ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES MEDICALES
ISTM-KINDU
BP : 304
Par
NSALA NONGO Marc
Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Licence en Techniques Médicales.
Option: Sciences Infirmières
Orientation : Enseignement et Administration en Soins Infirmiers.
Directeur : Pr. Dr. Léon Cyprien NGANDU WA NGANDU ONAKETSHI
Encadreur :
Léon EMUNGU ONGENGE
Chef de Travaux
Année académique : 2021-2022
Première session
EPIGRAPHE
Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! PSAUMES 103.
L’Eternel ! Défends-moi contre mes adversaires, combats ceux qui me combattent ! Saisis le pétit et le grand bouclier et lève-toi pour me secourir ! PSAUMES 35.
IN MEMORIUM
Il m’est difficile de cocher ses quelques lignes en terme du travail sans faire une reconnaissance particulière à titre Posthume à vous mon feu regretté oncle Faustin BELOKO AKUTSHU.
Que ce travail trouve en vous une satisfaction pour l’achèvement de l’ouvrage laissé et inachevé. Tu aurais dû être le témoin oculaire du résultat de sacrifices consentis depuis notre bas âge jusqu’à ce jour mais hélas !, la providence t’a prématurément arrachée à notre totale affection par la mort, qu’en souvenir de vos souhaits exceptionnels, recevez la oille vous vous retrouvez, nos très sincères reconnaissances de votre meilleure part contributive, tu es un oncle exceptionnel, que ce présent travail soit le fruit de vos rêves et ton âme repose dans le douceur tout en ayant la vie Eternel.
DEDICACE
Je dédie ce travail à notre père Lambert NSALA UKUNDJI et ma mère Jeanne AKATCHI EHOMO pour nous avoir fait un Garçon de valeur et bien instruit.
Marc NSALA NONGO.
REMERCIEMENTS
Il serait ingrat de ma part d’achever une œuvre aussi grandiose que celle-ci sans un mot de reconnaissance à mon très haut, Dieu tout puissant qui nous a assisté et nous a fortifié d’une manière particulière jusqu’ à l’accomplissement de cette œuvre. Mon Dieu, merci!
Nos remerciements les plus sincères s’adressent au professeur docteur Léon Cyprien NGANDU WA NDANDU ONAKETSHI pour avoir accepté d’assurer la direction du présent mémoire malgré ses multiples occupations, par ses pertinentes remarques doublées d’une rigueur scientifique remarquable, nous témoignons notre gratitude.
En plus nos remerciements s’adressent au Chef de travaux Léon EMUNGU ONGENGE, qui a accepté avec dévouement d’encadrer ce travail, malgré ses multiples occupations. N’eut été sa rigueur, son dynamisme et son courage, ce travail n’aboutirait pas. Nous témoignons notre gratitude les plus sincères.
Oui Dieu, vous nous avez assistés de plusieurs manières, mais la plus frappante c’est mon Père NSALA UKUNDJI Lambert et ma mère AKATCHI EHOMO Jeanne que vous avez doté des capacités inexprimables de sorte que nous nous sentons toujours accompagné, encouragé et bien assisté. Mon père et ma mère merci !
Nos remerciements s’adressent aussi aux autorités académiques et aux enseignants de l’ISTM/Kindu pour leurs disponibilités et les dévouements affichés à notre égard nous vous disons merci.
Mes remerciements s’adressent à mes oncles paternels, il s’agit de : Jean Placide NONGO BEKANGA et PENAT NOCKAT de m’avoir soutenues du premier cycle au deuxième cycle pour leurs contributions matériels, financières ainsi que leurs prières qui font que nous devenions tel que nous sommes aujourd’hui. Nous témoignons notre reconnaissance.
Mes remerciements vont à mes oncles maternels : Léon NKUMI WA NKUMI JUA MAKALI ETOMASANGO, Marc BONGOLO SUPERVISUER, LOFOMBO, AKATCHI ANTHO MAMULOKO, Anita TSHATSHESOLA, pour leurs contributions durant mes études nous vous disons merci.
Je ne saurais mettre ce travail à mon actif sans exprimer une reconnaissance à mes frères et sœurs : Delphin NONGO BEKANGA Dieudonné, José NONGO LAURENT, Léon NONGO TOUBI, GETRIDE NSALA NYANGO, EUGENE NONGO, PAUL NONGO, KAKASO BEKANGA, BOZI NONGO, DJELO NONGO PATIENCE, DP Daudet, ROSE MAMAN, PHILEMON NONGO, JANVIER BEKANGA , pour leurs apports financiers, matériels et ses conseils, nous exprimons notre reconnaissance.
Je désire également remercier, Léon MWANZA LOMBE, Justin PALUKU, Fabien NSALA, Cicéron, Martha Fabien, YUSCA BWANAMOYA, opérateur Victor ETSHIKO, CATECHISTE PASCAL, ANDJELANI FAILA, pour leurs contributions matériels et financières durant cette période difficile, nous exprimons notre amour.
Mes remerciements s’adressent à ma très chère épouse sœur LILIANE ASSINA SHABANI Jmc pour son amour, sa générosité, son endurance, que mon DIEU vous avez doté des capacités inexprimables que nous nous sentons toujours accompagné, encouragé et bien assisté, pour sa contribution morale, financière, matérielle, conseil, prière durant mes études, nous exprimons notre gratitude, que DIEU vous bénisse ma chère épouse.
Il serait pour nous ingrat de tourner la page sans remercier nos ami (e)s et camarades de près et de loin avec qui nous avons passé de moment difficile à l’ISTM/Kindu : KILUNDA MUNGIMBA PROSPER, PYANA MUYOMBO, NGUMBI BUSANGA Charly, ANDJAKOTENDE Beatrice, AMANI SALUMU, NGOYI NKUMBA, KABALA KAYUMBA, MASUDI MUGENI, NOELLA MONGA, MANGAZA WASOLELA, RADJAO LADIA, MORISHO ZADIYA, RADJABO MWANAYILE, KALONDA MUTUPEKE, KALAMBO VERONIQUE, MOKE NAKILIYE, MARIAMO SAIDI, KYANGA FEZA, DJANGA ONYANGODO, Francis BOTSHIMO, Nicolas JR, Jean de DIEU, Dieudonné OTSHUDI, Louise MAMBOLO, Frère ANDRE, Frère ALAIN BOTSHIMO , THEOPHILE TUENI, pour leurs esprits d’équipe et de partage.
En fin, à tous ceux ou celles qui d’une manière ou d’une autre ont contribués à ma formation et à la réalisation de ce travail, pour que ce travail voie le jour soit assuré de ma profonde reconnaissance.
Marc NSALA NONGO.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AR : Air de Santé
CPC : Complication Post Chirurgicale
CPO : Complication Post Opératoire
DPC : Douleur Post Chirurgicale
DPO : Douleur Post Opératoire
EASI : Enseignement et Administration en Soins Infirmiers
ECI : Evaluation des Connaissances des Infirmiers
HGR : Hôpital Général de Référence
IC : Intervention Chirurgicale
IDPO : Incidence de Douleur Post Opératoire
IPP : Infection de Plaies Opératoires
ISO : Infection du Site Opératoire
ISTM : Institut Supérieur de Technique Médical
MFE : Mémoire de Fin d’Etude
PIPO : Prévalence des Infections Post Opératoire
PPO : Période Post Opératoire
PRA : Propagation des Résistances aux Antibiotiques
RDC : République Démocratique du Congo
SI : Soins Infirmiers
SPO : Soins Post Opératoires
USA : Etats-Unis d’Amérique
ZS : Zone de Santé
- INTRODUCTION
- Problématique
La prise en charge de la période post opératoire est tout aussi importante que l’opération elle-même car les soins prodigués durant cette période sont assignés aux infirmiers et infirmières qui doivent faire preuve d’une grande expertise pour assurer le bon rétablissement du patient. Il est donc fondamental pour l’infirmier ou infirmière de maitriser les notions de la prise en charge post-opératoire (DAVID PICOVSKI, 2016).
Le soin post opératoire intervient dès la fin de l’opération jusqu’au rétablissement complet du patient. La période dite post opératoire qui se poursuit pendant toute la durée de l’hospitalisation et nécessite une surveillance scrupuleuse afin de remarquer la plus minime irrégularité découlant de l’opération car les désagréments découlant d’une opération pouvant être très dangereux pour le patient. Il est donc plus qu’important de vite les identifier avant que ceux-ci ne prennent une ampleur incontrôlable (annuaire des infirmiers, 2020).
Après les premiers moments succédant l’opération, l’infirmier assigné du patient doit se montrer extrêmement vigilant durant cette période délicate. Dès l’arrivée du patient dans la salle de réveil, l’infirmier va procéder de sorte à indiquer la douleur au patient en lui administrant les traitements adéquats.
Les infections du site opératoire chaque année, menaçant la vie de millions de patients et contribuent à la propagation des résistances aux antibiotiques (MARIE KIENY, 2016).
Mais le problème des infections du site opératoire n’est pas rassuré seulement aux pays pauvres car aux USA, elles contribuent à plus de 400. 000 Journées supplémentaires augmentant les dépenses totales de 900 millions de dollars par an. (MARIE KIENY, 2016)
Tôt ou tard, nombreux d’entre nous devrons se faire opérer mais personne ne souhaite contracter une infection sur billiard.
En dépit de progrès réalisés dans le domaine chirurgical, les infections du site chirurgicale continuent de faire table rase et une cause majeur de mortalité et de morbidité post opératoire. On estime que de telles infections affectent 2 à 5% de tous les patients de toutes les infections nosocomiales. Elles en sont la deuxième cause après les infections urinaire (MBOLO KISUPA, 2020)
Les mesures de la douleur est une tâche difficile pour des raisons qui tiennent au caractère très privé de la sensation douloureuse et à son intrication avec des éléments affectifs et cognitifs passant souvent au premier plan.
En Afrique, bien qu’ailleurs, des considérations d’ordre culturel et intellectuel entravant profondément le dépistage et la qualification de la douleur post opératoire.
Dans l’hôpital Général de référence de YAOUNDE (HGR/Yaounde), l’incidence de douleurs post opératoire évaluée a été de 93, 3%. Cette incidence a été particulièrement élevée en orthopédie 100% en chirurgie viscérale 88,3%.
Concernant la pratique de l’analgésie post opératoire 18% des opérés ont bénéficiés de l’administration d’analgésique à usée préventive avant la sortie du bloc opératoire (annuaire des infirmiers, 2020).
Parmi les études réalisées en RDC pour la prise en charge de soins post opératoire, les conclusions de leurs études montrent que les soins du post opératoire demeurent une préoccupation majeure non seulement pour les infirmiers mais aussi pour toute l’équipe chirurgicale ainsi que au plateau technique de certaines structures des soins (MBOLO K, 2020).
Diverses études effectuées au centre hospitalier d’Etat de MALUKU, ont montré que les complications post chirurgicales prolongent l’hospitalisation de 4 à 7 jours en moyenne et coutent plusieurs milliers de francs Congolais par complication et parfois les coûts peuvent être élevé et atteindre plusieurs centaines de milliers de francs Congolais.
De ce fait, il a été ressorti de cette étude sur les réponses obtenues, les complications couramment rencontrées 97,7% pour le ballonnement ventral et l’infection post opératoire. Ainsi parmi les facteurs favorisant ces complications dans cette formation médicale, nous avons retrouvé le non-respect d’asepsie associée à l’antisepsie et de l’incompétence du chirurgien (MBOLO-KISUPA, 2020).
Le Maniema notre chère province ne fait pas exception de ce drame qui est en entrain d’en deillé multiples familles par manque d’une bonne prise en charge de la période post opératoire.
Bien que la chirurgie soit délicate, la bonne prise en charge de la période post opératoire s’avère indispensable en augmentant la chance d’une bonne évaluation d’un opéré.
Les complications en post opératoire sont des situations réelles en chirurgie, la non observation de la règle d’asepsie, le manque de maitrise pour l’acte chirurgical, la mauvaise préparation pendant la période pré, per et post opératoire dans le domaine chirurgical entraine des complications post opératoire tel que les infections qui peuvent être grave et prolonge le séjour des patients à l’hôpital (annuaire des infirmiers, 2020).
Dans la zone de santé de Kindu lors de notre enquête sur un total de 43 infirmiers enquêtés, la majorité d’eux disaient qu’ils n’existent pas un protocole de soins des opérés en plus il n’y a pas aucune formation subit pour la prise en charge de soins post opératoire.
Parmi les facteurs incriminés nous avons retrouvé le manque de conscience du personnel infirmier mais aussi des malades eux-mêmes par manque d’hygiène, de l’âge des patients et la résistance immunitaire du patient qui était altéré.
C’est ainsi que, nous pensons que, l’amélioration des conditions d’hygiène, l’usage rationnel des produits et la bonne prise en charge infirmière contribueraient à la réduction significative de complication post opératoire.
- Questions de recherche
Au regard de tout ce qui précède, nous avons formulé notre question de recherche de la manière suivante :
Quel est le niveau de connaissance des infirmiers du HGR/Kindu sur la prise en charge de soins post opératoire ainsi que les facteurs entravant cette bonne prise en charge ?
- Hypothèses
A la lumière de ce que nous avons énoncé dans notre problématique ainsi que en notre question de recherche, nous formulons notre hypothèse de la manière suivante :
Le niveau de connaissances infirmières sur la prise en charge de soins post opératoire au HGR/Kindu est faible.
Les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoires sont le manque d’asepsie et antisepsie, la négligence, de non-respect de protocole de soins post opératoire.
- ObjectifsObjectif général
Dans le cadre de cette étude, notre objectif général est de connaitre les facteurs entravant la prise en charge de soins post opératoire au HGR/Kindu pour nous permettre d’améliorer cette prise en charge.
- Objectif spécifique
Au vu de notre objectif général fixé ci-haut nous avons fixé nos objectifs spécifiques suivants :
- Evaluer le niveau de connaissance des infirmiers du HGR/Kindu sur la prise en charge de soins post opératoire ;
- Identifier les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoire aux malades admis du HGR/Kindu.
- Choix et Intérêt du sujet
Le choix a été porté à cause de ses multiples complications qui surviennent après l’intervention chirurgicale qui nous a poussés à prendre le sujet afin de connaitre les facteurs entravant la bonne prise en charge des malades opérés à ladite structure.
Son intérêt est non seulement pour les personnels scientifiques seulement mais aussi pour les autres chercheurs car pour les personnels soignants, il sera considéré comme un guide tandis que pour les chercheurs, Ce document sera pour eux comme un ouvrage de référence.
- Subdivision du travail
Hormis l’introduction, la conclusion et les recommandations, notre travail comporte quatre chapitres dont :
- Le premier chapitre traite de la revue de la littérature ;
- Le deuxième chapitre est consacré aux matériels et méthodes ;
- Le troisième chapitre cadre avec la présentation des résultats et enfin
- Le quatrième chapitre portera sur la discussion des résultats.
CHAPITRE PREMIER : LA REVUE DE LA LITTERATURE
- Pour(MBOLO KISUPA ,2020), avait trouvé que les complications post opératoires telles que : hoquet, ballonnement abdomil, infection, éventration, émisceration, délire… prologent le séjour et le coût élevé ou la la mort.
- Selon (IBRAHIM, 2017), souligne que les complications post opératoires concernent plus les patients dont l’âge est avancé. Chez les patients la fréquence est multipliée par deux après 65 ans. Cette fréquence est liée à l’âge, l’étude qui s’est réalisée à l’hopital pendant une periode donnée dans le service de la chirurgie.
La compétence du chirurgien, la maitrise et le respect de l’asepsie font partie déterminants qui poussent à la réduction du traitement de complication en post opératoire.
- D’après (ALPHA, 2016), avait dit que l’asepsie et l’antisepsie augmente la chance de la cicatrisation de la plaie opératoire et favorise un bon rétablissement de l’état de la santé de ce dernier.
- Quant à (POLLET et Al, 2020), dans son étude souligne que les infections de sites post opératoire sont des infections hospitalières, leurs causes sont presques toujours en relation avec le manque des mesures préventives.
Dans toutes les staistiques qui relevent la fréquence des infections hospitalières, les infections du sites opératoires avec les infections urinaires et respiratoire, se situent parmi les plus fréquents.
- Selon (MIKA-M, 2014), les statistiques ayant trait aux infecions post opératoires reste jusqu’à nos jours alarmant Et que les responsabilités sont partagés entre le chirurgien et les infirmiers qui assure la continuité de soins.
- Selon (MBELO-M,2017), avait conclu que les soins infirmiers insisté que les soins infirmiers auprès d’un opéré doivent être coordonnées par les personnels compétants en se basant sur l’évaluation des signes vitaux d’abord y compris les autres aspects. Le soin commence juste après la dernière intervention posée par le chirurgien car ce soin doit se poursuivre après la réveil de celui-ci.
- Pour (ANDRE et COLL, 2020), en dépit de progrés réalisés dans le domaine chirurgical, les infections du site chirurgicale continuent de faire table rase et une cause majeure de mortalité de morbidité post opératoire.
On estime que des telles infections affectent 2 à 5% de tout les patients opérés au monde et resentent environ un quart de toutes les infections nosocomiales, elles sont la deuxièmes cause après les infections urinaires.
- D’après(PILLY et Al, 2020), déclare que l’infection des sites opératoires répresentent 20% des infections nosocomiales sa prévalence atteint 4 à 5% dans le groupe des patients chirurgicaux sur le plan bacteriologique, il s’agit d’une infection plurimicrobienne et les agents causals sont etroitements liées à la nature du site opératoire et de l’écologie locale.
- Pour(KALOMBO et Al, 2020), au cours d’un mois à l’hopital de Kishansa sur ses malades opérés en gynecologie obstétrique, d’entre eux 75% avaient presenté des infections des sites opératoires qui se classent parmi les complications post chirurgicales. Ainsi et a conclu que deux causes majeures sont à la base de ces complications post opératoires il s’agit de :
- Des causes exogènes et endogènes notamment l’utilisation des salles d’opérationseptiques ;
- De manque de conscience du personnel infirmier mais aussi les malades eux-mêmes par manque d’hygiène, l’âge des patients et la résistance immunitaire du patient qui est altéré.
- Pour(LEHEURT et Al, 2020), avaient dit que les complications en post opératoire sont de situations réelles en chirurgie. La non observation de la règle d’asepsie, manque de maitrise dans l’acte chirurgical, la mauvaise préparation pre, per post opératoire dans le domaine chirurgical entraine des complications post opératoire telque les infections qui peuvent être grave et prolonge le séjour de patient à l’hopital.
Les infections de plaies opératoires qui sont classées au second plan avec un pourcentage de 25% pour les cas chirurgicaux.
- Selon (BARBANEL cité par MBOLO KISUPA, 2020), avait dit que la compétence du chirurgien, la maitrise de soi, le respect de règle d’asepsie, les faisabilités sur le pansement, en respectant les normes de pansement protége la plaie, absorbe l’excèdent et favorise la cicatrisation.
- Ainsi (JOHN COOK et Al, 2020), avait émis que les interventions chirurgicales doivent satisfaire à 3 conditions élementaires ;
L’incision doit être éffectuée sans provoquer de douleurs ; d’hémorragie doit êre arrêtée, la plaie doit avoir les cicatrices.
Car c’est particulièrement la possibilité d’assurer la cicatrisation des plaies, grâce à l’asepsie qui a donné son élan à la chirurgie moderne.
En fait, cette obligation d’asepsie règle la conduite du chirurgien.
- D’après(ALBERT CHAUTIN et Al, 2020), pense même l’amélioration des conditions d’hygiène, antibiodraphylaxie une bonne prise en charge infirmière contribue à la réduction significative de complication post chirurgicale.
- Pour(VENDETTE et Al, 2020), dit que la clinique est muette dans les infections biologiques et dans les infections ayant une traduction clinique, les signes locaux prédominent sur les signes généraux qui sont tardives.
- Quant à (OUSMANE ABDOULAYE et Al, 2018) avait remarqué que la contamination du site opératoire survient le plus souvent au cours de la période opératoire, soit à partir de la flore du patient présent avant l’incision soit à partir de la flore du personnel, soit à partir des solutions antiseptiques ou d’instruments contaminés.
- Selon (BOUZIDJ et Al, 2015), En dépit de progrès réalisés dans le domaine de la chirurgie en rapport avec niveau d’asepsie, connaissance parfaite des infections du site opératoire, antibioprophylaxie adaptée, ces infections restent une cause majeure. Ces infections touchent ces patients au Maroc avec 16%.
- Pour (HM ADRIEN et Al, 2018), dans le pays en voie de développement comme le NIGER, la prévalence des infections du site opératoire représentent respectivement 7,3% au BENIN et 11% au TOGO ainsi que 18% en République Centrafricaine.
- L’étude de (KANASSOUAK et Al, 2015), Dans cette étude, beaucoup plus de germes étaient retrouvés en chirurgie digestive avec 78,5% que les autres services chirurgicaux. L’âge moyen des patients atteints ces infections du site opératoire est 31,6% avec prédominance masculine.
- Selon (M. MOUSSA KANE, 2020), malgré l’utilisation des techniques de moins en moins invasives et de plus en plus performantes, les complications post opératoires redémeurent un problème important en chirurgie. En Afrique subsahienne, l’augmentation de la durée du séjour et du coût de la prise en charge constituait la principale conséquence de l’infection du site opératoire. L’infection du site opératoire était la complication majoritaire retrouvé chez 3,1% de patients, l’âge moyen de patients était de 43,9 ans plus au moins 17,4 ans, le sexe masculin était majoritaire avec un sexe ratio de 1,47%. Les facteurs de risques identifiés sont : la chirurgie en urgence, l’immuno dépression l’évolution était favorable chez la majorité des patients, mais le taux de décès à 20,3% de complication post opératoire reste encore élevé, le pronostic dépendait de la nature et de la gravité de la complication, la prédominance des complications chirurgicales comme facteurs létaux Prédictifs montre bien qu’une prise en charge médico-chirurgicale efficace peut améliorer le pronostic.
- Selon (MASSARWEH NN et Al, 2016), o, remportent les taux de complications post opératoire à 13,9% de létalités de 2,7%, le diagnostic est essentiellement clinique et repose sur une surveillance rigoureuse des patients en post opératoire.
La maitrise de la prévention considérable des complications post opératoires.
La prise en charge est médico-chirurgicale et demande une étroite collaboration entre chirurgien et le réanimateur.
- D’après (BIZIER, 1999), les progrès médicaux permettent de prendre en charge les facteurs de risques lors de l’interprétation de taux d’infection de sites opératoires.
- Pour (BOYCO, 2001), il faut garder à l’esprit que du type de chirurgie et du site opératoire et des moyens thérapeutiques à mettre en œuvre.
- Selon (VENERA et Al, 2016), avait conclu que malgré des protocoles de récupération améliorée mis à jour régulièrement, les professionnels de la santé expriment le besoin de trouver des méthodes plus efficaces afin de prévenir cet effet indésirable présent encore dans 10% à 30% des cas après une chirurgie abdominale.
- Pour (GUIDELINE, 2018), les résultats indiquent les interventions infirmières les plus probantes à mettre en place afin de prévenir l’ileus post opératoire après hémicolectomie droite. Il en ressort que les recommandations issues sont celles présentant plus haut niveau de preuves. En tant qu’un infirmier, il convient ainsi de prendre connaissance de ces lignes directrices. Il a été constaté que le café peut être un moyen bénéfique dans la réduction de l’ileus post opératoire mais il manque encore de preuve suffisamment élevée pour apparaitre dans les recommandations des GUIDELINES.
- Selon RAMIREZ-GARCIA, JULIEN et Al (2022), on avait remarqué qu’il n’y a pas une association significative entre nos deux concepts notamment entre l’environnement du travail du personnel soignant et la satisfaction des patients dans une unité de chirurgie au centre hospitalier de la citadelle de LIEGE. Il reste tout de mettre raisonnable de supposer que la satisfaction des soignants vis-à-vis de leur environnement de travail peut influencer la satisfaction qu’ont les patients de leur séjour hospitalier. La satisfaction de patient est associée à l’environnement hospitalier, à la qualité des services d’hôtellerie, du suivi patient du pré-au post opératoire, aux mesures d’hygiène des mains et à lidentovugilance. La satisfaction du personnel soignant est élevée à la qualité des relations avec les médecins, de la qualité du leardership infirmier, du soutien des coordinateurs et du directeur des soins infirmiers, de la flexibilité des horaires, de la dotation en personnel, de la reconnaissance et d’un environnement.
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIELS ET METHODES
2.1. Présentation du milieu d’étude
Notre étude s’est déroulée à l’hôpital général de référence de Kindu, un établissement étatique situé au quartier BASOKO, Commune KASUKU, dans la province du Maniema en République Démocratique du Congo (RDC).
2.2. Population et échantillon
2.2.1. Population
Notre population d’étude a été constituée par tous les infirmiers prestants à l’HGR de Kindu pendant la période de notre étude soit 76 infirmiers.
2.2.2. Echantillon
Par contre, notre échantillon à fait l’objet de 43 infirmiers prestants à l’HGR/Kindu qui avaient répondu à notre préoccupation.
2.3. Critères de sélection
2.3.1. Critères d’inclusion
Ont été retenus pour cette étude : être infirmier prestant au HGR/Kindu et avoir accepté de répondre à notre préoccupation.
2.3.2. Critères d’exclusion
Tous les infirmiers qui ne prestent pas au HGR/Kindu.
Tous les infirmiers prestants à l’HGR/Kindu qui n’ont pas voulu répondre à notre préoccupation.
2.4. Type d’échantillonnage
Pour ce qui est du type d’échantillonnage nous avons utilisé le type probabiliste.
2.5. Méthode et technique de collecte des données
2.5.1. Méthode
Pour notre étude, nous avons fait recours à une enquête.
2.5.2. Technique de récolte des données
Par rapport à la technique de récolte des données nous avons utilisé le questionnaire d’enquête associé à l’interview.
2.6. Plan d’analyse
Le plan d’analyse statistique comportait une partie descriptive qui intégrait le pourcentage, puis l’établissement de l’association entre la connaissance infirmière sur le pansement post opératoires catégorielles étaient exprimé en fréquence et pourcentage.
De ce fait, le test de chi-carré a été utilisé, le seuil de signification des tests a été fixé à P=0,05
Nous avons utilisés les formules suivantes :
x 100
Légende :
P= Pourcentage
f= fréquence
n= fréquence totale
Légende :
X2 : Chi-carré
∑= Somme
fo= fréquence observée
fe= fréquence théorique
2.7. Considération éthique
Nous avons eu d’abord au préalable une autorisation de récolte des données aimanentes de la section de notre institution qui a été validée par des autorités de l’hôpital général de référence de Kindu, moyennant notre instrument de récolte des données.
Après cela, nous avons récoltés les données après un consentement éclairé avec une confidentialité de leur réponse et de l’anonymat.
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, nous allons présenter les résultats selon nos objetcifs assignés.
3.1. Tableau N°1 : Fréquence globale des enquêtés
Fréquence globale des infirmiers dans cette structure | Fréquence globale de nos enquêtés | % |
76 | 43 | 56,5 |
IL ressort de ce tableau N°1 que la fréquence globale de nos enquêtés était au nombre de 43 soit 56,5%.
3.2. Tableau N°2 : Répartition de cas en rapport avec la variable sociodémographique
Age | Effectif | % |
20-30 | 8 | 18,6 |
31-40 | 28 | 46,5 |
41-50 | 10 | 23,3 |
51-60 | 5 | 11,6 |
Total | 43 | 100 |
Sexe | Effectif | % |
Masculin | 10 | 23,3 |
Féminin | 33 | 76,7 |
Total | 43 | 100 |
Ancienneté (Année) | Effectif | % |
1-5 | 12 | 28 |
6-10 | 14 | 32,5 |
11-15 | 8 | 18,6 |
16-20 | 5 | 11,6 |
≥ 21 | 4 | 9,3 |
Total | 43 | 100 |
Niveau d’étude | Effectif | % |
Diplôme d’étude secondaire | 1 | 2,3 |
Gradué | 20 | 46,5 |
Licencié | 22 | 51,2 |
Total | 43 | 100 |
Service d’affectation | Effectif | % |
Gyneco-obstetrique | 18 | 41,9 |
Chirurgie | 8 | 18,6 |
Médecine interne | 7 | 16,3 |
Autres | 10 | 23 |
Total | 43 | 100 |
Statut matrimonial | Effectif | % |
Marié | 39 | 90 |
Célibataire | 2 | 5 |
Veuf/Veuve | 2 | 5 |
Total | 43 | 100 |
Il ressort dans ce tableau ayant trait aux facteurs sociodémographique que la plus part des enquêtes étaient dans la tranche d’âge de 31-40 ans avec 46,5%, en suite la majorité d’eux étaient du sexe féminin avec 76,7% dont beaucoup d’entre eux avaient comme ancienneté de 6-10 ans soit 32,5% et entre eux 51,2% étaient de licenciés sans ignorer que 41,9% de nos sujets prestaient au service de la gynécologie et obstétrique, dont 90% de nos enquêtés étaient mariés.
3.3. Tableau N°3 : Répartition de cas selon la connaissance
Connaissance en rapport avec des complications post opératoires | FA | Fo | % | |
Hémorragie | 43 | 32 | 74,4 | |
Dyspnée | 43 | 5 | 11,6 | |
Ballonnement abdominal | 43 | 8 | 18,6 | |
Choc | 43 | 18 | 41,8 | |
Décès | 43 | 2 | 4,6 | |
Frisson | 43 | 6 | 13,9 | |
Anémie | 43 | 5 | 11,6 | |
Constipation | 43 | 5 | 11,6 | |
Infection | 43 | 5 | 11, 6 | |
Autres | 43 | 17 | 39,5 | |
Connaissance sur les facteurs incriminés | Effectif | % |
Manque d’asepsie | 31 | 72 |
Mauvaise administration d’anesthésie | 9 | 21 |
La charge de fil | 3 | 7 |
Total | 43 | 100 |
Connaissance sur le soin de continuité | Effectif | % | ||
Respect de protocole de soin | 32 | 74,4 | ||
Non-respect de protocole de soin | 11 | 25,6 | ||
Total | 43 | 100 | ||
Connaissance sur les soins administrés après le réveil | Effectif | % | ||
Les analgésiques | 26 | 60,5 | ||
L’antibiothérapie | 10 | 23,3 | ||
Les anti inflammatoires | 4 | 9,3 | ||
Autres | 3 | 6,9 | ||
Total | 43 | 100 | ||
Connaissance sur les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoires | Effectif | % |
Manque d’asepsie et antisepsie | 27 | 63 |
Manque des produits | 12 | 28 |
Autres | 4 | 9 |
Total | 43 | 100 |
X2Cal : 18,9 X2 ta : 5,9 dl=2
Il découle dans le tableau ayant trait avec la connaissance des infirmiers sur la prise en charge de soins post opératoires que la plupart avaient dit que le soins post opératoire commence juste après l’intervention chirurgicale soit 74,4% et la majorité de nos enquêtés avaient dit que les analgésiques étaient le soin administré après la réveil soit 60,5% dont l’hémorragie était la complication la plus rencontrée en raison 74,4% ainsi que le manque d’asepsie et d’antisepsie était le facteur incriminé avec 72% et 25,6% de nos enquêtés n’ont pas respectés le protocole dont 63% de cas avaient déclaré que le manque d’asepsie et antisepsie était le facteur entravant la bonne prise en charge de soins post opératoires.
A ce qui concerne le test statistique de chi-carré, nous remarquons que X2Cal : 18,9, tandis que X2 ta : 5,9 c’est-à-dire que X2 Cal est supérieur au X2 tab dont 18,9 >5,9 ce qui fait que notre hypothèse nulle (Ho) est rejetée cela veut dire qu’il n’y a pas une relation entre la prise en charge de soins post opératoires et les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoires.
CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
4.1. Fréquence globale des enquêtés
Il ressort de cette étude que la fréquence globale de nos enquêtés est de 56,5%.
- PAULIK MOHABIR (2020), avait stipulé que dans le pays à revenu faible ou intermédiaire, 11% des patients opérés étaient infectés au cours de l’intervention, car cela fait savoir que le chirurgien n’applique pas les nouvelles lignes directrices pour la prévention d’une infection.
- ANDRE et Al (2020), en dépit de progrès réalisés dans le domaine chirurgical, les infections du site chirurgical continuent de faire table rase et une cause majeure de mortalité et de morbidité post opératoire. On estime que des telles infections affectent 2 à 5% de tous les patients opérés au monde restent environ un quart de toutes les infections nosocomiales, elles sont la deuxième cause après les infections urinaires.
Quant à nous cette fréquence est proportionnelle aux enquêtés qui ont voulu participer à notre étude pour nous permettre d’avoir l’idée sur le soin post opératoire au HGR/Kindu.
4.2. Facteur sociodémographique
Il découle de cette étude que la tranche d’âge de 31 à 40 ans est majoritaire avec 46,5%, dont la plupart d’eux sont du sexe féminin avec 76,7% que beaucoup d’entre eux ont une ancienneté de 6 à 10 ans avec 32,5%, concernant le niveau d’étude, la plupart d’eux ont le niveau d’étude d’un licencié avec 51,2%, dont 41,9% de nos enquêtés prestent au service de gyneco-obstetrique contre 90% des mariés.
- CLEMENT MONTIGNY (2021), dans son enquête sur l’usage post opératoire de l’abord veineux périphérique en chirurgie ambulatoire avait remarqué sur un total de 299 patients étudiées, avait permis de mettre en exergue que cette population se composait majoritairement des femmes, patients d’âge médian de 49 ans.
En plus en France, moins de quatre sur dix les sont effectivement plus de deux millions d’opérations chirurgicales Françaises pourraient être transférées en chirurgie ambulatoire.
Quant à nous, cette tranche d’âge est plus représentée du fait que ces derniers sont actifs au cours de notre enquête.
En plus cette catégorie d’âge à une curiosité scientifique pour participer à cette enquête afin de montrer leur expertise qui aurait expliqué ce résultat.
- THEOPHILE MITIMA KASHOSI (2011), Dans son étude sur facteurs associés aux infections post opératoires dans le service de chirurgie et gynéco-obstétrique à l’Hôpital Général de Référence de PANZI, avait remarqué que la prévalence des infections post opératoire était plus élevée en gynéco-obstétrique avec 54,5% de cas, dont son résultat concordait avec ceux trouvés par BEHRE et ERIKSEN qui avaient trouvé respectivement une prévalence Africaine de 16,7% à 32,3%. En outre l’âge extrême à une relation statistiquement significative avec le développement de l’infection post opératoire, le sexe féminin était aussi un facteur statistiquement significatif associé à l’infection post opératoire.
Ceux-ci vont de paire avec l’étude de K. ELRHAZI et Coll (2007) effectué au Maroc où le ratio homme/femme, était de 0,93 dans l’infection post opératoire.
4.3. Connaissance de nos enquêtés
Le résultat ayant trait à la connaissance de nos enquêtés sur les complications post opératoires montrent que la plupart de nos enquêtés ont développé le choc avec 41,8%, dont le manque d’asepsie est le facteur favorisant le plus incriminé avec 72%.
En outre 25,6% de nos enquêtés ne respectent pas le protocole de soin et en suite 60,5% confirment que la majorité des opérés bénéficient les analgésiques avec 60,5% et afin le manque d’asepsie et antisepsie sont les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoires.
- THEOPHILE MITIMA KASHOSI (op cit), dans son étude avait constaté que l’âge extrême a une relation statistiquement significative avec le développement d’une infection post opératoire, donc l’âge est considéré comme facteurs de risques, car pour les uns, il y a immaturité et pour les autres on a une diminution de l’immunité.
En plus le sexe féminin est un facteur statistiquement significatif associé à l’infection post opératoire y compris aussi le niveau d’étude étaient des facteurs de risques, car il y a une relation statistiquement significative avec la survenue d’une infection post opératoire.
En plus la prise en charge au bloc opératoire est un autre facteur statistiquement significatif associé à la survenue d’une infection post opératoire. Et enfin il existe une association statistiquement significative entre un long séjour supérieur à 7 jours à l’Hôpital et l’infection post opératoire par le non-respect des principes d’hygiène.
- MBOLO KISUPA (2020), avait remarqué que la connaissance des enquêtés sur des complications post opératoires, 14 infirmiers soit 87,5% disaient l’âge, 13 infirmiers parlaient de l’alimentation, 15 infirmiers soit 93,7% incriminaient l’alcoolisme. En plus, 12 infirmiers soit 75% qui stipulaient l’obésité comme complication en post opératoire.
Ainsi, concernant les complications couramment rencontrées, on avait trouvé le ballonnement ventral 15 soit infirmiers, infection 93,7%, hoquet 100%, éventration 100%, en fin évisceration 14 infirmiers soit 87,5%.
En plus 87,5% des enquêtés observaient l’asepsie, 87,5% soit 14 Infirmiers observent la maitrise de soi ; 91,6% des enquêtés les soins pré, per et post opératoire et 81,2% se lavent les mains en résumé toutes les étapes ont été exécutées au moins à 60%.
- ATANGANAR et Al (2006), dans son étude sur la prise en charge de la douleur post opératoire immédiat en salle de soins post interventionnels par son importance, la douleur post opératoire aussi bien en milieu Africain que dans le pays développé peut au juste être considérée comme un problème de santé publique sous-estimé. Concernant son étiologie de douleurs post opératoires, les résultats sont similaires à ceux de la littérature qui étiquettent les chirurgiens gynéco-obstétriciens, orthopédiques et viscerales (surtout sus mésocoliques), comme les grandes pourvoyeuses de la douleur post opératoire.
- LOUGUI, FIRDAWS (2021), dans son étude sur infections du post opératoire, avait déclaré que le risque infectieux est déterminé par le degré de la contamination bactérienne, les conditions générales du patient et des facteurs liés à l’intervention, donc le respect des règles d’hygiène reste l’unique moyen de prévention contre l’installation de ces bacteries et permet d’en diminuer le risque.
- La société Française d’hygiène hospitalière (SF2H) en 2019, préconisait une évaluation au minimum quotidienne de la pertinence du maintien d’un cathéter périphérique. Elle précisait que, si la durée prévisible de la complication devrait être abloté dès la fin des traitements intraveineux par crainte d’éviter certaines complications qui peuvent nuire à la santé et parfois peut prolonger le séjour du malade dans le milieu hospitalier.
- MONTRER PLUS (2021), dans son étude sur les interventions infirmières probantes pour prévenir l’ileus post opératoire dès la fin de l’intervention jusqu’au retour à domicile après une hémicolectomie droite, chez les personnes atteintes d’un cancer de colon de plus de 65 ans, avait stipulé que l’ileus post opératoire est une complication encore très fréquente après de nombreuses chirurgies abdominales. De récents rapports trouvés dans la littérature indiquent qu’il serait même l’évènement indésirable le plus fréquent notamment après une chirurgie du colon.
Ainsi les résultats indiquent les interventions infirmières les plus probantes à mettre en place afin de prévenir l’ileus post opératoire après une hémicolectomie droite.
Il en ressort que les recommandations issues des qui de livres datant de 2017 et 2018 sont celles présentant le plus haut niveau de preuves.
Ainsi en tant qu’infirmier, il convient ainsi de prendre connaissance de ces lignes directrices.
Pour notre part au regard de ce qui précède, nous pensons que le choc serait dû à la peur ainsi que aux effets ayant trait avec l’usage des anesthésiques qui sent les complications dominantes aux autres.
Bien que les infirmiers ont de notions pour maintenir l’asepsie, néanmoins nous osons croire que ces derniers ont négligés le principe crucial pouvant réduire les infections post opératoires qui aurait commencé juste au moment de la chirurgie ou à la fin de son intervention qui serait à la base de cela.
La majorité a eu l’analgésique à cause de la douleur ressenti par l’opéré juste après son réveil qui aurait poussé les infirmiers à soulager la douleur par l’usage des analgésiques.
En plus la non utilisation rationnelle du protocole de soins serait également à la base de la survenue des infections post opératoires.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
A l’issu de notre étude qui a porté sur « évaluation de connaissances des infirmiers sur la prise en charge de soins post opératoires à l’Hôpital Général de Référence de Kindu ». Actuellement dans le milieu hospitalier, le traitement chirurgical prend une allure importante, il faudra aussi réduire le risque de contamination, par les moyens de prévention en respectant les règles d’asepsie et antisepsie qui doivent être comme une précaution standard, car ce sont les clés de la réussite dans le bloc opératoire en particulier et la structure en général.
Notre préoccupation majeure dans cette étude est de déterminer le niveau de connaissance des infirmiers du HGR/Kindu sur la prise en charge de soins opératoires ainsi que les facteurs entravant cette bonne prise en charge.
Au regard de ce qui précède, nous avons émis nos hypothèses selon lesquelles :
- Le niveau de connaissances des infirmiers sur la prise en charge de soins post opératoire au HGR de Kindu est faible ;
- Les facteurs entravant la bonne prise en charge de soins post opératoire sont le manque d’asepsie et antisepsie, la négligence, le non-respect de protocole de soins post opératoire.
Ainsi, nous avons fait recours à une méthode d’enquête associée aux questionnaires et interview comme techniques de récolte des données.
De ce fait, il découle de cette étude les résultats suivants :
- Le manque d’asepsie est le facteur entravant la bonne prise en charge des patients opéré avec 63% ;
- 25,6% de nos enquêtés n’ont pas respecté le protocole de soins ;
- 72% de nos enquêtés ont confirmé que le manque d’asepsie est le facteur incriminé pour la mauvaise prise en charge de soins post opératoire.
Au vu de ce qui précède, nous pouvons dire que certaines hypothèses de départ sont confirmées, ainsi nous recommandons :
Aux infirmiers :
- De bien vouloir respecter le principe d’asepsie et antisepsie ;
- D’utiliser rationnellement le protocole de soins misent en leur disposition pour le soin post opératoire ;
Aux Autorités politico-administratives
- De planifier de formation des personnels de cette structure sur le soin post opératoire.
REFERENCES
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- CLEMENT MONTIGNY, enquête sur l’usage post opératoire de l’abord veineux périphérique en chirurgie ambulatoire, 2021 ;
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- MBOLO KISUPA, Raisons et préventions des infections sur les complications post chirurgicales du Centre hospitalier d’Etat de MALUKU, mémoire, Inédit, ISP MALUKU, 2020 ;
- Montrer PLUS, quelles sont les interventions probantes pour prévenir l’ileus post opératoire, 2021 ;
- MOUSSA-KANE, complication post opératoire précoce, aspect étiologique, épidémie-cliniques et thérapeutique au service de chirurgie général de CHUBOCARSIDY SALL DEKATI, thèse inédit, Université de sciences, de techniques et de technologie de BAMAKO, 2020 ;
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- THEOPHILE MITIMA KASHOSI, Facteurs associés aux infections post opératoires dans le service de chirurgie et de gynéco-obstétrique, cas de HGR PANZI, Master en santé publique, Inédit, Université Catholique de BUKAVU, 2011.