REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi
ISTM/LUBUMBASHI
FREQUENCE DE LA SALMONELLOSE ASYMPTOMATIQUE A LUBUMBASHI
(CAS DU QUARTIER KAMATETE)
Par MAZANGA KABUYA Delphin
Travail de fin d’études présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de gradué en Techniques Médicales
Section : Gestion et Techniques BioMédicales
Département : Techniques de Laboratoire
OCTOBRE 2021
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi
ISTM/LUBUMBASHI
FREQUENCE DE LA SALMONELLOSE
ASYMPTOMATIQUE A LUBUMBASHI
(CAS DU QUARTIER KAMATETE)
Par MAZANGA KABUYA Delphin
Travail de fin d’études présenté et défendu en vue de
l’obtention du grade de gradué en Techniques Médicales
Section : Gestion et Techniques BioMédicales Département : Techniques de Laboratoire
Directeur : NUMBI MWEMA Guy
Assistant2
ANNEE ACADEMIQUE 2020 – 2021
EPIGRAPHE
1 CORINTHIENS 8 : 2 DEDICACE
A mes très chers parents KABUYA TSHIMANKINDA Jean-Marie et TSHENDA
TSHILUMBA Marthe pour votre incontestable affection, encouragement et soutient tant matériel que financier consentis à mon égard.
A mes très chers petits frères TSHILUMBA KABUYA Flavien, CIBOBO KABUYA Herve et à toute la grande famille KABUYA pour votre inconditionnelle fraternité, aide financière et matérielle.
A mes chers oncles et tantes, feu Maitre MUKEBA TSHILUMBA Jeampy, Jean de Dieu KANKOLONGO, NTUMBA Jétou et KABENGELE Jeff Yami.
A tous ceux de près ou de loin nous ont soutenus en toutes choses ; je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Nous remercions en premier lieu notre seigneur Jésus christ le véritable Dieu, le maitre de temps et des circonstances pour sa volonté dans mes études.
Nos sincères remerciements s’adressent particulièrement à l’assistant NUMBI MWEMA Guy qui, malgré ses multiples occupations a accepté de tenir la direction de ce travail.
Nous remercions de tout cœur les corps professoral et enseignant à vos titres et qualités respectifs de ISTM/Lubumbashi pour votre implication dans notre formation, particulièrement à vous C.T Dr. ILUNGA KAHAKI Blaise, Assistant KIMUNI Charles et autres.
A vous mes frères et sœurs en christ de l’église de Jésus Christ (Evangile non voilé) pour vos prières.
A ma grande famille : Papa KABUYA Jean-Marie, Maman TSHENDA Marthe, Maman MWANZA Régine, TSHILUMMBA Flavien, CIBOBO Hervé, KABENGELE Guellord, KABUYA Odrick, MUJINGA Nadège, BONDO Jeancy, NTSHILA Colette, BIATSHINYI Ruth, CILONGO Plamedie, BAMBI Arnold, TSHENDA Evelyne et autres.
A mes très chers collègues TSHISAWU Laetitia, NKONGA Jean, NDENU Sarah et à toute ma promotion.
RESUME
La salmonellose est un sérieux problème de la santé publique à travers le monde, elle est la deuxième maladie entérique la plus importante mondialement après la campylobactériose. Elle constitue une menace non négligeable dans notre pays.
Le principal objectif de ce travail était de déterminer la fréquence de la maladie à sa forme asymptomatique à Lubumbashi plus précisément au quartier Kamatete.
Dans l’élaboration de ce travail, nous avons choisi l’étude descriptive transversale, pour arriver au bout de nos enquêtes nous avons récolté 82 échantillons que nous avons analysé et nous avons conclu qu’il avait 0 cas soit 0,0% des porteurs sains de la Salmonella.
Donc, par cette étude nous trouvons que la fréquence de la salmonellose
asymptomatique à Lubumbashi dans le quartier Kamatete est moins élevée.
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
0.1.1. ENONCE DU PROBLEME
La salmonellose est une pathologie causée par une bactérie de la famille des enterobacteriaceae du nom de Salmonella dont la niche écologique est le tractus intestinal des animaux et de l’homme. La salmonellose est la deuxième maladie entérique la plus importante mondialement ; c’est une zoonose sérieuse pour l’homme dont on estime à 1,3 milliards de nombre de cas par année dans le monde.[1]
Les patients se contaminent généralement par l’ingestion d’eau et/ou d’aliments contaminés par des selles des personnes infectées ou via une transmission directe de personne à personne. La maladie aigue est caractérisée par une fièvre prolongée, des maux de tête, de la fatigue et des signes digestifs (nausée, constipation ou diarrhée). Il existe des formes plus graves avec complications intestinales, cardiaques ou neurologiques qui peuvent être mortelles sans traitement (létalité de 10 à 20 %). Dans les régions en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, la maladie continue de poser un sérieux problème de santé publique.2
0.1.2. QUESTION DE RECHERCHE
Devant toutes les considérations ci haut, la question de recherche à laquelle nous nous sommes efforcés d’y apporter une réponse concernant particulièrement la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi, est de la manière suivante :
Quelle serait la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi cas du quartier Kamatete ?
0.2. HYPOTHESE
Nous osons croire que la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi
dans la quartier Kamatete serait moins élevée. Cette situation s’explique par le fait que la population auprès de laquelle nous ferons notre recherche est saine et ne présente aucun signe de la salmonellose bien que celle-ci court le risque de contamination due à l’insalubrité environnementale et à l’hygiène alimentaire inadéquate.
0.3. CHOIX ET INTERET DE L’ETUDE
0.3.1. CHOIX
Le choix de ce sujet est motivé par le fait que les salmonelles constituent un problème majeur de santé publique à travers le monde, si les pays développés se sont presque débarrassés du fardeau, fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont une monnaie courante dans les structures sanitaires des pays en voie de développement selon l’organisation mondiale de la santé, notre pays la République Démocratique du Congo et la ville de Lubumbashi en générale n’étant pas épargnés en particulier le quartier de notre étude, du fait du non-respect des normes hygiéniques.
L’hygiène des mains et la consommation des aliments contaminés par les salmonelles lorsqu’ils sont mal conservés ou mal préparés posent toujours problèmes.
D’où le choix de notre sujet.
0.3.2. INTERET
A. INTERET PERSONNEL
La fréquence de la salmonellose asymptomatique est bel et bien le problème qui nous amène à pouvoir mener une étude approfondie pour avoir des précisions nécessaires en vue de prévenir cette pathologie, comment diagnostiquer et comment prendre en charge les personnes infectées de celle-ci en tant que professionnel de santé et habitant de la ville de Lubumbashi.
B. INTERET SCIENTIFIQUE
Ce présent travail sert d’outil important pour les professionnels de santé chargés de la sensibilisation, de la prévention et du diagnostic de cette pathologie en vue de bien prendre en charge les personnes contaminées. Il servira également tout chercheur qui orientera sa recherche sur ce sujet et y trouvera des réponses précises à sa recherche.
- INTERET SOCIAL
Ce présent travail vient donner les informations utiles dans la prévention de la salmonellose, ceci permettra à tous les habitants de Lubumbashi en général et ceux du quartier
KAMATETE en particulier de bien éviter cette maladie. Cependant pour ceux qui l’ont déjà contactée auront les informations nécessaires sur le traitement en vue de sauver leurs vies.
0.3.3. LES OBJECTIFS DE L’ETUDE 0.3.4. OBJECTIF GENERAL
Ce travail vise la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi cas du quartier Kamatete.
0.3.5. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour y arriver, nous devons :
- Sélectionner un échantillon de la population du quartier Kamatete ;
- Prélever les échantillons des selles de cette population ;
- Faire la coproculture de ces échantillons,
- Déterminer la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi cas du quartier Kamatete.
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l’introduction, la conclusion, les recommandations, les références bibliographiques, les annexes et la table des matières notre travail comprend deux parties.
La première partie qui est l’approche théorique comprend un seul chapitre qui traite de la revue de la littérature.
La seconde partie qui est l’approche pratique comprend trois chapitres dont la méthodologie, la présentation et l’interprétation des résultats et la discussion.
PREMIERE PARTIE : APPROCHE
THEORIQUE
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
- FREQUENCE : est un caractère de ce qui se reproduit à l’intervalle plus ou moins rapproché (Le Robert Micro, 2006).
- SALMONELLOSE : est une maladie infectieuse causée par une bactérie (la salmonelle), provoquant des troubles digestifs (Le Robert Micro, 2006).
- SALMONELLES : ce sont des bactéries du tube digestif, des protéabactéries appartenant à la famille des entérobactéries (enterobacteriaceae) qui sont les bacilles à Gram négatif du genre Salmonella, ciliés, mobiles, produisant l’endotoxine (Elvisse, 2007).
I.2. ASPECTS OU CONSIDERATIONS THEORIQUES DU SUJET
Nous ne sommes pas le premier à parler de ce sujet, plusieurs prédécesseurs ont mené
leurs recherches dans ce domaine, c’est le cas de (du) :
- CNR (centre national de référence des Escherichia coli, Shigella et Salmonella), en 2019 à l’institut pasteur en France dans son étude portant sur «la surveillance des toxi-infection alimentaires collectives données de la déclaration obligatoire 2018 » qui est un rapport d’activité annuel a conclu que la salmonellose reste la deuxième cause d’infection gastrointestinale chez l’homme après la campylobactériose et une cause importante d’origine alimentaire en Europe avec 857 cas confirmés soit un taux de 20,1 cas/10 000 habitats.[2] 1 630 toxi-infection alimentaires collectives (TIAC) ont été déclarées en France, affectant 14 742 personnes dont 777 (5%) ayant nécessité une hospitalisation et deux qui sont décédées.[3] Comme les années précédentes l’agent pathogène le plus fréquemment confirmé était la bactérie Salmonella (dans 51% de ces TIAC).
- Abdelkader Alio SANDA, Inoussa maman Maarouni, Oumarou Samna Soumana et Yacoubou BAKASSO dans leur étude en octobre 2017 portant sur « prévalence et diversité de Salmonella en Afrique : analyse qualitative et quantitative » dont l’objectif était d’identifier la prévalence, la distribution, la diversité et l’épidémiologie des Salmonella en Afrique. Ils ont conclu que la prévalence des Salmonella est élevée quel que soit l’hôte. Le germe Salmonella présente une grande diversité d’un hôte à l’autre. Les sérotypes majeurs retrouvés chez l’homme sont : S. typhimurum, S. enteritidis et S. typhi.[4]
- Lilyane KATHYA KAHEMULWA, en 2008, dans son étude rétrospective présentée et défendue à l’Université de Goma portant sur « Etude épidémiologique sur la fièvre typhoïde chez les adultes dans la ville de Goma : à propos de 57 cas observés à l’HGR/Virunga du 1erJanvier au 31 Décembre 2008 » dont l’objectif était de déterminer la fréquence de la fièvre typhoïde et des facteurs favorisants chez les malades traités. Elle a conclu que cette fréquence est de 6,36% et que les hautes fréquences sont observées aux mois de Mars et Décembre.[5]
- KYUNGU NEEMA Béatrice, en 2019, dans son travail présenté et défendu à l’ISTM/Lubumbashi portant sur « Fréquence et diagnostic de la salmonellose asymptomatique sur la population de Kipushi dans le quartier Kamarenge », au bout de son travail elle avait conclu que la fréquence de cette pathologie était nulle par la méthode de la coproculture pour les 50 échantillons analysés.[6]
- MALUNGA UMBA Julie, en 2018, dans son étude présentée et défendue à l’ISTM/Lubumbashi intitulée « Fréquence et diagnostic du portage salmonellique chez les habitants de Lumata », dont l’objectif était de déceler la salmonellose asymptomatique chez les habitants de Lumata. Au terme de ses investigations, elle a conclu que la fréquence était de 0,0% par la méthode de la coproculture pour les 32 échantillons analysés.[7]
- NGOIE SOKEJA Jaynet, en 2019, dans son travail présenté et défendu à l’ISTM/Lubumbashi portant sur « Etude de la co-infection de la fièvre typhoïde et des parasitoses intestinales », ayant l’objectif d’étudier la co-infection entre la fièvre typhoïde et les parasitoses intestinales sur la ville de Lubumbashi, cette dernière a conclu que les résultats de la coproculture de son étude étaient de 50 cas soit 100,0% de PGPI.[8]
En ce qui nous concerne, nous avons réalisé notre étude sur « Fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi : cas du quartier Kamatete ».
I.2.1. GENERALITES SUR LES SALMONELLOSES
Depuis 2004, le genre Salmonella comporte trois espèces : Salmonella enterica,
Salmonella bongori, et Salmonella subterrenea. L’espèce principale est Salmonella enterica qui comprend elle-même six sous-espèces dont la plus fréquente est Salmonella enterica enterica, elle-même divisée en plusieurs sérovars : dublin, enteritidis, infantis, paratyphi, typhi (typhimurium), virchow, etc.
Les salmonelloses recouvrent deux principaux types d’infections : d’une part la fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes et d’autre part les salmonelloses non typhiques (ou non typhoïdiques).
- La fièvre typhoïde est due à Salmonella enterica, sérovar Salmonella typhi (bacille d’Eberth).
- Les fièvres paratyphoïdes sont dues à Salmonella paratyphi A, B et C.
- Les salmonelloses non typhiques (NTS), improprement dites mineures, sont responsables d’infections sporadiques ou épidémiques, le plus souvent en raison de la contamination des aliments ou du portage asymptomatique.
Ce sont les bactéries le plus souvent en cause dans les toxi-infections d’origine alimentaire. Les salmonelles font partie de la famille des entérobactéries, bacilles à Gram négatif. La détermination des nombreux sérotypes est antigénique. Chaque sérotype possède une mosaïque d’antigènes : somatiques O, capsulaire vi, flagellaire H.
L’identification précise de chaque sérotype s’effectue par séro-agglutination en présence de divers antisérums mono-spécifiques O et H. Salmonella enteritidis a une formule antigénique proche de Salmonella typhi, Salmonella typhimurium a une formule proche de Salmonella paratyphi B.
Or, ces deux salmonelles non typhiques sont celles qui sont les plus isolées actuellement chez les sujets infectés par le VIH. Les souches multi résistantes de salmonelles, y compris au traitement de première ligne par les fluoroquinolones émergent un peu partout dans le monde, ce qui pose le problème de leur prise en charge.[9]
I.2.2. EPIDEMIOLOGIE
I.2.2.1. EPIDEMIOLOGIE DE LA FIEVRE TYPHOIDE
- Dans le pays en développement, la fièvre typhoïde est endémique et pose un problème majeur de santé publique. La maladie reste fréquente dans les pays en développement à faible niveau d’hygiène avec, en 2010, 26,9 millions de cas estimés dans le monde et une létalité de 1%, qui atteint de 10 à 25% en l’absence de traitement antibiotique. La majorité des cas se produisent en Asie du sud et en Afrique subsaharienne. Dans les régions les plus touchées, le pic d’incidence survient parmi les enfants et les adolescents âgés de 2 à 15ans. Cependant, dans une étude menée entre 1998 et 2017, les enfants de 0 à 4ans représentaient 27% de tous les cas.
- Dans les pays industrialisés, la plupart des fièvres typhoïdes sont contractées lors d’un voyage à l’étranger.
I.2.2.2. EPIDEMIOLOGIE DES SALMONELLES NON TYPHIQUES
Les NTS entrainent des gastroentérites, des formes invasives étant observées chez les
malades à risques, en particulier les malades immunodéprimés. Les NTS sont à l’origine de 3,4 millions d’infections et de 681.000 décès dans le monde. Elles sont une des causes majeures de mortalité infantile en Asie et en Afrique. Ils touchent les enfants particulièrement ceux atteint du paludisme et de malnutrition et les adultes infectés par le VIH. Les taux de mortalité atteint 20%.
Les NTS sont une cause majeure de diarrhées infectieuses dans le monde et peuvent causer des maladies invasives, notamment des bactériémies, des méningites, des ostéomyélites.
Les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sont dues pour plus de la moitié a salmonella enterica.
I.2.3. PHYSIOPATHOLOGIE
Le principal mode de contamination est l’ingestion d’eau ou d’aliment (œuf, produits laitiers, viandes …). Après ingestion, les salmonelles traversent la paroi intestinale et gagnent les ganglions mésentériques, où après lyse, elles libèrent leurs endotoxines, responsables des signes cliniques (fièvre, tuphos, …), puis elles gagnent la circulation sanguine (positivation des hémocultures), puis se disséminent dans tous les organes on retrouve alors quelques excrétats dans les selles (positivation de la coproculture).[10]
I.2.4. CONTAMINATION, SIGNES ET SYMPTOMES
I.2.4.1. CONTAMINATION
La contamination s’effectue par voie digestive, consommant des aliments contaminés
crus ou peu cuits : lait, viande notamment viande hachée et volaille, œuf ou préparation à base d’œufs crus (sauce mayonnaise, pâtisseries …), coquillages.
On distingue les salmonelloses aviaires, bovines, équines, humaines, porcines, etc. ; les caractéristiques cliniques dépendant de l’espèce infectée. Chez l’homme, la salmonellose se manifeste après une période d’incubation de 12 à 48 heures, par des infections intestinales et toxi-infections : céphalées, diarrhées sanguinolentes, douleurs abdominales, fièvre, entérocolite aigue, gastro-entérite, nausées et vomissements peu fréquents mais pouvant se manifester au début du trouble. Le germe pénètre par voie digestive et doit être ingéré en très grand nombre pour déclencher la maladie chez l’adulte sain. Il faut ingérer de 100 000 à 100 000 000 de bactéries salmonella pour déclencher une infection.
I.2.4.2. SIGNES ET SYMPTOMES
Les signes et symptômes de la maladie sont notamment :
- La diarrhée : une déshydratation peut présenter des dangers chez les enfants en bas âge et les personnes âgées.
- Crampes abdominales et douleurs abdominales.
- Fièvre.
- Maux de tête.
- Nausées, vomissements.
- Vision floue.
- Sang dans les selles.
I.2.5. DIAGNOSTICS
I.2.5.1. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Compte tenu des symptômes souvent non spécifiques des salmonelloses, une cytolyse hépatique est fréquente ainsi que la positivité du frottis sanguin et/ou la goutte épaisse pour le paludisme (co-infection). Le diagnostic repose sur les cultures bactériennes, la sérologie et la PCR :
- Les hémocultures : sont positives dans 90% des cas à la première semaine, 75% à la deuxième semaine et seulement 40% à la troisième semaine il faut ensemencer 10ml de sang pour l’adulte, 5ml pour l’enfant, le nombre des bactéries dans le sang étant en règle faible. L’ensemencement se fait sur flacon de castaneda.
- Les coprocultures :se positivent à la deuxième semaine (entre 40 et 80% des cas). Il faut ensemencer sur milieu sélectif type milieu Salmonelles – Shigelles (milieu SS), compte tenu de la présence des nombreuses autres bactéries dans les selles.
- Le principe du sérodiagnostic de Widal et Félix est la recherche des agglutinines O et H. les agglutinines O se positivent au 8 – 10e jour, les agglutinines H au 10 – 12e jour,
Elles sont donc présentes au 2esepténaire un taux ≥ 1/200 pour les agglutinines O et H est habituellement retenu comme limite de positivité du test. Plusieurs sérodiagnostics sont nécessaires pour suivre l’évolution des agglutinines. Les agglutinines O disparaissent en 2 à 3 mois et les agglutinines H persistent plusieurs années. Le sérodiagnostic de Widal a une faible sensibilité et une faible spécificité lorsqu’il est pratiqué en routine.
- La PCR est utilisée pour le diagnostic précoce tout en recommandant l’usage du test de Widal et Félix quand il existe une suspicion diagnostique et l’éliminant comme test de dépistage en screening.
I.2.5.2. ISOLEMENT ET IDENTIFICATION DES SALMONELLES[11]
Les salmonelles qui provoquent les intoxications alimentaires ou des gastro – entérites aigues sont toujours recherchées dans les matières fécales. La mise en évidence de salmonelles peut être directe (technique bactériologique) ou indirecte (technique sérologique). La recherche des salmonelles selon la norme ISO 6579 comporte quatre étapes essentielles :
- Le pré-enrichissement : c’est une phase non sélective qui utilise un milieu riche dans lequel l’échantillon est dilué au 1/10 et pour laquelle l’incubation dure une vingtaine d’heures à 35 ou 37°C, ceci permet aux bactéries sublétales de récupérer l’ensemble de leurs potentialités au terme de leurs incubations, les milieux utilisés sont des milieux liquides le plus souvent on utilise l’eau peptonée tamponné ou le bouillon lactosé.
- L’enrichissement : l’enrichissement vise à minimiser la croissance des autres bactéries associées au prélèvement et de poursuivre la multiplication sélective des salmonelles 0,1ml ou 1ml de la solution de pré-enrichissement (10ml de milieu). Les milieux d’enrichissement sont classés en 3 familles : Les bouillons au sélénite.
- Les bouillons à base de tétra thionate (le bouillon Muller Kaufmann).
- Les bouillons qui contiennent du vert de malachite et du chlorure de magnésium (bouillon Rapapport de Vassiliadis).
- L’isolement : c’est une phase sélective qui utilise des milieux solides coulés en boite de pétri. Les milieux d’isolement contiennent une variété d’association de facteur sélectif. Les salmonella apparaissent sous formes des colonies caractéristiques par leur forme, leur couleur et leur morphologie.
Les milieux solides utilisés pour l’isolement sont :
- Le milieu de Rambach,
- Le milieu Hektoen,
- La gélose Salmonella-Shigella (gélose SS),
- La gélose au Vert Brillant et au Rouge de Phénol (VB-RP),
- Le milieu Xylose-Lysine-Tergitol (XLT),
- Le milieu compass salmonella,
- Le milieu Mannitol Lysine Cristal violet vert brillant,
- La gélose Désoxycholate Citrate Lactose Saccharose (DCLS),
- La gélose Xylose Lysine Désoxycholate (XLD), Ø La gélose au Sulfite de bismuth.
En dehors des procédés de diagnostics bactériologiques conventionnels, d’autres techniques non conventionnelles peuvent être utilisées, ce sont entre autre :
- La sensibilité aux phages 01 de Félix et Callow.
- Les systèmes standardisés (API 20E, RAPID 20 E, Entérotubes Roches, MIS entérobactéries).
La lyse par la phase 01 (Félix et Callow) qui peut être utilisée comme épreuve de confirmation à l’appartenance à Salmonella ne fournit pas des résultats positifs avec toutes les souches.[12]
I.2.5.3. IDENTIFICATION BIOCHIMIQUE[13]
L’identification biochimique des colonies jugées caractéristiques se fait en deux étapes :
- La recherche des caractères de familles, très souvent ce sont la coloration de Gram, la présence de la catalase, l’absence d’un cytochrome, la mobilité, le type respiratoire, la culture sur le milieu ordinaire et la fermentation du glucose suffisent pour que les caractères différentiels, soient recherchés.
- La recherche des caractères différentiels nécessite des cultures pures.
On utilise à cet effet le portoir réduit de Le Minor qui est un ensemble de cinq milieux :
- Le milieu Kligler-Hajna,
- Le mileu Citrate de simmons,
- Le milieu Lysine de Fer ou milieu de Taylor (Lysine Décarboxylase LDC),
- Le milieu Urée-Tryptophane (Urée Indole de Ferguson), Le milieu Mannitol mobilité Nitrate.
- Le milieu Kligler-Hajna a une couleur rouge carmin, ce milieu n’est favorable que pour les germes fermentaires, il entre dans le cadre de l’étude du métabolisme glucidique et permet l’exploitation de quatre paramètres :
- La fermentation du glucose : lorsqu’en anaérobiose la souche fermente le glucose, il y a formation d’acides organiques qui acidifient le milieu et entrainent le virage du culot du rouge au jaune.
- La fermentation du lactose (sur la pente) : elle se traduit aussi par une coloration jaune du milieu, cette fermentation témoigne de la production d’une Béta-
galactosidase qui hydrolyse le lactose en galactose et en glucose qui est ensuite utilisé comme source d’énergie. Les souches qui ne produisent pas la Béta-galactosidase (lactose –) ne peuvent acidifier le milieu, par conséquent ne peuvent faire virer la couleur de la pente qui reste rouge. Pour les souches lactose (-),
Il est nécessaire de faire le test à l’ONPG (ortho-nitrophenyl-galactoside) pour confirmer qu’elles ne sont pas productrices de Béta-galactosidase.
En effet, certaines souches apparemment lactose (+) qui n’arrivent pas à faire virer la couleur du milieu parce que le lactose ne peut pénétrer dans la cellule bactérienne et réagir avec l’enzyme. Le test de l’ONPG (analogue de lactose) a pour but de faire éclater les bactéries par choc osmotique dans l’eau distillée stérile. Dans ces conditions, l’enzyme, si elle existait dans la bactérie, est libérée dans le milieu et réagit avec l’ONPG entrainant un changement de couleur. Dans le cas contraire, un test négatif confirme que la souche était effectivement dépourvue de Bétagalactosidase.
- Production de gaz : dans le processus fermentaire du glucose, la décarboxylation du pyruvate est à l’origine d’un dégagement de dioxyde de carbone (CO2) dont la pression dans le tube décolle la gélose, la souche est ainsi dite gaz (+) par contre les bactéries gaz (-) ne produisent aucune trace de gaz.
- Production d’Hydrogène sulfuré ou sulfure d’hydrogène H2S : elle est marquée par une coloration noire de la gélose issue de sa combinaison avec les ions ferriques, l’absence de production de H2S ne provoque pas de coloration noire du milieu.
- Le milieu Lysine de Fer ou milieu de Taylor (couleur violet) :il est enrichi en L-lysine et contient du glucose en faible concentration, ce milieu permet une étude des constituants en aérobiose et en anaérobiose. En aérobiose, il y a production de lysine désaminase (LDA) qui catalyse la désamination de la lysine pour donner des cétoacides qui se combinent avec les sels de fer et donnent une coloration rouge vineux à la surface de la pente. Les souches LDA (-) par contre ne peuvent faire virer la couleur de la pente. En anaérobiose, le glucose, substrat préférentiellement utilisé, est fermenté pour acidifier le milieu. L’utilisation de la lysine comme substrat secondaire nécessite une lysine décarboxylase (LDC) qui alors est activée. La LDC responsable de la décarboxylation de la lysine produit la cadavérine qui va alcaliner le milieu préalablement acidifié par la fermentation du glucose. Pour les souches LDC (+) le milieu reste violet : tout se passe comme si la couleur violette avait viré au jaune et est redevenue violet grâce à la LDC c’est pourquoi en l’absence de LDC, la coloration du culot reste au stade jaune. Par ailleurs, il peut y avoir la production de H2S révélé par la formation de sulfure de fer noir.
- Le milieu citrate de Simmons (couleur verte) :il contient le citrate comme source de carbone, les bactéries qui seront capables d’utiliser cette source carbone vont croitre sur la gélose et entrainer une variation du pH à l’origine du virage du milieu au bleu. La gélose reste verte pour les souches citrate (-).
- Le milieu Urée-indole (milieu liquide) : le milieu Urée-indole ou milieu Uréetryptophane, est un milieu orange, constitué d’Urée et de tryptophane. Il permet de rechercher trois activités enzymatiques du métabolisme protéique, à savoir l’uréase, la tryptophanase et le tryptophane désaminase.
- L’uréase : cette enzyme hydrolyse l’urée pour donner du carbonate et de l’ammoniac responsables de l’alcalinisation du milieu qui vire. La couleur jaune demeure pour les souches qui ne possèdent pas d’uréase active (uréase -). Ce milieu permet de distinguer le genre Salmonella (uréase négative donc pas de changement de coloration) du genre Proteus qui possède une uréase active et fait virer le milieu au rose.
- La tryptophanase : elle dégrade le tryptophane pour donner l’indole. Après addition du réactif de KOVACS, le dimethyl-amino-4-benzaldehyde qu’il contient réagit avec l’indole et forme un composé coloré en rouge (anneau rouge). Les souches incapables de provoquer une telle réaction parce que dépourvues de tryptophanase seront dites indole (-).
- Le tryptophane désaminase (TDA) : l’acide indole pyruvique issu de la dégradation du tryptophane par le TDA régit avec le perchlorure de fer III qu’on ajoute pour donner un précipité brun foncé.
- Le milieu au glycérol (milieu liquide) : ce milieu est très souvent ajouté aux autres du portoir de Le Minor, il est de couleur verte, il permet de distinguer le Citrobacter de Salmonella. Les bactéries du genre Citrobacter dégradent le glycérol en provoquant une acidification du milieu (coloration jaune) les Salmonella ne le dégradent pas, la coloration verte est maintenue.[14]
La plupart des salmonelles ont les caractéristiques suivantes :
- Lactose (-),
- Sucrose (-),
- Adonitol (-),
- Raffinose (-),
- Salicine (-),
- ONPG (-),
- Uréase (-),
- Phénylalanine (-),
- Indole (-),
- Malonate (-),
- Mobilité (-),
- Mannitol (-),
- Trehalose (+),
- Maltose (+),
- Sorbitol (+),
- Lysine (+),
(Exception Salmonella paratyphi A)
TABLEAU N° I. Caractères biochimiques des salmonelles
Salmonella ssp | Salmonella typhi | Salmonella choleraesis | Salmonella paratyphi A | Salmonella arizona | |
Gaz
Lactose H2S |
+
– + |
–
– + |
+
– V |
+
– -/+ |
+
– + |
Mobilité
Indole Uréase |
+
– – |
+
– – |
+
– – |
+
– – |
+
– – |
Lysine
Ornithine Citrate |
+
+ + |
+
– – |
+
+ -/+ |
–
+ – |
+
+ + |
Malonate
ONPG |
–
– |
–
– |
–
– |
–
– |
+
+ |
Arabinose
Dulcitol Rhaninose Trehalose Xylose |
+
+ + + + |
–
– – + -/+ |
–
– + – + |
+
+ + + – |
+
– + + +
|
16
I.2.6. PROPHYLAXIE
La prévention de la salmonellose est basée sur :
- La consommation d’eau potable contrôlée bactériologiquement, des aliments sains et cuits, le contrôle alimentaire collectif, l’hygiène générale.
- La vaccination TAB (Salmonella typhi, paratyphi A et B) des voyageurs, des personnels de santé, laboratoire, militaire et l’entourage (porteur chronique).
16Verhaegen, J., Vandeven, J. et Pyckavet, M. (2018). Microbiologie médicale pour des techniciens de laboratoire (cours de bactériologie G2 labo, 2019-2020 prof Yan et Paul).
I.2.7. TRAITEMENT
Le traitement des fièvres typhoïdes et paratyphoïdes repose essentiellement sur les
fluoroquinolones (en l’absence d’allergies).
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE II : METHODOLOGIE
II.1. CADRE DE RECHERCHE
Notre étude a été menée dans la communauté du quartier Kamatete, commune Annexe de la ville de Lubumbashi dans province du Haut-Katanga en République Démocratique du
Congo. Les échantillons récoltés avaient été acheminés au laboratoire d’application de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi pour analyse.
A. QUARTIER KAMATETE
II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le quartier Kamatete a une superficie de 49,49 Km2, contient 12 cellules et est limité :
- Au Nord : par le Village Kamisamba de la chefferie Inakiluba,
- Au Sud : par la route Kasapa et le quartier Kamisepe,
- A l’Est : par la route CAM et le quartier Kasapa,
- A l’Ouest : par la rivière Kanatwebo qui fait une limite avec le Village Kashimbala.
II.1.2. HISTORIQUE
Dans l’ancien temps le quartier Kamatete était appelé grand Kasapa, vers l’an 2016 le quartier a été subdivisé en trois quartiers étant devenu ingérable dont :
- Kasapa,
- Kamisepe,
- LABORATOIRE D’APPLICATION DE L’ISTM/LUBUMBASHI.
II.1.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi est situé dans la
commune de Lubumbashi à côté des cités universitaires. Ainsi l’ISTM/Lubumbashi prend son siège dans la route principale qui mène vers la prison de la Kassapa et est limité :
- Au nord : par le camp des agents de l’UNILU (six maisons) ;
- Au sud : par la mosquée musulmane de l’UNILU ;
- A l’Est : par la faculté des sciences agronomiques et celle des sciences économiques ; Ø A l’Ouest : par la faculté des lettres et sciences humaines.
II.1.4. HISTORIQUE
Le laboratoire d’application de l’institut supérieur des techniques médicales de Lubumbashi est un service de ladite institution, jadis une extension de l’université de
Lubumbashi dont l’autonomie de la gestion et de fonctionnement fut reconnue par l’arrêté ministériel n° MINE DCV/LAB MIN/ESU/03773 du 26 octobre 2002.
Cette autonomie n’est effective que par l’arrêté ministériel n°88 MIN ESU/CAB MIN au 09 mars 2006 portant nomination et désignation des membres du comité de gestion de l’ISTM/UNILU devenu ISTM/Lubumbashi à sa tête le professeur KHANG MATE.
La création officielle et l’ouverture du laboratoire d’application furent réalisées au cours de l’année 1996 sous l’initiative de madame MALONGA KAJ Françoise, directrice de l’ISTM/UNILU.
Le laboratoire d’application fut dirigé successivement par le CPP MANYA, l’Assistant KAMANGA Joseph, Monsieur TSHIMWANGA Jimmy, l’assistant LUNDA KINEKINDA Michel, le CPP KIBULU Joëlle, le CPP KALENGA MULONGO Pauline, le CPP KIMUNI Charles, l’Assistante KAMB Ruth et l’Assistant NUMBI Guy son adjoint et actuellement le CT NGOY Odette et son adjoint l’Assistant NDETE Nono.
II.1.5. FONCTIONNEMENT
Depuis la création jusqu’à nos jours, notre institution a été dirigé par le directeur général de l’institut secondé par un secrétaire académique, un secrétaire administratif et un administrateur de budget pour un bon fonctionnement qui permettait au directeur général de mieux veiller sur les étudiants.
De 1992 jusqu’à 2003, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi était sous la responsabilité du professeur Françoise MALONGA KAJ qui a dirigé pendant au moins 8 ans et l’année 2000 à 2001, elle a laissé la place par un intérimaire Christian KAKEZ compte tenu de ses réoccupations, elle nous a laissé un cadeau en or le « laboratoire médical » pour la réalisation de nos travaux pratiques.
De 2003 jusqu’à 2004, l’institut fut dirigé par le professeur KABILA ILUNGA puis par le professeur MASWAPI de 2004 à 2006.
De 2006 jusqu’à 2015, le professeur Faustin KHANG MATE prend la tête de l’institut supérieur des techniques médicales de Lubumbashi avec deux mains et sa volonté qui s’est manifestée par la construction des quelques auditoires au sein du terrain de l’ISTM.
De 2015 à nos jours, l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi fonctionne avec le professeur LUBOYA NUMBI, qui est à la tête suivi de son secrétaire académique de son secrétaire administratif et de son administrateur du budget.
II.2. METHODES ET TECHNIQUE
II.2.1. METHODE
Pour réaliser notre étude, nous avons fait une étude descriptive transversale
(expérimentale) car c’est une méthode qui consiste à tester la validité d’une hypothèse, en respectant l’empirisme (collecter les données, les analyser et interpréter les résultats) ou encore une enquête de prévalence.
II.2.2. TECHNIQUE
Pour parvenir à la récolte de nos données, nous avons utilisé la technique d’analyse biomédicale au laboratoire (la coproculture), la recherche documentaire (sources secondaires) et l’entretien directif ou un questionnaire tête à tête pour l’interprétation des données et les conclusions d’expertise.
II.3. POPULATION ET ECHANTILLONAGE
II.3.1. POPULATION
La population d’étude dans ce travail était les habitants du quartier Kamatete, qui sont au nombre de 201 personnes de sexe et âge confondus dont 119 d’entre eux n’avaient pas répondu aux critères d’inclusion.
II.3.1.1. CRITERES D’INCLUSION
Tous les habitants du quartier Kamatete, nous n’avons pris en compte que :
Ceux qui étaient présents pendant la période qui a couvert notre étude, qui étaient en bonne santé sans symptômes de la salmonellose, qui n’étaient pas sous antibiothérapie et qui ont accepté librement de nous donner leurs échantillons des selles.
II.3.1.2. CRITERES D’EXCLUSION
Sont exclus dans cette étude, tout habitant du quartier Kamatete ne répondant pas aux
critères cités ci-haut.
II.3.2. ECHANTILLONAGE
Notre échantillon est constitué de 82 habitants du quartier Kamatete.
II.4. COLLECTE DES DONNEES
II.4.1. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
Pour l’accomplissement de cette étude, les matériels et réactifs suivants ont été utilisés
pour la coproculture, il s’agit de :
- Allumettes ;
- Anse de platine ;
- Autoclave ;
- Balance de précision ;
- Ballons à fond plat de 500 ml ;
- Bec bunsen ;
- Béchers de 500 et 1000 ml ;
- Boites de Pétri ;
- Désinfectant ;
- Dictionnaires ;
- Eau distillée ;
- Eprouvette de 250 ml ;
- Etuve ;
- Flacons de prélèvement ;
- Four Pasteur ;
- Gélose Mac Conkey ;
- Les gants de protection ;
- Marqueur ;
- Ouate ;
- Ouvrages (Tfc, Mémoires, thèses, livres et sites internet) ;
- Papier et Bic ;
- Plaque chauffante ;
- Portoir ;
- Réactifs d’ONPG ;
- Réfrigérateur ;
- Seringue 5ml ;
- Téléphone ;
- Tubes à essai stériles ;
II.4.2. DEROULEMENT DE L’ETUDE
La collecte des données a été menée dans la communauté au quartier Kamatete auprès
de 82 habitants, notre enquête s’est effectuée pendant 2 mois et 5 jours allant du 18 Mai au 23 Juillet 2021. Nous avons atteint en premier le bureau du quartier, nous avons expliqué au chef du quartier par son secrétariat le but de nos recherches et à son tour, nous a permis de poursuivre nos recherches dans le quartier auprès de la population où nous avons eu les échantillons qui étaient chaque fois acheminés au laboratoire de l’Institut Supérieur de Techniques Médicales de Lubumbashi où nous avons été encadrés par Monsieur l’Assistant Charles KIMUNI KAMONA pour les analyses.
II.5. ANALYSE DES DONNEES
Pour l’analyse de nos données nous avons utilisé le Microsoft Word pour le traitement de texte. Voici quelques formules statistiques que nous avons utilisées pour le traitement manuel des données.
d = xmax – xmin
Lim inf. (1ère classe) = x
Avec :
- d : étendue
- k : nombre des classes
- a : amplitude
- N : taille de l’échantillon
- Lim inf. (1ère classe) : limite inférieure de la première classe.
II.5.1. ENSEMENCEMENT ET ISOLEMENT
L’ensemencement et l’isolement se sont fait sur le milieu gélose Mac Conkey.
GELOSE MAC CONKEY
A. Composition théorique (en g/l d’eau distillée)
Le milieu de Mac Conkey + Cristal Violet correspond au milieu H de la Pharmacopée Européenne.
Peptones bactériologiques…………………………………………………. 20
Sels biliaires …………………………………………………………………1,5
Chlorure de sodium ………………………………………………..…….……5
Lactose …………………………………………………………………..…. 10
Rouge neutre ………………………………………………..…………….. 0,03
Cristal violet ……………………………………………………………… 0,001
Agar ……………………………………………………………..………… 13,5
pH final ……………………………………..………………………… 7,1 ± 0,2
B. Préparation
Homogénéiser la poudre contenue dans le flacon. Mettre 51,5 grammes de milieu
déshydraté dans 1 litre d’eau fraîchement distillée. Porter lentement le milieu à ébullition sous agitation constate et l’y maintenir durant le temps nécessaire jusqu’à dissolution complète sur une plaque chauffante ou dans le Bain marie. Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes. Laisser refroidir à 50°C avant répartition en boîte de Pétri (21ml).
- Utilisation
Ensemencement : Ensemencer en stries à partir de l’échantillon à étudier (Suspension
de selles) par méthode d’épuisement ou de quadrant. Pour la recherche de Salmonella ou de Shigella.
Incubation : Incuber pendant 24 heures à 37°C les boites de pétri bien identifiées dans
l’étuve.
- Lecture
Les bactéries fermentant le lactose forment des colonies rouges briques entourées
parfois d’un halo opaque de sels biliaires précipités. Les bactéries ne fermentant pas le lactose forment des colonies incolores.
Pour cette étude toutes les colonies fermentent le lactose.
II.6. CONSIDERATION ETHIQUE
Lors de notre étude, nous avons eu à nous entretenir avec la population cible, avant la récolte des échantillons et en la remettant les résultats en toute confidentialité et en respectant toutes les valeurs dignitaires qui sont de leur droit conformément à notre éthique et déontologie.
CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
TABLEAU N° II : Répartition de la population d’étude selon le sexe.
Sexe | Ni | % |
Féminin(F)
Masculin(M) |
43
39 |
52,4
47,6 |
Total | 82 | 100,0 |
Ce tableau montre que la répartition de la population d’étude selon le sexe était dominée par le sexe féminin avec 43 cas soit 52,4% contre 39 cas soit 47,6% de sexe masculin.
TABLEAU N°I II : Répartition de la population d’étude selon l’âge.
Age (ans) | Ni | % |
[1-10,3[
[10,3-19,6[ [19,6-28,9[ [28,9-38,2[ [38,2-47,5[ [47,5-56,8[ [56,8-66,1[ [66,1-75,4[ |
37
13 14 7 5 3 3 0 |
45,1
15,9 17,1 8,5 6,0 3,7 3,7 0,0 |
Total | 82 | 100,0 |
Il ressort de ce tableau que la tranche d’âge allant de 1 ans à 10,3 ans exclus prédomine avec 37 cas soit 45,1% suivi de la tranche comprise entre 19,6 ans à 28,9 ans exclus avec 14 cas soit 17,1% de la population de notre étude.
TABLEAU N° IV : Répartition de la population d’étude selon la provenance.
PROVENANCE
(En avenue) |
Ni | % |
Kipopo
Du tabernacle Lwalaba Thérèse Marcel Mutshif Katanga Kahozi |
1
7 11 4 4 5 41 9 |
1,2
8,5 13,4 4,9 4,9 6,1 50,0 11,0 |
Total | 82 | 100,0 |
Ce tableau montre que la majorité des enquêtés provenaient de l’avenue Katanga avec 41 cas soit 50% suivi de 11 cas soit 13,4% de ceux-là qui provenaient de Lwalaba.
TABLEAU N° V : Répartition de l’âge de la population d’étude selon le sexe.
[1-10,3[
[10,3-19,6[ [19,6-28,9[ [28,9-38,2[ [38,2-47,5[ [47,5-56,8[ [56,8-66,1[ [66,1-75,4[ |
18 (22%)
7 (8,6%) 9 (11%) 4 (4,8%) 1 (1,2%) 2 (2,5%) 2(2,5%) 0 (0,0%) |
19 (23,1%)
6 (7,3%) 5 (6,1%) 3 (3,7%) 4 (4,8%) 1 (1,2%) 1 (1,2%) 0 (0,0%) |
37 (45,1%)
13 (15,9%) 14 (17,1%) 7 (8,5%) 5 (6,0%) 3 (3,7%) 3 (3,7%) 0 (0,0%) |
Total | 43 (52,4%) | 39 (47,6%) | 82 (100,0%) |
Ce tableau montre la répartition de l’âge de la population d’étude selon le sexe qui était plus représentée par la tranche d’âge de 1ans à 10,3 ans exclus avec, à elle seule 37 cas soit
45,1% de la population dont 19 cas soit 23,1% de sexe masculin contre 18 cas soit 22% de sexe féminin.
TABLEAU N° VI : Répartition de la provenance de la population d’étude selon l’âge.
Kipopo
Du tabernacle Lwalaba Thérèse Marcel Mutshif Katanga Kahozi |
0
0 7 3 0 0 23 4 |
0
1 1 0 1 1 8 1 |
0
4 0 0 3 1 4 2 |
0
2 0 1 0 0 3 1 |
0
0 1 0 0 2 1 1 |
1
0 0 0 0 0 2 0 |
0
0 2 0 0 1 0 0 |
0
0 0 0 0 0 0 0 |
1(1,2%)
7(8,5%) 11(13,5%) 4(4,9%) 4(4,9%) 5(6,1%) 41(50%) 9(11%) |
Total | 37 | 13 | 14 | 7 | 5 | 3 | 3 | 0 | 82(100%) |
Ce tableau renseigne sur la répartition de la provenance de la population d’étude selon l’âge qui était dominée par les habitants de l’avenue Katanga avec 41 cas soit 50% dont 23 cas soit 28% sont de la tranche d’âge de 1ans à 10,3 ans exclus.
TABLEAU N° VII : Répartition de la provenance de la population d’étude selon le sexe.
Kipopo
Du tabernacle Lwalaba Thérèse Marcel Mutshif Katanga Kahozi |
1 (1,2%)
3 (3,7%) 8 (9,8%) 1 (1,2%) 1 (1,2%) 1 (1,2%) 22 (26,8%) 6 (7,3%) |
0 (0,0%)
4 (4,8%) 3 (3,7%) 3 (3,7%) 3 (3,7%) 4 (4,8%) 19 (23,1%) 3 (3,7%) |
1 (1,2%)
7 (8,5%) 11 (13,4%) 4 (4,9%) 4 (4,9%) 5 (6,1%) 41 (50%) 9 (11%) |
Total | 43 (52,4%) | 39 (47,6%) | 82 (100,0%) |
Au vu de ce tableau, la répartition de la provenance de la population d’étude selon le sexe était plus représentée par les enquêtés de l’avenue Katanga avec 41 cas soit 50% dont 22 cas soit 26,8% de sexe féminin contre 19 cas soit 23,1% de sexe masculin.
Après nos analyses très approfondies au laboratoire à la recherche de salmonella
dans tous les 82 échantillons de notre étude, la coproculture n’a révélé aucun cas des germes pathogènes isolés.
CHAPITRE IV : DISCUSSION
Cette étude qui avait l’objectif de déterminer la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi dans le quartier Kamatete de la commune Annexe est descriptive transversale expérimentale. Pour y arriver, 82 échantillons des selles ont été prélevés chez les habitants du quartier Kamatete des sexes confondus et d’âge variant entre 1 à 66 ans et analysés au laboratoire d’application de l’ISTM/Lubumbashi.
A l’issu de l’examen de culture des selles (coproculture), les résultats se présentent comme suit :
- Le tableau II montre parmi les 82 cas soit 100% de la population de notre étude, 43 cas soit 52,4% étaient de sexe féminin contre 39 cas soit 47,6% de sexe masculin.
- Le tableau III montre que la répartition de la population de notre étude selon l’âge était plus représentée par 37 cas soit 45,1% de la tranche d’âge allant de 1 à 10,3 ans exclus.
Malgré les différentes répartitions de notre d’étude, nos 82 spécimens soit 100% de cas sont stériles de salmonella.
Ces résultats sont comparables à ceux de :
KYUNGU NEEMA Béatrice (2019) qui n’avait trouvé aucun cas de salmonellose dans son étude intitulée « fréquence et diagnostic de la salmonellose asymptomatique dans la population de Kipushi dans le quartier Kamarenge ». Egalement de celle de MALUNGA UMBA Julie (2018) qui n’avait trouvé aussi aucun cas de salmonellose dans son étude nommée « Fréquence et diagnostic du portage salmonellique chez les habitants de Lumata », signalons enfin qu’au cours de l’année 2019, NGOIE SOKEJA Jaynet a trouvé les résultats de la coproculture de 100% pas de germes pathogènes isolés (PGPI) dans son étude appelée « Etude de la co-infection de fièvre typhoïde et de parasitoses intestinales ».
CONCLUSION
Pour conclure ce travail, nous voudrions mettre en relief que le fait de nous intéresser sur cette recherche « la fréquence de la salmonellose asymptomatique à Lubumbashi cas du quartier Kamatete » qui a couvert la période allant du 18 Mai au 23 Juillet 2021 soit une période de 2 mois et 5 jours.
Ce travail est une étude descriptive transversale expérimentale ayant utilisé comme
méthode d’analyse laboratoire. C’est pourquoi nous nous étions fixés les objectifs spécifiques ciaprès :
- Sélectionner un échantillon de la population de Kamatete ;
- Prélever les échantillons des selles de cette population ;
- Faire la coproculture de ces échantillons ;
- Déterminer la fréquence de la salmonellose asymptomatique dans le quartier Kamatete.
Nous avons osé croire que la fréquence de la salmonellose asymptomatique dans le quartier aurait été moins élevée, ceci s’est expliquée après notre enquête avec 0 cas soit 0,0% d’infection asymptomatique de la salmonellose ou encore 100% de résultats négatifs de la salmonellose ou pas de germes pathogènes isolés (PGPI) dans les 82 spécimens analysés.
RECOMMANDATIONS
Nos recommandations se résument dans les points qui suivent :
- Aux autorités politico-administratives d’assurer au quotidien la sensibilisation sur l’assainissement et l’hygiène dans la population.
- A la population de se laver les mains à l’eau courante et au savon avant de manger ; après l’usage de toilette, assurer une bonne hygiène alimentaire et éviter toute prise abusive des antibiotiques.
- Aux futurs chercheurs d’élargir ce domaine de recherche sur toute l’étendue de la RDC pour prévenir cette pathologie.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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analyse qualitative et quantitative. European scientific journal.
- memoireonline.com
- Kyungu Neema B.(2019). Fréquence et diagnostic de la salmonellose asymptomatique. TFC. Lubumbashi. ISTM/Lubumbashi.
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- Pierre, A. et Bernard-Alex, G. (2020). Les salmonelloses. Médecine tropicale – Diplôme de médecine tropicale des pays de l’océan Indien.
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- Pierre, A. et Bernard-Alex, G. (2020). Les salmonelloses. Médecine tropicale – Diplôme de médecine tropicale des pays de l’océan Indien. Bordeaux. medecinetropicale.com,
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- Verhaegen, J., Vandeven, J. et Pyckavet, M. (2018). Microbiologie médicale pour des techniciens de laboratoire (cours de bactériologie G2 labo, 2019-2020 prof Yan et Paul).
- Le Robert Micro, 2006, p 585
- Le Robert Micro, 2006, p 1201
- Elvisse, 2007, p 77
ANNEXE
TABLEAU N° VIII : Présentation des résultats bruts
N° | AGE (En année) | SEXE | PROVENANCE
(En avenue) |
COPROCULTURE |
01 | 56 | F | KIPOPO | Pas de germes pathogènes isolés |
02 | 25 | F | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
03 | 31 | M | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
04 | 18 | F | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
05 | 58 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
06 | 14 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
07 | 10 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
08 | 9 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
09 | 7 | M | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
10 | 26 | F | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
11 | 36 | M | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
12 | 20 | M | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
13 | 23 | M | DU TABERNACLE | Pas de germes pathogènes isolés |
14 | 6 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
15 | 44 | M | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
16 | 7 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
17 | 5 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
18 | 1 | M | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
19 | 36 | F | THERESE | Pas de germes pathogènes isolés |
20 | 10 | M | THERESE | Pas de germes pathogènes isolés |
21 | 5 | M | THERESE | Pas de germes pathogènes isolés |
22 | 2 | M | THERESE | Pas de germes pathogènes isolés |
23 | 25 | M | MARCEL | Pas de germes pathogènes isolés |
24 | 21 | M | MARCEL | Pas de germes pathogènes isolés |
25 | 18 | M | MARCEL | Pas de germes pathogènes isolés |
26 | 65 | F | LWALABA | Pas de germes pathogènes isolés |
27 | 26 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
28 | 25 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
29 | 8 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
30 | 2 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
31 | 10 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
32 | 39 | M | MUTSHIF | Pas de germes pathogènes isolés |
33 | 19 | M | MUTSHIF | Pas de germes pathogènes isolés |
34 | 66 | M | MUTSHIF | Pas de germes pathogènes isolés |
35 | 39 | M | MUTSHIF | Pas de germes pathogènes isolés |
36 | 26 | F | MUTSHIF | Pas de germes pathogènes isolés |
37 | 36 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
38 | 42 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
39 | 36 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
40 | 11 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
41 | 7 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
42 | 4 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
43 | 2 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
44 | 12 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
45 | 17 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
46 | 15 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
47 | 11 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
48 | 9 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
49 | 7 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
50 | 49 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
51 | 49 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
52 | 25 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
53 | 18 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
54 | 11 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
55 | 9 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
56 | 1 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
57 | 7 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
58 | 4 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
59 | 27 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
60 | 9 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
61 | 11 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
62 | 7 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
63 | 5 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
64 | 3 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
65 | 1 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
66 | 20 | F | MARCEL | Pas de germes pathogènes isolés |
67 | 20 | M | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
68 | 25 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
69 | 5 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
70 | 2 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
71 | 3 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
72 | 3 | M | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
73 | 36 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
74 | 6 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
75 | 4 | F | KATANGA | Pas de germes pathogènes isolés |
76 | 38 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
77 | 3 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
78 | 3 | M | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
79 | 40 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
80 | 8 | M | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
81 | 11 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
82 | 3 | F | KAHOZI | Pas de germes pathogènes isolés |
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………………………………. 1
0.1. PROBLEMATIQUE …………………………………………………………………………………………………….. 1
0.1.1. ENONCE DU PROBLEME ………………………………………………………………………………………. 1 0.1.2. QUESTION DE RECHERCHE …………………………………………………………………………………. 1
0.2. HYPOTHESE ………………………………………………………………………………………………………………. 2 0.3. CHOIX ET INTERET DE L’ETUDE ……………………………………………………………………………. 2
0.3.1. CHOIX …………………………………………………………………………………………………………………….. 2 0.3.2. INTERET …………………………………………………………………………………………………………………. 2
A. INTERET PERSONNEL ………………………………………………………………………………………………….. 2 B. INTERET SCIENTIFIQUE ……………………………………………………………………………………………… 2 C. INTERET SOCIAL ………………………………………………………………………………………………………….. 3
0.4. LES OBJECTIFS DE L’ETUDE …………………………………………………………………………………… 3
0.4.1. OBJECTIF GENERAL …………………………………………………………………………………………….. 3 0.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES …………………………………………………………………………………….. 3
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL ……………………………………………………………………………………… 3
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ………………………………………………… 4 CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE …………………………………………………………………….. 5
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS ………………………………………………………………………………………… 5
I.2. ASPECTS OU CONSIDERATIONS THEORIQUES DU SUJET ……………………………………….. 5
I.2.1. GENERALITES SUR LES SALMONELLOSES …………………………………………………………….. 7 I.2.2. EPIDEMIOLOGIE …………………………………………………………………………………………………………. 8
I.2.2.1. EPIDEMIOLOGIE DE LA FIEVRE TYPHOIDE ………………………………………………………… 8
I.2.2.2. EPIDEMIOLOGIE DES SALMONELLES NON TYPHIQUES ……………………………………. 9
I.2.3. PHYSIOPATHOLOGIE …………………………………………………………………………………………………. 9 I.2.4. CONTAMINATION, SIGNES ET SYMPTOMES …………………………………………………………… 9
I.2.4.1. CONTAMINATION …………………………………………………………………………………………………….. 9 I.2.4.2. SIGNES ET SYMPTOMES ………………………………………………………………………………………… 10
I.2.5. DIAGNOSTICS ……………………………………………………………………………………………………………. 10
I.2.5.1. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE …………………………………………………………………………………… 10
I.2.5.2. ISOLEMENT ET IDENTIFICATION DES SALMONELLES …………………………………….. 11
I.2.5.3. IDENTIFICATION BIOCHIMIQUE …………………………………………………………………………. 13
I.2.6. PROPHYLAXIE …………………………………………………………………………………………………………… 17 I.2.7. TRAITEMENT …………………………………………………………………………………………………………….. 18
I.3. CADRE CONCEPTUEL …………………………………………………………………………………………………. 18
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE PRATIQUE …………………………………………………………………. 19 CHAPITRE II : METHODOLOGIE ……………………………………………………………………………………… 20 II.1. CADRE DE RECHERCHE ……………………………………………………………………………………………. 20 A. QUARTIER KAMATETE ……………………………………………………………………………………………… 20
II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE …………………………………………………………………………………… 20 II.1.2. HISTORIQUE ……………………………………………………………………………………………………………… 20
B. LABORATOIRE D’APPLICATION DE L’ISTM/LUBUMBASHI. …………………………………. 20
II.1.3. SITUATION GEOGRAPHIQUE …………………………………………………………………………………… 20 II.1.4. HISTORIQUE ……………………………………………………………………………………………………………… 21 II.1.5. FONCTIONNEMENT ………………………………………………………………………………………………….. 21
II.2. METHODES ET TECHNIQUE ……………………………………………………………………………………… 22
II.2.1. METHODE …………………………………………………………………………………………………………………. 22 II.2.2. TECHNIQUE ……………………………………………………………………………………………………………… 22
II.3. POPULATION ET ECHANTILLONAGE ……………………………………………………………………… 22
II.3.1. POPULATION ……………………………………………………………………………………………………………. 22
II.3.1.1. CRITERES D’INCLUSION ………………………………………………………………………………………. 23 II.3.1.2. CRITERES D’EXCLUSION……………………………………………………………………………………… 23
II.4. COLLECTE DES DONNEES …………………………………………………………………………………………. 23
II.4.1. OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES ………………………………………………………………….. 23 II.4.2. DEROULEMENT DE L’ETUDE …………………………………………………………………………………. 24
II.5. ANALYSE DES DONNEES ……………………………………………………………………………………………. 25
II.5.1. ENSEMENCEMENT ET ISOLEMENT ………………………………………………………………………. 25
II.6. CONSIDERATION ETHIQUE ………………………………………………………………………………………. 26
CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS ………………….. 27
CHAPITRE IV : DISCUSSION ……………………………………………………………………………………………… 32 CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………………………………… 33 RECOMMANDATIONS ……………………………………………………………………………………………………….. 34 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………………………………………………………………………………… 35 ANNEXE ……………………………………………………………………………………………………………………………… 37
[1] Nadia, B. (2009). Caractérisation phénotypique et génotypique d’isolats de salmonella typhimurium provenant de porcs sains ou septicémiques (thèse). Montréal : Médecine vétérinaire. 2 Wallonie, F. (2018). Fièvre typhoïde et paratyphoïdes. Sciensano.
[2] EFSA and ECDC (European food safety authority and European center for disease prevention and control) 2019. The European union one health 2018 zoonoses report.
[3] Fournet,N. et Al. Surveillance des toxi-infection alimentaires collectives données de la déclaration obligatoire, 2018. www.santépubliquefrance.fr
[4] Alio SANDA,A., Inoussa Maman,M., Samna Soumana,O. et Yacoubou BAKASSO.(2017). Prévalence et diversité de Salmonella en Afrique : analyse qualitative et quantitative. European scientific journal.
[6] Kyungu Neema,B.(2019). Fréquence et diagnostic de la salmonellose asymptomatique. TFC.
Lubumbashi. ISTM/Lubumbashi.
[7] MALUNGA UMBA,J.(2018). La fréquence et diagnostic du portage salmonellique chez les habitants de Lumata. TFC. Lubumbashi. ISTM/Lubumbashi.
[8] Ngoie Sokeja,J.(2019). Etude de la co-infection de la fièvre typhoïde et des parasitoses intestinales : cas de la commune de Katuba. TFC. Lubumbashi. ISTM/Lubumbashi.
[9] Pierre, A. et Bernard-Alex, G. (2020). Les salmonelloses. Médecine tropicale – Diplôme de médecine tropicale des pays de l’océan Indien. Bordeaux.www.medecinetropicale.com
[10] Pierre, A. et Bernard-Alex, G. (2020). Les salmonelloses. Médecine tropicale – Diplôme de médecine tropicale des pays de l’océan Indien. Bordeaux. www.medecinetropicale.com, www.chups.jussieu.fr/polys/bacterio/bacterio/POLY.chp.7.1.2.html, 2021.
« Entérobactéries et autres bacilles à Gram négatif non exigeants ».
[11] (2005). Thermorésistance de 3 sérotypes de Salmonella dans l’œuf et les gésiers de
[12] (2005). Thermorésistance de 3 sérotypes de Salmonella dans l’œuf et les gésiers de
[13] (2005). Thermorésistance de 3 sérotypes de Salmonella dans l’œuf et les gésiers de
[14] Navoun, S. (2005). Thermorésistance de 3 sérotypes de Salmonella dans l’œuf et les gésiers de poulets.DEA. Abidjan. Université Cocody d’Abidjan.