FACTEUR DE LA FAIBLE SCOLARISATION DES JEUNES FILLES DANS LE MILIEU RURAL. CAS DU CENTRE COMMERCIAL DE KAVUMU

République Démocratique du Congo

Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire

Institut Supérieur De Développement Rural de Bukavu

ISDR-BUKAVU

B.P. 2849 BUKAVU

 

FACTEUR DE LA FAIBLE SCOLARISATION DES JEUNES FILLES DANS LE MILIEU RURAL. CAS DU CENTRE COMMERCIAL DE KAVUMU

 

Travail de fin de cycle présenté pour l’obtention du diplôme de gradué en Développement.

 

Option : Organisation sociale

Dirigé          par CT.          François ROSTAND LINJANJA

 

Présenté par BIRINDWA MUGOKERWA

Eustache

Niveau : A1

 

 Annee Academique : 2020-2021

 

             

 

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EPIGRAPHE

Ce lui qui doit prévenir l’avenir doit consulter le passé,

car les éléments humains ressemblent toujours à ceux des temps précédents.

 BIRINDWA MUGOKERWA Eustache

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DEDICACE

A toi l’Eternel Tout Puissant, merci pour les merveilles et les promesses que tu ne cesses d’accomplir dans ma vie ;

A vous très chers parents MUGOKERWA et ADELINE BYUMANINE, les mots me manquent pour exprimer toute notre gratitude pour votre soutien tant moral que matériel. Par ce travail nous sollicitons que le seigneur vous comble de grâce. Continuez chers parents ainsi même pour les autres qui sont encore derrière nous. Nous vous disons infiniment merci.

A la famille KAMBALE pour leur contribution et soutien envers nous et à la réalisation de ce travail ;

A vous mes frères et sœurs, Que cette œuvre vous encourage davantage et vous donne le gout de nous emboiter le pas ;

A vous tous chers condisciples plus particulièrement : François KAWAYA MITTERAND et à tous les autres, que par ce travail vous puissiez trouver l’expression de nos sentiments de haute considération.

A vous tous membres de la famille élargie, nous manquons pour exprimer toute notre gratitude pour votre soutien dans notre formation morale et intellectuelle.

Nous dédions ce travail.

BIRINDWA MUGOKERWA Eustache

             

REMERCIEMENTS

Au terme de ce premier cycle de graduat en développement rural, il nous sied très utile d’adresser nos sentiments de reconnaissance à toi père YAHWE, Dieu tout puissant, pour ta protection. Tu es digne ô Père, notre Seigneur protecteur et notre Dieu de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car c’est toi qui nous protège quand l’ennemi rugit et quand l’obscurité nous approche, c’est toi qui nous redonne la vie.

Nos remerciements les plus distingués s’adressent :

− A tous les Corps académique et scientifique de l’ISDR-Bukavu pour la bonne formation qui fait de moi aujourd’hui un homme utile dans la société.

− A mon directeur, le CT François ROSTAND LINJANJA   pour avoir accepté de diriger ce travail, grâce à leurs   conseils et encouragement nous avons pu mener à bon port la rédaction de ce travail.

− A mes respectueux parents ; MUGOKERWA et ADELINE BYUMANINE. Je suis dépossédée des mots pour exprimer mon affection et ma gratitude envers vous.

− Mes remerciements s’adressent aussi à tous mes frères et sœurs notamment :

CECELE MUGOKERWA Rebeca, VAGHENI Kambale, CHARLE MBOGA, WANI BYUMANINE Kevine, CHRIST MWIRA, ROSINE BYUMANINE pour vos multiples conseils et directions que vous ne cessent de donner.

− A tous les amis et connaissances qui me sont très chers ; François K. MITTERAND, merci pour vos sages conseils que vous ne cessiez de me prodiguer pour rendre heureux mon avenir.

− A tous mes collègues, et fidèles amis qui me sont plus chers, plus particulièrement ARMANDE BAHATI Kabera, pour vos conseils et soutiens pour la réalisation de ce dernier.

− A tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités sur cette page ; ne vous sentez pas être oubliés car nous vous portons infiniment dans notre cœur.

Mercie à tous.

BIRINDWA MUGOKERWA Eustache

             

 

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SIGLES ET ABREVIATIONS

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

DRC : République Démocratique du Congo

OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement

EPT : Enseignement Primaire et Technique

UNESCO : United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization

ONG : Organisation Non Gouvernementale

UNICEF : Union des Nations Unies pour l’Enfance

CCK : Centre Commercial de Kavumu

Nb : Nombre

% Cit. : Pourcentage                                                

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 1 : Catégories d’enquêtés ……………………………………………………………………………………….7

Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon leur sexe, âge, niveau d’étude, et leur profession. …. 10

Tableau 3 Répartition des enfants dans les ménages selon leur nombre, sexe, accès aux études. 11

Tableau 4 : Sexe favorisé aux études en cas de déficit de moyens financiers dans le ménage …… 12

Tableau 5 : Raisons de favoriser plus les garçons aux études……………………………………………….. 12

Tableau 6 : Cause d’inexistence d’une considération au même niveau des élèves garçons et filles

en classe par les enseignants …………………………………………………………………………………………….. 13 Tableau 7 : L’intérêt à la scolarisation est accordé à tous les enfants sexe confondus …………….. 13

Tableau 8 : Si non, Raison de considérer plus un sexe par apport à l’autre …………………………… 14

Tableau 9 : Cause d’inexistence d’un encouragement des parents et voisins aux filles à

poursuivre les études ……………………………………………………………………………………………………….. 14 Tableau 10 : Causes réelle de la faible scolarisation des filles selon les filles elles-mêmes ………… 15

Tableau 11 : Les filles sont considérées au même pied d’égalité que les garçons  par les

enseignants …………………………………………………………………………………………………………………….. 15

Tableau 12 : Si non, cause de la faible considération des filles au même pied d’égalité que les

garçons  par les enseignants……………………………………………………………………………………………… 16 Tableau 13 : Causes de la faible scolarisation des filles selon les enseignants …………………………. 17

Tableau 14 : Les parents considèrent au même pied d’égalité les études des filles et celles des

garçons ………………………………………………………………………………………………………………………….. 18

Tableau 15: Si non, La cause qui fait que les parents ne considèrent pas au même pied d’égalité

les études des filles à celles des garçons ……………………………………………………………………………… 18

Tableau 16 : Existence d’une considération au même niveau des tous les élèves (filles et  

garçons) en classe par les enseignants ……………………………………………………………………………….. 19

Tableau 17: Existence d’encouragement des parents et voisins aux filles à poursuivre les études

……………………………………………………………………………………………………………………………………… 19

Tableau 18 : Conséquence de la faible scolarisation des filles ………………………………………………. 20

Tableau 19 : Conséquences de la faible scolarisation des filles selon les filles elles-mêmes ………. 21

Tableau 20 : Conséquence de faible scolarisation des filles d’après les éducateurs …………………. 21

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Tableau 21: Année de création de l’école …………………………………………………………………………… 23

Tableau 22: Nombre d’élèves dans l’établissement …………………………………………………………….. 23

Tableau 23: Sur le plan de résultats scolaire les élèves (sexe) qui obtient souvent les meilleurs

résultats …………………………………………………………………………………………………………………………. 24

Tableau 24: Proposition pour que les filles soient scolarisées comme les garçons …………………… 24

Tableau 25: Proposition pour améliorer la scolarisation des filles selon les parents ……………….. 26

Tableau 26: Stratégies à préconisent pour que les filles soient scolarisées comme les garçons …. 26

Tableau 27Chronogramme des activités (diagramme de gant) …………………………………………….. 38

Tableau 28 Budgétisation ………………………………………………………………………………………………… 39

Tableau 29 Projet de création d’une coopérative de renforce le leadership féminines et promotion de la scolarisation dans le centre commercial de Kavumu …………………………………… 41

 

             

 

  1. INTRODUCTION GÉNÉRALE

L’éduction des filles et garçons a été depuis toujours un excellent outil d’égalisation des chances, car elle les aide à tirer pleinement de plus ou moins leur potentialité et à contribuer à la vie de leur communauté et de leurs pays. Elle joue un rôle capital dans la productivité, celle-ci ayant des effets positifs directs sur le développement socio-économique et la cohésion du pays [MASOSSO, 2021].

Ainsi, considérée comme facteur de développement socio-économique durable, l’éduction de la fille est devenue l’une de préoccupation majeurs de pays en développement. C’est pourquoi, même si des progrès notoires ont été enregistrés en matière de réduction significative des écarts entre garçons et filles dans le secteur de l’éduction dans le monde, la scolarisation de la fille représente encore aujourd’hui un enjeu de développement majeur à cause de disparités et des injustices dont les filles sont toujours victimes. [MAKOSSO, 2021]

Les différentes études menées sur la scolarisation des filles ont montré que les causes structurelles à l’origine de l’abandon et la non scolarisation sont : l’inaccessibilité géographique, l’ignorance des parents, les coûts directs et d’opportunités, les échecs répétés, les grossesses et mariages précoces, les violences diverses, les mœurs et coutumes rétrogrades, la pauvreté des parents, l’insuffisance de l’offre scolaire, les mauvaises conditions d’apprentissage à l’école, la faiblesse de la législation, l’insuffisante protection offerte par le milieu scolaire, la crise socio-économique et la mauvaise gouvernance du système éducatif.

Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’analyse des facteurs de la faible scolarisation des jeunes filles dans le milieu rural et s’intitule « Faible scolarisation des filles en milieu rural. Cas du centre commercial de Kavumu en Térritoire de Kabare ».

Signalons que la province du Sud-Kivu compte plus de 500 milles enfants en âge scolaire qui, malheureusement, n’étudient pas pour cause, leurs familles ne sont pas à mesure de prendre en charge les frais de leur scolarisation ; Donc 48% d’enfants n’étudient pas et seuls 3/10 qui étudient ne finissent pas le cycle. Ses statistiques ont été livrées par le gouvernement provincial du Sud-Kivu lors du lancement officiel de la campagne d’inscription gratuite des enfants âgées de 6 à 7 ans à l’école primaire. [Musada, 2021]

1.1. Problématique

L’éducation des filles est l’un des problèmes qui préoccupent actuellement ; la scolarisation des jeunes filles en particulier dans les milieux ruraux constitue un problème majeur pour cette catégorie de la population. On ne peut pas ignorer l’éducation car elle constitue un puissant outil de développement et procure un changement durable.   Il est vrai que la politique coloniale belge basée sur le système « pas d’élite pas d’ennemi » a mis le Congo (RDC) dans une situation de manque des cadres ou élites intellectuelles en général et de manière particulière les jeunes filles pouvant contribuer au développement de la nation.

À l’égard de cette situation, la RDC s’efforce de surmonter cette difficulté par l’ouverture des plusieurs écoles tant primaires, secondaires qu’universitaires et la gratuité au niveau du primaire, avec comme slogan « toutes les filles à l’école ».

Vers les années 1960-1970, combattre l’analphabétisme a de plus en plus été considéré comme une condition nécessaire de la croissance économique et du développement national. C’est ainsi qu’en 1965, le congrès mondial des ministres de l’éducation sur l’élimination de l’analphabétisme et du sous-développement a mis en avant le lien entre l’analphabétisme et le sous-développement.

Comme l’indique le sujet de notre investigation dans le centre commercial de Kavumu, l’éducation de filles est une casse-tête et un tourment dans le monde actuel où la femme qui jadis était déconsidérée voir marginalisée et maintenant elle s’est retrouvée et veut sortir du dernier rang où elle était et se mettre au même niveau social que l’homme.

Le non scolarité des jeunes filles est considéré actuellement comme une bombe à retardement, c’est-à-dire que l’homme et la femme veulent conjuguer les efforts pour mettre fin à ce fléau causant la ségrégation et veulent que la fille par son niveau de connaissance, de ses capacités et de ses potentialités soit mise en compétition et avoir les mêmes chaque que l’homme et qu’elle soit associée à la prise de décisions dans tous les domaines.

Le monde est depuis quelques mois a été frappé par la pandémie de Coronavirus (COVID19) et cela a eu beaucoup de conséquence sur bon nombre de secteur d’activité, y compris la scolarisation des jeunes filles et garçons.

C’est le cas pour le territoire de KABARE en général et du centre commercial de KAVUMU en particulier, le fait que beaucoup des jeunes filles ont abandonnées l’école et cela cause problème. A cause de cela il ne sera pas étonnant que le centre commercial de KAVUMU ait beaucoup de jeunes filles analphabètes. Avant même certaines filles de 8 – 15 ans abandonnent l’école pour être précocement livrées au commerce, à la domestication au centre-ville (Bukavu), les autres leurs parents ne sont pas à mesure de prendre en charge les frais scolaires, mais aussi les autres abandonnent l’école par ignorance, etc.

Signalons l’éducation dans centre commercial de KAVUMU est faible. Dans ce contexte il s’est avéré très difficile d’atteindre l’objectif de l’éducation pour tous, tel qu’il était c’est pourquoi le deuxième objectif du millénaire pour le développement(OMD) à l’horizon a mis de l’avant l’éducation des filles.

Eu égard à tout ce qui précède, les questions suivantes méritent d’être posées :

  1. Quelles sont les causes explicatives de cette faible scolarisation des jeunes filles dans le centre commercial de Kavumu ?
  2. Quelles sont les conséquences négatives suite à cette faible scolarisation de la jeune fille ?
  3. Quelles sont les procédures pour éradiquer ce phénomène ?

Telles sont les questions qui guideront nos réflexions tout au long de cette étude.

1.2. Hypothèse(s)

De ce qui précède, nous formulons les hypothèses ci-après :

  • La non scolarisation des filles dans le centre commercial de KAVUMU est causée l’ignorance et négligence de certaines filles qui n’ont pas la volonté de se faire inscrire à l’école et aussi à cause de l’ignorance des certaines familles qui ne veulent pas leurs filles étudient parce qu’elles seront mariées après et d’autres ;
  • Le taux élevé de la domestication, le taux élevé de la commercialisation, l’analphabétisme féminin, la prévalence accentuée des maladies infectieuses, la faible éducation familiale des enfants seraient les conséquences négatives de cette faible scolarisation de la jeune fille ;
  • Pour éradiquer ce phénomène, les stratégies nécessaires seraient entre autre la mise en place d’une structure de récupération et d’accompagnement des jeunes filles déscolarisées ainsi que l’encouragement aux parents d’envoyer aussi leurs filles à l’école et l’implication des autorités politico-administratives favoriseraient la scolarisation de la jeune fille, valoriser les filles et les femmes qui ont étudié en leur donnant du travail comme fonctionnaire de l’état ce qui pourra stimuler ceux-là des parents et filles qui sont réticents par rapport à leur instruction (des filles).

1.3. État de la question

Pour réaliser un travail scientifique, il est très important de recourir aux autres. Nous ne pouvons pas affirmer que nous sommes le premier à réaliser un travail orienté vers la faiblesse scolarisation des filles dans le milieu rural.

Beaucoup d’autres chercheurs ont réussi à réaliser de travaux tendant vers le but que nous poursuivons. Nous avons réussi à parcourir les travaux qui a tiré notre attention entre autres :

MLLE. NDEYE TITINE THIOYE « La scolarisation des filles dans l’ère des reformes éducatives au Sénégal ; 2014-2015 »; à l’égard de l’éducation des filles dont les conclusions sont les questionnements et inconvénients perçus : Quelle  a donc été l’évolution de la situation scolaire des jeunes sénégalaises depuis les années postindépendance ? c’est à partir de celle-ci que l’on observe une tentative de libération de l’offre éducative par le gouvernement du Sénégal ; Latence des reformes, grèves et précarité des moyens, freine la scolarisation des filles l’EPT en général ; Enfin la pratique du mbaraan ou encore la conservation professionnelle des décrochés scolaires ou des élèves en milieu rural dans le métier de bonne de maison, remettent sérieusement en cause l’émancipation de la femme ainsi que sa place dans la société sénégalaise [THIOYE, 2014-2015].

ANALYSE DES DONNES SECONDAIRES en RDC, Ce rapport est basé sur une analyse de 162 rapports produits en 2018 et 2019. Dans cet ouvrage, les analyses ont classé les résultats selon 6 sections principales :  résultats sur l’accès et l’environnement d’apprentissage, les résultats sur les enseignants et autres pressionnels de l’éducation, les résultats sur la politique de l’éduction et les résultats les aspects globaux. [Cluster Education National, RDC, 2019]

UNESCO, dans son ouvrage intitulé « L’Éducation d’aujourd’hui (Population rurales, Les oublies de l’éducation, 2004 » ; sur cette publication souligne que la fréquentation scolaire est généralement faible et les abandons nombreux, les plus pénalisées étant les filles. En plus il montre que les populations rurales sont souvent prises dans un cercle vicieux puisqu’elles n’ont pas accès services publics et aux opportunités qui leur permettraient d’échapper à la pauvreté ; Résultat, sur 1,2 milliard des personnes vivant dans l’extrême pauvreté (avec moins d’un dollar par jour), 70% habitent des régions rurales et, parmi elles, 85% vivent dans trente-cinq pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Comme solution si l’éduction pour tous doit devenir un jour une réalité, il faudra que les systèmes éducatifs couvrent, dans chaque pays, les régions les plus isolées. [UNESCO, 2004]

UNESCO/UNICEF, environ 36 millions de filles ne vont pas à l’école en RDC. Ces écarts entre les enrôlements scolaires masculins et féminins semblent être plus marqués dans certains pays du Sahel comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad où les effectifs féminins baissent lors du passage d’un niveau d’enseignement à un autre. En 1990, les filles représentent 45% des élèves du primaire, 40% du secondaire, et 31% du supérieur dans ces mêmes pays (Unesco, 1996). Bien que les filles soient plus nombreuses que les garçons, leur accès à la scolarisation se rétrécit partiellement entre les niveaux primaire et secondaire. Ceci est dû aux faibles performances de ces dernières aux examens nationaux et aussi à l’insuffisance de l’offre d’éducation. [UNICEF, 1993]. Il ressort d’une analyse de l’éducation des filles en RDC que celles-ci, une fois l’enseignement primaire achevé, ont 37% de chance de moins que les garçons d’aller au secondaire et, lorsqu’elles ont terminé le premier cycle du secondaire (collège), elles ont 14% de chance de plus que les garçons de poursuivre dans le deuxième cycle du secondaire (lycée). Comme solution favoriser la scolarisation des filles à travers la sensibilisation des parents et de la communauté entière.

[UNESCO/UNICEF, 1993]

UNESCO, 2000 qui a évoqué l’accès inéquitable des filles et des femmes à l’éducation Au Sud-Kivu y est généralement traité sous plusieurs aspects : l’accès à l’école (en terme de fréquentation), l’itinéraire scolaire (type d’établissement- public ou privé, filières d’enseignement), la performance scolaire (redoublement, échec/réussite aux examens), la poursuite de la scolarité (abandons scolaires). L’Unesco   sur cette publication il a montré que l’éducation au Sud-Kivu met l’accent sur la nécessité d’accélérer l’éducation des filles et des femmes), comme solution des actions spécifiques requises doivent être toujours mises en œuvre pour réduire les écarts entre sexes et résoudre ainsi les problèmes spécifiques auxquels les systèmes éducatifs sont confrontés dans la province du Sud-Kivu. [UNESCO, 2000]

1.4.  Les objectifs

1.4.1. Objectif général

Le présent travail a comme objectif global de contribuer à l’encouragement du développement éducatif des jeunes en général et particulièrement les jeunes filles du centre commercial de Kavumu.

1.4.2. Objectifs spécifiques

Plus spécifiquement, cette étude vise à :

  1. Identifier les causes de la base de la non scolarisation des filles le centre commercial de KAVUMU ;
  2. Ressortir les conséquences du non scolarisation province du Sud-Kivu en général et le centre commercial de KAVUMU en particulier.
  3. Proposer les stratégies pouvant stimuler les filles à aller à l’école pour leur instruction ou formation.

1.5. Choix et intérêt du sujet

  • Choix du sujet

Notre sujet se justifie par le souci de vouloir prodiguer certains conseils aux parents sur les retombés négatifs de la scolarisation de leurs filles au centre commercial de Kavumu.

  • Intérêt du sujet

Quant à l’intérêt du sujet, nous pensons qu’après avoir sensibilisé les parents et leurs montrer les avantages de la scolarisation des filles, le taux de scolarisation de celle-ci augmenterait de 38,1 à 50% pour qu’il y ait l’équilibre. Il nous est encore demandé de reprendre à un appel académique à la fin d’un premier cycle d’étude supérieure et universitaire.

             

1.6. Difficultés rencontrées

Au cours de notre descente sur terrain, nous nous sommes heurté à un certain nombre des problèmes, tels-que :

  • Moyen financiers limité ;
  • Certains enquêtés nous exigeaient du pour boire pour se mettre à notre disposition au risque de ne pas répondre à toutes nos questions ; ❖ Difficulté relative à la documentation.

 

1.7.  Méthodologie

La collecte des données est le processus qui permet d’obtenir l’information nécessaire pour chaque unité sélectionnée de l’enquête (Statistique Canada, 2003). Elle constitue une démarche que toute recherche désireuse et soucieuse d`atteindre ses buts. Celle-ci réussit en adoptant une certaine méthodologie appuyée par une série des méthodes et des techniques.

Donc ici, il s’agit ici d’identifier les méthodes et les techniques de recherche nous permettant de mieux recueillir, présenter, analyser et interpréter les données afin d’aboutir à une vérité scientifique.

Par méthodologie il faut entendre l’ensemble des méthodes et techniques utilisées pour récolter les données en vue de l’élaboration d’un travail.

Pour la présente recherche, nous avons recouru à une méthodologie simple, basée essentiellement sur l’observation directe, les entretiens libres, l’enquête-par questionnaire, la technique documentaire, la méthode comparative et la méthode analytique.

Au cours de l’enquête sur terrain, il a été possible par l’observation directe de nous rendre compte des certains faits apparents tels que les comportements des filles qui vont à l’école et celles qui ne vont pas à l’école ainsi que les réactions de leurs parents quant à l’éducation des filles.

Pour ce qui concerne les entretiens libres, nous allons rencontrer les autorités scolaires, les enseignants et quelques parents pour mieux saisir les réalités sur la faible scolarisation de la fille, en vue de recueillir les opinions sur les contraintes auxquelles elles font face pour la promotion de la jeune fille ces entretiens seront orientés par un guide d’entretien défini suivant la nature des données recherchées.

Quant à l’enquête par questionnaire, il sera question   de passer dans les écoles ciblées pour récolter les données recherchées auprès des élevés, des leurs autorités (enseignants, directeurs…).

Nous allons ensuite faire recours à la technique documentaire, pour compléter et structurer les données de terrain et de présenter la revue de la littérature sur notre sujet. De ce fait, les données récoltées sur terrain seront recoupées avec celles recueillis dans les documents et archives disponibles en vue de dégager les disparités entre ces données et l’originalité de la présente étude.

Toute fois nous allons ensuite recourir à la méthode comparative en vue de confronter les données statistiques sur l’évolution de la scolarisation des filles par rapport aux garçons suivant les années, notamment : les données relatives aux effectifs des filles par rapport au nombre d’élèves par écoles.

Par la suite cette méthode comparative a servi au rapprochement des hypothèses aux résultats d’enquête. En outre nous passerons à la présentation et interprétation des données par la méthode analytique pour découvrir les causes profondes de cette faible scolarisation de la jeune fille.

On a utilisé les matérielles suivantes pour récolter les données :

  • Des stylos, un bloc-notes ou carnet de notes pour écrire les différentes informations recueillies au cours de nos recherches ;
  • Un téléphone pour assurer le contact avec les personnes ressources et d’autres personnes auprès desquels on pourrait récolter quelques données ;
  • Un questionnaire d’enquête adressé aux parents, autorités (enseignants, directeurs) scolaires en vue de s’enquérir de la réalité sur le terrain sera aussi utilisé pour ce travail ;
  • Un ordinateur portable pour la saisie, l’analyse et l’interprétation des différents résultats sera toujours utilisé jusqu’à la fin de ce travail,

L’échantillon est un mode représentatif de la population à étudier qui présente les mêmes caractéristiques que celles de la population parente. Il est aussi un ensemble d’éléments constituants la partie de l’univers qui sera effectivement étudiée et qui permettra par extrapolation de connaître la totalité de l’univers.

Le recours aux procédés de l’échantillonnage permet de n’étudier qu’une fraction de la population considérée et tirer cependant de telle étude des conclusions valables pour la totalité de la population de l’ensemble d’éléments ayant en commun une caractéristique donnée et sur lesquels porte l’étude, ces éléments peuvent être des événements, des ménages, des villages, les personnes etc. [Gurvit, 1994][1]

Dans le but de recueillir les données auprès des parents, enseignants, autorités scolaires, nous nous appuyons sur la formule de François Daniel Giezendanner qui stipule

 

que   lorsque l’on effectue une enquête on s’intéresse à une population mère (population totale) dont on va généralement interroger une petite partie, c’est l’échantillon dont il faut déterminer car elle a une grande importance sur la précision des estimations réalisées sur les caractéristiques de la population-mère. [Giezendanner, 2012]

Pour des raisons économiques, il a été question d’utiliser une taille d’échantillon la plus réduite possible tout en obtenant un taux de confiance et une marge d’erreur suffisante, elle sera composer jeunes filles, des jeunes garçons, des parents, des responsables des écoles et des enseignants.

Notre échantillon est de 140 personnes, soit 40 jeunes filles, 30 jeunes garçons, 35 parents, 15 responsables des écoles et 20 enseignants :

Catégorie d’enquêté Nb
1 Jeunes Filles 40
2 Jeunes Garçons 30
3 Parents 35
4 Responsables des écoles 15
5 Enseignants 20
  Total 140

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021.

Tableau 1 : Catégories d’enquêtés

1.8.  Délimitation spatio-temporelle

Le présent travail va s’étendre dans quelques établissements scolaires des cycles primaire et secondaire des différents réseaux dans le centre commercial de Kavumu/groupement BUGHO et MITI en territoire de Kabare pour s’imprégner réellement le rythme de l’évolution de la scolarité des jeunes.

Notre étude se limite dans le temps et dans l’espace.

  • Dans le temps :

Nous considérons la période d’enquête qui est l’année 2020 à 2021 qui font la jonction de l’année académique de la fin de notre cycle de graduat.

  • Dans l’espace :

Cette étude se déroule essentiellement dans la province du SUD-KIVU, précisément dans le centre commercial dans le groupement de BUGHORE et MITI, où se trouve la grande baisse de la scolarisation des jeunes filles.

1.9. La subdivision du travail

 

Hormis l’introduction et la conclusion, le présent travail comporte quatre chapitres :

Notre travail sera divisé en deux parties : la première partie est composé des 3 chapitres en rapport avec le nombre des questions de recherche, le second traitera la définition de quelques concepts de la scolarisation, le troisième chapitre présentera les résultats de l’enquête et le quatrième chapitre traitera des axes stratégiques.

             

Premier Chapitre :

LES CAUSES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES FILLES DANS LE CCK

Le présent chapitre représente les éléments relatifs aux causes du faible taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu.

En observation de nos résultats obtenus après dépouillement et encodage, nous avons trouvé que nos réponses définies provisoirement ont rencontré les réalités du terrain. En voici les différents résultats présentés sous forme des tableaux appelé secteur et leur commentaire détailler ci-dessous.

Section Première : Caractérisation des enquêtés

La présente section en rapport avec la caractérisation des enquêtés, nous donne les informations sur l’identité des personnes interrogées ces dernières sont d’ordre, sexe, âge, profession, adresse, école/niveau d’étude selon le niveau.

Variable Variable Nb   %
Sexe Masculin 62 44,3  
Féminin 78 55,7
  Total 140   100
Age Ages Effectifs   %
Moins de 18 45 32,1  
De 18 à 26 34 24,3
De 27 à 35 24 17,1
De 36 à 44 15 10,7
De 45 à 53 10 7,1
54 et plus 12 6,8
  Total 140   100
 

École/Nivea u d’étude

Variable Effectif %  
Analphabète 1 0,9  
Primaire 8 7,0
Secondaire. 62 54,4
Diplôme 7 6,1
Universitaire 32 28,1
Non répondis 26 0
  Total 140   100
Adresse Variable Effectif   %
Kabuga 9 7,0  
Bucinde 8 6,3
Bushumba 12 9,3
  Combo 9 7  
Kavumu centre 53 41,1
Nyakala 5 3,9
Cirato 10 8
Kamakombe 11 8,6
Kakombo 4 3,2
Kashenyi 8 5,58
Total 110 100
Profession Variable Effectif %
Élèves 70 49
Enseignant(e)s 20 14
Masson 1 0,7
Motard 1 0,7
Directeur(ce)s, Préfets 15 10,5
Agent de l’état 6 4,2
Cultivateurs 13 9,1
Chauffeur 1 0,7
Activités informelles 9 6,3
Trésorière tondetonde 1 0,7
Vendeur(se)s 4 2,8
Humanitaire 2 1,3
Total 140 100

Source : Enquêtes sur terrain, Août 2021

Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon leur sexe, âge, niveau d’étude, et leur profession.

Commentaire : Il ressort de ce tableau que 62 femmes ayant été enquêtés soit 44,3% et 78 hommes soit 55,7%, nous constatons que 45 enquêtés soit 32,1% ont l’âge moins de 18ans, 34 enquêtes soit 24,3% ont l’âge de 18 à 26 ans, 24 enquêtes soit 17,1% ont l’âge de 27 à 35ans, 15 enquêtés soit 10,7% ont l’âge de 36 à 44ans, 10 enquêtes soit 7,1% ont l’âge de

45 à 53ans, 12 enquêtés soit 6,8% ont l’âge de 54 et plus, ceci prouve que les personnes des différents âges ont été enquêtées.

En rapport avec le niveau d’étude, nous observons que le niveau d’étude qui occupe le sommet de l’échelle est celui de 54,4% de nos enquêtés il s’agit du niveau d’étude secondaire, vient en deuxième position 32 enquêtés soit 28.1% du niveau universitaire, en troisième position niveau 8 enquêtés d’école primaire, 7 enquêtes de niveau de diplôme d’Etat et cela qui n’ont pas étudié en dernière position avec 0,9%. Ceci démontre tant soit peu que ces enquêtés ont certain niveau d’instruction.

55 enquêtés sont de Kavumu Centre, 12 enquêtes soit 9,3% sont de Bushumba, 11 enquêtés soit 8,6% sont de Kamakombe, 9 enquêtés soit 7,0% des enquêtés sont de Kabuge, 9 enquêtés soit 7% sont combo, 8 enquêtés soit 6,3% sont de bucinde, 10 enquêtés soit 8% sont de Cirato, 8 enquêtés soit 8,58% sont de Kashenye, 4 enquêtés soit 3,2% sont de Kakombo et 5 enquêtés soit 3,9% sont de Nyakale.

15 enquêtés soit 10,5% sont des directeurs et/ou préfets, 4 enquêtés soit 2,4% sont des vendeur(se)s, 70 enquêtés soit 49% sont des élèves et 20 enquêtes soit 14% sont des enseignants, 6 enquêtés soit 5% sont   des Agents de l’Etat, 13 enquêtes soit 9,1% sont de cultivateurs, etc.

Section deuxième : Répartition des enfants dans les ménages selon leur nombre, sexe, accès aux études.

Tableau 3 Répartition des enfants dans les ménages selon leur nombre, sexe, accès aux études.

Variable Garçons Filles TG Taux/Garç ons Taux/Filles Taux de scolarisation
01 Nombre Total d’enfants dans les ménages 509 578 1087 47,2 53,6
02 Nombre d’enfants à l’âge scolaire 374 454 809 46,2 56,1 51,15
03 Nombre d’enfant scolarisés 301 176 477 63,1 36.8 50
04 Nombre d’enfants non scolarisés à l’âge scolaire non scolarisés 103 223 332 31 67,1 49

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu

Commentaire : En analysant les données obtenues dans les cales culs ci-haut, il est à remarquer que dans le centre commercial de Kavumu le nombre total des enfants identifiés dans les 140 ménages interrogés dans le cadre de cette étude est de 1087, de ce total 809 ont l’âge scalaire qui représentent une pondération de 51,15% des sexes confondus. En rapport avec leur sexe, 374 de ce 809 soit 46,2% sont du sexe masculin (Garçons) et les 454 soit 56,1% sont du sexe féminin (filles) ; de ces enfants à l’âge scolaires, seul 477 soit 50% sont scolarisés.

En rapport avec les filles, sur les 454 qui ont l’âge scolaire, seule 1176 soit 36,8% sont inscrites à l’école soit primaire ou secondaire et les 223 non inscrites sont soit 67,1% sont dans les activités champêtres, commerces, domestication en ville voir même dans la prostitution, etc. comparativement aux garçons, sur les 374 qui ont l’âge scolaire, 301 sont scolarisés soit 63,1% et seul 31% sont au chômage.

Ces déséquilibres entre le taux de scolarisation des filles et garçons est fonction des plusieurs paramètres que nous présente les données des tableaux ci-dessous.

Tableau 4 : Sexe favorisé aux études en cas de déficit de moyens financiers dans le ménage

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 24 enquêtés soit 77,4% de notre échantillonnage constatent que ce sont les garçons qui sont plus favorisés aux études en cas de déficit financier dans le ménage, contre 5 sujets 16,1% qui disent ce sont les filles qui sont favorisés et 2 enquêtés soit 6,5% soulignent que tous les deux sexes sont favorisés au même niveau.

De ce tableau, nous constatons que la majorité de la population a belle et bien confirmée que les enfants garçons sont les plus favorisés au détriment des filles quand il y a déficit financier dans le ménage.

Tableau 5 : Raisons de favoriser plus les garçons aux études

Variable                                               Nb % cit.

 Beaucoup intérêt chez les garçons que les filles                             1                                                                                                          3,7%

 Les filles abandons vite les études 1          3,7%

 Les garçons sont très intelligents que les filles     1           3,7%

 Les garçons sont plus appliques aux études que les filles           1          3,7%

Les garçons contribue au développement pays     1           3,7%

 Les garçons m’aideront après leurs études            1           3,7%

 Les garçons se débrouiller mieux que les filles     1           3,7%

 Les garçons constitue mes richesses de mémoire           1          3,7%

 Il y a beaucoup d’intérêt aux garçons que chez les filles           1          3,7%  

Les garçons dont les responsables de la famille    1           3,7%

 Les garçons sont héritiers de la famille      17        63,0%

Total 27        100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dénote de ce tableau que 17 enquêtés soit 63,0% de notre échantillonnage soulèvent que sont les garçons constitues l’héritage de la famille, tel est la raison de leur favoriser plus aux études au détriment des filles ; Les autres 10 enquêtés soit 37% en le combinant, chacune entre-deux ont soulevé un élément les raisons de leurs favorisations des garçons à savoir : Il y a beaucoup intérêt chez les garçons que les filles, Les filles abandons vite les études pour se marier, Les garçons sont très intelligents que les filles, Les garçons sont plus appliqués aux études que les filles, Les garçons contribue au développement pays, Les garçons m’aideront après leurs études, Les garçons se débrouiller mieux que les filles, Les garçons constitue mes richesses de mémoire.

Tableau 6 : Cause d’inexistence d’une considération au même niveau des élèves garçons et filles en classe par les enseignants

 

  Variable Nb % cit.
   Coutume 1 4,2%
   Les garçons sont unis et collabore bien 7 29,2%
   Infériorité du sexe féminin selon la bible 1 4,2%
   Impolitesse 1 4,2%
   Filles sont très faibles (moins intelligente) que les garçons 8 33,3%
   Négligence des filles 6 25,0%
  Total 24 100,0%

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau son échantillonnage a un effectif levé à 24

sujets ; Ainsi 8 enquêtés soit 33,3% de l’effectif soulignent la faible intelligence des filles par rapport aux garçons, comme cause de d’inexistence d’une considération au même niveau des élèves garçons et filles en classe par les enseignant ; 7 sujets soit 29,2% trouvent que les garçons sont collaborant et unit par rapport aux filles ; 6 enquêtés soulèvent comme cause négligence des filles et 3 enquêtés soit 12,6% en les additionnant  soulignant ont soulevés les éléments que : le coutume, l’impolitesse et infériorité du sexe féminin selon la bible comme cause d’inexistence d’une considération au même niveau des élèves.

Tableau 7 : L’intérêt à la scolarisation est accordé à tous les enfants sexe confondus

 

  Variable Nb % cit.
                    Non

 

12 38,7%
                    Oui

 

19 61,3%
  Total 31 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de ce tableau que 19 enquêtés soit 61,3% soulignent que l’intérêt à la scolarisation est accordé à tous les enfants sexe confondus, contre 12 sujets qui refusent catégoriquement et montrent clairement qu’il y a les enfants dont ont attribut plus d’intérêt à leurs études par rapport aux autres.

De ces résultats inscrits   dans ce tableau, il est à constater qu’il y a certains enfants dont ont accordé plus d’intérêt à leurs études.

Tableau 8 : Si non, Raison de considérer plus un sexe par apport à l’autre

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau qui nous fournit les résultats relatifs aux personnes qui ont refusé que l’intérêt à la scolarisation n’est pas accordé équitablement à tous les enfants sexe confondus, en référence de la tableau 15.  Pour ce qui est des raisons de faible considération des études des certains enfants, 4 enquêtés soit 33,3% sujets soulignent que certains enfants abandonnent volontairement les études ; 3 sujets évoquent que la faible considération des études des filles est généralement attribuable à la coutume ; 3 enquêtés soit 25% soulignent que au sitôt que la fille se marie, l’intérêt revient à son mari ; 1 sujet souligne que les garçons nous aiderons après leurs études et 1 enquêté dis que la considération des études des filles est lieu aux inégalités du sexe.

Tableau 9 : Cause d’inexistence d’un encouragement des parents et voisins aux filles à poursuivre les études

 

  Variable   Nb % cit.
    Ignorance   8 61,5%
   Non civilisation   2 15,4%
     Jalousie du voisinage   2 15,4%
     Manque de volonté   1 7,7%
  Total   13 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que son échantillonnage a un effectif de 70 sujet ; ainsi 13 enquêtés des effectifs soulignent la faible considération des études des filles dans les familles comme cause d’inexistence d’un encouragement des parents et voisins aux filles à poursuivre les études ; 8 enquêtés soit 61,5 % évoquent l’ignorance ; 2 sujets soit 15,4% soulignent la non civilisation ; 2 autres sujets soulignent la jalousie du voisinage et 1 sujet soit 7,7% parlent de la manque de volonté.

Tableau 10 : Causes réelle de la faible scolarisation des filles selon les filles ellesmêmes

 

  Variable   Nb % cit.
    Chômage des parents   17 24,3%
     Pauvreté     14 20,0%
     Activités commerciales   7 10,0%
     Les grossesse indésirable   7 10,0%
   Inégalité du sexe   6 8,6%
     Ignorance des filles   4 5,7%
     Mariage précoce   4 5,7%
     Mauvaise compagnie   3 4,3%
     Négligence des parents   3 4,3%
     Travaux ménagers   3 4,3%
     Coutume   2 2,9%
  Total   70 100,0%

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 17 enquêtés soit 24,3% de notre échantillonnage évoquent le chômage des parents comme cause réelle de la faible scolarisation des enfants filles, 14 enquêtés soit 20% soulignent la pauvreté ; 7 sujets soit 10% soulignent les activités commerciales comme cause réelle de la faible scolarisation des filles, 7 enquêtés soit 10% constatent comme causes les grossesses indésirables ; 6 sujets soit 8,6% soulignent l’inégalité du sexe ; 4 enquêtés soit 5,7% soulignent mariage précoce ; 4 sujet soulèvent l’ignorance des filles ; 3 sujets soit 4,3% soulignent que la mauvaise compagnie comme cause ; 3 sujets parlent de la négligence des parents ; 3 autres sujets parlent de travaux ménagers et en fin 2 enquêtés soit 2,9% émettent comme cause le coutume.

Tableau 11 : Les filles sont considérées au même pied d’égalité que les garçons  par les

enseignants

Total 35 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 27 enquêtés soit 77,1% de notre échantillonnage confirment que les filles ne sont pas considérées aux mêmes pieds d’égalité que les garçons par les enseignants, contre 8 enquêtés soit 22,9% qui évoquent les enseignants ont la même considération devant tous les élèves sexes confondus.

A partir de ces résultats, nous constatons que réellement la majorité des enseignants du secteur du centre commercial de Kavumu ne considèrent pas tous les élèves sexes confondus au même pied d’égalité. Il s’avère que les garçons sont plus respectés que les filles.

Tableau 12 : Si non, cause de la faible considération des filles au même pied d’égalité que les garçons  par les enseignants

 

Variable Nb % cit.
 Manque du courageuse des filles 8  33,3%
   Coutume 7  29,2%
   Négligence des filles 6  25,0%
   Infériorité du sexe féminin selon la bible 1       4,2%
   Filles sont né faibles 1       4,2%
   Impolitesse 1       4,2%
Total 24  100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dénote de ce tableau qui porte sur un effectif de 24 sujet soit les enquêtés qui répondu non à la question ci-dessus : 8 sujets soit 33,3% soulèvent la manque du courage des filles comme cause de la faible considération des filles  au même pied d’égalité que les garçons  par les enseignants, 7 enquêtés soit 29,2% parlent de la référence coutumière, 6 enquêtés soit 25% évoquent la négligence des filles, 1 sujet soit 4,2% souligne l’infériorité du sexe féminin selon la bible comme cause de la faible considération, 1 sujet parle de que les filles son né faibles et 1 enfin souligne que l’impolitesse comma cause de la faible considération.

             

Tableau 13 : Causes de la faible scolarisation des filles selon les enseignants

 

Variable   Nb % cit.
  Pauvreté   7 20,0%
   Beaucoup travaux ménages   5 14,3%
   Mariages précoces   5 14,3%
   Non instruction des parent   4 11,4%
 Dépendance maritale     4 11,4%
   Inégalité des sexes   3 8,6%
   Petite commerce   3 8,6%
   Coutume   2 5,7%
   Comportement décourageants   1 2,9%
   Filles négligent école   1 2,9%
Total   35 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de cette figure que 7 enseignants soit 20% de notre échantillonnage parlent de la pauvreté comme cause de la faible scolarisation des filles ; l’inégalité des sexes selon la coutume a été la cause évoquent par 3 enseignants soit 8,6% de nos effectifs ; 5 sujets soit 14,3% soulèvent comme cause beaucoup des travaux ménagers pour les filles ; 5 enquêtés parlent des mariages précoces ;  4 enquêtés soit 11,4% évoquent le non instruction des parents, 4 sujets trouvent comme cause la dépendance maritale ; 3  sujets soit 8,6% évoquent la problématique de petite commerce ; 2 enquêtés soit 5,7% voient la coutume comme la cause majeur ; 1 sujet révoque les comportement décourageants et en fin 1 sujet soit  2,9% souligne le négligence des études par filles.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce premier chapitre présente succinctement les résultats, interprétations et commentaire relatifs aux causes du faible taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu. Il présente en détail les résultats des tableaux qui décrivent la situation de marginalisation des filles sur le plan éducatif   dans le centre commercial de Kavumu.

Ainsi, état au terme de ce chapitre, nous laissons la place au chapitre deuxième qui nous présentera la description du second chapitre qui décrit les éléments relatifs aux conséquences de la faible scolarisation des filles   dans le même milieu.

Deuxième Chapitre :

LES CONSEQUENCES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES

FILLES DANS LE CCK

Le présent chapitre présente en détail les résultats de nos enquêtes relatifs aux conséquences du faible taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu.

En observation de nos résultats obtenus après dépouillement et encodage des données, nous avons trouvés que nos réponses définies provisoirement ont frappées les réalités du terrain.  En voici les différents résultats présentés sous forme des figures appelé secteur et leur commentaire détailler ci-dessous.  

Tableau 14 : Les parents considèrent au même pied d’égalité les études des filles et celles

des garçons

 

Variable Nb % cit.
 Oui 11 33,3%
   Non 22 66,7%
Total 33 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 22 enquêtés soit 66,7% de notre échantillonnage confirment que les parents ne considèrent pas au même pied d’égalité les études des filles aux celles des garçons, contre seulement 11 sujets soit 33,3% qui ont dit que les études de tous les enfants sexes confondus sont considérées au même niveau.

De ces résultats, nous constatons que la très grande partie de la population de centre commercial de Kavumu ne considère pas au même niveau les études des garçons à celle des filles, il s’avère que les enfants garçons sont plus considérés que les enfants filles.

Tableau 15: Si non, La cause qui fait que les parents ne considèrent pas au même pied d’égalité les études des filles à celles des garçons

Commentaire : Il découle de ce tableau que 6 enquêtés soit 33,3% évoquent le mariage précoce des filles comme cause de la faible considération des études des filles par les parents ; 4 enquêtés soit 22,2% soulèvent que la faible intelligence ; 4 sujets exaltent les grossesses précoces ; et 4 sujets soulignent inégalité de sexe des filles comme cause.

Tableau 16 : Existence d’une considération au même niveau des tous les élèves (filles et

garçons) en classe par les enseignants

 

Variable Nb % cit.
 Oui 24                            34,3%
   Non 46                            65,7%
Total 70                          100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 46 élèves soit 65,7% de notre échantillonnage soulignent que les enseignants ne considèrent pas au même niveau des élèves garçons et filles en classe contre 24 élèves soit 34,3% qui contredisent en disant que tous les élèves sont considérés au même niveau sans distinction de sexe.   De ces résultats, nous constatons que la très grande partie des enseignants ne considèrent pas aux mêmes pieds d’égalités les élèves sexes confondus, il s’avère que les garçons sont plus favorisés que les filles.

Tableau 17: Existence d’encouragement des parents et voisins aux filles à poursuivre les études

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de cette figure que 52 enquêté soit 75,4%  de notre échantillonnage refusent que les parents et les voisins n’encouragent pas les filles à poursuivre les études, contre 18 sujets soit 24,6% qui disent les filles sont aussi encouragées par les parent et voisins à poursuivre les études.

Ces résultats nous guident à voir que la grande partie des parents et voisins des élèves filles n’encouragent pas du tout les enfants filles à poursuivre les études, ce qui est un défi dans la société.

             

Tableau 18 : Conséquence de la faible scolarisation des filles

 

  Variable   Nb % cit.
   Faible considération des études des fi lles 7 20,0%
   Mariage précoce   6 17,1%
     Domestication en ville (Bukavu)   4 11,4%
     Inégalité sociale   4 11,4%
     Prostitution   4 11,4%
     Grossesse non désire   3 8,6%
     Vol de l’argent à la maison   3 8,6%
     Coutume   2 5,7%
     Manque disciplines   2 5,7%
  Total   35 100,0%

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de ce tableau que 7 enquêtés soit 20% évoquent la faible intelligence des filles comme conséquence de la faible scolarisation des filles  ; 6 enquêtés soit 17,1% soulignent que le mariage précoce des filles comme cause; 4 enquêtés soit 11,4% soulèvent la considération sociale ; 4 sujets exaltent la prostitution ; 4 autres sujets soulignent la domestication de fille en ville de Bukavu comme cause ; et 3 sujets soit 8,6% soulignent la grossesse non-désire ; 3 sujets parlent de vol d’argent à la maison ; 2 sujets soit 5,7% évoquent la considération coutumière de la femme  et 2 sujets enfin soulèvent la manque de discipline comme conséquence de la faible considération des filles.

S’appuyant aux résultats de cette figure, nous constatons que les conséquences de la faible scolarisation des filles c’est la faible considération de la femme dans la coutume et toute la société en générale, la pauvreté arrive en second lieu, en troisième lieu nous voyons les abandons précoces des études pour les mariages, et en suite d’autres raisons secondaire s’en suis.

             

Tableau 19 : Conséquences de la faible scolarisation des filles selon les filles elles-mêmes

 

Variable Nb % cit.
 Mariage précoce 14 20,0%
 Alphabétisation 13 18,6%
 Déconsidération sociale 10 14,3%
 Non-développement 9 12,9%
 Vagabondage sexuel 9 12,9%
 Délinquance 7 10,0%
 Domestication 4 5,7%
 Enfant de la rue 4 5,7%
Total 70 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dénote de ce tableau que 14 enquêtés soit 20% de notre échantillonnage soulignent mariage précoce comme conséquences de la faible scolarisation des filles, 13 sujets soit 18,6% évoquent l’alphabétisation comme cause, 10 enquêtés soit 14,3% soulignent la déconsidération de la femme dans la société et les autres sujets soulignent que la non-développement, vagabondage sexuel, délinquance, domestication et enfant de la rue comme conséquence de la faible des filles.

Ces résultats nous font voir que la faible scolarisation des enfants filles présentent multiples conséquences chez les filles, car les filles ont elle mêmes évoquent trois conséquences principales telle que l’alphabétisation, les mariages précoces et la déconsidération des femmes dans la société etc.

Tableau 20 : Conséquence de faible scolarisation des filles d’après les éducateurs

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 9 sujets soit 25,7% de notre échantillonnage soulignent l’analphabétisme féminin comme conséquence de faible scolarisation des filles d’après les éducateurs ; 7 éducateurs soit 20% parlent la  prostitution ; 5 sujets soit 14,3% évoquent l’Explosion démographique ; 5 éducateurs trouvent comme conséquence la multiplicité des mariages précoces ; 5 éducateurs soulignent multiplicité des mariages précoces ; 4 éducateurs soit 11,5% soulèvent la faible taux des femmes intellectuelles dans le milieu comme conséquence de la faible scolarisation des filles.

CONCLUSION PARTIELLE

Le chapitre qui ci-dessus présente succinctement les résultats, interprétations et commentaire relatifs aux les conséquences du faible taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu.

Ce chapitre présente en détail 7 secteurs qui décrivaient tous les problèmes de scolarisation que parcours la jeune fille dans le centre commercial de Kavumu. Ainsi, état au terme de ce chapitre, nous laissons la place au troisième chapitre qui nous présentera les stratégies qui pourront faire face à ce problème.

 

             

Troisième Chapitre :

LES STRATEGIES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES

FILLES DANS LE CCK

Ce chapitre présente les résultats relatifs aux stratégies du faible taux de scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu.

En observation de nos résultats obtenus après dépouillement et encodage des données issues du terrain, nous avons trouvés que nos réponses définies provisoirement ont frappées les réalités du terrain.  En voici les différents résultats présentés dans les tableaux et leur commentaire détailler ci-dessous.

Tableau 21: Année de création de l’école

 

Variable Nb % cit.
 Moins de 1960 1 2,9%
   De 1960 à 1969 0 0,0%
   De 1970 à 1979 0 0,0%
   De 1980 à 1989 1 2,9%
   De 1990 à 1999 4 11,8%
   2000 et plus 28 82,4%
Total 34 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 1 enseignants soit 2,9 % de notre échantillonnage parle que son école ont étés créées de aux années moins de 1960, 1 sujet souligne aussi que son école a été créée entre les années 1980 à 1989, 4 enseignants soit 11,8% évoquent comme années de création de leurs écoles les années 1990 à 1999, 28 enquêtés soit 82,4% trouvent les années 2000 et plus.

Tableau 22: Nombre d’élèves dans l’établissement

   

Variable    Nb % cit.
 Moins de 200   9 28,1%
   De 200 à 399   6 18,8%
   De 400 à 599     6 18,8%
   De 600 à 799   6 18,8%
   De 800 à 999   2 6,3%
   1000 et plus   3 9,4%
Total 32 100,0%  

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dénote de ce tableau que 9 enseignants soit 28,1% de notre échantillonnage leurs effectifs dans leurs établissements se trouvent à inferieur des 2020 élèves, 6 enseignants soit 18,8% en ont 200 à 399 élèves dans leurs écoles, 6 sujets ont 400 à 599 élèves aux de leurs écoles, 6 sujets en ont 600 à 799, 2 enseignants soit 6,3% ont comme effectif 800 à 999 élèves et en fin 3 sujets soit 9,4% soulignent qu’ils ont 1000 élèves et plus aux sein de leurs établissements.

Tableau 23: Sur le plan de résultats scolaire les élèves (sexe) qui obtient souvent les

meilleurs résultats

 

Variable  Nb % cit.
 Garçons 20 62,5%
   Filles 12 37,5%
Total 32 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de ce tableau que 20 enquêtés soit 62,5% de notre échantillonnage soulignent que sont les garçons qui obtiennent les meilleurs résultats à l’école, contre 12 sujets soit 37,5% qui évoquent que sont les filles qui en ont. De ces résultats, nous constatons qu’en majorité sont les garçons qui ses démarquent positivement à l’école par rapport aux filles parce que les garçons sont privilégiés d’avance par rapport aux filles.

Tableau 24: Proposition pour que les filles soient scolarisées comme les garçons

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de ce tableau que 9 enquêtés soit 25,7 de notre échantillonnage % proposent à qu’il faut encourage filles à aller à l’école ; 9 sujets proposent que les parents soient sensibilisés à la considération de tous les enfants aux mêmes pieds d’égalité, 9 sujets suggèrent à l’Etat la gratuite de l’éducation, 5 enquêtés soit 14,3% suggèrent à l’Etat la gratuite la création des emplois, et 3 enquêtés soit 8,6% fustigent la coutume négative.

 

Tableau 25: Proposition pour améliorer la scolarisation des filles selon les parents

 

Variable Nb   % cit.
 Gratuité de l’enseignement 14   40,0%
   Surveiller leur assiduité 7   20,0%
   Création emploi 6   17,1%
   Encourager filles à aller à école 4   11,4%
   Sensibiliser parents 4   11,4%
Total 35   100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il dérive de ce tableau que 14 enquêtés soit 40% de notre échantillonnage émettent comme proposition à l’État la gratuite de l’enseignement, 7 sujets soit 20% soulignent la surveillance des assiduité des filles ;  6 sujets soit 17 ,1%  proposent la création d’emploi par l’État ; 4 enquêtés soit 11,4% proposent qu’il faut encourager les filles à aller à l’écoles ; et enfin 4 sujets  prônent pour la sensibilisation des filles comme moyen d’amélioration  de la scolarisation des filles.

Tableau 26: Stratégies à préconisent pour que les filles soient scolarisées comme les garçons

 

Variable   Nb % cit.
 Sensibiliser les parents sur l’importance scolarisation féminine   17 24,3%
   Encourager les filles à suivre l’école   15 21,4%
   Gratuité éducation   12 17,1%
   Création emploi pour les parents   8 11,4%
   Lutte contre la coutume ancienne   6 8,6%
   Promotion du genre   5 7,1%
   Renforcement des leadership féminin   3 4,3%
   Egalité du sexe   1 1,4%
   Que prenne sa responsabilité   1 1,4%
   Parents doivent aime leurs filles comme les garçons   1 1,4%
   Parents donner aussi la chance de faire étudier filles   1 1,4%
Total   70 100,0%

 

Source : Enquêtés sur terrain, Août 2021

Commentaire : Il découle de ce tableau que 17 enquêtés soit 24,3% de notre échantillonnage évoquent la sensibilisations  des parents à l’importance des études des filles comme stratégie a préconisé pour que les filles soient aussi scolarisées comme les garçons ;

15 sujets soit 21,4% soulignent qu’il encourager les filles à l’importance de poursuivre les études ; 12 enquêtés soit 17,1% prônent pour la gratuité de l’enseignement par l’Etat ; 8 sujets soit 11,4% soulignent la création d’emploi aux parents par l’État ; 8 sujets soit 6,8% proposent d’abroger la loi coutumière engouffrant l’évolution de la femme ; 5 enquêtés soit 7,1% soulignent la promotion du genre ; 3 sujets soit 4,3% soulignent le renforcement des leadership féminin et les enquêtés soulignent qu’il faut que l’État prenne sa responsabilité, qu’il est l’égalité du sexe entre les filles et les garçons, les parents aime filles comme les garçons et enfin que parents donner aussi la chance de faire étudier filles.

CONCLUSION PARTIELLE

Le chapitre ci-dessus présente succinctement les résultats, interprétations et commentaire relatifs aux stratégies du faible taux de scolarisation des filles d’après différentes parties du centre commercial de Kavumu. Ce chapitre présente en détail 6 secteurs qui décrivaient les stratégies d’éradication du faible taux de scolarisation des filles de dans le centre commercial de Kavumu.

             

Quatrième Chapitre :

PLAN STRATEGIQUES POUR RENFORCER LE LEADERSHIP

FEMININS ET PROMOTION DE LA SCOLARISATION DE LA CCK

Introduction

Tout au long de notre travail, nous avons montré que les efforts fournis par l’Observatoire de la Parité et le Projet Genre pour pallier aux problèmes des leaderships féminins et la scolarisation de la jeune fille au sein de la population bénéficiaire de ses activités, néanmoins, certains efforts méritent d’être menés sur différents niveaux pour mieux atteindre le but escompté.

4.1. Objectif et but du projet

4.1.1. Objectif

C’est le résultat d’une action pour le cas de notre travail, l’objectif poursuivi par ce dernier est de :

  • Accroitre la participation des files et femmes aux activités rémunératrices, l’établissement de coopératives pour encourager le développement des qualités de gestion ;
  • Intégrer les femmes dans le processus du développement du pays.

4.1.2. But

C’est la matérialisation de la finalité que l’on s’est fixé (donné). Le but est de renforcer le leadership féminin et promouvoir la scolarisation des jeunes filles dans le centre commercial de Kavumu.

4.1.3. Durée et localisation du projet

4.1.3.1. Durée :

Ce projet étant un projet de développement. C’est-à-dire à caractère socio-culturelle, ce dernier est conçu pour une période de 3 ans, soit du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023.

4.1.3.2. Localisation :

Ce projet sera localisé au centre commercial de Kavumu, territoire de Kabare, province du Sud-Kivu en RDC.

4.1.4. Bénéficiaires du projet et acteur du projet

Notre projet s’adresse essentiellement aux femmes et jeunes filles et allégeront leurs tâches domestiques, leur permettant ainsi de se libérer pour suivre des programmes éducatifs, car la femme intellectuelle est celle capable de réfléchir, d’analyser et de proposer des solutions aux problèmes. C’est-à-dire que la fille, en devenant intellectuelle suite à l’instruction reçue, est maintenant capable d’accéder à une position qui lui était jusque-là inaccessible et participer à la décision sur l’organisation de son groupe, mais aussi de sa communauté domaine réserve comme l’instruction pendant longtemps à l’homme. Ceci étant les acteurs principaux du projet sont les paysans du territoire de Kabare, les associations de développement du milieu, le gouvernement provincial à travers le ministère de l’éducation et développement rural, les ON œuvrant le territoire de Kabare.

Toute stratégie d’amélioration des conditions de vie, de l’éducation et de travail des filles à Kavumu  requiert au préalable une identification réelle au sein d’un groupe féminin, une sensibilisation des filles  et des parents à la prise en compte des études des filles, et  une action éducative et formative permanente, qui créeraient l’éveil de conscience et combattraient léthargie et l’attentisme pour l’autonomisation et la promotion scolaire de la jeune fille dans le centre commercial de Kavumu. Concrètement, nous proposons les stratégies suivantes :

1)  EGALITE D’ACCES A L’EDUCATION POUR LA JEUNE FILLE DU CCK

Pour mieux renforcer l’égalité d’accès à l’éduction pour les femmes il faut :

  • Rechercher des obstacles à l’accès des jeunes filles et des femmes à l’éducation.
  • Introduire les techniques appropriées facilitant le travail des femmes afin d’encourage et de favoriser leur participation à des programmes d’éducatifs. ❖ Promouvoir et améliorer l’éducation et alphabétisation pour répondre aux réalités pratiques de la vie des femmes.

Le gouvernement congolais doit s’y investir, car les femmes et filles congolaises jouent un rôle important dans l’activité économique, éducative et dans les travaux entrepris par la communauté.

Ce dernier en visant d’introduire des techniques et méthodes notamment : financier et subventionner les projets de formation sur le genre, promouvoir les initiatives des femmes et garantir la scolarisation des filles en leur payant la prime. Créer l’emploi pour les femmes et filles, donner des bourses d’étude aux femmes et filles étudiantes démunies pour leur promotion.

Ces techniques et méthodes entraineront un gain de temps appréciable pour les femmes et filles et allégeront leurs tâches domestiques, leur permettant ainsi de se libérer pour suivre des programmes éducatifs, car la femme intellectuelle est celle capable de réfléchir, d’analyser et de proposer des solutions aux problèmes. Ceci signifie que la fille, en devenant intellectuelle suite à l’instruction reçue, est maintenant capable d’accéder à une position qui lui était jusque-là inaccessible et participer à la décision sur l’organisation de son groupe, mais aussi de sa communauté domaine réserve comme l’instruction pendant longtemps à l’homme.

2) PROMOTION D’UNE APPROCHE POPULAIRE DE SENSIBILISATION POUR LE GENRE

Une promotion d’une approche populaire de sensibilisation pour le genre dans laquelle les « éducateurs », hommes et femmes, participent équitablement dans la compréhension du genre comme combat pour l’égalité dignité et égalité des droits entre le genre masculin et féminin.

Le rééquilibrage des rapports ne peut s’obtenir que dans un dialogue constructif entre les deux genres en dehors de tout conflit, il s’agit pour les organisations féminines du centre commercial de Kavumu de comprendre le genre comme suit « le genre n’est pas synonyme de femme ». C’est un concept social et une approche qui envisage la présence et la participation des femmes et des hommes, ensemble dans la conception, la planification et l’exécution des actions dans une pratique et une dynamique d’interaction entre les hommes et les femmes soucieux de leurs responsabilités communes partagées dans la création de l’histoire et du futur commun de leur communauté.

Pour matérialiser cette approche, il faut que :

  • Les principaux leaders politiques, administratifs, traditionnels, et religieux devraient s’engager à soutenir la lutte contre les discriminations faites aux filles et femmes à travers la sensibilisation communautaire et à rappeler l’interdiction de toute violence à l’égard des femmes.
  • La communication doit être renforcée pour permettre la diffusion d’information de sensibilisation sur la nécessaire solidarité avec les filles et femmes victimes des différentes violences du genre, sur l’élimination de tous les stéréotypes négatifs à leur égard
  • La mise en place de programmes d’éducation et d’information du public doit viser à combattre la violence contre les femmes, ainsi que les préjugés sexistes. La lutte contre les stéréotypes circulant sur les hommes et les femmes est susceptibles de favoriser cette violence doit s’organiser et devenir une priorité gouvernementale.

Ni la coutume, ni la tradition, ni la religion, ni la culture ne peuvent être invoquées pour se soustraire à l’obligation d’éliminer cette forme de violence.

3) CONSCIENTISATION DES JEUNES FILLES ET DES FEMMES

La conscientisation des jeunes filles et des femmes en organisant les séances d’animation sur :

  • La nécessité de scolarité des filles et femmes ;
  • La participation des femmes à la gestion de la chose publique ;
  • Le statut de la femme dans le droit de famille ;
  • L’éducation civique et politique de la femme ; et
  • Un plan d’action pour l’intégration des femmes au processus de développement.

Cette stratégie a comme objectif la constitution d’un centre d’information et de documentation pour les femmes et la création d’un réseau d’information sur les femmes et le développement en vue d’avoir un consensus commun dans la publication semestrielle du bulletin femmes du centre commercial de Kavumu (CCK).

A l’issue de cette conscientisation la fille/femme du centre commercial de Kavumu (CCK) sera capable d’identifier ses droits et ses devoirs, de lutter contre les freins au leadership féminins à Kabare/Kavumu en écartant les préjuges négatifs, les coutumes rétrogrades, l’analphabétisme et la mentalité qui relègue la femme/fille au second rang social.

  • PARTICIPATION

La participation de tous est donc la condition de survie et de développement de l’association et de ses activités. Si les membres de l’association ne participent pas activement à la vie de l’organisation, celle-ci mourra rapidement. Cette participation s’effectuera à plusieurs niveaux.

Les membres bénéficiaires doivent aussi participer à l’élaboration des projets de développement, aux décisions qui sont prises à tous les niveaux.

  • FORMATION PROFESSIONNELLE DES FILLES ET FEMMES

Toute organisation humaine doit donner priorités à la formation de ses membres, car c’est la condition de sa réussite. Cette formation doit être pratique, et répondre directement aux besoins des organisations féminines de Kavumu. L’objectif de cette formation est d’accroitre la participation des files et femmes aux activités rémunératrices, l’établissement de coopératives pour encourager le développement des qualités de gestion et l’intégration des femmes dans le processus du développement du pays.

  • ENGAGEMENT POLITIQUE ET JUDICIAIRE :

L’Etat, la société civile et les coopérations étrangères doivent veiller à ce que les femmes soient mieux représentées au niveau décisionnel, au sein des institutions et mécanismes provinciaux et nationaux, pour qu’elles puissent elles-mêmes assurer la défense de leurs droits ;

Le gouvernement doit inciter les médias à promouvoir le respect de l’intégrité physique des filles et femmes, il doit former les professionnels de la police et de la justice afin que les compétences soient acquises pour que les victimes soient comprises et respectées ;

L’Etat doit mettre en place une assistance juridique et judiciaire offerte aux filles et femmes victimes et à leurs familles, de façon à renforcer la lutte contre l’impunité dont jouissent les auteurs des violations des droits des filles et femmes. Pour cela le gouvernement et la société civelle doivent veiller à ce que les lois, les règles et les règlements prohibent toute discrimination à l’égard des filles et femmes et prévoient des sanctions disciplinaires et pénales pour les criminels, dans le respect des normes en matière de droits humains ;

La mise en place d’instances de surveillance et d’investigation travaillant dans la transparence, disposant de moyens suffisants et détenant l’autorité et la formation doit permettre à celles-ci d’enquêter dans les meilleurs délais ;

La communauté internationale doit dans ses programmes d’assistance à la RDC apporter une attention particulière à la protection des droits des femmes et des enfants ;

Ni la coutume, ni la tradition, ni la religion, ni la culture ne peuvent être invoquées pour se soustraire à l’obligation d’éliminer cette forme de violence.

7) PROMOTION DU GENRE ET LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FILLES ET FEMMES

Pour que cette promotion soit réelle, il faut l’adoption des trois attitudes ; notamment :

  1. La prise de l’égalité entre homme-femme : à travers des actions des organisations féminines, ouvrir les horizons de compréhension des hommes et des femmes habituées aux débats non discriminatoires à mieux comprendre l’égalité de genre et de s’engager à défendre les filles/ femmes membres des organisations féminines en particulier et toutes les femmes en générales contre toutes formes d’esclavage.

En sachant simplement que les concepts « masculinité » et « féminité » sont des caractères biologiques qui distinguent les genres humains.

  1. La solidarité active : elle consiste pour l’homme de prendre ou de partager avec les femmes les tâches traditionnellement accordées aux femmes dans le but de libérer du temps pour leurs épouses, leurs permettant ainsi de bien jouer d’autres rôles sociaux.
  2. Engagement dans les actions de promotion : les organisations féminines doivent faire le choix d’intégrer les hommes dans toutes les activités pour les genres pour qu’ils deviennent à la fois acteurs et cibles au même titre que les femmes dans les communautés.

L’objectif de cette promotion est de permettre à tout le monde que la lutte pour le genre et pour la promotion de la scolarité des filles, des leaderships féminins et contre les violences faites aux femmes doit être menée aussi bien par les hommes que par les femmes ; Car, les conséquences de ces maux affectent de façon égalitaire, et sur tous les plans, tous les membres de la communauté. Cette stratégie permet également de comprendre qu’était donnée que le terrain de lutte (traditions professionnelles) est un champ assumé par faute la communauté, il était illusoire de penser que seules les femmes pourraient inverser la tendance sans impliquer les hommes.

C’est donc dans la mesure où toute la communauté sera convaincue de la nécessite du changement de vision que la tâche de plaine intégration de la fille / femme dans la direction des affaires communautaires sera plus facile.

Eu égard à ce qui précède voici ci-dessous la schématisation du problème

8) FORMULATION DES RECOMMANDATIONS 

  1. Au niveau politique :
  • Que l’Etat rend l’enseignement primaire et secondaire gratuit ;
  • Que l’Etat prenne en charge des salaires des enseignants ;
  • Que l’Etat crée des nouvelles écoles et mécanisation des enseignants ;
  • Que les intervenants dans le domaine de l’éducation sensibilisent et conscientisent les parents sur l’importance de l’éducation des enfants filles ;
  • Que l’Etat construise suffisamment d’écoles pour recevoir tous les enfants
  • Que le gouvernement à travers le ministère des affaires sociales prenne en charge les filles vulnérables (orphelines et déplacées)
  • Que les ONG et des agences des nations unies qui interviennent dans le secteur de l’éducation respectent leurs engagements
  1. Au niveau institutionnel :
  • Qu’l y ait une bonne collaboration entre parents et les enseignants ;
  • Que les Directeurs des écoles, préfets recrutent des enseignants qualifiés ;
  • Que les intervenants dans l’éducation équipent les écoles en fournitures scolaires ✓ Que les intervenants dans l’éducation organisent le programme d’alphabétisation pour les parents ;
  • Que les enseignants attirent une attention particulière sur les enfants filles, ;
  • Que les enseignants soient recyclés dans le programme genre et famille
  1. Au niveau culturel :
  • Que la coutume piétinant les droits de la femme soit bannie ;
  • Que les parents trouvent très important la scolarisation des enfants filles ;
  • Que les parents luttent contre les mariages précoces ;
  • Que les intervenants dans le domaine de droit de l’homme conscientisent les parents sur leurs responsabilités envers les enfants et non exploitation des enfants.

 4.2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES ORGANES DU PROJET

4.2.1. Organigramme 4.2.1.1. Fonctionnement

  1. G :

C’est l’organe suprême, elle est composée de tous les membres effectifs et se réunisse une fois par an en session ordinaire. Toutefois, elle se réunit en session extraordinaire si la nécessité l’exige. Elle a pour attribution d’élaborer la politique générale de la coopérative, contrôler le travail des dirigeants.

  1. A:

Est le comité directeur de la coopérative. Ses membres sont élus par l’assemblée générale, il est constitué de 4 membres dont un président qui supervise toutes les activités, secondé par un vice-président qui lui remplace en cas d’empêchement et de deux conseils. Cet organe à comme attribution de gérer l’association coopérative avec le gérant qui est nommé par lui, exécuter les décisions prise par l’assemblée générale et rends compte à AG.

  1. Direction de gérance :

Est le chef du personnel, et l’âme des activités de la coopérative. Ses attributions sont entre autres ; d’exécuter et faire exécuter les tâches administratives et autres fonctionnements aux directives du CA, dresser ou faire dresser le bilan comptable, engager et démettre le personnel, il dirige en même temps l’action du personnel, contrôler les travaux dans tout le rayons du projet.

  1. Secrétariat et comptabilité :

Cet organe sera chargé de mettre en ordre certains documents et archives administratifs que l’on veut expédier aux autorités et autres partenaires locale qu’international pour aider le projet à bien fonctionner. Il sera également chargé de la comptabilité et faire à ce que rapport financier et comptable soit tenu journalière, et s’occupera de la paie du personnel.

  1. Service d’animation et formation :

Il est le soubassement même de la coopérative. De lui, dépend en grande partie la réussite de l’association. Ses attributions sont entre autres encadrer les paysans, les sensibiliser et les former à adhérer à la coopérative, contrôler les travaux de production dans tous les rayons du projet, diffuser les différentes variétés de semences améliorées.

  1. Service d’épargne et de crédit :

Cet organe sera chargé de recouvrir les crédits et de récolter les épargnes de membres, il sera chargé aussi d’étudier les dossiers de membres qui vont recevoir de crédit et faire rapport à la hiérarchie pour approbation.

  1. Logistique :

A ce niveau, le responsable qui est le logisticien veillera aux et matériaux et matériel qu’on aura à utiliser dans projet, il va ensuite les entretenir afin qu’ils restent longtemps en bon état.

  1. Sentinelle :

Sera chargé de garder les patrimoines du projet en fin que les personnes mal intentionnées ne viennent pas dévaliser les biens du projet. Cette équipe sera compose de deux personnes qui se partageront la tache (l’une le soir et l’autre la journée).

Opérationnalisation du projet

Ce projet sera exécuté en deux phases :

La phase de recherche et collecter de fonds

La phase d’exécution

4.2.2. La phase de recherche et collecter de fonds

A cette phase les contacts doivent être menés auprès des différents partenaires afin de collecter les fonds nécessaires pour le projet, c’est-à-dire que ce projet sera soumis aux bailleurs fonds potentiels.

4.3. LA PHASE D’EXECUTION

4.3.1. Planification des Extrant (out put)

Extrant 1 : Animation, sensibilisation et conscientisation

A travers ce résultat, on devra arriver à toucher toutes les catégories sociales bénéficiaire et acteurs intervenant dans la promotion de droit de la femme sur ce des rencontres de formation seront organisées à leur intention par cette fin.

  • Object : Eveiller, susciter la participation de tous les acteurs intervenants dans le domaine de l’agriculture à adhère dans l’idée du projet
  • Echéance : toute la durée du projet
  • Responsable : service technique
  • Condition préalable : que les animateurs soient outillés suffisamment sur la matière Extrant 2 Recrutement du personnel

Le personnel sera recruté sur place et s’il est nécessaire, les gens extérieurs pourraient intervenir suivant les compétences et les fonctions exigées par la bonne marche des activités. Cependant le projet aura besoins d’un gérant, quatre animateurs (ces), 2secréteurs comptable (l’un charge de finance et l’autre de la comptabilité), 10 agents de crédit, d’un logisticien et 2 sentinelles

  • Object : doter le projet d’un personnel compétant
  • Durée : un mois
  • Responsable : direction de gérance
  • Condition préalable : que les conditions soient réunies
  • Ressource : Humaines, Matérielles et Financières

Extrants 3 location et équipement du bureau

Après que les moyens M &F seront disponible, le bureau doit être équipe afin de permettre le bon déroulement des activités

  • Objectif : équipé le bureau en matériels et fournitures de bureau pour le bon fonctionnement des activités,
  • Durée : 1mois
  • Responsable : direction de gérance
  • Condition préalable : que la maison soit disponible et le financement soit libérer en temps
  • Ressource : Matérielles et Financières

Extrants 4 sensibilisation et formations

Après que le bureau soit installé, l’heure est de passe à l’action, il s’agit entre autre de sensibilisation des agriculteurs à adhérer dans la coopérative.

  • Objectif : attirer un grand nombre de paysans agriculteurs
  • Durée : toute la durée du projet
  • Responsable : service d’animation (les animatrices)
  • Condition préalable : que les espaces radio et télé soient accordés par les médiats de la place

Ressource : Humaines, Matérielles et Financières

Extrants 5 campagne agricole et distribution des intrants

  1. Objectif :

Extrants 6 Epargne et Crédit

  1. Objectif : collecter l’argent comme part sociale et donner de crédit aux membres de la coopérative qui ont déjà 6mois de la coopérative.
  2. Durée : du septembre 2016 à décembre 2019
  3. Responsable : le chef de rayons et les agents de crédit
  4. Condition critique : que les membres puissent épargner et qu’ils remboursent dans le délai convenu

Extrants 7 suivi et évaluation

  1. Objectif : évaluer l’impact des actions et voir si les résultats ont été atteint
  2. Durée : toute la durée du projet (10mois)
  3. Responsable : coordinatrice et une équipe des experts externes
  4. Condition préalable : que le suivi et l’évaluation soient fait sans complaisance

Ressource : humaine, matérielles et financière.

 

38

 

1.4. Chronogramme des activités (diagramme de gant)

Période Activités Ière année IIème année                     IIIème année                  
J

 

F

 

M

 

A

 

M

 

J

 

J

 

A

 

S

 

O

 

N

 

D

 

J

 

F

 

M

 

  A

 

M

 

J

 

J

 

A

 

S

 

O

 

N

 

D

 

J

 

F

 

M

 

A

 

M

 

J

 

J

 

A

 

S

 

O

 

N

 

D

 

Sensibilisation conscientisatio

n

                                                                         
Création des groupes

paysans de ristournes

                                                                         
Formation des membres des groupes                                                                          
Installation du bureau                                                                          
Collecter d’épargne et crédit                                                                          
Organisation de la

campagne agricole

                                                                         
Distribution des intrants agricoles                                                                          
Acquisition des matériels

et fournitures de bureau

                                                                         
Suivi                                                                          
Evaluation X X X             X X X               X X X             X X X         X X

Tableau 27Chronogramme des activités (diagramme de gant)

 

4.6. Budgétisation

Dénomination Unité Quantité PU/$ PT/$
1 Mains d’œuvre (personnels) Direction de gérance Sécréteur comptable

Service d’épargne et de crédit

Service d’animation

Logistique

Sentinelles

Personne

Personne

Personne

Personne

  1

2

10

6

4

2

250

200x2x36

180x10x36

150x6x36

150x4x36

50x2x36

9000

14400

64800

32400

21600

36000

  Total  1782 00$    
2  

Administration

Frais de fonctionnement

Transport et communication Location bureau

        5500

2700

1800

                                                                        Total  100 00$    
3  

Matériels et fournitures de bureau

        5000
  Total 500 0$    
4 Outils aratoires

Houx

Machettes

Tridents bêches

Pièces

Pièces

Pièces pièces

  100

70

50

30

3

2

3

3

300

140

150

90

                                                                           Total       680 $    
5 Semence et engrains (chimique et organiques)                                              7500
                                                                          Total        750 0$    
6 Imprévus       4500
  Total Général 205880$

Tableau 28 Budgétisation

1.7. : Projet de création d’une coopérative de renforce le leadership féminines et promotion de la scolarisation dans le centre commercial de Kavumu, Durée : 3ans (soit de 2021 à 2023)

Résume

Narratif  RN

Indicateurs Objectivement Vérifiables IOV Moyen de Vérification MV Condition

Critique/Suppositio n CC/S

 

Objectif :

Accroitre la participation des

files et femmes aux activités

rémunératrices,

l’établissement de

coopératives pour encourager le

développement des qualités de gestion ;

Plus de 3000 membres sont regroupé.

65% des femmes et filles bénéficient des intrants cultures par le biais de la coopérative pour refoncer le leadership féminin et la promotion de la scolarisation au centre commercial de Kavumu.

70%     de     paysans     ont     augmentés     leurs

connaissances de plus de 30%

Rapport de terrain

Compagne

renforcement organisé chaque début de la

saison culturale

Statistique de l’évolution des

conditions socio-

culturelle du centre commercial de

Kavumu

.
But : Intégrer les filles (femmes) les dans le processus

du développement

du pays à travers une politique culturelle durable

Plus de 1000 filles (femmes) ont vu leurs connaissances accroitre de 15% par rapport aux années antérieures.

70% des filles(femmes) en devenant intellectuelle suite à l’instruction reçue, est maintenant capable d’accéder à une position qui lui était jusque-là inaccessible et participer à la décision sur l’organisation de son groupe, mais aussi de sa communauté domaine réserve comme l’instruction pendant longtemps à l’homme.

L’inégalité est réduite à 50% au sein du centre.

Plus de 5000 filles(femmes) sont conscientisés et animés à l’adhérer à la coopérative, pour

bénéficier des actions de la coopérative

Statistique du ministère de

l’éducation et l’INS

Installation des unités de transformations dans le milieu,

Enquête 1, 2,3 du centre commercial de Kavumu

Visite sur terrain

Photos et rapport.

Fiches d’adhésion,

Versement de la part sociale de chaque membre.

Que le climat soit favorable pour

permettre aux filles de respect le

calendrier culturel

Que le centre commercial de

Kavumu accepte d’accompagne les femmes et que le

ministère provincial de l’éducation

apporte son appui technique aux

initiatives des filles

(femmes)

Que les filles(femmes) acceptent

l’innovation

introduite dans le milieu

Que les agriculteurs libèrent leurs parts sociales à temps ;

Que la main d’œuvre soit disponible et qualifié

Extrants (Out put)

1. Elaboré des programmes de formation et

Un plan triennal est mis sur pieds d’ici le début des activités du lancement de la coopérative Document de planification

Rapport de rayons

Que le plan triennal soit prêt dans le délai reparti
information sur les notions de la

coopérative

2.              Crée de groupes paysans

3.              Formé des membres des

groupes

4.Installé le bureau

5.Campagne

agricole organisée

6.Distribué des intrants et outils aratoires aux

agriculteurs

Plus de 30 rayons des agriculteurs sont formés et déposent leur part sociale à la coopérative (un rayon regroupe 150 agriculteurs)

Des campagnes agricoles sont organisées chaque début de la saison culture.

Distribution des semences à plus de 5000

ménages à chaque saison culturale

Fiches comptables

Rapport de terrain

Photos et descente sur terrain

Que les semences soit disponible à moment voulu et la

SENASEM

disponibilise de semence de qualité

Intrants (In put)

Sensibiliser et former les

agriculteurs

Faire de campagne agricole

Engager le personnel

Louer le bureau

Acheter les matériels et

fourniture de bureau

Coût total du projet

Salaire du personnel :178200

Frais d’administration :10000

Matériels et fournitures de bureau : 5000

Location maison : 1800

Outils aratoires : 680

Intrants agricoles : 7500

Imprévus :  4500

Total : 205880$

Bulletin de paie

Factures et autres document comptable

Reçu et facture

Que le financement soit libère dans le délai

Que le financement ne soit pas détourner

Que le suivi et l’évaluation soient faits sans complaisance

Tableau 29 Projet de création d’une coopérative de renforce le leadership féminines et promotion de la scolarisation dans le centre commercial de Kavumu

 

CONCLUSION GÉNÉRALE

Au terme de notre travail portant sur les facteurs de la faible scolarisation des filles dans le milieu rural. Cas de centre commercial de Kavumu ; nous sommes partis de la problématique selon laquelle dans le centre commercial de Kavumu, la situation de faible scolarisation de la jeune fille fait l’objet d’une situation alarmante. La jeune fille est presque abandonnée sur le plan éducation vu les us et coutume du milieu qui n’accorde aucune promotion à la femme.

En dépit de ce qui précède, le genre féminin est moins considéré dans la société, discriminé même dans les lieux éducatifs.

Pour l’élaboration de ce travail, nous sommes partis des questions ci-après :

  • Quelles sont les causes explicatives de cette faible scolarisation des jeunes filles dans le centre commercial de Kavumu ?
  • Quelles sont les conséquences négatives suite à cette faible scolarisation de la jeune fille ?
  • Quelles sont les procédures pour éradiquer ce phénomène ?

Pour mieux mener notre recherche, nous somme parti de deux hypothèses suivantes :

  • La non scolarisation des filles dans le centre commercial de Kavumu est causée l’ignorance et négligence de certaines filles qui n’ont pas la volonté de se faire inscrire à l’école et aussi à cause de l’ignorance des certaines familles qui ne veulent pas leurs filles étudient parce qu’elles seront mariées après et d’autres ;
  • Le taux élevé de la domestication, le taux élevé de la commercialisation, l’analphabétisme féminin, la prévalence accentuée des maladies infectieuses, la faible éducation familiale des enfants seraient les conséquences négatives de cette faible scolarisation de la jeune fille ;
  • Pour éradiquer ce phénomène, les stratégies nécessaires seraient entre autre la mise en place d’une structure de récupération et d’accompagnement des jeunes filles déscolarisées ainsi que l’encouragement aux parents d’envoyer aussi leurs filles à l’école et l’implication des autorités politico-administratives favoriseraient la scolarisation de la jeune fille, valoriser les filles et les femmes qui ont étudié en leur donnant du travail comme fonctionnaire de l’état ce qui pourra stimuler ceux-là des parents et filles qui sont réticents par rapport à leur instruction (des filles).

Pour ce qui concerne nos résultats, nous avons menés les enquêtes pour vérifier nos hypothèses de départ. Pour ce faire, étions mini d’un questionnaire comportant 41 questions adressées aux différentes couches de la population. Après nos enquêtes nous sommes arrivé aux  résultats suivants : Il dérive que les causes  réelle de la faible scolarisation des filles selon les filles elles-mêmes , montrent que 17 enquêtés soit 24,3% de notre échantillonnage évoquent le chômage des parents comme cause réelle de la faible scolarisation des enfants filles, 14 enquêtés soit 20% soulignent la pauvreté ; 7 sujets soit 10% soulignent les activités commerciales comme cause réelle de la faible scolarisation des filles, 7 enquêtés soit 10% constatent comme causes les grossesses indésirables ; 6 sujets soit 8,6% soulignent l’inégalité du sexe ; 4 enquêtés soit 5,7% soulignent mariage précoce ; 4 sujet soulèvent l’ignorance des filles ; 3 sujets soit 4,3% soulignent que la mauvaise compagnie comme cause ; 3 sujets parlent de la négligence des parents ; 3 autres sujets parlent de travaux ménagers et en fin 2 enquêtés soit 2,9% émettent comme cause le coutume.

Parlant des conséquences de la faible scolarisation des filles selon les parent, il dénote que 7 enquêtés soit 20% évoquent la faible intelligence des filles comme conséquence de la faible scolarisation des filles  ; 6 enquêtés soit 17,1% soulignent que le mariage précoce des filles comme cause; 4 enquêtés soit 11,4% soulèvent la considération sociale ; 4 sujets exaltent la prostitution ; 4 autres sujets soulignent la domestication de fille en ville de Bukavu comme cause ; et 3 sujets soit 8,6% soulignent la grossesse non-désire ; 3 sujets parlent de vol d’argent à la maison ; 2 sujets soit 5,7% évoquent la considération coutumière de la femme  et 2 sujets enfin soulèvent la manque de discipline comme conséquence de la faible considération des filles.

En termes de conséquences de faible scolarisation des filles d’après les éducateurs.  Il dérive 9 sujets soit 25,7% de notre échantillonnage soulignent l’analphabétisme féminin comme conséquence de faible scolarisation des filles d’après les éducateurs ; 7 éducateurs soit 20% parlent la  prostitution ; 5 sujets soit 14,3% évoquent l’Explosion démographique ; 5 éducateurs trouvent comme conséquence la multiplicité des mariages précoces ; 5 éducateurs soulignent multiplicité des mariages précoces ; 4 éducateurs soit 11,5% soulèvent la faible taux des femmes intellectuelles dans le milieu comme conséquence de la faible scolarisation des filles.

Pour ce qui est des stratégies à préconisent pour que les filles soient scolarisées comme les garçons ; Il découle de cette figure que 17 enquêtés soit 24,3% de notre échantillonnage évoquent la sensibilisations  des parents à l’importance des études des filles comme stratégie a préconisé pour que les filles soient aussi scolarisées comme les garçons ; 15 sujets soit 21,4% soulignent qu’il encourager les filles à l’importance de poursuivre les études ; 12 enquêtés soit 17,1% prônent pour la gratuité de l’enseignement par l’Etat ; 8 sujets soit 11,4% soulignent la création d’emploi aux parents par l’État ; 8 sujets soit 6,8% proposent d’abroger la loi coutumière engouffrant l’évolution de la femme ; 5 enquêtés soit 7,1% soulignent la promotion du genre ; 3 sujets soit 4,3% soulignent le renforcement des leadership féminin et les enquêtés soulignent qu’il faut que l’État prenne sa responsabilité, qu’il est l’égalité du sexe entre les filles et les garçons, les parents aime filles comme les garçons et enfin que parents donner aussi la chance de faire étudier filles.

Nous osons croire qu’avec cette étude si modeste soit-elle, nous avons atteint les résultats et nous proposons qu’il y ait intervention quant à ce paisible problème.

Notons que tout travail scientifique ne manque jamais des imperfections, c’est ainsi que nous ouvrons la voie à d’autres chercheurs pour pouvoir approfondir ce sujet.

Raison pour laquelle, nous ne prétendons pas avoir été parfaits dans la rédaction de notre travail. Nous restons ouverts à toutes les remarques et aux critiques constructives pour pallier aux insuffisances de la présente étude.

             

 

BIBLIOGRAPHIE

  1. Cluster Education National, RDC. (2019). Analyse des données scondaires. Rdc Congo.
  2. Giezendanner, F. D. (2012). taille d’un échantillon aléatoire et Marge d’erreur – CMS-SPIP, p22. Genève.
  3. Gurvit, M. (1994). chméthodes de recherches en sciences sociales, P32.
  4. MAKOSSO, N. C. (2021). Stratégie national de scolarisation de la fille en République du Congo.
  5. MASOSSO, A. C. (2021). Stratégie de scolarisation de la fille en République du Congo.
  6. Musada, A. (2021, Avril 28). Sud-Kivu: 48,7% d’enfants vivent en dehors de l »école, Hillaire Kikobya appelle le pouvoir public à mettre en oeuvre la gratuité de l’enseignement primaire. Récupéré sur JamboRDC: https://jambordc.info/
  7. THIOYE, M. N. (2014-2015). Scolarisation des filles dans l’ère des reformes éducatives au Sénégal.
  8. (2000). l’accès inéquitable des filles et des femmes à l’éducation Au SudKivu P87. Paris.
  9. (2004, avril-juin). le bulletin d’information du secteur de l’éducation de l’UNESCO. Récupéré sur UNESCO: www.unesco.org/education/efa/fr
  10. (1993). L’éduction des filles. Paris.
  11. UNSCO/UNICEF. (1993). L’éducation des filles P54.

 

 

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE …………………………………………………………………………………………………………………… I

DEDICACE ………………………………………………………………………………………………………………………II

REMERCIEMENTS ………………………………………………………………………………………………………..III

SIGLES ET ABREVIATIONS …………………………………………………………………………………………. IV LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ……………………………………………………………………………. V

  1. INTRODUCTION GÉNÉRALE ………………………………………………………………………………….0

1.1. Problématique……………………………………………………………………………………………………..0

1.2.                                                                            Hypothèse(s) ……………………………………………………………………………………………………….2

1.3.                                                                       État de la question ……………………………………………………………………………………………….2

1.4.                                                                             Les objectifs ………………………………………………………………………………………………………..4

1.4.1.                                                                      Objectif général …………………………………………………………………………………………….4

1.4.2.                                                                  Objectifs spécifiques ……………………………………………………………………………………..4

1.5.                                                                  Choix et intérêt du sujet ……………………………………………………………………………………….4

1.5.1.                                                                        Choix du sujet ………………………………………………………………………………………………4

1.5.2.                                                                       Intérêt du sujet ……………………………………………………………………………………………..4

1.6.                                                                   Difficultés rencontrées ………………………………………………………………………………………….5

1.7.                                                                            Méthodologie ………………………………………………………………………………………………………5

1.8.                                                            Délimitation spatio-temporelle ………………………………………………………………………………7

1.9.                                                                 La subdivision du travail ………………………………………………………………………………………7

Premier Chapitre : …………………………………………………………………………………………………………….9

LES CAUSES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES FILLES DANS LE CCK ………9

Section Première : Caractérisation des enquêtés ……………………………………………………………….9

Section deuxième : Répartition des enfants dans les ménages selon leur nombre, sexe, accès

aux études. ………………………………………………………………………………………………………………….. 11 Deuxième Chapitre : ……………………………………………………………………………………………………….. 18

LES CONSEQUENCES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES FILLES DANS LE

CCK ……………………………………………………………………………………………………………………………… 18

Troisième Chapitre : ……………………………………………………………………………………………………….. 23

LES STRATEGIES DU FAIBLE TAUX DE SCOLARISATION DES FILLES DANS LE CCK

……………………………………………………………………………………………………………………………………… 23

Quatrième Chapitre :………………………………………………………………………………………………………. 28 PLAN STRATEGIQUES POUR RENFORCER LE LEADERSHIP FEMININS ET

PROMOTION DE LA SCOLARISATION DE LA CCK ……………………………………………………. 28

Introduction ……………………………………………………………………………………………………………….. 28

4.1. Objectif et but du projet…………………………………………………………………………………………. 28

4.1.1. Objectif ………………………………………………………………………………………………………….. 28

4.1.2. But …………………………………………………………………………………………………………………. 28

4.1.3. Durée et localisation du projet ………………………………………………………………………….. 28

4.1.3.1. Durée : …………………………………………………………………………………………………………. 28

4.1.3.2. Localisation : ………………………………………………………………………………………………… 28

4.1.4. Bénéficiaires du projet et acteur du projet …………………………………………………………. 28

4.2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES ORGANES DU PROJET …………….. 34

4.2.1. Organigramme………………………………………………………………………………………………… 34

4.2.2. La phase de recherche et collecter de fonds ………………………………………………………… 35

4.3. LA PHASE D’EXECUTION ………………………………………………………………………………….. 35

4.3.1. Planification des Extrant (out put) …………………………………………………………………….. 35

1.4. Chronogramme des activités (diagramme de gant) ……………………………………………………. 38

4.6. Budgétisation ………………………………………………………………………………………………………… 39

1.7. : Projet de création d’une coopérative de renforce le leadership féminines et promotion de la scolarisation dans le centre commercial de Kavumu, Durée : 3ans (soit de 2021 à 2023) ….. 39

CONCLUSION GÉNÉRALE …………………………………………………………………………………………… 42

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………….. 46

TABLE DES MATIERES ……………………………………………………………………………………………….. 47

ANNEXES ……………………………………………………………………………………………………………………… 49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXES

 

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

BIRINDWA MUGOKERWA Eustache/ISDR-BKV/G3 Organisation Sociale.

Facteur de la faible scolarisation des filles en milieu rural. Cas du centre commercial de Kavumu, nous nous soumettons au présent questionnaire, prière répondre correctement aux questions pour contribuer au succès de ce travail.

 

[1] Gurvit Marcel « Chèthodes de recherches en sciences sociales 1984, P32, Paris ».