UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA SANTE
B.P : 8815 KINSHASA-BINZA
FACTEURS FAVORISANT L’OBESITE CHEZ LES
ECOLIERS DE LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA
« Cas de l’école méthodiste ebenga
De Janvier à Juin 2018 »
KAMBAMBA MAMBATA Adeline
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du titre de licenciée en Science de la santé
Option : Nutrition et Diététique
Directeur : Professeur MAYAKA Serge
OCTOBRE 2018
EPIGRAPHE
« Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice »
Romains 4 : 4-5
DEDICACE
A mes parents KAMBAMBA Henry et ZIBUNA PONGA
Recevez l’expression de mon amour travers ce travail. Pour vous à travers ce travail.
REMERCIEMENTS
Est de coutume dans toutes les Institutions d’Enseignement Supérieur et Universitaire en général et à l’Université Pédagogique Nationale en particulier, qu’à la fin d’études que les étudiants fassent un mémoire. C’est pour cette raison conformément au règlement, aux us et coutumes en vigueur à l’UPN, nous nous sommes acquittés de cet agréable devoir en rédigeant le mémoire de fin d’études ici présent à travers lesquels nous témoignons notre reconnaissance à l’endroit de toute personne ayant contribuer à son élaboration de n’importe quelle manière que ce soit. L’expression de notre profonde gratitude est d’adressée en premier lieu à toutes les autorités académiques de l’université pédagogique nationale, pour le sacrifice qu’elles ont consenti depuis notre entrée à cette université jusqu’à ce jour. Nos remerciements s’adressent également à monsieur le professeur MAYAKA Serge qui, malgré ses multiples occupations à accepter de diriger ce mémoire, son meilleur encadrement et ses suggestions qui ont contribuées aussi bien à l’enrichissement de nos investigations qu’à notre formation personnelle. Nous pensons aussi témoigner notre reconnaissance à monsieur le chef de travaux KINTOKI MAKELELE pour sa disponibilité, ses conseils, remarques. Nos remerciements s’adressent particulièrement à mon futur époux Emile SOKI, nous exprimons notre gratitude et reconnaissance à votre égard.
Entes s’adressent à toute la famille : Nos sincères remercie oncles, tantes, frères et sœurs, cousins et cousines pour votre assistance, soutien, vos encouragement, conseils, prière et votre attachement : Kam Bamba Bijou, Kam Bamba layette, Kam Bamba Patty, Kam Bamba Dieu Merci, et ma fille Rachel Nima.
Nos remerciements s’adressent particulièrement à tous nos collègues de promotions avec qui nous avons cheminés jusqu’au bout : Kaki er Allègera, Kyoko Liza, Musi nana Marie, Lumumba Fiston, D’ikebana Alfred, Nanikafuaku Liza, Maya wa Maya et Kabedi Clarisse.
Aux amis et connaissances dont les noms ne figurent pas sur cette page qu’ils trouvent à travers ces lignes notre profonde gratitude.
Afin, nous exprimons notre particulière gratitude et reconnaissance à toutes les personnes bienveillantes rencontrées sur notre parcours académique il s’agit en l’occurrence de : Fayol KILOLO.
LISTE DES ABREVIATIONS
OMS : Organisation Mondiale de la Sante
CPN : Consultation Prénatale
CPS : Consultation Préscolaire
CPON : Consultation Post Natale
FNUAP : Programme des Nations unies pour la population
OMD : Objectif du Millénaire pour le développement
USA : United States of American
MSSS : Ministère de la Santé et des Services Sociaux
ONU : Organisation des Nations Unies
IMC : l’Indice de Masse Corporelle 421
GPL : 4 portions de glucide pour 2 portions de protéine pour 1 portion de lipide.
Kcal : kilocalories
OCDE : l’Organisation de Coopération et de Développement Economique DNID : Diabète de types 2 ou Non Insulinodépendants
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon la tranche d’âge
Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon les sexes
Tableau 3 : Répartition des enquêtés selon leurs niveaux d’études
Tableau 4 : Répartition des enquêtés selon leur indice de masse corporel
Répartition des enquêtés selon la source d’informations sur l’obésité Tableau 6 : Répartition des enquêtés selon leurs connaissances sur les risques induits par l’obésité
Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon leur l’Etat Civil Tableau 8 :
Répartition des enquêtés selon leur Profession.
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Répartition des enquêtés selon les tranches d’âge
Figure 2 : Répartition des enquêtés selon les sexes
Figure 3 : Répartition des enquêtés selon leurs niveaux d’étude
Figure 4 : Répartition des enquêtés selon leur indice de masse corporelle Figure 5 : Répartition des enquêtés selon les sources des informations sur l’obésité
Figure 6 : Répartition des enquêtés selon leurs connaissances sur les risques induits par l’obésité
Figure 7 : Répartition des enquêtés selon leur Etat civil
Figure 8 : Répartition des enquêtés selon leur profession
RESUME
La prévalence de l’obésité s’est accrue à un rythme alarmant. On estime qu’en 2016 selon l’OMS le monde comptait plus de 41 millions d’enfants en surpoids.
Près de la moitié de ces enfants, âgés de moins de 5 ans, vivent en Aise et près d’un quart en Afrique. Les enfants en surpoids et obèses risquent de rester obèses une fois adultes et sont plus susceptibles de contracter des maladies non transmissibles telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires ; et cela à un âge plus précoce.
Le surpoids et l’obésité, ainsi que les maladies qui leur sont liées, sont en grande partie évitables. La prévention de l’obésité de l’enfant doit donc se voir accorder un haut degré de priorité.
Les principales causes de l’augmentation de l’obésité infantile se trouvent dans un changement de régime alimentaire avec une consommation accrue d’aliments énergétiques riches en graisses et en sucres mais pauvres en vitamines, minéraux et autres micro – nutriments sains, et une tendance à la diminution de l’activité physique. L’OMS a élaboré une stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé à la demande de ses États Membres approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2004. Cette stratégie basée sur la prévention vise à réduire sensiblement la prévalence des maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque communs, principalement une mauvaise alimentation et la sédentarité. Partant des principaux constats relevés ci – dessous et de tous les résultats obtenus au cours de notre travail, nous pouvons formuler les recommandations suivantes :
ü Renforcer la diffusion de l’information sur l’obésité via les médecins généralistes, les infirmières, les responsables de la restauration collective ;
Elaborer des projets d’éducation nutritionnelle efficaces.
Introduction
1. PROBLEMATIQUE
Parmi les cinq besoins vitaux de l’homme se nourrir serait l’un des plus importants. En effet depuis des siècles, les populations de la terre se sont nourries mais elles ne sont pas biens nourries tout le temps. Depuis plusieurs décennies, l’Afrique souffre de la malnutrition par carence. Certaines maladies non transmissibles sont l’apanage des pays riches et, industrialises. Depuis plusieurs Années, ces maladies dont l’obésité touche aussi les pays en développement. C’est constat qui nous permis de réfléchir et d’arrive à la conclusion que le problème existe même dans les mieux ou on l’attend le moins.
Les problèmes de santé dans les pays en développement
restent dominés par les pathologies infectieuses et parasitaires d’une part, et par les carences nutritionnelles d’autre part. malgré les nombreux programmes de santé développés dans ces pays avec l’appuis de la coopération internationale, ces problèmes sont encore loin d’être entièrement maîtrisés. Mais on assiste ces dernières années à une transition épidémiologique caractérisées par l’émergences de pathologies autrefois considérées comme l’apanage des pays riches (Djrolo et al 1998 et 1999).
Dans nombreux pays, les maladies non transmissibles liées à
des modes de vie malsains et à des régimes alimentaires inadaptés sont en augmentation. Avec l’apparition de l’urbanisation, le régime tend à devenir plus riche en énergie et en graisse notamment en graisses saturées, tandis que la consommation de fibres et de glucides complexe diminue et que celle d’alcool augmente. En milieu urbain, l’exercice physique et la dépense énergétique sont souvent moindre. Tous ces facteurs et d’autres facteurs de risque, joints à l’augmentation de l’espérance de vie, ont pour résultat d’accroître la prévalence de l’obésité et de l’hypertension, des maladies cardio-vasculaire, du diabète sucré, de l’ostéoporose et certains cancers, ce qui entraîne la détérioration de la santé (OMS2015).
L’obésité une facette de la malnutrition par excès est un
problème de santé publique généralement connu des pays développés du Nord ou au moins 20% des Européens et des Blancs des Etats-Unis d’Amérique sont concernés entre l’âge de 20 à 60 ans. Ce chiffre à, 40% chez les femmes noires des Etats-Unis Amérique (OMS, 2008). La prévalence de l’obésité ne cesse de s’accroître au fil des années sur un mode quasi épidémique dans ces pays (Delpeudch et al, 1997). Néanmoins, des mesures telles que la surveillance épidémiologique, la sensibilisation des populations, l’édition des recommandations nutritionnelles ont été prises par Etats pour réduire la prévalence de l’obésité.
Au Sud, dans les pays en développement, l’obésité ne cesse
d’apparaître et de s’étendre. Dans les pays d’Amérique du Sud et des Caraïbes, plus d’un adulte sur trois est concerné par le surpoids ; et la prévalence de l’obésité se reproche de celle des pays européens (DELPEUCH et al 1997).
L’obésité existe désormais dans tous les pays du monde.
Sa prévalence, particulièrement élevée dans certains pays industrialisés, augmente également dans les pays en voie de développement comme en République Démocratique du Congo. Elle a atteint 10 à 40% dans la majorité des pays européens au cours des 10 à 15 dernières années (Charle, 2004). D’après estimations de l’agence de l’ONU pour la santé, le nombre de personnes présentent un excès de poids devrait passer de 1 milliard en 2019.
L’OMS estime que les principales maladies non transmissibles sont responsables d’au moins 40% des décès dans les pays en développement et 75% dans les pays industrialisés ou les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité (OMS,2019).
L’OMS montre que la prévalence de l’obésité dans 10 pays
fortement touchés sera comprise en 13,6% et 31% chez les adultes, et de 5% à 16,5% chez les enfants. L’Afrique est également confronter à un problème grandissant de surpoids chez les enfants.(2 mars 2022).[1]
Dans ce pays en développement, la sous-nutrition coexiste avec la surnutrition en forment les deux faces d’un même problème (Delpeuch, 1997). [2]
L’exemple de la ville Kinshasa illustre cette situation. En effet, 66% des enfants admis en consultation sont malnutris (sous-nutrition) et 30% en meurent, de l’autre côté, la prévalence de l’obésité y est de 59% chez les adultes en 2021(OMS 2022).
C’est ainsi que nous proposons de mener la présente étude afin de déterminer les facteurs qui favorisent l’obésité, chez les écoliers de la ville province de Kinshasa. Dans les lignes qui vont suivre nous apportons beaucoup plus de détails sur la lumière dont l’étude a été conduite.
Question de recherche
Il apparaît urgent de limiter l’extension de ce problème de santé publique et d’augmenter le nombre de données disponibles sur cette affection d’origine nutritionnelle et comportementale.
Pour ce faire, il est prioritaire d’évaluer sa prévalence et d’identifier ses déterminants. D’où la nécessité d’une évaluation de l’état nutritionnel en milieu scolaire, en l’occurrence chez les écoliers de l’école EBENGA. Ainsi au regard de ce qui précède, notre question de recherche est celle-ci : quels sont les facteurs qui favorisent l’obésité chez les écoliers Kinois, plus particulièrement ceux de l’école EBENGA ?
Hypothèse
Ces différents aspect d’obésité conduisent à formuler les hypothèses suivantes :
- La prévalence de l’obésité est aussi élevée chez les écoliers qui peuvent aussi présenter des paramètres anthropométriques anormaux ;
- Les facteurs alimentaires, comportementaux et héréditaires favorisent l’obésité chez les élèves ;
- Le niveau de connaissances actuelles et pratique des écoliers relatifs à leur hygiène de vie permettent d’expliquer cette situation.
Objectifs de l’études
Objectif général
L’objectif général de notre étude est de déterminer les facteurs qui favorisent l’obésité, chez les écoliers de la ville province de Kinshasa et plus particulièrement ceux EBENGA.
Objectifs spécifique
Pour atteindre cet objectif général, nous sommes fixés les objectifs septiques suivants :
- Prendre les mesures anthropométriques chez les écoliers de l’école Ebenga ;
- Décrire les caractéristiques socio-économiques des écoliers atteints de l’obésité ;
- Déterminer leur état notionnel à partir de l’indice de masse corporelle ;
- Décrire les connaissances, attitudes et pratiques des écoliers relatifs à leur hygiène de vie ;
- Formuler de recommandations.
But et intérêt du sujet
Compte tenu de la problématique de l’obésité dans la société
avec ses conséquences sur la santé et social, nous nous proposons de mener une étude sur les connaissances, attitudes et pratiques en vue de trouver les facteurs qui seraient à la base de l’obésité dans cette catégorie de personnes(écoliers).
Nous pensons que toutes les informations qui découleront du présent travail seront utiles pour améliorer l’hygiène de vie de cette jeunesse.
Dans le cadre de la promotion de la santé communautaire et
pour le développement, les informations issues de présente étude permettront aux intervenants du secteur d’instaurer un mécanisme de prévention pour limiter les conséquences néfastes de l’obésité dans la communauté.
- Sur le plan santé et développement communauté les résultats de cette étude pourront inspirer les facteurs dans la mise en œuvre de mécanismes pouvant prévenir l’obésité dans la communauté afin promouvoir santé.
- Reconvertir les secteurs de la production alimentaire pour assurer une consommation réduite de graisses animales au profit des graisses végétales.
Subdivision du travail
En dehors de l’introduction, ce travail comprend 3 chapitres ci-après :
- Le premier chapitre concerne la revue de la littérature avec généralités sur l’obésité ;
- Le second chapitre concerne la description du milieu matériels et méthode ;
- La troisième porte la présentation et interprétation de résultats et la discussion, ce travail se termine par la conclusion suivie de recommandations.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR L’OBESITE
1.1.1. Facteurs
- Biologie
Le facteur est tout élément dont dépendant la vie, la croissance ou localisation d’une population animale ou végétale.
- Médecine
Le facteur est une substance, généralement une molécule soit à réaction biologique. (Ce terme est suivi d’un mot le désignant de manière précise). Elément jouant un rôle dans le déclenchement ou l’évolution d’un phénomène.
1.1.2. Ecolier
Ecolier(éducation), un élève dès qu’il commence sa scolarité que ce soit à l’école maternelle. Ce terme l’accompagnera jusqu’à ce qu’il termine le secondaire.
1.1.3. Obésité
Du point de vue médical, l’obésité est un ‘’excès de masse grasse entraînant des inconvénients pour la santé
La masse grasse s’évolue à partir du calcul de l’indice de masse corporelle (ou IMC) qui tient compte du poids et de la taille. Il est évident qu’une personne pensant 100 kilos n’a la même corpulence si elle mesure 1,60m !! Calculez votre IMC. La valeur de l’IMC permet de déterminer un état reflet’’ : surpoids, normalité ou obésité.
18,5 25 30
IMC Normal surpoids obésité |
1.1.4. Aliment
Substance qui sert de nourriture, c’est-à-dire à la croissance et à l’entretien de l’organisme et qui fournit l’énergie nécessaire aux processus vitaux de celui-ci. Tout substance susceptible de fournir aux êtres vivants les éléments nécessaires à leur croissance à conservation.
1.1.5. Alimentation
L’alimentation est première préoccupation de l’homme d’un point de vue biologique. En effet, il est vital pour l’être humain de se nourrir. L’alimentation a aussi un aspect culturel, c’est-à-dire qu’elle n’est pas la même selon les pays du monde.
On répartit généralement les aliments en 7 groupes, mais il ne faut pas les consommer en proportions égales, mais respecter ce qu’on appelle la pyramide alimentaire.
Les groupes d’aliments
- Le pain, les céréales et les tubercules
- Les fruits et les légumes
- Les produits laitiers
- La viande, le poisson et les œufs ou les légumes secs et soja
- Les produits sucrés
- Les boissons
1.1.6. Nutrition
Selon la santé (2017) : la nutrition est une science qui étudier les liens entre l’alimentation et la santé. Dans le cadre médical, la nutrition correspond au processus de transformation des aliments en nutriments. Ce sont eux qui permettent à un organisme vivant de fonctionner normalement. Il est important de distinguer les deux grandes familles de nutriments. Regroupent les lipides, protides et glucides, c’est-à-dire des nutriments énergétiques. De l’autres côté, les micronutriments sont composés par les minéraux, les vitamines ou encore les antioxydants. Lorsqu’un être humaine consomme des nutriments en quantité insuffisante ou, au contraire, trop importante, on entre dans le cadre de minutions.
1.2. Les aliments
La première question concerne la définition même. Ce dernier est consommé quotidiennement pendant toute la vie ; il fait donc partie du domaine de ce qui va de soi. Les définitions « circulaires », présentes dans certain dictionnaire confirment ce fait : on définit fréquemment ainsi le verbe « se nourrir » comme le fait d’ingérer des aliments », et le mot » aliment sert à de nourrir ». Il a fallu attendre de 2002 pour disposer d’une définition réglementairement, (directive européenne 178/2002 qui demeure limitée puisqu’il n’y est pas indiqué que l’aliments est qui sert à se nourrir. Elle comporte deux volets : une partie négative (un aliment est ce qui est susceptible d’être ingéré par l’homme, incluant eau, boisons, gomme à mâcher …) et une partie négative excluant le tabac et les médicaments. Réglementairement, seul compléments alimentaires présentés sous formes de comprimés, gélules.
La définition proposée, dans les années 1980, par jean Trémoliéres, un des fondateurs de la discipline » nutrition », reste d’actualité : l’aliment est une denrée comportant des nutritions, donc nourrissante, susceptible de satisfaire l’appétit, donc appétence, et habituellement consommée dans la société considérée, donc coutumière ».
La variété des aliment dont l’homme peut se nourrir explique en partie sa grande capacité d’adaptation à de nombreux environnement ; mais, dans le répertoire immense de ces produits comestible, l’homme a toujours sélectionné un nombre restreint d’entre eux considérés alors comme « aliments » sur nombreux critère qui n’ont que peu de rapport avec la physiologie : comme le rappellent les sociologues et les anthropologues, un aliment doit être non seulement bon à manger, mais également bon à penser.
1.2.1. Rôle des aliments
Les aliments sont des substances introduites dans le corps et destinées :
- à donner les matériaux nécessaires à la croissance, à remplacer les parties usées naturellement ou réparer les tissus lésés accidentellement à produire les sécrétions endocrines ou exocrines ;
- à fournir, grâce à la réaction de respiration, l’énergie indispensable à la suivie de l’organisme (chaleur, mouvements, énergie nécessaire au métabolisme) ;
- à fournir des substances de réserve.
Les aliments constituent donc le principal apport d’énergie pour le corps. Une fois digérés dans le tube digestif, ils sont assimilés dans le sang et conduits aux cellules qui en ont besoin. Là, les produits par l’oxygène (amené des poumons par le sang) : c’est le phénomène de respiration. Cette réaction fournit de l’énergie, mais aussi des déchets évacués par le sang : de l’eau et du dioxde de carbone, finalement rejetés par les poumons.
Tous les aliments ne produisent pas la même quantité d’énergie, mais il est possible de mesurer la valeur énergétique des aliments. L’unité de travail donnant la valeur énergétique d’une certaine masse d’un aliment est la calorie (avec un ‘C’majuscule), aussi appelée kilocalorie, car elle vaut 1000 calories (avec ‘c’minuscule). On utilise aussi le joule, et son multiple le kilojoule.
1 cal = 4, 18 donc 1 Cal = 1 kcal = 1000 cal = 4180 j = 4,18 kj
Chaque gramme de sucre consommé apporte à l’organisme une énergie d’environ 17kj = 4kcal, chaque gramme de lipide en apporte 38kj = 9kcal
Le tableau 1 : suivant donne une idée approximative des besoins énergétiques dépensés lors de certaines activités ou dans divers états de repos apparent.
Types d’activité | Nombre de kcal dépensée par heure | Nombre de kJ dépensée par heure |
Dormir | 70 | 290 |
Se reposer | 80 | 330 |
Activité intellectuelle en position assise | 100 | 420 |
Station débout | 105 | 440 |
Marche 3 km/h | 110 | 460 |
Vélo (9 km/h | 170 | 710 |
Marche(6,6 km/h | 190 | 790 |
Aviron | 280 | 1170 |
Ping-pong | 290 | 1210 |
Escalade d’une pente de 3% (5,6 km/h | 300 | 1250 |
Volley-ball (attaque) | 345 | 1440 |
Nage papillon (1,6km/h | 370 | 1550 |
Course cycliste | 390 | 1630 |
Crawl(1,6 km/h) | 410 | 1710 |
Nage sur le dos(1,6 km/h) | 415 | 1730 |
Marche avec chaussures de ski(4km/h) | 420 | 1760 |
Ski de fond (km/h) | 500 | 2090 |
Escalade d’une pente de 10%(8,6%(5,6km/h) | 520 | 2170 |
Escrime | 540 | 2260 |
Crawl(2,6km/h) | 560 | 2340 |
Nage sur dos (2,6km/h) | 580 | 2420 |
Aviron(18,2km/h) | 630 | 2630 |
Football | 700 | 2930 |
Aviron (18,4km/h) | 800 | 3340 |
Course (18,4km/h) | 970 | 4050 |
Aviron(20,1km/h) | 1000 | 4180 |
1130 | 4720 | |
1300 | 5430 | |
1500 | 6270 | |
crawl(3,5km/h) | 1600 | 6690 |
Nage sur dos (3,5km/h) | 200 | 8360 |
Course (23,8km/h) | 2880 | 12040 |
Course (25,4km/h) | 3910 | 16340 |
Course (27,7km/h) | 4740 | 19810 |
Course (28,9km/h) | 7790 | 32560 |
Les aliments renferment un grand nombre de constituant chimiques organiques. Ils sont principalement formés d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de soufre et phosphore. Certains entre eux sont inutilisables pour l’homme car ses sucs digestifs sont incapables les décomposer.
1.2.2. CLASSIFICATION DES ALIMENTS
La classification des aliments a beaucoup tante à l’évolution des modes de pensées. Sans retracer cette histoire complexe, rappelons que la classification utilise jusqu’à la fin du moyen âge reposait sur la combinaison de quatre caractéristiques : le chaud, le froid, l’humides et le sec. Dans celle-ci, les fruits et les légumes, dont les qualités nutritionnelles sont maintenant fortement mises en avant, étaient considérés comme ne convenant pas à l’homme : ils étaient froids et humides alors que l’homme est chaud et sec. Aujourd’hui, les classifications se fondent sur des caractéristiques objectives, mais elles restent évolutives car il peut être utile de les adapter en fonction des avancées scientifiques et des objectifs poursuivis.
Les objectifs poursuivis peuvent être très variables : éducation nutritionnelle, politique nutritionnelle, enquêtes épidémiologiques sur les liens entre alimentation et santé, régulation du commerce … En fonction ces objectifs, différents types de critères, non obligatoirement exclusifs les uns des autres, entrent en ligne de compte pour classifier les aliments.
Les sept grandes catégories d’aliments
a. Céréales et féculents
Cette catégorie regroupe des produits végétaux de nature très diffèrent : céréales (blé, riz, maïs) tubercules (pommes de terre…), graine de légumineuses (lentilles, pois…). Quantitativement, elle constitue une des bases majeures de l’alimentation humaine de puis la période néolithique et l’invention de l’agriculture. La caractéristique nutritionnelle commune à tous ces aliments est présence de glucides (sucres) complexes, du point de vue de leur structure chimique, et facilement digestibles, regroupés sous le terme d’amidon, organisés en glucides complexes a longtemps été considérée comme lente, induisant dans l’organisme, par l’intermédiaire des sucres qu’ils libèrent par hydrolyse, une sécrétion d’insuline progressive et modérée par le sucre de table. En fait, vitesse d’absorption et réponse de l’organisme dépendent en grandes partie de la structure finale du grain d’amidon et son accessibilité aux enzymes digestives, caractéristiques qui varient grandement en fonction des technologies industrielles ou culinaires. D’autres glucides complexes sont, quant à eux, non digestibles et peuvent seulement être fermentés par les bactéries du côlon : ce sont les fibres alimentaires.
Les aliments de ce groupe apportent également des protéines, des vitamines et des minéraux. Les protéines sont en quantité variable, plus abondantes dans les légumineuses. Dans les régimes végétariens, pour un bon équilibre des acides aminés indispensables (que l’organisme l’alimentation), il faut associer de façon complémentaires les céréales, dont les protéines sont pauvres en lysine, et des légumineuses, dont les protéines sont déficitaires en acides aminés soufrés.
b. Lait et produits laitiers
Si le lait maternel est l’aliment de référence pour la nourrisson, suffisant à couvrir la totalité de ses besoins pendant les six premiers mois de la vie, les produits laitiers ne constituent plus, par la suite, un aliment complet pour l’enfant et adulte. Le lait de vache (avec tous les produits qui en dérivent) est le plus largement utilisés. Tous les laits sont des sources de protéines animales de bonne qualité, des différentes vitamines et de minéraux.
Aujourd’hui, ils sont essentiellement valorisés pour leur teneur en calcium, élément dont l’intérêt est largement démontré pour la santé de l’os. Problème majeur de santé public du fait du vieillissement de la population. Les laits dérivés technologiques extrêmement variés et très intéressent sur le plan organoleptique, pouvant se converser éventuellement longtemps, à la différence du lait lui-même avant le développement des technologies modernes de conservation. C’est le cas, par exemple, des fromages.
On assiste aujourd’hui à un important développement de la consommation des produits fermentés frais. Les effets sur la santé des probiotiques font l’objet d’actives recherches et dépendent très fortement de sa souche choisie pour la fermentation. L’appellation yaourt est cependant réservée réglementairement aux produits fermentés avec deux ferment bien défini (lactobacillus bulgaricus et streptococcus thermophilus). Les laits fermentés sont mieux supportés par les individus intolérants au (principal sucre du lait) : l’enzyme permettant de digérer le lactose a une activité faible ou nulle chez l’adulte alors qu’elle est très active chez le nourrisson.
c. Viandes-œufs-poissons
L’homme est physiologiquement omnivore. Les produits d’origine animale représentent les seules sources de vitamine B12, dont l’absence conduit à des troubles neurologiques et hématologiques graves. Les viandes et les bats constituent les sources majeures de cette vitamine. Toutes les sociétés ont mis en place une gestion élaborée de la mise à mort nécessaire de l’animal pour se nourrir (« meurtre alimentaire »). Une des illustrations est, dans la plupart des langues, le changement fréquent de noms entre les parties de l’animal vivant et de l’animal mort (par exemple, la cuisine devient le jambon chez le porc).
La viande, et notamment la viande rouge, a eu une valeur symbolique forte et a longtemps été considérée comme un aliment à privilégier. Depuis plusieurs décennies, on observe cependant une décroissance régulièrement de sa consommation, au profit de viandes blanche et du poisson, ce qui n’est sans doute pas uniquement lié à son prix élevé et à la crise de la vache folle qui a suscité, dans les années 1980 et 1990, de vives inquiétudes en Afrique. Une des questions actuelles est celle de l’impact environnemental de la production et de la forte consommation des produits animaux : les protéines d’origine animale ont un coût plus élevé en énergie ou en eau…que celles qui sont issues du monde végétal.
Les produits animaux sont les meilleures sources de protéines nécessaires à la construction et au fonctionnement de l’organisme, car les proportions des acides aminés indispensable y sont plus adaptées à l’homme que dans les produits végétaux (les animaux sont physiologiquement plus proche de l’homme) et la digestibilité de ces protéines est plus grande (pas de paroi cellulaire rigide comme chez les végétaux). Les protéines d’origine animale constituent en Occident plus des deux tiers des protéines consommées, bien qu’un rapport inverse entre protéines végétales et animale soit considéré comme plus intéressant pour la santé. Un autre intérêt majeur de cette catégorie d’aliments est rapport en fer, sous une forme plus facilement absorbable que les formes végétales, qui, en outre, sont moins riches en fer.
La teneur en matière grasses éléments importants pour le goût et la texture est extrêmement variable et montre une prédominance des acides gras saturés chez les animaux terrestres. L’intérêt des poissons, et notamment des poissons gras, et fournir des oméga 3 à longue chaîne qui sont des acides gras polyinsaturés que l’homme synthétise en quantité insuffisante à partir des oméga 3 à chaîne plus courte par végétaux. Les œufs apportent des protéines de bonne qualité : l’albumine du blanc d’œufs a longtemps été utilisée référence par les organisations internationales de santé pour évaluer la qualité nutritionnelle des autres protéines.
d. Fruits et légumes
L’homme ne consommerait couramment que quelque 200 espèces de plantes herbacées comestibles sur de 4000 répertoriées. Les fruits et les légumes présentent des caractéristiques communes : une densité énergétique (kilocalories/100 g) généralement faible, car ils sont riches en eau, et une haute densité nutritionnelle (teneur en nutriments indispensables, vitamines et minéraux, par 100 kilocalories). Les fruits se différencient cependant des légumes par une teneur plus élevée en sucres simples, augmentée encore dans les fruits secs.
Les fruits oléagineux (olives, avocats, noix…) sont riches en matières grasses possèdent donc une densité énergétique élevée. Toutefois, ces matières grasses se différencient nettement de celles des animaux : elles sont beaucoup plus riches en acides de gras insaturés et polyinsaturés, globalement considérés comme plus favorable des études épidémiologiques confirme l’intérêt d’une consommation élevée de fruits et de légumes pour la santé, notamment en prévention du cancer. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer la faible consommation des fruits et légumes. Le première est leur prix élevé. Effectivement, les fruits et légumes sont chers par calorie apportée, mais ils se situent au même niveau que les autres aliments si on compare ce prix à la quantité de nutriments indispensables ou intéressants pour la santé qu’ils apportent. Les autres facteurs sont liés aux contraintes de (problème de maturité insuffisante fréquemment lié aux contraintes de transport) et au temps de préparation pour les légumes. Pour les fruits nutritionnistes, les fruits et légumes appertisés ou surgelés sont aussi intéressants sur le plan nutritionnel que les produits frais.
L’inclusion des jus de fruits dans cette catégorie accroît la consommation de ce groupe d’aliments dans les classes d’âge plus jeunes, cette augmentation s’étant développée depuis les années 1990. Toutefois, il est généralement admis que les jus de fruits ne peuvent remplacer totalement la consommation des fruits du fait d’une insuffisance des fibres et de l’apport élevé de sucres.
e. Matières grasses
Les matières grasses ou graisses sont les sources caloriques les plus concentrées car elles sont constituées d’une proportion plus ou moins importante de lipides, pouvant aller 10% à 15 pour les crèmes allégées à 82% pour le beurre et 100% pour les huiles (lipides purs). Ces dernières apportent 9 kcal/g cotre 4 kcal/g pour les protéines et les glucides. Les lipides sont les principaux responsables de la densité énergétique des aliments (kcalories/100 g). Ce sont aussi des éléments importants en termes de goût, de nombreuses molécules aromatiques étant liposoluble c’est-à-dire solubles dans les graisses, et de la palatabilité des aliments, c’est-à-dire de la texture et de la sensation en bouche.
Les matières grasses sont d’origine végétale ou animale.
Leur température de fusion (passage à l’état liquide) traduit la présence plus ou moins importante d’acides gras insaturés dont la forme moléculaire est différente de celle des acides gras saturés. Ces derniers sont ainsi plus abondants dans les graisses animales solides (beurre, saindoux) que dans les graisses végétales liquides (huiles).
Plus la température de fusion est faible, plus la matière grasse est riche en acides gras insaturés bénéfiques pour la santé, la consommation de matières grasses notamment végétales est nécessaire pour que l’organisme reçoive et absorbe les vitamines liposolubles (A, D, E, K) ainsi que les acides gras indispensables. La nature de l’alimentation fournie aux animaux détermine fortement la qualité nutritionnelle des graisses animales.
Les matières grasses sont sensibles aux réactions d’oxydation (traduites notamment par le rancissement), favorisées par le chauffage, qui entraînent à la formation de composés très divers ayant un goût et une odeur désagréable, et pouvant présenter des propriétés toxiques (lors de tests chez les animaux, ces composés ont des effets sur la croissance, la reproduction, l’apparition de cancers …).
Sucre et produits sucrés
Cette catégorie d’aliments inclut le sucre pur de cuisine (ou saccharose, chimiquement bien défini) et les produits dont l’ingrédient majoritaire est le sucre ou un analogue.
La caractéristique organoleptique principale est donc le goût sucré. Chimiquement, ces sucres ont une structure simple. Ils sont donc rapidement délivrés et métabolisés, induisant une réponse de l’organisme rapide et importante (forte sécrétion d’insuline). L’homme possède une tenue innée pour le sucre.
On observe aussi un développement industriel important des produits qui associent le gras et le sucre, très fortement appréciés des consommateurs, mais riches en énergie et pauvres en nutriments intéressants.
Cette association favorise, en outre, le stockage des graisses dans le tissu adipeux de l’organisme. Les caries dentaires sont favorisées par les produits sucrés : les sucres exprimés par les bactéries de la bouche produisent des acides qui attaquent les cristaux minéraux de l’émail dentaire (OMS 2000).
f) Boissons
Bien que liquides, les laits et les jus de fruits ne sont pas signalés comme des boissons, étant rattachés aux catégories correspondantes. Le rôle majeur des boissons est l’hydratation de l’organisme, qui ne peut pas être assurée par la seule eau contenue dans les aliments (l’organisme humain contient environ 60 % d’eau chez l’adulte et 75 % chez le nouveau -né). Dans cette fonction, l’eau pure suffit et apporte en outre fréquemment des minéraux utiles et bien absorbés (calcium, magnésium…). Mais une boisson sera aussi souvent un vecteur possible de nombreux éléments qui ont des effets variés sur le goût (amer, acide, sucré, arômes divers), le comportement (stimulation, anxiolyse), ainsi que sur la santé, ces conséquences étant de plus en plus étudiés. En effet, la régulation physiologique du volume consommé est beaucoup moins stricte que celle des aliments solides et de grandes quantités de liquide peuvent être ingérées chaque jour, contrairement aux aliments solides.
Des quantités importantes de macronutriments (sucres) et de micronutriments peuvent ainsi être apportées.
Certains sont considérés comme plutôt bénéfiques (notamment de nombreux micro-constituants des végétaux). L’alcool a des effets bénéfiques à faible dose, de l’ordre de 20 g/j, mais il devient toxique à dose plus élevée et crée un problème de dépendance. Toutes les civilisations ont développé des formes agréables d’apport d’eau.
À notre époque, c’est surtout l’excès de consommation des boissons sucrées qui pose problème : l’augmentation considérable de leur consommation, surtout chez l’enfant, est soupçonnée de participer fortement à l’épidémie actuelle d’obésité. L’association judicieuse, en proportion adéquate, des aliments de toutes les catégories permet de couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels.
Le problème actuel dans les pays développés est en fait l’abondance et la diversité de l’offre alimentaire qui, sous une même dénomination, peut proposer des produits présentant un intérêt nutritionnel très différent. Un effort important est entrepris pour améliorer l’information nutritionnelle sur les aliments, notamment à travers l’avertissement, afin que les consommateurs fassent les choix les plus judicieux.
1.2.3. Equilibre alimentaire
L’objectif de l’équilibre alimentaire est de contribuer à assurer un état de santé optimal des individus et des populations. L’équilibre alimentaire joue un rôle important en santé publique, en participant à la prévention de certaines maladies. Il s’obtient en variante l’alimentation pour apporter à l’organisme l’énergie et les nutriments nécessaires à son fonctionnement. Les aliments sont classés suivant leur composition en nutriments (protides, lipides, glucides, eau, minéraux, vitamines, fibres…).
Les spécialistes de la nutrition fournissent que l’équilibre
alimentaire a des chances d’être atteint lorsque l’apport énergétique total est fourni à raison de 15 % par les protides, 30-35 % par les lipides et 5055 % par les glucides.
Ces pourcentages sont utiles pour calculer une ration équilibrée
– mais pas pour élaborer les menus quotidiens
(http://alimentationsante.org)
1.2.4. Rations alimentaires
La ration alimentaire est la quantité et la nature d’aliments
qu’une personne doit consommer en un jour afin de subvenir aux besoins de son corps. Il n’existe pas » d’aliments parfaits «, qui rassemble dans sa composition tout ce qui nous est nécessaire : protéines, lipides, glucides, sels minéraux, vitamines … Pour l’équilibre nutritionnel, il faut puiser tous les jours dans chacune des grandes familles d’aliments car chaque aliment à sa place et son utilité.
A) Apports recommandés en glucides, lipides et protéines
Les nutritionnistes recommandent la répartition dite < 421 GPL ». En faisant correspondre l’ordre des lettres des deux mots, sur lit-4G, << 2P » et « IL ». Cela correspond aux nombres de parts qu’il est conseillé de consommer : 4 portions de glucide pour 2 portions de protéine pour 1 portion de lipide. Ainsi la ration alimentaire moyenne quotidienne est établie (par rapport à l’apport énergétique) de :
55 à 60 % de l’énergie sous forme de glucides (1 g de glucides – 4 kcal soit 17 kJ). • 10 à 15 % sous forme de protéines (1 g de protéines – 4 kcal soit 17 kJ), • 25 à 30 % sous forme de lipides (1 g de lipides – 9 kcal soit 38 kJ). Pour mesurer la valeur énergétique d’un aliment, on utilise généralement la calorie (kcal) ou le joule (kJ).
1 Kcal équivaut à 4,1866kj
Cette méthode a été offerte par Albert-François Cerf,
nutritionniste français reconnu par la publication de plusieurs ouvrages dans les années 60. Pour une moyenne de 2500 Kilocalories par jour, il faudrait donc consommer 81g de protéines, 88g de lipides et 325g de glucides.
Cette ration doit apporter en quantité suffisante, de tous les groupes d’aliments.
- Il faut éviter de privilégier les sucres rapides au détriment des glucides prêtés sinon les risques de caries dentaires, diabète, obésité.
- Il ne faut pas négliger les produits riches en fibres alimentaires.
- Elles donnent rapidement une impression de satiété et préviennent contre les cancers du côlon. Un apport quotidien de 30 à 40 g est conseillé. Un aliment trop riche en lipides, représente un facteur de risque de maladies cardiovasculaires et d’obésité.
- Ils doivent provenir des corps gras d’origine animale ET végétale.
- Les protéines fournissent les acides aminés essentiels. Il est nécessaire de compléter les sources protéiques d’origine animale avec celles d’origine végétale.
Apports recommandés en eau, vitamines et éléments minéraux
- L’eau : il faut consommer chaque jour 2,5L d’eau. En moyenne 1,5L sont consommés sous forme de boissons, le reste provient des aliments.
- Les vitamines : elles sont diminuées par les aliments puisqu’elles ne sont pas synthétisées par le corps.
- Eléments minéraux : les besoins en calcium (apport recommandé 900mg/jour) et en fer (apport recommandé 10mg/jour) sont les plus importants. Pour la santé de nos os, il est recommandé de manger chaque jour (en mg de calcium) :
- Enfant : 600 à 1000mg
- Adolescents : 1200mg
- Femmes enceintes ou qui allaitent : 1200mg Adultes : 900mg.
- Après 50ans : 1200 à 1500mg
La quantité de douleur recommandée par jour est de :
- Enfant : 150g
- Adolescent : 300g
- Adulte : 200 à 250g
b) La ration alimentaire varie en fonction de l’âge, de l’activité physique, de la taille …
Elle est :
- Pour un enfant : environ 1 600 kcal
- Pour un adolescent / une adolescente : de 2 900 kcal / de 2 400 kcal pour un homme (avec un poids moyen de 70 kg et une activité physique réduite) : de 2 800 kcal
- Pour une femme (avec un poids moyen de 55 kg et une activité physique réduite) : de 2 200 kcal
- Pour une femme enceinte : de 2 550 kcal
- Pour une personne avec une activité physique intense : de 300 à 700 kcal de plus que la ration normale.
Selon J.-P. Chavet, la ration alimentaire moyenne nécessaire est de 2 500 kcal/personne/jour. La moyenne de la ration alimentaire mondiale est en 2002 de 2 800 kcal, mais ces chiffres cachent de grandes probabilités. Les pays d’Europe et d’Amérique du Nord peuvent avoir une moyenne à plus de 3 200 kcal / jour / personne, contre moins de 2 200 kcal en Afrique subsaharienne
(et même à moins de 1 900 kcal au Burundi, en Ethiopie, Somalie,
…).
Exemple de ration alimentaire pour un homme (2700Kcal)
Ayant une activité habituelle : Exemple de ration alimentaire pour un homme (2700Kcal)
- Lait demi écrémé : 250g
- Fromages affinés : 60g
- Viandes, Poissons, Œufs : 160g
- Légumes : 400g
- Fruits : 250g
- Pain : 300g
- Féculents cuits : 350g
- Beurre 25g
- Huiles : 35g
c) Répartition des apports énergétiques sur la journée
Les apports énergétiques sont répartis différemment sur les repasLa répartition recommandée est de 20 à 25 % au petit déjeuner, 35 à 40 % au déjeuner, et 30 à 35 % au dîner. Pour l’enfant, le goûter doit représenter 15 % des apports énergétiques journaliers recommandés. (Florence Polo, Les 100 mots de la diététique et de la nutrition, Presses universitaires de France, 2010, p. 74) 1.3.
1.3. OBESITE
La montée de l’obésité se constate à l’échelle mondiale, sans distinction de richesse ou de pauvreté. En 2016, l’OMS dénombre dans le monde, 1,9 milliard d’adultes en surpoids et 650 millions définis comme » obèses «. Depuis 1980, le nombre de cas d’obésité a été multiplié par deux.
En France, une personne sur 8 souffre d’obésité. 15% des enfants et 40% des adultes sont en surpoids d’après l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDF).
1.3.1. Définitions
L’obésité est un excès de masse grasse de l’organisme. D’après Luc PICON, on peut considérer comme obèses les sujets, quel que soit leur poids, dont la composition corporelle est telle que le rapport entre masse de lipide et masse maigre a une valeur nettement supérieure à celle qu’on observe en moyenne chez les sujets du même âge et du même sexe.
Obésité androïde : forme d’obésité avec prédominance de la graisse au niveau de la partie supérieure du tronc et de la paroi abdominale. Le nombre des adipocytes reste normal mais leur taille est augmentée (obésité hypertrophique). Obésité ganoïde forme d’obésité avec prédominance de la graisse au niveau des ceintures pelviennes. Le nombre d’adipocytes est augmenté mais leur taille reste normale (obésité hyperplasique).
- Obésité mixte : la graisse s’accumule dans toutes les parties du corps.
Elle est encore appelée obésité pléthorique.
- Obésité viscérale : la graisse s’accumule uniquement dans la cavité abdominale.
1.3.2. Cause
Les causes de l’obésité varient d’un individu à l’autre. Généralement, l’obésité fait suite à la combinaison de plusieurs facteurs ;
- La consommation excessive d’aliments caloriques est la principale cause de surpoids et d’obésité
- La prédisposition génétique
- Une pratique sportive insuffisante ou inexistante
- Des facteurs environnementaux (situation économique et ou sociale, familiale)
- le marketing alimentaire, les publicité
1.3.3. Physiopathologie l’obésité
est actuellement un problème de santé publique du fait de sa prévalence en augmentation préoccupante au cours des dix dernières années. La prise en charge de l’obésité et des comorbidités associées est donc une priorité. L’obésité est une pathologie chronique complexe tant sur le plan physiopathologique que dans la prise en charge.
C’est une maladie hétérogène sur le plan phénotypique et évoluant en plusieurs phases (constitution, maintien, aggravation) dont les déterminants sont multiples. On ne peut donc parler de maladie unique mais bien de types variés d’obésités et de situations médicales. Le développement de la masse grasse est sous l’influence de facteurs génétiques qui s’expriment en fonction de facteurs environnementaux et comportementaux.
Les modifications de l’alimentation et la réduction de l’activité physique entraînent un déséquilibre de la balance énergétique. Il existe également des facteurs psychosociaux, et biologiques, tels que24 les altérations du tissu adipeux et de ses interactions avec d’autres tissus impliqués dans la régulation de l’homéostasie énergétique et le développement des comorbidités. La stratégie thérapeutique doit s’adapter au type d’obésité et en particulier au stade évolutif de la maladie en tenant compte des facteurs étiologiques en cause.
La prise en charge des patients obèses est donc un exercice de médecine globale et personnalisée, nécessitant un temps d’expertise et d’évaluation multidisciplinaire pour fixer au mieux les objectifs de prise en charge et alimentation phone treille et Artie DIN acta portion, La Table de, 1964, 971
1.3.4. Préventions
La prévention de l’obésité est l’une des priorités de santé publique Un » Plan National Nutrition Santé’’ a été mis en place depuis quelques années afin de prévenir l’obésité Au quotidien, il est recommandé d’adopter certains gestes : pratiquer une activité sportive régulière : 30 minutes de sport par maladies jour permettent de réduire les risques de cardiovasculaires et de diabète.
Une pratique sportive plus soutenue peut-être nécessaire en cas d’obésité avéré ;
- Avoir une alimentation diversifiée équilibrée ;
- Limiter la consommation de sucres et de sel ;
- Augmenter la consommation de calcium chez les enfants ;
- Suivre régulièrement l’évolution de la courbe de poids des enfants et des adolescents est un moyen de prévention contre l’obésité.
1.3.5. Conséquence
L’obésité est très fortement prise en compte comme associée à une morbidité et à une mortalité accrue. Vé est essentiellement due à des maladies cardiovasculaires, au diabète et à des maladies de la vésicule biliaire (BASDEVANT, 1993). Le surpoids est un facteur de risque pour plusieurs maladies :
Cardiopathie coronarienne : Le surpoids est associé à une prévalence accrue de facteurs de risque cardio-vasculaires tels que. L’hypertension, une concentration en lipides sanguins inférieurs et le diabète sucré. Une diminution de 10 % du poids corporel correspondrait à une diminution de 20 % du risque de cardiopathie coronarienne (BASDAVANT, 1993). Environ
40 % de l’incident des cardiopathies coronariennes est attribuable aux indices de Quételet supérieur à 21 (OMS, 1996). Infarctus : La graisse abdominale pourrait être associée à une élévation de la tension artérielle (PERLEMUTER, 1990 : OMS 1996). Hypertension : L’augmentation du poids corporel est associée à une élévation de la tension artérielle (OMS, 1996 ; OMS, 1998). En moyenne une perte d’un Kg est associée à une diminution de 1,2 à 1,6mm hg de la tension artérielle systolique et de 1,0 à 1,3mm hg de la tension artérielle diastolique.
Diabète de type 2 : Le surpoids est un facteur de risque bien connu du diabète de type 2 ou non insulinodépendant (DNID) chez l’adulte, un gain de poids de plus de 5Kg en huit ans est associé à une augmentation marquée du risque de DNID. Il a été prouvé scientifiquement qu’une perte de poids chez les sujets atteints de DNID améliore la tolérance au glucose et diminue le recours aux hypoglycémiants (OMS, 1996).
- Affection de la vésicule biliaire : L’obésité présente un risque important de calculs biliaires plus prononcé chez la femme que chez l’homme Une perte de poids sur une longue période ne protège pas contre la formation de calculs biliaires.
- Arthrose : Des observations de plus en plus nombreuses indiquent toutes les fois que les surpoids sont associés à l’arthrose au niveau de plusieurs articulations, en particuliers les mains et les genoux.
- Cancer : l’excès de poids augmente le risque de cancer de l’endomètre et probablement le risque de cancer de sein chez la femme ménopausée. Une relation entre surpoids et cancer du côlon, du rectum, de l’ovaire et de la prostate reste discutable.
- Autre trouble : La présence de graisse abdominale et l’excès de poids ont été associés à l’infécondité (OMS, 1996). Traiter le surpoids et l’obésité est donc primordial pour préserver la santé des personnes concernées.
1.3.6. Traitement
La perte de poids doit s’effectuer de manière raisonnée ; une alimentation équilibrée et une pratique sportive régulière permettent de maigrir de façon progressive sans mettre en danger physique et psychique la personne concernée
a) Médical
A ce jour, il n’existe pas de traitements médicamenteux miracles contre l’obésité. Certains médicaments permettent cependant d’aider à la perte de poids et de limiter l’absorption des graisses alimentaires par l’organisme. Les effets de ces médicaments varient d’un individu à l’autre et ne donneront pas forcément les résultats attendus. De plus, leur prise doit être combinée à une alimentation équilibrée.
b) Diététique
Les experts s’entendent pour dire que les objectifs de traitement de l’obésité sont le maintien du poids en l’absence de facteurs de risque ou de problème de santé concomitants. Une perte de 5 % à 10 % du poids initial peut être envisagée en présence de problèmes de santé liés à l’obésité.
Les objectifs à atteindre doivent tenir compte de la motivation du patient à perdre du poids. Concernant le maintien et la prévention de toute prise de poids, une alimentation plus saine et un mode de vie plus actif sont nécessaires. Pour perdre du poids ou diminuer la masse de graisse de l’organisme, un bilan énergétique négatif temporaire doit être instauré de sorte que la réserve de graisse puisse être utilisée pour répondre à la demande énergétique (OMS, 2003).
Pour être optimal, le déficit énergétique doit jouer sur deux tableaux : réduire l’apport alimentaire et augmenter la dépense énergétique (ASPQ 2004). Les fortes restrictions alimentaires sont mauvaises pour la santé et peuvent précipiter des troubles de l’alimentation (OMS, 2003). Il peut être judicieux de ne pas dépasser un écart négatif de 500 à 700 kcal par jour entre les dépenses et l’apport énergétique. Cela suppose déjà des changements de comportements substantiels (ASPQ, 2004) Les gains de santé sont associés à une perte de poids modérée et maintenue de l’ordre de 5 % à 10 % du poids initial (ASPQ, 2004).
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES
Cette partie du travail présente la démarche méthodologique notamment le type d’étude, la population d’étude, l’échantillonnage, les techniques de collecte des données, l’outil de collecte des données, la saisie, le traitement et l’analyse des données, les considérations éthiques et les difficultés rencontrées.
2.1. MATERIEL
2.1.1. Description du matériel de l’étude
Différents outils ont été utilisés pour collecter les données devant nous permettre d’atteindre nos objectifs. Nous pouvons citer notamment : a)
a) Balance
Par rapport à son utilisation, il est à noter que le poids a été mesuré une seule fois compte tenu de la disponibilité des écoliers. La pesée se fait tôt le matin vers 8 heures avec des sujets portant un vêtement minimum et étant pieds nus. Le poids corporel de chaque écolier a été mesuré à l’aide d’une balance à ressort de marque SECA (SFCA, type 725 ; VOGEL UND HALKE Mess- un Miegetechnick, Hambourg, Allemagne) de charge maximale 150kg. La lecture a été faite avec une précision de 500g. Cette balance est préalablement étalonnée à 60kg avec trois (3) poids étalon de 20kg. Une vérification de l’étalonnage est effectuée après avoir pesé 10 personnes.
b) Toise
Par rapport à son utilisation, il est à noter que la taille est mesurée à l’aide d’une micro toise de marque (Malo 04-116 ; 2 mètres). J’ai une toise micro ayant une précision de 0.1cm est fixée à un mur bien vertical à 2m du sol. Le sujet debout sur une surface horizontale, sans chaussures, les talons joints, le regard dans le plan de Francfort, les bras dans le prolongement du corps.
La lecture est faite après avoir baissé le curseur de micro toise tenu horizontalement jusqu’à toucher le crâne du23 précision de 0,5cm. Sujet, les cheveux étant maintenus aplatis. La lecture est faite avec une doit noter que le poids P (Kg) et la taille T (m) ont servi à estimer l’Indice de masse corporelle (IMC).
c) Le questionnaire
Un questionnaire a été élaboré pour collecter les données à partir de l’école. Une interview face avec des écoliers a été faite pour compléter certaines données.
2.1.2. Description du cadre de l’étude
L’institut Méthodiste EBENGA constitue notre milieu d’étude. Il est situé sur l’Avenue Bypass n°33, Quartier Matera dans la commune de Gaba, en face de la cité Slongo SAFRICAS vers le Rondpoint NGABA dans le quartier de Mont-Ambra. Son matricule est le suivant : ID. SECOPE : 1018070, Par ailleurs, l’Institut Méthodiste EBENGA est une école conventionnée protestante. En fait, c’est un établissement d’enseignement public qui demeure d’aujourd’hui la meilleure école conventionnée protestante dans la commune de Gaba.
Objectifs de l’école
Les objectifs principaux de l’école sont : – La formation morale, intellectuelle, spirituelle et physique de la jeunesse ; Une éducation chrétienne à vocation protestante ; • La préparation à différents niveaux d’études, l’initiation à la vie adulte et la promotion de la valeur socioculturelle chrétienne.
Organigramme de l’école
CHEF D’ETABLISSEMENT
Historique
Les origines de l’institut Méthodiste EBENGA remontent en 1985 où elle a existé en tant qu’école maternelle. Sa création s’inscrit dans le cadre des œuvres sociale croyants ou fidèles de l’église Méthodiste « source de vie » située dans la commune de Ngaba.
L’Institut Méthodiste EBENGA ouvrit officiellement ses portes en 1991 sous la houlette de Monsieur René LOKASO OLONGO avec trois sections à savoir :
- Scientifique ;
- Commerciale administrative et Nutrition Diététique
A son tour Monsieur René LOKASO OLONGO passera commandement à monsieur Jean-Pierre LODJO LOKANGAKA PEN’OKOKO qui durant tout son mandat de 1997 à 2009, prendra l’option d’ouvrir la section Pédagogique. Le Révérend pasteur ONOFOMBO DIMOKE Vincent de
Paul et à son tour il gréera la section.
Electricité et Electronique en progression. Enfin, à nos jours, l’Institut
Claude Méthodiste EBENGA est dirigé par Monsieur ABERI LUNZUNZE Bruce
Ainsi donc l’Institut Méthodiste EBENGA compte à jour six
sections dont.
- La biochimie scientifique (section mère)
- La pédagogie générale : La Nutrition ; • La commerciale administrative ; • L’électricité et. L’électronique.
2.1.3. Description de la population de l’étude
Y’après Faustin (1988), la population obole est définie un ensemble des sujets d’une communauté bien définie ayant en commun, une ou plusieurs caractéristiques similaires et sur lesquelles seront généralisés les résultats d’une recherche obtenue à partir d’un échantillon. Dans le cas spécifique de la présente étude, la population cible est constituée des écoliers de l’Institut Méthodiste ERENGA qui fréquente la troisième à la cinquième des humanités au cours de l’année scolaire 2017-2018 du mois de Janvier à Juin 2018.
- Critères d’inclusion
Pour cette étude, nos critères d’inclusion étaient :
- Etre écoliers de l’école protestante Ebenga
- Etre là le jour de l’enquête
- Ecoliers de la classe de 3 et 5 humanités
- Ecolier de tout âge.
2.2. MÉTHODOLOGIE
2.2.1. Type d’étude
Notre étude est descriptive transversale, les données quantitatives ont été recueillies auprès des écoliers de l’école Protestante Feng. 2.4.2. Période de l’étude Cette étude s’est réalisée dans la période allant du mois de Janvier à Juin 2018.
2.4.2. Echantillon
L’échantillon est un groupe de sujets tirés d’une population cible. Il est destiné à fournir une information sur cette population. Les individus sélectionnés devant être réellement observés. D’après Kinnock, 2014. Une recherche scientifique n’exerce pas toute la population cible : elle procède par l’échantillonnage. Car c’est une extraction d’un certain nombre d’éléments formant un ensemble de population appelé échantillon. Concernant notre étude, cet échantillon était de 309 écoliers, et ce chiffre a été déterminé de la manière suivante :
A) Taille de l’échantillon
Pour Moron (1991), précise que pour formuler ou souscrire la taille de l’échantillon en vue de conserver une précision significative de l’étude, le nombre de sujets de l’échantillon est proportionnel à la population. Plusieurs formules statistiques sont utilisées pour déterminer la taille de l’échantillon. En ce qui nous concerne, nous avons opté pour la formule statistique suivante :
N =
Avec :
À notre taille échantillons estimée 309 écoliers.
- Z : coefficient des confiance (pour un niveau de confiance de 95%, Z 1,96)
- d : marge d’erreur acceptée ou degré de précision (pour une marge d’erreur de 5%, d=0,05)
- p : population de l’obésité en milieu scolaire (dans notre cas 40%, si on se réfère à notre revue de la littérature)
- q : égale à 1-p
- si P = prévalence (littérature) = 40%= 0,4
- alors q = 1-0,4
en intégrant les diffèrent éléments dans la formule, nous aurons une valeur de n égale à :
n
n = 308,6272 soit environs n=309
2.4.4. Technique de collecte des données
Pour SHOMBA (2010), la technique est un procédé de recherche utilisé dans la collecte des données qui s’appuie sur la communication verbale permettant au chercheur d’obtenir les informations dont il a besoin de la part des personnes supposées renseignées. Pour cette étude, nous avons utilisé la technique d’observation directe, la technique documentaire qui nous a servi à rassembler la littérature et les études antérieures.
Pour se faire, nous sommes descendus sur le terrain pour procéder à une enquête.
2.4.5. Déroulement de l’enquête
Démarche auprès des autorités de l’école.
Grâce à l’attestation de recherche délivrée par l’UPN, nous sommes présentés au bureau du responsable et après nous avons eu EBENGA l’avis favorable pour mener nos enquêtes au sein de l’Institut Méthodiste EBENGA.
Enquête proprement dite
Un protocole de recherche a été mis au point. Celui-ci présente là de la recherche. Méthodologie détaillée, les matériels utilisés et le calendrier d’exécution Des fiches d’enquête ont été élaborées.
Elles permettent de bien collecter les données et de différencier leur analyse. Un prétest a été réalisé. Cette étude préliminaire a permis de tester les fiches d’enquête et de faire certaines observations sur les facteurs favorisant l’obésité chez les écoliers. Il faut noter que ces fiches ont été améliorées après cette étude partant de toutes les leçons apprises.
Au cours de cette enquête, les mesures anthropométriques ont été prises. J’enquête de consommation alimentaire a été réalisée et les différentes activités réalisées par les écoliers en 24 heures ont été enregistrées. Ensuite, nous avons procédé au dépouillement, au traitement et à l’analyse des données. Cette étape du travail conduit à la rédaction du rapport final.
2.2.6. Traitement et analyse des données
Nos données ont été déposées manuellement à l’aide du papier, d’une gomme et d’un crayon ensuite compilées à l’aide d’une calculatrice électronique et les résultats sont présentés sous forme de tableaux.
La saisie et l’analyse des données ont été faites à l’aide du logiciel Word 2014 et Excel 2014. Toutes les informations recueillies ont été rendues anonymes. Enfin nous avons les résultats définitifs à nos investigations.
2.5.4. Considération d’ordre ethnique
Aussi, la confidentialité (anonymat) des informations fournies par les participants a été garantie ainsi que le principe de la non nuisance. Les noms et les constats purement privés faits lors du contact avec les élèves interviewés ne proviendront nullement dans cette étude.
2.2.5. Difficultés rencontrées
Dans l’ensemble, le climat dans lequel le travail actuel s’est déroulé est bon néanmoins, la grosse difficulté à laquelle nous étions confrontés était celle d’accès aux informations recherchées auprès des écoliers. En effet, certains refusaient de répondre à notre questionnaire pour diverses raisons. Quelques difficultés ci-après étaient présentes dans notre parcours notamment :
- Les difficultés d’ordre financier, matériel et de temps.
- La tracasserie de transport pour contacter les différentes sources d’information nous a poussé à réaliser souvent quelques distances à pied ;
- La conciliation pénible des cours, stage et recherche nous à forcer à chercher plusieurs collaborations pour finaliser notre travail ;
CHAPITRE III. RESULTAT ET DISCUSION
3.1. Présentation des données
3.1.1. Identification
I. Caractéristiques sociodémographiques des enquêtés
Tableau 1 Réparation des enquêtés selon la tranche d’âge
Tranche d’âge/Ans | F.O | % | ||
14-16 | 80 | 26,14 | ||
16-18 | 76 | 24,83 | ||
18-20 | 150 | 49,01 | ||
Total | 306 | 99,98 | ||
160 140 120 100 80 60 40 20 0 | 70 70 20 20 | 10 10 | ||
4ém 5ém F.O % | 6ém |
Figure 1 : Réparation des enquêtés selon la tranche d’âge
Il ressort de ce tableau 1 et figure1. Que 150 cas soit 49% étant dans la tranche d’âge de 18-20 ans cas soit étant dans la tranche d’âge 1416 ans ; 76 24% étant la tranche d’âge de 16-18 ans.
Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon le sexe
sexe | F.O | % |
Féminin | 70 | 70 |
Masculin | 30 | 30 |
Total | 100 | 100 |
80 70 20 10 70 60 50 40 30 20 10 0 4ém 5ém 6ém |
Figure 2 : Répartition des enquêtés selon les sexes
Il sort des résultats présentés dans ce tableau que 70% des enquêté sont du sexe et 30% dont du sexe masculin.
Tableau 3 : répartition des enquêtés selon leurs niveaux d’études
Niveau d’étude | F.O | % |
4ém | 70 | 70 |
5ém | 20 | 20 |
6ém | 10 | 10 |
Total | 100 | 100 |
180 80 80 20 20 160 140 120 100 80 60 40 20 0 NON OUI |
Figure3 : répartition des enquêtes selon leurs niveaux d’étude
Ce tableau montre que 70% de enquêtes sont en quatrième des humanités ; 20% des enquêtes sont des élèves de 5iéme années des humanités ; 10% des enquêtes sont des finalistes.
Source d’information | F.O | % |
Radio | 60 | 60 |
Télévision | 20 | 20 |
Ecole | 10 | 10 |
Aux marches | 10 | 10 |
TOTAL | 100 | 100 |
Tableau 4 : Répartition des enquêtes selon la source des informations sur l’obésité
90 80 20 80 70 60 50 40 30 20 10 0 NON OUI |
Tableau 4 : Répartition des enquêtes selon la source des informations sur
l’obésité
Ce tableau indique que 60% des enquêtes ont eu comme source d’information sur l’obésité la radio ; pour 10% des enquêtés c’était la télévision ; pour 10% des enquêtes s’étaient à l’école ; 10% des enquêtés au marché
Tableau 5 : Répartition des enquêtes selon leurs connaissances sur les risques induits par l’obésité
risques induits par l’obésité | F.O | % |
NON | 80 | 80 |
OUI | 20 | 20 |
TOTAL | 100 | 100 |
90 80 20 80 70 60 50 40 30 20 10 0 NON OUI |
Tableau 5 : Répartition des enquêtes selon leurs connaissances sur les risques induits par l’obésité
COMMENTAIRE : ce tableau explique que 20% des enquêtés sont conscients sur les risques qu’induisent l’obésité et 80% des enquêtés ignorent les risques que l’obésités peut apporter.
III. caractéristiques socio-économiques des parents
Tableau6 : Répartition des enquêtés selon leur l’Etat Civil
Etat Civil | F.O | % |
célibataire | 70 | 70 |
Divorcé/e | 20 | 20 |
Marié/e | 5 | 5 |
Veuf | 5 | 5 |
TOTAL | 100 | 100 |
Tableau6 : Répartition des enquêtés selon leur l’Etat Civil
Il ressort que 70% des parents de nos enquêtés sont célibataire ; 20% sont divorcés ; 5% ont perdu leurs conjoints.
Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon la profession des parents
cadre | 15 | 70 |
commerçant | 15 | 20 |
corps médicale | 5 | 5 |
fonctionnaire | 5 | 5 |
sans emploie | 30 | 30 |
TOTAL | 100 | 100 |
Tableau 7 : répartition des enquêtés selon leur profession
Ce tableau montre que 15% des enquêtés sont fils de commerçants(e) ;15% sont fils dans les cadres dans les entreprises publiques comme privées ; 30% ont des parents sans emploie.
DISCUSSION
Obtenue Dans ce paragraphe, nous interprétons les résultats obtenus dans notre analyse sur l’obésité et nous les confrontons avec les résultats donnés un sens aux différents résultats de notre recherche.
Dans la littérature. Il s’agit donc de rendre compréhensible et
L’interprétation de résultats de cette recherche présente comme suit :
- Selon l’étude menée au Bénin par Acap A, Bayani B Bicolor, Klonowski, Azuela, Mazoutage M, portant sur la prévalence et l’étude des facteurs déterminants de l’obésité, on note une prévalence de 8,12 %.
- Mais par contre dans l’étude menée aux Etat unis par OMS, elle était 22 % en 2002, soit des chiffres plus rapportés que ceux trouvés dans notre étude d’une part, cela pourrait se justifier par le fait que de manière générale, là La prévalence de l’obésité est plus élevée dans les pays développés (22 %) que dans les pays en voie de développement, suite à la consommation abusive des aliments qui contiennent plus de graisse que les protéines.
- D’autre part les études épidémiologiques adaptées en Afrique montrent que le diagnostic de l’obésité en Afrique subsaharienne est souvent méconnu ; souvent on dit que les sujets concernés sont en bonne santé alors qu’en réalité ils sont obèses
- Cette importante progression de la prévalence de l’obésité confirme la tendance épidémique de la maladie projetée par l’organisation mondiale de la santé (OMS)
- La prévalence de 32 % dans l’école méthodique Ebenga se justifie notamment par le manque d’information autour de l’obésité par les écoliers.
Identification :
Répartition de nos enquêtés selon l’âge
- Le tableau 1 nous montre que la tranche d’âge la plus représentée 18 ans avec 76 cas soit 24 %. Est celle de 18-16 ans avec 80 cas 26 %, soit suivie de la tranche 16.
- En Allemagne dans l’étude menée par FAO/OMS/UNU (1997). 7,8 % l’âge la plus supportée est celle de 7 à 12 ans avec une prévalence de.
- Dans les pays développés la prévalence de l’obésité est plutôt élevée chez les enfants de 12 ans.
Répartition de nos enquêtes selon le sexe
Le tableau II.
Il nous montre que la prévalence de l’obésité est de 70 % chez les sujets de sexe féminin et 30 % chez les sujets de sexe masculin. • Selon OMS 2010, les deux sexes sont touchés par l’obésité dans des propositions égales avec toutefois une légère prédominance pour le sexe féminin à l’adolescence et globalement une atteinte plus fréquente chez la femme que chez l’homme. Les résultats de notre étude ne montrent pas de grande différence entre les deux sexes. Ce qui nous pousse à croire que le sexe n’est pas un élément favorisant la survenue de l’obésité ; même si cette affirmation doit être confrontée par d’autres tests statistiques.
Le tableau III
- L’analyse du tableau III montre les différents niveaux d’étude de nos enquêtés, à ce propos, on note que 70 % des enquêtés sont en quatrième des humanités ; 10 % des enquêtés sont les élèves de 5 années des humanités ; 20 % des enquêtés sont des finalistes. Ces derniers sont surement plus actifs et moins sédentaires dans leurs qui réduiraient les risques de surpoids.
- Selon DELPEUCH F, MAIRE B. la prévalence de l’obésité est augmentée et le développement de cette maladie est souvent retrouvée dans la population jeune (adultes) vivent des pays industrialisés et ville de pays en voie de développement.
Le tableau 5
Ce tableau nous indique que 60 % des enquêtés ont eu comme source d’information sur l’obésité à la radio, 20 % des enquêtés sur les marchés. Télévision ; 10 % des enquêtés à l’école, 10 % des enquêtés aux. Dans ce contexte une étude menée au Bénin par ACAKPO A. en 2000 indique pratiquement la même proportion de pourcentage des sources d’information sur l’obésité, et que la radio a été la source la plus efficace pour s’informer sur l’obésité et ses risques.
Le tableau 6.
Ce tableau nous indique que 20 % des enquêtés sont conscients des risques qu’induisent l’obésité et 80 % des enquêtés ignorent les risques que l’obésité peut apporter. Selon JELLIPPE D.B. (1969), Le risque de l’obésité, surtout chez les jeunes, n’est pas mis en premier plan dans la famille. A ce propos, beaucoup des parents ont estimé qu’être gras ou grasse, c’est être en bonne santé
Le tableau 7
Il ressort que 70 % des enquêtés sont célibataires ; 20 % des enquêtés sont divorcés ; 5 % des enquêtés sont mariés ; 15 % des enquêtés ont perdu leurs conjoints (confort tableau 7). Selon CUOFT C, MAILLOT F., souvent les parents célibataires avec peu de moyen ne respectent pas vraiment le repas familial et l’enfant mange tout ce qu’il voit pour satisfaire ses besoins et le risque d’obésité est visible dans cette catégorie. L’enfant né bénéfice pas de la même qualité de l’encadrement ou de la même rigueur pour son alimentation que s’il était suivi par deux parents. De plus, des risques sont grands pour qu’il soit gâte par l’unique parent qu’il a.
LATHAN MC (1979) : affirme les mêmes effets
Ceci illustre le terrible fardeau que représentent les obèses dans les pays pauvres un fardeau qui va inévitablement croitre avec le doublement attendu de la population obèse dans 15 prochaines années.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ………………………………………………………………………………………………………………………. 1
DEDICACE ………………………………………………………………………………………………………………………… 2
REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………………………………………….. 3
LISTE DES ABREVIATIONS ………………………………………………………………………………………………… 4
LISTE DES TABLEAUX ……………………………………………………………………………………………………….. 5
LISTE DES FIGURES …………………………………………………………………………………………………………… 6
RESUME ……………………………………………………………………………………………………………………………. 7
Question de recherche …………………………………………………………………………………………………….. 10
Hypothèse ………………………………………………………………………………………………………………………. 10
Objectifs de l’études ………………………………………………………………………………………………………… 11
Objectif général ………………………………………………………………………………………………………………. 11
Objectifs spécifique………………………………………………………………………………………………………….. 11
But et intérêt du sujet ……………………………………………………………………………………………………… 11
Subdivision du travail………………………………………………………………………………………………………. 12
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR L’OBESITE …………………………………………………………………… 13
1.1.1. Facteurs …………………………………………………………………………………………………………. 13
1.1.2. Ecolier …………………………………………………………………………………………………………… 13
1.1.3. Obésité ………………………………………………………………………………………………………….. 13
1.1.4. Aliment …………………………………………………………………………………………………………. 14
1.1.5. Alimentation …………………………………………………………………………………………………. 14
1.1.6. Nutrition ……………………………………………………………………………………………………….. 14
1.2. Les aliments ………………………………………………………………………………………………………….. 15
1.2.1. Rôle des aliments …………………………………………………………………………………………… 15
1.2.2. CLASSIFICATION DES ALIMENTS ……………………………………………………………………… 18 a. Céréales et féculents ……………………………………………………………………………………………… 18
b. Lait et produits laitiers ………………………………………………………………………………………….. 19
e. Matières grasses ……………………………………………………………………………………………………. 22
f) Boissons ……………………………………………………………………………………………………………………. 23
1.2.3. Equilibre alimentaire …………………………………………………………………………………………. 24
1.2.4. Rations alimentaires ………………………………………………………………………………………….. 25
A) Apports recommandés en glucides, lipides et protéines ……………………………………… 25 b) La ration alimentaire varie en fonction de l’âge, de l’activité physique, de la taille … 27
c) Répartition des apports énergétiques sur la journée ………………………………………………… 28
1.3. OBESITE ……………………………………………………………………………………………………………….. 28
1.3.1. Définitions …………………………………………………………………………………………………….. 28
1.3.2. Cause …………………………………………………………………………………………………………….. 29
1.3.3. Physiopathologie l’obésité ……………………………………………………………………………… 29
1.3.4. Préventions ……………………………………………………………………………………………………. 30
1.3.5. Conséquence …………………………………………………………………………………………………. 30
1.3.6. Traitement …………………………………………………………………………………………………….. 32 a) Médical ……………………………………………………………………………………………………………………. 32
b) Diététique …………………………………………………………………………………………………………….. 32
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES ……………………………………………………………………… 33
2.1. MATERIEL ………………………………………………………………………………………………………………… 33
2.1.1. Description du matériel de l’étude ………………………………………………………………………….. 33 a) Balance …………………………………………………………………………………………………………………….. 33
- Toise ………………………………………………………………………………………………………………………… 33
- Le questionnaire ……………………………………………………………………………………………………….. 34 2.1.2. Description du cadre de l’étude …………………………………………………………………………. 34 Objectifs de l’école ………………………………………………………………………………………………………. 34
2.1.3. Description de la population de l’étude ……………………………………………………………… 36
2.2. MÉTHODOLOGIE ……………………………………………………………………………………………………. 37
2.2.1. Type d’étude………………………………………………………………………………………………………. 37
2.4.2. Echantillon ………………………………………………………………………………………………………… 37
A) Taille de l’échantillon ………………………………………………………………………………………… 37
- Technique de collecte des données ……………………………………………………………………. 39
- Déroulement de l’enquête …………………………………………………………………………………. 39
2.2.6. Traitement et analyse des données …………………………………………………………………….. 39
2.5.4. Considération d’ordre ethnique …………………………………………………………………………. 40
2.2.5. Difficultés rencontrées ……………………………………………………………………………………….. 40
CHAPITRE III. RESULTAT ET DISCUSION…………………………………………………………………………………… 41
Tableau 1 Réparation des enquêtés selon la tranche d’âge ……………………………………………. 41
Tableau 2 : Répartition des enquêtés selon le sexe ……………………………………………………….. 42
Tableau 3 : répartition des enquêtés selon leurs niveaux d’études ………………………………… 43
Tableau 4 : Répartition des enquêtes selon la source des informations sur l’obésité ……… 44
Tableau 5 : Répartition des enquêtes selon leurs connaissances sur les risques induits par
l’obésité……………………………………………………………………………………………………………………….. 45 Tableau6 : Répartition des enquêtés selon leur l’Etat Civil ……………………………………………. 46
Tableau 7 : Répartition des enquêtés selon la profession des parents …………………………… 47
DISCUSSION …………………………………………………………………………………………………………………………. 48
Identification : ……………………………………………………………………………………………………………… 49 Répartition de nos enquêtés selon l’âge ……………………………………………………………………….. 49
Répartition de nos enquêtes selon le sexe ……………………………………………………………………….. 49
Le tableau II. ………………………………………………………………………………………………………………… 49
Le tableau III………………………………………………………………………………………………………………… 49
Le tableau 5 …………………………………………………………………………………………………………………. 50
Le tableau 6. ………………………………………………………………………………………………………………… 50
Le tableau 7 …………………………………………………………………………………………………………………. 50
TABLE DES MATIERES ……………………………………………………………………………………………………………. 51
[1] http://www.afro.who.int/fr/news/lobesite–augmente–en–afrique–dapres–une–etude–loms, 17h52.vendredi, le 17 juin 2022
[2] http://www.afro.who.int/fr/news/lobesite–augmente–en–Kinshasa–dapres–une–etude–loms, 19h22’’ vendredi l