MAHAMBA KALUMBA David
La Fragilisation Des Valeurs Chrétiennes Dans Le Copinage
Préface de Vanes KASONGA K.P.
PRÉFACE
L’univers religieux est actuellement pollué par toutes sortes de comportements, des relations souvent personne ne cherche à discerner la validité spirituelle.
Or, un examen même élémentaire de la Bible nous indique toujours l’existence d’un travail permanent de : « Préparation » de ceux, que le seigneur veut utiliser, de sorte que leurs références soient en accord avec la parole qu’ils devraient porter ou diffuser.
La rencontre avec Dieu ne se fait donc pas ex-nihilo, elle a toujours une base. Normalement, il y a toujours un avant et un après. Lorsque l’on parle aujourd’hui de « Fragilisation des valeurs chrétiennes dans le copinage », à quel univers spirituel se réfère-t-on ?
Notre société est aujourd’hui comme un bateau fou, qui a perdu tous ses repères. Et la peur qui, de ce fait habite ses membres les jette dans les bras du premier « Prophète » venant avec un message de salut, qui vise à rassurer.
La question est que bien souvent, tout cela se fait au nom de Jésus Christ, soit disant au nom de la doctrine chrétienne.
La vérité est que, à notre insu nous sommes en train d’enjamber l’héritage reçu, pour revenir à nos croyances traditionnelles, et ce qui en sort est une espèce de syncrétisme qui n’a pas grand-chose avec l’enseignement de Jésus Christ.
Revenons à notre mouton !!!
Un jour, au mois d’octobre, l’auteur qui est un frère, un ami bien m’a présenté ses notes, me demandant de les lire attentivement. Je l’ai fait avec la délectation d’un passionné, avant de lui rendre son tapuscrit l’instant d’après.
Plusieurs interrogations me sont venues, comment l’auteur peut faire son choix à ma personne pour lire attentivement ses notes ? M’a-t-il vu Expert en copinage ? Soit un Chrétien avéré ? Surtout que l’un de mes prénoms c’est Saint Pierre, saint pierre l’apôtre et ami de Jésus Christ le sauveur d’humanité, saint Pierre le disciple qui a reçu la clé de toute chose. Soit il m’a confié dans ma casquette d’écrivain ?
Le voilà quelques jours après, qui revient vers moi, il venait solliciter que je préface son bouquin.
En demandant où en acceptant une préface, l’auteur et le préfacier accomplissent chacun un acte identique dans son intentionnalité (inviter à lire) mais divers en ce qui concerne sa nature : acte d’humilité pour l’auteur, mais acte de courage pour le préfacier. Je m’explique : si un auteur peut bien se passer du préfacier, il en va autrement de celui-ci face à celui-là. D’où cet aveu dont je ne fais ni ne fera guère mystère : il est une perplexité que je tiens pour légitime et dont je n’ai jusque-là pas réussi à me départir sans doute n’y parviendrai- je jamais chaque fois que quelqu’un me charge de lui pondre un texte de présentation.
Dans ce genre d’exercice fort périlleux, je me donne souvent pour couper la poire en deux, d’articuler mon bref propos sur deux entailles dialectiques : d’abord le scripteur et, puis l’écrit, le but étant, non pas tant de m’essayer à une recension, mais de rendre témoignage.
L’auteur ? Je connais l’homme, voilà des années : à moins que je ne m’abuse, il est de ceux qui ne reculent devant rien, surtout lorsqu’il s’agit d’un but dont la finalité c’est de parler de Jésus Christ comme la solution pour tous. Il a fait du bien, du vrai et, partant, du beau son véritable cheval de bataille. Évangéliste, il l’est. Même dans la gageure qu’il se donne, celle de ciseler, de polir et de repolir les mots du quotidien sans nonobstant les pâlir pour conjurer les maux quotidiens. Jamais entendu parler de lui dans les hostilités de la vie. D’ailleurs je me souviens dernièrement je lui tenté avec une promesse si j’apprenais qu’il a une copine, lui et son ami Eutych KABWIT très attachés à Dieu le Tout Puissant pour la vie. Je salue leur engagement. Je ne dirai pas plus. Et Dieu seul sait si les viatiques, c’est ce dont a tant besoin notre époque en mal ou en manque de repères.
Et l’œuvre en l’occurrence ? Le présent texte déroge sans déroger. Ce disant, si l’œuvre donne dans une certaine nouveauté, en jouant au saute mouton par-dessus les frontières genrologiques, on y reconnaît nonobstant les constantes de l’écriture de Monsieur MAHAMBA KALUMBA David.
La famille est le cadre par excellence où devrait se jouer à bon escient le partenariat social entre un homme, une femme et la progéniture issue de leur union matrimoniale.
Un des défis majeurs de toute communauté conjugale est sans doute celui de s’accomplir humainement et de s’éterniser spirituellement à travers
des enfants qui sont procréés et des générations nombreuses qui s’en suivent.
Malheureusement, la vie sociale dans son évolution quotidienne montre que cette catégorie familiale que sont les enfants, pourtant incontournable pour l’équilibre conjugale et la survie de la famille, en est réduite aux simples consommateurs et vases à remplir. En effet, il est rare de rencontrer de nos jours des familles où les enfants évoluent en partenariat réel avec leurs parents respectifs alors qu’il devrait en être une règle générale. Plus grave encore, une fois devenus grands, les enfants semblent aujourd’hui se manifester par la révolte, l’exaspération et toutes sortes de désobéissance envers leurs parents et les structures familiales que ceux-ci leurs présentent.
C’est pour attirer l’attention des uns et des autres sur ce partenariat mal assuré que Monsieur MAHAMBA KALUMBA David écrit cet ouvrage : « La Fragilisation des valeurs chrétiennes dans le Copinage », où l’auteur démontre ce qui pousse aujourd’hui que les valeurs chrétiennes ne soient pas respectées faute de dialogue entre les parents et leurs enfants sur certaines notions de la vie et comment y vivre, y sortir mais aussi les éviter.
Comme souligne l’auteur, ce bouquin s’adresse prioritairement aux jeunes en général et en particulier les jeunes chrétiens pour une ouverture et une connaissance approfondie à certaines notions car le peuple péri par manque de connaissance.
L’auteur s’engage sur ce terrain sans la moindre prétention d’apporter une solution définitive au sempiternel conflit des générations, mais avec la
ferme volonté de pousser les uns et les autres à regarder le problème en face, d’en examiner les contours avec courage et honnêteté. Il met en lumière les obstacles hérissés sur le chemin du dialogue par les préjugés et les maladresses des acteurs de deux côtés. Le problème du dialogue entre les parents et leurs enfants n’est pas insoluble. Si le malentendu persiste malgré les efforts déployés, c’est que le problème du dialogue est mal posé.
Car un problème mal posé ne trouve jamais de solution. C’est donc une question de méthode.
L’ouvrage s’adresse aussi aux parents, aux écoles et aux églises pour préparer les jeunes à des grandes responsabilités. A tous ceux qui s’occupent de l’encadrement des enfants en guise de document de travail.
Bon vent à ce livre que tout lecteur l’accueil avec une joie immense pour la gloire de Dieu.
Vanes KASONGA KASONG.P
Juriste et écrivain.
DEDICACE
« Aux jeunes chrétiens de toutes les églises où Jésus Christ est au centre de tout »
REMERCIEMENTS
De prime abord, je tiens à remercier vivement mon Dieu Tout Puissant, créateur du ciel et de la terre, le maitre du souffle de vie, pour son immense amour envers ma personne, de m’avoir permis de rédiger ce document qui permettra plus d’une personne d’ôter les zones d’ombres dans la connaissance des certaines notions que beaucoup ignoraient.
Qu’il nous soit permis de remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin ont contribuées à la rédaction de cet Ouvrage.
INTRODUCTION
Notre thème tourne au tour de la fragilisation des valeurs chrétiennes dans le copinage.
« Au lieu que les jeunes chrétiens changent le monde, hélas c’est le monde qui change les jeunes chrétiens »
De nos jours, la société africaine en générale et singulièrement les jeunes chrétiens adoptent la culture occidentale, engendrant ainsi le terme copinage qui dans son usage va au détriment des valeurs religieuses qui nous régissent bien longtemps.
La pratique totale de la mondialisation fragilise les valeurs chrétiennes et le copinage vient bouleverser plusieurs bonnes manières qui caractérisaient dans les années précédentes les chrétiens.
Il est difficile de trouver au 21e siècle un environnement sans copinage, dès lors ce terme existe, il doit se comprendre et se pratiquer dans la mesure du possible en suivant les interdits en tant qu’enfant de Dieu et surtout pour éviter tout flux du mot copinage au sein de l’église corps du Christ.
Ce qui fait la force d’un chrétien c’est le respect et la praticabilité de la parole de Dieu, aussi tôt cette sainte parole n’est pas pratiquée, cela rend un chrétien fragile.
Les jeunes chrétiens devraient faire attention dans toute pratique surtout dans le copinage pour ne pas briser les valeurs qui sont les leurs.
De ce qui vient d’être dit, faudrait signifier que ce thème touche singulièrement les jeunes et plus particulièrement les jeunes chrétiens. Par jeune c’est toute personne qui a encore de la vigueur et le charme de la jeunesse 1 et surtout cette période de la jeunesse est comprise entre 12 ans à 30 ans.
C’est à travers un regard synoptique de tout ce qui se passe à travers notre milieu et plus particulièrement nos églises ou l’analphabétisation, l’inefficacité d’une bonne formation, le manque d’enseignement assidu à travers différentes couches et départements qui encadrent les jeunes et qui occasionnent le brisement ou encore la chute des valeurs chrétiennes.
Dans notre milieu actuel, nous décrions la croissance démographique du jour au lendemain qui est dû à des grossesses non désirées des jeunesfilles. Bon nombre des jeunes chrétiens vivent le mariage (pratique du rapport sexuel) en étant copain copine et la pratique de ce phénomène nécessite un bon encadrement au sein de nos départements de jeunes.
De tout ce qui précède, ce thème est scindé en deux parties : la première partie nous parlera des notions générales sur le copinage et les valeurs chrétiennes et la seconde partie qui est le corps de ce sujet s’appesantira sur la pratique du copinage dans le milieu chrétien.
1. Dictionnaire de Français, LAROUSSE P.233
Toute chose restante égale par ailleurs, ceci étant le développement de ces notions est dans les lignes qui suivent.
Partie I : NOTIONS GENERALES SUR LE COPINAGE ET LES VALEURS CHRETIENNES
Comme dans tout travail scientifique, il est question ici de scripter d’une manière ou d’une autre les termes qui compose notre thème sous examen.
I.1 le copinage : d’entrer de jeu, actuellement ce mot est considéré parmi les termes les plus utilisés dans les bouches des jeunes gens. Il en découle plusieurs sens ou compréhension selon la conception d’une personne à une autre ou encore selon une région à une autre région. De ce fait, au-delà d’une diversité des compréhensions que ce terme regorge, il faudrait noter qu’il y a un sens universel.
Bon nombre des jeunes gens tombent dans les erreurs parfois graves, faute d’une mauvaise maitrise conceptuelle du terme copinage.
Voilà pourquoi, il est impérieux dans notre travail de donner si pas d’une manière détaillée mais quelques lignes sur la définition, l’origine et l’évolution du mot copinage.
a) Définition : il faudrait noter qu’il y a plusieurs définitions du terme copinage et cela, selon différentes doctrines ou encore auteurs et en voici quelques-unes :
– C’est une entente, entraide fondées sur l’échange de services intéressés.
– Il est défini également comme étant une relation informelle abordant pourtant toutes les caractéristiques d’une relation matérielle :
rapprochement physique, sexualité, vie commune et beaucoup d’autre chose.
– Pour notre part, nous définissons le copinage d’une part comme étant une relation amicale, fondée sur le partage des secrets entre deux personnes du même genre ou de genre opposé, et d’autre part comme une relation amoureuse entre deux personnes de sexes opposés.
b) L’origine : toute étude a un début ou une genèse alors pour bien cerner le contexte copinage il est toujours intéressant de connaitre l’origine des mots et expressions que nous utilisons dans la vie de tous les jours. Le terme copinage qui désigne copain qui vient de deux mots latins « cum panem » qui signifie avec le pain, les deux mots ont fusionné et remontent du moyen âge à cette époque ils avaient l’habitude de tremper leur pain dans la soupe et de le partager, et celui avec qui ils partageaient le pain était un copain, d’où l’expression maintenant.
c) Evolution : parfois pour mieux comprendre un terme, il est intéressant de voir comment ces mots se sont transformés puis évolués avant de prendre la forme que nous connaissons aujourd’hui.
C’est dans cette optique que nous pouvons donner dans peu des lignes la manière à laquelle le mot copinage a évolué.
Pour rappelle le terme copain a un sens étymologique que nous avions donné dans les lignes ci-hautes et surtout le mot copain est considéré ici comme une forme dénasalisée (com^co) de compain apparue au milieu du XIX e siècle, mais qui ne s’est imposée qu’au XX e siècle. En sont dérivés le féminin copine (fin XIX e), le verbe copiner (début XX e) et le nom copinage (vers 1960) dans le sens qu’on lui connait de « favoritisme au profit des amis en affaires ou en politiques ».
De ce qui précède, le mot copinage a beaucoup évolué dans le temps et dans l’espace, la conception du départ s’est limité par le fait de camaraderie, d’un partage systématisé des amis proches (copain). La société ancienne en générale, respectait et s’est limitée dans une certaine mesure à une saine pratique du copinage et sécurisé pour la dignité humaine et chrétienne.
Plus le monde évolue, les choses changent par l’avènement de la mondialisation et cela engendre une certaine métamorphose de plusieurs notions, notamment le copinage.
La limite du partage du pain dans le copinage est dépassée, actuellement ce terme est synonyme d’une vie conjugale des personnes qui ne sont pas déclaré mari et femme ni par l’église, ni par l’état civil.
Contrairement à ce qui avait été prévu vers le 19e siècle sur le copinage, ce terme a vu être trop évolué dans sa pratique à travers le comportement adopté par les jeunes, ce comportement n’est pas seulement remarqué par la pratique de relation sexuelle mais également un manque de respect de ces jeunes envers des grandes personnes du fait de recevoir une éducation diffuse dans le copinage, un partage des sujets non éducatifs,
révolutionnent les jeunes face à leurs responsables et cela crée effectivement de la zizanie dans les familles.
I.2 les valeurs chrétiennes : Dans un premier temps, comprenons par valeur, un principe considéré comme un idéal à atteindre et qui sert de
référence à un groupe humain.
C’est ainsi que nous allons comprendre que tout chrétien a pour référence jésus christ qui est bien présenté à travers sa parole qu’on appelle la bible. Ainsi dans la sainte bible, Dieu nous présente une multitude des valeurs qu’un chrétien doit observer scrupuleusement pour éviter toute atteinte extérieure (copinage) qui peut à l’inverse venir ruiner sa vie chrétienne.
Voici un survol rapide des valeurs fondamentales qui devraient être partagés par tous ceux qui se disent chrétiens :
a) Se soumettre aux commandements de Dieu et les tenir en haute estime : les chrétiens qui estiment la parole de Dieu doivent se soumettre à l’autorité de ses commandements dans leurs vies quotidiennes. Ils reconnaissent que sa parole est parfaite, éternelle, qu’elle restaure l’âme et réveille la gloire et la justice.
b) La relation entre un individu et son créateur détermine son avenir spirituel ainsi que ses relations avec d’autres personnes. C’est pour cela que les valeurs fondamentales ici ont plusieurs sens et implications, entre l’homme et Dieu mais aussi entre les hommes eux-mêmes.
c) Etre conforme à Jésus Christ : Dieu façonne les chrétiens à l’image de son fils Jésus, par le renouvellement de leurs cœurs. Porter les fruits du Saint Esprit dans leur vie quotidienne doit être leur humble désire. Ces fruits sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la fidélité.
Partie II. LA PRATIQUE DU COPINAGE DANS LE MILIEU CHRETIEN
Il n’est pas interdit d’être amis de genre opposé ou de partager entre frère et sœur car la bible déclare qu’il est bon et agréable lorsque les frères se trouvent ensemble. Certes, il est bon lorsque les frères se trouvent ensemble parce qu’il y a des sujets qui peuvent être abordé dans le but de la fortification, de l’édification, ou encore de l’encouragement en Christ.
A l’opposé, actuellement il est difficile de constater cette pratique au sein de la jeunesse chrétienne ; cela devient rare de trouver un jeune frère et une jeune sœur qui sont intimement liés et partagent des notions favorisant la croissance spirituelle de l’un ou de l’autre.
Pour les uns, le milieu chrétien (lieu de répétition ou encore réunion des jeunes) qui sont réservé à la croissance spirituelle par contre une catégorie des jeunes chrétiens transforment ces milieux à des endroits des rencontres autre que prévu au préalable.
II.1 Comment ça se vit
Il est question ici de faire mention des résultats du terrain, ou encore ce que différents jeunes ont interagi à ce qui concerne les différentes questions d’enquêtes que nous avions mis sur place pour comprendre la manière dont le copinage se vit, se comprend, et se passe dans le milieu purement chrétien. Voici les questions recensées qui sont accompagnées des réponses récoltées :
Avez-vous des amis (es) qui vivent dans les relations de copinage ?
Qu’est-ce qu’ils vous parlent souvent ? Et êtes-vous intéressé après l’information ?
– R/ Si, il y en a mais cela m’intéresse peu ;
– Effectivement, nous avons des amis qui vivent dans ces
relations, ils nous parlent souvent de relation amoureuse ;
– Oui, bon il y a d’autres qui m’intéressent par exemple
connaitre le comportement des hommes ;
– Oui, ils me parlent que le copinage dépasse même la parenté ;
– Certainement, au moyen de leurs efforts ils sont arrivés au mariage ;
Etes-vous aussi dans le copinage ?
– R/ Oui (pour 90%) et Non (pour 10%)
Qu’est-ce que vous parlez dans le copinage ?
– R/ Je ne sais pas parce que je ne suis pas dans cette relation ;
– Nous échangeons sur la vie et partageons nos expériences ;
– Nous parlons de notre avenir, et partageons aussi sur la parole de Dieu ;
– Dans le copinage on parle souvent de l’amour et comment être meilleur pour l’autre ;
– De l’amitié, du savoir vivre, le savoir-faire et le savoir être ;
– On parle comment être ensemble un jour ;
Quelle différence faites-vous entre le copinage, le concubinage et le mariage ?
– R/ Le mariage est cette union autorisée qui est diffèrent des autres, copinage et concubinage ;
– Le copinage est une relation amoureuse entre adolescents, le concubinage est un état d’un homme et une femme qui vivent ensemble sans être marié et le mariage est une union légale d’un homme et d’une femme ;
– Le copinage c’est une relation pour un temps, le concubinage c’est lorsque quelqu’un qui est marié se retrouve avec une autre personne en dehors du mariage et le mariage c’est une alliance ;
– La différence est sur un point, le copinage c’est l’amitié tandis que le concubinage s’est se fréquenté et le mariage c’est l’union entre deux personnes ;
– Le copinage c’est l’amitié, amour fraternel, le concubinage c’est une relation amoureuse et le mariage c’est un engagement dans un couple ;
– Le copinage est un droit de propriété sur une chose et le concubinage qui vivent ensemble sans être mariés légalement et le mariage c’est l’union entre deux personnes ;
Que dites-vous à ceux ou celles qui vivent dans le copinage ?
– R/ Pour ma part, ce que nous pouvons dire à ceux qui vivent dans le copinage, ils doivent abandonner cette relation amoureuse ;
– De ne pas oublier que le copinage est une amitié simple qu’il ne faut pas faire le contraire ;
– De continuer s’ils le font en bon terme, pas pour ceux qu’ils le font en mal ;
– Qu’il faut s’abstenir suite aux maladies qui survivent pour le moment ;
– Je leur conseille de mieux vivre sans tendance d’aller vers le mariage ;
– Certes, je leur dirais de continuer de manière à plaire à Dieu.
Où avez-vous entendu parler pour la première fois du copinage ? Et votre point de vue de cette relation ?
– R/ A l’école dans la discussion avec les amis et mon point de vue est que cette relation est désormais mal compris par les gens qui vivent ;
– Pour ma part ma première fois que j’ai entendu parler du copinage c’était à l’école le moment que je fus élève en 4e HP.
Mon point de vue de cette relation amoureuse chez moi n’est pas bonne cette relation amoureuse qui précède le mariage, ici je demanderai à toute personne de rompre cette relation, c’est un grand péché devant Dieu. Ceux qui vivent dans cette relation ils peuvent arrêter et demander pardon à Dieu ;
– A l’école, quant à moi cette relation je la trouve passable, parce que là on apprend comment le comportement des différents hommes et femmes, et c’est une relation qui nous montre le chemin que nous devons suivre lors de notre mariage et comment se supporter ;
– Chez mon ami propre ; et c’est bien de vivre dans cette relation pour n’est pas trop se créer d’ennui, lorsqu’il s’agira dans le mariage, je dirai à mon avis c’est le point de départ du mariage ;
Est-il important pour les chrétiens de vivre le copinage ? Si oui comment et si non pourquoi ?
– R/ Ici pour les chrétiens de vivre le copinage je dis non, parce que la bible nous dit de fuir l’impudicité, le copinage c’est une relation amoureuse ;
– Vivre le copinage cela n’a pas de catégorie, je peux être chrétien mais j’aime une amie et copine comme je sais il s’agit d’une simple relation ;
– Oui, il y a le copinage qui est sérieux, les gens aboutissent au destin qui est le mariage vous pouvez discuter de la part du Christ ou ramener quelqu’un à Christ juste par la façon de vivre avec lui ou elle ;
– Non, parce qu’un enfant de Dieu ne peut jamais vivre dans le copinage, et le copinage peut bien commencer et mal finir ;
– Oui, parce que c’est l’amitié où il y a le partage ;
Qu’enseigne l’église sur le copinage ?
– R/ Pour moi nous n’avons pas eu cette chance d’être enseigner du copinage à l’église, ici on a toujours parlé des fiançailles et du mariage ;
– A mon humble avis l’église comme autre institution doit informer et former les gens sur certaines relations ;
– L’église n’enseigne rien sur le copinage mais plutôt sur l’amour ;
– Elle n’enseigne rien au sujet du copinage au moins au sujet de l’amour ;
Qui sont bien placés de nous parler de copinage ? Dans quelle circonstance ?
– R/ C’est les hommes de Dieu ;
– Il ne s’agit pas seulement de nous parler de copinage, mais de clarifier sur certaines relations des hommes par les enseignements, les prédications etc ;
– Les membres de la jeunesse pour christ ;
– Les enseignants, bon je dirai au moment les organes se développent et sont capable de procréer ;
Est-ce qu’il est possible de discuter avec les parents, les enfants sur certaines relations ? Et pourquoi ?
– R/ Oui, c’est possible on peut discuter avec les parents et les enfants sur certaines relations parce que les parents peuvent nous donner des bons conseils pour ne pas faire des scandales dans la société ;
– Oui, très nécessaire d’en parler enfin de prévenir les enfants de certaines relations pour bien les préparer ;
– Oui, pour avoir une idée peut être le papa ou la maman était ou vivait dans cette relation, il vous dira l’inconvénient plus que l’avantage ;
– Ce n’est pas intéressant de causer avec les parents sur base des certaines relations ;
L’école peut-elle nous servir pour comprendre le copinage ? Si oui comment et si non pourquoi ?
– R/Oui, dans le cadre de l’éducation à la vie, l’école joue un rôle très important dans la compréhension de cette relation mal comprise ;
– Non, l’école c’est un lieu d’étude, c’est l’église qui doit apprendre cela en montrant les principes et les normes à suivre de Dieu ;
– Oui, d’ailleurs l’école est un milieu où se vit le copinage plus que d’autres endroits ;
– Oui, parce que c’est le parage éducatif de l’enfance à la maturité ;
A l’allure où va notre société, où vous voyez les relations non autorisées et régularisées ? Et pourquoi ?
– R/ La société évolue mal et se sont des relations non autorisées qui règnent vue les réalités sur terrain avec la nouvelle technologie de l’information et de la communication ;
– A l’école cela où se fait du n’importe quoi les filles s’habillent comme elles veulent donc je dirai que c’est compliqué pour ce monde.
En survolant à travers les différentes questions, les réponses récoltées des jeunes enquêtés de différente part, nous comprenons que chaque jeune chrétien à sa manière de comprendre le copinage, les uns ont une connaissance véritable de ce terme et les autres n’ont rien comme connaissance de ce mot mais dans la plupart de cas nous comprendrons qu’au sein des jeunes chrétiens il y a des sérieuses entorse en ce qui concerne l’enseignement du copinage, et surtout en lisant chaque réponse cela nous démontre que les facteurs qui sont censés enseignés les jeunes en ce qui concerne la vie du copinage ne le font pas ou ils le font mais avec une certaine négligence ou lâcheté.
II.2 comment vivre le copinage
Pour éviter tout dérapage dans la vie du copinage, et surtout pour n’est pas fragilisé les valeurs chrétiennes, tout chrétien est censé se limiter par le partage et surtout le partage de l’évangile.
Un enseignement et un encadrement sont souhaités pour palier à ce phénomène, c’est ainsi que la responsabilité de la famille, de l’école ainsi que de l’église est capitale, pour chacune de former, informer, éduquer, enseigner et instruire les jeunes gens à cette pratique.
La famille : la famille est un milieu par excellence ou l’on apprend a aimé et à être aimé.7
cet amour issu d’une lignée bien déterminée, permet à l’enfant de grandir avec cette notion dans la tête.
Ainsi la famille joue une grande responsabilité en ce qui concerne l’éducation et celle-ci s’étend dans beaucoup des domaines de la vie jeunesse.
Le fait que la famille ne remplit pas convenablement son rôle, on assiste à une dégradation de système de vie de la jeunesse, les familles actuelles ne savent pas aborder certains sujets à cause du tabou qui caractérise les parents vis-à-vis de leurs enfants et ce qui fait que ces derniers ratent certains enseignements qui devraient être donné dans la cellule de base qui est la famille.
Et si la famille prenait cette responsabilité d’éduquer et enseigner les enfants dès leurs petitesses sur l’avantage et les conséquences du copinage,
on aura moins de dégâts et il n’y aura pas des dépassements des bornes au sein des ami (e)s dans la société et surtout dans nos milieux chrétiens.
Ce que les familles doivent savoir qu’il ne suffit pas entant que responsable de familles de nourrir ou de faire vêtir les enfants mais de remplir un devoir qui doit être complet que bon nombre des parents oublient.
Pour permettre un bon encadrement au sein des familles, il est souhaité que les responsables de famille sachent :
– Organiser d’une manière régulière des partages en familles dans le but non seulement d’écouter ou encore de jogger le niveau des connaissances de tout un jeune dans la famille mais également de profiter pour les responsables à enseigner aux jeunes la manière de vivre dans la société et surtout de toucher certains sujets que beaucoup appellent tabou notamment le sujet du copinage afin d’éclaircir les lanternes qui stagnent dans les têtes des jeunes. – En sus d’avoir de partage régulier, les responsables doivent assurer exactement cette grande responsabilité en tout, car c’est supposé que les parents sont les premiers responsables spirituels des enfants, les premiers enseignants ou professeurs des enfants et à ce titre ils doivent donner les premiers évangiles sur les relations amicales conformément à la parole de Dieu et non selon leurs connaissance et donner de cours en famille sur la vie amicale entre fille et garçon si cela est permise ou non.
– Il est certain qu’un père de famille est considéré comme un chef au sein de sa famille et à cet effet, sa supériorité est liée à cette grande responsabilité qu’il a vis-à-vis de cette dernière, il n’est pas un tyran ( personne qui abuse de son autorité) devant ces enfants, et pour se faire comprendre par les enfants, les responsables ( parents) doivent se faire amis ou encore proche pour ne pas dire très proche de leurs enfant dans le but de mieux se familiariser et profiter de cet attachement enfin de transmettre les notions sur le copinage. En pédagogie, on dit souvent que les enfants qui aiment leur enseignant, sont avantagés enfin de comprendre les matières de l’encadreur, pour que ces derniers arrivent a aimé l’enseignant, faudrait que l’enseignant se fait attacher aux enfants, voilà pourquoi les parents qui sont les premiers enseignants des enfants et qui regorgent un bagage suffisant dans différents domaines de la vie notamment le copinage ; ils ont l’intérêt de se faire attacher à leurs enfants.
Si la famille échoue à inculquer une bonne éducation dans un jeune, l’école est un endroit qui peut récupérer ce jeune. Au-delà du fait que l’école transmet l’enseignement qui aideront les jeunes dans la vie active mais également elle doit jouer un rôle capital qui est celui d’instruire les jeunes à une vie commune.
Notons que parmi les raisons de l’avènement des écoles mixtes où l’on trouve les filles et les garçons, il y a également celle de permettre un rapprochement de ces derniers pour un partage fructueux. Il ne suffit pas de donner les cours et surtout que certains de cours ne transmet pas suffisamment les enseignements assidus sur le copinage.
Dans le cadre d’un enseignement assidu qui permettent aux jeunes de connaitre profondément sur la question du copinage, il est recommandé aux écoles d’insérer certains cours ou leçons (entre autre le cours tel que la connaissance générale sur la vie jeune) qui permettront à plus d’un jeune de connaitre d’une manière détaillée sa vie, comment il ou elle doit la menée, la préparée et également s’il est bon qu’il ou qu’elle vit le copinage.
L’école doit être objective et non subjective en ce qui concerne les cours donnés et ici singulièrement le cours tel qu’éducation à la vie, ce cours ne doit pas être donné comme une simple théorie mais une réalité qui se passe dans la société et répondre aux questions pendantes (il est permis de vivre le copinage ? quel est le comportement à adopter dans la vie du copinage ?) qui tourne au tour de la tête de jeune.
Le rassemblement (mot du matin ou mot du midi) doit être un moment propice pour transmettre aux élèves certaines notions de la vie telle que la notion liée au copinage. Au lieu de donner parfois le cours dans la classe où il y a juste un minimum d’élèves, mais il est préférable de capitaliser le temps du rassemblement aux enseignements généralisés aux jeunes élèves qui doivent nécessairement en profiter de ces instants enfin de connaitre la quintessence ou non du terme copinage dans la jeunesse. L’église : l’ensemble de tous les croyants dans la foi chrétienne et dans le sens plus restreint, assemblée ou communion de personnes unies par une même foi chrétienne.
La famille et l’école peuvent échouer de transmettre un bon enseignement dans la jeunesse, mais l’église est censée ne pas échoué. Si la famille peut se limiter à éduquer seulement et si l’école peut se focaliser sur l’instruction mais l’église combine l’éducation et l’instruction.
Dans toutes les églises ils existent un ou plusieurs départements qui sont censés encadrés les jeunes pour une bonne évolution spirituelle ; ces enseignements permettront à ces jeunes de bien se comporter dans les milieux chrétiens.
L’église est le lieu propice pour dire la vérité aux jeunes, en ce qui concerne les relations amicales, le comment vivre dans une amitié doit être bien expliquer au sein des réunions des jeunes dans leurs départements respectifs, enfin d’éviter une fragilisation des valeurs chrétiennes dans les milieux chrétiens.
Rater les enseignements sur le copinage au sein de la famille pour cause de sujet tabou ou manquer des cours qui parlent sur le copinage au sein des écoles mais l’église ici comme nous l’avions dit joue un très grand rôle dans le sens qu’au moins tout jeune appartient ou fréquente une église.
Nonobstant cela, fréquenter une église n’est pas un problème mais elle doit bien jouer son rôle enfin de repérer les jeunes qui, peut-être ont raté l’éducation soit à la maison, soit à l’école.
Ainsi, les départements qui sont sensés encadré les jeunes doivent :
– Au moins une fois par an, organiser une retraite dans ou en dehors de l’église pour enseigner ou traiter sur les sujets qui concerne rien que la jeunesse tels que : Est-il permis à un jeune chrétien de vivre en copinage ? Y-a-t-il une différence entre le copinage et l’amitié ? les jeunes faces à la Mondialisation. Et sur base de ces sujets les jeunes auront suffisamment les prérequis favorables dans leurs têtes.
– C’est bien de prêcher aux jeunes sur l’onction, le parler en langue, car cela sans la crainte de Dieu c’est un travail qui n’aura pas de bon résultat au jour de la fin, voilà pourquoi, dans toute les rencontres des départements des jeunes, il est souhaitable à la fin de rappeler tout jeune ce que dit la parole de Dieu sur la vie amicale.
– Dans le cas où les départements n’ont pas l’initiative ou la volonté d’organiser le temps d’enseignement lié essentiellement au copinage, il revient à l’administration de l’église ou encore au pasteur d’organiser néanmoins une séance par mois et qui va regrouper tous les jeunes de l’église voir même invité certain du dehors dans le but de transmettre certaines notions essentielles de la vie des jeunes, dans le cas d’espèce la notion du copinage qui généralement fragilise les valeurs chrétiennes.
CONCLUSION
Au terme de cette étude qui a porté sur la fragilisation des valeurs chrétiennes dans le copinage, nous avions décrypté cette notion d’une manière ou d’une autre. La bible déclare dans Genèse 2 :24, 9 que l’homme s’attachera à une femme et non une dizaine, avant de trouver la bonne. Sarah n’a jamais été la petite amie d’Abraham ou Boaz le petit ami de Ruth.
Toutes les bonnes relations décrites dans la bible sont celles d’hommes et des femmes fiancés ou mariés, à l’inverse du copinage pour parler des relations amoureuses.
Cette période de fréquentations est un moment où l’on apprend à connaitre l’autre sans dépasser les limites et tomber dans le péché.
Cependant, la bible ne nous ordonne pas de résister, mais de fuir devant l’impudicité, et l’apôtre Paul déclare que la chair est faible et que nous devons courir loin de tout ce qui peut nous faire tomber.
Si le copinage n’est le mariage, les jeunes chrétiens ont l’intérêt de comprendre ce terme comme l’indique son origine car la plus grande lutte pour un chrétien c’est de ne pas péché, c’est ainsi qu’il est favorable de traiter durement le corps par-dessus des faiblesses qu’a ce dernier.
Tout chrétien avéré vit avec l’idée selon laquelle christ reviendra un jour, et pour espérer voir le royaume, faudrait commencer par discipliner le corps humain qui est considéré comme le premier ennemi de l’Homme.
Voilà pourquoi, pour les uns et pour les autres, il est considérablement souhaité de bien vouloir respecter avec efficacité les valeurs chrétiennes dans toutes les relations amicales que cela soit entre hommes ou encore entre femmes.
BIBLIOGRAPHIE
1. Dictionnaire de Français, LAROUSSE
2. www.chretienslifestyle.com
3. www.toluna.com
4. Correspo.cd
5. Dictionnaire de langue Française, LAROUSSE 2014
6. KASONGA KASONG Vans, la crise sociale et la fragilisation des
valeurs familiales en RDC
7. Genèse 2 :24
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