Modernité et études du comportement vestimentaire de jeunes filles de la vie de Kananga

EPIGRAPHE

  Frantz Fanon 2015

DEDICACE

A mes très chers parents, Papa Justin MALUMBA et Maman Rose ODIA,

pour leur amour inestimable, leurs sacrifices constants, leur soutien moral, matériel et spirituel tout au long de mon parcours académique. Que cette modeste œuvre soit le reflet de ma reconnaissance profonde.

Rachel TSHIBOLA

REMERCIEMENTS

Je rends d’abord grâce à Dieu le Père Tout-Puissant, source de toute

sagesse, pour m’avoir accordé la vie, la santé, la force et l’intelligence nécessaires à la réalisation de ce travail.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à toutes les autorités

académiques de l’Institut Supérieur des Arts et de Métier (ISAM BUKASA), pour la qualité de l’enseignement reçu et leur engagement dans la formation de la jeunesse.

Mes remerciements les plus sincères vont à mon directeur scientifique, Monsieur TSHILENGA Henoch, pour son encadrement rigoureux, ses conseils éclairés et sa disponibilité, ainsi qu’à ma directrice technique, Madame Berthe MPEMBA, pour sa patience, sa rigueur et son accompagnement technique constant.

Je pense avec affection à mes frères et sœurs, qui m’ont toujours encouragé et soutenu moralement.

Je n’oublie pas mes camarades de promotion, notamment : Anny NTUMBA, Shekinah MUTUDI, NDOMBA Eugénie et MAYAMBA Alpho, pour les

échanges enrichissants, l’esprit de collaboration et le soutien fraternel tout au long de cette aventure académique.

Enfin, j’adresse mes vifs remerciements à toutes les personnes, de près

ou de loin, qui m’ont soutenu d’une manière ou d’une autre dans la réalisation de ce mémoire. Que chacun trouve ici l’expression de ma reconnaissance sincère.

Rachel TSHIBOLA

LISTE DES ABREVIATIONS

BCC BCDC CAA CULC DGI DGRAD DGRKAC Ha ISAM ISES ISTM Km Km² MONUSCO N° ONG RDC REGIDESO RTNC RVASNCC SNEL SONAS TIC TMB UKA UNIKAN UPKAN UPRECO: Banque centrale du Congo : Banque commerciale du Congo : Compagnie Aérienne Africaine : Collège Universitaire Libre du Congo : Direction générale des Impôts : Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation : Direction Générale des Recettes du Kasaï Central : Hectare : Institut Supérieur d’Arts et Métiers : Institut Supérieur d’études sociales : Institut Supérieur des Techniques Médicales : Kilomètre : Kilomètre carré : Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo : Numéro : Organisation non gouvernementale : République Démocratique du Congo : Régie de Distribution d’Eau de la République Démocratique du Congo : Radio Télévision Nationale Congolaise : Régie des Voies Aériennes : Société nationale de chemin de fer du Congo : Société nationale d’électricité : Société nationale d’assurance : Technologie de l’information et communication : Trust Merchant Bank : Université Notre-Dame du Kasaï  : Université de Kananga : Université Pédagogique de Kananga : Université Presbytérienne du Congo

Chapitre 0 : INTRODUCTION

Depuis plusieurs décennies, le monde connaît une accélération des

transformations sociales, culturelles et économiques, marquées par le phénomène de la mondialisation. Ce processus de modernisation, bien que porteur de progrès technologiques et de nouvelles opportunités, influence profondément les valeurs, les normes et les comportements dans les sociétés, notamment dans les pays en développement.

En Afrique subsaharienne, la modernisation s’accompagne d’une

occidentalisation des modes de vie, qui se manifeste entre autres dans la manière de s’habiller. Les jeunes filles, en particulier, deviennent les premières ambassadrices de cette transformation visible à travers des vêtements jugés modernes, mais parfois perçus comme provocants ou inappropriés dans certains contextes traditionnels.

Ainsi, la tenue vestimentaire devient non seulement un indicateur d’insertion dans la modernité, mais aussi un objet de controverse au sein des communautés locales.

Dans la ville de Kananga, capitale du Kasaï-Central, cette tendance ne

passe pas inaperçue. Les rues, les écoles, les lieux de loisirs et même les églises sont devenus des espaces où l’on observe une diversité de styles vestimentaires portés par les jeunes filles. Entre pantalons moulants, jupes très courtes, hauts décolletés ou habits transparents, certaines tenues suscitent l’admiration de certains et l’indignation d’autres.

Il convient donc d’interroger les fondements de ces choix vestimentaires : sont-ils le fruit d’une simple imitation de la culture occidentale, une affirmation de liberté individuelle, une revendication identitaire, ou un symptôme d’un effritement des valeurs traditionnelles ? D’où l’intérêt de mener cette étude sur le lien entre modernisation et comportement vestimentaire chez les jeunes filles à Kananga.

1.1. ÉTAT DE LA QUESTION

Personne n’a inventé la roue, dit-on.

L’Etat de la question est par définition, un inventaire de ce qui a été déjà

écrit dans le domaine de recherche que l’on entreprend. Il précise quelques orientations abordées en recevant les mérites et les faiblesses des auteurs[1].

Il s’avère donc très capital que chaque chercheur parcourt la littérature

afférente à son étude dans le sens qu’il sache ce que les autres ont développé sur la spécificité[2].

Ainsi, après avoir fouillé certains documents, nous avons trouvé que

certains prédécesseurs avaient déjà abordé quelques aspects relatifs à notre sujet. Nous citons :

1) BUSWE WA NUMBI Françoise (2022) : dans son travail de fin de cycle à l’université de Kamina en art et métier, coupe et couture, intitulé « la nouvelle technologie et son impact sur l’habillement des jeunes filles dans la province du

Haut-Lomami cas du quartier centre urbain »

Elle s’était fixée comme objectif de comprendre par quelle manière la

nouvelle technologie impact-t-elle l’habillement de jeunes filles dans la province du Haut-Lomami.

Lors de sa recherche, elle avait utilisé la méthode déductive, la technique

d’interview, la technique documentaire, la technique statistique et le pourcentage.

Apres analyse et traitement des données. Elle avait abouti aux résultats

ci-dessous :

  • La nouvelle technologie impacte l’habillement de jeunes filles et cet impact découle de la nouvelle technologie. L’habillement est observé dans un mauvais sens, et cette manifestation négative a une indécence sur la conduite vestimentaire des jeunes filles. L’utilisation des réseaux sociaux du regard des séries télés, de l’acquisition d’un habillement étranger, le regard de chaines musicales, des mauvais accoutraient détermine la marinière dont les jeunes s’habillent.

Elle avait fini par conclure que la nouvelle technologie impact sur

l’habillent des jeunes filles par le fait que tout le monde veut s’habiller à la mode, moderniser l’ancienne mode d’habillement africain en optant une mode étrangère. 2) KUMWIMBA WA NKOMBE Etienne (2017) : dans son travail de fin de cycle à l’université de Kamina en psychologie intitulé « étude critique de l’attitude des adolescents face à la mode d’habillement, cas de la cité de Kamina » Il s’était fixé comme objectifs :

  • Critiquer objectivement la mode habillement des adolescents de la cité de Kamina,
  • Déterminer certaines conséquences que peut avoir cette mode d’habillement, – Proposer des solutions et suggestions à cette situation.

Lors de sa recherche, il avait utilisé la méthode d’observation ainsi les

techniques d’entretien et technique statistique de pourcentage pour le traitement des résultats.

Après analyse et interprétation des résultats, dans son tableau n°5, 30% des adolescents disaient que la mode d’habillement est beaucoup rependue par l’influence, dans le tableau N°6 d’où 65% adolescents acceptent toujours que leurs modes d’habillement sont adaptées aux conditions sociales du milieu, les résultats du tableau N°8 avaient prouvé que l’impact de la mode d’habillement des adolescentes vis-à-vis du sexe masculin est de plonger les adolescentes dans la prostitution, 70% l’avait approuvé.

Dans sa conclusion, l’adolescent est un humain en cours de

développement physique, social intellectuel, dans cette période, l’adolescente est encore frappée par les crises multiples, elle cherche toujours à s’autonomiser.

1.2. PROBLEMATIQUE

La problématique est un adjectif qui signifie incertain, hasardeux,

douteux. Scientifiquement, il s’agit d’un ensemble de questions posées par une branche de la connaissance[3].

D’après KABENGELE DIBUE, la problématique est un procès, elle est

réflexionnelle et procédurale, elle est l’art d’élaboration et de poser clairement les problèmes ainsi que les résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique[4].

La modernisation, en tant que transformation globale des sociétés, induit

des mutations profondes au sein des communautés africaines. À Kananga, les jeunes filles adoptent de plus en plus des styles vestimentaires influencés par les standards étrangers (occidentaux, asiatiques, etc.), souvent véhiculés par les médias, les réseaux sociaux et les modèles étrangers.

Cependant, cette transformation soulève plusieurs interrogations dans un contexte où les normes sociales et les attentes communautaires sont encore fortement marquées par des valeurs traditionnelles et religieuses. Les tenues modernes, parfois perçues comme indécentes ou contraires aux us et coutumes, provoquent des tensions intergénérationnelles, des jugements sociaux, voire des exclusions.

Dès lors, plusieurs questions se posent :

  • Qu’est-ce qui motive réellement ces jeunes filles à adopter ces styles vestimentaires ?
  • Quelle est la perception des familles, des autorités scolaires et religieuses face à cette tendance ?
  • Le comportement vestimentaire observé est-il simplement une mode passagère ou une transformation durable des repères culturels ?
  • Dans quelle mesure la modernisation influence-t-elle la construction identitaire des jeunes filles à Kananga à travers leur manière de s’habiller ?

Ces interrogations traduisent la problématique centrale de notre recherche :

  • Dans quelle mesure la modernisation influence-t-elle le comportement vestimentaire des jeunes filles dans la ville de Kananga, et quelles en sont les implications sociales, culturelles et identitaires ?

0.3. HYPOTHESES

L’hypothèse est définie d’après MULUMBATI -NGASHA comme une

proposition des réponses à la question posée. Elle tend à formuler une relation entre les faits significatifs, même plus ou moins précis, elle aide à sélectionner les faits observés[5]

Nous pouvons admettre aussi que l’hypothèse soit une proposition

relative à l’explication des phénomènes relatifs admis provisoirement avant d’être soumis au contrôle d’expérience[6]. Autrement dit, l’hypothèse est la réponse à des questions formulées telle que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse.

Nos propositions sont les suivantes :

  • L’accès aux réseaux sociaux et aux médias étrangers joue un rôle déterminant dans le choix vestimentaire des jeunes filles.
  • L’environnement familial et religieux tente de limiter ou de réorienter ces comportements, mais avec un succès mitigé.
  • La majorité des jeunes filles perçoivent leur style vestimentaire comme une forme d’émancipation ou d’affirmation de soi.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.4.1. Choix du sujet 

Le choix de ce sujet se justifie par son actualité et sa pertinence sociale dans le contexte de Kananga, où les tensions entre tradition et modernisation deviennent de plus en plus visibles. Les comportements vestimentaires, en tant qu’expressions identitaires, offrent un prisme intéressant pour analyser ces transformations.

Compte tenu de l’évolution dans nos sociétés la plupart de jeunes filles

ne veulent plus s’habiller comme avant, mais elles se livrent à la mode actuelle qui laisse les intimes parties du corps exposées en entrainant notre société en danger. Nous voulons inciter la population à observer de bonnes valeurs qui soient conformes aux normes de notre société congolaise.

04.2. Intérêt du sujet 

Cette étude vise un triple intérêt : 

1. Du point de vue scientifique

Il est vrai que nous ne soyons pas les premières personnes à avoir mené

des investigations sur ce sujet intitulé  » Modernité et études du comportement vestimentaire de jeunes filles de la vie de Kananga ». C’est à ce titre que ce document que nous versons dans ce monde scientifique pourrait servir comme source d’inspirations aux futurs chercheurs.

2. Du point de vue social

Toute œuvre scientifique est une réponse aux multiples problèmes. Notre

travail est vraiment intéressant dans la mesure où il traite un sujet d’actualité celui visant à amener les jeunes filles de la ville de Kananga d’éviter de suivre la mode vestimentaire issue de médias entre autres le film, les séries télés étrangères et locales et aussi les chaines musicales.

3. Du point de vue personnel

L’intérêt que porte ce sujet est d’abord de comprendre pourquoi les jeunes

s’habillent d’une manière non descente ou indécente en suite étudier l’influence de la modernité sur l’habillement des jeunes enfin, tenter de proposer une thérapie, c’est à dire un remède pour les changements, c’est-à-dire un style vestimentaire adapté à nos milieux.

0.5. OBJET GENERAL ET OBJECTIFS SPECIFIQUES

0.5.1. Objectif général 

L’objet général de cette étude est d’étudier l’influence de la modernisation

sur le comportement vestimentaire des jeunes filles à Kananga.

 0.5.2. Objectifs Spécifiques

  • Identifier les styles vestimentaires les plus adoptés par les jeunes filles à Kananga.
  • Analyser les facteurs qui motivent ces choix vestimentaires.
  • Examiner la perception des acteurs sociaux (famille, école, église) sur ces comportements.
  • Evaluer les conséquences sociales et identitaires de ces choix vestimentaires. 

0.6. DOMAINE ET TYPE D’ETUDE

Cette étude est du domaine de l’art et métiers, elle est du type descriptif.

O.7. METHODE ET TECHNIQUES

0.7.1. Méthode

D’après R. Pinto et M. Grawitz, la méthode est un ensemble des

opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie[7].

Au cours de notre recherche, nous avons utilisé les méthodes suivantes :

  1. La méthode d’observation, qui consiste à observer les phénomènes du

milieu ;

  • La méthode analytique, consistant à analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltées ;
  • La méthode d’enquête ou celle de recueil des données primaires à partir d’un questionnaire administré à un échantillon issu d’une population ciblée. 

0.7.2. Techniques 

La technique est l’ensemble de procédés utilisés par un chercheur afin

d’atteindre ses objectifs.

Ainsi, dans cette étude, nous avons utilisé les techniques ci-dessous :

  1. La technique documentaire : Selon M. Grawitz, la technique documentaire consiste à fouiller systématiquement de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de la recherche[8]. Il s’agit des ouvrages, les mémoires, les rapports, des notes de cours, etc.
  2. La technique de questionnaire : le questionnaire est défini comme étant un moyen de communication entre l’enquêteur et l’enquêté. Il comporte une série des questions concernant les problèmes sur lesquels on attend une information de l’enquête.
  3. La technique d’interview : C’est une technique de recherche scientifique qui consiste à faire recours à des personnes qui fournissent des informations.
  4. La technique statistique : la technique statistique est définie comme un procédé d’investigation qui requiert l’ensemble de données numériques relatives à une catégorie des faits.

0.8. DELIMITATION DU SUJET

Le présent travail est limité dans le temps et dans l’espace.

  • Pour ce qui est du temps, notre étude analysera l’impact de la modernisation sur le comportement vestimentaire des jeunes filles dans la vile de Kananga, au Kasaï Central sur une période bien déterminée allant de janvier 2025 jusqu’en juillet 2025.
  • Dans l’espace, la ville de Kananga nous est apparue le champ restreint le plus adapté à notre recherche, nos enquêtes ses limitent exactement dans toutes les 5 communes urbaines de Kananga.

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES

La rédaction de ce travail nous a mise en face de plusieurs difficultés. 

Ces difficultés étaient d’ordre financier, technique, et scientifique.

  • Concernant la situation socioéconomique du pays et la vie que nous menons du jour le jour, le moyen financier (ou l’argent) n’était pas facile, néanmoins, grâce aux responsabilités des parents, nous sommes parvenue à vaincre cette situation ;
  • Sur le plan technique, il nous a fallu beaucoup d’efforts dans la conception du modèle de circonstance comme la recherche du tissu et sa réalisation.
  • Sur le plan scientifique, nous avons eu des difficultés en possession des documents sur le respect des normes liées à un travail scientifique et surtout que la ville de Kananga ne dispose pas d’une bibliothèque bien équipée avec des documents en art et métier mais grâce à notre institution, nous avons surmonté cette difficulté.

0.10. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail est divisé en six chapitres :

  • Le Premier chapitre traite sur les généralités,
  • Le Deuxième chapitre parle du milieu d’étude,
  • Le troisième chapitre est basé sur la modernisation et comportement vestimentaire des jeunes filles Kanangaises,
  • Le quatrième chapitre sur l’interprétation artistique,
  • Le cinquième chapitre est consacré à l’étude du modèle et  –       Le sixième chapitre traite des matières artistiques utilisées.

CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

I.1.1. Modernisation :

La Modernisation, ici, signifie le changement culturel qui pousse les

jeunes filles Kanangaises à modifier leur manière de s’habiller, en s’éloignant des codes traditionnels pour adopter des styles influencés par l’Occident ou les tendances urbaines mondiales[9].

I.1.2. Comportement

Le comportement fait référence à l’ensemble des actions et des réactions d’un individu ou d’un groupe face à un environnement donné. Cela inclut les attitudes, les habitudes et les manières d’agir[10].

I.1.3. Vestimentaire :

Le terme vestimentaire se rapporte à tout ce qui concerne les vêtements

et l’habillement. Il englobe les choix, les styles, et les significations attachées aux vêtements portés par les individus[11].

I.1.4. Comportement vestimentaire

Le comportement vestimentaire désigne les choix et les pratiques liés à

l’habillement d’une personne. Cela inclut les raisons pour lesquelles une personne choisit certains vêtements, comment ces choix sont influencés par des facteurs culturels, sociaux, ou personnels, et les messages que ces choix véhiculent[12].

I.1.5. Jeunes filles

Ce terme désigne des filles qui se trouvent dans une phase de

développement entre l’enfance et l’âge adulte, généralement considérées comme des adolescentes. Cette catégorie d’âge est souvent associée à des expériences et à des défis spécifiques liés à la croissance, à l’identité, et à l’intégration sociale[13].

CONCLUSION PARTIELLE

Tout au long de ce chapitre, notre souci était de définir quelques concepts

clés, pour que nous puissions parler le même langage et s’entendre  sur le sens des termes que nous allons plus utilisé dans ce travail. Nous allons donner quelques explications sur la modernisation et le comportement vestimentaire des jeunes filles kanangaises.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

Située au centre de la RDC, de l’Afrique et du monde, la ville de Kananga

anciennement appelée Luluabourg est l’une des villes historiques de la RD Congo et chef-lieu de la providence du Kasaï Central.

2.1. HISTORIQUE

L’origine de la ville de Kananga remonte aux années 1884 lors du passage

de l’explorateur allemand Herman Wibman qui fonda à la date précitée la station de Luluabourg située sur la rive droite de la rivière Lulua. Les Luba s’orientent vers l’amont.

Le deuxième nom de ce post aussi répandu que le premier était Malandji-

a-nshinga. L’histoire laisse croire que ce nom de Malandji aurait été suggéré par les 400 porteurs originaires de Malange en Angola. Quand la station Luluabourg va s’extendre à la rive gauche de Lulua, l’ancien emplacement reste sous l’appellation Malandji-Makulu.

Après la table ronde de Bruxelles où fut négociée l’indépendance du Congo, les différents représentants congolais s’étaient mis d’accord pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de sa position centrale.

Le président Mobutu rebaptisa la ville Kananga, appellation d’origine

ignorée par le pouvoir colonial.

Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar déplaça Malandji, la

population, elle, appelait la ville Kananga-Malandji-Wa-Nshinga.

Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier qui prospérait

grandement la région en intensifiant les culturels de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l’accroissement du gros et petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute la région voisine. Il améliora les conditions de vie, construis des habitations en brique et établissa les premiers impôts en nature.[14]

La ville de KANANGA aurait connu une évolution spatio-temporelle

avant d’avoir le statut de la ville, en voici les différentes étapes :

  • Territoire en 1913
  • Chef-lieu du territoire en 1917
  • Circonscription urbaine du Kasaï en 1950
  • Chef-lieu du district de Lulua en 1964
  • Ville en 1913

2.2. SITUATION ADMINISTRATIVE

La ville de Kananga, une ville administrative, est le chef-lieu et la

principale ville de la province du Kasaï Central. Elle est dirigée actuellement par une Maire de la ville qui est placée sous l’Autorité hiérarchique du Gouverneur de province, il assure des responsabilités du bon fonctionnement des services publics de l’Etat dans la ville et de la bonne marche de l’Administration de sa juridiction.

 Elle est secondée par le Maire adjoint ; qui est le gestionnaire de crédit

et s’occupe de la gestion financière de la ville et des problèmes économiques, ainsi que du suivi d’exécution des projets de développement sous la direction de la titulaire. Dans l’exercice de leurs fonctions, la Maire de la ville et son Adjoint sont aidés par le chef de division urbaine, ils statuent par voie d’arrêté, le conseil consultatif en est l’organe consultatif de la ville, il est placé auprès du Maire et émet, avant décision de celui-ci, des avis sur toutes les questions d’intérêt local.

La ville est composée de cinq communes, dirigée chacune par un bourgmestre. Ces cinq communes sont : Lukonga, Nganza, Ndesha, Katoka et Kananga.

Chaque commune est constituée des quartiers (27 au total) dirigés par de

chefs des quartiers, et des avenues dirigées par des chefs d’avenues[15].

Il s’agit respectivement :

COMMUNESQUARTIERSGROUPEMENTS INCORPORES
KANANGAMALANDJI TSHINSAMBI KAMAYI PLATEAU MPEMBABAKUA KUNDA BAKUA NDAYI BAKUA ODIA BAKUA MBUYI BAKUA TSHIALA
NDESHATSHIBANDABANDA NDESHA LUBUWA KAMILABI KAMUPONGOBENA MUKANGALA BAKUA BUISHA BENA LULE
NGANZANGANZA NORD NGANZA SUD SALONGO MUIMBA N’SELE SUKISA LUBI A MPATABAKUA META BAKUA IPA BAKUA KALUME BAKUA TSHIDIMBI BENA KASASA
KATOKAKELE-KELE MPOKOLO KAPANDA KATOKA II TUKOMBEBENA MANDE BENA META BENA KABIYA
LUKONGADIKONGAYI ITABAYI TSHILUMBA MABONDO MULUNDA TSHIBASHI                 –
TOTAL2716

2.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE 

Le taux d’accroissement naturel de la population de la ville de Kananga

est indiqué à 3,3%. Seuls les chiffres de 1970 et 1985 reposent sur le recensement, et depuis cette date la population n’a pas été recensée, mais les nombres donnés reposent sur des projections et des estimations.

A nos jours, la population de la ville de Kananga est estimée à plus de 1.000.000 d’habitants, dépassant ainsi des projections à cause des déplacés de Katanga en 1992-1994 et des réfugiés de guerre venus de l’Est du pays depuis 1997 et des mouvements migratoires causés par la guerre de Kamuina Nsapu qui avait affecté l’espace Kasaï.

COMMUNEPOPULATION
KANANGA315.264
KATOKA269.625
LUKONGA211.054
NDESHA208.763
NGANZA314.057
TOTAL1.318.763

Source : Bureau de la division urbaine de l’intérieur de la Mairie de Kananga.[16]

2.4. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La ville de Kananga est située à proximité de la rivière Lulua sur la route

nationale numéro 1, à 1093Km à l’Est de la capitale Kinshasa.

Elle est située au centre de la R.D. Congo et de l’Afrique, voire du monde. Elle est située entre 5°53 à 32 de longitude Sud et 22°24 à 10 de longitude Est. Elle a une altitude de 634m. Sa superficie se mesure à 84.700Ha, ce qui correspond à 847 Km2 et une densité de 143Habitants par Km2.

La ville est située au centre de la RD Congo. Elle a une superficie totale

de 743 km², soit une densité de 1334,24 hab/km² et Kananga, avec 300 km², est sa plus grande commune tandis que Katoka est la plus petite avec 24 km².

Kananga possède une infrastructure routière de près de 211,929 km dont 59,072 km en asphalte en constante dégradation et 152,857 km en terre battue. La ville possède un aéroport national (de Lungandu) reliant la province au reste du pays, une voie fluviale et une gare ferroviaire. La densité est de 106 hab/km2.

Elle est limitée :

  • Au Nord : par le territoire de Demba ;
  • À l’Est : par le territoire de Dimbelenge ;
  • Au Sud : par le territoire de Dibaya et ;
  • À l’Ouest : par le territoire de Kazumba et LUIZA.

Coordonnées géographiques

  • Longitude Est : 25°25′
  • Latitude sud : 5°23′ [17]

2.5. CLIMAT ET TEMPERATURE

Son climat est chaud et humide ; sa température moyenne annuelle varie

entre 25°C et 28°C.

La ville de Kananga regroupe deux saisons réparties de la manière

suivante :

Une petite saison sèche entre janvier et février ; une petite saison de pluie

entre février et mi-mai ; une grande saison sèche entre mi-mai et mi-août ; une grande saison de pluie entre mi-août et décembre.

2.6. HYDROGRAPHIE

La ville de Kananga compte un bon nombre des ruisseaux dont la plupart

se jettent dans la rivière LULUA. Cette dernière coule dans la direction Est et baigne l’Ouest de la ville. La rivière Lulua compte 4 affluents importants dont :

  • TSHIBASHI au nord vers le territoire de Demba ;
  • NGANZA qui traverse la grande partie de la ville ;
  • NKOMBUA qui coule au sud de la ville vers le territoire de DIBAYA et ; – La rivière MOYO.

Ces eaux offrent une possibilité de développement de la pèche mais elles ne sont pas très poissonneuses. Signalons que la rivière Tshibashi est d’une grande importance du point de vue de desserte en eau, c’est grâce à elle que la ville de Kananga est alimentée en eau potable de la REGIDESO, malheureusement en grandes difficultés de fonctionnement et rendant l’eau de robinet presqu’absente de la ville.

2.7. SITUATION ECONOMIQUE

La région est connue pour ses gisements diamantaires et son agriculture

céréalière, essentiellement de manioc et maïs ; il y a aussi des plantations de coton et de café.

Son sous-sol est également pourvu de diverses richesses minéralières.

La ville possède un aéroport, celui de Lungandu, desservi par des vols

intérieurs, mais qui est dans la prospective d’un aéroport international.

L’activité commerciale est timide à cause des infrastructures routières en

état de délabrement très avancé. L’absence ou la carence de l’électricité et de l’eau potable est à la base de l’absence d’industries dans la ville de Kananga.

Bref, l’économie de la ville de Kananga est en train de patauger. Il importe

alors de présenter l’état de l’économie de la ville de Kananga à travers les différents domaines suivants :

a. DOMAINE INDUSTRIEL

Il sera question d’inventorier quelques industries opérationnelles de la

ville de Kananga.

1. Imprimerie

Les imprimeries opérationnelles de la ville de Kananga sont les

suivantes :

  • Imprimerie de Katoka (Eglise catholique) ;
  • Improka (église protestante) ;
  • Cyber café et l’imprimerie de type artisanal qui facilitent la population de Kananga à accéder à la saisie et impression des documents.

2. Boulangeries 

Nous constatons que la plupart de boulangeries de la ville de Kananga ne

sont plus opérationnelles, nous ne pouvons pas épingler quelques-unes du secteur artisanal œuvrant dans l’informel et une boulangerie du type moderne qui ne fonctionne plus régulièrement par manque du courant. C’est le cas de la boulangerie de Kananga et de la boulangerie de KABONGO NSENDA[18]

3. Regideso

C’est une industrie qui produit de l’eau potable, son fonctionnement

éprouve beaucoup de difficultés liées au manque d’énergie électrique.

4. SNEL

Cette industrie produit du courant électrique mais qi n’est pas aussi

permanent sur la ville de Kananga à cause de l’insuffisance du carburant. 

5. Brasserie

Pour la ville de Kananga, nous avions la brasserie de Kananga qui est une

industrie de manufacture. Elle produisait de bière, de la boisson sucrée et gazeuse, mais qui a été délocalisée vers MBUJI-MAYI.

b. DOMAINE DE TRANSPORT

Le secteur de transport de la ville de Kananga se détériore du jour le jour

dans la mesure où les infrastructures routières urbaines sont devenues impraticables.

Les importantes routes (asphaltées ou non) se sont dégradées considérablement, car la communication entre les différents coins est devenue difficile actuellement.

Le transport s’opère à travers différentes voies dans la ville et cela par le

biais des voies ci-après :

1. Voie aérienne 

Elle est exploitée par la RVA travaille en collaboration avec les agences

aériennes suivantes :

  • GOMAIR
  • C.A.A
  • CONGO AIRWAYS – SERVE AIR CARGO – AIR KASAI, etc.

2. Voie fermée

Elle est dominée par l’exploitation d’une grande société de chemin de fer, la SNCC.

3. Voie routière

Elle est exploitée par l’Etat à travers le Transco, Transkac et par les

particuliers ayant leurs véhicules et motos.

 2.8. SITUATION CULTURELLE

A. LA SANTE

La santé est selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un état complet

de bien-être physique, mental et social ne consistant pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité.[19]

Dans la recherche d’une bonne santé, la population de la ville de Kananga

fréquente des hôpitaux ; des centres de santé, des dispensaires et des postes de santé.

Toutes ces structures de santé sont regroupées en deux secteurs à savoir : – Le secteur public et ; – Le secteur privé. 

1. LE SECTEUR PUBLIC

L’Etat dispose d’un centre, complexe hospitalier neuropsychiatrique de Katuambi, de l’hôpital militaire Bobozo et quelques centres de santé disséminés dans toutes les zones de santé à savoir : la zone de santé de Kananga, Katoka, Ndesha, Lukonga, Tshikaji et la zone de santé militaire de Bobozo.

2. LE SECTEUR PRIVE

Les privés disposent de beaucoup de structures sanitaires. Il s’agit

notamment de l’hôpital SNCC, de la clinique saint Georges pour le catholique, de l’hôpital bon berger de Tshikaji pour les protestants, de la polyclinique et du centre médical José Oudney, du centre de rééducation physique pour l’Eglise catholique, Clinique Saint-Luc, etc.

B. ENSEIGNEMENT

La ville de Kananga est sujette aux établissements multiformes qui

secondent le pays. La société est en proie aux différentes transformations qui dictent leurs lois et la culture du modèle.

Mais la ville dispose de plusieurs écoles primaires, secondaires et

universitaires professionnelles et techniques, conventionnées non-conventionnées officielles et privées agrée. On y compte des établissements d’enseignements supérieurs et universitaires, tant publics que privés notamment : UPKAN, UNIKAN, UKA, UPRECO, CULC, ISTM/Kga, ISTM/TSHIKAJI, ISTM/KASAI, ISES, ISAM, ISC.

A ce niveau, il faut aussi souligner que « la ville de Kananga a plusieurs chaines des radios dont la RTNC, la station de la radio OKAPI, L’ONG HIRONDELLE en partenariat avec la MONUSCO, la radio KASAI HORIZON, la radio Marie, la radio NSANGA, la radio LULUABOURG FM et d’autres ».

Quelques réseaux téléphoniques cellulaires couvrent la ville, il s’agit de

VODACOM, AIRTEL, ORANGE ET AFRICELL.[20]

C. SPORT ET LOISIR

Ce domaine n’est pas épargné de la crise généralisée qui secoue notre

pays. Faute d’encadrement, ce secteur rencontre plusieurs difficultés. Qu’à cela ne tienne, le football et les matchs apprennent le vent en poupe grâce aux efforts de dirigeants. Les autres sports pratiqués sont tels que le tennis, le karaté, le basketball et le volley-ball. Les manifestations d’ordre culturel et la conférence se tiennent dans certaines grandes salles de la ville. Il s’agit de Saint-Louis, Buena Muntu, Lulua Film, UPKAN, UKA, etc. le cercle de la SNCC est bien d’autres lieux destinés à la consommation des boisons sont disséminés dans toutes les communes de la ville.

D. LES INSTITUTIONS FINANCIERES

La ville de Kananga comprend quelques institutions Bancaires : la BCC, la BCDC, la TMB, la Rawbank, dans le même ordre d’idées, on trouve certaines institutions financières non Bancaires tels que:

  • La SONAS;
  • La DGI;
  • La DGRAD;
  • La DGRKAC.

Les maisons de transfert de fonds:

  • SOFICOM;
  • SOLIDAIRE;
  • WESTERN UNION…

E. TRIBUS

La Ville de Kananga est principalement habitée par les Lulua. Elle compte

également des Luba.

Généralement, on rencontre dans cette partie de la République des

groupes ethniques en pleine évolution comme les Lulua, les Luntu et les Luba en coexistence avec d’autres groupes ayant conservé leur mode de vie traditionnelle tels les Kuba, les Leele (Bashilele), les Dekese et les Salampasu.[21] Les langues parlées dans cette ville sont :

  • Tshiluba
  • Swahili – Lingala
  • Tetela

Le Tshiluba reste la langue la plus utilisée dans la ville de Kananga.

Les principales activités sont : Agriculture et Commerce général

L’agriculture reste donc l’activité principale de le la ville. Souvent

tournées vers l’autoconsommation, les principales productions vivrières sont le maïs, le manioc, le riz et l’arachide. En dépit du fort potentiel agricole, il n’existe pas d’agro-industrie bien que certaines bases soient en place (caféier, palmier à huile). Les cultures industrielles restent peu développées et n’ont pas d’impact significatif ni sur l’économie de la ville, ni sur le revenu des ménages.

On observe toutefois le développement de moulins à maïs et manioc. Actuellement la ville compte quelques boulangeries de panification entre autres la boulangerie MONALUXE.

Kananga n’est pas un centre productif, même si l’on note quelques

activités agricoles (culture du maïs, manioc et riz), quelques initiatives locales (produits agro-alimentaires par exemple), des petites unités de production artisanale et des activités informelles d’élevage du petit bétail et de la volaille.

Les principales activités tournent autour du commerce de détail des produits agricoles, manufacturés et importés depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi.22

CONCLUSION PARTIELLE

Tout au long de ce chapitre, notre intention était de présenter au lecteur

de cette œuvre scientifique notre milieu d’étude qui est la ville de Kananga. Nous avons donc situé cette ville en donnant les informations nécessaires du point de vue politique, administratif, économique et socioculturel.

CHAPITRE III : MODERNISATION ET COMPORTEMENT VESTIMENTAIRE DE JEUNES FILLES KANANGAISES

3.1. INTRODUCTION  

Ce chapitre examine les changements dans le comportement vestimentaire des jeunes filles kanangaises, en lien avec le processus de modernisation qui touche la société locale. En effet, à travers les évolutions culturelles et sociales, les jeunes filles de Kananga modifient leurs habitudes vestimentaires en adoptant des styles modernes, souvent inspirés par les influences extérieures (médias, modes internationales, etc.). Ce phénomène mérite une analyse approfondie, car il reflète un ajustement aux nouvelles normes de beauté et de statut social, mais aussi à des valeurs en perpétuelle transformation.[22] 

Dans le contexte de Kananga, une ville riche en traditions, le comportement vestimentaire des jeunes filles subit des transformations significatives influencées par la modernité. 

Ce chapitre se divise en trois grandes parties :

  • La modernisation de la jeune fille Kanangaise.
  • Le comportement vestimentaire des jeunes filles, incluant les influences socioculturelles et les changements dans leurs choix vestimentaires.
  • L’importance de la bonne tenue et des standards de mode dans le contexte actuel.

3.2. Modernisation de la jeune fille 

3.2.1. Importance de la Mode chez les Jeunes Filles

La mode a toujours occupé une place importante dans la construction de

l’identité, en particulier chez les jeunes. Pour les jeunes filles de Kananga, la mode représente bien plus qu’un simple choix vestimentaire. Elle est le symbole de leur statut social, de leur modernité, de leur individualité, et souvent, un moyen de se conformer aux standards de beauté imposés par la société contemporaine.

La mode devient ainsi un indicateur de la transition vers un monde

moderne, globalisé, où les jeunes filles cherchent à s’affirmer à travers leur apparence.

Cette quête de modernité s’accompagne d’un désir d’impressionner, de se

faire remarquer dans un environnement où les pressions sociales et les attentes des pairs jouent un rôle crucial. Le choix des vêtements devient, donc, une manière de s’intégrer aux nouvelles normes sociales et de témoigner de leur adhésion à une forme de rébellion contre les traditions.

La modernisation des jeunes filles Kanangaises ne se limite pas

simplement à l’adoption de vêtements modernes. Elle englobe des transformations profondes dans la culture, les valeurs et les comportements sociaux. L’évolution vestimentaire est indissociable du phénomène de mondialisation qui amène les jeunes filles à se confronter à des influences extérieures, telles que les médias, les réseaux sociaux, et les modèles de beauté internationaux.

À travers cette adoption des normes modernes, on observe une remise en

question des valeurs traditionnelles de modestie et de retenue qui prévalaient autrefois dans la société Kanangaise. L’accès à Internet et l’exposition aux tendances globales contribuent à la transformation rapide des préférences vestimentaires, introduisant des styles internationaux (pantalons serrés, jupes courtes, t-shirts à slogans, etc.), tout en abandonnant des pratiques plus locales comme le port du pagne traditionnel.

Cette section abordera en détail les différents facteurs qui influencent

cette modernisation, en incluant les facteurs socio-économiques, les différences générationnelles, ainsi que les impacts des réseaux sociaux et des célébrités.

La mode exerce une influence majeure chez les jeunes en leur permettant

d’exprimer leur identité et de se sentir acceptés. Elle est un moyen d’expression personnelle, souvent dictée par les tendances actuelles et les médias sociaux. Les jeunes utilisent la mode pour se démarquer ou s’intégrer, en suivant les icônes de la mode et les influenceurs. La mode a également un impact social et culturel, en reflétant les mouvements pour la diversité et l’inclusion. Cependant, elle présente des défis tels que la pression sociale et les impacts environnementaux.[23]

 Les tendances actuelles

Les jeunes adorent la mode. C’est un fait, la mode évolue constamment. Une minute, les jeans skinny sont à la mode. La suivante, ce sont les pantalons larges qui dominent. Les jeunes suivent de près ces changements. Ils scrutent les défilés, lisent des magazines, et surtout, passent des heures sur les réseaux sociaux. Instagram et TikTok sont leurs sources d’inspiration. Une simple publication peut lancer une nouvelle tendance.

C’est fascinant. Ces plateformes permettent aux jeunes de rester à jour. Ils

veulent toujours être à la pointe. Être tendance, c’est crucial pour eux. Cela les aide à s’exprimer et à se sentir acceptés.

 Influence des médias sociaux

Les médias sociaux jouent un rôle énorme dans la mode des jeunes. Ils ne

sont pas seulement des lieux de partage. Non, ils sont des créateurs de tendances. Imaginez : une célébrité publie une photo d’une nouvelle tenue. En quelques heures, cette tenue devient virale. Les jeunes la copient. Ils veulent ressembler à leurs idoles. Instagram, TikTok, Pinterest… tous sont des outils puissants. Les jeunes les utilisent pour découvrir de nouvelles idées. Les influenceurs y partagent leurs looks. Ces looks deviennent des inspirations.

C’est comme une immense passerelle de mode numérique. Les jeunes y

trouvent leur style. Ils s’inspirent des looks qu’ils voient. Et ainsi, ils créent leur propre identité mode.

 Rôle des célébrités et influenceurs

Les célébrités et les influenceurs sont au cœur de la mode des jeunes. Avec des millions de followers, ils ont un pouvoir immense. Leur influence va bien au-delà des vêtements. Ils influencent les choix de vie et les valeurs. Un simple post peut lancer une nouvelle tendance. Ou même un mouvement social. Les jeunes cherchent des modèles. Ils trouvent ces modèles dans les célébrités et les influenceurs. Ces figures montrent comment s’habiller.

Mais aussi comment vivre. Comment penser. C’est une influence

profonde. Les jeunes les suivent de près. Ils imitent leurs looks. Ils adoptent leurs valeurs. C’est une relation puissante et complexe.[24]

 L’expression personnelle

La mode est plus qu’une question de vêtements. C’est une forme

d’expression personnelle. Chaque choix vestimentaire raconte une histoire. Pour les jeunes, c’est un moyen de revendiquer leur identité. De se démarquer. Ou de s’intégrer. Adopter un style unique est essentiel. Cela reflète leur personnalité et leurs valeurs. La mode devient un outil puissant. Un outil pour exprimer qui ils sont. Les jeunes explorent différents styles.

Ils testent des combinaisons. Ils jouent avec les codes. C’est une aventure

créative. Une quête de soi. La mode permet aux jeunes de se sentir bien. De se sentir eux-mêmes. De se sentir libres.

B. L’impact de la mode sur la société

La mode reflète les changements culturels et sociaux. Les jeunes, à

l’avant-garde de ces transformations, utilisent la mode pour promouvoir la diversité, l’inclusion et des pratiques de consommation plus responsables.

 L’influence culturelle

La mode est un miroir de la société. Elle reflète les changements culturels

et sociaux. Les jeunes sont souvent à l’avant-garde de ces transformations. Les mouvements pour la diversité et l’inclusion se manifestent dans la mode. Les défilés intègrent des mannequins de toutes origines, tailles et genres. La mode célèbre la diversité. Les jeunes embrassent ces changements. Ils utilisent la mode pour revendiquer leur appartenance à une culture. Ou pour en explorer de nouvelles. C’est un terrain de jeu. Un lieu de rencontre des cultures. La mode évolue. Elle intègre de nouvelles influences. Elle se réinvente constamment.

 Diversité et inclusion

Les jeunes d’aujourd’hui valorisent la diversité et l’inclusion. Ils

demandent des marques plus représentatives. Ils veulent voir des modèles variés. Des personnes de toutes tailles, couleurs et genres. Les campagnes publicitaires changent. Elles reflètent cette diversité. Les jeunes poussent pour une image plus réaliste de la beauté. Ils veulent que la mode célèbre toutes les formes de beauté. Cette pression force l’industrie à s’adapter.[25]

Les marques adoptent des politiques plus inclusives. Elles promeuvent

des pratiques équitables. C’est un changement positif. Un changement nécessaire.

La mode devient plus inclusive. Plus respectueuse. Plus représentative.

 La consommation de la mode

La façon dont les jeunes consomment la mode change. L’ère de la fast fashion est remise en question. Les jeunes sont conscients des impacts environnementaux. Ils se tournent vers la slow fashion. Ils privilégient la qualité et la durabilité. Ils achètent moins mais mieux. Les friperies et les boutiques de seconde main gagnent en popularité. Elles offrent une alternative durable. Les jeunes veulent des vêtements qui durent.

Qui respectent l’environnement. C’est un changement de paradigme. Une

prise de conscience croissante. Les jeunes veulent des choix responsables. Ils veulent contribuer à un monde plus durable. 

C. Les défis et les controverses

Bien que la mode offre de nombreux avantages, elle présente aussi des

défis. Les jeunes font face à la pression sociale, aux impacts environnementaux et à la nécessité de trouver un équilibre entre conformité et originalité.

 La pression sociale

La mode peut être une source de pression. Les jeunes ressentent le besoin de se conformer. Aux normes de beauté. Aux tendances imposées par les médias. Cette pression affecte leur estime de soi. Leur confiance. Ils veulent être acceptés. Ils veulent appartenir. La quête de l’approbation sociale est forte. Parfois, ils sacrifient leur authenticité. Pour s’intégrer.

C’est un défi constant. Un équilibre délicat entre conformité et originalité. La pression sociale peut être intense. Elle peut conduire à des comportements excessifs. Les jeunes doivent apprendre à naviguer cette pression. À trouver leur propre voie. À être eux-mêmes.

 Conformité et originalité

Suivre les tendances tout en restant unique. C’est un défi. Les jeunes

veulent être à la mode. Mais ils veulent aussi se démarquer. Trouver cet équilibre est difficile. Cela demande de la confiance. Une forte identité personnelle. La mode offre des possibilités infinies. Mais elle peut aussi être restrictive. Les jeunes explorent. Ils testent. Ils créent leur propre style. C’est un processus d’apprentissage.[26]

Parfois frustrant. Mais enrichissant. L’originalité est précieuse. Elle permet de se démarquer. De montrer au monde qui l’on est vraiment. Encourager l’authenticité est crucial. Cela aide les jeunes à naviguer le monde de la mode.28  Les impacts environnementaux

L’industrie de la mode est polluante. Très polluante. Les jeunes le savent. Ils cherchent des solutions. Ils veulent minimiser leur impact. Ils optent pour des choix responsables. Des vêtements durables. De seconde main. La production de vêtements consomme énormément de ressources. L’eau. L’énergie. Elle génère des déchets. Les jeunes veulent changer cela. Ils veulent un avenir durable. Ils soutiennent des marques éthiques. Des pratiques responsables. Cette prise de conscience pousse l’industrie à changer. À adopter des pratiques plus respectueuses. C’est crucial. Pour notre planète. Pour notre avenir.

La mode peut vraiment booster la confiance en soi. Oui, vraiment. Quand

un jeune trouve une tenue qui lui va bien, ça change tout. Ils se sentent bien. Ils se sentent puissants. Une tenue bien choisie peut transformer une journée ordinaire en une journée extraordinaire. La mode permet aux jeunes d’explorer différents aspects de leur personnalité. Cela leur donne un sentiment de contrôle.

Et de liberté. Ils peuvent montrer au monde qui ils sont. Et ils se sentent

bien dans leur peau. C’est plus qu’un simple vêtement. C’est une déclaration. Un moyen de dire : « Voilà qui je suis. »

Porter des vêtements qu’on aime a un effet positif. C’est indéniable. Cela

aide à renforcer l’estime de soi. Les jeunes se sentent plus confiants. Plus sûrs d’eux. Ils sont prêts à affronter le monde.

De leur personnalité. Les jeunes créent, ils inventent, ils innovent. La

mode leur offre une toile blanche. Une opportunité de s’exprimer librement. C’est une forme de communication non-verbale. Puissante. Impactant. La mode est bien plus qu’une question de vêtements. C’est une expression artistique.

3.3. COMPORTEMENT VESTIMENTAIRE DES JEUNES FILLES

3.3.1. DIFFERENTS TYPES DES COMPORTEMENTS

Comme déjà évoqué dans notre innervation que le comportement est

l’ensemble des réactions observables chez un individu placé dans son milieu de vie et dans des circonstances données, alors dans cette partie il est question de voir les différents types des comportements :

  • Comportement public,
  • Comportement Privés,
  • Comportement Innés, – Comportement Acquise,
  • Comportement Associatifs.

Le comportement public : un comportement public est le mouvement d’un

organisme vivant qui peut être perçu par un autre organisme vivant.

Comportements privés : les comportements privés sont dans une classe

de comportement dont l’étude a principalement été stimulée par SKINNER. Il s’agit du comportement qui se déroule à l’intérieur de la peau.[27]

Comportement inné : un comportement ou un caractère biologique est dite

inné c’est lorsqu’il est déterminé dès la naissance de l’individu. Cela n’implique pas que ce caractère soit observable dès la naissance en effet, il peut s’agir d’un trait qui s’exprime que dans certaines conditions ou à certaines périodes au cours de l’autogenèse d’un organisme.

Le comportement acquis : le comportement acquis est le résultat de facteurs liées à l’environnement qu’a rencontré un individu au cours de son endogène. Les comportements acquis sont ainsi le résultat de l’expérience de l’apprentissage.

Le comportement associatif :

En psychologie, une association est un lien existant entre deux idées ou autre état mentaux. L’association « par simultanée fréquente » consiste à associer deux concepts ou deux stimuli par le fait quels sont régulèrent pécu ensemble ou successivement.30

3.3.2. VESTIMENTAIRE

Vestimentaire est un adjectif qui concerne les vêtements, l’habillement.

Dans ce point nous allons mettre accent sur les vêtements.

3.3.3. HISTOIRE DU VETEMENT

Homosapiens, être humain anatomiquement moderne aurait commencé à

se vêtir il y a environ 17.000 ans. L’histoire du vêtement est indissociable de sa sociologie, étudier les conditions qui ont contribué à sa naissance ne peut être fait sans intérêt  aux enjeux socioculturels des moments. Il convient ainsi de dissocier les simples habitudes originales (généralement des peaux des bêtes. Des premiers costumes qui leurs succèderont donnant progressivement naissance à la notion de la mode.[28]

D’un rôle purement utilitaire protéger le corps humain contre des

intempéries et agressions extérieures permanentes de ce mouvement de gisement. Le vêtement évolue en s’adjoignant des fonctions immatérielles : orné, il devient parure. Les propres techniques et intensification des échanges commerciaux conduisent à une accélération de son rythme de transformation à compter du XIVe siècle. Activité originellement très locale car dépendante de ressources naturelles d’un territoire.

La fabrication des vêtements, s’inscrit aujourd’hui au cœur de la

globalisation économique.

3.2.4. ROLE DU VETEMENT

Les fonctions des vêtements sont multiples. Si le linge de corps a une

vocation originellement protectrice, il endosse aussi d’autres dimensions, notamment psychologiques, culturelles et sociales.

 Protection

Les vêtements ont longtemps joué un rôle de « barrière protectrice ». La

première des protections à apporter concernait les intempéries. Cela est toujours le cas aujourd’hui, indépendant des changements survenus à travers les siècles :

  • Le froid : les tissus empêchent la circulation de l’air froid sur de la peau. Ils évitent donc l’apport d’air froid contre la peau et la fuite de l’air réchauffé par la peau. Par ailleurs, les fibres des tissus piègent de l’air et l’immobilisent. Or l’air immobile a une très mauvaise conductivité thermique (cet effet est notamment utilisé pour les doubles vitrages) ;
  • Le soleil et la chaleur : en arrêtant les rayonnements ultraviolets et infrarouges, les vêtements empêchent les brûlures (coup de soleil) ; lorsqu’ils sont de couleur claire, ils réfléchissent le rayonnement global et limitent la température ;
  • Les précipitations (pluie, neige) : certains tissus, dits « imperméables », empêchent l’eau de rencontrer la peau. L’eau est un bon caloporteur contrairement à l’air, utilisé de ce fait pour les circuits de chauffage central. L’eau froide ou la neige entraînent donc un refroidissement très important du corps.[29]

Au-delà des intempéries, les vêtements ont toujours servi à protéger le

corps d’éventuelles agressions extérieures. Ainsi, les médecins du XVIIe siècle utilisaient-ils des étoffes lorsqu’ils étaient amenés à soigner des pestiférés.[30]

Au XXIe siècle encore, certains vêtements conservent un rôle spécifique

de protection notamment contre les risques mécaniques et chimiques. Ce rôle est très important dans les vêtements professionnels qui constituent fréquemment des équipements de protection individuelle (EPI). C’est le cas des blouses, des bleus de travail, des casques, des tabliers, et, dans les cas extrêmes des armures (dont les gilets pare-balles). 

 Pudeur

Les vêtements jouent, dans un second temps, un rôle central en matière

de pudeur. Ils visent en effet à cacher le corps, à le dissimuler en l’enveloppant de textiles afin de faire passer la communication verbale et la réflexion avant les instincts. La vue des caractères sexuels primaires et secondaires (organes génitaux, fesses, poitrine féminine ou encore poitrine virile) provoque en effet souvent un désir, une attirance ; masquer ces organes permet de voir chez l’autre un être social avant d’y voir un partenaire sexuel potentiel. C’est la raison pour laquelle les organes sexuels ne doivent pas être visibles dans de nombreuses cultures où il est mal vu de dévoiler son corps.

3.2.5. TENUE DE LA JEUNE FILLE KANANGAISE

À Kananga, comme dans de nombreuses autres villes, la modernité

influence les comportements vestimentaires des jeunes filles. Avec l’accès à Internet et aux médias sociaux, les tendances mondiales en matière de mode ont commencé à se mêler aux traditions locales. Cela crée un paysage vestimentaire unique où les jeunes filles naviguent entre leurs désirs de modernité et le respect de leur culture et de leur identité.

Les plateformes de réseaux sociaux exposent les jeunes filles à des modes

variées. Cela peut les inciter à adopter des styles plus modernes, parfois au détriment de la modestie traditionnelle. La jeunesse est souvent influencée par les pairs. Les jeunes filles peuvent ressentir le besoin de se conformer à des normes vestimentaires pour se sentir acceptées ou à la mode. 

Beaucoup de jeunes filles cherchent à intégrer des éléments modernes à

leurs vêtements traditionnels. Cela peut engendrer une belle fusion des styles, mais aussi des conflits internes sur ce qui est approprié. Les écoles et les familles jouent un rôle crucial dans la sensibilisation aux valeurs culturelles. Certaines jeunes filles pourraient être encouragées à choisir des vêtements qui reflètent à la fois leur identité culturelle et leur modernité.

Pour respecter leurs corps et les cultures de la province tout en intégrant

une touche de modernité, voici quelques suggestions de tenues :

  1. Robes et jupes midi : Opter pour des robes ou des jupes qui arrivent au genou ou en dessous, fabriquées à partir de tissus légers avec des motifs traditionnels. Cela permet d’être à la fois élégante et respectueuse.
  2. Blouses et chemisiers : Des blouses bien coupées, avec des manches longues ou trois-quarts, peuvent être associées à des jupes ou des pantalons. Les tissus colorés et les motifs locaux peuvent ajouter une touche moderne.
  3. Pantalons amples : Les pantalons larges et confortables, réalisés dans des tissus traditionnels, sont à la fois pratiques et respectueux, permettant la liberté de mouvement tout en restant élégants…

Donc, l’habillement des jeunes filles à Kananga devrait refléter un

équilibre entre leur identité culturelle et l’expression de leur modernité. En adoptant des vêtements qui allient confort, respect et style, ces jeunes filles pourront s’affirmer tout en honorant leurs racines culturelles. Cela exige une sensibilisation et un dialogue entre les générations pour permettre à la modernité et aux traditions de coexister harmonieusement.

CONCLUSION PARTIELLE

Tout au long de ce chapitre, nous avons exploré comment les jeunes filles

sont confrontées à plusieurs défis dans leur habillement de tous les jours et nous avons compris que la modernité a un impact très crucial ; nous avons fini par proposer notre style d’habillement pour toute jeune fille qui respecte son corps et sa culture. 

CHAPITRE IV. INTERPRETATION ARTISTIQUE ET ESTHETIQUE

4.1. INTRODUCTION

Au chapitre susmentionné en vedette sur question de présenter notre

modèle d’une manière artistique et interpréter chacune des parties qui le composent.

C’est ainsi que nous plaçons un mot sur la création d’une œuvre d’art.

En effet la création d’une œuvre d’art nécessite une forte concentration

c’est à partir d’une réalité ou on imagine l’existence qui n’existe pas, cette partie démontre ou vrai être éclairée pour éclater notre étude.

En principe pour la meilleure compréhension une œuvre artistique

comporte les éléments suivants :

 Appellation ;

 Moyen d’expression ;

 Source d’inspiration ;

 Message ;  Usage.

Notre travail est basé sur modernisation et comportement vestimentaire

de jeune fille Kanangaise en égard ou marque de connaissance sur modernisation et comportement vestimentaire dans notre société.

Ainsi, nous avons créé un modèle a adopté à temps et à la dignité des

jeunes filles dans les circonstances, l’art de la couture est un art très complexes car la couture reste un art très spécial pour la valeur de l’homme dans la société sans cet art l’homme ne doit se faciliter ou apparaître devant les autres dignement. 

4.2. SOURCE D’INSPIRATION 

La création en art et métier pour la coupe et couture vise une très forte

concentration visuelle de la qualité d’élocution géographique dans l’imagination créatrice. Tout en s’appuyant sur de valeur stable, l’étude de la traduction éprouvée. Une découverte du modèle actuel dans le choix du modèle. Pour soi ou pour autre en se basant sur la couleur frappant la personne. La source d’inspiration est l’article qui pousse l’artiste  à concevoir une quelconque œuvre.

En effet, art de la couture vient de l’éternel ou Dieu des armée et par son

inspiration nous sommes arrivé à mettre toute en ordre, par rapport à ce qui concerne la beauté du corps et sa femme.

4.3. CONCEPTION       

Comment sommes-nous arrivés à concevoir nôtre vêtement ? 

La toute première de chose, nous avons vu le comportement vestimentaire

de filles Kanangaise du passé par rapport aux jeunes filles d’aujourd’hui le style vestimentaire a beaucoup changé c’est pourquoi, nous sommes arrivés à concevoir un modèle qu’il faut pour permettre aux filles à mieux s’habiller.

4.4. APPELATION     

C’est le fait de montrer l’œuvre crée car il est bien qu’un artiste nomme chacune de ses œuvre. En effet, le nom est l’élément essentiel de l’identité de l’œuvre. Notre œuvre est un vêtement de différentes  circonstances ou célébration qui s’appelle ensemble Rachel ;  le prénom Rachel signifie brebis en hébreu ce prénom est associé à la couleur, la pureté, et la beauté, en référence à la figure biblique de Rachel de l’épouse de Jacob et mère  de joseph et Benjamin des douze tributs d’Israël.

4.5. MOYEN D’EXPRESSION 

C’est une imagination d’un objet signification dans le but d’activer

l’attention de la population dans la nature : les fruits, plantes, animaux, etc. tandis que l’expression est un motif que l’on trouve sur le vêtement original. 

Pour notre travail nous avons tiré la maque  comme moyen d’expression 

qui est un fruit du manguier, arbre de la famille des térébinthacées. Aliment comestible charma, jaune et sucré avec un noyau large et adhérant. La mangue est un fruit tropical originaire d’assie.

Certes il est possible que l’écorce couvre tout son corps avec une pelure.

Pour l’utiliser, il faut enlever la pelure qui couvre sa chaine même chose que nous demandons aux jeunes filles Kanangaise de couvrir leurs corps pour passer un bon message à la société.

4.6. REFERENCE

C’est l’effet d’avoir dans l’imagination un modèle, mais c’est toujours

mieux d’habiller la femme avec respect. Ainsi, nous sommes inspirés d’un modèle qui consiste à une modification d’une blouse et la jupe qui pourra faire notre propre modèle.

4.7. MESSAGE

Selon George DUHAMEL, le message d’une artiste est ce que cet article

connait. C’est le fruit de ses contemplations, des observations en effet il est question d’indiquer la nature du message transmis au travers de son œuvre. Car une œuvre d’on est un support véhiculant un message quelconque, à travers elle, on défend et on découvre une culture, une traduction  est un style de vie. 

Ainsi, pour ce qui nous concerne, notre message est intitulé BELA NSHIBA MUA MATSHI, MESU BIAWU NE MMUNE. Un adage tshiluba qui dit

littéralement profitez le présent pour gagner le futur. C’est pourquoi nous disons à tous les jeunes Kanangais qui sont assoiffés de la couture devenir prendre une formation de qualité et se faire perfectionner dans notre métier à l’ISAM –BK là où vous aurez tous de styles de couture. 

4.8. ORIGINALITE 

L’originalité de notre œuvre réside dans le fait que, nous avons fait les

modifications pour en faire notre propre modèle et ceci par notre imagination ainsi, nous sommes fières d’être créatrice, nous interdisons la reproduction de cette œuvre sans notre autorisation, ceci peut entrainer la poursuite judiciaire.

4.9. USAGE

Notre œuvre est un terme destiné aux jeunes filles Kanangaises qui

respectent leur culture. Notre interprétation artistique, nous a conduits à montrer que l’œuvre est un produit élaboré, qui passe par la conception, la source d’inspiration, l’appellation, le message, l’appréciation esthétique et l’usage. 

MOTS TECHNIQUES

1. La coupe 

C’est l’art de tailler une étoffe pour en faire un vêtement dans le modèle

choisi et dans les proportions déterminées.

2. Modèle 

Ce qui est donné pour servir de référence au choix pour être reproduit.

3. Patron de base 

C’est le terme qui désigne le tracé de base sur carton. Un développement

sur une surface pleine des formes du corps pour réveiller l’emprunt exacte du corps. 4. Inscription du modèle

C’est un tracé dans lequel le modèle est conçu à partir du patron, consiste

à la place qu’il fait.

5. Développement

Consiste à couper les différents patrons, après les avoir ressortir tous les

possibles en ajoutant l’ampleur à la place qu’il faut.

6. Le plan de coupe 

C’est une méthode utilisée pour éviter les gaspillages. Avant de procéder

à la coupe pratique qui est entre autre la coupe du tissu, cette méthode nous permet de savoir le métrage utilisé et comment disposer  les patrons sur le tissu. 

7. MANNEQUIN

C’est une personne qui représente le mobile d’une maison de couture : 

8. ESSAYAGE 

C’est l’action d’essayer un vêtement en coures de confection  à fin de

corriger quelques fautes de vêtement pour faire les points, 

  • ARMURE

C’est la façon dont on entrecroise le fil de trame,

  1. LES FILS DE TRAME 

Sont des fils perpendiculaires à la lisière. 

  1. LA DUITE 

C’est longueur du fil de trame compris entre deux lisières.

  1. LA LISIERE 

C’est un bord très net qui limite deux côtés dans le sens du fil de chaines 

  1. ESSAYAGE

Souplesse nécessaire d’un vêtement pour qu’il soit agréable à la portée.

14. FIL DE CHAINE 

Ce sont des fils parallèles à la lissière.

  1. AMPLEUR : Longueur étendue au-delà du nécessaire.
  2. BASE : Principe ou élément fondamental sur lequel repose un résonnement un système, d’un essayage.
  3. CASSURE : Terme qui désigne la pliure d’un col entre le pied et le tombat, le terme qui désigne aussi pliure ou revers.
  4. MOULAGE : C’est un procédé de coupe directe qui permet de prendre l’emprunte du mannequin ou du corps en vue d’obtenir un patron ou un gabarit de base.
  5. GABARIT INDUSTRUEL : gabarit plus de la valeur de couture,
  6. PATRON D’EXCUTION : il est aussi appelé patron modèle 
  7. PATRON PRET A PORTER : sont des patron fait d’après les bases établies sur les mesure standards : 
  8. PATRON HAUTE COUTURE : sont des patrons faits d’après les bases établies par le moulage.            

SOURCE D’EXPRESSION

                             4.11. LA SIL OUTTE ARTISTIQUE VUE DE FACE 

1.12. LA SILOUTTE ARTISTIQUE VUE DE FACE 

MOYEN D’EXPRESSION

CHAPITRE V. ETUDE DU MODELE

L’étude complète comprend 3 points essentiels qui sont :

  • L’analyse ;
  • L’inscription ; – Le développement.

5.1. ANALYSES

  • L’inscription du modèle est la modification de base à partir d’un modèle
  • Développement du modèle : déposer les patrons des différentes parties du modèle en vue de couper. Avant toutes choses. Cherchons à sortir toutes les proportions se trouvant sur notre modèle et appliquée sur l’inscription.
  • La réalisation : nous allons parler sur l’analyse globale, esthétique et détaillée.   

1. Analyse globale

Notre œuvre d’art est la synthèse longue

  • La blouse est cintré à la taille et ample dans le bas, cet ampleur donné par les Godes aux basques
  • La jupe est rétrécie dans le bas
  • Le sens du fil : toutes les pièces sont coupées en D.f
  • Le sens de symétrie : tous  les deux sont symétriques.

2. Analyse esthétique  

a. Ce qui donne de l’esthétique à notre modèle :

  • Les volants 
  • Les godets au bas des basques 
  • La dentelle 

b. Circonstance 

Notre œuvre d’art est à porter lors des manifestations et elle est réalisée

en : 

  • Tissus satin
  • Dentelle  

3. Analyse détaillée 

Notre ensemble est composé de deux grandes parties : le camisole et la

jupe.

a. Le camisole 

Devant : comprend deux parties 

  • Le corsage cintré à la taille par les pinces de taille et de sous bras avec les cinq volants en godets cousus à l’encolure d’un seul côté.
  • Les deux volants en godets superposés muni de deux plis creux. 

Dos : Idem le devant avec une fermeture à glissière au mil dos.

Les manches : les manches chemisiers.

b. Jupe 

Devant : Elle est droite et rétrécie dans le bas avec un pli creux aux genoux

Dos : Idem le devant, mais avec les plis creux au milieu D’os

Prise des mesures  Mesures

Longueur taille Dos : 39 

Long totale Dos : 100 

Hauteur Devant : 26 

Haut : S/bras : 19 

Long épaule : 11,5 

Haut cambrure : 14

Hauteur Hanches : 18 Contour cou : 37

Contour poitrine : 85 

Ecart poitrine : 17 

Contour -taille : 69

Contour  hanches : 87

Carrure dos : 33

Carrure Devant : 32 

Légende  

A-B’= long milieu Dos 

B-B’= ligne de taille

B-C’= hauteur cambrure  

C-C’= ligne de cambrure

B-D’  = hauteur hanche

D-D’ = ligne de hanche

A-E’=longuer total dos

E-E’=ligne du bas

  • Tracer milieu Devant//ou milieu Dos indéfini vers le haut 

A-F= ¼ de A-B ligne de carrure 

A-G= 1/3  du ½ cant en col+0,5 cm

A-B= long. Milieu Dos 

A-C= ½ contour hanches 

  • Tracer une indéfinie // ou milieu devant 

M – P = Long devant – long pince devant 

P – O = long pince 

P – P’ = ligne de poitrine // à la taille 

O – Q = N – 0 + 1cm

v Tracer encolure dos et devant 

R – S = ½ carrure devant 5 à 6cm

Sous l’encolure

v Tracer construction épaule devant 

Ligne indéfinie (reporter long épaule 

Emmanchure jusqu’à la carrure 

P » – T = ½ du ½ contour  patrimoine -1,5cm

P’ – U = ½ du ½ contour  patrimoine + 1,5cm

B – V = 1/10 contour  taille + 1cm

Calcul de pinces

Deux pinces ont une valeur fisce 

  • Milieu dos : 1cm
  • Taille devant : 2,5cm

Achèvement  du devant 

Obtention de la pince poitrine 

Tracer le 1er côté de la pince

Valeur épaule = ½ long épaule 

-0,5 joindre à p et prolonger 

Sur la construction épaule à partir du 1er côté épaule 

Reporter le 1/10 cont poitrine 

Exemple T42 = 92 : 10 = 9,2cm

Tracer la pince de 2ème  côté

B-D= A-B

CC//=A-B

B-D=1/2 de A-C-0,5

D-D= // à A-B

LES TRACEES DU FOND DE ROBE DAME T. PERSONNELLE 1/8

L’INSCRIPTION DE CAMISOLE T/ PERS. ECH 1/8

L’INSCRIPTION DE CAMISOLE T/ PERS. ECH 1/8

LE DEVELOPPEMENT DE CAMISOLE P. PERS. ECH. 1/8

LE DEVELOPPEMENT DE VOLANTS T. PERS ECH. 1/8

LE DEVELOPPEMENT DE CAMISOLE P. PERS. ECH. 1/8

LE DEVELOPPEMENT DE VOLANTS T. PERS ECH. 1/8

LE DEVELOPPEMENT DES VOLANTS T. PERS ECH. 1/8

LE TRACE DE LA MANCHE DE BASE T.PERS. ECH 1/8

                                                                                    MESURES

Contour en menchir : 39cm

Longueur coude : 37cm

Longueur total : 61cm

Légende

A-B=C-D=1/2 contour en menchir -3,5

A-C=B-D=3/4 de A-B+1cm

A-E=E-B

A-F=1/2 profond en menchir -1cm

B-G =1/2 profond en manchir +1cm

E’-H=1/4 profond en menchir

F-J=J-E

E-K=1/3 de E-G

F-I=I-E

J-L=1,1

K-M=1,5

I-N=1cm

E-O= longueur coude  E-O-P= longueur total     L’INSCRIPATION DE LA MANCHE T. PERS ECH. 1/8

             LE DEVELOPPMENT DE LA MANCHE T.PERS. ECH 1/8

LA TRACE DE LA JUPE DE BASE

MESURES 

Longueur total : 100cm

Hauteur cambrure : 14cm

Hauteur hanche : 18cm

Contour taille : 69cm

Contour hanche : 87cm  

LEGENDE 

A-B= Long milieu Dos

A-C=1/2 contour hanche 

C-C’=A-B

B-D=1/2 de A-C-0,5

D-D’= // à A-B

A-F= hauteur cambrure 

A-E= hauteur hanche 

E-E’=// à A-C

C-C’’=1cm

I-E’’=1cm

Calcul des pinces

Valeur totale prince = ½ contour hanche – ½ contour taille.

Valeur fixe : pinces devant =2,5cm Répartition valeur restante : 

  • Pince côté = 1/3+1
  • 1ère pince Dos 1/3 
  • 2ème pince Dos 1/3-1

Reporter la valeur pince côté de part et d’autre de D’pour des raisons d’esthétique, déplacer la pince de 1cm vers le devant. 

Joindre I-H=I-G

Tracer la ligne de taille Dos

A-G devant C’’=H

Tracer des pinces devant

H-J=1/2 de H-C’’

Reporter de part et d’autre de J la 1ère pince devant d’où 2,5 :2=1,25cm 

Tracer la 2ème pince 

Longueur pinces devant 7 à 9cm

Combien mesure la pince devant

Tracer des pinces Dos

 De la mesure A-G soustraire la valeur pince soit 6cm divisé la valeur restante en 3 distances entre les pinces

A-K=1/3

K-L=valeur 1ère pince Dos

L-M=1/3

M-N= valeur 2ème pince Dos

LE TRACE DE LA JUPE DE BASE T. PERS ? ECH. 1/8

L’INSCRIPTION DE LA JUPE T. PERS. ECH 1/8

LE DEVELOPPEMENT DE LA JUPE T. PERS. ECH 1/8

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE

Légende

           Long : 160cm

Larg : 114cm

Valeur couture 

Encol : 1cm

Emm : 1cm

Découpe : 1,5cm

5/bras : 2cm

Ourlet : 3cm

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE

Légende

Long : 122cm

          Larg : 108cm

          Valeur couture 

          Encol : 1cm

Emm : 1cm

Découpe : 1,5cm

5/bras : 2cm

Ourlet : 2cm

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE

Légende

Long : 160cm

Larg : 75cm

Valeur couture 

Découpe : 2,5cm

Ourlet : 2cm

LE PLAN DE COUPE DE LA JUPE

METRAGE

Longueur 

Largeur 

VALEUR COUTURE

Taille : 1cm

S/bras : 2cm

Ourlet : 3cm

TABLEAU D’APPROVISIONNEMENT DES MATIERES  ET DE PRIX

Matières : ensemble       

1. MATIERES UTILISEES 

Désignation Matière Référence Quantité Prix unitaire Prix total 
SatinSynthétique Bleue 4m 13.000FC 52.000FC 
Sous total 1    52.000FC 

2. FOURNITURES 

Dentelle Synthétique Bleue 3m20.000FC 60.000FC
Doublure Popeline Bleue 4m2500FC 10.000FC
Fil à coudre polyesterbleue2bobines500fc1000fc
Fermeture à glissièresynthétiquebleue2500fc1000fc
GarnituresynthétiqueBleue 1m7000fc7000fc
Epingles ordinaires  2boites700fc1400fc
Aiguilles   1 boite 500FC 500FC 
SOUS TTOTAL 2  80900FC
TOTAL GENERAL  132900FC

P a g e | 70

TABLEAU D’ESSAYAGE 


PRODUIT ! POSE SOIREE  MODELE ! SOUNAMMITE  

Ordre à suivrePOIT A EXAMINERDE SCIPTION DES DE FAUTSCORRECTION
Assemblage Toutes les coutures de vêtements : Les pinces  Dé coupe  Crodet Les pinces en place  Ligne de découpe ne correspond pas ou modèle bien place à plat A l’aide du fil polyester indiquer la nouvelle direction  
Aplomb Observation de la tombez du vêtement à ligne verticale  Milieu devant  Milieu des coutureS La ligne du sous bras jupe est trop l’orge à la hauteur   
Aisance Vérifier à la  hauteur carrure et poitrine taille  hanche bonne répartition de valeurs   Vêtement trop long ou trop collant  Bride vers la taille  Epingler chaque côté la valeur à supprimer, S/B De côté et élargir, ouvrir couture main possible  Rétablir 
Emboitement poitrine et omoplates Profondeur direction longueur de pince  Bonne adhérence du vêtement    Trop de longueur à la poitrine Epingler la pince supplémentaire  Diminuer la profondeur pince long épaule, longueur   
Encolure et emmanchure  L’encolure mette s’adaptant bien ou corps Emmanchure mette  Bec à l’épaule milieu devant et des profondeurs suffisantes  Flottement saints – Creuse l’encolure ou se montre, épingles le superflu 


P a g e | 71

  c) Ou les emmanchures      
Proposition dans l’interprétation du modèle   emplacement et direction  Eventuellement ampleur godet plis ronces adaptation du modèle ou mannequinMauvaise proportion  Trop ou trop peu d’ampleur  Forme longueur direction  Avantager le mannequin   

CHAPITRE VI : MATIERES TEXTILES UTILISEES

La matière textile est une matière qui peut être transformé en fil, en tissu,

tricots, dentelle, cordes etc.

Il est nécessaire pour qu’une couturière puisse déterminer la nature de la

matière  textile pour réaliser un vêtement car la beauté d’un vêtement dépend du choix du tissu et celui du modèle.

6.1. IDENTIFICATION DE LA MATIERE

La détermination de la matière textile est un problème difficile lorsqu’on

découvre la nature appropriée, les textiles d’origines végétales « coton et lins » régissant de la manière lorsqu’ils sont soumis au test de la combustion car tout art a la composition de base de la cellule à 90%.

Les fibres d’origines  animales « la laine soi » présentent aussi les mêmes

problèmes à cause de la Kératine en suite les textiles  chimique qui se divisent en deux grandes catégories de base, artificielles se comporté de la même façon avec les textiles naturels d’origine végétale et à cause de la cellulose régénérée qui le compose, ceux qui sont composés de l’hydrogène présente aussi les mêmes matières de base enfin de déterminer, les erreurs possibles.

A cet effet, nous avons soumis nos tissus au test de combustion au test

technique en utilisant un oxydant, eau de javel concentrée et les solvants.

6.2. METHODE DE COMBUSTION 

Etant donné que notre tenue est travaillée en tissu satin et dentelle en

couleur bleue, la méthode de combustion nous a permis à identifier les fibres textiles utilisées ainsi les résultats de cette dernière seront présenter dans les tableaux ou figurant dans la page suivante. 

6.2.1. ARMURE TOILE 

Les tissus d’armure Etoile sont plats et présentement unit deux faces sont

identiques : ce qui permet de les utiliser en générale sans tenir compte de l’endroit et de l’envers une de deux faces peut toutes fois passer par divers traitements. 

Impression grattage glaçage plus simple appelle 1   c’est-à-dire un pris un

2 laisse.

1. PRESENTATION DE L’ARMURE ETOILE

6.2.2. ARMURE SATIN 

Est une armure dans laquelle une série de fils couvre l’autre d’une grande

partie. Les fils sont attachés par des points de liage à l’âge peu visible.

Le tissu à armure Satin plats et présentent deux faces des vêtements distincts, les trames trône ou la chaine domine manquent plus ou moins complètement. Les croissants des fils (aux points de liage).

Si bien l’endroit offre une douce au toucher et son aspect général brillant.

2. LA PRESENTATION DE L’ARMIRE SATIN 

Exemple : Coton, lin, soie, la laine l’amiante 

6.2.3. ARAMURE SERGER 

Elle donne un relief de côte oblique qui va en montant d’une lisère à

l’autre les deux façons du tissu sont différentes à l’endroit de ce montée de gauche à droite et l’on trouve le Sergé 1/3, ¼ et 1/5.

 3. LA PRESENTATION DE L’ARMURE SERGE

                                                                                     

A. TEXTILES ARTIFICIELLES

Ces textiles sont obtenus artificiellement à partir de matières existantes

dans la nature. 

Exemple : le bois 

TABLEAU D’ANALYSE

Les résultats du test sont groupés dans le tableau ci-après.

Textiles utilisés Inflammabilité Odeur Résidu Conclusion
1.  Dentelle Se rétracte à l’approche de la flamme brule difficilement et fondent avec flamme fuligineuse Aromatique Boule dure noire et blanchePolyester 
2.  Satin Se retrace à l’approche de flamme : brule difficilement et fondent flamme fuligineuse Aromatique Boule dure noire et blanche Polyester 

Brossard : technologie des textiles : traitement chimique sont nécessaires

pour obtenir un fil exemple : le rayonne viscose. 

B. TEXTILES SYNTHETIQUES 

Ce sont des produits entièrement nouveaux crées à partir des produits

chimiques ils sont obtenus par synthèse. C’est-à-dire par suite des traitements chimique complexes au cours des quels il y a transformation profonde de la nature des éléments du départ et création d’un produit totalement différent d’eux.

6.3. TEST CHIMIQUE 

Consiste à soumettre les échantillons à l’action des réactifs chimiques

spécifiques,  le comportement observé permet de connaitre sans équivoque, la vrai nature des fibres des résultats obtenues à l’issue de ce test est regroupé  dans le tableau d’analyse ci-après.

IV.3 TABLEAU D’ÉCHANTILLONS

Les morceaux des tissus que nous avons cousus notre robe leurs noms commerciaux. 

Noms commerciaux
Noms  Echantillons
Satin        
Dentelle      
Doublure      
Garniture         

CROCQUIS  COMMERCIAL VUE DU DEVANT 

CROCQUIS  COMMERCIAL VUE DU DOS

MODE D’ENTRETIEN

Différentes formes de repassage :

  1. Le décatissage 
  2. Le pressage 
  3. Le délustrage 

Le décatissage 

Nécessite en lever les litres commerciaux afin de maintenir la stabilité dimensionnelle. Le tissus doit être soumis à l’humidité et fer chaud. 

Le pressage : le pressage déplisse le tissus  et leur donne une surface unie, il se fait en présence d’humidité soit à plat par presse hydraulique, soit par le cadrage.

Le délustrage : utiliser pour faire disparaitre l’action d’une forte chaleur et de vapeur d’eau qui forme des petites ou grandes marques brillantes.

ENTRETIEN

Par définition, l’entretien est une opération qui consiste non seulement en lui donnant un aspect tout neuf, mais aussi à rendre le tissus apte à un nouvel usage compte tenu des résultats des analyses et tests ci-dessus l’entretien de notre ensemble Dame Rachel.

CODE D’ENTRETIEN

Lavage à l’eau tiède mélangé avec un savon non coloré et de bonne qualité, en paillette.  

Interdiction d’utilisation d’eau de Javel, le clore et les bases fortes.

Il m’en cas de faux plis marqués, surface par un repassage avec un fer doux 

 Interdiction d’utiliser n’importe quel solvant.  

Tracer milieu devant // au milieu Dos indéfini vers le haut.

A-F=1/4 de A-B ligne de carrure

A-G=1/3 du ½ cont en col+0,5cm

Achèvement du dos 

Reporte pince milieu dos

Tracer le 1er côté épaule =1/2 long épaule -0,5cm

Tracer le 1er côté pince omoplate et taille long pince 7cm

Tracer le 2ème épaule =1/2 long épaule+0,5

Reporte le 2ème côté pince de taille jusqu’à la ligne de poitrine.

Tracer l’emmanchure 

Tracer le S/bras jupe

G-G’=1,5cm

F-H=1/2 carrure dos

D-I=1/2 du ½ cont hanche -0,5

E-J=D-1

B’-M=1/2 écart poitrine 

     Tracer une droite indéfinie // au milieu devant 

B’-N= Haut devant

N-O= ½ du 1/3 contour encol+0,5

INDEX ANALYTIQUE

Deux tissus séparés 

Pli du tissu 

D.F : Droit fil

CF : centre fil

DV : devant 

Mil : milieu 

R : repère 

Ver : valeur godet 

VC : valeur couture 

S/B : sous bras

1x : une fois

  Repassage  

mm : Emmanchure  

C : interdiction d’utiliser n’importe quel solvant

∋ : pli de tissu 

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivé au terme de notre travail qui a pour thème « Modernisation et comportement vestimentaire des jeunes filles kanangaises ». 

Au sens de ce travail, nous avons exposé un modèle qui nous a incités à

opter pour le sujet ci-haut cité, par la suite nous avons développé le cadre dans lequel s’inscrit notre étude et notre observation directe faites sur les sites universitaires et institutions supérieurs de la ville de Kananga.

En effet, pour ce travail nous sommes arrivés à nous poser des questions

suivantes, qui font notre problématique : 

  • Qu’est-ce qui motive réellement ces jeunes filles à adapter ces styles vestimentaires ?
  • Quelle est la perception des familles des autorités scolaires et religieuses face à cette tendance ?
  • Le comportement vestimentaire observé est-il simplement un mode passager ou une transformation durable des repères culturels ?
  • Dans quelle mesure la modernisation influence-t-elle la construction identitaire des jeunes filles à Kananga à travers leur manière de s’habiller ? 

Ainsi, nous avons formulé les réponses hypothétiques de la manière suivante :

  • L’accès aux réseaux sociaux et aux médias étrangers jouent un rôle déterminant dans les choix vestimentaires des jeunes villes.
  • L’environnement familial et religieux tentent de limiter ou réorienter ses comportements, mais avec un succès mitige.
  • La majorité de jeunes filles perçoivent leur style vestimentaire comme une forme de mancipation ou d’affirmation de soi.

Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours à la méthode analytique,

elle nous a permis à faire les analyses sur le modèle réalisé et comprendre comment et pourquoi s’habiller indécemment.

Ainsi, les techniques suivantes ont servies : technique d’observation,

technique d’interview libre et technique documentaire. Notre travail est subdivisé en 6 chapitres, hormis l’introduction et conclusion générale.

  • Le premier chapitre est consacré aux généralités ;
  • Le deuxième chapitre présente le milieu d’étude ;
  • Le troisième chapitre se base sur la modernisation ;
  • Le quatrième chapitre est basé sur l’interprétation artistique ;
  • Le cinquième chapitre est consacré à l’étude du modèle ; – Le sixième chapitre est  consacré aux matières textiles.

En effet, nous avons réalisé une nommée Rachel qui signifie « Brebis »

en hébreux, un mot qui symbolise la douceur, la pureté et cernité. C’est un prénom d’origine biblique, dérivé de l’hébreux Rachel,  il est associé à un personnage important dès la genèse, l’épouse de Jacob.

 Ainsi, notre message est « Bela nshiba mua matshi, mesu biawu ne mune ».

pour notre travail nous avons comme moyen d’expression la mangue. 

Notre ensemble dame est composé de deux grandes parties : camisole et la jupe. a) La camisole

Devant : composé de deux parties : le corsage cintré à la taille par les pinces de taille et de sous bras avec les cinq volant en godets  cousis à l’encolure d’un seul côté.

– Les deux volants en godets superposés mini de deux plis creux.

Au dos : au dos avec une fermeture à glisseur ; au milieu dos ses manche chemisier.

b) Devant : elle est droite et rétrécie dans le bas   et même chose au dos.

Pour clore, nous sommes reconnaissantes que ces données ne constituent

pas un tout pour le respect de la dignité vestimentaire en milieu universitaire. Nous demandons à tous les esprits voués du développement de la vie sociale. 

Nous demandons aux esprits voués de nous répondre en vue d’une

contribution collective pour l’avancement de notre filière qui est la technique d’habillement. 

Toute œuvre humaine ne manque pas d’imperfections, alors vos

suggestions et remarques nous aideront dans les futures recherches. 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES a.       OUVRAGES

  1. AGUEDON JF et MERDUA. « La Dissertation Economiques sociale, Paris, 1980 
  2. ALAIN NIKOL, Cas pratique d’organisation de l’entreprise, Clet, paris 1984
  3. BAKOLE WA ILUNGA., « Intellectuelle face au développement du pays, éd, de l’Archidiocèse de Kananga Zaïre, 1980
  4. CAGEY., Comprendre l’économie africaine, éd Harmaltou Paris, 1985
  5. L. Robert, Stratégies féminin d’entrainerait pour les femmes francophones, 2009
  6. LELART Les circuits parallèles refinancement état de la question’ paris 1990
  7. NTAMBUE MBENDE « Histoire générale du Kasaï central » éd Saint-Paul, Afrique, Zaire, 1987
  8. RGRATWITZ et PINTO. Méthode en science sociales » éd. Dalloz, 1971 9.   RONGERZ., « Méthode de recherche en science sociales » éd Valez, 1979

b.     DICTIONNAIRE

1. Dictionnaire Grand Larousse Encyclopédique, librairie, Paris, 1961

c.     NOTES DE COURS

  1. BAKASEKA M., Cours de technologie Q spécifique, G1 ISAM BUKASA, Inédit, 2018-2019
  2. KABEYA M., Cours d’initiation à la recherche scientifique G1 ISAM BUKASA, Inédit 2018-2019
  3. LUSAMAKI M., Cours d’organisation des entreprises ISAM 3ème graduat entreprenariat et gestion de projet, Inédit, 2009-2010
  4. RUKASA F, Cours de réalité G3 ISAM Kananga 2013-2014

d.    AUTRES SOURCES

  1. Hôtel de ville de Kananga, division des archives, 2019, mère de la ville de Kananga
  2. www.memoire.online.com  

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ………………………………………………………………………………………………………………………………… I

DEDICACE …………………………………………………………………………………………………………………………………. II

REMERCIEMENTS ……………………………………………………………………………………………………………………… III

LISTE DES ABREVIATIONS …………………………………………………………………………………………………………… IV

Chapitre 0 : INTRODUCTION ………………………………………………………………………………………………………… 1

     1.1.      ÉTAT DE LA QUESTION …………………………………………………………………………………………………. 2

     1.2.      PROBLEMATIQUE ………………………………………………………………………………………………………… 3

     0.3.     HYPOTHESES ……………………………………………………………………………………………………………….. 5

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET ……………………………………………………………………………………………… 5

0.5. OBJET GENERAL ET OBJECTIFS SPECIFIQUES ………………………………………………………………………… 6

0.5.1. Objectif général …………………………………………………………………………………………………………… 6

0.5.2. Objectifs Spécifiques ……………………………………………………………………………………………………. 6

0.6. DOMAINE ET TYPE D’ETUDE ………………………………………………………………………………………………. 7

O.7. METHODE ET TECHNIQUES ……………………………………………………………………………………………….. 7

0.8. DELIMITATION DU SUJET …………………………………………………………………………………………………… 8

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES ………………………………………………………………………………………………. 8

0.10. SUBDIVISION DU TRAVAIL ……………………………………………………………………………………………….. 9

CHAPITRE I : GENERALITES ………………………………………………………………………………………………………… 10

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES ………………………………………………………………………………………. 10

I.1.1. Modernisation : ………………………………………………………………………………………………………….. 10

I.1.2. Comportement : …………………………………………………………………………………………………………. 10

I.1.3. Vestimentaire : …………………………………………………………………………………………………………… 10

I.1.4. Comportement vestimentaire : ……………………………………………………………………………………. 10

I.1.5. Jeunes filles : ………………………………………………………………………………………………………………. 10

CONCLUSION PARTIELLE ……………………………………………………………………………………………… 11

CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ………………………………………………………………………. 12

2.1. HISTORIQUE …………………………………………………………………………………………………………………… 12

2.2. SITUATION ADMINISTRATIVE …………………………………………………………………………………………… 13

CONCLUSION PARTIELLE ……………………………………………………………………………………………… 23

CHAPITRE III : MODERNISATION ET COMPORTEMENT VESTIMENTAIRE DE

JEUNES FILLES KANANGAISES …………………………………………………………………………………….. 24

3.1. INTRODUCTION ………………………………………………………………………………………………………… 24

     3.2.      Modernisation de la jeune fille ………………………………………………………………………………….. 24

3.2.1. Importance de la Mode chez les Jeunes Filles ………………………………………………………………. 24

     3.3.       COMPORTEMENT VESTIMENTAIRE DES JEUNES FILLES ……………………………… 30

3.3.1. DIFFERENTS TYPES DES COMPORTEMENTS …………………………………………………….. 30

3.3.2. VESTIMENTAIRE ……………………………………………………………………………………………………. 31

3.3.3. HISTOIRE DU VETEMENT ……………………………………………………………………………………… 31

3.2.4. ROLE DU VETEMENT …………………………………………………………………………………………….. 31

3.2.5. TENUE DE LA JEUNE FILLE KANANGAISE …………………………………………………………. 33

CONCLUSION PARTIELLE ……………………………………………………………………………………………… 34

CHAPITRE IV. INTERPRETATION ARTISTIQUE ET ESTHETIQUE …………………………….. 35

4.1. INTRODUCTION ………………………………………………………………………………………………………… 35

4.2. SOURCE D’INSPIRATION …………………………………………………………………………………………. 35

4.3. CONCEPTION …………………………………………………………………………………………………………….. 36

4.4. APPELATION ……………………………………………………………………………………………………………… 36

4.5. MOYEN D’EXPRESSION ……………………………………………………………………………………………. 36

4.6. REFERENCE ………………………………………………………………………………………………………………. 37

4.7. MESSAGE …………………………………………………………………………………………………………………… 37

4.8. ORIGINALITE ……………………………………………………………………………………………………………. 37

4.9. USAGE ………………………………………………………………………………………………………………………… 37

MOTS TECHNIQUES………………………………………………………………………………………………………… 37

SOURCE D’EXPRESSION …………………………………………………………………………………………………. 40

4.11. LA SILOUTTE ARTISTIQUE VUE DE FACE …………………………………………………………… 41

1.12. LA SILOUTTE ARTISTIQUE VUE DE FACE …………………………………………………………… 42

MOYEN D’EXPRESSION ………………………………………………………………………………………………….. 43 CHAPITRE V. ETUDE DU MODELE ………………………………………………………………………………… 44

5.1. ANALYSES ………………………………………………………………………………………………………………….. 44

LES TRACEES DU FOND DE ROBE DAME T. PERSONNELLE 1/8 ………………………………… 48

L’INSCRIPTION DE CAMISOLE T/ PERS. ECH 1/8 ………………………………………………………… 49

L’INSCRIPTION DE CAMISOLE T/ PERS. ECH 1/8 ………………………………………………………… 50

LE DEVELOPPEMENT DE CAMISOLE P. PERS. ECH. 1/8 ……………………………………………… 51

LE DEVELOPPEMENT DE VOLANTS T. PERS ECH. 1/8 ………………………………………………… 53

LE DEVELOPPEMENT DE CAMISOLE P. PERS. ECH. 1/8 ……………………………………………… 54

LE DEVELOPPEMENT DE VOLANTS T. PERS ECH. 1/8 ………………………………………………… 55

LE DEVELOPPEMENT DES VOLANTS T. PERS ECH. 1/8 ………………………………………………. 56

LE TRACE DE LA MANCHE DE BASE T.PERS. ECH 1/8 ………………………………………………… 57

L’INSCRIPATION DE LA MANCHE T. PERS ECH. 1/8 ……………………………………………………. 58

LE DEVELOPPMENT DE LA MANCHE T.PERS. ECH 1/8 ………………………………………………. 59

LA TRACE DE LA JUPE DE BASE …………………………………………………………………………………… 60

LE TRACE DE LA JUPE DE BASE T. PERS ? ECH. 1/8 ……………………………………………………. 62

L’INSCRIPTION DE LA JUPE T. PERS. ECH 1/8 ……………………………………………………………… 63 LE DEVELOPPEMENT DE LA JUPE T. PERS. ECH 1/8 …………………………………………………… 64

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE ………………………………………………………………………………. 65

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE ………………………………………………………………………………. 66

LE PLAN DE COUPE DE CAMISOLE ………………………………………………………………………………. 67

LE PLAN DE COUPE DE LA JUPE …………………………………………………………………………………… 68

TABLEAU D’APPROVISIONNEMENT DES MATIERES  ET DE PRIX …………………………… 69

  1. MATIERES UTILISEES ………………………………………………………………………………………. 69
  2. FOURNITURES …………………………………………………………………………………………………… 69

TABLEAU D’ESSAYAGE ………………………………………………………………………………………………….. 70 CHAPITRE VI : MATIERES TEXTILES UTILISEES ……………………………………………………….. 72

  • IDENTIFICATION DE LA MATIERE …………………………………………………………………………. 72
    • METHODE DE COMBUSTION …………………………………………………………………………………… 72

6.2.1. ARMURE TOILE ……………………………………………………………………………………………………… 73

  1. PRESENTATION DE L’ARMURE ETOILE …………………………………………………………………… 73

6.2.2. ARMURE SATIN ………………………………………………………………………………………………………. 73

  • LA PRESENTATION DE L’ARMIRE SATIN …………………………………………………………………. 74

               6.2.3.       ARAMURE SERGER ……………………………………………………………………………………. 74

  • LA PRESENTATION DE L’ARMURE SERGE ………………………………………………………………. 74

TABLEAU D’ANALYSE ……………………………………………………………………………………………………. 75

               6.3.      TEST CHIMIQUE ……………………………………………………………………………………………. 75

IV.3 TABLEAU D’ÉCHANTILLONS …………………………………………………………………………………. 76

CROCQUIS  COMMERCIAL VUE DU DEVANT ……………………………………………………………… 77

CROCQUIS  COMMERCIAL VUE DU DOS ……………………………………………………………………… 78

MODE D’ENTRETIEN ………………………………………………………………………………………………………. 79

ENTRETIEN ……………………………………………………………………………………………………………………… 79

CODE D’ENTRETIEN ……………………………………………………………………………………………………….. 79

INDEX ANALYTIQUE ………………………………………………………………………………………………………. 81

CONCLUSION GENERALE ……………………………………………………………………………………………… 82

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ……………………………………………………………………………… 84

TABLE DES MATIERES …………………………………………………………………………………………………… 85


[1] NTUMBA NG. Guide de rédaction d’un travail de recherche scientifique, éd. ISP, CREDO, 2008, p.38.

[2] KABENGA, MUKENDI ; les multipartismes : agent de développement, TFC, G3 SPA, UOC/KGA, 2001, p.4.

[3] LAROUSSE, Dictionnaire des termes, Vûtier, Paris, 1982, p.647

[4] KABENGELE, DIBUE ; Notes de cours de méthodologie de recherche scientifique en sciences économiques, UNILU, G1 ECO, 1992.

[5] MULUMBATI-NGASHA, la sociologie générale, éd. Africa, 1990, p.21.

[6] GRAWITZ, M. ; Méthode de sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1986, p.32.

[7] PINTO & GRAWITZ, op. cit., p.2839.

[8] PINTO & GRAWTIZ, Méthode de recherche en science sociale, 2e éd., Paris, Dalloz, 1996, p.290

[9] Akama J,M., Mode et identité en Afrique. Journal des études africaines.

[10] De Vries, L.O.F.N.O, modernité et mode en Afrique, Théorie de la mode, 2017.

[11] Muna, A.A.M, identités hybrides dans la mode africaine. Journal Africain 2015.

[12] Muna, A.A.M, op. cit, 2015.

[13] LAROUSSE, Dictionnaire des termes, Vûtier, Paris, 1982, p.647

[14] Archives de la Mairie de Kananga, 2024.

[15] Archives de la mairie de KANANGA.

[16] Archives de la mairie de Kananga.

[17] Hôtel de la ville de Kananga, 2010

[18] Archives de la mairie de la ville de Kananga, 2024.

[19] WILSONLEA, Le coût de la maladie et le prix de la santé, OMS, Genève, 1952, p.5.

[20] Archives de la mairie de la ville de Kananga, 2024.

[21] Archives de la mairie de la ville de Kananga, 2024. 22 Archives de la Mairie de Kananga, 2024.

[22] Joyce M. M. Akama, la mode en Afrique n’est pas simplement une question d’esthétique, mais un moyen d’affirmation identitaire, 2012.

[23] L’Atelier de la Machine à Coudre, le 03 juil. 2024

[24] L’Atelier de la Machine à Coudre, le 03 juil. 2024

[25] J. CHARRON, Porter la modernité : études des comportements vestimentaires des jeunes femmes indiennes en rupture familiale. UQAM, 2008, Québec.

[26] Pour que nos jeunes filles deviennent des femmes, www.femmeapart.com 2020. 28 L’Atelier de la Machine à Coudre, le 03 juil. 2024

[27] ILUNGA MITONGA Jean, psychologie générale, G1 Psychologie, UNIKAM, 2019. 30 ILUNGA MITONGA Jean, op. cit.

[28] Marie-Noëlle et Sandrine Tasmadjian, Le vêtement, Paris, Editions Nathan, 1998, p.159. 

[29] Eric NGOY WA BANZA, Incidence des médias sur le comportement vestimentaire des adolescentes dans la ville de Kamina. TFC, UNIKAM, 2022.

[30] Nathalie Bailleux et Bruno Remaury, Modes et vêtements, Editions Gallimard. Sd.