Classement Shanghai 2023, 3 universités africaines dans le top 500

Depuis 20 ans, le classement de Shanghai  établit la liste des mille établissements de recherche les plus prestigieux dans la catégorie des sciences dures. Malheureusement, l’Afrique est toujours mal classée dans ce classement. Cette année, seules trois universités sud-africaines ont réussi à se hisser dans le top 500, avec The University of Witwatersrand qui a réussi à se classer dans le top 300.

Le classement de Shanghai est considéré comme l’un des classements les plus fiables et les plus respectés dans le monde universitaire. Il est basé sur plusieurs critères, notamment le nombre de publications scientifiques, le nombre de citations, le nombre de prix Nobel remportés par les professeurs et les anciens élèves, ainsi que le nombre de chercheurs étrangers travaillant dans l’établissement.

Malgré les efforts déployés par les universités africaines pour améliorer leur classement, elles sont encore loin derrière les établissements américains, qui dominent le classement depuis plusieurs années. Le top 3 reste inchangé depuis plusieurs années, avec Harvard à la première place, suivie de Stanford et du Massachusetts Institut of Technology (MIT).

Il est important de souligner que le classement de Shanghai ne doit pas être considéré comme la seule mesure de la qualité d’une université. Il existe d’autres critères qui peuvent être tout aussi importants, tels que le taux de réussite des étudiants, la qualité de l’enseignement et la diversité culturelle.

Cependant, il est indéniable que le classement de Shanghai a un impact important sur la réputation et l’attractivité des établissements universitaires. Les universités africaines doivent donc continuer à travailler dur pour améliorer leur classement et renforcer leur positionnement sur la scène internationale.

En conclusion, le classement de Shanghai reste un outil important pour évaluer la qualité des établissements universitaires dans le domaine des sciences dures. Bien que l’Afrique soit encore mal classée, cela ne doit pas décourager les universités africaines à poursuivre leurs efforts pour améliorer leur positionnement et leur réputation sur la scène internationale.

Roger Lazio