REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi
ISTM/LUBUMBASHI
B.P : 4748
LUBUMBASHI
DOSAGE DE L’HEMOGLOBINE ET MESURE DE L’HEMATOCRITE CHEZ LA FEMME ENCEINTE « CAS DE LA POLYCLINIQUE KITUMAINI »
Par TSHISAWU KALOMBO Laetitia
Travail de fin d’études présenté et défendu en vue de
l’obtention du grade de graduée en Techniques Médicales.
Section : Gestion et Techniques BioMédicales
Département : Techniques de Laboratoire
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi
ISTM/LUBUMBASHI
B.P : 4748
LUBUMBASHI
Par TSHISAWU KALOMBO Laetitia
Travail de fin d’études présenté et défendu en vue de
l’obtention du grade de graduée en Techniques Médicales.
Section : Gestion et Techniques BioMédicales
Département : Techniques de Laboratoire
Directeur : KALENGA MULONGO Pauline
Chef de Travaux
EPIGRAPHE
Matthieu 9 :20 – 22
DEDICACE
A mes très chers parents : Papa KALOMBO Emmanuel et Maman KAMWANYA
Vicky pour tous les sacrifices consentis et toutes les souffrances endurées à mon égard, je ne peux rien donner d’égal en retour pour tout ce que vous avez fait pour moi, trouvez ici l’expression de vos exploits.
A vous mes très chers frères et sœurs Emman KALOMBO, Thercia KALOMBO, Vanny KALOMBO, Noella KALOMBO, Noé KALOMBO et Ben KALOMBO pour votre affection, compréhension, soutien et réconfort.
A toi mon très cher beau-frère Anaclet fils TSHIMANGA pour le sacrifice énorme
consacré à mon égard, trouvez dans ce travail ma profonde gratitude.
A toi mon très cher Delphin MAZARIN qui dans la peine, la joie, n’a cessé
d’apporter tant soit peu consolation et sages conseils.
A tous, je dédie ce travail !
REMERCIEMENTS
A l’éternel Dieu tout puissant, lui qui est la source de notre vie et la solution à tous
problèmes, pour la grâce et le souffle de vie qu’il ne cesse de nous accorder, que la grâce lui soit rendu.
Nos sincères remerciements s’adressent particulièrement à notre directrice Madame
le chef de travaux KALENGA MULONGO Pauline qui malgré ses multiples occupations a bien voulu prendre la charge de la direction de ce travail.
Nous le devons ensuite à tous les professeurs, les chefs de travaux et assistants de
l’ISTM/Lubumbashi.
A mes compagnons de lutte qui constituent une famille : Joy NKONGA, Sarah NDENU, Dorcas NDAYA et Beline KUNGWA.
Enfin, nos remerciements s’adressent aussi à toutes personne qui de loin ou de près
nous ont aidé d’une façon ou d’une autre lors de l’élaboration de ce travail, trouvez ici l’expression de nos sentiments les plus profonds.
RESUME
Le sujet soumis à notre humble réflexion et analyse tourne autour du dosage de
l’hémoglobine et de la mesure de l’hématocrite chez la femme enceinte, dans la suite de notre travail, nous allons démontrer la véracité de notre sujet à la lumière de notre expérience personnelle tout en développant les différents grands points qui constituent notre travail d’où notre étude comprend quatre grands chapitres hormis l’introduction et la conclusion dont le premier parle de la revue de la littérature, le deuxième retrace la méthodologie, le troisième présente les résultats et le quatrième souscrit la discussion, et quelques mots de recommandations mettra fin à ce présent travail.
Les investigations ont eu lieu à la polyclinique KITUMAINI. La taille de notre
échantillon a été de 70 femmes enceintes chez qui nous avions récolté les échantillons de sang qui étaient acheminés au laboratoire de l’ISTM/Lubumbashi pour les analyses biomédicales.
Les résultats en notre possession montrent 58,6% de cas d’hypo hémoglobinémie, 8,5% de cas d’hyper hémoglobinémie et 32,9% de cas d’hémoglobine normale et 45,7% de cas d’hématocrite bas, 8,6% de cas d’hématocrite haut et 45,7% de cas d’hématocrite normale.
0. INTRODUCTION
La grossesse est un événement naturel qui se déroule normalement pour la majorité
des femmes (HAS, 2016).
Elle est l’état d’une femme enceinte, c’est-à-dire portant un embryon ou un fœtus
humain. Cet état s’accompagne des plusieurs modifications physiologiques importantes de l’organisme, et plusieurs pathologies peuvent survenir qu’elles soient spécifiques ou non. Certaines de ces pathologies, parfois sans conséquence en dehors de la grossesse peuvent avoir un ralentissement important sur l’embryon ou le fœtus. En conséquence, une adaptation du mode de vie et un suivi particulier sont conseillés pour la femme enceinte. (Encyclopédie médical, Wikipédia, 2021)
Afin d’identifier les éventuelles complications et d’améliorer le confort et vécu de
chaque femme enceinte, le suivi de la grossesse est nécessaire. Dans ce contexte, l’information livrée par les professionnels de santé le plus tôt possible à l’occasion des consultations prénatale sa une incidence positive sur le déroulement de la grossesse et sur la santé de l’enfant à venir.
L’information a pour objectifs de favoriser la participation active de la femme enceinte et de lui permettre de prendre avec le professionnel de santé les décisions concernant sa santé conformément à la loi du 4 mai 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. (HAS, 2016)
En cas de pathologie maternelle préexistante, les répercussions peuvent être lourdes
des conséquences. Il est donc important de connaitre les modifications physiologiques pour reconnaitre ce qui relève du normal et de la pathologie, évaluer les répercussions potentielles de la grossesse préexistante, assurer un accompagnement pertinent et pouvoir donner des conseils adaptés. (C.E.P de L’UVMAF, 2011)
Au cours de cette modification physiologique de l’organisme plusieurs paramètres
biologiques, sont perturbés, en hématologie existe pendant la grossesse une hémodilution responsable d’une anémie dite physiologie. Cependant, l’anémie carentielle ferriprive est l’une des anémies les plus fréquemment retrouvées pendant la grossesse. Elle est souvent préexistante à la grossesse souvent méconnue. La prévalence des anémies est basse dans les pays industrialisés, elle serait inférieure à 2% dans la population des femmes en âge de procréer pour passer à 15% dans le troisième trimestre de la grossesse.
Dans les pays en voie de développement, l’anémie gravidique touche 50 à 80% des patientes.
(Jassica T, 2018)
L’anémie est l’une des pathologies les plus courantes en obstétrique. L’anémie
ferriprive en est la cause principale et présente l’ultime expression d’une carence en fer, qui est en cause, dans 90% de cas. (Bradai, 2016)
Le dosage de l’hémoglobine et la mesure de l’hématocrite restent les deux paramètres les plus efficaces et fréquemment employés pour suivre l’évolution et déterminer le degré d’une anémie.
0.1. PROBLEMATIQUE
0.1.1. ENONCE DU PROBLEME
La physiologie et la physiopathologie de la grossesse s’accompagne de plusieurs
modifications hématologiques. (Faustine L, 2007)
Le volume plasmatique augmente progressivement tout au long de la grossesse ainsi
que la masse totale de globules rouges, mais à un moindre degré, entrainant ainsi une hémodilution. Cette anémie dite physiologique empêche la perte trop importante de globules rouges lors de l’accouchement. Le volume plasmatique augmente de 40% environ alors que le volume cellulaire augmente environ de 15% seulement. L’accroissement de la masse sanguine semble atteindre 1500ml, il permet de répondre aux besoins hémodynamiques accrus et à l’augmentation du flux sanguin utéroplacentaire. Cette augmentation du flux plasmatique s’explique par plusieurs mécanismes avec comme conséquences maternelles en général les symptômes physiques de l’anémie qui n’apparaissent que lorsque le taux d’hémoglobine est inférieur à 7 – 8 g/dl quand l’anémie est sévère ou l’anémie est très sévère. (Encyclopédie médical, Wikipédia, 2021)
L’anémie chez la femme enceinte est un problème inquiétant du fait que, chaque
année il y a plusieurs femmes qui succombent à un taux moyen dans les pays développés vu les mécanismes et des structures de santé efficaces dans la prise en charge face à cette maladie, mais dans les pays moins développés plus particulièrement en Afrique sub-saharienne, centrale d’où notre pays la République Démocratique du Congo n’est pas épargné constitue un problème sérieux dans la prise en charge. L’hémoglobine et l’hématocrite étant les éléments qui interviennent dans l’exploration d’une anémie, ces deux paramètres peuvent avoir un impact en cas d’une anémie chez la femme enceinte.
0.1.2. QUESTION DE RECHERCHE
Comment se présenteraient le taux de l’hémoglobine ainsi que la mesure de
l’hématocrite chez la femme enceinte ?
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.2.1. CHOIX
Certaines pertes en vies humaines constatées chez les femmes après accouchement
sont dues à l’anémie que connaissent ces dernières à l’issue des saignements exagérés. Ceci causent des conséquences néfastes, surtout si le taux d’hémoglobine et la mésure d’hématocrite n’étaient pas contrôlés régulièrement. Il en résulte une diminution du taux d’hémoglobine de l’ordre de 5 à 10% s’exprimant par fausse anémie par hémodilution selon OMS. L’hémodilution pendant la grossesse entraine une diminution des valeurs seuils de l’anémie, l’OMS propose donc plutôt que l’anémie soit définie par un taux d’hémoglobine inférieur à 11 g/dl aux premier et troisième trimestres et au deuxième trimestre à 10,5 g/dl. On considère que les spoliations sanguines de l’accouchement physiologique correspondent à une perte de 1 g/dl d’hémoglobine ainsi dans le post-partum l’anémie est finie par un taux d’hémoglobine inférieur à 10 g/dl, l’anémie sévère par un taux inférieur à 8 g/dl ou entre 8 et 9,6 g/dl associé à une mauvaise tolérance physique. (OMS, 1993)
Notre choix se justifie de la faite que l’anémie pendant la grossesse n’est pas rare
et loin d’être sans conséquences néfastes pour la mère et pour le fœtus.
0.2.2. INTERET
v INTERET PERSONNEL
Ce présent travail est utile car il nous aidera personnellement à acquérir de
nouvelles connaissances ainsi que de mener une étude sur l’anémie chez la femme enceinte.
v INTERET SCIENTIFIQUE
Ce travail est important ou utile pour les personnels de santé qui sont chargés de la
sensibilisation de prévention de maladies d’une femme enceinte, ce travail servira également comme un modèle aux futures chercheurs qui peuvent trouver une réponse à une question posée. v INTERET SOCIO – ECONOMIQUE
Ce présent travail aidera notre population de bien prévenir l’anémie lors de leurs
grossesses et de se faire doser correctement l’hémoglobine pour ainsi établir une meilleure prise en charge, et cela gratuitement.
0.3. OBJECTIFS
0.3.1. OBJECTIF GENERAL
Cette étude a comme objectif de déterminer le taux de l’hémoglobine et le volume
de l’hématocrite afin de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des femmes enceintes.
0.3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Cibler les femmes enceintes.
- Prélever le sang de la femme enceinte.
- Réaliser le dosage de l’hémoglobine et la mésure de l’hématocrite chez la femme enceinte.
- La détermination de taux de l’hémoglobine et le volume de l’hématocrite.
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, cette étude comprend quatre grands
chapitres dont le premier parle de la revue de la littérature, le deuxième retrace la méthodologie, le troisième présente les résultats et le quatrième souscrit la discussion.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1. DOSAGE : c’est l’action de doser, son résultat (Le Robert micro, 2006)
I.1.2. HEMOGLOBINE : est un pigment protéique conjugué constitué d’une partie protéique (la globine) et une partie férrhohème (la férroprotoporphirine) qui donne la couleur rouge au sang. (Nicolas. T, 2020)
I.1.3. MESURE : c’est l’action de déterminer la valeur de certaines grandeurs par comparaison avec une grandeur constante de même espèce. (Le Robert micro, 2006)
I.1.4. HEMATOCRITE : est le volume occupé par les hématies dans un sang total. (Nicolas. T, 2020)
I.1.5. FEMME : C’est un être humain adulte de sexe féminin. (Le Robert micro, 2006)
I.1.6. GROSSESSE : est l’état d’une femme enceinte. (Le Robert micro, 2006)
I.2. ASPECTS OU CONSIDERATIONS THEORIQUES DU SUJET
Plusieurs travaux scientifiques ont été menés dans ce temps et dans l’espèce
concernant ce sujet sous différents aspects, c’est le cas de :
- Etude prospective menée à Camden (New jersey, Etats-Unis) 28% des femmes enceintes étaient anémiques, mais seulement 3,8% répondaient à la définition de l’anémie ferriprive même si près de 10% avaient de réserves en fer basse. Ces résultats sont également retrouvés dans l’étude réalisée par SUVIMAX (1998). L’anémie est un facteur de risque significatif au regard de la morbidité maternelle et surtout fœtale d’autant plus s’il s’agit d’une anémie préexistante à la grossesse.
- En 2012, TAGNON MICHEL PATIN, dans son étude intitulée « importance de l’hémoglobine et de l’hématocrite dans le diagnostic des anémies à la clinique d’Akpakpa » l’objectif de l’étude était de vérifier si seul l’hémoglobine permet d’identifier la présence d’une anémie en cas d’urgence en sélectionnant 153 individus comme population d’étude. Au terme de son étude il avait noté 55% de sujets anémiques suivant les valeurs de l’hémoglobine et 32% de sujets anémiques suivant les valeurs de l’hématocrite.
- Germain SENDWE WA SENDWE, dans son travail présenté et défendu à l’Université de Lubumbashi portant sur « l’évaluation de la supplémentation en fer chez les femmes enceintes à Lubumbashi » dont l’objectif était de déterminer la prévalence des anémies chez les femmes enceintes. Au terme de son étude, il avait trouvé une fréquence élevée des anémies chez les femmes enceintes.
- En 2018, Salomé MATISHO MUTUPEKE, dans son travail présenté et défendu à l’ISTM/Lubumbashi portant sur « Etude de la corrélation entre le taux de l’hématocrite et de l’hémoglobine dosés par la méthode de DRABKIN chez la femme enceinte » dont l’objectif était de déterminer la corrélation entre l’hématocrite et l’hémoglobine chez la femme enceinte. Au terme de son étude il avait trouvé 23% de valeur d’hémoglobine inferieur a 11,5g /dl contre 17% de valeur d’hématocrite inferieur, suivi de 57% de valeur d’hémoglobine normale contre 47% d’hématocrite alors que 20% était la portion des enquêtes ayant le taux de l’hémoglobine supérieur contre soit 37% d’hématocrite.
- En 2015, NKULU BIDWAYA, dans son travail présenté et défendu à l’ISTM/Lubumbashi portant sur « profil des anémies chez les femmes enceintes » dont l’objectif était de déterminer la fréquence de l’anémies chez les femmes enceintes. Au terme de son étude il avait trouvé au premier trimestre la moyenne d’hémoglobine la plus faible était de 9,4%, la moyenne la plus élevée était de 9,9% pour les femmes au troisième trimestre, le taux de l’hématocrite selon les trimestres était de 28,9% et le plus faible était de 24,8%.
La particularité de notre étude est le dosage de l’hémoglobine et mésure de
l’hématocrite chez la femme enceinte qui résidera dans l’espace d’étude de recherche ainsi que l’époque dans laquelle les investigations seront menées.
II.2.1. GENERALITES SUR LE SANG
II.2.1.1. CONSTITUTION DU SANG
Le sang est un tissu de mésenchymateux fluide fait des éléments figurés du sang en
suspension dans une matrice extra cellulaire, liquide mobile contenu dans le vaisseau sanguin assurant les échanges entre l’organisme et le milieu extérieur, il apporte au tissu ces éléments nutritif et l’oxygène et en évacue le déchet et le CO2, il existe plusieurs cellules sanguines ou encore les éléments figures du sang qui ont une durée de vie limitée, il existe un équilibre dynamique entre leur production et leurs destruction.
Nous pouvons citez les éléments figurés du sang :
- Les globules rouges
- Les globules blancs
- Les plaquettes sanguines. (T,2021)
II.2.1.2. L’HEMATOPOIESE
L’hématopoïèse est l’ensemble de mécanismes qui contribuent à la production
continue de cellules sanguines.
La production des cellules sanguins consiste en la multiplication par division
mitotiques successives, en même termes qu’il y a la différenciation des cellules filles en cellules spécifiques devant jouer des rôles bien précis. Le point de départ est une cellule mère, ancestral, appelée cellule souche. Cette cellule souche est d’abord totipotente, elle va évoluer vers les cellules souches pluripotentes ou cellules filles conditionnées lymphoïdes et erythro-granulomonocyto-megacaryocytaire. Selon les conditions ou les besoins de l’organisme, ces cellules se transforment en cellules filles unipotentes qui évoluer vers la production de l’une ou d’autre cellule sanguine : globule rouge, globule blanc, plaquette sanguine. L’évolution de la cellule souche vers l’une ou l’autre cellule sanguine est appelée lignée, ainsi nous avons :
- La lignée érythrocytaire
- La lignée granulocytaire
- La lignée monocytaire
- La lignée mégacaryocytaire La lignée lymphoïde.
Les lignées : érythrocytaire, granulocytaire, monocytaire et mégacaryocytaire sont regroupés sous le vocable lignées myéloïdes, c’est-à-dire atteignant la maturité dans la moelle osseuse.
(Nicolas.T,2021)
A. L’EVOLUTION DE LA LIGNEE ERYTHROCYTAIRE
La cellule souche pluripotente érythro-granulo-monocyto-mégacaryocytaire se
transforme en une cellule souche conditionnée érythroide celle-ci se différencie en proérythroblaste, le proérythroblaste se divise une fois et donne deux érythroblastes basophiles, les deux érythroblastes basophiles se divise chacune deux fois successives et donnent quatre érythroblastes polychromatophiles, l’érythroblaste polychromatophile se divise une fois et se transforme en érythroblaste acidophile, l’érythroblaste acidophile est une cellule pycnotique, son noyau rond et condensé est expulsé de la cellule, on obtient ainsi une cellule anucléée incapable de division, c’est le réticulocyte.
Le réticulocyte reste environ 48 heures dans la moelle, en suite passe dans la
circulation où il devient érythrocyte mur ou hématie ou tout simplement le globule rouge. Un proérythroblaste aboutit à 16globules rouges. L’érythropoïèse est un phénomène adaptatif. En cas de perte importante (hémolyse ou hémorragie), la production des globules rouges peut être multipliées par 5,6,7 et même par 8. (Nicolas.T,2021)
LES GLOBULES ROUGES
a. La morphologie
Le globule rouge est une cellule anucléée, donc incapable de multiplier, c’est une
cellule terminale. Elle mesure 7 et 8 microns de diamètre. Le globule rouge normal a la forme d’un disque biconcave.
b. La Fonction
La fonction essentielle du globule rouge et le transport de l’hémoglobine et le
maintien de cette dernière dans son état fonctionnel. En effet, l’hémoglobine est une molécule très fragile, facilement oxydable, l’hémoglobine doit être constamment protégée de l’oxydation. Cette protection lui est assurée par le globule rouge. Hors globule rouge, l’hémoglobine est rapidement oxydée et dégradée. Une fonction secondaire dub globule rouge et l’élimination du
CO2 dans le poumon. En effet, le CO2 qui pénètre dans le globule rouge se combine avec l’hémoglobine, en donnant des dérivés carbamiques. Cette combinaison est une réaction endorganique, qui change de sens dans les poumons de la température est plus faible. Le complexe carbamique est défait et le CO2 est libéré dans les globules rouges se transforment des grandes quantités des bicarbonates, nécessaire à l’équilibre acide-base.
c. Le Contenu du globule rouge
Le globule rouge ne contient aucun organite cellulaire (mitochondrie, lysosome, …).
Le globule rouge contient principalement de l’eau, dans laquelle sont dissous des nombreux composés chimiques : hémoglobine des enzymes notamment ceux du glycose, des ions (principalement le K+) et du glucose. (Nicolas.T,2021)
I.2.2. STRUCTURE DE L’HEMOGLOBINE
L’hémoglobine est une protéine, c’est un héterotétramere formé de 4 chaines de
globine et 4 molécules d’hèmes :
- L’hème est une protoporphyrine de type IX. Il comporte un atome de fer divalent Fe2+ (fer ferreux). L’une des valences de ce fer se fixe à la globine. L’autre valence fixe l’oxygène dans la forme oxygénée (oxyhémoglobine).
- La globine est la partie protéique de l’hémoglobine. Chaque molécule d’hémoglobine est formée de 4 chaines de globine : 2 chaines de type alpha et 2 chaines de type nonalpha ou beta.
La structure des chaines de globine alpha et beta est très similaire. Par exemple, la
structure de la chaine beta-globine qui entre dans la composition de l’hémoglobine adulte majoritaire, l’HbA1 est la suivante :
- Structure primaire : l’hémoglobine est formée de 4 sous unités identiques deux à deux, en fonction du nombre et des acides aminés (AA), la globine varie et les chaines se nomment alpha (141AA) et beta (146AA). La nature de chaines de globine présentes au sein de la molécule d’hémoglobine détermine le nom de l’hémoglobine. v Structure secondaire : la chaine forme une hélice.
- Structure tertiaire : l’hélice se compacte, prend une forme globulaire, ménageant en son centre une cavité, la poche de l’hème (lieu de fixation de l’hème et au fer).
- Structure quaternaire : on notera : HbA (alpa2 beta2), ce qui indique que l’HbA comporte deux chaines alpha et deux chaines beta.
La synthèse des chaines de globine suit le schéma de la synthèse protéique. Les
gènes qui correspond aux chaines alpha sont situés sur le chromosome 16, ceux des chaines beta sur le chromosome 11. (Nicolas.T.2021)
Il est utile d’insister encore plus sur le fer. Le corps humain contient 3 à 5g de fer. Ce fer se répartit en :
- Hémoglobine : 60-70%
- Transferrine : 0,2%
- Réserve : 20%
- D’autres métalloprotéines : 3-5%
- Formes non identifiées : 10%
Ce fer contenu dans l’hémoglobine ne fixe l’oxygène que s’il est à l’état réduit (Fe++). Ce fer oxydé en Fe+++, il devient inutile, il ne peut plus fixer de l’oxygène et une hémoglobine qui comporte ce fer est appelé méthémoglobine. L’hémoglobine renferme les 213 de tout le fer de l’organisme. On comprend alors qu’une insuffisance en fer ait connue première conséquence une déplétion dans la synthèse de l’hémoglobine et portant une anémie par manque de fer, antigène d’hémoglobine 3,4mg de fer. Le fer est apporté par l’alimentation sous forme d’hydroxyde ferrique ou de chélate ferrique. (Guy.N,2021)
I.2.2.1. ANEMIE
A. Définition
L’anémie se définit par la diminution de la quantité globale d’hémoglobine
circulante, il existe de taux limites d’hémoglobine en dessous desquels on considère qu’un individu est anémique. (Guy.N,2021)
La quantité d’hémoglobine circulant est exprimée en g/dl.
B. Physiopathologie
On distingue trois groupes de causes identifiables des anémies :
- Anémies par excès de perte des Globules Rouges : elles sont dues à des hémorragies internes ou externes, c’est-à-dire à la sortie de globule rouge de l’espace vasculaire.
- Anémies par hyper destruction : encore appelées anémies hémolytiques, elles sont soit d’origine intrinsèque au globule rouge ou liée à une anomalie d’hémoglobine (drépanocytes, thalassémies) au globule rouge (infections etc…).
- Anémies par défaut de production : elles peuvent être dues à plusieurs causes
- Défaut de production de l’érythropoïétine (insuffisance rénale)
- Dimunition de l’espace myéloïde fonctionnel
- Dimunition de la synthèse d’ADN
- Anomalie dans la synthèse de l’hémoglobine, mécanisme le plus fréquent de l’anémie, il peut être de causes diverses : une anomalie du métabolisme du fer, une anomalie de la synthèse de la globine (thalassémie), une anomalie de la synthèse du noyau tétra pylorique de l’hème (porphyries).
C. Classification des anémies
Outre le réticulocyte, qui permet de distinguer les anémies selon leur cause
médullaire ou périphérique, un second paramètre est utile dans la classification des causes des anémies : le volume globulaire moyen (VGM)
Trois situations sont à envisager en fonction de volume globulaire moyen (VGM)
qui varie en fonction de l’âge chez les enfants :
- L’anémie microcytaire (VGM < 78µm3)
- L’anémie normocytaire (VGM entre 78 et 98µm3) ü L’anémie macrocytaire (VGM > 98µm3).
C.1. Anémies microcytaires
Les anémies avec globule rouge de petite taille, ou microcytaire (VGM < 78µm3)
ont le plus souvent pour origine une carence martiale. L’anémie microcytaire traduit toujours une diminution de la production d’hémoglobine qui est secondaire soit à un trouble du métabolisme du fer (carence en fer, une inflammation) ou à un défaut de synthèse de chaines de globine (thalassémie, hémoglobinose).
C.2. Anémies normocytaires
Les anémies normocytaires (VGM entre 78 et 98µm3) ont des causes diverses. Elles
peuvent se rencontrer dans les situations d’hémorragie aigue ou d’hémolyse lors des défauts de sécrétions de l’érythropoïétine.
C.3. Anémies macrocytaires
Les anémies avec globule rouge de grande taille, ou macrocytaire (VGM > 98µm3)
sont généralement causés par des anomalies de synthèse de l’hémoglobine.
La macrocytose traduit une difficulté de maturation des érythroblastes.
- Anémies macrocytaires mégaloblastiques :
Les anémies macrocytaires mégaloblastiques sont toujours arégénerative et
surviennent dans le cas de carence en vitamine B12 ou en folates. Les carences en B12 sont d’étiologies dominées par une gastrectomie totale, la maladie de BIEMER, responsable d’une atrophie de la muqueuse gastrique avec achloridrie et entrainent une anémie avec des signes neurologiques et digestifs. Les carences en acide folique sont le plus dues à une carence d’apport, une augmentation des besoins lors des hémolyses chroniques, des étiologies toxiques et a un syndrome de malabsorption (diarrhée).
- Anémies macrocytaires non mégaloblastiques :
Correspondent aux groupes réfractaire constitutionnels ou acquis. Il s’agit de
syndrome myélodystrophiques.
- Anémies macrocytaires non mégaloblastes et régénératives :
Les anémies macrocytaires non mégaloblastiques et régénératives s’observent dans
le contexte d’hémorragie aigue abondante et d’hyper hémolyse d’origine corpusculaire ou non corpusculaire. Il faut noter que la phase précoce de la plupart des anémies est normochrome normocytaire à cause de la préexistence d’une population érythrocytaire normale produite avant l’apparition de la cause de l’anémie.
D. Diagnostic biologique
Le diagnostic d’une anémie sévère, comme pour toute anémie est confirmé
biologiquement par l’examen fondamental qu’est la numération-formule-sanguine (NFS).
Elle se pratique habituellement sur un prélèvement de 5ml de sang veineux. Elle renseigne sur l’hématocrite, la numération des hématies, des réticulocytes, des plaquettes, le taux d’hémoglobine, les constantes érythrocytaires, la numération des leucocytes et la formule leucocytaire.
Ainsi, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite nous permettent de confirmer le caractère sévère de l’anémie.
E. Etiopathogénie de l’anémie gestationnelle
E.1. Présentation
Durant la grossesse, la femme enceinte voit sa quantité de sang augmentée pour
assurer une bonne distribution des nutriments à tout l’organisme. Si certains éléments, ne sont pas présents en quantité suffisante, elle peut développer une diminution de l’hématocrite. Si le taux d’hématocrite et d’hémoglobine dans le sang de la femme enceinte n’est pas suffisant, une anémie peut se constituer durant la grossesse.
E.2. Facteurs favorisants le rapport
Le plus souvent la modification quantitative de l’hémoglobine et l’hématocrite est
liée à une carence en vitamine B12 et B9. Or durant la grossesse les besoins en vitamine et minéraux augmentent pouvant être la cause de la carence.
Plus rarement, elle peut survenir lors de l’accouchement (en cas de perte de sang importante de type hémorragie). (TAGNON.2012)
E.2.1. Carence en fer
Plusieurs études menées sur les étiologiques de la diminution d’hémoglobine et
hématocrite ont démontré le rapport entre l’hémoglobine et l’hématocrite est justifié par l’augmentation en besoins en fer. Or, le fer dont le rôle est déterminant tant par la maman que pour le bébé est essentiel.
Une carence en fer peut être aussi due à des pertes sanguines (saignement) gastro
intestinaux ou règles abondantes mais aussi à un problème d’absorption, du fer au niveau du tube digestif comme dans la maladie cœliaque par exemple.
E.2.2. Autres facteurs
Hormis la carence en fer, la diminution en hémoglobine peut être induire par
d’autres facteurs tel que : une gémellité, des grossesses rapprochées, des vomissements fréquents liées à des nausées, des infections urinaires, une alimentation déséquilibrée et certains médicaments. (Mauvieux,2015)
E.3. Symptômes de détection
Le symptôme pour détecter l’anémie durant la grossesse varie selon la gravité. Ainsi, au cours d’une modification significative de ces deux analyses hématologiques, la femme enceinte peut ne pas avoir des symptômes. En revanche lorsqu’elle s’aggrave, des symptômes apparaissent :
- Pâleur (souvent bien visible à l’intérieur des paupières, au niveau des ongles et des lèvres),
- La fatigue persistant,
- Essoufflement,
- Palpitation,
- Vertige,
- Faiblesse,
- Maux de tête et
- Epuisement physique émotionnelle ou psychologique. (2015)
E.4. Signification clinique et risque
Si le taux d’hémoglobine est inférieur à la normale, il s’agit d’une anémie. Cette
pathologie au cours de la grossesse entraine une augmentation des risques de :
- Faible poids à la naissance
- Naissance prématurée
- Anémie chez le bébé
- Mort fœtal in utero (dans le cas plus grave)
E.5. Traitement
Généralement, lorsque le taux d’hémoglobine et d’hématocrite est effondré d’une
manière considérée légère, le médecin prescrira un traitement pour corriger les carences en fer, vitamine B12 ou B9 suivant la carence de l’anémie.
En fin, si la diminution est grave une attention particulière doit être accordée, c’est-
à-dire augmenté rapidement le taux d’hémoglobine à un niveau acceptable. Dans ce cas, la transfusion sanguine peut être envisagée. (Mauvieux.2015)
I.2.3. DOSAGE DE L’HEMOGLOBINE
Pour doser l’hémoglobine, nous avons les méthodes suivantes :
- Méthode de Talquist
- Méthode de Sahli
- Méthode photométrique selon Drabkin
- Méthode d’Hémocue
I.2.4. MESURE DE L’HEMATOCRITE
La mesure de l’hématocrite est faite par deux méthodes classiques dont l’une est
macro et l’autre micro. La méthode consiste à une centrifugation d’un volume de sang total à une vitesse constante pendant un temps donné, le pourcentage de volume total occupé par les hématies tassées c’est ce qu’on appelle hématocrite. (Nicolas.T.2020)
1.3. CADRE CONCEPTUEL
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II.1. CADRE DE RECHERCHE
Notre travail scientifique a été réalisé dans la ville de Lubumbashi, plus précisément
à la polyclinique KITUMAINI.
II.1.1. PRESENTATION
La polyclinique KITUMAINI est une entreprise privée qui se situe en République
démocratique du Congo, dans la province du Haut-Katanga, dans la ville de Lubumbashi au numéro 432 de l’avenue Kambove.
II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La polyclinique KITUMAINI est situé sur l’avenue Kambove au numéro 432, dans
la ville de Lubumbashi et dans la commune portant le même nom que la ville.
Elle est limitée :
- Au nord par l’avenue ROUE
- Au sud par l’avenue KAMBOVE
- A l’ouest par l’avenue KABALO
- A l’est par l’avenue KASAVUBU
II.1.3. HISTORIQUE
La polyclinique KITUMAINI est une entreprise de service, qui offre les soins
médicaux. Elle fut créée en 2007 par Mr KISULA NGOY URBAIN et en 2015 fut créée une filiale KITUMAINI 2, 18 avenue industriel. En novembre 2018 décès du fondateur et son fils ainé Jules KISULA prend la direction de l’entreprise jusqu’à nos jours. Actuellement l’entreprise est posée d’hôpital privée à une ASBL compris sous le nom de coopération de développement KITUMAINI en sigle : CODEKI.
II.1.4 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
La polyclinique KITUMAINI comprend les services ci-après :
- Le laboratoire
- La pharmacie
- La kinésithérapie
- La maternité
- La radiologie
- L’hospitalisation
- Le dispensaire
- La salle d’opération.
Il dispense les soins curatifs, préventifs et traditionnelles, les soins sont organisés
selon les méthodes traditionnelles à savoir par fonction, par équipe la répartition des taches réflectives plus la description des postes et n’est systématisé.
Le niveau d’étude et effectif du personnel au sein d’une unité des soins déterminent la nature et volume des taches à effectuer par journée de soins organisation et technique.
Du point de vue technique ; la polyclinique KITUMAINI applique trois types des médecines, c’est-à-dire la médecine curative, préventive et promotionnelle.
II.2. METHODE ET TECHNIQUE
II.2.1. METHODE
Nous avons réalisé une étude prospective descriptive transversale.
II.2.2. TECHNIQUE
La technique d’analyse biomédicale au laboratoire a été utilisé pour la partie
pratique, la technique documentaire et le questionnaire-interview ont été utilisés dans la collecte des données théoriques.
II.3. POPULATION ET ECHANTILLONNAGE
II.3.1. POPULATION
Notre population cible est constituée de femmes enceintes reçues à la polyclinique KITUMAINI par deux critères :
- Critères d’inclusion
Comme critères d’inclusion, sont inclus dans notre population d’étude, les femmes enceintes fréquentant la polyclinique KITUMAINI.
- Critères d’exclusion
Sont exclus de l’étude, toutes femmes fréquentant la polyclinique KITUMAINI qui ne sont pas enceintes.
II.3.2. ECHANTILLONAGE
La taille de notre échantillon est de 70 femmes enceintes suivant la CPN à la polyclinique KITUMAINI.
II.4. COLLECTE DES DONNEES
II.4.1. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
Pour réaliser notre collecte des données nous avons eu à utiliser les outils suivant :
- Les papiers
- Le stylo
- Les ouvrages (les livres, les mémoires, sites internet)
- Le dictionnaire ü L’ordinateur.
II.4.2. DEROULEMENT DE L’ETUDE
Nous nous sommes présentés à la polyclinique KITUMAINI avec l’attestation de
recherche. Après avoir reçu l’autorisation de mener nos investigations dans ladite polyclinique, nous sommes entrés en contact avec le service de CPN et le prélèvement des échantillons de sang a eu lieu dans le dit service et n’a concerné que les femmes enceintes.
Pour être sûr des résultats, nous avons choisi la méthode photométrique pour le
dosage de l’hémoglobine et la micro méthode pour la mésure de l’hématocrite. Pour plus de crédibilité, nous avons rapporté tous les échantillons de sang au laboratoire d’application de l’ISTM/Lubumbashi pour les analyses.
II.5. ANALYSE DES DONNEES
Nous avons utilisé le Microsoft Word 2016 pour la saisie et le Microsoft Excel 2016
pour le traitement des données.
II.6. ANALYSE PROPREMENT DITE
II.6.1. DOSAGE DE L’HEMOGLOBINE (DRABKIN TEST COLORIMETRIQUE)
II.6.1.1. Principe
L’hémoglobine est oxydée par le ferricyanure de potassium en méthémoglobine
laquelle est converti en cyan méthémoglobine par le cyanure de potassium. L’intensité d’absorption de cyan méthémoglobine est proportionnelle à la concentration.
II.6.1.2. Matériels et réactifs
Pour réaliser notre travail, nous avons eu à utiliser les matériels et réactifs des
laboratoires suivants :
- Chronomètre
- Tube à essai
- Tube pour prélèvement de 4ml avec anticoagulant (EDTA : Ethylène Diamine TétraAcétyl)
- Micropipettes de 10-100µl et 100-1000µl
- Matériels de prélèvement : seringues, alcool dénaturés
- CYANstart : analyseur de biochimie semi-automatique crée par la firme belge « CYPRESS DIAGNOSTICS »
- Portoir à tubes
- Réactif d’hémoglobine, DRABKIN (CYPRESS DIAGNOSTIC)
Composition du réactif :
- Ferricyanure de potassium : 0,2gr
- Cyanure de potassium : 0,05gr
- Bicarbonate de sodium : 1,0gr
- Eau distillée : 1000ml
Solution de travail : préparer une solution de dilution 1/50 c’est-à-dire 1volume du réactif additionné avec 49 volumes d’eau distillée.
Condition de conservation et de stabilité :
- Le réactif est stable 2 et 8°C jusqu’à la date de péremption indiquée à condition d’être conservées dans un récipient fermé hermétiquement et à l’abri de la lumière tout en évitant les contaminations lors de l’utilisation.
- Jeter le réactif, si vous constater une turbidité ou une précipitation ou encore si l’absorbance à blanc à 540nm est ≥ 0,01
II.6.1.3. Technique
- Bien mélanger 2,5ml de la solution de travail (solution de DRABKIN diluée à 1/50) avec 10µl de l’échantillon (sang total)
- Attendre 3minutes, puis réaliser le dosage au spectrophotomètre (CYANstart) à 540nm en utilisant comme blanc la solution de travail.
- Le CYANstart mésure l’absorbance de l’échantillon puis réaliser le calcul en multipliant cette dernière par le facteur de multiplication qui vaut 36,7 pour obtenir la concentration de l’hémoglobine dans le sang.
II.6.1.4. Expression de résultat
L’hémoglobine s’exprime en gramme par décilitre (g/dl) ou en millimole par litre (mmol/l) ex : 14g/dl.
Valeur de référence :
ü Homme : 14,5g/dl-16,5g/dl ü Femme : 11,5g/dl-14,5g/dl.
II.6.2. MESURE DE L’HEMATOCRITE (MICROMETHODE)
II.6.2.1. Principe
La méthode consiste à une centrifugation d’un volume de sang total à une vitesse
constante pendant un temps donné.
II.6.2.2. Matériels et réactif
- Tubes pour prélèvement de 4ml avec anticoagulant (EDTA : Ethylène Diamine TétraAcétyl)
- Matériels de prélèvements : seringues, ouates, garrot, alcool dénaturé
- Tube capillaire de 7cm de long, d’un millimètre de diamètre interne et à 2 ouvertures
- Une centrifugeuse à hématocrite allant jusqu’à 15000tours
- Plasticine
- Echelle à hématocrite
II.6.2.3. Technique
- Bien remplir les tubes capillaires par capillarité au ¾
- Boucher une ouverture du tube à l’aide de la plasticine
- Placer les tubes sur la centrifugeuse dans les rainures en dirigeant les bouts fermés vers la périphérie de la centrifugeuse
- Centrifuger pendant 5 minutes à 13000 tours/minute
- Attendre que la platine cesse de tourner pour ouvrir et faire la lecture
- Lire l’hématocrite à l’aide de l’échelle d’hématocrite en ajustant le tube capillaire, la partie inférieure ou commence le sang doit correspondre au point zéro et la partie supérieure là où se termine le plasma au point 100.
II.6.2.4. Expression de résultat
Les résultats s’expriment en pourcentage ex : 36%
Valeurs de références :
- Homme : 47 ± 7%
- Femme : 42 ± 5%
II.7. CONSIDERATIONS ETHIQUES
Dans notre travail nous avons utilisé la règle de confidentialité ou les normes de la
confidentialité d’où nous avons bien conservé les dossiers de notre population cible et aucune information concernant nos résultats ou encore les résultats trouvés lors des analyses n’ont pas été divulgués, nous avons gardé la dignité de notre population cible.
CHAPITRE III : RESULTATS
Dans ce chapitre nous présentons les résultats dans les différents tableaux en
tenant compte des paramètres ci-après :
- Age de la femme ;
- Age de la grossesse (selon les trimestres) ; La provenance.
Tableau 01 : Répartition de la population d’étude selon l’âge
Age (ans) | Effectif (ni) | Pourcentage (%) | |
Inferieur 25
25-30 supérieur 30 |
25
23 22 |
35,7
32,9 31,4 |
|
Total | 70 | 100,0 |
La fréquence la plus élevée est observée dans la tranche d’âge inférieur à 25 ans,
soit 35,7 % des observations (25/70).
Tableau 02 : Répartition de la population d’étude selon l’âge de la grossesse
Age de grossesse | Effectif (ni) | Pourcentage (%) |
1er Trimestre
2e Trimestre 3e Trimestre |
14
34 22 |
20,0
48,6 31,4 |
Total | 70 | 100,0 |
La fréquence la plus élevée est observée chez les femmes au 2e trimestre de
grossesse, soit 48,6% des observations (34/70).
Tableau 03 : Répartition de la population d’étude selon la provenance
Provenance | Effectif (ni) | Pourcentage (%) |
Annexe
Kamalondo Kampemba Katuba Kenya Lubumbashi Ruashi |
7
1 20 8 1 8 25 |
10,0
1,4 28,6 11,4 1,4 11,4 35,7 |
Total | 70 | 100,0 |
La fréquence la plus élevée est observée chez les femmes enceintes provenant de la
commune de la Ruashi, soit 35,7% des observations (25/70).
Tableau 04 : Répartition de la population d’étude selon les résultats du dosage de l’hémoglobine
Taux d’hémoglobine | Effectif (ni) | Pourcentage (%) |
Hypo hémoglobinémie
Hémoglobinémie Normal Hyper hémoglobinémie |
41
23
6 |
58,6
32,9
8,5 |
Total | 70 | 100,0 |
Sur 70 échantillons analysés, nous avons observés 58,6% de femmes enceintes
avec de taux d’hémoglobine bas (41/70).
Tableau 05 : Répartition de la population d’étude selon les résultats de la mesure de l’hématocrite
Taux d’hématocrite | Effectif (ni) | Pourcentage (%) |
Bas < 37%
Normal = 37% Haut > 37% |
32
32 6 |
45,7
45,7 8,6 |
Total | 70 | 100,0 |
Sur 70 échantillons analysés, nous avons observés 45,7% de femmes enceintes
avec de taux d’hématocrite bas (32/70).
NB : selon OMS, la valeur normale de l’hématocrite chez la femme enceinte est de 37%. (OMS, 1993)
Tableau 06 : Répartition des résultats du dosage de l’hémoglobine selon l’âge
Age (ans) | Hyper | Normal | Hypo | Total |
Inferieur 25
25-30 Supérieur 30 |
1 (4,0%)
3 (13,0%) 2 (9,1%) |
5 (20,0%)
9 (39,2%) 9 (40,9%) |
19 (76,0%)
11 (47,8%) 11 (50,0%) |
25 (100,0%)
23 (100,0%) 22 (100,0%) |
Total | 6 (8,5%) | 23 (32,9%) | 41 (58,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 6, nous avons constaté que la tranche
d’âge inferieur a 25 a obtenu la fréquence de cas de l’hypo hémoglobinémie la plus élevée, soit 76,0%, suivi de la tranche d’âge supérieur à 30 avec 50,0%.
Tableau 07 : Répartition des résultats du dosage de l’hémoglobine selon l’âge de la grossesse
Age de grossesse | Hyper | Normal | Hypo | Total |
1er Trimestre
2e Trimestre 3e Trimestre |
1 (7,2%)
0 (0,0%) 5 (22,8%) |
3 (21,4%)
16 (47,1%) 4 (18,1%) |
10 (71,4%)
18 (52,9%) 13 (59,1%) |
14 (100,0%)
34 (100,0%) 22 (100,0%) |
Total | 6 (8,5%) | 23 (32,9%) | 41 (58,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 7, nous avons observé 71,4% de l’hypo
hémoglobinémie de cas du premier trimestre suivi du troisième trimestre avec 59,1%.
Tableau 08 : Répartition des résultats du dosage de l’hémoglobine selon la provenance
Provenance (commune) | Hyper | Normal | Hypo | Total |
Annexe
Kamalondo Kampemba Katuba Kenya Lubumbashi Ruashi |
1(14,3%)
0(0,0%) 3(15,0%) 1(12,5%) 0(0,0%) 1(12,5%) 0(0,0%) |
4(57,1%)
1(100,0%) 6(30,0%) 5(62,5%) 1(100,0%) 2(25,0%) 4(16,0%) |
2(28,6%)
0(0,0%) 11(55,0%) 2(25,0%) 0(0,0%) 5(62,5%) 21(84,0%) |
7(100,0%)
1(100,0%) 20(100,0%) 8(100,0%) 1(100,0%) 8(100,0%) 25(100,0%) |
Total | 6 (8,5%) | 23 (32,9%) | 41 (58,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 8, nous avons constaté que les sujets
provenant de la Ruashi ont obtenu la fréquence de cas de l’hypo hémoglobinémie plus élevée, soit 84,0% suivi de Lubumbashi avec 62,2%.
Tableau 09 : Répartition des résultats de l’hématocrite selon l’âge
Age (ans) | Bas | Normal | Haut | Total |
Inferieur 25
25-30 Supérieur 30 |
14 (56,0%)
9 (39,1%) 9 (40,9%) |
10(40,0%)
12(52,2%) 10(45,5%) |
1(4,0%)
2(8,7%) 3(13,6%) |
25(100,0%)
23(100,0%) 22(100,0%) |
Total | 32 (45,7%) | 32 (45,7%) | 6 (8,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 9, nous avons constaté que la tranche
d’âge inferieur a 25 a obtenu le taux bas de l’hématocrite le plus élevé, soit 56,0% suivi de la tranche d’âge supérieur avec 40,9%.
Tableau 10 : Répartition des résultats de l’hématocrite selon l’âge de la grossesse
Age de grossesse | Bas | Normal | Haut | Total |
1er Trimestre
2e Trimestre 3e Trimestre |
3(21,4%)
18(52,9%) 11(50,0%) |
9(62,3%)
14(41,2%) 9(40,9%) |
2(14,3%)
2(5,9%) 2(9,1%) |
14(100,0%)
34(100,0%) 22(100,0%) |
Total | 32 (45,7%) | 32 (45,7%) | 6 (8,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 10, nous avons observé 52,9% d’un
taux bas de l’hématocrite de cas du deuxième trimestre, suivi du troisième trimestre avec 50,0%.
Tableau 11 : Répartition des résultats du dosage de l’hématocrite selon la provenance
Provenance (commune) | Bas | Normal | Haut | Total |
Annexe
Kamalondo Kampemba Katuba Kenya Lubumbashi Ruashi |
2 (28,6%)
0 (0,0%) 9 (45,0%) 3 (37,5%) 0 (0,0%) 5 (62,5%) 13 (52,0%) |
3(42,8%)
1(100,0%) 11(55,0%) 3(37,5%) 1(100,0%) 3(37,5%) 10(40,0%) |
2(28,6%)
0(0,0%) 0(0,0%) 2(25,0%) 0(0,0%) 0(0,0%) 2(8,0%) |
7(100,0%)
1(100,0%) 20(100,0%) 8(100,0%) 1(100,0%) 8(100,0%) 25(100,0%) |
Total | 32 (45,7%) | 32 (45,7%) | 6 (8,6%) | 70 (100,0%) |
Au vu de résultats présentés dans le tableau 11, nous avons constaté que les sujets
provenant de Lubumbashi ont obtenu la fréquence de cas de taux bas d’hématocrite plus élevé, soit 62,5% suivi de la Ruashi avec 52,0%
CHAPITRE IV : DISCUSSION
La grossesse est un événement naturel qui se déroule normalement pour la majorité
des femmes (HAS,2016).
Cet état s’accompagne des plusieurs modifications physiologiques importantes de
l’organisme et plusieurs pathologies peuvent survenir.
En conséquence l’enquête étiologique doit se faire de façon rigoureuse elle doit
comporter, dans un premier temps, un examen clinique, et des examens biologiques simples qui permettront de mettre en évidence un certain nombre de causes. Dans un second temps, des examens plus spécifiques soit réalisés, le but étant d’aboutir à un diagnostic.
A l’issu de nos investigations, nous avons observé 58,6% de femmes enceintes avec
un taux bas d’hémoglobine et 45,7% de femmes enceintes avec un taux bas d’hématocrite.
Nos résultats rejoignent ceux de TAGNON MICHEL PATIN qui avait trouvé 55%
de sujets anémiques suivant les valeurs de l’hémoglobine et se démarquent de ceux trouvés par Salomé MATISHO MUTUPEKE qui avait obtenu 23% de valeur de l’hémoglobine inferieur contre 17% de valeur d’hématocrite inferieur, NKULU BIDWAYA qui avait obtenu la moyenne d’hémoglobine le plus faible été de 9,4% et le taux d’hématocrite la plus faible avec 24,8% et ceux de TAGNON MICHEL PATIN qui avait noté 32% de sujets anémiques suivant la valeur de l’hématocrite.
Notre étude a été réalisée sur un échantillon constitué de 70 sujets de femmes
enceintes de la polyclinique KITUMAINI reçues durant la période compris entre le mois de
Juin au mois d’Aout 2021 dont nous avons recueilli 70 résultats de dosage de l’hémoglobine et de mesure de l’hématocrite.
CONCLUSION
Au terme de notre travail sur « le dosage de l’hémoglobine et mesure de
l’hématocrite chez la femme enceinte », il est plus que temps pour nous d’en rappeler les points importants
Notre étude fut réalisée sur un échantillon constitué de 70 sujets de femmes
enceintes de la polyclinique KITUMAINI reçues durant la période comprise entre le Mois de Juin au mois d’Aout 2021, dont nous avons recueilli 70 résultats de dosage de l’hémoglobine et mesure de l’hématocrite.
L’objectif général était la détermination de taux de l’hémoglobine et le volume de
l’hématocrite.
Sur les 70 sujets qui constituent notre population d’étude, nous avons observé 58,6% de cas hypo hémoglobinémie (41/70), 8,5% de cas hyper hémoglobinémie (6/70) et
32,9% d’hémoglobine normale (23/70) et 45,7% de cas d’hématocrite bas (32/70), 8,6% de cas d’hématocrite haut (6/70) et 45,7% de cas d’hématocrite normale (32/70).
Nous avons atteint notre objectif, puis que nous avons pu déterminer le taux
d’hémoglobine et volume de l’hématocrite dans notre population d’étude.
Loin de nous la prétention d’avoir parcouru tous les aspects qui entourent notre
sujet, nous demandons aux futurs chercheurs d’agrandir la liste d’analyses pour l’améliorer, et c’est sur ce propos que nous concluons notre étude.
RECOMMANDATIONS
Eu égard à ce qui précède nous recommandons :
- Aux cliniciens chargés de la CPN, de bien suivre de près les femmes en consultation prénatale, au besoin de faire l’hémogramme afin de dépister l’anémie précocement et rendre la CPN obligatoire à toute femme enceinte ;
- Aux techniciens de laboratoire de bien réaliser les analyses demandées par les cliniciens pour un bon diagnostic et suivi des femmes enceintes ;
- Aux femmes enceintes de bien suivre la CPN et respecter les rendez-vous.
BIBLIOGRAPHIE
- B, METHA.A, VICTOR.HOFFBRAND « Hématologie » De blanc université paris 2003, p163.
- BOSSUYT-J.M. BOEYNAEMS « Repères en diagnostic de laboratoire » Garant louvou Belgique 2001, p22.
- Blog de santé.com.into/article/cause et types d’anémie pendant la grossesse.
- Dictionnaire le robert micro, 2006, p548,630.
- EBO A. MOUNIROU-DEEN H, « Détermination d’un coefficient de proportionnalité entre le taux d’hémoglobine et l’hématocrite dans les départements de l’anémie » Bourgou, 2013.
- ETIENNE LEVY « Manuel de technique de base pour le laboratoire » OMS Genève 1993, p37,43.
- Mannez « dictionnaire médical » paris Flammarion Médecine-science 2004, p502.
- MAUVIEUX « introduction à l’étude des anémies » université louis pasteur faculté de medécine-2005/2006-DCEM3-Module 17-Maladies du sang transfusion.
- T « HEMATOLOGIE SPECIALE » ISTM/Lubumbashi 2021, p2,5,6.
- NKULU BIDWAYA « profil des anémies chez les femmes enceintes » ISTM/Lubumbashi, 2015.
- Salomé MATISHO MUTUPEKE « Etude de la corrélation entre le taux de l’hématocrite et de l’hémoglobine dosée par la méthode du DRABKIN chez la femme enceinte » ISTM/Lubumbashi, 2018.
ANNEXES
Tableau 12 : les données brutes
N° | AGE (Ans) | Provenance | TRIMESTRE | HGB (g/dl) | Hématocrite (%) |
1 | 24 | Lubumbashi | 3 | 9,3 | 38 |
2 | 26 | Kampemba | 3 | 7,7 | 33 |
3 | 32 | Lubumbashi | 3 | 10,6 | 30 |
4 | 24 | Annexe | 2 | 11,2 | 39 |
5 | 30 | Kampemba | 2 | 10,5 | 39 |
6 | 30 | Ruashi | 2 | 8 | 33 |
7 | 33 | Katuba | 3 | 10,8 | 34 |
8 | 22 | Lubumbashi | 1 | 9,3 | 31 |
9 | 37 | Annexe | 2 | 11,5 | 32 |
10 | 30 | Annexe | 3 | 12,6 | 32 |
11 | 33 | Ruashi | 3 | 9,8 | 31 |
12 | 29 | Kampemba | 3 | 14,4 | 33 |
13 | 30 | Kampemba | 3 | 10,2 | 40 |
14 | 28 | Lubumbashi | 3 | 14,3 | 33 |
15 | 19 | Lubumbashi | 2 | 13 | 39 |
16 | 27 | Lubumbashi | 2 | 10,5 | 31 |
17 | 26 | Annexe | 1 | 5,9 | 39 |
18 | 32 | Lubumbashi | 1 | 9,4 | 39 |
19 | 18 | Ruashi | 2 | 7,9 | 30 |
20 | 24 | Ruashi | 2 | 6,4 | 45 |
21 | 30 | Ruashi | 1 | 7 | 40 |
22 | 30 | Ruashi | 3 | 7,6 | 39 |
23 | 22 | Ruashi | 3 | 9,6 | 39 |
24 | 35 | Ruashi | 2 | 10 | 41 |
25 | 33 | Ruashi | 2 | 8,1 | 40 |
26 | 35 | Ruashi | 2 | 9 | 40 |
27 | 22 | Ruashi | 1 | 10,6 | 42 |
28 | 20 | Ruashi | 2 | 7,4 | 36 |
29 | 30 | Ruashi | 2 | 12,4 | 40 |
30 | 25 | Ruashi | 1 | 7,8 | 39 |
31 | 18 | Ruashi | 2 | 8,3 | 24 |
32 | 21 | Ruashi | 2 | 7,8 | 28 |
33 | 23 | Kampemba | 3 | 7,8 | 29 |
34 | 22 | Ruashi | 2 | 7,8 | 32 |
35 | 19 | Ruashi | 1 | 8,8 | 40 |
36 | 40 | Ruashi | 1 | 9,6 | 33 |
37 | 20 | Ruashi | 3 | 5,4 | 34 |
38 | 20 | Kampemba | 2 | 5,4 | 28 |
39 | 30 | Ruashi | 2 | 6,8 | 31 |
40 | 39 | Kampemba | 2 | 7,5 | 28 |
41 | 20 | Kampemba | 2 | 8,1 | 39 |
42 | 24 | Kampemba | 1 | 9,2 | 33 |
43 | 20 | Ruashi | 2 | 11,7 | 29 |
44 | 40 | Kampemba | 3 | 6,7 | 38 |
45 | 40 | Katuba | 2 | 7,1 | 33 |
46 | 31 | Ruashi | 2 | 10,9 | 22 |
47 | 22 | Lubumbashi | 3 | 10,9 | 34 |
48 | 43 | Ruashi | 1 | 13,4 | 49 |
49 | 25 | Annexe | 2 | 13,5 | 54 |
50 | 34 | Katuba | 1 | 11,3 | 54 |
51 | 26 | Katuba | 3 | 12 | 49 |
52 | 23 | Kampemba | 2 | 12 | 31 |
53 | 31 | Kenya | 3 | 12,2 | 38 |
54 | 32 | Katuba | 2 | 12,9 | 40 |
55 | 27 | Kamalondo | 2 | 12,8 | 42 |
56 | 40 | Katuba | 3 | 13,7 | 42 |
57 | 26 | Kampemba | 2 | 8,1 | 40 |
58 | 19 | Ruashi | 2 | 8,1 | 29 |
59 | 40 | Kampemba | 2 | 13,1 | 36 |
60 | 19 | Kampemba | 3 | 14,3 | 38 |
61 | 42 | Kampemba | 1 | 11 | 43 |
62 | 30 | Kampemba | 3 | 9,8 | 29 |
63 | 20 | Kampemba | 1 | 9,8 | 40 |
64 | 29 | Annexe | 2 | 8 | 40 |
65 | 28 | Katuba | 1 | 14,5 | 38 |
66 | 30 | Kampemba | 2 | 13,1 | 40 |
67 | 28 | Katuba | 2 | 12,3 | 30 |
68 | 40 | Annexe | 3 | 14,2 | 48 |
69 | 40 | Kampemba | 3 | 14,2 | 38 |
70 | 20 | Kampemba | 2 | 11 | 40 |
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ………………………………………………………………………………………………………………………… I
DEDICACE …………………………………………………………………………………………………………………………. IV
REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………………………………………….. V RESUME …………………………………………………………………………………………………………………………….. VI
- INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………………. 1
- PROBLEMATIQUE ………………………………………………………………………………………………………. 2
- ENONCE DU PROBLEME ……………………………………………………………………………………. 2
- QUESTION DE RECHERCHE ………………………………………………………………………………. 3
- CHOIX ET INTERET DU SUJET ……………………………………………………………………………… 3
- CHOIX ………………………………………………………………………………………………………………….. 3
- INTERET ………………………………………………………………………………………………………………. 3
- OBJECTIFS ………………………………………………………………………………………………………………. 4
- OBJECTIF GENERAL ………………………………………………………………………………………….. 4
- OBJECTIFS SPECIFIQUES ………………………………………………………………………………….. 4
- SUBDIVISION DU TRAVAIL …………………………………………………………………………………… 4 CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE ………………………………………………………………….. 5
- DEFINITION DES CONCEPTS ……………………………………………………………………………………… 5
- ASPECTS OU CONSIDERATION THEORIQUES DU SUJET ………………………………………. 5
- PROBLEMATIQUE ………………………………………………………………………………………………………. 2
II.2.1. GENERALITE SUR LE SANG …………………………………………………………………………………… 7
- CONSTITUTION DU SANG ……………………………………………………………………………………. 7
- L’HEMATOPOIESE ……………………………………………………………………………………………….. 7
- L’EVOLUTION DE LA LIGNEE ERYTHROCYTAIRE……………………………………………….. 8
LES GLOBULES ROUGES ………………………………………………………………………………………………….. 8 a. La morphologie …………………………………………………………………………………………………………………. 8
- La Fonction ………………………………………………………………………………………………………………………. 8
- Le Contenu du globule rouge……………………………………………………………………………………………… 9
I.2.2. STRUCTURE DE L’HEMOGLOBINE ………………………………………………………………………… 9
I.2.2.1. ANEMIE …………………………………………………………………………………………………………………. 10
- Définition ………………………………………………………………………………………………………………………. 10
- Physiopathologie …………………………………………………………………………………………………………….. 11
- Classification des anémies ……………………………………………………………………………………………….. 11
- Diagnostic biologique ……………………………………………………………………………………………………… 13
- Etiopathogénie de l’anémie gestationnelle ………………………………………………………………………… 13
I.2.3. DOSAGE DE L’HEMOGLOBINE ……………………………………………………………………………… 15
I.2.4. MESURE DE L’HEMATOCRITE ……………………………………………………………………………… 15
1.3. CADRE CONCEPTUEL ………………………………………………………………………………………………. 16
CHAPITRE II : METHODOLOGIE …………………………………………………………………………………… 17
II.1. CADRE DE RECHERCHE …………………………………………………………………………………………. 17
- PRESENTATION …………………………………………………………………………………………………….. 17
- SITUATION GEOGRAPHIQUE ………………………………………………………………………………. 17
- HISTORIQUE ………………………………………………………………………………………………………….. 17
II.1.4 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT …………………………………………………………….. 18
II.2. METHODE ET TECHNIQUE …………………………………………………………………………………….. 19
- METHODE ………………………………………………………………………………………………………………. 19
- TECHNIQUE …………………………………………………………………………………………………………… 19
II.3. POPULATION ET ECHANTILLONNAGE ………………………………………………………………… 19
- POPULATION …………………………………………………………………………………………………………. 19
- ECHANTILLONAGE ………………………………………………………………………………………………. 19
II.4. COLLECTE DES DONNEES ………………………………………………………………………………………. 20
- OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES ……………………………………………………………….. 20
- DEROULEMENT DE L’ETUDE ………………………………………………………………………………. 20
II.5. ANALYSE DES DONNEES …………………………………………………………………………………………. 20
II.5.1. DOSAGE DE L’HEMOGLOBINE (DRABKIN TEST COLORIMETRIQUE) …………… 20
- Principe …………………………………………………………………………………………………………………. 20
- Matériels et réactifs ………………………………………………………………………………………………… 21
- Technique ………………………………………………………………………………………………………………. 22
- Expression de résultat …………………………………………………………………………………………….. 22
II.5.2. MESURE DE L’HEMATOCRITE (MICROMETHODE) ………………………………………….. 22
- Principe …………………………………………………………………………………………………………………. 22
- Matériels et réactif …………………………………………………………………………………………………. 22
- Technique ………………………………………………………………………………………………………………. 23
- Expression de résultat …………………………………………………………………………………………….. 23
II.6. CONSIDERATIONS ETHIQUES ………………………………………………………………………………… 23
CHAPITRE III : RESULTATS ………………………………………………………………………………………………. 24
CHAPITRE IV : DISCUSSION …………………………………………………………………………………………… 30
CONCLUSION …………………………………………………………………………………………………………………… 31
RECOMMANDATIONS …………………………………………………………………………………………………….. 32 BIBLIOGRAPHIE ……………………………………………………………………………………………………………… 33
ANNEXES ………………………………………………………………………………………………………………………….. 34