I
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE MBUJIMAYI
Section : Sciences d’Appui à l’Enseignement
Département : Orientation Scolaire et Professionnelle
Organisation de TENASOSP et l’Orientation des élèves de la 8ème de l’éducation de base de la sous-division Mbujimayi 2 : problèmes et perspectives.
Par : TSHIUNZA TSHIUNZA Léonard
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du Grade de Licencié en Orientation Scolaire et
Professionnelle.
Octobre 2023
II
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE MBUJIMAYI
B.P. : 682
Section : Commerciale – Informatique
Département : Sciences Commerciales et Administratives
Organisation de TENASOSP et l’Orientation des élèves de la
8ème de l’éducation de base de la sous-division Mbujimayi 2 : problèmes et perspectives.
Par : TSHIUNZA TSHIUNZA Léonard
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du Grade de Licencié en Orientation Scolaire et
Professionnelle.
Directeur : KABANZA KALALA Justin
Professeur Ordinaire
Rapporteur : FUAMBA NGIOBA Sébastien
Assistant
Année-Académique : 2022-2023
LISTE DES SICLES ET A REVIATIONS
- RDC : République Démocratique du Congo
- OSP : Orientation scolaire et professionnelle
- OS : Orientation scolaire
- OP : Orientation Professionnelle
- TENASOSP : Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle
- EPT : Éducation pour tous
- PISA : Programme international de suivi des acquis des élèves
- BEAT : Basic éducation for Africa program
- SC : Socle commun
- CTEB : Cycle terminal de l’éducation de base
- P : page
- UPN : Université Pédagogique nationale
- ISP : Institut supérieur Pédagogique 14. MBM : Mbujimayi
- GAP : Groupe d’aide psychologique
- L’ENAFEP : Examen national de fin d’études primaires
- % : Pourcentage
- F : fréquence
- N : Numéro
- CO : Cycle d’orientation
- EPST : Enseignement primaire secondaire et technique
- OP-CIT : Déjà cité.
L’ÉPIGRAPHE
DEDICACE
A vous mon père Léonard SHAMBUYI TSHIUNZA et à ma mère IvonneMargueritte MUAMBUYI KAMUANGA ;
A vous mes frères et sœurs ;
A toi ma fiancée Noella MUJINGA, pour ta patience ;
A vous tous mes oncles, tantes, cousins et cousines, nièces et neveux ; Je dédie ce présent travail, fruit de beaucoup de sacrifices.
Léonard Tshiunza tshiunza
REMERCIEMENTS
Arrivé au terme de nos études pour ce deuxième cycles en orientation scolaire, nous sommes content de rédiger ce mémoire fruit de plusieurs sacrifices. Cela nous permet avant tout de dire mille mercis à l’existant qui fait exister l’existence par le fait même qu’il existe, Dieu, Être qui a être à donner à chaque être pour être, pour ses merveilles, grâces et miséricorde infinies dont nous sommes débiteur insolvable. Il est celui qui nous protège contre vents et marrées, à lui haute gloire et louange éternelle.
Nous remercions sincèrement Professeur ordinaire Justin KABANZA directeur et Monsieur l’assistant Sébastien FUAMBA rapporteur qui ont accepté de guider nos investigations jusqu’à ce niveau, ils nous ont permis par leurs lectures, critiques, remarques, orientations et débats, dans la rigueur et la bienveillance enfin d’arriver au crépuscule de ce mémoire.
Nous traduisons toute notre gratitude envers les autorités de l’Institut supérieur Pédagogique de Mbujimayi, à l’équipe des formateurs d’autant plus que jusqu’ici, chacun d’eux a apporté une pierre de construction à l’édifice que nous sommes.
Matériellement nous voulons exprimer notre reconnaissance aux sources de générosité qui ont arrosé et nous sont venues au secours au moments d’impasses et d’aléas de notre vie : mon père Léonard SHAMBUYI et ma mère Ivonne KAMUANGA, maître Benoît LUKUMUENA, Bosco SHAMBUYI KABUYA, Alain KAZADI, Richard KAZADI, Henry MUKENGESHAYI.
Nous tenons à formuler notre remerciement aux amis et confrères avec qui nous avons cheminé et vu le pire comme le meilleur dans cette marche scientifique il y a cinq ans : Marcel KABANGA, Ferdinand TSHIBANDA, John KAYEMBA, Jean CITENGA, Rachel TSHIMUNYI, Béat MASENGU et Gessy KADIMA.
Nous pensons à nos grands frères et grandes soeurs qui nous ont conseillé tout au long de cette formation : Pierrot TSHIBUYI, Ivonne KAMUANGA, Rose MUSUAMBA, Thérèse MBUYI, Régine KANJINGA.
Que nos amis Carlly KALALA, Théophile MUTANDA, Géorges MULUMBA, Emmanuel ILUNGA, Justin NDALA, Reagen CIOVU, Fiston MUKUNA.
Beaucoup nous sont chers, il nous serait difficile de les citer tous, mais nous nous souvenons de tous avec grande reconnaissance.
Léonard Tshiunza tshiunza
RÉSUMÉ
Notre réflexion porte sur » organisation de TENASOSP et l’orientation des élèves de 8ème de l’éducation de base de la sous division Mbujimayi 2 problème et perspectives » Dans cette étude notre intérêt majeur et d’éveiller la conscience de tous les intervenants en matière d’orientation scolaire et professionnelle à jouer leur rôle chacun selon ce qui le concerne en vue de rendre facile les choix d’orientation aux élèves butés aux difficultés d’apprentissage. Certes, en menant cette étude, notre problème était posé de la manière suivante :
- Comment est l’organisation de TENASOSP dans la sous division Mbujimayi 2 ?
- Est-ce les avis d’orientation donnés aux élèves respectent-ils les critères d’orientation scolaire et professionnelle ?
- La composition des questions du test tient compte du niveau des élèves et ces questions exercent vraiment à l’entraînement du métier?
- Quelles sont les perspectives d’avenir à mettre en compte pour l’amélioration de cette situation catastrophique ?
Tout est parti d’un constat selon lequel l’année passée l’Etat congolais a organisé le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle en vue de faciliter les choix des sections aux élèves de la 8ème de l’éducation de base confrontés aux difficultés, après organisation et administration du test les résultats ce sont révélés insatisfaisants en faveur de certains élèves suite à leur score faible réalisé à la moyenne demandée.
Signalons que l’Etat congolais qui est le premier éducateur n’accorde pas d’importance au secteur de l’enseignement et s’est senti démissionnaire vis-à-vis des éduqués. L’enseignement est totalement en baisse et n’aspire aucune confiance des consommateurs. Ses produits sont tellement contestés qu’on se trouverait forcer de croire au » manque d’orientation » où il y a rupture de la situation initiale, malheureusement sans aucune possibilité d’issue pour le sujet perdu de se retrouver.
Pour mieux appréhender les tenants et les aboutissants de notre recherche nous avons fait recours à la méthode d’enquête. Vu l’importance et la nécessité de notre sujet, nous avons opté pour cette méthode parcequ’elle nous a permis de descendre sur terrain et connaître comment se fait l’organisation du test et l’orientation des élèves. Et la méthode descriptive qui nous a servi quant à elle à décrire ou à analyser comment les agents de la sous-division 2 orientent les élèves dans les différentes filières d’études. Au cours de cette monographie, nous avons utilisé les techniques lelles que : technique documentaire, la technique d’analyse de contenu ainsi que la technique d’échantillonnage. Après analyse des données et l’interprétation des résultats, nous avons constaté que nos hypothèses sont confirmées :
L’organisation de TENASOSP de la sous division Mbujimayi 2 demeure subjective et est loin de pousser les élèves dans une bonne voie d’orientation scolaire et professionnelle.
En effet, après notre enquête menée sur cette épineuse question d’orientation scolaire, nous avons trouvé que les avis donnés aux élèves par les intervenants de la sous division de Mbujimayi 2 ne respecteraient pas les critères d’une bonne orientation scolaire.
Les questions du test posées aux élèves de la 8ème année de l’éducation de base ne sont pas de leur niveau et ne les aident pas à s’excercer dans la maîtrise du métier auquel ils sont appelés.
L’organisation des séances de pré-test avant la passation, la prise en compte de la capacité de chaque élève, l’adaptation du test posé au niveau des élèves concernés, l’engagement des conseillers d’orientation à la sous division et dans des écoles, l’orientation de tous les enfants faibles dans des centres courts professionnels soit dans la vie active restent les vrais produits pour l’amélioration de cette situation.
Eu égard à ce qui vient d’être dit nous nous proposons ce qui suit pour une bonne organisation et orientation des élèves :
- A l’Etat : d’intensifier les informations des conseillers d’orientation éparpillés dans le secteur d’enseignement en général et en particulier à la sous division Mbujimayi 2.
- Aux agents de la sous division: d’associer dans tout cas les orienteurs spécialites dans le processus d’orientation. Et d’orienter tout enfant peu importe son score réalisé dans une section d’étude ou il reussurait le mieux soit dans un centre de rattrapage en vue de ne pas handicaper son orientation.
- Aux élèves : nous exigeons de prendre au sérieux les études, opérer un choix de la section d’études conformément aux avis donnés. Ne pas suivre les sections et options faites par les amis.
- Aux conseillers d’orientation : De conjuguer les efforts pour qu’en toute légalité créent les cabinets d’orientation pour faciliter la tâche aux élèves qui sont victimisés, enfin de ne pas rendre les études faites comme à des fonctions saturées et inexistantes qui tendent à disparaître.
SUMMARY
Our reflection concerns « organization of TENASOSP and the orientation of 8th grade students of basic education of the Mbujimayi 2 sub-division problem and perspectives » In this study our major interest and to awaken the awareness of all those involved in the matter school guidance and professional to each play their role according to what concerns them in order to make the choice of orientation easy for students faced with learning difficulties. Certainly, in carrying out this study, our problem was posed as follows:
How is the organization of TENASOSP in the Mbujimayi 2 sub-division?
Do the guidance notices given to students respect the educational and professional guidance criteria?
The composition of the test questions takes into account the level of the students and do these questions really provide training for the profession?
What are the future prospects to take into account to improve this catastrophic situation?
It all started from an observation that last year the Congolese State organized the national test of selection and educational and professional orientation with a view to facilitating the choice of sections for students in the 8th grade of basic education. faced with difficulties, after organization and administration of the test, the results turned out to be unsatisfactory in favor of certain students following their low score achieved at the requested average.
Let us point out that the Congolese State, which is the first educator, does not attach importance to the education sector and felt resigned towards those being educated. Education is totally in decline and is not attracting any consumer confidence. Its products are so contested that we would find ourselves forced to believe in a « lack of orientation » where there is a rupture in the initial situation, unfortunately without any possibility of a solution for the lost subject to find himself again.
To better understand the ins and outs of our research we used the survey method. Given the importance and necessity of our subject, we opted for this method because it allowed us to go out into the field and know how the test is organized and the orientation of the students is done. And the descriptive method which we used to describe or analyze how the agents of subdivision 2 guide students in the different courses of study. During this monograph, we used techniques such as: documentary technique, content analysis technique as well as the sampling technique. After analyzing the data and interpreting the results, we found that our hypotheses are confirmed:
The organization of TENASOSP in the Mbujimayi 2 sub-division remains subjective and is far from pushing students into a good path of academic and professional guidance.
Indeed, after our investigation into this thorny issue of educational guidance, we found that the advice given to students by those involved in the Mbujimayi 2 sub-division did not meet the criteria of good academic guidance.
The test questions asked of students in the 8th year of basic education are not at their level and do not help them to practice mastering the profession to which they are called.
The organization of pre-test sessions before the administration, taking into account the ability of each student, the adaptation of the test to the level of the students concerned, the commitment of guidance counselors in the sub-division and in schools, the guidance of all weak children in professional short centers or in active life remain the real products for improving this situation.
In view of what has just been said, we propose the following for good organization and guidance of students:
To the State: to intensify information from guidance counselors scattered throughout the education sector in general and in particular in the Mbujimayi 2 sub-division.
To the agents of the sub-division: to involve in any case the specialist guidance counselors in the orientation process. And to direct any child, regardless of their score achieved in a study section where they performed best, to a remedial center in order not to handicap their orientation.
To students: we demand to take studies seriously, to choose the study section in accordance with the advice given. Do not follow sections and options made by friends.
To guidance counselors: To combine efforts so that guidance offices are legally created to facilitate the task of students who are victimized, and finally not to make studies done as saturated and non-existent functions which tend to disappear.
PLAN SOMMAIRE
LISTE DES CYCLES ET A REVIATIONS ………………………………………………………………………………………………… I
L’ÉPIGRAPHE ………………………………………………………………………………………………………………………………. II
DEDICACE ………………………………………………………………………………………………………………………………….. III
REMERCIEMENTS ……………………………………………………………………………………………………………………….. IV
RÉSUMÉ …………………………………………………………………………………………………………………………………….. VI PLAN SOMMAIRE ………………………………………………………………………………………………………………………. XII
- INTRODUCTION GÉNÉRALE ……………………………………………………………………………………………………. 1
- CHOIX ET INTERET DU SUJET …………………………………………………………………………………………………… 1
- PROBLÉMATIQUE ………………………………………………………………………………………………………………….. 2
- HYPOTHESES DU TRAVAIL ………………………………………………………………………………………………………. 4
- OBJECTIFS DU TRAVAIL ………………………………………………………………………………………………………….. 5
- MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE ……………………………………………………………………………. 5
- DÉLIMITATION DU SUJET ……………………………………………………………………………………………………….. 5
- SUBDIVISION DU TRAVAIL ………………………………………………………………………………………………………. 6
PREMIER CHAPITRE : ……………………………………………………………………………………………………………………. 7 GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION DE TENASOSP …………………………………………………………………………. 7
- HISTORIQUE DE TENASOSP …………………………………………………………………………………………………….. 7
- DÉFINITION DES CONCEPTS ……………………………………………………………………………………………………. 7
1.2.1 ORGANISATION …………………………………………………………………………………………………………………… 7
1.2.2. TENASOSP …………………………………………………………………………………………………………………………. 8
- ORGANISATION DE TENASOSP ……………………………………………………………………………………………. 8
- DES FINALITES DE TENASOSP ……………………………………………………………………………………………… 8
- DES COMPOSITIONS DE TENASOSP …………………………………………………………………………………….. 9
- BRANCHES SUR LESQUELLES DOIVENT PORTER LES QUESTIONS DU TENASOSP ……………………… 10
- DES CONDITIONS D’ADMISSION AU TENASOSP …………………………………………………………………..12
- DES INTERVENANTS AU TENASOSP ……………………………………………………………………………………12
- DE L’ADMINISTRATION DU TENASOSP………………………………………………………………………………..13
- DES FINALITES DE TENASOSP ……………………………………………………………………………………………… 8
SECTION 1. DES ETAPES DU TENASOSP …………………………………………………………………………………………13
SECTION 2. DE LA CORRECTION ……………………………………………………………………………………………………14 SECTION 3. DES CRITÈRES DE DÉLIBÉRATION ………………………………………………………………………………… 14 SECTION 4. DU BREVET DU CYCLE TERMINAL DE L’ÉDUCATION DE BASE ………………………………………….. 14
- RÉPERTOIRE DES FORMULES USEES AU TENASOSP ……………………………………………………………… 14
- ORIENTATION ………………………………………………………………………………………………………………………. 16
- ÉLÈVE ………………………………………………………………………………………………………………………………….. 17
1.5. ÉDUCATION DE BASE …………………………………………………………………………………………………………… 17
- LE CONCEPT ÉDUCATION DE BASE ………………………………………………………………………………………. 17
- VERS UNE ÉDUCATION DE BASE ELARGIE …………………………………………………………………………….. 19
- FINALITES DE L’ÉDUCATION DE BASE …………………………………………………………………………………… 20
- CURRICULUM GLOBAL ET HOLISTIQUE ………………………………………………………………………………… 21
CONCLUSION PARTIELLE …………………………………………………………………………………………………………….. 23 DEUXIÈME CHAPITRE : ……………………………………………………………………………………………………………….. 24
2.1.1. L’ORIENTATION SCOLAIRE ………………………………………………………………………………………………….. 25
2.2. POURQUOI L’OSP A L’ÉCOLE …………………………………………………………………………………………………. 26
2.2.1. LES GRANDES ETAPES DE L’ORIENTATION SCOLAIRE …………………………………………………………….. 27
2.3. IMPORTANCE DE L’OSP A L’ÉCOLE …………………………………………………………………………………………. 28 LES THÉORIES DE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (TOSP) ………………………………………. 29
- LA THÉORIE DE LA REPRODUCTION DES INÉGALITÉS (TRI) ………………………………………………………… 29
- THÉORIE SOCIALE COGNITIVE DE L’OSP (TSC)………………………………………………………………………….. 30
- LA THÉORIE DE LA DOMINANCE SOCIALE (TDS) ………………………………………………………………………. 31
- THEORIE DES APTITUDES ET D’ORIENTATION (TAO) ………………………………………………………………… 32
- TYPES D’ORIENTATION ……………………………………………………………………………………………………………. 33
2.1.1. L’ORIENTATION AUTOMATIQUE, NON OFFICIELLE ………………………………………………………………… 33
2.1.2. L’ORIENTATION OFFICIELLE, ASSUREE PAR DES NON SPÉCIALISTES ………………………………………… 33
2.1.3. L’ORIENTATION OFFICIELLE ASSUREE PAR DES SPÉCIALISTES …………………………………………………. 34
- DISTINCTION ENTRE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (L’OS ET L’OP) …………………….. 35
- L’ORIENTATION SCOLAIRE (O.S) ……………………………………………………………………………………………..35
3.1.2. L’ORIENTATION PROFESSIONNELLE (O.P) ……………………………………………………………………………..35
- ROLE DE L’OSP ET SES RAISONS FONDAMENTALES ……………………………………………………………………..36
2.4. CONDITIONS ET EXIGENCES DE SECTIONS D’ÉTUDES ………………………………………………………………..38
2.4.1 ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL …………………………………………………………………………………………………..40
2.4.1.1. SECTION LITTERAIRE ………………………………………………………………………………………………………. 40
2.4.1.2. SECTION SCIENTIFIQUE …………………………………………………………………………………………………… 41
2.4.2. ENSEIGNEMENT SEMI-TECHNIQUE ……………………………………………………………………………………… 41
2.4.2.1. SECTION PEDAGOGIQUE …………………………………………………………………………………………………. 42
2.4.2.2. SECTION EDUCATION PHYSIQUE………………………………………………………………………………………. 42
2.4.2.3. SECTION SOCIALE …………………………………………………………………………………………………………… 43
2.4.2.4. SECTION COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE …………………………………………………………………… 43
2.4.2.5. SECTION HÔTESSE D’ACCUEIL ………………………………………………………………………………………….. 44
2.4.3. ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ……………………………………………………………………………………………… 45
2.4.3.1. SECTION TECHNIQUE INDUSTRIELLE…………………………………………………………………………………. 45
2.4.3.2. SECTION AGRICOLE ET VÉTÉRINAIRE ………………………………………………………………………………… 47
2.4.3.3. SECTION TECHNIQUE ARTISTIQUE ……………………………………………………………………………………. 48
2.4.3.4. SECTION COUPE – COUTURE ……………………………………………………………………………………………. 49
2.5. MOYENS D’ORIENTATION …………………………………………………………………………………………………….. 49
- L’OBSERVATION CONTINUE ……………………………………………………………………………………………….. 49
- LE DOSSIER SCOLAIRE D’ORIENTATION………………………………………………………………………………… 50
- LES TESTS …………………………………………………………………………………………………………………………. 51
2.6. LE CONSEIL D’ORIENTATION SCOLAIRE À L’ÉCOLE ……………………………………………………………………. 51
2.6.1. DE LA COMPOSITION DU GAP …………………………………………………………………………………………….. 52
2.7. QUELQUES TESTS COURAMMENT UTILISÉS EN ORIENTATION…………………………………………………… 52
- TESTS D’APTITUDES …………………………………………………………………………………………………………… 52
- TESTS D’INTÉRÊTS …………………………………………………………………………………………………………….. 53
CONCLUSION PARTIELLE …………………………………………………………………………………………………………….. 53 TROISIÈME CHAPITRE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE ………………………………………………………………………. 54
3.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE ……………………………………………………………………………………… 54
- SITUATION GÉOGRAPHIQUE ………………………………………………………………………………………………. 54
- BREF APERÇU HISTORIQUE …………………………………………………………………………………………………55
- DESCRIPTION DE LA POPULATION ………………………………………………………………………………………….56
- DESCRIPTION DE L’ÉCHANTILLON …………………………………………………………………………………………..57
- METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES …………………………………………………………………………………..60
CONCLUSION PARTIELLE ……………………………………………………………………………………………………………..61 QUATRIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS ………………….. 62
- PRESENTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS ………………………………………………………………………….. 62
- INTERPRENTATION DES RÉSULTATS ………………………………………………………………………………………. 68
CONCLUSION PARTIELLE …………………………………………………………………………………………………………….. 74
CONCLUSION GENERALE …………………………………………………………………………………………………………….. 75
SUGGESTIONS …………………………………………………………………………………………………………………………… 77 BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………………………………………. 78
0. INTRODUCTION GÉNÉRALE
0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Conformément au programme national de cette année scolaire 2022-2023 l’organisation de test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle reste maintenue. Il comportera deux épreuves écrites portant sur les matières prévues aux programmes nationaux du cycle terminal de l’éducation de base ( évaluation des acquis scolaires) et des tests psychotechniques(outils de profilage et d’orientation scolaire)
Le TENASOSP est une innovation dans la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation. Il s’inscrit dans l’application des dispositions de la convention relative aux droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20/11/1989, spécialement en ses articles 5 et 28 et rectifiée en RDC par l’ordonnance présidentielle n° 90-48 du 21 Août 1990, qui stipule : » l’enseignement de tous les États membres à rendre accessible tout enfant à l’information et à l’orientation scolaire et professionnelle « , cette évaluation sommative et prédictive a conformément à l’article 5 de l’arrêté ministériel n° 005/ 2022 du 13/01/2022, pour finalités :
- Sanctionner la fin du cycle terminal de l’éducation de base par l’octroi d’un brevet ;
- Dégager le profil psychologique de l’élève ;
- Orienter l’élève selon ses aptitudes, ses goûts et ses intérêts vers les sections et options d’études organisées aux humanités et/ou cycle court professionnel ;
- Gérer le flux d’élèves à la sortie de la 8ème année de l’éducation de base. (Instructions officielles de TENASOSP, 2023, p.1 et 2)
Le choix du présent sujet vaut son pesant d’or surtout vu que l’année passée les élèves ont passé pour la première fois le TENASOSP et certains ont été retenu suite au score faible réalisé à tel enseigne que la mission de l’orientation consiste à aider l’élève confronté aux difficultés à trouver sa voie sans tenir compte des inégalités mentales, physiques que morales qu’il peut présenter.
Certes, par cette étude nous voulons montrer la démarcation qui existe entre » sélection » et » orientation » des élèves tout en sachant que ses deux termes ne doivent nullement pas marchés ensemble parce que d’une part, la sélection est un processus qui consiste pour une organisation à choisir parmi les candidatures celles qui satisfont le mieux aux exigences des postes à combler et aux besoins de deux partenaires (employeur et candidat) d’autre part, l’orientation consisterait à aider quelqu’un à trouver sa voie, à élaborer ses projets de vie, c’est donc conseiller une personne sur le type d’étude qu’elle peut choisir en tenant compte des éléments tels que : sa santé, ses aptitudes, compétences et aspirations, ses intérêts, son niveau d’étuds, ses moyens matériels et financiers. Dans ce sillage il faut seulement savoir lequel de ces deux termes doit prendre le dessus sur l’autre en vue d’éviter tout cas de desorientations et d’inadaptations qui rongent notre système éducatif il y a plusieurs années.
Les résultats de la présente dissertation seront utiles pour l’amélioration de la procédure à suivre pour l’orientation efficace de tous sans tenir compte des inégalités, surtout lorsque les élèves ont réalisé un pourcentage faible et insatisfait au score attendu.
Le présent mémoire essaiera d’éveiller la conscience de tous les intervenants en matière d’orientation scolaire et professionnelle à jouer leur rôle chacun selon ce qui le concerne envue de rendre facile des choix d’orientation aux élèves.
0.2. PROBLÉMATIQUE
Depuis l’année passée l’Etat congolais a organisé le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle envue de faciliter les choix des sections d’études aux élèves de la 8ème année de l’éducation de base.
Jadis, tout enfant faible dans tel ou tels autres domaines s’orientait comme il voulait des orientations de prestige, je vais seulement faire ceci, alors qu’objectivement il ne peut pas faire ça, voilà pourquoi dans les différentes réformes du système éducatif, l’Etat congolais à mis en place une instruction officielle portant organisation de TENASOSP afin de relever les défis de l’enseignement. (Arrêté ministériel de TENASOSP, 2022, p.3.4)
Le niveau de TENASOSP pose problème, les élèves ne sont pas bien suffisamment défendues sur les questionnaires des acquis scolaires ainsi que ceux liés à la psychotechnique, ils ne sont pas sérieusement préparés avant de passer ce test, le programme d’étude n’est pas complétement achevé pourtant le TENASOSP reprend bien sur la dimension » évaluation des acquis scolaires « , dans cette perspective par conséquent, les spécialistes d’aide sont oubliés et abandonner à leur triste sort.
Assistant de près à ce fameux problème, nous avons remarqué avec engoise que l’intérêt de l’élève ne pas pris en compte pourtant l’intérêt est donc un aspect du caractère ou de la personnalité qu’il est important de connaître, aussi bien chez soi même que chez les autres. Pourtant par ailleurs, Il entre pour une grande part dans le choix des études puis de la profession de l’individu et joue aussi un rôle important dans l’entente entre époux, entre parents et enfants, les problèmes que l’on peut rencontrer dans ces différents domaines nécessitent une prise de conscience de l’importance des intérêts. (Françoise Gauquelin et
Michel Gauquelin, 1992.p.18)
De tout ce qui précède nous révèle que l’Etat congolais qui est le premier éducateur n’accorde pas d’importance au secteur de l’enseignement et s’est senti démissionnaire vis-à-vis des éduqués. L’enseignement est totalement en baisse et n’aspire aucune confiance des consommateurs. Ses produits sont tellement contestés qu’on se trouverait forcer de croire au » manque d’orientation » où il y a rupture de la de la situation initiale, malheureusement sans aucune possibilité d’issue pour le sujet perdu de ce retrouver.
L’inadéquation est réelle entre les études et le marché d’emploi. Après les études tout le monde se trouve dans le chômage. Nous assistons à un blocage, l’individu ne voit quoi faire, ne voit comment progresser, par où commencer, et par où aboutir !
Ceci étant, notre préoccupation tout au long de ce travail est celle de savoir :
- Comment est l’organisation de TENASOSP dans la sous division Mbujimayi 2 ?
- Est-ce les avis d’orientation donnés aux élèves respectent-ils les critères d’une bonne orientation scolaire et professionnelle ?
- La composition des questions du test tient compte du niveau des élèves et ces questions exercent vraiment à l’entraînement du métier ?
- Quelles sont les perspectives d’avenir à mettre en compte pour l’amélioration de cette situation catastrophique ?
C’est au tour de ces quatre questions que nous tenterons de fournir quelques pistes de solutions tout au long de notre travail. Mais d’emblée, nous proposons des réponses à titre d’hypothèses de travail au point suivant.
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
L’hypothèse étant une réponse provisoire proposée aux différentes questions formulées dans la problématique. Il sied de les confirmer, soit de les confirmer, voire les modifier au cours de notre recherche, à priori nous pouvons affirmer que notre hypothèse est quadruple :
- L’organisation de TENASOSP dans la sous division Mbujimayi 2 serait subjective et qui ne permettrait pas aux intervenants d’orienter conformément aux prescrits ce qu’ils croient orienter réellement ;
- Les avis d’orientation donnés ne respecteraient pas les critères d’une bonne orientation scolaire et professionnelle ;
- Les questions du test d’orientation qu’on pose ne tiendraient pas compte du niveau réel des élèves et au processus d’entraînement au métier ;
- L’organisation des séances de pré-test avant la passation, la prise en compte de la capacité de chaque élève, l’adaptation du test posé au niveau des élèves concernés, l’engagement des conseillers d’orientation dans les écoles, l’orientation de tous les enfants faibles selon leur niveau dans le centre de formation ou dans la vie active seraient les quelques astuces à mettre en compte pour l’amélioration de cette situation catastrophique.
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Nous poursuivons dans ce travail un quadruple objectif :
- Identifier les critères d’orientation après TENASOSP selon les principes psychologique ;
- Étudier comment se fait l’orientation scolaire des élèves de la 8ème année de l’éducation de base ;
- Contribuer à l’amélioration du système d’orientation en mettant à la disposition du groupe d’aide psychologique un outil de référence qui va leur aider de bien orienter leurs élèves ;
- Proposer des solutions dans le but d’améliorer ou résoudre ces problèmes.
0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour mener à bon port cette étude sur » l’organisation de TENASOSP et l’orientation des élèves de la 8ème année de l’éducation de base » nous allons utiliser les méthodes et techniques ciaprès :
La méthode d’enquête, la méthode descriptive ou analytique qui seront accompagnées des techniques suivantes : la technique documentaire, la technique d’analyse de contenu et aussi par la technique d’échantillonnage.
Nous allons y revenir avec les plus amples détails au troisième chapitre.
0.6. DÉLIMITATION DU SUJET
Notre travail porte sur les élèves de la 8ème année de l’éducation de base de la sous division Mbujimayi 2, pendant une période de deux ans, allant de 2022 à 2023.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Excepté l’introduction et la conclusion générales, notre travail comporte quatre chapitres :
- Le premier porte sur les généralités : dans ce chapitre nous présenterons l’historique de TENASOSP, nous définissons les concepts de base, nous critiquons les examens posés lors de TENASOSP et nous présentons la théorie relative à l’organisation de TENASOSP et à l’éducation de base.
- Le deuxième est axé sur la revue de la littérature sur l’orientation scolaire et professionnelle : dans celui-ci nous clarifions quelques concepts articulés dans l’orientation du groupe d’aide et des élèves, énumérons quelques tests couramment utilisés en orientation puis expliciter les différents moyens d’orientation scolaire et professionnelle (OSP)
- Le troisième quant à lui est basé sur le cadre méthodologique : nous présentons dans ce dernier, notre champ d’investigation, décrivons la population cible, elucidons les méthodes et techniques utilisées et enfin évoquons les difficultés rencontrées.
- Le quatrième enfin, concerne la présentation, l’analyse et l’interprétation des résultats.
PREMIER CHAPITRE :
GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION DE TENASOSP
Dans ce chapitre, nous allons donner d’abord l’historique de TENASOSP, définir ensuite les concepts de base se trouvant dans notre thématique et présenter enfin les théories relatives à l’organisation scolaire de TENASOSP.
1.1. HISTORIQUE DE TENASOSP
Conformément aux dispositions de la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement national, spécialement en son article 193 alinéa 2 le TENASOSP est une épreuve qui est organisée pour sanctionner le cycle terminal de l’éducation de base. Il a pour finalités l’évaluation des acquis scolaires et l’orientation des élèves de la 8ème année du cycle terminal de l’éducation de base, partant des tests psychotechniques.
1.2. DÉFINITION DES CONCEPTS
Un concept revêt plusieurs sens, c’est le contexte dans lequel il est utilisé qui détermine son vrai sens. Ainsi pour lever l’équivoque et éviter les reductionismes fallacieux dans le chef de nos lecteurs, nous avons retenu de définir les concepts suivants: organisation, TENASOSP, orientation, élève et éducation de base.
1.2.1 ORGANISATION
Selon le dictionnaire le Grand Larousse, l’organisation est une action d’organiser,de structurer, d’arranger. C’est donc une manière dont les différents organes ou parties d’un ensemble Complexe, d’une société, d’un être vivant sont structurés, agencés, la structure l’agencement eux-mêmes. Autrement dit, une organisation est une association, un groupement, gener d’une certaine ampleur , qui se propose des buts déterminés, organisation syndicale, organisation internationale. Bref, c’est un groupement composé d’Etats, à vocation soit universelle, soit régionale ou continentale. (Dictionnaire Grand Larousse, 2011, P.135)
1.2.2. TENASOSP
Le TENASOSP est un ensemblage des mots qui signifie tout simplement » test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.
1.2.2.1 ORGANISATION DE TENASOSP
Il est organisé au ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique, un test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle avec comme but de rendre facile les choix des sections d’études aux enfants et de les orienter dans les différentes filières d’études organisées dans nos écoles respectives.
Le TENASOSP est organisé chaque année sur toute l’étendue du territoire national conformément au programme national du cycle terminal de l’éducation de base, au programme national des activités d’orientation scolaire et professionnelle et au calendrier scolaire qui en détermine la date de l’administration.
L’inspection Générale de l’enseignement primaire, secondaire et technique est chargée d’organiser le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.
La mise en œuvre matérielle et technique est assurée conjointement par l’inspection générale adjointe en charge des évaluations pédagogiques des niveaux primaire et secondaire général et la direction du centre national d’orientation scolaire et professionnelle (Arrêté ministeriel de TENASOSP, op-cit, p.4)
1.2.2.2 DES FINALITES DE TENASOSP
Le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle a pour finalités :
- Sanctionner la fin du cycle terminal de l’enseignement de base;
- Dégager le profil psychologique de l’élève ;
- Orienter l’élève selon ses aptitudes, ses goûts, ses intérêts vers le type d’enseignement organisé aux humanités et/ou au cycle court professionnel ;
- Gérer le flux d’élèves à la sortie de la 8ème année de l’éducation de base.
1.2.2.3 DES COMPOSITIONS DE TENASOSP
La composition des items des évaluations des matières scolaires au niveau national se fait sur base de la banque des données issue des questionnaires récoltés auprès des écoles via le comité sous-provincial et provincial, après pre-testing. Quelle insidence, sachant la qualité de la formation dans nos écoles actuellement ces questions sont récoltées sans pour autant vouloir passer avec elles aux spécialistes de la matière qui sont les orienteur pour pouvoir les sensurer, les modifier et les adapter au niveau des élèves envue de faciliter la passation.
Les rédacteurs de TENASOSP sont entre autres, les inspecteurs et les enseignants du secondaire ayant une expérience avérée dans l’enseignement sur les matières inscrites au programme de la 8ème année de cycle terminal de l’éducation de base. Chacun dans sa discipline doit, partant des questions d’examens et interrogations antérieures posées par les enseignants des écoles de son rayon d’action, transmettre des propositions à la commission nationale de planification et d’organisation via l’inspecteur principal.
Les épreuves sur les acquis scolaires interviennent à 50% dans l’ensemble des points du test. Et à 50% pour les points scolaires. Aussi faut-il mettre du sérieux dans l’organisation et la passation de toutes les épreuves pour n’est pas biaisser l’orientation des élèves. Les opérateurs impliqués éviteront toute complaisance. Car il y va de leur honneur et de leur dignité.
Le TENASOSP comprend deux grandes parties :
- La batterie d’items des connaissances scolaires ;
- La batterie de tests psychotechniques.
La batterie d’items des connaissances scolaires portera sur les matières des branches des domaines d’apprentissage ci-après :
- Sciences (Mathématiques sciences de la vie et de la terre, sciences physiques, technologie et technologie de l’information et de la communication) ;
- Langues (Français, Anglais)
- Univers social et environnement (éducation civique et morale, géographie et histoire ;
- La batterie des tests psychotechniques comprend :
- Un test d’intelligence
- Un test d’aptitude
- Un test de personnalité Un test d’intérêt.
1.2.2.4 BRANCHES SUR LESQUELLES DOIVENT PORTER LES QUESTIONS DU TENASOSP
TABLEAU N°1
BRANCHE | SOUS BRANCHE | NOMBRE DES QUESTIONS |
MATHÉMATIQUES | Algèbre | 5 |
Arithmetique | 2 | |
Géométrie | 3 | |
Statistique | 2 | |
Total | 4 | 12 |
TABLEAU N°2
BRANCHE | SOUS-BRANCHE | NOMBRE DES QUESTIONS |
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE( S.V.T) | Botanique | 2 |
Anatomie | 2 | |
Zoologie | 3 | |
Total | 3 | 7 |
TABLEAU N°3
BRANCHE | SOUS-BRANCHE | NOMBRE DES QUESTIONS |
SCIENCES PHYSIQUES TECHNOLOGIE ET TECHNOLOGIQUE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ( SPT-TIC) | Sciences physiques | 2 |
Technologie | 2 | |
Technologie de l’information et de la communication | 3 | |
Total | 3 | 7 |
TABLEAU N°4
BRANCHE | SOUS-BRANCHE | NOMBRE DES QUESTIONS |
LANGUES | Français | 8 |
Anglais | 5 | |
Total | 2 | 13 |
TABLEAU N°5
BRANCHE | SOUS-BRANCHE | NOMBRE DES QUESTIONS |
UNIVERS SOCIAL ET ENVIRONNEMENT | Éducation civique et morale | 4 |
Géographie | 4 | |
Histoire | 4 | |
Total | 3 | 12 |
Le TENASOSP se déroulera pendant deux jours et sera côté sur 50 points, répartis comme suit : a. Premier jour :
- mathématiques ;
- sciences de la vie et de la terre (SVT) ;
- sciences physiques, technologie et technologie de l’information et de la communication (SPT-TIC);
- tests psychotechniques ( test d’intelligence et test d’aptitude)
b. Deuxième jour :
- Langues (Français et Anglais);
- Univers social et environnement ;
- tests psychotechniques (test d’intérêt)
1.2.2.5 DES CONDITIONS D’ADMISSION AU TENASOSP
Sont admis à participer au TENASOSP, les élèves finalistes régulièrement inscrits en terminale de l’éducation de base des établissements publics, privés agréés ainsi que des centres de ratrapage.
N’a accès à la salle où se déroule le TENASOSP que le candidat portant un macaron spécial du TENASOSP dont le modèle est approuvé par le comité national pour éviter toute confusion et désordre. L’impression et le dispatching des macarons à travers les provinces éducationnelles sont assurés par le comité national sur base des effectifs déclarés. (ORGANISATION TENASOSP, 2022. P. 15)
1.2.2.6 DES INTERVENANTS AU TENASOSP
Les intervenants au TENASOSP sont toutes personnes qui interviennent d’une manière ou d’une autre ou qui prennent part à quelque titre que ce soit aux travaux d’organisation.
1.2.2.7 DES MODALITÉS D’ORIENTATION DES ÉLÈVES
L’orientation des élèves s’opère sur base de la conjonction de différents facteurs corrélés pour dégager un avis d’orientation, notamment :
- Les points scolaires de la 6ème, 7ème et 8ème année de l’éducation de base ;
- Les renseignements issus du dossier scolaire d’orientation de l’élève ;
- Le profil psychologique de l’élève ;
- Les données de la carte scolaire ; Le bassin du marché d’emploi.
L’avis d’orientation formulé sur base du profil psychologique dégagé et les résultats issus de l’évaluation d’items des connaissances scolaires seront repris dans le bulletin et le brevet octroyés avec la mention » l’élève x a obtenu son brevet du cycle terminal de l’éducation de base. Il lui est conseillé , pour son orientation, de suivre la section et option d’études suivantes :
TABLEAU N°6
AVIS | SECTION | OPTION |
Premier avis | ||
Deuxième avis | ||
Troisième avis |
En cas de non existance de l’option de premier avis dans le ressort, le candidat sera placé en fonction du deuxième ou troisième avis selon le cas.
Les points scolaires des élèves finalistes du cycle terminal de l’éducation de base constituent une des variables intervenant dans le profilage de l’élève et sont regroupés dans trois domaines d’apprentissage énoncés ultérieurement.
Les résultats obtenus aussi bien au test psychotechnique et aux évaluations scolaires par le candidat ne peuvent subir une quelconque manipulation en terme de délibération au risque de biaiser le profil psychologique du sujet.
1.2.2.8 DE L’ADMINISTRATION DU TENASOSP
SECTION 1. DES ETAPES DU TENASOSP
Le TENASOSP comporte les étapes suivantes :
- Les travaux préparatoires
- L’administration
- La correction
- La transcription des résultats
- L’analyse et l’interprétation des résultats
- Le profilage des élèves pour dégager les avis d’orientation
- La publication des résultats
- Le remplissage des brevets d’orientation – Le suivi et contrôle des activités.
SECTION 2. DE LA CORRECTION
La correction du TENASOSP consiste pour les évaluations pédagogiques, à attribuer une note à chaque réponse du candidat tandis que pour le test psychotechnique à prélever les notes brutes aux différents tests administrés.Tout correcteur est tenu au secret de la correction, il doit être juste et objectif dans la réalisation du travail qui lui est demandé.
SECTION 3. DES CRITÈRES DE DÉLIBÉRATION
La délibération des résultats de TENASOSP se fait en fonction des critères généraux et des critères spécifiques. Envue de l’optention du brevet du cycle terminal de l’éducation de base, les critères généraux disposent que le candidat doit avoir 50% du total des points obtenus de la sommation ses points scolaires et des points des évaluations pédagogiques.
SECTION 4. DU BREVET DU CYCLE TERMINAL DE L’ÉDUCATION DE BASE
La fin du cycle terminal de l’éducation de base est sanctionnée par un brevet. Le brevet est établi conformément au modèle déterminé par le comité national du TENASOSP. Cette année du moins tous les élèves filles et garçons de la sous-division Mbujimayi 2 cadre de notre recherche ont réussi leurs brevets.
1.2.2.9 RÉPERTOIRE DES FORMULES USEES AU TENASOSP
SIGLE | DÉNOMINATION | OBSERVATION |
E.01T | Fiche d’enrôlement au TENASOSP | Fournit les renseignements sur le candidat |
E.02T | Liste déclarative des candidats | Liste de tous les candidats d’un établissement scolaire donné |
E.03T | Liste des écoles par centre de TENASOSP | Liste de toutes les écoles d’un centre d’administration de TENASOSP |
E.04T | Pointage | Renseigné les effectifs du pool par centre d’administration de TENASOSP |
E.05T | Fiche synthèse sous-provinciale par régime de gestion | Renseigne les effectifs des écoles par régime de gestion |
E.06T | Répertoire opérationnel du centre | Renseigne les centres, le nombre |
d’administration du TENASOSP | d’établissements enrôlés au TENASOSP | |
E.07T | Répertoire opérationnel des établissements | Tableau synoptique provincial des centres, établissements enrôlés au TENASOSP |
E.08T | Liste codée des pools | Liste provinciale de tous les pools et de leurs administrateurs |
E.09T | Liste codée des centres | Reprend les noms de tous les centres et leurs codes |
E.10T | Description du centre d’administration du TENASOSP | Décrit les conditions d’administration du TENASOSP |
E.11T | Liste opérationnelle des candidats au centre d’administration du TENASOSP | Reprend en ordre strictement alphabétique les noms de tous les candidats enrôlés dans un centre d’administration du TENASOSP |
E.12T | Liste des membres affectés au centre d’administration de test | Renseigne la qualité des membres affectés au centre de l’administration de TENASOSP |
E.15T | Remise et reprise | Facilite le transfert de responsabilité dans la gestion d’un objet relatif au TENASOSP |
E.16T | Étiquette de malle | Indique la destination des malles |
E.17T | Rapport d’administration du test | C’est un canevas que devra suivre l’administrateur du test pour élaborer son rapport |
E.18T | Rapport de supervision du test | Canevas que doit utiliser le superviseur pour élaborer le rapport de supervision du TENASOSP |
E.19AT | Bordereau de paie | Bordereau (liste) de paie pour les intervenants au centre d’administration du TENASOSP |
E.19BT | Bordereau de paie | Liste de paie pour les membres du comité local ou sous-provincial du TENASOSP |
E.19CT | Bordereau de paie | Liste de paie de la prime aux intervenants du niveau provincial |
E.19DT | Bordereau de paie | Liste de paie pour les intervenants du niveau national |
E.20T | Fiche de performances | Renseigne les scores réalisés par un opérateur au centre de correction |
E.21T | Points scolaires | Donne les scores réalisés par les candidats à l’école |
E.22T | Fiche synthétique des résultats | Renseigne les scores réalisés par les |
candidats au test et à l’école | ||
E.23T | Fiche des résultats par régime de gestion | Donne la moyenne de la sommation des résultats scolaires et du test des écoles d’un régime de gestion |
E.24T | Fiche synthétique des résultats | Renseigne les résultats compilés du test et de l’école par régime de gestion |
E.25T | Fiche des résultats par induction motivationnelle | Renseigne les performances de chaque élève dans une branche donnée |
E.26T | Cartographie scolaire | Renseigne les options organisées par régime de gestion dans une sous-division |
E.27T | Fiche de publication des résultats du TENASOSP | Donne le pourcentage réalisé par le candidat et l’option à aborder |
E.28T | Avis d’orientation | Donne les propositions d’avis d’orientations conformément à la discipline prédominante |
E.29T | Fiche de profilage des candidats | Permet de dégager les inductions motivationnelles de l’élève pour aboutir à son orientation |
E.32T | Programme de TENASOSP | Détermine les matières et les nombre de jours de l’administration de TENASOSP |
1.3 ORIENTATION
Selon le Grand Larousse le mot orientation est une action de déterminer, du lieu où l’on se trouve, la direction des points cardinaux.
Pour Gaston MIALARET, l’orientation est la position d’une personne au d’un objet par rapport à un système de repaire, c’est donc diriger, guider une personne ou un objet vers un but défini.
De son côté Professeur BIKAY obel, orienter c’est aider à s’épanouir, à se situer dans le temps et dans l’espace, à faire des choix et à prendre des décisions valables pour son option, sa profession, sa vie. Etc ( BIKAY OBEL, 1981, p. 20)
Selon la Loi-cadre, l’orientation est définit comme étant un processus d’aide aux élèves dans le choix de différentes filières d’études et de débouchés professionnels, en fonction de leurs aptitudes, goûts et intérêts. Elle concerne également la prise en charge de l’élève et son accompagnement psychopedagogique. (Loi-cadre, 2011, P.5)
Pour notre part, l’orientation est une activité qui consiste à aider quelqu’un à trouver sa voie, à élaborer ses projets de la vie. C’est donc conseiller une personne sur le type d’étude qu’elle peut choisir, en tenant compte des éléments tels que: sa santé, ses aptitudes, ses intérêts, son niveau d’études, ses moyens matériels et financiers.
1.4 ÉLÈVE
L’élève est un garçon ou une fille qui reçoit un enseignement dans un établissement scolaire, autrement dit, un élève est une personne qui suit l’enseignement d’un maître (PIERRE
ATHANASE, 2018, p. 422)
L’élève c’est celui ou celle qui reçoit les leçons d’un maître, qui suit les cours dans un établissement de formation. On forme l’élève, on lui apprend ce qu’il doit être ou la profession qu’il doit exercer. Les élèves dès les premières années de l’école, ont besoin d’une certaine autorité de la part du maître. Le fait que les élèves éprouvent un sentiment d’insécurité lorsque le maître est trop faible suffirait pour le prouver (P.Foulquië, 1971, p. 170)
1.5. ÉDUCATION DE BASE
Dans ce sous-point nous allons ellucider ce concept d’éduction de base surtout lever quelques zones d’ombre quant à sa signification abusive selon laquelle elle serait qu’une scolarité primaire prolongée, retardant l’entrée des élèves au secondaire, puis identifier les défis qui en découlent.
1.5.1. LE CONCEPT ÉDUCATION DE BASE
L’éducation de base est essentiellement et précisément consacrée aux apprentissages fondamentaux : savoir lire et écrire, savoir calculer (les quatre opérations arithmétiques élémentaires) et résoudre des problèmes simples. Apprentissage de la lecture et de l’écriture s’appuient en partie sur une suffisante maîtrise de l’expression orale, partie de l’éducation de base, tandis qu’eux-mêmes conditionnement celui de calcul. Ce qui justifie la priorité qu’on leur accorde. L’ensemble de ces apprentissages est nécessaire à l’apprentissage de tous les savoirs comme à l’accès à tous les autres enseignements. En raison de ce qu’apportent à la vie de chacun ces savoirs et ces enseignements, l’éducation de base n’est pas seulement une nécessité absolue mais aussi un droit universel. Ainsi s’explique que le projet » éducation pour tous » (EPT) issu de la conférence mondiale de Jomtien (1999), actualisée par le Forem mondial sur l’éducation de Dakar (2000), ait fait de l’éducation de base étendue à tous l’objectif primordial à atteindre pour tous les pays. (Dictionnaire déduction comparée, p. 226)
L’éducation de base constitue le socle des compétences, des savoirs, des savoir-faire, et des savoir-être sur lesquels reposent tous les apprentissages et toutes les formations, qu’elles qu’elles soient, repose. Ce sont donc les « bases » dont a besoin tout élève congolais, qu’il continue sa formation ou qu’il s’engage dans la vie professionnelle.
Tous les pays occidentaux ont une éducation de base dont, pour les pays de l’occident, une évaluation des acquis des élèves se fait lorsqu’ils ont achevé leur éducation de base à 15ans: cette évaluation est internationale et porte le nom de PISA. Cette évaluation se réalise tous les trois ans(6ème, 7ème et 8ème année). Les pays les plus performants sont certains pays asiatiques comme la Corée du Sud ainsi que les pays de l’Europe du Nord et de l’Amerique du Nord comme la Finlande et le Canada.
Un programme africain, pour le développement d’une éducation de base pour les pays africains a été défini par l’UNESCO, le BEAT(Basic éducation for Africa program). Il est déjà appliqué dans bon nombre de pays africains pour lesquels l’éducation de base articule en un continuum une ou deux années pre-primaires, les 6 années et les deux premières années du secondaire. La République démocratique du Congo s’est inscrit dans ce mouvement depuis 2010. Il ne s’agit pas d’une improvisation mais bien de l’inscription du système éducatif congolais de façon réfléchie dans un mouvement mondial pour une éducation de base de qualité pour tous les enfants. (Éducation de base en RDC /29/10/ 2018)
Avoir droit à une éducation de qualité, c’est avoir droit à des apprentissages pertinents et adaptés aux besoins. Mais, dans ce monde marqué par la diversité, les besoins d’apprentissage varient d’une communauté à l’autre. Par conséquent, pour être qualifiés de pertinents, les apprentissages doivent refléter ce que chaque culture, chaque groupe humain définissent comme les conditions nécessaires pour vivre dignement. Il nous faut accepter l’existence d’une multitude de façons différentes de définir la qualité de vie et, partant, d’une extrême diversité de façon de définir ce que doit être le contenu des apprentissages. (Extrait de l’unexco. 2015, p.
34)
Les systèmes éducatifs se retrouvent ainsi ballotés. Ils sont confrontés à des situations complexes qui nécessitent, dans de nombreux États, au minimum certains ajustements et des adaptations, et dans d’autres des réformes curriculaires d’une ampleur considérable. Le curriculum est au cœur des défis imposés aux systèmes éducatifs, les pédagogues reconnaissent que le curriculum est la pierre angulaire de toute réforme de l’éducation. (Extrait de Bie. 2013. p. 3)
1.5.2. VERS UNE ÉDUCATION DE BASE ELARGIE
D’une part une éducation de base élargie à 9 ou 10 ans, articulent dans un continuum l’enseignement primaire, le premier cycle du secondaire et le pre-primaire là où il est organisé. D’autre part, les offres de formations postérieures à l’éducation de base : il s’agit de toutes les possibilités d’apprentissage ultérieures, offertes au niveau du second cycle du secondaire, aux niveaux technique et professionnel et au niveau supérieur post secondaire.
Cette vision positionne l’éducation de base comme le socle commun (SC) de compétences, de connaissances, de savoir-faire professionnels et entrepreneuriaux et de savoir-être auquel ont droit tous les enfants.
Retenons de ce tableau que l’éducation de base, socle commun (SC) de toutes les orientations post éducation de base que pour prendre un élève.
Au terme de cette éducation de base le jeune adolescent est suffisamment formé et préparé pour poser le choix soit d’entrer dans la vie active, soit de continuer un parcours scolaire en toute harmonie avec la formation dont il a bénéficié au cours de son éducation de base. Par ailleurs, les offres de formation post éducation de base reposent à leur tour sur le socle commun de l’éducation de base. L’éducation de base devient ainsi centrale dans le système éducatif.
1.5.3. FINALITES DE L’ÉDUCATION DE BASE
En ce sens, les deux dernières années de l’éducation de base (qui correspondent au premier cycle du secondaire général en République démocratique du congo), remplissent désormais quatre nouvelles fonctions essentielles :
- Fonction d’intégration de tous les acquis du socle commun de l’éducation de base :
- Les connaissances de base et les compétences dans les différents domaines d’apprentissage de l’éducation de base ;
- Les compétences essentielles à la vie quotidienne dans les communautés ;
- Les compétences essentielles à la professionnalisation et à l’entrepreneuriat sur le marché du travail.
- Fonction de professionnalisation et de préparation à l’entrepreneuriat des élèves de l’éducation de base qui s’engagent dans la vie active au terme de l’éducation de base.
- Fonction d’orientation scolaire des élèves vers les différentes filières d’études de formation post éducation de base pour les élèves qui continuent un cursus scolaire après la derrière année de l’éducation de base,
- Fonction de certification de fin de l’éducation de base.
Ces quatre fonctions assurent l’assise du socle commun de l’éducation de base pour tous les élèves mais aussi l’ouverture vers la vie professionnelle ou la continuité de la scolarité des élèves. Par ces quatre fonctions, de nouvelles finalités orientent l’éducation de base. En République Démocratique du Congo, le secondaire général, qui constitue désormais les deux dernières années de l’éducation de base, avait une fonction d’orientation alors qu’il devient aujourd’hui le cycle terminal de l’éducation de base (CTEB), avec une fonction de certification et d’autres fonctions que l’orientation. La redéfinition des finalités de l’éducation de base à travers ces quatre fonctions, bouleverse les perspectives curriculaires de la réforme engagée.
1.5.4. CURRICULUM GLOBAL ET HOLISTIQUE
Des lors, l’une des tâches les plus difficiles et le plus grand défi auxquels sont confrontés les décideurs et les équipes techniques chargées de la réforme du curriculum du système éducatif congolais, est justement l’élaboration d’un curriculum global et holistique. Un tel type de curriculum doit permettre une harmonisation des différents niveaux de scolarité des élèves afin d’assurer à ces derniers un parcours scolaire sans rupture et une continuité dans les apprentissages. Cela suppose une réforme curriculaire structurelle en profondeur qui assure la cohérence entre les différents niveaux de scolarité, les contenus, la pédagogie et l’évaluation des acquis d’apprentissage, leurs résultats et leur évolution évaluation. En ce sens, le curriculum se situe au cœur même de la réforme de l’éducation de base et s’écarte d’une vision restrictive qui réduirait la réforme curriculaire à la réécriture de programmes éducatifs justaposées entre eux.
D’une manière générale, un curriculum est un ensemble d’ensemble d’éléments à visée éducative qui, articulés entre eux, permettent l’orientation et l’opérationnalisation d’un système éducatif à travers des plans d’actions pédagogiques et administratifs. (Déposer,C. 2014, Quelle cohérence pour/ l’éducation en Afrique, p. 15)
Dans ce schéma, un curriculum oriente plusieurs programmes éducatifs dans les différents domaines d’apprentissage.
Par ailleurs un même curriculum et un cadre d’orientation curriculaire pilote toutes les offres de formation vers les mêmes finalités du système éducatif.
L’éducation de base propose également une ouverture vers le monde du travail puisque les adolescents qui achèvent le cycle terminal de l’éducation de base (CTEB) ont le choix de s’orienter soit vers la vie active, soit de continuer leur cheminement scolaire. C’est dans cette complexité que se trouve aujourd’hui le système éducatif congolais pris dans la turbulence
Retenons de ce schéma qu’il faut assurer la cohérence en articulant toutes les composantes du cursus scolaire entre elles.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre, nous avons abordé les différents concepts de base et avons présenté les théories relatives à l’organisation de TENASOSP.
Toute organisation de qualité répose sur des modalités d’orientation scolaire des élèves c’est-àdire, se baser sur les facteurs clés pour dégager un avis d’orientation, comme les points scolaires de la 6ème, 7ème et 8ème année de l’éducation de base, le profil psychologique de l’élève ainsi que le bassin du marché d’emploi.
Mais quelle insidence l’organisation a-t-elle sur l’orientation des élèves ? Ceci nous conduit tout droit vers le deuxième chapitre qui parle de l’orientation scolaire et Professionnelle
DEUXIÈME CHAPITRE: L’ORIENTATION SCOLAIRE, PROFESSIONNELLE ET CADRE ORGANISATIONNEL
2.1. APERÇU HISTORIQUE DE L’ORIENTATION SCOLAIRE
L’orientation ou guide est née de la nécessité de trouver du travail adapté à la jeunesse en vue de réduire la délinquance qui fesait rage dans les pays industrialisés. Il fallait en effet trouver une occupation adéquation pour la jeunesse qui n’allait pas à l’école et qui, de ce fait, avait beaucoup de temps libre et ne savait pas l’exploiter. (D. Kalanda, 2008. P.18)
Déjà en 1905, A.BINET en collaboration avec SIMON mettent en place des échelles permettant de préciser quels enfants sont aptes à suivre les enseignements donnés dans les écoles ordinaires et éliminer de ces établissements les inaptes. Dans le monde du travail, LAHY, publie à la même époque ses études sur les aptitudes à la dactylographie. Les données de ces travaux permettaient aux employeurs de recruter un personnel qualifié. (Binet et Simon, P. 12, LAHY, Ibidem, p. 14)
En 1912, on voit s’ouvrir un office d’orientation à Bruxelles un autre à Paris pour documenter et conseiller les adolescents répondant au vœu exprimé par A. BINET avant sa mort (1911)
Plus encore, l’histoire des services d’orientation montre que leurs missions ont évoluées considérablement au cours du 20ème siècle et qu’au gré des risses internales, des inflexions parfois sensibles ont modifié le sens social et politique de l’orientation des élèves. C’est à ce niveau qu’on voit apparaître l’aspect politique de l’orientation ou les procédures définissent les règles du jeu offre demande, ces règles sont définies par voie législative et réglementaire, c’est à dire par le pouvoir politique. ( Cfr. Morceau. p. 55)
Enfin, la naissance de l’industrie et le progrès technique ont créé le capitalisme dans la société et ont provoqué un grand remous. Des affaires deviennent une aventure ou les plus audacieux tentent leur chance. La culture, l’industrie, la richesse sont maintenant l’affaire de tout le monde. La lutte pour la survie impose aux gens de faire des choix rationnels et économiques correspondant à leurs aptitudes et leurs goûts.
2.1.1. L’ORIENTATION SCOLAIRE
La guidance est un accompagnement, une action de guider, guider c’est accompagner pour montrer le chemin, appliquée à l’orientation, la guidance pédagogique consiste à suivre le cheminement scolaire d’un écolier, avant l’entrée à l’école primaire, enfin du primaire vers le milieu du secondaire. Elle peut donc prendre la forme d’une aide individualisée, car ceci arrive dans le cas de difficultés particulières qui surgissent dans la progression de certains élèves.
(Larousse de poche, Paris, 1954, p.179)
De sa part, Henri PIERRON, définit l’orientation scolaire comme une tâche pédagogique consistant à guider les écoliers dans les choix des branches d’enseignement en fonction de leurs aptitudes et leurs goûts, le counselling est une orientation faite en recouvrant au conseil établi depuis le plus jeune âge qui permet de se diriger vers telle filière d’étude. (H. Pierron,1951, p. 315)
Le but de l’orientation scolaire est d’aider à l’adaptation de l’enfant, de l’adolescent à un milieu scolaire, puis universitaire donné, enfin à sa vie, en lui donnant tous les conseils nécessaires au cours de cette évaluation.
François BALATEAU, explique qu’a côté de l’idée que l’excellence est acquise à l’école, l’orientation a pour fonction de faire l’ajustement le plus précis entre les caractéristiques individuelles et celles de professions. (F. Balateau, 2003, p. 158)
Dans cette dernière perspective, l’orientation consisterait aussi bien à faire un rapport pertinent entre des aptitudes, des ambitions et des filières de formation. Ceci veut dire que l’orientation scolaire est une préfiguration de l’orientation professionnelle car cette dernière recommande les études à faire.
2.2. POURQUOI L’OSP A L’ÉCOLE
De nos jours, la jeunesse doit être préparée non seulement à la vie d’adulte mais aussi d’adulte responsable.
Les parents ne se préoccupent plus aujourd’hui seulement d’assurer un développement physique harmonieux de leurs enfants, mais aussi ils veillent à ce qu’ils puissent acquérir une instruction, des habiletés leur permettant d’être actifs dans la société, c’est-à-dire d’exercer une activité utile à eux-mêmes et utile pour la société. Pour répondre à cet impératif, l’Etat ouvre les écoles (systèmes d’enseignement scolaire ou parascolaire) auxquelles les parents peuvent confier leurs enfants et capables de s’occuper d’eux effectivement.
Mais la psychologie génétique et la psychologie différentielle ont montré que les individus ne sont pas tous également doués et n’ont pas les mêmes possibilités intellectuelles. Chacun a ses aptitudes, ses talents, ses goûts et ses intérêts. De même les motivations et les besoins qui sont les moteurs de toute activité et de toute action humaine différent d’un individu à l’autre.
Par conséquent, les manifestations concrètes des ces conduites psychologiques de l’activité humaine différent d’un individu à l’autre. Elles dépendent aussi du milieu dans lequel vit l’individu et de son niveau socio-économique.
De ce fait, même confiés à l’école, les enfants restent profondément différents les uns des autres. Chaque élève possède ses aptitudes et ses dispositions innées ou acquises lui permettant d’assimiler avec plus ou moins de facilité l’enseignement qui lui est dispensé.
Au niveau scolaire, ceci se traduit par le fait que tous les enfants ne peuvent pas suivre avec les mêmes chances de succès la même section ou mieux le même enseignement. On doit chercher pour chaque enfant la section d’étude ou même l’enseignement qui lui est adapté. C’est ce souci qui a conduit à l’introduction de l’orientation scolaire à l’école. (Module 1 d’osp. 2020, p.10)
2.2.1. LES GRANDES ETAPES DE L’ORIENTATION SCOLAIRE
L’organisation scolaire du pays fixe les principales étapes de l’orientation scolaire sous-reserve d’adaptations nationales, trois grandes étapes sont :
- Fin cycle primaire
- Fin secondaire inférieur
- Fin secondaire supérieur
Ici chez nous en RDC, les services d’orientation du ministère de l’éducation nationale ( Division nationale d’OSP) ont fortement axé au système d’orientation à la fin du secondaire général, premier cycle d’enseignement secondaire (le secondaire général) pour deux raisons essentielles :
- la première raison est le manque de personnel qualifié suffisant :
Conçu comme un processus continu, l’orientation scolaire doit doit pouvoir s’occuper de tout enfant qui se retrouve dans le milieu scolaire.
En effet, les problèmes d’inadaptations, de choix de section d’étude, d’orientation et de réorientation et d’information ne concernant pas seulement le secondaire général, ne permet pas encore de s’occuper de toutes les écoles ni de tous les cycles d’enseignement à la fois bien que ces derniers en avaient manifesté le souhait.
C’est pour cette raison d’ailleurs que l’on a créé en 1974-1975 un département d’orientation scolaire et professionnelle à l’IPN(UPN actuellement). Ce département est chargé de la formation des conseillers d’orientation. Signalons que l’ISP de Mbujimayi vient d’ouvrir pour cette année académique 2016-2017 une option d’orientation scolaire et professionnelle dont nous espérons combler la carence des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle dans les écoles les années à venir.
Pour notre part, 6ans durant ici à l’ISP/MBM depuis l’ouverture de cette option d’orientation scolaire et professionnelle, le constat demeure amer, vis-à-vis des écoles de Mbujimayi bibliques que privées voire dans des trois sous-divisions spécialement dans la cellule d’orientation scolaire qui restent gérées par les personnes non expertes en matière d’orientation. Pire encore le TENASOSP reste maintenu est une obligation incontournable pour passer la classe, pourtant les spécialistes d’aide demeurent absents dans le système.
– la deuxième raison est d’orde psychologique :
En effet, au niveau du secondaire général les élèves ont entre 11 et 15 ans d’âge parfois plus, or les études psychologiques ont montré que c’est à ce moment là que les différentes aptitudes individuelles se différencient. En plus, il se pose à ce moment un problème de choix d’une section. Ce choix revêt une importance capitale en ce qu’il conditionne le succès et l’adaptation future de l’élève.
Ainsi, il est donc important d’accorder une attention particulière à ces enfants en les aidants à opérer un choix judicieux en tenant compte de leurs aptitudes et particularités individuelles. Ou carrément les verser dans la vie active en vue de ne pas limiter l’orientation scolaire et professionnelle.
Chacune de ces grandes étapes se décide l’orientation scolaire ou professionnelle ( orientation vers un enseignement pratique ou vers un métier). Cette orientation se décidera sur base du dossier constitué pour le connaître. (Module1 d’osp, op-cit, p. 15)
2.3. IMPORTANCE DE L’OSP A L’ÉCOLE
L’importance de l’orientation scolaire scolaire et professionnelle peut être dégagées sur le plan scolaire et sur le plan professionnel :
- Sur le Plan Scolaire : l’orientation scolaire et professionnelle aide à la réduction ou à l’élimination de la déperdition scolaire ou du vagabondage scolaire et peut favoriser une meilleure adaptation future à sa profession une meilleure intégration scolaire.
- Sur le Plan Professionnel : l’orientation apparaît comme un des moments décisifs de la vie humaine. Elle réduira le nombre d’hommes, de femmes et de jeunes qui traînent une existence à cause d’activités Scolaires ou professionnelles non acceptées ou mal choisies, d’où l’OSP assure ce que nous disons » the right man in the right place » autrement dit » l’homme qu’il faut à la place qu’il faut »
1. Sur le plan individuel : La où il y a une organisation de la production, la recherche du rendement devient un objet principal du système. Dans l’organisation du travail il faut tenir compte du facteur humain capable d’influencer positivement ou négativement la production.
Cela a contribué à la naissance de la sélection en même temps que la psychologie appliquée.
- Sur le plan psychologique : il est nécessaire de connaître les élèves, leurs aptitudes et leurs aspirations. Seule une pratique de l’osp dans laquelle on place le bonheur de l’individu au centre de toute préoccupation et dans laquelle on prend appui sur une connaissance approfondie de la nature de la personne concernée.
- Sur le plan économique et social : les accidents de circulation urbaine, les crises économiques du monde, la complexité croissante des métiers et l’évolution rapide du marché du travail jouèrent un rôle dans la naissance et le développement des services d’orientation.
L’osp signale à l’avance à l’individu les métiers qui sont prêts à disparaître et les métiers à long terme, car il y a des métiers qui disparaissent et d’autres qui naissent, enfin, qui tombent en désuétude.
LES THÉORIES DE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (TOSP)
Les théories de l’orientation scolaire et professionnelle (OSP) expliquent les déterminants de choix des filières scolaires et professionnelles.
1.1. LA THÉORIE DE LA REPRODUCTION DES INÉGALITÉS (TRI)
C’est une approche culturaliste développée par PIERRE BOURDIEU. Selon cet auteur l’influence du milieu familial agirait sur les perspectives scolaires.
BOURDIEU et PASSERON considèrent qu’il existe une hiérarchisation transgenerationelle des métiers et des statuts dans la structure sociale (société), l’école serait reproductrice des inégalités car la sélection des formations proposées par l’institution scolaire s’effectue en fonction de l’origine sociale. Il existerait une hiérarchie des formations où le plus riche en haut de l’échelle décident et font face à des catégories socioprofessionnelles défavorisées. Ainsi les parents riches encouragent le choix d’une filière particulière, valorisée par la classe dominante et plus souvent par l’institution elle-même. Les autres recherchent et choisissent librement une autre orientation par défaut. Les familles peu aisées se reportent sur des métiers manuels défavorisés conservant le statut inférieur de leur milieu. Bourdieu observe la construction de cet héritage culturel, caractéristique pour lui, d’une maîtrise inégale de la langue et des outils intellectuels. En d’autre termes, le système scolaire légitime les inégalités sociales.
1.2. THÉORIE SOCIALE COGNITIVE DE L’OSP (TSC)
Élaborée par BANDURA, la théorie sociale cognitive est fondée sur la notion d’interaction entre les facteurs personnels environnementaux et les comportements. Ces déterminismes réciproques sont ainsi représentés :
P: Personne, C: Comportement, E: Environnement.
L’environnement influence sur le comportement en même temps que celui-ci y compris les facteurs cognitifs influencent sur l’environnement. Ce dernier modèle la personne en même que la personne agit et transforme l’environnement. L’homme n’est pas seulement influencé par les stimuli de l’environnement, mais il les interprete aussi les désirs (les intérêts) de l’individu sont à prendre en compte en tant moteur de son action (comportement) à venir.
L’être humain est capable d’influencer activement son propre devenir et celui de son environnement. La théorie sociale cognitive de l’osp, met l’accent sur le constructivisme ou les processus dynamiques qui interviennent dans la formation des intérêts, les choix des carrières et dans les parcours professionnels. Les gens forment eux-mêmes les intérêts quand ils s’y considèrent compétents. Ils choisissent une une profession en fonction des leurs intérêts et aussi des facteurs du contexte de l’environnement.
Dans la Théorie sociale cognitive de l’orientation scolaire et professionnelle les choix professionnels sont également influencés par les activités d’interets et dominance de rôle des variables sociales, cognitives telles que les sentiments d’efficacité personnelle (SEP) dans l’OSP, le SEP rend les personnes capables de donner une direction à leur orientation scolaire et professionnelle. Ces ces variables sociales cognitives agissent concomitamment avec d’autres variables telles que la culture, l’appartenance ethnique, le statut socio-économique, les orientations sexuelles ou le genre.
Les gens développerait des intérêts pour les activités dans lesquelles ils pensent réussir, cette enticipation de succès est en grande partie soutenue par les expériences antérieures positives et par l’observation des résultats obtenus par d’autres personnes. Ainsi le choix de carrière et celui des études ou formation pour y arriver dépend des intérêts mais aussi des chances estimées de succès, elles-mêmes dépendant du SEP fort sentiment d’efficacité personnelle et de l’environnement réel et perçu ( débouchés, sélection…).
1.3. LA THÉORIE DE LA DOMINANCE SOCIALE (TDS)
La théorie de la dominance sociale a été élaborée par PRATTO, SIDANUES, STALLWORTH et MALLE en 1986. Elle repose sur le principe selon lequel les sociétés complexes sont organisées selon un mode hiérarchique composé d’un ou plusieurs groupes dominants et d’un ou plusieurs groupes dominés. L’évaluation des groupes permet de constater que les groupes sont différents, et nous cherchons à privilégier certains groupes au détriment d’autres, nous avons tendance à favoriser notre groupe d’appartenance au détriment de groupes de non-appartenance (appelé exogroupes).
Il existerait un lien entre la dominance sociale et certains rôles sociaux, comme les rôles professionnels dits hiérarchiques. Cette théorie met l’accent sur les capacités de personnes à gérer leurs choix professionnels et sur le rôle de SEP (sentiment d’efficacité personnelle).
La théorie de la dominance sociale influence les choix d’orientation scolaire et les rôles sociaux des filles et des garçons. Ainsi, les garçons sont majoritaires dans les sections scientifiques, tandis que les filles sont largement sont largement plus nombreuses dans les études littéraires où l’on enseigne des langues prédomine. Dans ce contexte, la société fait ressentir que les filles réussissent moins en sciences et techniques car celles-ci refletent l’excellence, avec des débouchés professionnels prestigieux, signe de la dominance des filles et garçons opèrent leurs choix en formation de ces stéréotypes qui veulent que les mathématiques soient réservées aux garçons et les langues.
Beaucoup de personnes pensent encore aujourd’hui que la fille doit aller vite au mariage aulier de traîner dans les études, et bon nombre d’hommes n’aiment pas que leurs épouses travaillent.
Toutes ces considérations limitent et orientent les choix Scolaires et professionnels des filles. Pourquoi dans notre pays, y’a-t-il peu de filles beaucoup moins que les garçons qui sont scolarisées à tous les niveaux (primaire, secondaire, supérieur et universitaire).
1.4. THEORIE DES APTITUDES ET D’ORIENTATION (TAO)
Elle fut la première théorie scientifique sur laquelle se fondait l’orientation depuis les temps anciens. Aujourd’hui, nous savons pertinemment bien qu’il existe un lien entre les aptitudes et les choix scolaires et professionnels, il est souhaitable que les individus exercent des professions en rapport avec leurs caractéristiques individuelles en général, et en particulier leurs aptitudes.
Cette théorie stipule que les individus ont tendance à se diriger vers les secteurs correspondant à leurs compétences et aptitudes. Les professions peuvent être regroupées ou différenciées selon la nature et le niveau d’aptitudes qu’elles exigent.
2. TYPES D’ORIENTATION
Il y a lieu de mettre la différence entre le type d’orientation et le conseil d’orientation. En fait, l’orientation consiste à AIDER les individus à prendre par leurs propres efforts, consciences de leurs possibilités, de bonheur personnel et d’utilité sociale, tandis que les conseils d’orientation sont généralement considérés comme une des nombreuses façons d’orienter, le plus souvent par des » Entretiens à tête-à-tête « . (REVUE PÉDAGOGIQUE N°158)
Il existe trois types d’orientation qui sont: l’orientation automatique, non officielle. L’orientation officielle, assurée par des non-spécialistes. Et L’orientation officielle assurée par des spécialistes.
2.1.1. L’ORIENTATION AUTOMATIQUE, NON OFFICIELLE
C’est une orientation automatiquement assurée par le système d’enseignement. Bien sûr la celection s’opère. Les établissements d’enseignement qui jouissent d’un certain prestige répandu, reçoivent une pléthore d’élèves au point où ceux qui ne sont pas admis, se contentent des établissements moins réputés. C’est dire que seuls, les établissements procédent à une certaine répartition en sections, non en tenant compte des aptitudes, goût et intérêt de l’élève, mais suivant le nombre des places disponibles. (d’ailleurs dans certaines écoles chez nous, nombre de place ne compte pas) . L’orientation scolaire est assurée par cette structure sélective et spacialisée. L’individu prend sa décision personnelle sans tenir compte des conditions et exigences de la section à embrasser.
2.1.2. L’ORIENTATION OFFICIELLE, ASSUREE PAR DES NON SPÉCIALISTES
Ce type d’orientation est une orientation méthodique, assurée non seulement par des parents d’élèves, des condisciples mais, surtout par l’ensemble du corps enseignant. Comme nos élèves ne sont pas internes, cas de la sous division Mbujimayi 2 cadre de notre recherche, le temps alloué aux contacts organisés ou non, entre l’enseignant et ses élèves n’étant pas encore limité ou déterminé sur la charge horaire du maître. Ce dernier pourra s’occuper des difficultés particulières d’apprentissage (personnelles ou générales) éprouvées par ses élèves, une ou deux fois par semaine.
Afin de normaliser cette méthode appliquée, bien qu’on ait créé » un conseil d’OSP communément appelé groupe d’aide psychologique » dans chaque école, notre souhait est qu’on recrute au moins » un Conseiller de Métier » dans le respect de la structure scolaire envisagée par la commission nationale de SECOPE, car le travail du » maître conseiller » consiste actuellement en partie à ENSEIGNER et en partie à CONSEILLER ou ORIENTER les élèves. L’enseignant fait son devoir édicté par J.J. ROUSSEAU, celui de » connaître » et de » transmettre » la matière à ses élèves. ( J.J. ROUSSEAU 1952)
Nous ne sommes plus à l’époque où l’orientation scolaire était automatiquement assurée par le système d’enseignement où la sélection s’opérait par des concours dans les établissements qui jouissaient d’un certain prestige, où les élèves qui n’y étaient pas admis devraient se contenter de ceux qui sont moins réputés. Actuellement, une nouvelle sélection est un nouvel essai d’orientation ont lieu à la fin de l’école primaire. Il n’y a plus de concours à l’entrée du secondaire, l’élève finaliste du primaire se fait inscrire sur base des documents ci-après :
- Un bulletin de fin d’études primaires témoignant les connaissances acquises en Français, mathématiques et culture.
- Un dossier individuel d’OSP justifiant sa personnalité, ses aptitudes, son goût et son intérêt envers sa profession ou sa section et option d’études choisies.
- Un certificat qui marque la fin de son enfance et son cursus scolaire primaire. Ainsi, l’inaptitude de l’élève à remplir certaines conditions à l’âge de 12, 15-17ans. Qui pourront gêner sa progression et son instruction.
2.1.3. L’ORIENTATION OFFICIELLE ASSUREE PAR DES SPÉCIALISTES
L’orientation scolaire qui est une fonction très organisée et spécialisée, correspond parfaitement à ce troisième type d’orientation. Les conseillers d’OSP sont et peuvent être affectés dans presque toutes les écoles (du secondaire et même du primaire) l’orientation est surtout centrée sur l’école, opérée par des conseillers d’orientation, spécialistes en psychométrie, Orientation et en psychothérapie ou Psychotechniciens formés à l’université ou à l’Institut supérieur.
3. DISTINCTION ENTRE L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (L’OS ET L’OP)
3.1. L’ORIENTATION SCOLAIRE (O.S)
Il serait mieux de distinguer l’orientation scolaire de l’orientation professionnelle, car sur le plan historique, l’OP (Orientation Professionnelle) à commencé avant l’OS (orientation scolaire.
L’homme a cherché d’abord à travailler avant de créer l’école. Cela a fait que l’OP vienne avant l’OS. (FR. ELIE P, 13. 2015)
L es activités d’orientation sont combinées et intimement liées, en ce sens que quand on fait l’OS on fait en même temps l’OP à plus ou moins long terme. Autrement dit, un service d’OS comprend toujours une OP. Cela parce que l’exercice de certains métiers demande une certaine PREPARATION pour certains auteurs l’OS. Est une préparation professionnelle.
3.1.2. L’ORIENTATION PROFESSIONNELLE (O.P)
De l’orientation professionnelle se dégagent deux conceptions proches l’une de l’autre. La conception administrative et la conception technique.
- La Conception Administrative :
Répond à la préoccupation des pouvoirs publics de trouver, pour tout enfant du pays, l’activité où il donnera le maximum de rendement et le plus de satisfaction pour son existence. Elle correspond aux soucis des jeunes, de s’assurer de l’existence, d’une organisation capable de les répartir vers les différents métiers. (COUSINET: CITE PAR FR. ELIE.)
Ainsi, l’OP a été définie comme l’ensemble des opérations précédant le placement des jeunes dans le commerce et l’industrie en vue de relever leurs aptitudes.
- La Conception Technique :
L’OP a pour but de Conseiller à un enfant une activité, un métier qui répond le mieux à ses goûts particuliers, ses intérêts dominants, ses connaissances, ses aptitudes physiques et intellectuelles, tout en tenant compte de la situation familiale et de l’état du marché d’emploi.
(ELIE KAZADI K. P, 12-13. 2020).
4. ROLE DE L’OSP ET SES RAISONS FONDAMENTALES
- Role de l’orientation scolaire et professionnelle :
Le rôle de l’OSP est très pertinent, mais beaucoup de parents jusqu’aujourd’hui continuent à se poser des questions entachées des préjugés : pourquoi orienter les enfants ?, A quoi sert l’orientation ?, L’élève qui n’est pas orienté, ne peut-il pas réussir dans ses études ?, Pour ce genre des questions, nous n’avons pas cherché à creuser scientifiquement leur fond. Néanmoins, nous nous sommes contentés de répondre à tous ces problèmes afin de préciser les raisons profondes d’orientation des jeunes. Nous nous sommes attelé à développer exceptionnement le rôle combien important que peut jouer l’OSP dans la vie.
Certes, comme nous l’avons déjà dit précédemment, L’OSP est un ensemble des dispositifs où s’articule l’efficacité d’une politique de tout système scolaire notamment :
- Constructions des établissements scolaires ;
- Aménagement de scolarisation et la distribution des énergies Scolaires ;
- Leurs durées ;
- Leur efficacité soit, à prévoir, à organiser, à modeler sur les normes qui structurent notre Province ou notre nation.
- Raisons Fondamentales:
Plusieurs auteurs ont évoqué maintes raisons qui sont à la base de l’action d’orientation des jeunes, elles sont classées en catégorie et quelques difficultés rencontrées actuellement à l’école congolaise. Nous observons continuellement différents CAS d’ordre psychologique dans plusieurs de nos écoles. La plupart de ces CAS sont liés à l’inadaptation. Ce sont des difficultés telles que :
N° | DIFFICULTES ET CAS A OBSERVER | EXPLICATIONS ET CAUSES DE CES DIFFICULTÉS |
01 | L’enfant qui suce son doigt | C’est un manque d’affection provenant d’une rupture brusque d’allaitement |
02 | L’élève qui fait pipi au lit | C’est une énuréxie |
03 | L’élève imbécile | C’est une imbécillité mentale, pauvreté des facultés intellectuelles, une impuissance et infériorité sociale à guérir |
04 | L’enfant qui reste toujours enfant | C’est l’infantilisme ou arrêt du développement physique, une arrieration affective provoquant la timidité et l’infériorité |
05 | L’enfant menteur | C’est une mythomanie: besoin de…ou manque de… provoquant la ruse |
06 | L’enfant qui ne parle pas bien | C’est le mutisme situation émotionnelle et timidité provoquée par plaine humiliation pouvant engendrer l’hystérie |
07 | La délinquance juvénile | Bande de voleurs, jalousie envers les personnes de même âge allant jusqu’à la vengeance envers les parents ou envers la société |
08 | La prostitution | Misères, mauvais exemples, ligues, vagabondage provenant de la peur d’être groupé, d’être reproché par manque de… |
09 | Jeune qui se masturbe | Cause : sexualité aiguë |
10 | Échec scolaire | N’est pas un manque d’intelligence il peut être lié d’autres facteurs sans progression |
11 | Choix de section et option d’études | L’élève cherche à savoir la section ou l’option d’étude qui lui convient le mieux, c’est-à-dire adaptée à ses aptitudes, goût et intérêt |
12 | Conflits | Difficultés d’opinion opposant l’enfant, au parent, au maître. Ainsi le conflit peut être: familiale, scolaire et social , psychique |
13 | Différentes maladies | Comme la cécité, sourdité et hasme |
14 | Cleptomanie | Vol pour une satisfaction personnelle |
15 | Dyslexie | Insuffisance de vision |
16 | Phobie | Peur du grand lieu, de traverser un boulevard, une grande rue |
17 | Névrose | Folie du 1er degré, toute personne est névrosée à son niveau |
18 | Dysorthographie | Mélange des lettres ou des écrits |
19 | Instabilité en classe | Tantôt sur un banc, tantôt sur un autre dans le but soit de taquiner ou de se tisser d’amitié, l’élève se gène ou gène les autres |
20 | Baisse du rendement | Changement de résultats scolaires en baisse |
21 | Absentéisme | Absence répétée à l’école sans motif valable |
22 | Agressivité | L’élève qui lape les autres, un taquin |
23 | Timidité | L’élève qui a peur, parle difficilement à ses camarades ou au maître, à l’étranger |
24 | Fugue | Mensonge et vol, fuit le toit conjugal, sa famille, préfère vivre ailleurs |
25 | Faux usage de documents scolaires | Documents falsifiés, autrui ou non délivrés officiellement ou officieusement |
26 | Indiscipline | Comportement non conforme, non adapté, manque d’obéissance |
27 | Bagarre | Qui se bat, bagarre avec les autres élèves |
28 | Destruction abusive du patrimoine scolaire | L’élève détruit les biens de l’école |
29 | Le malentendant | L’élève entend mal, a besoin de plusieurs répétitions. Il a parfois besoin de lui parler à haut-voix |
30 | Difficulté de compréhension | L’élève comprend difficilement ce qui est enseigné à l’école |
Plus qu’un médecin, le conseiller d’OSP, pour toutes ces difficultés, cherche à savoir le pourquoi l’élève se retrouve dans une telle situation éprouve un tel sentiment, un mal quelconque, par exemple : pour une leçon donnée à 30 élèves d’une classe. Tél élève n’a pas compris cette leçon. Le conseiller d’orientation de pose une ou des hypothèses sur la vie de l’élève et cherche à trouver des solutions appropriées sur tous les plans (KABEYA, IPN. 1980)
2.4. CONDITIONS ET EXIGENCES DE SECTIONS D’ÉTUDES
Sous ce point, nous essayons de faciliter les conseillers d’OSP engagés sur terrain avec des arguments d’explication d’information sur les conditions et exigences des sections d’études que les élèves sont confrontés à suivre pour la poursuite de leurs études après le cycle du secondaire général.
Un des obstacles du Conseiller d’orientation est celui d’informer les élèves notamment sur les sections d’études. En effet, à la fin du secondaire général les élèves sont confrontés à un grand éventail de section d’études parmi lesquelles ils doivent choisir. Ce choix est d’autant plus difficile à opérer que les élèves ne savent dans quels domaines ils ont des aptitudes ni les différentes sections organisées et quand ils le savent, ils n’en connaissent pas les exigences ni à quoi elles mènent.
Ainsi nous essayons de donner un aperçu de quelques différentes sections organisées dans notre Province Éducationnelle ainsi que les aptitudes requises pour chacune d’elles, leurs programmes respectifs et leurs débouchés auxquels elles peuvent conduire.
Dans notre pays, les seconds cycles de l’enseignement secondaire s’organisent après le secondaire général selon qu’ils présentent ou non une finalité professionnelle. Ils sont subdivisés en trois catégories :
- L’enseignement général (littéraire et scientifique)
- L’enseignement semi-technique (pédagogie, éducation physique, sociale, commerciale et administrative, hôtesse d’accueil).
- L’enseignement technique (industriel, coupe-couture, artiste, agricole et vétérinaire, médical et paramédical).
A cela il faut ajouter les écoles de métier notamment pour certaines sections techniques et semi-techniques qui s’organisent après le cycle primaire et d’une durée de deux ou trois ans.
Les sections pédagogiques, technique, sociale, agricole et vétérinaire, coupe-couture, commerciale administrative, médicale et paramédicale organisent un cycle court après le secondaire général. (Module 2 d’osp, 2022, p. 11,12-13)
2.4.1 ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL
L’enseignement général comprend la section littéraire et la section scientifique. Ce type d’enseignement n’a pas de finalité directe et doit normalement être complété par un enseignement supérieur ou universitaire.
2.4.1.1. SECTION LITTERAIRE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire general
- Avoir un goût élevé pour l’étude des textes et la lecture
- Posséder des aptitudes à la compréhension rapide des testes, à l’analyse rapide et correcte des phrases
- Savoir rédigé correctement (vocabulaire étendu)
- Facilité d’évocation verbale, sensibilité esthétique (littéraire ou autre).
b. Finalités et possibilités d’avenir
Après les études secondaires, le diplôme de la section littéraire peut postuler un emploi dans l’administration publique ou dans le secteur privé ou les fonctions de rédaction, de correspondancier ou d’agent de 2ème classe peuvent lui être attribuées.En ce qui concernent les études ultérieures, le diplômé peut accéder aux instituts supérieurs pédagogiques ( ISP ) spécialement pour les études de français ou d’histoire ou aux études de journalisme ( ISTI ). Au niveau universitaire, il peut se diriger vers les facultés des sciences humaines : droit, philosophie et lettres, sciences de l’éducation, sciences politiques et administratives, économie, sociologie.
2.4.1.2. SECTION SCIENTIFIQUE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Avoir l’aptitude substitutive (substituer les symboles à d’autres, changer la position des facteurs)
- Avoir le sens du positif et de l’objectif
- Soins et minutie dans l’organisation du travail
- Avoir un goût marqué pour les sciences
- Aimer et être apte pour les travaux de l’aboratoire.
b. Finalités et possibilités d’avenir
Le diplômé de la section scientifique peut postuler dans l’administration publique ou dans le secteur privé surtout pour des emplois exigeant de très bonnes connaissances en mathématique, physique, chimie, biologie, Sciences naturelles. Il est cependant plus préparé pour les études supérieures, les ISP( département des sciences et les instituts techniques tels que: IBTP, INM, ISTA. Au niveau universitaire, il peut accéder aux facultés des sciences : médicale, pharmacie, biologie, chimie, mathématique, polytechnique, géographie, géologie.
2.4.2. ENSEIGNEMENT SEMI-TECHNIQUE
L’enseignement semi-technique a une double finalités : une formation générale solide et une formation technique préparatoire à une profession. Cet enseignement comprend les sections suivantes : pédagogique, éducation physique, sociale, commerciale administrative, hôtesse d’accueil.
2.4.2.1. SECTION PEDAGOGIQUE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Avoir des aptitudes physiques nécessaires : bonne santé, bonne vue, bonne voix, bonne ouïe.
- Avoir des qualités spéciales et caracrerielles telles que :
L’amour des enfants, le don de soi, la patience, le courage, la politesse, le dévouement, l’esprit d’observation, l’honnêteté, excellente expression orale, (capacité d’exposition).
- Avoir une personnalité équilibrée
- Avoir la capacité de fournir un travail régulier, esprit méthodique, qualité de leader. b. Finalités et possibilités d’avenir
Le breveté du cycle court et le diplômé du cycle long sont normalement destinés à la carrière enseignante au niveau primaire. A défaut ils peuvent postuler un emploi dans l’administration publique ou dans un secteur privé au même titre que les diplômés dans autres humanités. Pour les études ultérieures, le diplômé peut se faire inscrire dans les différents campus universitaires mais particulièrement à la faculté des sciences de l’éducation et dans les instituts supérieurs pédagogiques.
2.4.2.2. SECTION EDUCATION PHYSIQUE
Elle est destinée à la formation des maîtres pour l’enseignement de cette discipline. Ainsi à part les conditions générales et les aptitudes nécessaires pour la physique, les études après 4ans le secondaire général (humanités en éducation physique) sont sanctionnées par un diplôme d’Etat en éducation physique.
b. Finalités et possibilités d’avenir
Les diplômés en éducation physique sont destinés à l’enseignement de cette discipline dans les écoles. Ils peuvent aussi travailler dans les centres de rééducation physique pour les handicapés physiques. Pour les études supérieures et universitaires ils peuvent s’inscrire dans les différents instituts supérieurs et certaines facultés parfois après un examen ou une annee préparatoire. Cependant ils sont spécialement préparés pour suivre les études en éducation physique ISEP ou kinesthésique ( Istm) 2.4.2.3. SECTION SOCIALE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Avoir un certain nombre de qualités de base : don de soi, le contact humain facile, le sens de dévouement, l’esprit d’initiative, le bon sens, une bonne mémoire, le sens d’observation, la patience, la compréhension, l’honnêteté et l’intégrité, l’adresse manuelle, savoir susciter la confiance.
b. Finalités et possibilités d’avenir
Le technicien social peut sur le marché de l’emploi exercer les fonctions suivantes : assistant social, dans les foyers sociaux, les centres d’animation rurale et de développement communautaire, les centres éducatifs pour jeunes, les tribunaux d’enfants, les dispensaires et les hôpitaux, les écoles, les services sociaux, des services publics et privés. Il peut aussi travailler dans les écoles gardiennes, orphelinats, centres de rééducation etc. A part la fonction qu’il peut exercer, le technicien social diplômé peut poursuivre les études universitaires au même que les autres diplômés des humanités. Il est mieux préparé pour les facultés des sciences politiques, sociales et économiques ou encore pour l’institut de développement rural (ISDR) ou institut d’études sociales (ISES).
2.4.2.4. SECTION COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Être méthodique et ordonné
- Avoir l’esprit d’initiative, le goût des résultats immédiats, capacité de trouver rapidement des solutions pratiques
- Posseder de très bonnes connaissances en français, en mathématique, géographie et histoire
- Avoir une grande habileté manuelle, une très bonne mémoire
- Avoir une clarté d’expression et une capacité d’organiser son travail et celui d’autrui. b. Finalités et possibilités d’avenir
Les diplômés des humanités commerciales et administratives et les brevetés du cycle court peuvent postuler un emploi dans le secteur Public ou privé comme secrétaire sténo dactylographe, aide comptable, commis de bureau etc. Le diplômé peut aussi accéder aux études supérieures comme tous les autres diplômés des humanités. Il est cependant mieux préparé pour l’institut de commerce, l’école des finances, ou la faculté des sciences politiques, sociales économiques préparant aux carrières commerciales, administratives, politiques, diplomatiques et pour la faculté de droit ouvrant une voix aux carrières juridiques.
2.4.2.5. SECTION HÔTESSE D’ACCUEIL
Il existe aussi une section pour la formation d’hôtesse d’accueil organisée quatre ans après le secondaire général (pour les filles). Pour être admise dans cette section, les candidates doivent avoir :
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire general;
- Une bonne présentation et bonne tenue;
- Une bonne expression française et anglaise;
- Être soignée;
- Avoir le sens de contact humain, être serviable.
b. Finalités et possibilités d’avenir
Les études sont sanctionnées par par un diplôme d’Etat section hôtesse d’accueil. Les diplômés de cette section peuvent postuler un emploi dans le secteur public ou privé principalement dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme. Elles peuvent travailler aussi comme réceptionnistes, telephonistes, guide etc.
2.4.3. ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
L’enseignement technique poursuit une double finalité : une intégration professionnelle et une formation générale préparant à l’enseignement supérieur et universitaire. Il comprend les sections suivantes : technique industrielle, technique coupe-couture, technique artistique, technique agricole et vétérinaire, technique médicale et paramédicale.
2.4.3.1. SECTION TECHNIQUE INDUSTRIELLE
La section technique industrielle comprend les options suivantes : électricité, mécanique générale, mécanique auto-diesel, menuiserie, Ébénisterie, construction.
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Réussir à l’examen de sélection (facultatif)
- Avoir des goûts personnels et des dispositions marquées pour tout ce qui est du domaine technique
- Habileté manuelle, capacité d’appréhension des relations spatiales, bonne résistance.
- Aimer le travail manuel d’atelier et avoir certaines qualités telles que : habileté manuelle et digitale, le soin, l’attention, un grand sens d’observation, une bonne mémoire. b. Conditions particulières
A part ces conditions générales pour toutes les sections techniques industrielles, chaque option exige en plus certaines dispositions particulières.
A. ÉLECTRICITÉ
* Conditions particulières : exige en plus des dispositions générales l’assimilation du programme de mathématique et de physique (électricité)
Finalités et possibilités d’avenir
Cette option comprend un cycle court (trois ans après le secondaire général) et un cycle long (quatre ans après le secondaire général). Les études sont comparables à celles des humanités scientifiques option math-physique. Les disciplines techniques sont les suivantes : mécanique, électricité théorique et appliquée (auto, bâtiment, production, transport, transformation…) électronique, technologie électrique, dessin industriel, travaux pratiques. Les études sont sanctionnées pour le cycle long par un diplôme d’Etat (technique A2) et pour le cycle court par un brevet d’aptitude professionnelle (diplôme de technicien A3).
B. MÉCANIQUE GÉNÉRALE ET AUTO DIESEL Conditions particulières :
– Etre capable d’assimiler le programme de mathématique et de physique (mécanique) – Avoir une bonne santé et une bonne vision.
Finalités et possibilités d’avenir
L’option comprend un cycle court et un cycle long. Les études sont comme en section scientifique : option math-physique. Les études sont sanctionnées par un brevet d’aptitudes professionnelle (technicien A3) pour le cycle court et un diplôme d’Etat pour le cycle long (technicien A2).
C. MENUISERIE ÉBÉNISTERIE
Conditions particulières :
- Avoir le sens artistique et un goût pour la technique du bois
- Montrer des dispositions pour le travail manuel pratique et le dessin technique
- Avoir une bonne santé et une bonne imagination inventive bien développée
- Avoir de bonnes aptitudes physiques (santé-vision)
Finalités et possibilités d’avenir
Comme la précédente (mécanique auto-diesel) elle ne comprend qu’un cycle court. Les études sont sanctionnées par un brevet d’aptitudes professionnelles (technicien A3)
D. CONSTRUCTION
a. Conditions particulières :
- Avoir des goûts et des dispositions pour les travaux de chantiers (maçonnerie, coffrage, ferronnerie…) pouvoir assimiler le programme de mathématique et de physique.
- Avoir des dispositions pour le dessin technique et industriel
- Avoir des bonnes aptitudes physiques (santé-vision)
b. Finalités et possibilités d’avenir
Elle comprend un cycle court et un cycle long. Le cycle court est sanctionné par un brevet d’aptitudes professionnelles (technicien A3) selon le domaine choisi, tandis que le cycle long est sanctionné par un diplôme d’Etat (technicien A2)
2.4.3.2. SECTION AGRICOLE ET VÉTÉRINAIRE
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Avoir le goût pour la nature et le travail manuel des champs
- Avoir des dispositions pour les sciences naturelles
- Aimer les animaux
- Intérêt pour le monde vivant (plantes, animaux) aptitude à attendre patiemment les résultats à long terme d’une action ou d’un effort.
b. Finalités et possibilités d’avenir
Le diplômé en agriculture peut se spécialiser en sylviculture, horticulture, chimie alimentaire, pisciculture…, Les études sont sanctionnées par un brevet d’aptitudes professionnelles pour le cycle court ou par un diplôme d’Etat humanités agricole pour le cycle long. Tandis que pour la section vétérinaire, elle, comprend aussi deux cycles : un cycle court (3ans) et un cycle long (4ans). Elle forme des agents vétérinaires destinés à donner des soins aux animaux. C’est pour cette raison que les cours sont orientés vers la conscience approfondie du monde animal.
2.4.3.3. SECTION TECHNIQUE ARTISTIQUE
La section artistique comprend deux domaines distincts : les arts plastiques et la musique et l’art dramatique. Les arts plastiques comprend deux options : les beaux arts et la préarchitecture. Tandis que la musique et arts dramatiques, comprend deux options : la musique et les arts dramatiques (théâtre)
a. Conditions et aptitudes requises
- Avoir fait et terminé deux années du premier cycle du secondaire général
- Avoir une facilité et goût pour le dessin, le modelage, la peinture,
- Avoir une très bonne dextérité manuelle et la finesse dans le geste
- Avoir des dispositions pour les sciences mathématiques et physiques et pour le dessin technique.
- Avoir le sens artistique, la culture générale et une bonne imagination créative
- Être doué pour la révolution des problèmes ardus
- Avoir la pratique de la musique et des arts dramatiques
- Avoir des qualités indispensables pour la pratique de la musique (créativité, imagination) ou des arts dramatiques ( bonne élocution des dispositions à la comédie, vocabulaire étendu, bonne mémoire)
b. Finalités et possibilités d’avenir
Le diplômé de l’option beaux-arts est préparé à exercer une profession suivant sa spécialité : céramique, peinture ou peinture- publicité, sculpture soit à son propre compte, ou dans un service public ou encore dans un atelier de publicité. Le diplômé en beaux-arts peut continuer ses études à l’académie des beaux-arts où après trois ans il obtiendra un diplôme de gradué en arts plastiques. Tandis que le diplômé de la pré-architecture peut trouver les débouchés dans le domaine de la construction comme destinateur. Il peut aussi continuer avec ses études à l’académie des beaux-arts à l’IBTP ou à la faculté de polytechnique. Enfin, les finalistes de la musique et arts dramatiques, peuvent travailler dans les services publics (département de la culture et arts) les conservatoires dans les troupes théâtrales. Ils peuvent continuer leurs études supérieures au même titre que les autres finalistes. Cependant ils sont mieux préparés pour l’institut national dans Arts.
2.4.3.4. SECTION COUPE – COUTURE
Finalité, la brevetée ou la diplômée ont la possibilité de travailler comme couturière soit à son propre compte, soit dans un atelier de confection, soit encore dans l’enseignement de la couture.
2.5. MOYENS D’ORIENTATION
Les moyens auxquels le conseiller d’orientation peut faire recours pour connaître les élèves sont :
2.5.1. L’OBSERVATION CONTINUE
Comme le terme l’indisque, l’observation continue est une observation systématique de l’enfant. Elle permet de suivre celui-ci dans son activité spontanée, d’observer sa conduite et son évolution au cours de sa scolarité.
C’est cette observation qui permet d’apprécier d’une façon approfondie les aptitudes, elle est indispensable pour la connaissance des élèves et doit commencer le plus tôt possible. A ce niveau une question se pose, que doit-on observer?
Il est difficile de dire d’une façon précise ce que l’on doit observer car à cause de la complicité du comportement humain et du fait que les réactions des individus aux stimulations imprévisibles. Toutefois, l’observation s’intéressera à tout ce qui peut éclairer le conseiller d’orientation sur les aptitudes, les intérêts, les capacités, les traits de caractère, les possibilités et les limites du sujet observé. Comprise de cette manière, l’on doit observer les enfants dans toutes les différentes situations qui se présentent. (Orientation 2, 2019, P.15)
En effet, compte tenu de l’importance de l’observation continue et afin de la rendre plus systématique, le conseiller d’orientation doit utiliser un dossier scolaire d’orientation, celui-ci constitue un simple guide et ne doit en rien restreindre l’activité d’observation des élèves.
2.5.2. LE DOSSIER SCOLAIRE D’ORIENTATION
Le dossier scolaire d’orientation est le document de base de toute activité d’orientation. Il constitue un document de référence permenant et irremplaçable permettant de suivre l’évolution de l’enfant au cours de toute sa scolarité et devant servir ultérieurement à son orientation ou réorientation scolaire. En un mot l’on doit pouvoir retrouver dans le dossier scolaire toute l’histoire Scolaire d’un élève.
Le dossier scolaire rassemble tous les renseignements nécessaires à l’orientation de l’élève ou à sa réorientation aussi un certain nombre de fiches permettant de couvrir ou mieux d’explorer les différents aspects de la vie de l’élève lui-même.
Ces fiches sont remplies des renseignements provenant de l’élève lui-même, de ses parents, des responsables des écoles, des enseignants, du conseiller d’orientation, du médecin scolaire, de l’assistant social et de toutes les autres personnes en contact avec l’enfant (des amis par exemple) les renseignements sont complétés par les données de l’observation continue.
Par exemple le dossier scolaire d’orientation renfermera des renseignements sur l’enfant luimême (identification, aptitudes, goûts et intérêts, traits de caractère, données médicales…) Sur son milieu social et sa famille (niveau socio-économique) sur son activité Scolaire (résultats scolaires) et parascolaires (les loisirs par exemple).
Ce document doit être tenu à jour par le conseiller d’orientation. Ceci est très important dans la mesure où la valeur de l’avis d’orientation du conseiller dépend de la valeur et de l’actualisation des renseignements de base continus dans le dossier scolaire. Cependant malgré son importance, le dossier scolaire d’orientation doit être utilisé avec beaucoup de prudence et d’honnêteté. En effet il y a le danger de fichier ou de fixer les élèves en considérant que les données du dossier scolaire sont définitives que le conseiller d’orientation doit absolument éviter. En revanche, il doit considérer l’élève comme susceptible d’évoluer, de changer.
C’est en raison de ce danger de » préjuger » les élèves que le dossier scolaire est confidentiel et dont les données ne peuvent être communiquées à des tiers qu’avec beaucoup de prudence et de circonspection.
2.5.3. LES TESTS
Les tests sont un instrument couramment utilisé en orientation scolaire. Ceci est dû au fait que les tests permettent d’une part d’explorer pratiquement toutes les dimensions de la nature humaine et d’autre part parce qu’ils permettent d’obtenir lorsqu’ils sont appliqués à bon escient et dans les conditions requises, les résultats d’une objectivité incontestable.
Toutefois, bien que le test est nécessaire, mais il n’est pas indispensable. En fait, le test n’est utilisé que pour connaître avec plus de précisions ou mieux pour confirmer ou infirmer d’une façon objective les observations du conseiller d’orientation. C’est là d’ailleurs une des limites de l’usage des tests en orientation scolaire.
2.6. LE CONSEIL D’ORIENTATION SCOLAIRE À L’ÉCOLE
Afin de rendre systématique l’orientation scolaire et pour éviter l’arbitraire dans la prise de décision concernant l’orientation des élèves, l’on doit créer au sein des écoles des conseils d’orientation appelés autrement » groupe d’aide psychologique » (GAP). C’est à travers cette structure que devra se réaliser toutes les activités relatives à l’orientation des élèves et à l’aide qu’on doit leur apporter.
Conformément aux instructions officielles à ce qui concerne la composition du conseil d’orientation à l’école, il est prévu :
- Pour une école de 1 à 12 classes : 1 Conseiller d’orientation
- Pour une école de 13 à 24 classes : 2 Conseillers d’orientation
- Pour une école de plus de 25 classes : 3 Conseillers d’orientation
2.6.1. DE LA COMPOSITION DU GAP
Le GAP ou groupe d’aide psychopedagogique à l’école sera composé de :
- Le Préfet ou Directeur d’école : qui est le superviseur ;
- Le Conseiller d’orientation (psychologue orienteur) : qui est l’animateur principal des activités
- Le Préfet de discipline : qui apporte les informations sur la conduite des élèves
- Les Enseignants titulaires des classes (au primaire) et enseignants des branches principales (au secondaire) : qui fournissent des informations sur la capacité de chaque élève.
- Un représentant (délégué) des parents : qui doit faire des rapports aux autres parents.
- Un Assistant Social, un Médecin Scolaire : qui apportent des renseignements sur la vie sociale et familiale et médicale. (J.P. Yawidi, mars, 2015. p. 20)
2.7. QUELQUES TESTS COURAMMENT UTILISÉS EN ORIENTATION
2.7.1. TESTS D’APTITUDES
Les tests d’aptitudes ou tests d’habiletés spéciales consiste à mesurer les aptitudes particulières. Ces sont des épreuves qui permettent de mettre en évidence les aptitudes ou les talents d’un individu en vue de prédire sa performance future dans une tâche déterminée. Ils sont utilisés pour l’examen, la sélection et l’orientation des individus dans la vie scolaire et professionnelle. Parmi ces tests on distingue principalement les catégories suivantes :
Les tests d’aptitudes numériques, les tests d’habiletés administratives, les tests d’aptitudes musicales, les tests d’aptitudes artistiques, les épreuves portants la coordination sensorimotrice, l’aptitude spatiale, la dextérité manuelle et digitale, l’attention, l’acuité visuelle et auditive. (Methode des tests, G2osp, 2019-2020, p. 18)
2.7.2. TESTS D’INTÉRÊTS
Les tests d’intérêts sont les plus utilisés dans les ressources humaines et l’orientation scolaire et professionnelle, ce test d’orientation en question permet de définir aux élèves les choix des branches d’enseignement en fonction de leurs aptitudes et leurs goûts. Orienter un futur homme consterait enfin de compte à éliminer de son chemin, les obstacles susceptibles de diviser sa course vers la réalisation de sa vocation.
Un processus d’orientation est constitué de quatre phases distinctes, l’exploration de soi, la compréhension de soi, la cristallisation soit l’élimination des options, et le passage à l’action (choix éclairé).
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours de ce deuxième chapitre, il a été question de clarifier certains concepts articulés à l’orientation scolaire et professionnelle. Nous avons ainsi parlé de façon substantielle de la pratique d’orientation à l’école.
D’une manière générale, l’accent reste mis sur » l’orientation objective des tous » du côté intervenants et élèves afin de redresser la pratique d’orientation dans nos écoles qui est toujours au rabais.
Ceci étant, examinons dans les lignes qui suivent, comment se déroule la pratique d’organisation de TENASOSP et de l’orientation des élèves dans la sous-division Mbujimayi 2
TROISIÈME CHAPITRE : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
Dans les deux précédents chapitres nous avons définis les concepts en rapport avec notre thématique et nous avons en outre présenté une litanie abondante de littérature relative à l’organisation de TENASOSP et à l’orientation scolaire et professionnelle des élèves.
Au cours de ce troisième chapitre, il est question de présenter la méthodologie choisie en réponse aux questions que nous nous sommes posées et aux hypothèses formulées. Concrètement nous présentons notre champ d’investigation, la population cible et l’échantillon que nous avons extrait de cette population.
Nous décrivons les méthodes et les techniques mises en œuvre pour la collecte des données, puis les difficultés rencontrées au cours de la recherche.
3.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE
Notre étude porte sur l’organisation de TENASOSP et l’orientation des élèves de la sous-division Mbujimayi 2. Nous avons bien voulu mener cette étude à cette sous-division vu qu’elle regorge dans son sein beaucoup de grandes écoles de la ville de Mbujimayi .
3.1.1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
La sous division Mbujimayi 2 s’entend sur deux parties : Bipemba et Kanshi. Elle est limitée à l’ouest par la sous division de Lupatapata et au Sud-Est par la sous division Mbujimayi 1 et 3. sa superficie est de plus 54, 6km pour les deux communes (Kanshi et Bipemba).
Le relief de cette sous division est situé sur ce plateau qui est dominé par les érosions, l’affeblissement de la terre, une sablonneuse et argileuse, ses voies de communication comprennent les routes et l’aéroport international de Bipemba.
3.1.2. BREF APERÇU HISTORIQUE
La sous division Mbujimayi 2 est une scission de l’unique sous division qui existait 1975. La sous division n’est pas conventionnée, elle a vu le jour en l’an 1992 avec à la tête le sous proved IMANE LUEJI. Actuellement cette entité est dirigé par le sous proved MBIYA CIMANGA Dieff.
Lincencé en sociologie, considéré comme sixième sous proved de cette sous division.
Le bureau de la sous-division comprend 7 cellules ci-après :
- La cellule d’infrastructure scolaire
- La cellule d’administration et finances
- La cellule de planification et statistique scolaires
- La cellule pédagogique
- La cellule des pensions et rente de survie – La cellule d’orientation Scolaire et professionnelle – La cellule technique.
- La cellule d’infranstructure scolaire : elle a pour rôle de gérer les infrastructures scolaires, gérer les matériels didactiques…
- La cellule d’administration et finances: Qui traite le cas de l’engagement, de mutation, de transfert, de mise en disponibilité, de la désertion et d’autres cas relatifs au mouvement du personnel ou de la réclamation des salaires.
- La cellule de planification et statistiques scolaires : Qui s’occupe des problèmes de nombre d’écoles, des classes, des élèves et de transformation des sections, de création ou d’ouverture de nouvelles options et aussi des dossiers relatifs à l’implantation de nouvelles écoles.
- La cellule pédagogique : Chargée de l’exploitation des programmes nationaux, des manuels scolaires, des matériels didactiques, des rapports mensuels, trimestriels, et annuels, les palmarès ainsi que les rapports d’inscription et aussi de veuillez au respect des maxima et des minima des élèves dans les écoles.
- La cellule d’orientation Scolaire et professionnelle : Qui gère le problème de l’ENAFEP et qui exploite les dossiers de pre-orientation et orientation vers les types d’enseignement, ceux relatifs à lorientation des élèves de deuxième secondaire et ceux concernant la formation des conseillers d’orientation scolaire.
- La cellule de pension et rente de survie : Qui s’occupe de tous les problèmes qui concernent les enseignants retraitables c’est-à-dire les retraités d’office, les retraités à l’unitiative de l’administration et les retraités volontaires.
- La cellule technique : Qui à son tour s’occupe des dossiers concernant la construction, les activités de championnat Scolaire ou activités sportives, les activités de culture et la logistique.
Donc comme on le voit, la sous-division joue le rôle d’intermédiaire entre les autorités provinciales et les écoles.
3.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION
Notre population est constituée des toutes les cellules de la sous-division Mbujimayi 2. Selon nos investigations menées dans le cadre de notre étude, nous avons trouvé que la sous division Mbujimayi 2 compte sept cellules dont: 5 agents dans la cellule d’infrastructure scolaire, 15 agents dans la cellule d’administration et finances, 25 agents dans la cellule de statistique, 30 agents dans la cellule d’orientation scolaire et professionnelle, 20 agents dans la cellule pédagogique, 15 agents dans la cellule des pensions et rente de survie, 10 agents dans la cellule technique.
TABLEAU N°9 : STATISTIQUE DES AGENTS DE LA SOUS DIVISION 2
N° | NOMS DES CELLULES | NOMBRE DES AGENTS |
1 | La cellule d’infrastructure scolaire | 5 |
2 | La cellule D’administration et finances | 11 |
3 | La cellule De planification et statistique | 16 |
4 | La cellule Pédagogique | 17 |
5 | La cellule Des pensions et rente de survie | 11 |
6 | La cellule D’orientation Scolaire et Professionnelle | 17 |
7 | La cellule Technique | 9 |
Tot | 7 | 86 |
Il se dégage au regard de ce tableau que la sous division Mbujimayi 2 compte au total sept cellules dont le nombre des agents est 86 répartis de la manière suivante : 5 agents de la cellule d’infrastructure scolaire, 11 agents de la cellule d’administration et finances, 16 agents de la cellule de planification et statistique, 17 agents dans la cellule Pédagogique, 11 agents dans la cellule des pensions et rente de survie, 17 agents de la cellule d’orientation scolaire et professionnelle, 9 agents de la cellule technique.
3.3. DESCRIPTION DE L’ÉCHANTILLON
En raison de l’importance de l’effectif de la population parente et de fois aussi de méthodes utilisées. Il est difficile voire quasiment impossible de pratiquer l’observation sur la totalité de cette population. A ce propos, dans le domaine des enquêtes on peut soit extraire d’une population trop étendue pour que l’enquête pointe sur l’ensemble de ses membres un échantillon plus restreint de tous les agents de la cellule d’orientation, plus les enseignants de 8ème année formés en orientation scolaire et professionnelle mais qui présente fidèlement la population.
Ceci étant, Hélène CHAUCHAT définit l’échantillon comme un ensemble d’éléments, d’individus ou d’unités dont les résultats pourront aboutir à des conclusions généralisables à la population.
En ce qui concerne notre étude, nous avons tiré un échantillon alleatoire de 60 sujets par la méthode d’échantillonnage par unité-type, celle-ci répose sur les principes selon lesquels les différents variables attacher à une unité ne sont pas du tout indépendante entre elle, car estime CHAUCHAT, plus les variables sont liées au phénomène étudié, meilleur est échantillon. (Chauchat, 1998, p. 88)
TABLEAU N°10 PRESENTATION DES EFFECTIFS DE NOTRE ECHANTILLON SELON LE SEXE
SEXE | EFFECTIF | % |
Masculin | 41 | 68 |
Feminin | 19 | 32 |
Total | 60 | 100 |
La lecture de ce tableau stipule que les hommes viennent en tête avec 68% de notre échantillon, contre 32% des femmes soit 100% des sujets.
Par ailleurs, la situation actuelle du pays à fait infliencé cette démarche, les femmes dans plusieurs institutions du travail sont faiblement representées que les hommes. Certes, cette situation reste à relever partout dans nos milliers du travail tout en accordant à nos femmes des places.
TABLEAU N°11
REPARTITION DES SUJETS SELON L’ÂGE
N° | TRANCHE D’ÂGE | NOMBRE | % |
1 | 20-25 ans | 6 | 10 |
2 | 26-30 ans | 9 | 15 |
3 | 31-35 ans | 10 | 17 |
4 | 36-40 ans | 15 | 25 |
5 | 41ans et plus | 20 | 33 |
TOTAL | 60 | 100 |
L’analyse des données contenues dans le tableau ci-dessous nous révèle qu’il y a dans l’échantillon de cette étude 6 sujets soit 10% ayant l’âge de 20 à 25 ans, 9 soit 15% des sujets ont l’âge de 26 à 30 ans, 10 soit 17% des sujets ayant 31 à 35 ans, 15 soit 25% sont dans de 36 et 40 ans, 20 soit 33% qui ont l’âge partant de 41ans et plus.
Le pourcentage élevé des sujets dont l’âge varie entre 41ans et plus peut se justifier par le fait que, l’Etat congolais notre pays ne veut pas retraité les agents fonctionnaires du bureau voir des enseignants oeuvrant dans les écoles publiques. Si réellement ils sont retraités ils ne se retrouveraient jamais à ce nombre exagéré.
TABLEAU N°12
REPARTITION DES SUJETS SELON LEUR QUALIFICATION
N° | NOMBRE DES SUJETS | QUALIFICATION | % |
1 | 4 | G3 en Français | 7 |
2 | 4 | G3 en Orientation Scolaire | 7 |
3 | 5 | L2 en Histoire | 8 |
4 | 6 | L2 en langues | 10 |
5 | 8 | G3 en Agronomie | 13 |
6 | 9 | L2 en Biochimie | 15 |
7 | 11 | G3 en gestion des entreprises | 18 |
8 | 13 | D6 en Pédagogie | 22 |
TOTAL | 60 | 100 |
Comme nous le constatons sur ce tableau n°3 sur l’ensemble de toute notre population contenant dans les différents domaines, 4 soit 7% ont une qualification en Français, 4 soit 7% ont une qualification en Orientation Scolaire et professionnelle, 5 soit 8% ont une qualification en en Histoire, 6 soit 10% ont une qualification en Langues, 8 soit 13% ont une qualification en Agronomie, 9 soit 15% ont une qualification en Biochimie, 11 soit 18% ont une qualification en Gestion des entreprises, 13 soit 22% sont D6 en Pédagogie générale.
3.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Pour mener à bon escient un travail scientifique et produire les résultats acceptables, une certaine démarche est indispensable à tout chercheur qui veut découvrir découvrir la vérité sur un fait quelconque qu’il étudie.
Une méthode de détermine et est déterminée par l’objet de la recherche dit-on, ainsi pour réaliser notre travail nous nous sommes servi des méthodes suivantes :
- La méthode d’enquête ou d’investigation
- La méthode desriptive ou analytique
- La méthode d’enquête : Nous a permis d’entrer en contact direct et indirect avec l’objet d’étude grâce à la documentation écrite et aussi avec les faits sur terrain (dans la sous division)
- La méthode descriptive : Nous a servi quant à elle à décrire ou à analyser comment les agents de la sous division Mbujimayi 2 orientent les élèves de la 8ème année de l’éducation de base.
Au cours de cette monographie, nous avons utilisé aussi les techniques que voici:
La technique documentaire ; La technique d’analyse de contenu ; La technique d’échantillonnage.
- La technique documentaire :
Qui nous a servi à consulter les ouvrages, les arrêtés, les instructions, les notes circulaires, la loi cadre, les mémoires, les différents rapports, renseignements et informations relatifs à notre sujet de recherche.
- La technique d’analyse du contenu:
C’est une technique phare qui nous a permis de faire une analyse systématique de dossiers des élèves, voir des compositions d’examens et determiner l’apport d’un test d’orientation posé aux élèves de la 8ème années de l’éducation de base.
- La technique d’échantillonnage :
Celle-ci a aidé à extraire dans notre population, un certain nombre d’agents de la sous division Mbujimayi 2 avec lesquels mener des recherches afin que les conclusions qui en découlent soient extrapolées sur l’ensemble de la sous division.
3.5. DIFFICULTÉS RENCONTREES
Notre recherche, comme toute autre menée dans le domaine de l’enseignement, a été butée à des difficultés énormes. Parmi les difficultés rencontrées nous pouvons citer :
- Le manque de manuels appropriés en orientation scolaire et professionnelle.
- Indisponibilité de certaines données (dossier des élèves, composition des examens, fiches relatives à l’orientation scolaire)
- L’indisponibilité des orienteurs, une certaine résistance de nos enquêtés de la sous division ciblés et l’incapacité de nous fournir certaines informations nécessaires.
- L’insuffisance de nos moyens financiers pour aller régulièrement à la sous division chercher les données.
Nous ne saurons pas énumérer toutes les difficultés rencontrées, cela remplirait inutilement nos pages. Toutefois, malgré ces difficultés, nous les avons minimisés pour faire aboutir la démarche et produire ce grand travail scientifique.
CONCLUSION PARTIELLE
Il ne s’agirait aucours de ce troisième chapitre de montrer la méthodologie choisie pour mener notre étude et parvenir à trouver les données statistiques pouvant nous aider à avoir des réponses aux questions préalables que nous nous sommes posées à l’entame de ce travail.
Concrètement nous avons présenté notre champ d’investigation, la population cible et l’échantillon d’étude, les méthodes et les techniques utilisées, et enfin les difficultés rencontrées.
Ceci nous permet de passer sans tarder, à notre quatrième chapitre axé sur la présentation, l’analyse et l’interprétation des résultats.
QUATRIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce dernier chapitre, nous présentons et analysons les données récoltées sur terrain, nous interprétons enfin les résultats de notre investigation.
Pour commencer, signalons que le dépouillement de nos données s’est fait par une analyse systématique de chaque question posée.
4.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RÉSULTATS
Il sied de signaler que nous avons élaboré un questionnaire de 10 questions administrées aux agents de la sous division Mbujimayi 2 cellule d’orientation scolaire et professionnelle en vue de s’enquérir de la situation et savoir si l’organisation et l’orientation des élèves de la 8ème de l’éducation de base de cette entité se passent bien.
TABLEAU N°13
Poursuivant nos investigations, nous avons voulu vérifier l’organisation et l’appréciation du TENASOSP dans la s/division 2.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 32 | 53 |
Oui | 28 | 47 |
Total | 60 | 100 |
A la question de savoir si l’organisation de cette année 2022-2023 était bonne à la sous division Mbujimayi 2, 32 sujets soit 53% ont répondu non contre 28 soit 47 % dans l’ensemble de la population ont dit oui qu’elle était bonne.
TABLEAU N° 14
- A la problématique de savoir si en dehors de l’orientation des élèves dans les sections d’études quelques-uns sont envoyés dans le centre professionnel.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 58 | 97 |
Oui | 2 | 3 |
Total | 60 | 100 |
S’agissant de ce tableau n°14, notre souci était de savoir si en dehors de l’orientation des élèves dans les différentes sections d’études quelques uns étaient orientés dans le cycle court de formation. Certes, force est de constater que, 58 sujets soit 97% ont dit non et 2 soit 3 % ont affirmés oui d’avoir orienté les enfants dans les centres courts Professionnels. TABLEAU N° 15
- Soucieux de savoir si les orienteurs de la sous division associent les autres du domaine.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 40 | 67 |
Oui | 20 | 33 |
Total | 60 | 100 |
L’analyse des données du tableau ci-dessus nous révèle ce qui suit: il y a dans l’échantillon que nous avons constitué, 40 sujets soit 67% qui ont dit non d’avoir associé les orienteurs du domaine, contre 20 sujets soit 33 % ayant dit oui d’avoir fait appelle aux autres pour une bonne orientions.
TABLEAU N° 16
Voulant savoir, si les orienteurs ont enregistré plusieurs formations en orientation scolaire.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 45 | 75 |
Oui | 15 | 25 |
Total | 60 | 100 |
Touchant ce tableau ci-joint, notre préoccupation majeure est de savoir si les agents de la sous division Mbujimayi 2 ont enregistré beaucoup de formations en orientation scolaire et professionnelle, l’enquête témoigne que 45 sujets soit 75 % disent non et 15 soit 25 % affirment avoir enregistré des formations en orientation scolaire.
TABLEAU N° 17
* Nous avons voulu savoir si les enquêtés rencontrent les difficultés d’organisation.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 10 | 17 |
Oui | 50 | 83 |
Total | 60 | 100 |
Pour ce qui est de ce tableau, nous avons bien voulu savoir si les sujets interrogés rencontrent de difficultés dans l’organisation du TENASOSP dans leur excerice, les résultats obtenus de ce qui précède ressortent que 10 sujets soit 17 % disent non d’avoir rencontré les difficultés liées à l’organisation de TENASOSP, contre 50sujets soit 83 % ayant affirmé oui dans l’ensemble de la population.
TABLEAU N° 18
Nous aimerions savoir si le nombre des conseillers d’orientation intervenu est-il représentatif.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 55 | 92 |
Oui | 5 | 8 |
Total | 60 | 100 |
A la lumière de cette astuce, notre problème majeure est savoir si le nombre des conseillers d’orientation intervenu cette année en vue de faciliter l’orentation aux élèves était-il représentatif, 55 sujets soit 92 % disent non tandis que 5 sujets soit 8 % affirment que le nombre est significatif.
TABLEAU N°19
* A la préoccupation de savoir si les questions posées tiennent compte du niveau des élèves.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 42 | 70 |
Oui | 18 | 30 |
Total | 60 | 100 |
A la lumière de ce tableau ci-dessous nous voudrions peser le pour et le contre sur les différentes questions posées au TENASOSP si ses questions tiennent compte du niveau réel des élèves et amènent vraiment à la découverte du métier, à ceci 42 sujets soit 70 % ont dit non, et 18 sujets soit 30 % ayant dit oui à cette hypothèse.
TABLEAU N° 20
* Nous avons désireux connaître si l’échec de TENASOSP constitue un frein à la poursuite des études.
REPONSES | FREQUENCES | % |
Non | 9 | 15 |
Oui | 51 | 85 |
Total | 60 | 100 |
A ce qui concerne ce tableau, notre problématique était celle de savoir si l’échec au TENASOSP constitue un blocage sine qua non aux élèves de la 8ème année de l’éducation de base à la poursuite de leurs études, à cet égard sur 60 de nos enquêtés, 9 sujets soit 15 % ont affirmé l’hypothèse contre 51 sujets soit 85 % ayant accepté que l’échec a un impact positif sur la continuité des études de ses élèves concernés.
TABLEAU N° 21
* Concernant les différents critères à prendre en compte pour une bonne orientation.
N° | CRITÈRES | F | % | |
1 | Points scolaires de la 6ème, 7ème et 8ème année | 28 | 47 | |
2 | Les renseignements issus du dossier de l’élève | 10 | 17 | |
3 | Les données de la carte de l’élève | 6 | 10 | |
4 | L’intérêt de l’élève | 5 | 8 | |
5 | Le bassin du marché d’emploi | 3 | 5 | |
6 | Les types d’enseignements | 3 | 5 | |
7 | Les aptitudes et goût de l’élève | 3 | 5 | |
8 | Orientation au cycles courts professionnels | 2 | 3 | |
Total | 8 | 60 | 100 |
Au regard de cette question selon laquelle les orienteurs exploitants de la sous division Mbujimayi 2 auraient pris en compte tous les critères d’une bonne orientation avant de donner les avis d’orientation, force est de constater que 28 sujets sur 60 soit 47 % ont dit d’avoir pris en compte les points scolaires, 10 sujets soit 17 % ont considéré les renseignements venant du dossier de l’élève, 6 sujets soit 10 % disent oui d’avoir considéré les données de la carte de l’élève, 5 sujets soit 8 % affirment avoir privilégié l’intérêt de l’élève, 3 sujets soit 5 % se conforment à la réalité du marché d’emploi, 3 sujets soit 5% seulement songent aux aptitudes et goût de l’élève avant son orientation, 2 sujets soit 3 % tiennent compte de l’orientation des élèves dans les cycles courts professionnels.
TABLEAU N° 22
Quel est selon vous le type d’enseignement où vous avez eu à orienter beaucoup d’élèves.
N° | TYPES | F | % |
1 | Enseignement general | 31 | 52 |
2 | Enseignement normal | 18 | 30 |
3 | Enseignemen technique | 11 | 18 |
Total | 3 | 60 | 100 |
En analysant cette question posée, le résultat révèle que 31 sujets 52 %/60 de l’échantillon ont affirmé avoir orienté beaucoup d’élèves dans l’enseignement général, tandis que 18 sujets soit 30 % disent oui d’avoir envoyé les enfants en enseignement normal, contre 11 sujets soit 18 qui disent orienté les enfants dans l’enseignement technique.
TABLEAU N° 23
* Comment jugez-vous l’orientation que vous faites dans votre entité.
N° | TYPES D’ORIENTATION | F | % |
1 | Orientation non officielle | 39 | 65 |
2 | Orientation assurée par des non spécialistes | 18 | 30 |
3 | Orientation assurée par des spécialistes | 3 | 5 |
Total | 3 | 60 | 100 |
Au regard de ce tableau nous nous sommes rendu compte que 39 sujets soit 65 % affirment que leur orientation faite reste non officielle, 18 sujets soit 30 % ont reconnu que leur orientation pratiquée est assurée par des non spécialistes contre 3 sujets soit 5 % ayant confirmé que leur orientation excercée entre dans la catégorie de spécialistes.
4.2. INTERPRENTATION DES RÉSULTATS
Dans le cadre de notre étude qui a porté sur » organisation de TENASOSP et l’orientation des élèves de 8ème année de l’éducation de base problème et perspectives » , Nous avons bien voulu savoir comment est l’organisation de TENASOSP à la sous division Mbujimayi 2, découvrir la vérité sur les avis d’orientation donnés aux élèves s’ils respectent les critères d’une bonne orientation, puis proposer des solutions appropriées pour résoudre tant soit peu cette situation malheureuse.
- Poursuivant nos investigations, nous avons voulu vérifier l’organisation et l’appréciation de TENASOSP :
Au regard de cette première question celle de savoir si l’organisation de TENASOSP est bien faite au sein de la sous division Mbujimayi 2, les résultats du tableau n°13 relatifs aux opinions de sujets organisateurs, en fréquence élevée 32/60 soit 53 % montrent que cette organisation n’est pas bien faite. Cela proviendrait de l’ignorance des conditions d’organisation de ce test par les organisateurs et surtout aussi du fait ces derniers ne sont pas suffisamment informés quant à ce.
Certes, pour qu’il ait une bonne organisation il faut au préalable tenir compte de certains critères, d’abord il faut définir les rôles et distribuer les tâches de façon claire et nette. Prendre le temps de préparer ses réunions puis mettre en place une démarche d’amélioration continue.
Bref pour qu’on parle d’une bonne organisation de TENASOSP dans un système éducatif, il faut prendre en compte des éléments tels que : la rigueur, la planification, la gestion des ressources, la flexibilité, le sens de l’initiative et le travail en équipe.
- A la préoccupation de savoir si en dehors de l’orientation des élèves dans les sections d’études quelques-uns sont envoyés dans le centre professionnel :
Pour ce qui concerne cette question, les avis présentés au tableau n°14, 58 sujets soit 97 % qui refusent la non orientation des élèves dans les cycles courts professionnels ou dans des centres de formation, or, lorsque nous nous référons aux critères du test comme celui de ce genre, il sied de signaler que certains élèves ne prouvant pas les aptitudes en calcul (mathématiques), français et/ou autres disciplines, peuvent être orientés dans des centres de formation pour leur rééducation et rattrapage en vue de modeler leur capacités, c’est un état de chose capital non négligeable mais ignoré par les prenants part à l’organisation de ce test d’une grande importance.
Notons que l’orientation est un processus vaste, votre enfant après la fin de la 8ème année de l’éducation de base se trouve dans un carrefour de voies auxquelles il doit faire un choix, soit il fait la voie générale, soit la voie technologie ou encore la voie professionnelle.
Il est à noter que, chaque élève est une fin en soi. Un projet de lui-même, pour lui-même, par lui-même. Ce projet n’est en fait que lui-même en devenir. Certes, ce projet n’est pas à étouffer ou à bloguer. Le conseiller d’orientation doit l’accompagner, c’est-à-dire, faire du chemin avec la personne confrontée à un problème. Il faut rendre cette dernière capable de trouver, à partir de ses ressources internes propres la solution qui s’impose. (J.P. Yawidi, Mars, 2015, p. 5)
Il sied de signaler que la mission du conseiller d’orientation n’est pas à limiter l’orientation des élèves mais plutôt d’aider chaque individu en général et ne particulier l’élève à retrouver sa voie, à s’humaniser et à affirmer sa supériorité sur la nature par les efforts qu’il doit déployer pour la maîtriser et s’auto creer d’une certaine matière, nous disons que le conseiller d’orientation amène chaque individu d’une part à se découvrir dans ses forces, ses qualités et dans ses faiblesses. Aussi ses défauts, les impasses de ses limites de consolider ses forces et transformer dans la mesure du possible ses faiblesses en forces et d’autre part, d’agir dans son milieu avec responsabilité, autonomie, de la sorte il peut jouir pleinement de sa vie, tirer plus de satisfaction dans ce qu’il fait en vue de son épanouissement. (J.P. Yawidi, Mars, 2015, p. 6)
Par ailleurs nous avons voulu savoir si les orienteurs de la S/division associent les autres spécialites du domaine :
Quant aux résultats du tableau n°15, les sujets en grande partie 40/60 soit 67 %, disent que leurs orienteurs oeuvrant dans les cellules d’OSP n’associent pas les ressortissants de l’orientation de l’ISP. Pour ce faire, il est à regretter du fait que les orienteurs de cellules remplissent les formalités d’orientation, pourtant, la plupart de ceux qui orientent ne sont pas du domaine, ils n’ont pas reçu une formation efficace qui leur permettra de bien faire ce travail, au même niveau que ceux l’ayant fait comme science à l’Institut supérieur Pédagogique.
L’orientation scolaire et professionnelle pour résoudre à cette difficulté à prôner le principe selon lequel » il faut placer lhomme qu’il faut à la place qu’il faut » en vue d’éviter l’insantisfaction, la désorientation, le blocage, surtout l’inadaptation à tous les niveaux dans notre système éducatif.
Toute orientation faite par les non spécialites, manque le sous-bassement, autrement dit elle est subjective parcequ’elle ne respecte pas les normes établies, l’organisation de TENASOSP au niveau de la 8ème année de l’éducation de base reste un défis majeur qui fait fasse à la baisse du niveau, au choix imposé par les parents, au vagabondage scolaire et doublement des classes et autres vices qui rongent notre pays il y a plusieurs décennies. Par ailleurs, l’Etat congolais, vouloir résoudre un problème à créer un autre, les activités d’osp se déroulent comme une machine qui n’attendait qu’un seul chauffeur (conseiller d’osp) pour démarrer dans toutes les S/D de la ville de Mbujimayi en général et en particulier à la S/D Mbujimayi 2.
Malheureusement, le moteur a grippé depuis 2011 à cause de la circulation d’une note sans date N° EPSP/PROVED/ K.OR/80.0/048/2011 portant le report de la délivrance du dit dossier d’orientation. Sinon sans instruments de travail notre action d’orientation est bloquée et devenue non opérationnelle au Kasaï oriental.
Nous avons voulu savoir les difficultés liées à l’organisation de TENASOSP :
A la question de savoir si les sujets organisateurs rencontrent les difficultés quant à l’organisation de TENASOSP, les enquêtés à 83 % de l’ensemble disent oui, que les difficultés sont légions et permenantes. En entretien avec eux, certains sujets ont avancé les arguments selon lesquels le TENASOSP est une activité très complexe qui nécessite des moyens conséquents pour sa réussite totale et elle implique la participation de nombreuses personnes, malheureusement, nous le faisons sans être dotés de toutes les conditions matérielles nécessaires pour sa bonne réussite.
Au regard de la question selon laquelle vous avez enregistré plusieurs formations en orientation au cours de cette année :
Les sujets d’enquête aux résultats du tableau n°17, 45/60 soit 75 % prédomine 15/60, soit 25%. (Est le pourcentage élevé) refusent n’avoir pas bénéficié d’une formation quelconque au cours de l’année leur permettant d’exercer avec plus d’aisance et de facilité la tâche d’orientation. Cette déclaration laisse à désirer et prouve à suffisance que l’orientation n’est pas considérablement efficace au sein de cette institution scolaire.
De ce qui précède, signalons qu’aucun domaine ne peut rester statique, d’autant plus que le monde évolue, les formateurs et animateurs des institutions doivent s’informer perpétuellement, ce qui ne fait pas exception pour les agents orienteurs. Ils doivent subir des nombreuses formations afin d’actualiser leurs connaissances en matière d’orientation scolaire et professionnelle.
Une équipe d’orientation doit être constituée d’un nombre suffisant d’agents, vu les travaux qui se font. Ainsi les exprimés au tableau n°18 montrent que 55/60 soit 92% refusent que le nombre des conseillers d’orientation n’a pas augmenté. Or, le poids des activités y relatives exige toujours un effectif consistant en vue de bien faire le travail.
Au tableau n°19, les enquêtés 42/60, soit 70% affirment que les questions du test posées aux élèves de 8ème éducation de base ne sont pas de leur niveau et ne les aidant pas à s’excercer à l’entraînement de leur métier. Cet état de chose va en l’encontre des prescriptions d’orientation qui veulent doter à l’enfant les outils capables de l’aider à aimer le métier auquel il est sensé aspirer. Qui l’aidant à s’entraîner au projet de vie y relatif.
A savoir si l’échec au TENASOSP constitue un frein à la poursuite des études :
Pour ce qui concerne les résultats du tableau n°20, 51/60 sujets, soit 85% sont ceux qui disent que l’échec au TENASOSP peut être considéré comme blocage à la poursuite scolaire. A cet effet, il est important de signaler que le TENASOSP ne doit pas avoir comme finalité ne fisque la poursuite des études ultérieures, plutôt, avant tout notons que c’est un test qui se limite au prélèvement de la température d’un élève vis-à-vis des aptitudes ou habiletés dans telle ou telle options/sections d’études.
Au regard de cela, grande est notre surprise de constater que certains orienteurs, ont déclaré d’autres élèves comme échouants au TENASOSP et ne peuvent pas monter de classe. Ce qui est une entorse psychologique d’autant plus qu’aucun élève ne peut manquer de manifester ses aptitudes dans l’un ou l’autre domaine, où il serait capable d’être orienté en vue de satisfaire tel ou tel autres métiers plus tard.
Le critère de 50 % jouant, ceux qui n’ont pas réussi aux examens scolaires et même au TENASOSP sont invités à redoubler l’année, chose faite dans notre sous division Mbujimayi 2. (Instructions officielles du 0047/2004 du 11/05/2004)
Mais la question se pose, combien de fois l’élève doit-il reprendre l’année ? Son âge et son inaptitude lui permettrent-ils de s’adapter sans difficulté ? Au cas contraire, continuera-t-il toujours à redoubler ? Tripler ou quadrupler sa classe? Va-t-il toujours s’intéresser à ses études ? Même en cas d’échec scolaire ? Ne faut-il pas se demander pourquoi cet échec ? Et comment y remédier ? Quel est alors la place de l’orientation scolaire et professionnelle ?
Bref, ceux dont le quotient intellectuel ne leur permet pas de poursuivre leur scolarité dans l’enseignement comme les enfants anormaux, comment l’EPSP les recupere-t-il ? Les reconnaîtil ? Qui s’occupe de cette tâche ? Ces enfants sont totalement abandonnés à leur triste sort pourtant ils ont besoin d’une assistance particulière.
L’orientation doit être autonome et ne doit pas être conditionnée par la réussite scolaire, cette catégorie d’enfants et à récupérer parce que parmi elle, il y a des arriérés légers et graves non dépistés, non orientés. C’est mieux que ces enfants soient orientés ou subissent leur orientation pour ne pas handicaper les voies d’orientations scolaires et professionnelles.
- Quels sont les différents critères d’une bonne orientation :
Il est évident que l’on prenne en compte certains critères pour une bonne orientation avant de déterminer l’orientation même. Cependant, eu égard aux résultats présentés au tableau n°21, 28/60 sujets soit 47% ont opéré leurs choix sur les points scolaires de la 6ème, 7ème et 8ème années. Comme critère méritant laissant en marge les autres critères d’ailleurs très pertinents.
Toutefois, l’élève ne présente pas toujours les capacités dans telle branche pour des raisons selon lesquelles sur son bulletin il a le maximum des points. D’autres bulletins contiennent aussi des côtes forfaitaires dont les titulaires n’en démontrent pas la propriété. D’où, les critères tels que l’intérêt de l’élève, les aptitudes et le goût de l’élève ainsi que le bassin du marché d’emploi, auraient une importance capitale lorsqu’on veut bien orienter l’enfant.
- Quel serait le type d’enseignement où vous avez orienté beaucoup d’élèves après analyse des données :
A la question de savoir le type d’enseignement où l’on a orienté beaucoup d’élèves dans la sous division Mbujimayi 2, grande partie de nos répondant ont pointé l’enseignement général 31/60 soit 52%. Cela par rapport aux 18 sujets soit 30% qui parlent de l’enseignement normal, et aux 11 sujets soit 18% ayant cité l’enseignement technique.
Au regard de ces avis, nous comprenons que la grande partie sont les élèves qui ne sont envoyés dans la section technique pas qu’ils n’ont pas d’aptitudes mais parce que les prenants part n’ont pas étudié minutieusement le cas de chacun et arriver à la bonne interprétation pour chaque élève.
Les facteurs proprement dit de l’orientation ont été déterminés avec le concours des enseignants eux-mêmes. Il s’agit de : l’âge de l’élève, son sexe, son aspiration professionnelle appelée intérêt dominant, l’aspiration des parents et du maître, les points scolaires (français, math et culture), les points du test, le quotient intellectuel de l’élève (QI), cas spéciaux d’inadaptation sociale et scolaire, son milieu et lieu de résidence, nombre de places disponibles dans un établissement d’accueil pour les élèves du cycle d’orientation (c.o).
En évoquant le principe d’orientation selon lequel » chacun doit avoir place quelque part » dans les trois types d’enseignement provincial où nous retrouvons seulement l’enseignement pour les élèves normaux : enseignement normal, enseignement général et enseignement technique. Nous osons signaler à nos autorités scolaires et aux agents de la sous division que dans l’organisation de notre système pédagogique, le diagnostic et le dépistage des enfants normaux et anormaux sont absents malgré que l’enquête révèle que le nombre exaustif se trouverait dans l’enseignement général.
Tous les enfants selon l’un des principes généraux de la psychologie ne sont pas taillés au même modèle et qu’ils ne sont pas de mauvaises herbes à jeter à la poubelle. L’enseignant SPÉCIAL est quasi-totalement absent par rapport au nombre d’enfants de notre Province, parmi lesquels les DÉBILES ne manquent pas. La création de ce quartième type d’enseignement serait nécessaire et incontournable.
Dans quelle catégorie classez-vous l’orientation faite par vous-même à la sous division : Enfin, les résultats du tableau n°3 expliquent que 39 sujets soit 65% classement l’orientation faite par les orienteurs parmi celles non officielles contre 18 soit 30% qui la classe parmi celles assurées par des non spécialistes et 3 soit 5% qui l’assimilent à l’orientation assurée par des spécialistes. De ce fait, nous pouvons dire qu’une orientation non officielle est frauduleuse et/ou faite provisoirement. A tout moment, l’orienté peut changer comme il veut la section sans tenir compte des blocages qui peuvent en découler, cette orientation est émaillée de toutes sortes d’imperfections car n’étant pas faite avec les soubassements scientifiques. Par contre, l’orientation assurée par les spécialistes tient compte des critères d’orientation scolaire bien connus et est fondée sur les soubassements scientifiques. Il ne suffit pas seulement d’être affecté à la cellule d’orientation scolaire qu’on l’on devient d’office orienteurs scolaire et professionnel, mais plutôt et surtout avoir fait l’orientation scolaire et professionnelle aux instances d’études supérieures, sinon l’on tombera dans le Bain de commin de mortel.
CONCLUSION PARTIELLE
Il a été question dans ce quatrième chapitre, de présenter et analyser les données recueillies sur terrain et d’interpréter les résultats de notre recherche.
De manière anticipative, disons que l’organisation de TENASOSP à la sous division Mbujimayi 2 n’est pas bien faite et cela proviendrait de l’ignorance des conditions d’organisation de ce test par les organisateurs, et aussi, du fait que ces derniers ne sont pas suffisamment informés quant à ce.
Autre chose enfin, il y a pas du tout au préalable les objectifs fixés et visés partant de cette organisation dans ce test.
CONCLUSION GENERALE
Le moment est venu, d’évaluer en quelque sorte, le travail effectué, prenons à présent un peu de hauteur pour voir le chemin parcouru.
» Organisation de TENASOSP et orientation des élèves de 8ème de la sous division Mbujimayi 2, problème et perspectives » tel est notre sujet développé dans ce travail de fin d’études.
En Formulant ce sujet, nous nous sommes assigné les quatre objectifs suivants : Identifier les critères d’orientation scolaire après TENASOSP selon les principes psychologiques, étudier comment se fait l’orientation scolaire scolaire des élèves de la 8ème de l’éducation de base et contribuer à l’amélioration du système en mettant à la disposition du groupe d’aide psychologique un outil indispensable de référence qui va leur permettre de bien orienter leurs élèves puis proposer des solutions dans le but d’améliorer où résoudre ce problème source de l’inadaptation et déperdition scolaires.
A la base de notre investigation se trouvait quatre grande hypothèses que nous avions émises déjà à l’entame de notre travail qui annonçait que : l’organisation de TENASOSP dans la sous division Mbujimayi 2 serait subjective et qui ne permettrait pas aux intervenants d’orienter conformément aux prescrits ce qu’ils croient orienter réellement, les avis d’orientation donnés ne respecteraient pas les critères d’une bonne orientation scolaire et professionnelle, les questions du test d’orientation qu’on pose ne tiendraient pas compte du niveau réel des élèves et au processus d’entraînement au métier, l’organisation des séances de pré-test avant la passation, la prise en compte de la capacité de chaque élève, l’adaptation du test posé au niveau des élèves concernés alors qu’il existe une Pédagogie des objectifs par situation, l’engagement des conseillers d’orientation dans des sous divisions et dans des écoles, l’orientation de tous les enfants faibles selon leur niveau dans des centres de formation ou dans la vie active seraient les quelques astuces à mettre en compte pour l’amélioration de cette situation catastrophique.
La science étant de rigueur, nous ne nous sommes pas limités seulement à notre jugement personnel, la vérification de notre réflexion par des données recueillies sur terrain nous a été d’une importance capitale.
Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos objectifs, nous avons fait recours à la méthode d’enquête qui nous a permis d’entrer en contact direct avec l’objet d’étude grâce à la documentation et les faits sur terrains (à la sous division) et la méthode Descriptive qui nous a servi quant à elle, à décrire ou à analyser comment les agents orientent les élèves dans les différentes filières d’études.
Ces deux méthodes étaient accompagnées ou soutenues par la technique documentaire, la technique d’analyse du contenu ainsi que de la technique d’échantillonnage.
Après analyse des données et interprétation des résultats, nous avons constaté que nos hypothèses sont confirmées.
L’organisation de TENASOSP de la sous division Mbujimayi 2 demeure subjective et est loin de pousser les élèves dans une bonne orientation scolaire et professionnelle.
En effet, après notre enquête menée sur cette épineuse question d’orientation scolaire, nous avons trouvé que les avis donnés aux élèves par les intervenants de la sous division Mbujimayi 2 ne respecteraient pas les critères d’une bonne orientation scolaire.
Les questions du test posées aux élèves de la 8ème de l’éducation de base ne sont de leur niveau et les les aident pas à s’exercer dans la maîtrise du métier auquel ils sont appelés.
L’organisation des séances de pré-test avant la passation, la prise en compte de la capacité de chaque élève, l’adaptation du test posé au niveau des élèves concernés, l’engagement des conseillers d’orientation dans des sous divisions et écoles, l’orientation de tous les enfants faibles dans des centres courts professionnels soit dans la vie active restent les vrais produits pour l’amélioration de cette situation.
SUGGESTIONS
Pour clore complètement cette dissertation scientifique, nous osons formuler quelques suggestions ou recommandations au ministère de l’éducation nationale, aux agents de la sous division, aux élèves, aux parents d’élèves et aux conseillers d’orientation.
Ces recommandations, pensons-nous, une fois prises en considération et mises en applications, pourront conduire à l’amélioration de l’orientation des élèves.
- Au ministère: nous demandons d’intensifier les informations des conseillers d’orientation éparpillés dans les secteurs d’enseignement en général et en particulier dans la sous division Mbujimayi 2. Doter ces derniers des outils indispensables pouvant aider à la bonne orientation des élèves mais aussi et surtout de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
- Aux agents de la sous division: executant du test, d’associer dans tout cas les orienteurs spécialistes dans le processus d’orientation. Et d’orienter tout enfant peu importe son score réalisé dans une section d’étude ou il reussurait le mieux, dans un centre de rattrapage ou dans la vie active en vue de ne pas handicaper son orientation.
- Aux élèves: nous exigeons de prendre au sérieux les études, opéré un choix de la section d’études conformément aux avis donnés. Ne pas suivre les sections et options faites par les amis.
- Aux parents d’élèves: de comprendre que nous ne sommes pas à l’époque où l’orientation était automatiquement assurée par eux, ils doivent ne pas choisir les sections d’études à leurs enfants conformément à leurs goûts, les laisser conduire par les spécialistes en la matière en vue de minimiser les risques.
- Aux conseillers d’orientation : de conjuguer les efforts pour qu’en toute légalité créent les cabinets d’orientation pour faciliter la tâche aux élèves qui sont victimisés, enfin de ne pas rendre les études faites comme à des fonctions saturées et inexistantes qui tendent à disparaître.
Le domaine d’organisation de TENASOSP et d’orientation des élèves étant trop vaste, nous n’avons pas la prétention de l’avoir entièrement exploré, voilà pourquoi nous invitons d’autres chercheurs désireux d’aborder des thèmes similaires, de nous compléter en approfondissant les autres aspects que nous n’avons pas évoquer dans ce présent mémoire.
BIBLIOGRAPHIE
- Arrêté Ministériel du 13/01/2022 portant organisation du test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.
- Instructions relatives à l’organisation du TENASOSP session 2023.
- Instructions officielles du 19/02/2022 relatives à l’organisation et à la gestion du test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle, » TENASOSP » 2022.
- Module du travail d’osp 1 . Orientation scolaire et professionnelle 1. 2015
- Module du travail d’osp 2. Orientation scolaire et professionnelle 2. 2015
- J. P. YAWIDI, Programme National, EDIPEPS/2015
- BIKAY OBEL, Problématique de l’orientation scolaire et professionnelle en république démocratique du Congo, 1999
- ARENOLLA L. et Alii. Dictionnaire de pédagogie, Paris, BORDAS, 2000.
- PAUL FOULQUIË, Dictionnaire de la langue Pédagogique, 1èr édition, presses universitaires de France, 1971.
- PIERRE ATHANASE, Le grand Larousse illustré, édition bicentenaire, Paris 2018.
- K. LUABA KABANGU, Pratique d’orientation scolaire et professionnelle au Kasaï oriental 1, MBM, 2005-2012.
2. MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES
- JOHN KAYEMBA, Présentation concrète d’un processus d’orientation scolaire et professionnelle, estime de soi pour les élèves de la 8ème année de l’éducation de base de la sous division Mbujimayi 1. Mémoire inédit de l’ISP/MBM, 2023.
- JEAN CITENGA, Résultats scolaires et ceux du TENASOSP : base de l’OSP des apprenants de la 8ème éducation de base dans les écoles catholiques de la s/division Mbujimayi 3. Mémoire inédit de l’ISP/MBM, 2023.
- LÉONARD TSHIUNZA, Organisation de TENASOSP et l’orientation des élèves de la 8ème année de l’éducation de base, problème et perspectives. Mémoire inédit de l’ISP/MBM, 2023.