Étude comparative d’efficacité de deux bio-pesticides à base d’ail (Allium sativum) et du piment (Capsicum fritensis) contre la teigne des crucifères (Plutella xylostella) sur le choux pommé (Brassica oleracea) dans les conditions agro écologiques  de Kalehe, en groupement Mbinga-Sud

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

 « E.S.U »

ISTD/KALEHE

INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES DE DEVELOPPEMENT   

                                                     DE KALEHE

Étude comparative d’efficacité de deux bio-pesticides à base d’ail (Allium sativum) et du piment (Capsicum fritensis) contre la teigne des crucifères (Plutella xylostella) sur le choux pommé (Brassica oleracea) dans les conditions agro écologiques  de Kalehe, en groupement Mbinga-Sud
23. KALEHE
Présenté par : USHINDI MIRIMO VictoireSection : AgronomieOption : Phytotechnie spécialeDirigé par : Prof. Dr Ir Parent  ZIHALIRWA KULIMUSHI Parent

Mémoire de fin de cycle effectué en vue de l’obtention du diplôme de licence en Phytotechnie spéciale.

ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020

Table des matières

EPIGRAPHE.. 2

SIGLES ETABRÉVIATIONS. 4

DEDICACE.. 5

REMERCIEMENTS. 6

RESUME.. 7

INTRODUCTION.. 8

CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA CULTURE DU CHOUX.. 10

I.1. GENERALITES SUR LA CULTURE DU CHOU POMME.. 10

I.1.1. ORIGINE. 10

I.1.2. AIRE DE CULTURE.. 10

I..1.3. EXIGEANCES ECOLOGIQUES. 10

I.1.4. SYSTEMATIQUE DE LA PLANTE.. 10

I.1.5. DESCRIPTION BOTANIQUE.. 10

I.1.6. IMPORTANCE DE LA CULTURE.. 11

I.1.7. TECHNIQUES CULTURALES. 12

a.            Multiplication. 12

b.            Soin et entretient 13

I.1.8. RENDEMENT.. 13

I.1.7. MALADIES ET RAVAGEURS. 13

GENERALITE SUR LES BIO-PESTICIDE.. 14

1.           LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE BIOPESTICIDES. 14

2.           LES AVANTAGES DES BIOPESTICIDES. 16

3.           LES INCONVÉNIENTS DES BIOPESTICIDES. 17

Chap II. MILIEU,MATERIELS ET METHODE.. 18

II.1. MILIEU. 18

II.1.1. Présentation physique. 18

II.1.2. Le climat et végétation. 19

II.1.4. Aspect Economique. 19

II.2. MATERIELS ET METHODE.. 20

II.2.1. Matériels. 20

Tableau 1 : Caractéristiques de la variété Capitata alfalba.. 21

II.2.2 METHODE. 21

a.           Dispositif expérimental en split plot 21

c.            Conduite Expérimentale. 22

II.2.3. PARAMÈTRES OBSERVES. 24

I.            Paramètre végétatif. 24

II.               Paramètres phytosanitaires. 25

Tableau 2: Echelle de cotation de la sévérité. 25

III.             Paramètres du rendement. 25

ANALYSE STATISTIQUE DES RESULTATS. 26

ChapIII. ANALYSE, INTERPRETATION DES RESULTATS ET LEUR DISCUSSION   27

III.1. Paramètres de croissance et développement 27

III.2. Les paramètres phytosanitaires. 32

a.            Sévérité. 32

b.            Nombre des feuilles attaquées avant et après traitement 34

c.            Nombre d’insecte par plant avant et après traitement 36

d.            Nombre des plantes attaquées avant et après traitement 37

III.3. Les paramètres de rendement 39

a.            La circonférence des choux en centimètre en Cm… 39

b.            Poids du chou. 40

c.            Poids parcellaire. 42

d.            Le rendement à l’hectare en kg. 43

DISCUSSIO DES RESULTAS DE RECHERCE.. 44

CONCLUSION.. 46

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. 48

 

 

EPIGRAPHE

« Celui qui marche en pleurant quand il porte la semence, revient avec allégresse quand il porte sa gerbe »

Psaume 126 :6                      

 

 

 

 

 

 

 

 

SIGLES ETABRÉVIATIONS

ISTD:  Institut Supérieur des Techniques de Développement

R D C: République Démocratique du Congocongo,

E.S.U: Enseignement Superieur et Universitaire

PPDS: Plus Petite Difference Significative

MINAGRI: Ministère de l’ Agiculture

SENASEM:  Service National  des Semences

Kg:  Kilos Gramme

g:  Gramme

Cm:  Centimètre

D.S: date de semis

S.F: Surface Foliaire

Min:. Minimum

Max:  Maximum

ha:  Hectare 

%: Pourcentage

DC: Diamètre au Colet

SF: Surface Folière

HP: Hauteur delà Plante

NF: Nombre de Feuille

NG: Nombre de Gousse

NGr: Nombre de graine


DEDICACE

A l’éternel Dieu le Tout puissent créateur de l’univers

A mes très chers parents MIRIMO BUSHALA Chértièr et BORA UZIMA Abigaël

A l’oncle BUZIGIRE MUFANZARA Bertin

A tous mes frères et sœurs

Aux amis (es) et connaissances.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements s’adressent en premier lieu au Seigneur Dieu pour le don de la vie et la protection qu’il ne cesse de nous accorder

Nous remercions nos chers parents MIRIMO Chértièr et MAMAN BORA UZIMA Abigaël pour leurs soutiens morale, matériel et leur affection.

Nos remerciements s’adressent également à l’oncle BUZIGIRE MUFANZARA Bertin et son épouse, pour le soutien financier et morale pendant notre cursus académique

Que le directeur de ce travail, le Prof Dr Ir. Parent ZIHALIRWA KULIMUSHI trouve ici l’expression de notre profonde gratitude

Nous n’allons pas manquer de remercier le comité de gestion de notre chère institution Mr le DG, le Professeur BUZIGIRE M. Bertin ; le SGAC, le Prof. BAHATI SHAMAMBA Dieu-donné et le SGAD, MUSEMA KUZIBWA T. pour leur assurance en éducation de qualité.

Nous exprimons notre profonde gratitude   à nos vieux : CT. Thierry HENRI CISHESA, MZEE BAHARANYI, Robert, KALUSI NDANZI Liwali, ASS. CHARLES, ASS. ALAIN B.M, Janvier K., Oncle Justin SIKITU …pour les conseils prodigués durant mon cursus académique,

A mes frère et sœurs,Clément M, Rachel M. Fortunat M., Evody M., CHARMEL M. AMANI M. BLESSING M. GENEROSE M. PRISCA M. pour leur affection fraternelle

A mes amis(es), famille et collaborant, BYAMUNGU M. Gratien, Ajibu M. Barthélemy Ady ramal N. Florybert AMANI M. EUSTACHE A. FALON M, HERITIER K. LUCIEN M, JACKSON, MAOMBI MAGADJU Gloria. pour ceux dont leurs noms ne figurent pas car la  liste est longue  et je ne saurais pas vous répéter tous, mais je vous porte dans mon cœur.

A tous les camarades et compagnons de lutte : TUZO MANEGABE, IRAGI NGUSHA, CECILE KATOTO et les autres avec qui nous avions souffert, nous sommes reconnaissants pour  votre collaboration et votre coopération.

RESUME

USHINDI MIRIMO Victoire et ZIHALIRWA KULIMUSHI Parent.

Au Sud-Kivu, le début des deux grandes saisons de culture en mi-Septembre et mi-Février connaissent depuis quelques années des grandes perturbations suite au retour parfois précoce parfois tardif des pluies, à cela s’ajoute les agressions des cultures pars des divers insectes et maladie entrainant l’usage des pesticides de synthèse qui exigent les niveaux de connaissance élevés pour son usage car à la contre ces produits sont néfastes à la fois sur l’environnement et à la santé humaine, voir des fois sur les cultures elles même en entrainant les variabilités des rendements en gain.

Ainsi, ce travail s’est fixé comme objectif de contribuer à l’amélioration de la production de la culture du chou et de promouvoir la lutte biologique dans le territoire de Kalehe

  • .Pour ce faire, un essai en split plot avec 8 traitements et 4 répétitions a été mis en place. Les résultats ont montré pour ce qui est des paramètres végétatifs que la teigne du chou s’est matérialisée sur la perforation des feuilles des choux et en ralentissant leur croissance tout en entrainant les faible diamètres au collet des plante avec une moyenne de (1,4Cm) en comparaison avec les parcelles soignées avec une dose d’1Litre qui semble gagner tous les scores de différent types de bio-pesticide en étude et qui avaient les moyennes de diamètres au collet les plus importantes de (2,6Cm), faible surfaces foliaires à la moyenne de (224,6Cm²) en comparaison avec les parcelles traitées avec une dose d’1litre par plant qui avait les moyennes importantes de surface foliaire de (325.6Cm²) , les faibles hauteur des plants d’une moyenne de (21,4Cm), taux de pomme très faible de (67,34%) en comparaison avec les moyennes des parcelles traitées avec la dose d’1litre qui représentent une moyenne les plus élevée  de (99%) de pommes, et pour ce qui est des paramètres de rendement les attaques ont conduit à la baisse de rendement une diminution de 75,4% en comparant les rendements de la dose0 qui était de (15295,12kg à l’hectare) et celui de la Dose3 soit le 1litre par plant qui a était de (64331,59kg à l’hectare.

Mots-clés : Bio-pesticide, Dose, traitement, Chou, pomme, Rendement, Kalehe.

INTRODUCTION

Les fruits et les légumes sont d’importantes composantes des systèmes agricoles .Ils constituent des sources de fibres, de vitamines et de sels minéraux dans l’alimentation et contribuent ainsi à la lutte contre la malnutrition (Kam, 2005),

            Par ailleurs, le maraichage joue un rôle important dans le secteur économique en ce sens qu’il a un fort potentiel en gain de devises. Selon le document de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP, 2007-2009)

Le chou comme toutes les crucifères est caractérisé par sa richesse en fibre végétale, vitamines, minéraux et oligoéléments (Pamplona-Roger ; 2002) ; il constitue particulièrement, une source appréciative de vitamine A, C, et E, (Deperzay ; 2006).

La culture du chou comme d’autres spéculations connaît actuellement des contraintes majeures de production telles que les maladies et les ravageurs et l’infertilité du sol (Charleston et al., 2005). Les insectes constituent le groupe de ravageurs dont les dégâts sont importants à cause des conditions climatiques favorables à leur développement (Imam et al., 2010 ,Walangululu et Mushagalusa, 2000).

   Pendant son développement, Brassica oleracea est attaqué par plusieurs espèces
d’insectes ravageurs. Les principales sont: Pieris brassicae, Psylloides chrysocephala,
Ceuthorrhynchus pleurostigma, Eurydema oleracea, Eurydema ornata
et Delia radicum.
Parmi les principaux ravageurs de chou, Plutella xylostella (L.) est le grand dévastateur et sévit dans sept pays de l’Afrique de l’Est et du Sud (Tewary et al. ,2005 ; Walangululu et Mushagalusa, 2000).

Les adultes femelles pondent des œufs près de la tige ou sur les feuilles des jeunes plants récemment transplantés. Les œufs éclosent trois à sept jours après la ponte alors que les larves s’enfouissent dans le sol pour se gaver des racines des jeunes plants pendant une période de trois à quatre semaines.Les pertes dues à P. xylostella sont très importantes; 52% ont été rapportées en Inde (Krishnamoorthy, 2004).

Pour contrôler les P. Xylostella, les méthodes chimiques sont les plus utilisées, ce pendant les pesticides de synthèse ont des conséquences nuisibles sur l’environnement et la santé des utilisateurs. En plus ces modes sont plus chers et ne sont pas à la portée des pauvres paysans.

Sur le plan résistance aux insecticide chimique, depuis plusieurs décennies, les maraîchers contrôlent les populations de P. xylostella :  avec des insecticides de synthèse. Malheureusement, P. xylostella du chou a développé des lignées résistantes à ces insecticides (Charlotte et al. ,2005),  

Face à cette situation catastrophique, il est nécessaire de mettre en place des méthodes de lutte alternatives pour éradiquer cette perte dû à ce ravageur qui constitue actuellement une contrainte majeure à la culture du chou

Dans une perspective de lutte biologique, il est possible d’atténuer ou de contrer
les inconvénients des insecticides synthétisés en utilisant des moyens de contrôle biologiques (Hasheela et al.,2010)

Une avenue nouvelle en lutte biologique est l’utilisation des bio-pesticides à base du piment et de l’ail à des différentes doses pour contrôler les insectes en générale et P. xylostella en particulier (Oddhiambo et al .2010) Le potentiel de ce moyen de lutte a été évalué sur plusieurs insectes de denrées alimentaires et quelques études ont été réalisées  ces dernières  années avec ces moyens de lutte à base des plantes dans le but de contrôler les ravageurs des cultures maraichères (DH, 2012) .

            C’est dans ce cadre que nous avions mené cette étude en utilisant les plantes locales (Piment et Ail) comme biopesticides en vue de lutter contre la chenille Plutela xylostella qui nuit à  la culture de choux à Kalehe dans le groupement de Mbinga-Sud.

            Eu égard à ce qui précède les questions suivantes ont étaient posées :

  1. Quel est le bio-pesticide le plus efficace contre P. xylostella du chou ?
  2. Quelle est la dose optimale à utiliser pour contrôler les dégâts causés par cet insecte ?

Dans ce présent travail nous nous sommes fixé un objectif global de contribuer à l’amélioration de la production de la culture du chou et de promouvoir la lutte biologique dans le territoire de Kalehe

De manière spécifique nous visons de :

  1. Evaluer l’efficacité de deux bio-pesticides à base du piment et de l’ail dans lecontrolede P .xylostella
  2. Déterminer la vraie dose (Optimale)utilisable pour bien contrôler les dégâts de P. xylostella du choux pommé et la proposer aux agriculteurs maraichers

Hypothèses :

  1. Les pesticides à base de l’Ail et du piment auraient des effets sur P. Xylostella
  2. Parmi les biopesticides en étude il y’aurai celui qui serait plus efficace que l’autre
  3. Parmi les doses ily aurrait celle quisoitplus éfficace et recommandableaux maraichers.

Mis à part l’introduction et la conclusion ,ce travail est subdivisé en trois chapitres entre autres :

  • Chap I. GENERALITE SUR LA CULTURE DU CHOUX
  • Chap II. METODES MILIEU ET MATERIELS
  • ChapIII. RESULTATS

CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA CULTURE DU CHOUX

I.1. GENERALITES SUR LA CULTURE DU CHOU POMME

I.1.1. ORIGINE.

Le chou pommé (Brassica Oleraceae) est une plante comestible de la famille de Brassicaceae, originaire du Sud-Ouest de l’Europe. Il s’agit d’une crucifère dont les feuilles forment une tête compacte ou pomme. Leur culture entant que légume remonte à la plus haute Antiquité, à partir de forme sauvage, originaire d’Europe de l’Ouest ou Méridionale (htt://fr:Wikipédia .org/wiki/chou-com , téléchargé mercredi le 05juilet2023).

I.1.2. AIRE DE CULTURE

Le chou cabus est une culture importante aussi bien en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique centrale et en  RD Congo en particulier (Muhindo , 2018).

I.1.3. EXIGEANCES ECOLOGIQUES

Pour sa croissance et son développement, le chou cabus exige des températures journalières comprises entre 16° et 24°C. Il est donc préférable de le cultiver soit dans des régions de basses altitudes durant la saison fraîche et sèche, soit dans des régions situées à plus de 800m d’altitude. Une différence de température de 5°C entre le jour et la nuit favorise le développement de la « pomme ». Comme tous les légumes, le chou valorise bien des apports de matières organiques (avant la mise en place), il est exigeant an azote et en potasse.

Les apports sont fractionnés en trois parties pour l’azote et deux parties pour la potasse. Le sol doit être maintenu propre jusqu’à sa couverture par les feuilles.

 Le chou cabus n’est pas sensible à la photopériode et l’initiation de la floraison est essentiellement conditionnée par la température ( Muhindo, 2020). En effet, la montée en graines est obtenue lorsque les pommes sont soumises à l’action de basses températures inférieures à 10°C. En raison de cette exigence en réfrigération vernalisante, la production de semences est difficile à réaliser en conditions tropicales (ANONYME, 2001)

I.1.4. SYSTEMATIQUE DE LA PLANTE

Le chou (Brassica oleracea) appartient dans la classe de Malvidée ou Eurocidée II appartient dans l’ordre de brassicales, d’ans la famille de Brassicaceae, anciennement appelée crucifère,et du Genre Brassica (Maessens , 1997)

I.1.5. DESCRIPTION BOTANIQUE

Le chou cabus est le type le plus répandu en Afrique tropicale, c’est une espèce bisannuelle, mais qui est cultivée comme plante annuelle, ses feuilles sont ondulées, larges, épaisses, lisses ou frisées et recouvertes d’une subsistance cureuse ; réservées autour du bourgeon central sur une tige courte et trapue, elles constituent « la pomme ». La plante adulte développe un système racinaire dont les racines secondaires issues de la racine principale sont situées entre 45 et 60 cm de profondeur.

Les inflorescences dont la structure est en grappes, comportent plusieurs milliers des fleurs bisexuelles de couleur jaune, c’est une espèce essentiellement allogame en raison de l’existence d’un mécanisme d’auto-compatibilité (autostérile). La pollinisation entomophile est assurée en grande partie par des abeilles et les bourdons, (Daniel. 2020)

Les fruits siliques contiennent chacune 10 à 30 graines. Les graines qui sont petites (250 au gramme), rondes, ovoïdes et brunes ont une longévité d’environ 4ans en conditions optimale de stockage.  Le coefficient de multiplication sexuée du chou cabus est un des plus élevés après celui de l’Amarante (RAEMAEKERS, 2001)

I.1.6. IMPORTANCE DE LA CULTURE

a.  Importance économique

En agro-business, la culture du chou pommé comme d’autres cultures maraichères est pratiquée pour son apport économique plus élevé que les cultures vivrières est surtout que cette culture n’occupe pas longtemps le terrain il est possible de le pratiqué trois fois par an même durant la saison sèche.

b.  Importance médicale

Le chou fait non seulement partie de notre alimentation mais aussi des plantes médicinales utilisées depuis toujours, d’autant que la plante a été très tôt domestiquée. Il est utilisé comme plante médicinale plus précisément, les femmes qui accouchent ingèrent du chou pour être certaines d’avoir suffisamment de lait. Il sert d’antidote, voire de traitement préventif a l’ivresse et des infectant en cas de blessure

C’est un tonifiant, il traite la fatigue générale, mais aussi les anémies et les avitaminoses, grâce à sa teneur en vitamine C, B, A et E. Décongestionnant, le jus du chou aide à lutter contre la grippe, les colites et les œdèmes. Il élimine la toxine d’une manière générale. Le chou agit sur diverses maladies digestives de la diarrhée à la colite, en passant par les douleurs gastriques et intestinales. Il permet de rétablir une bonne circulation sanguine, dans le cas des affections cardiaque et des insuffisances veineuses. il contribue à une meilleure  élimination, dans le cadre des maladies du foie.

c. Importances nutritives

Les feuilles peuvent être bouillies à l’eau ou consommées à l’état cru par fois, elles sont séchées pour être utilisées par la suite dans la préparation de certains mets (JEANNOT, 2010)

Les graines ont toutes fois une teneur élevée en acide érucique, qui est important à la consommation, c’est pourquoi l’huile produite à partir de ses graines est principalement utilisée à des fins industrielles. Les graines contiennent 32 à 40% d’huile (SHIPPER, 2004)

Sa valeur nutritive est légèrement inférieure à celle de la carotte et deux fois plus élevée que celle du concombre. Les glucosinolates que contiennent toutes les espèces de Brassica peuvent subir une dégradation enzymatique et entrainer la formation de goitre chez les personnes qui consomment des grandes quantités ; si la consommation se limite à quelques semaines par an, les effets toxiques se manifestent rarement.

La partie comestible du chou pommé représente environ 85% du poids total frais. Pour 100g : elle contient 93g d’eau ; 1,6g de protéines ; 6,0g de glucides totaux (dont 0,8g de fer ; 0,3g de carotène ; 6,0mg de thiamine ; 0,06mg de Riboflavine ; 0,03mg de Niacine et 46mg de vitamine C. La valeur énergétique du chou pommé est de 92kj (ou 22kcal) (Raemakers et al 2012)

I.1.7. TECHNIQUES CULTURALES

a. Semis et mis en place de la culture

Le semis se fait en pépinière ou en place. S’il se fait en place, il faut procéder à l’éclaircissage afin de donner aux choux la place pour se développer. On paille et on arrose fréquemment (Dupriez et Deleener, 2010)

En pépinières, on sème des graines en lignes distantes de 10cm, tous les 2cm afin d’obtenir quarante plantes par mètre linéaire, les plants sont repiqués au stade de 5 à 6 vraies feuilles (25 à 35 jours après semis à des distances de 60 x40 cm (anonyme, 2019).

Lorsqu’ils ont 5 à 6 vraies feuilles (25 à 35 jours après semis), les plants sont repiqués en lignes espaces de 60x40cm. Suivant la grosseur des pommes que l’on souhaite obtenir, on peut laisser 30 à 40cm entre plantes sur la ligne. Lors du repiquage, il convient d’enterrer les plants jusqu’au niveau des premières vraies feuilles. Outre les traitements phytosanitaires courants contre les chenilles, les travaux d’entretien à effectuer sur la culture comprendront essentiellement les sarclo-binages ou le désherbage chimique.

Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est recommandé d’incorporer une fumure organique de l’ordre de 20 à 30t/ha au moment de la préparation du sol. Des engrais minéraux de proportion NPK 1-1-2 seront fractionnés en fumure de fond (40%  de N, 100% de P, 40% de K) et en fumure de couverture à 20 et 35 jours après les repiquages (Raemaekers, 2015).

Le chou pommé est sensible à des apports excessifs d’azote, lesquels peuvent entrainer la formation de pommes lâches et augmenter ainsi considérablement les risques des pourritures internes, il est également sensible à une carence en potasse qui se manifeste par une nécrose marginale des feuilles.

En revanche, il supporte mal des doses importantes de potasse, lesquelles peuvent être à l’origine de l’éclatement des pommes (Daniel, 2020).

b. Multiplication

En général, on multiplie les choux par graines, le commerce fournit des graines de qualité souvent préférables à celle qu’on peut produire dans des jardins, eux-mêmes étant donné que les climats tropicaux ne sont pas très favorables au développement des graines de choux pommés.

Certaines espèces de chou peuvent être multipliées par boutures lors qu’on ne dispose pas des graines. Dans ce cas, les tiges sont laissées en terres après étalage. les rejets apparaissant au sommet des tiges coupées sont détachés et plantés. Ce mode de multiplication fournit en général des plantes moins belles que celles issues  des graines.

Les opérations d’entretien à faire sont : Arrosage, Binage, Sarclage, Regarnissage, Tuteure et la récolte.

c. Récolte

La récolte débute 50 à 60 jours après la plantation lorsque les pommes sont bien formées et ont atteints un développement suffisant. Elle peut s’étaler sur une période de 15 à 20 jours, à raison d’un passage tous les quatre jours. Il est recommandé des conserver 3 à 4 feuilles ouvertes autours des pommes afin de protéger celle-ci au cours des manipulations (Muhindo, 2020 )

I.1.8. Rendement

Suivant la saison de culture et le cultivar utilisé, les rendements peuvent varier entre 10 et 40t/ha. C’est durant la saison fraîche et sèche que l’on obtient les meilleurs résultats avec des pommes pouvant peser 2 à 2,5kg. Durant la saison chaude et pluvieuse, les rendements sont moins élevés (poids moyens des pommes compris entre 1 et 1,5kg (Sage A, 2021).

I.1.7. MALADIES ET RAVAGEURS

La culture du chou comme d’autres spéculations connaît  des contraintes majeures de production telles que les maladies et les ravageurs (Charleston et al., 2005). Les insectes constituent le groupe de ravageurs dont les dégâts sont importants à cause des conditions climatiques favorables à leur développement (Imam et al., 2010; Walangululu et Mushagalusa, 2000).

Lorsque les conditions sont favorables à leurs développements, certaines maladies cryptogamiques comme l’alternariose (Alternasia brassicola) peuvent occasionner les dégâts essentiellement le mildiou (peronospora campestris) et la pourriture du collet (Rhizoctona, solani).

Les pertes des rendements les plus importantes sont dues à des attaques des chenilles qui rongent le plus, dévorent le cœur des plantules et crèvent des galeries à l’intérieur des pommes. il s’agit de essentiellement des Aguotis spp, (ver.gris qui rongele collet des plantules)de crocidolonia binotalis (purae) de hullula undalis ( foreure) ou borer du chou , de spodoptera litoralis (chenille defoliatrice du cotonnier)et de Trichoplusiane ( fosse arpenteuse) du chou.

 

CHAP.2.GENERALITE SUR LES BIO-PESTICIDE

L’utilisation des produits phytosanitaires chimiques a considérablement diminué la pénibilité du travail au champ tout en permettant une production suffisante et à moindre cout pour satisfaire aussi bien le marché que le consommateur. Dans une publication récente, les pertes de production, avant récolte, des cultures mondiales majeures dues aux ravageurs (insectes, micro-organismes) et aux adventices sont estimées à 35 % (Popp et al., 2013). Sans une protection efficace des cultures, ces pertes seraient de 70 %  (Popp et al., 2013). À en croire les tenants de l’industrie, la diminution de la production mondiale de denrées alimentaires causée par la non-utilisation des produits phytosanitaires pourrait être à l’origine de famines chez les populations déjà fragilisées.

  1. LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE BIOPESTICIDES
  2. Définition

Le concept de « biopesticide » n’est pas nouveau. Dès le 7e siècle av. J.-C., des fermiers chinois utilisaient des plantes comme Illicium lanceolatum pour protéger leurs cultures contre les insectes (Leng et al., 2011). De même, au Moyen-Âge, des végétaux comme les aconits étaient utilisés contre les rongeurs et des récits indiens datant du 17e siècle rapportent l’utilisation de racines de Derris et de Lonchocarpus pour leurs propriétés insecticides. De nos jours, plusieurs biopesticides sont utilisés dont :

  1. Biopesticides microbiens

Cette   catégorie comprend les bactéries, les champignons, les oomycètes, les virus et les protozoaires. L’efficacité d’un nombre important d’entre eux repose sur des substances actives dérivées des micro-organismes. Ce sont, en principe, ces substances actives qui agissent contre les bio-agresseurs plutôt que le micro-organisme lui-même.       

1.a. Les bactéries.

Les biopesticides à base        de Bacillus thuringiensis sont les plus commercialisés. Ils ont une            action insecticide. Bacillus thuringiensis est une bactérie à Gram+ qui produit, durant sa phase stationnaire de croissance, des protéines cristallines appelées delta-endotoxines ou pro-toxines Cry. Ces protéines sont libérées dans l’environnement après la lyse des parois bactériennes lors de la phase de sporulation et sont actives, une fois ingérées par les ravageurs, contre les lépidoptères, les diptères et les larves de coléoptères (Rosas-Garcia, 2009).

1.b. Les virus.

Les Baculoviridae sont des virus       à double brins            d’ADN           circulaire, ayant un génome compris          entre 100 et 180 kb, protégés par une paroi protéique (Chen et al., 2002). Ils infectent les arthropodes insectes ou larves.

1.c. Les champignons.

Outre les bactéries et les virus, certains champignons présentent des activités contre les        bio-agresseurs       et sont exploités en tant que biopesticides.

  • Bio-pesticides végétaux

Les plantes produisent des substances actives ayant des propriétés insecticides, aseptiques ou            encore régulatrices de la croissance des plantes et des insectes. Le plus souvent, ces substances actives sont des métabolites secondaires qui, à l’origine, protègent les végétaux des herbivores. Les extraits des certaines plantes ont des activités insecticides          ; ainsi, Capsicum frintenses, Allium sativum,….Certaines huiles végétales, qui  n’ont   pas d’activité antiparasitaire intrinsèque,  peuvent être retrouvées sur le marché en tant          que biopesticide. Dans ce cas, ce sont leurs propriétés physiques qui sont exploitées. Ainsi, l’huile de colza       est l’ingrédient principal de quelques produits comme le VegOil®, car aspergée    sur les feuilles et les ravageurs, elle forme  un film huileux qui asphyxie ces derniers.

Les plantes à  pesticides intégrés (Plant Incorporated-Protectants,  PIPs)   sont     des organismes modifiés par génie     génétique, capables de produire et d’utiliser         des substances pesticides afin de se         protéger contre des insectes, des virus ou  des       champignons. Les PIPs les plus connues sont des plants       de pommes de terre, maïs    et         coton ayant la particularité de produire la protéine Cry de B. thuringiensis. Pour l’agence américaine  de protection de l’environnement (United States, Environmental Protection Agency, US.EPA), les PIPs sont  une catégorie de biopesticides.

  • Biopesticides animaux

Ces biopesticides sont des animaux comme les prédateurs ou les parasites, ou des     molécules dérivées d’animaux, souvent d’invertébrés comme les venins d’araignées,         de        scorpions, des hormones d’insectes, des phéromones (Goettel et al., 2001 ; Saidemberg et al., 2009 ; Aquiloni et al., 2010).  

La coccinelle  est l’insecte auxiliaire le plus connu. La coccinelle Rodolia cardinalis     prélevée en Australie est couramment utilisée comme prédateur de la cochenille    Icerya purchasi. Même si elle a été introduite dès le 19e siècle en           Californie pour         enrayer la destruction des agrumes, les iles Galápagos n’ont autorisé son          introduction qu’en 2002 (Calderón Alvarez et al., 2012). Les effets des biopesticides  d’origine animale et plus particulièrement des insectes auxiliaires sur la          faune locale sont minutieusement étudiés avant leur utilisation.

  • Stimulateurs des défenses naturelles des plantes (SDN) et biopesticides

Les Stimulateurs des Défenses Naturelles des plantes (SDN) sont des substances qui, une fois appliquées sur la plante, vont déclencher les défenses de cette dernière. Les SDN peuvent être de plusieurs origines. On trouve les synthétiques comme l’acide β-amino butyrique (BABA) ou comme l’analogue fonctionnel de l’acide salicylique (acibenzolar-S-métyl, ASM). Il y a les substances naturelles minérales comme les poudres de roche, les substances naturelles végétales comme la laminarine, les substances microbiennes comme l’harpine et animales comme le chitosan. Dans ces derniers cas, les SDN correspondent à la définition donnée des biopesticides

Les biopesticides offrent de nombreux avantages. Leur nature permet leur utilisation           aussi bien en            agriculture biologique qu’en agriculture conventionnelle. Il est  cependant      à noter que, dans certains pays, la règlementation en vigueur ne permet pas l’utilisation    en agriculture biologique de tous les biopesticides commercialisés sur leur territoire. Si         la substance active de ces produits ne pose pas de problème règlementaire, leurs coformulants peuvent ne pas être compatibles avec ce type d’agriculture. Ainsi, il est     recommandé aux agriculteurs biologiques de consulter  les listes de produits commerciaux à base  de biopesticides autorisés par leur organisme certificateur         avant toute utilisation. De même, en tant qu’organismes génétiquement modifiés, les       PIP ne sont pas utilisés en agriculture biologique.

Certains biopesticides microbiens présentent des bénéfices supplémentaires   à leur   rôle     de protection.     Les champignons du genre Trichoderma ont la particularité de faciliter l’absorption d’éléments nutritifs du sol par les plantes (Harman, 2011). De même,  il          a été récemment mis en évidence que certains micro-organismes endophytes       et/ou  certaines rhizobactéries favorisant la croissance des plantes (Plant Growth Promoting Rhizobacteria       ou PGPR) peuvent conférer à certaines cultures           une tolérance aux      stress   abiotiques comme la sècheresse (Compant et al., 2010 ; Wang et al., 2012).

Dans la quête de nouveaux  bio-insecticides, une attention particulière est portée       aux venins d’araignées depuis ces          10 dernières   années. En effet, ceux-ci sont          composés de  centaines de        toxines et substances actives qui vont affecter le système nerveux des    insectes afin   de les paralyser pour ensuite provoquer leur mort.

Des biopesticides, comme les insecticides extraits des plantes d’Ail et piment ont une action rapide, une absence de toxicité contre les   mammifères  ainsi qu’une   faible   persistance après leur application.

Certains des avantages écologiques des biopesticides, comme leur faible rémanence ou le fait qu’un produit soit actif contre un faible spectre de nuisibles, peuvent être considérés comme des inconvénients. En effet, ces deux avantages écologiques combinés à leur activité       souvent dépendante des conditions climatiques et environnementales rendent les biopesticides moins efficaces que      leurs homologues chimiques. Certains professionnels de l’agriculture estiment que les biopesticides ne leur conviennent pas car ils ne    sont pas assez efficaces. Ces derniers évaluent les résultats du biopesticide à court      terme, comme s’il s’agissait d’un substitut aux produits phytosanitaires         chimiques. Cependant,        la mise            en place et l’efficacité d’un contrôle biologique      doivent           être évaluées sur la durée (Popp     et al., 2013).

Chap II. MILIEU, MATERIELS ET METHODE

II.1. MILIEU.

II.1.1 .Localisation géo spécial

                     Cette expérimentation a été conduite dans le groupement de Mbinga-Sud, un des groupements qui composent la Chefferie de Buhavu en territoire de Kalehe dans la province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. Sa latitude comprise, entre 1°45’ Nord et 2°29’ Sud tandis que la longitude se trouve entre 23° 40’Nord et 29°Sud. Il comprend 10 localités entre autres : Bushushu, Cibandja, Muhongoza, Munanira, Tchofi, Kasheke, Iko, Ihoka, Ishovu, et Ibinja. Quatre de ces localités sont des ilots du Lac Kivu, dont : Iko, Ihoka, Ishovu, et Ibinja, ce groupement à une superficie de 396 km2 et compte 153789 habitants (KWIBUKA,2012). Il est limité :

  • Au Nord :  La rivière Ndindi qui le sépare du groupement Mbinga-Sud
  • Au Sud : la rivière Nyawaronga qui le sépare du Groupement d’Irambi/Katana en Territoire de Kabare
  • A l’Est : par la rivière Kavevi qui le sépare du Groupement de Mubuku
  • A l’Ouest par le lac Kivu

 figure1.présente la carte de situation géographique de Kalehe


(source : internet, http//google.com)

 

II.1.1. Présentation physique.

  1. Relief.

Le Groupement Mbinga-Sud présente un relief généralement accidenté situé le long de la chaine de Mitumba, avec une altitude qui varie entre 1500 à 3000m

b). Hydrographie.

L’Hydrographie du groupement Mbinga-Sud comprend plusieurs rivières dont nous pouvons citer : Sangano, Ntungulu, Ndindi, Lwanyoka, Nyawarono….

II.1.2.  Climat et végétation.

Le Groupement de Mbinga-Sud jouit d’un climat montagneux a des températures variantes entre 18°c et 20°c, ceci s’explique par sa localisation le long de la chaine de MITUMBA.

Ce climat connait annuellement deux saisons : la saison sèche qui dure trois mois (juin, juillet et Août) et la saison pluvieuse allant de (Septembre à mai) avec des fortes précipitations en octobre et décembre, mais il reste a signaler que ce dernier temps il se remarque une perturbation signifiante quant à la précipitation car il arrive quelques fois en octobre sans la première pluie. Les précipitations moyennes annuels sont de : 363,6mm

Le Groupement Mbinga-Sud présente deux types de végétations dont du type naturel qu’on retrouve au flanc des montagnes (savanes, arbustes et parfois des herbes) et du type artificiel reforment le reboisement et les cultures pérennes dans les plantations. (Eustache H.,2021)

II.1.3. le sol

Dans le groupement Mbinga Sud nous trouvons les types des sols suivants :

– Argilo-sablonneux ; riche en humus surtout dans les plantations.

– Argilo-sablonneux et volcaniques dans certains village comme Tchofi, Kasheke, Cibanja , Ishovu, Iko, ihoka, Munanira

– Sablonneux et volcanique dans Bushushu, Muhongoza

II.1.4. Aspect Economique.

  1. Agriculture.

L’Agriculture reste la principale activité économique de la population du groupement Mbinga-Sud ; et les cultures les plus pratiquées sont entre autres : Manioc, Maïs, Haricot, et les Bananier pour ce qui est de cultures industrielles nous trouvons : le Café, le Quinquina, et le Thé sont les plus cultivées et généralement pratiquée sur les collines, sur les plateaux, les marins et dans les plantations.

  • Elevage.

Les paysans du groupement Mbinga-Sud élèvent deux catégories des animaux dont les gros et les petits bétails.

  • Gros Bétails : la Vache constitue le bétail principalement élevé dans le groupement Mbinga-Sud. Cet élevage est pratiqué par un nombre très réduit des paysans du groupement. Il requiert d’une très grande valeur autant plus qu’il est signe de puissance à la richesse et sur ce plan coutumier, la vache représente le symbole de dote dans les cérémonies. (Atulinde.,2019)
  • Petit Bétails : c’est l’élevage le plus rependu surtout qu’il n’exige pas beaucoup de moyen pour débuter ; donc ça permet l’accès à tout le monde, il s’agit de : caprins, porcin, ovins, volaille, cuniculture, …
  • L’Apiculture : l’élevage des poissons est encore rare dans le groupement mbinga – sud très peu d’exploitant en pratique, surtout dans les plantations
  • Transport et Communication.

Pour le transport nous disposons fréquemment deux voies dans ce milieu entre autres la voie maritime et la voie routière

Le transport maritime est favorisé au Lac Kivu par les bateaux, les boat motorisés et les pirogues à rame.

Pour la voie routière, les motos et les voitures sont utilisées sur la route nationale N°2 Bukavu-Goma en vue de faciliter la communication entre deux Provinces, entre le Rwanda pays voisins et Idjwi un Territoire du Sud-Kivu par la voie maritime.

A part ces deux voies de communications, il existe aussi les routes de dessertes agricoles dans les villages et sous villages initiés par les populations et appuyer d’une manière ou d’une autre par les pouvoir locaux et certaines ONG œuvrant en place.

Dans ce Groupement la communication téléphoniques est assurée grâce aux réseaux de communication Airtel, Orange et Vodacom, rarement MTN. Dont les antennes sont Installées dans certains villages de ce Groupement

  • Commerce.

Les commerces y sont pratiqués mais à petites échelle, ils s’exercent dans le marché local qui fonctionnent en différents jours de la semaine tel est le cas du marché de Kanjuki, qui ouvre chaque Dimanche, Bushushu Dimanche aussi, Nyamukubi Jeudi, Tchigera Samedi et Kabumbiro Lundi et Vendredi.

II.2. MATERIELS ET METHODE

II.2.1. Matériels

  1. Matériel végétal :

Pour les matériels végétaux ,nous avions utilisé une seule variété du chou qui est la variété Capitata alfalba Brassica de racca) C’est une variété au cycle de production de 3  mois sans reprise. Le tableau1 présente les caractéristiques de la variété utilisée

Tableau 1 : Caractéristiques de la variété Capitata alfalba

VariétéDurée du cyclePoidsSaisonRésistance/Tolérance
CAPITATA ALF ALBA80 à 90 Jours2 à 3 KgSaison sèche et fraicheEclatement/Fusariose/Nervassions noire.

Source : INERA /Mulungu

  • Matériels non végétaux

Pour la réalisation de ce travail nous avions utilisé les matériels nos végétales comme :

  1. La houe pour le labour manuel 
  2. Le fil pour délimiter le champ expérimental
  3. De décamètre pour mesurer les différents blocs et parcelles
  4. Le mettre ruban pour mesurer les différents paramètres qui s’expriment en mettre
  5. Pied à coulis pour le diamètre au collet
  6. Arrosoirs pour réaliser les arrosages chaque matin et soir
  7. Bidons de différents litrages
  8. Le mixeur électrique pour broyer le Piment et l’Ail
  9. Le pilon qui avait servi pour piler le titonia
  10. Le tamis pour tamiser la sandre et trier la solution avant de pulvériser
  11.  Le mortier dans lequel le Titonia diversifolia avait été pilé

II.2.2 METHODE.

a.       Dispositif expérimental en split plot

Nous nous sommes servis du dispositif expérimental en parcelles  subdivisées’’ Split-S plot constitué de 4 blocs en répétition. Les blocs étaient espacés de 1 m et les parcelles étaient séparées de 50Cm et chaque parcelle couvrait 4m2 (2mx2m) et les plants étaient espacés de 50cm x50Cm

            Il y’avait pas de pépinière avant repiquage et donc le semis était direct en raison de 3 grains par pied dont nous avions passé par le démariage et regarnissage après 10jours du semis direct  

L’essai comprenait au total 4 blocs, chaque bloc comprenait 8 parcelles ce qui faisait un total de 32 parcelles occupant en incluant les distances entre les parcelles une surface de 11m x 19m, soit une superficie utile  de 209m2 ; comptant à l’intérieur 25 plants par parcelle et 9 plants par parcelle utile qui couvrait 1m2 soit 1mX1m.

a.1. Les facteurs d’étude

Pour la réalisation de notre travail nous avions réalisé une étude de deux facteurs entre autres : le facteur différent Bio pesticides et le facteur différente Doses, il est à signaler que le facteur des différents bio pesticides est le facteur principal occupant les grandes parcelle et différentes Doses reste le facteur secondaire occupant les petites parcelles ou parcelles secondaires. La figure2  présente les schémas du dispositif expérimental

Figure1. Dispositif Expérimental

 

                                                         

AD1
= parcelle traitées à base de l’Ail avec une dose de 0,3litres :B1p2, B2p3, B3p1, B4p8
= toutes les parcelle sans aucun traitement :B1p1 et p5, B2p4 et p8, B3p2 et p7, B4p2et p6

Schéma du dispositif expérimental

TO

TO

= parcelles traitées à base de l’Ail avec une dose de 1litre : B1p4, B2p1, B3p8, B4p7
= parcelle traitées à base du piment avec une dose de 1litre :B1p8, B2p5,B3p4, B4p3
= parcelle traitées à base du piment avec une dose de 0,3litres :B1p6, B2p7,B3p1, B4p4
AD 3  3
AD2
= parcelle traitées à base de l’Ail avec une dose de 0,6litres :B1p3, B2p2,B3p6, B4p1
 
= parcelle traitées à base du piment avec une dose de 0,6litres :B1p3, B2p2,B3p6, B4p1
PD2
PD 1  3
PD3

 

c.       Conduite DE L’EXPERIMENTATION .

  1. Préparation du terrain.

La préparation du terrain avait consisté à la délimitation du terrain et au fauchage en date du 2/06/2023, un premier labour et un 2ème labour à la houe à une profondeur de 30cm afin d’ameublir le sol avant la mise en place définitive de la culture soit du 03 au 10/06/2023 pour le 2 labours.

  • Fertilisation

Nous avions réalisé notre expérimentation sans usage des fertilisant.

Propriétés du sol du terrain expérimental

  1. Propriétés physiques

Pour ce qui est de la texture, nous avions constaté que le sol était argilo-sablonneux, avec une structure mélangée.

  • Propriétés chimiques

Pour la concentration en éléments nutritifs nous dirions que notre terrain était riche en humus justifié par sa coloration.

  • Propriété biologique

Pour la biologie, nous avions trouvé que dans notre sol il y’avait une forte proportion de possibilité d’activités des micro-organismes, tellement le sol était meuble et bien aéré.

  • Culture précédente

Pratiquement avant d’installer notre champ expérimental il y’avait 1 mois d’inexploitation après avoir y récolté le haricot (Phaseolus vilgaris). Le haricot étant une plante légumineuse elle a une capacité de fixation d’Azote atmosphérique et elle n’épuise pas le sol surtout qu’après la récolte le précédent exploitant avait pris soin de laisser les résidus de récolte pourrir au champ enfin d’assurer la restitution des éléments puisés par la culture précédente en question. 

  • Le semis.

Nous rappelons que nous avions réalisé un semis direct pour la réalisation de ce travail, et ce semis était réalisé le soir du 11/06/2023 suivi d’un bon arrosage ce soir même et chaque   dix  ily avait un arrosage  .Après la levée nous réalisions un arrosage le soir uniquement et le 11/07/2023 nous avions réalisé le démariage et le regarnissage des vides pour les plants qui n’ont pas eu  levée ; et après la récolte avait eu lieu le premier septembre 2023  

  • Entretiens.

Pour éviter l’enherbement nous étions courageux d’effectuer les sarclages et les binages chaque fois que les mauvaises herbes apparaissaient, le paillage lui avait intervenu dès le premier jour de semis directe, aucun amendement n’a était fait .Pour la réussite de ce travail ,par contre les arrosages ont étaient signifiant tellement nous avions travaillé durant la saison sèche.

  • Fabrication et application des bio pesticides

Les pesticides biologiques utilisé étaient de deux types et composé de la manière suivante :

  • Type 1 : Pesticide 1 à base de l’Ail comme matière active :
  • 4kg sandre, 500gTitonia, 550g Ail + Savon Kifebe
  • Type 1 : Pesticide 2 à base du  piment comme matière active :
  • 4kg sandre, 500gTitonia, 550g piment + Savon Kifebe

Chaque mélange était dilué  dans 8 litres d’eau.

 Pour l’application, elle a été faite 3 fois après chaque deux semaine à des différentes doses comme tel :

  1. Dose 1. 0,3litres. Donc 0,1litre à chaque traitement
  2. Dose 2. 0,6litres. 0,2litres à chaque traitement
  3. Dose 3. 1litre. 0,333litres à chaque traitement
  4. Dose 0. Pas des traitements
  5. Dites ces doses ont été choisies enfonctiondeqoui(cherchez une références SVP)

Ainsi donc il est à signaler qu’à chaque traitement nous avions dû pratiquer les 1/3 des doses  indiquées ci -haut

NB/ les principales plantes en étude entant que matières active dans nos biopesticides c’est l’Ail et le Piment, broyés dans le mixeur électrique et mélangé dans la cendre et Titonia diversifolia pilée dans le mortier avec un pilon

II.2.3. PARAMÈTRES OBSERVES

Les paramétres observés ont été les suivants  :

  1. Paramètres végétatifs.
  2. Le taux de levé.

Le  pourcentages de levé  a été calculé selon la formule ci-dessous

  • Hauteur de la plante.

Après six, neuf et douze semaines de semis direct, à l’aide d’un mettre ruban nous avions mesuré la hauteur de chaque plante depuis le collet jusqu’au sommet  

  • Diamètre au collet.

À l’aide d’un pied à coulisse, ce dernier était mesuré au collet de la plante pour une lecture sur les 9 plants couvrant le 1 m2 de notre parcelle utile dans chaque parcelle aux6eme, 9ème et douzième semaine.

  • Nombre des feuilles.

Ce paramètre été évalué en comptant le nombre des feuilles sur chaque plant d’échantillon à la même période que les autres paramètres.

  • Taux de Pommaison

Ce paramètre était observé tout en évaluant dans chaque parcelle le nombre de plant pommés et non pommés avec la formule :

  • Surface foliaire

Ce paramètre était observé tout en calculant la longueur de feuille multiplier par la largeur de feuille et tout multiplier par le coefficient de corrélation qui est de 0,83(Munguiko H.E.2021.)

  1. Paramètres phytosanitaires

Les dégâts des insectes sur la culture du chou étaient identifiés et pour chacun d’eux identifiés, le niveau d’attaque a été déterminé en calculant l’incidence et la sévérité du ravageur Plutella xylostella dans chaque parcelle.

  1. La sévérité (S)

Quant à elle, traduit  le niveau des symptômes et des dégâts caractéristiques de Plutella xylostella, par la formule suivante :

(S) =

Le degré de sévérité des dégâts des ravageurs sur le chou sera évalué sur les plants en utilisant les échelles de cotation des insectes suivant :

L’échelle de cotation de la sévérité utilisée dans ce travail est reprise dans le tableau ci-après :

 

Tableau 2: Echelle de cotation de la sévérité.

Niveau d’EchelleAttaque
1Pas d’attaque
2Moins de25% de la surface foliaire attaquée
3De 25 à 50% de la surface foliaire attaquée
4De 50 à 75% de la surface foliaire attaquée
5Plus de 75% de la surface foliaire attaquée

Source :

  • Le nombre des insectes par parcelle avant et après traitements

Lors de notre observation dans notre champ expérimental, ce paramètre été déterminé en comptant les insectes visibles sur les plants installé dans chaque parcelle.

  • Le nombre des feuilles attaquées avant et après traitement

Ce paramètre été évalué en comptant les nombres des feuilles attaquées par les insectes, avant et après les traitements.

  1. Paramètres du rendement.
  2. Diamètre de la pomme  du chou

Nous avions évalué ce paramètre en mesurant le diamètre de la pomme de chou à l’aide d’un mettre ruban.

  • Poids de la pomme du chou

En utilisant une balance analytique avions prélevé  le poids de chaque pomme par parcelle en gr.

  • Rendement à l’hectare en tonne

En rapport avec le poids obtenu sur la superficie totale de notre champ expérimental nous avions réalisé une estimation de poids en tonne sur 1 hectare.

ANALYSE STATISTIQUE DES RESULTATS

Les données ont été encodées sur ordinateur à l’aide de l’outil de calcul Excel et analysées par le logiciel GenStat discovery16.O. Les données ont été ensuite soumises à l’analyse de la variance  à trois critères de classification tandis que les moyennes ont été comparées par le test de la plus petite différence significatives, en Anglais (LSD) à P<.05

ChapIII. ANALYSE, INTERPRETATION DES RESULTATS ET LEUR DISCUSSION

Sous ce chapitre nous allons présenter et discuter par les résultats de notre étude.

III.1. Paramètres de croissance et développement

Taux de levé

Le résumé de l’ANOVA du taux de levé des plants est repris dans le tableau 3 ci-dessous.

Tablea 3 : résumé de l’ANOVA du taux de levé

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 11049.33683.116.89  
DOSE3 830.3 276.8 1.27 0.342NS
Residual9 1962.3 218.0 0.52  
TYPE1 712.5 712.5 1.69 0.218NS
DOSE.TYPE3 1030.8 343.6 0.82 0.510NS
Residual12 5055.1 421.3   
Total31 20640.5    

CV: 25.9

Il ressort de ce tableau que les données du taux de levé ne représentent pas une différence significative ni entre les types des bio pesticides non plus entre les doses , ceci s’explique du fait que tout le champ avait été installé dans la même période et sur un terrain homogène ne présentant  des différences des conditions  édaphiques. En plus la semence utilisée était de bonne qualité.

Les données de la comparaison des moyennes du taux de lèvé sont reprises dans un graphique en annexe, et

  1. Hauteur de la plante

Tableau 4 : résumé de l’ANOVA de la hauteur des plantes

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 29.80 9.930.57  
DOSE3 54.6018.201.04 0.419NS
Residual9 156.7817.420.83  
TYPE1 14.0314.030.67 0.429NS
DOSE.TYPE3 16.99 5.660.27 0.845NS
Residual12 251.2120.93   
Total31 523.42    

cv% :21.1

Dans le tableau ci-dessus, il ressort que les types des bio pesticides ni les doses de ces derniers n’ont pas influencé significativement la croissance en hauteur des plants. Bien que les analyses statistiques n’aient pas révélé des différences hautement significatives, on observe que la hauteur des plantes n’a pas évolué numériquement de la même manière selon le type de bio pesticide

Les moyennes des données remontent entre : 2 3,6cm à la Dose3 type2 et 20,2cm à la dose3 type1, en revanche au niveau de la dose0nous avions eu des longueurs pas éloignées de la dose3. Les différences des moyennes sont reprises dans un graphique en annexe

La figure4 présente la moyenne de la hauteur des plants tel qu’influencé par les type des bio-pesticides et leurs doses.

  • Diamètre au collet de la plante

Fig.3 les données brutes du diamètre au collet avant et après traitement.

Il ressort de ce tableau que les données de la moyenne de diamètre au collet ont une différence significative au niveau de dose, d’après une observation claire la Dose1 semble la dose qui gagne le score avec une moyenne de 1,8cm, suivi de la Dose2 avec une moyenne de 1,76cm en suite vient la dose3 avec une moyenne de 1,6cm, la Dose0 vient en dernier avec une moyenne de 1,4cm le tableau de comparaison des moyenne est repris dans un tableau après celui de résumé d’anova

Tableau 5 : résumé de l’ANOVA de diamètre aux collets des plantes

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 0.33860.11291.98  
DOSE3 0.68610.22874.02 0.045*
Residual9 0.51220.05690.23  
TYPE1 0.04840.04840.19 0.668NS
DOSE.TYPE3 0.03420.01140.05 0.986NS
Residual12 3.00230.2502   
Total31 4.6218    

cv% : 29.5

Il ressort de ce tableau que le diamètre aux collets des plantes représente une différence significative au niveau des doses, cette différence est reprise dans le tableau en dessous                                    

 Tableau 6 : Comparaison des moyennes de diamètre aux collets des plants selon les différentes selon les différents types et différentes doses de traitement

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose01.5010,182
Dose11.620,579
Dose21.7020,192
Dose31.7830,141
Type2 pimentDose01.4720,562
Dose11.860,602
Dose21.770,386
Dose31.6780,182
MOYENNE GENERALE21.6510.273
MOYENNE GENERALE21.6950.433

LSD : 0.2698

D’après les résultats du tableau n°6, il ressort que la comparaison des moyennes a montré l’existence des différences significative au niveau des dose, et selon les différentes types de bio-pesticide, nous constatons qu’au type1 soit le bio-pesticide à base d’ail c’est la dose3 qui gagne le score avec une moyenne de 1,783cm de diamètre au collet comparativement à la dose2(1,702cm), la dose1 avec la moyenne de (1,62cm) et enfin la dose0 qui présente une moyenne de 1,501cm ; par contre selon les données du type2 soit le bio-pesticide à base du piment, c’est la dose1 qui bas record avec une moyenne de diamètre au collet de 1.86cm et la Dose0 vient en dernier avec une moyenne de 1,472cm, enfin nous constatons relativement aux données liées au diamètre au collet des plants pour le bio-pesticide à base du piment c’est la dose1 soit (0,33litre) qui semble être meilleur, contrairement au bio-pesticide à base d’ail qui prouve que c’est la dose3 soit(1litre) qui est meilleur pour le diamètre au collet

  • Le nombre des feuilles des plantes

Tableau 7 : résumé d’ANOVA représentant le nombre des feuilles  

Le tableau ci-dessous représente les données d’ANOVA de nombre des feuilles des choux

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 40.47 13.49 2.31  
DOSE3 52.51 17.50 3.00 0.088NS
Residual9 52.56 5.84 0.33  
TYPE1 31.78 31.78 1.82 0.202NS
DOSE.TYPE3 15.51 5.17 0.30 0.828NS
Residual12 209.50 17.46   
Total31 402.33    

cv% :35.4

De ce tableau il ressort que les données d’ANOVA ne représentent aucune différence significative de nombre des feuilles des plantes au niveau des types de bio-pesticides et non-plus  au niveau de dose, les données sont représentées en comparaison sous forme d’un graphique en annexe.

Tableau 8 : résumé d’ANOVA du taux de Pommaison des choux   

Les données du taux des Pommaison sont reprises dans le tableau ci-dessous

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 10425.83475.338.62  
DOSE3 925.5 308.5 3.43 0.066NS
Residual9 810.0 90.0 0.17  
TYPE1 817.9 817.9 1.54 0.238NS
DOSE.TYPE3 940.4 313.5 0.59 0.633NS
Residual12 6373.4 531.1   
Total31 20292.9    

CV%: 60.8

D’après les données de ce tableau il est démontré qu’aucune différence significative n’est signalée selon les types des bio-pesticides et leurs doses respective, nous présentons les moyennes liées aux types des bio-pesticides et aux différentes doses respective sous forme graphique en annexe.

  • Surface foliaire

Les données brutes de la surface foliaire sous différents types de bio-pesticides et différentes doses en étude sont représentées dans la figure ci-dessous

Fig.7. Surface foliaire avant et après traitement

Tableau 9 : résumé d’ANOVA de la surface foliaire

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 1048. 349. 0.10  
DOSE3 53146.17715. 4.97 0.027*
Residual9 32095. 3566. 0.77  
TYPE1 2341. 2341. 0.51 0.490NS
DOSE.TYPE3 7595. 2532. 0.55 0.658NS
Residual12 55273. 4606.   
Total31 151499    

cv% : 23.1

 Il ressort de ce tableau que  les données de la surface foliaire montrent une différence significative au niveau des doses, cette différence est démontrée dans le tableau de comparaison ci-après

Tableau 10 : comparaison des moyennes des données de la surface foliaire selon les types de bio-pesticides et leurs doses.

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose0318,458,82
Dose1323,7239,41
Dose2328,2361,00
Dose3333,4397,63
Type2 pimentDose0225,3422,93
Dose1340,73.77,11
Dose2322,5565,36
Dose3320,7661,97
MOYENNE GENERALE1325,9551.7
MOYENNE GENERALE2327,3456.8

LSD : 94.0

Les données de ce tableau prouvent ce qui suit :

Pour ce qui concerne le bio-pesticide à base d’Ail, c’est la dose3 soit 1litre par plant qui a battue record au paramètre de surface foliaire avec une moyenne de 333,43cm², suivis de la dose2 soit 0,6litre avec une moyenne de 328,23cm² en suite vient la dose1 seule de 0,33litre qui présente une moyenne de 323,72cm² et vient en dernier la dose0 qui a les moyennes les plus faible de 318,45cm² ; selon le bio-pesticide à base du piment c’est la dose1 qui passe en premier pour ce paramètre avec une moyenne de 340,73cm² suivi de la dose2 qui présente les moyennes de 322,55cm² à la troisième place vient la dose3 avec une moyenne de 320,76cm² et en dernier la dose0 avec une moyenne de 225,43cm². En comparaison de ces deux bio-pesticides par rapport au paramètre de surface foliaire, nous trouvons par ces données que c’est le type2 qui présente une moyenne générale élevée de 327,34 par rapport au type1 qui présente une moyenne de 325,95cm².

III.2. Les paramètres phytosanitaires

  1. Sévérité

Fig.8.données brute de la sévérité selon les types des bio-pesticides en étude et leurs doses respectives

Cette figure présentant les données relative à la sévérité soit le niveau d’attaque des agresseurs sur la culture du chou nous savons voir une différence significative au niveau des différentes doses utilisées et aussi sur les types de bio-pesticides, ces données sont présentées dans un tableau illustratif des moyennes après ce tableau représentant le résumé d’analyse anova

Tableau 12. Sévérité après traitement

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 857.5 285.8 4.34  
TYPE1 264.5 264.5 4.02 0.139NS
Residual3 197.5 65.8 0.47  
DOSE3 5009.51669.812.02<.001*                  *
TYPE.DOSE3 525.5 175.2 1.26 0.318NS
Residual18 2501.0 138.9   
Total31 9355.5    

CV%:75.4

D’après le tableau d’anova il est démontré une différence hautement significative au niveau des doses, cette différence est démontrée dans le tableau des illustrations des moyennes des types des bio-pesticides et de leurs doses utilisées  

Tableau 13 comparaison des moyennes de la sévérité relativement aux types de bio-pesticides et leurs dose en étude

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose0787.32
Dose1462.35
Dose2151.08
Dose350.86
Type2 pimentDose0808.67
Dose1351.98
Dose2100.90
Dose300.34
MOYENNE GENERALE1362.90
MOYENNE GENERALE231.252.97

LSD : 12.38

De ces données nous constatons une différence au niveau des doses et du types de bio-pesticides, selon la sévérité nous constatons ce qui suit :

  • Le bio-pesticide à base d’ail seule la dose0 présente les données de sévérité du niveau4 soit la sévérité de plus de 75% d’attaque des plantes par les Plutella xylostella et la dose 3 soit 1litre par plant semble avoir éliminer parcellement les agressions  jusqu’à95%, suivi de la dose2 qui avait éliminé les dégâts jusqu’à 85% et en dernier la dose1 celle de 0.33litre avait diminuée les dégâts jusqu’à 54% ;
  • De ce qui concerne le type2 soit le bio-pesticide à base du piment présente la dose3 soit 1litre par plant dans l’échelle1 soit Zéro attaque après lutte, la dose2 avait éliminé les dégâts jusqu’au seuil de 90% suivi de la dose1 qui elle aussi avait baissé les dégâts jusqu’à 35%, par contre la dose zéro elle se présente toujours dans l’échelle4 ici les attaques ont été observé à 80%

Fig.9.comparaison des données brutes relative au nombre des feuilles attaquées

Observant les données de la figure ci-dessus nous trouvons les différences des données liées au nombre de feuilles attaquées selon les différents types et différentes doses respectives en étude, d’après ces données c’est la dose3 qui semble avoir gagné le score en diminuant le niveau d’incidence causée par le P.xylostella, pour une différence en détail nous présentons les données de moyenne dans le tableau illustratif en dessous du tableau d’analyse anova ci-dessous  

Tableau 15. Nombre des feuilles attaquées après traitement

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 66.750 22.250 3.48  
DOSE3 877.750292.58345.80<.001*                   *
Residual9 57.500 6.389 1.73  
TYPE1 10.125 10.125 2.75 0.123NS
DOSE.TYPE3 47.625 15.875 4.31 0.028NS
Residual12 44.250 3.688   
Total31 1104.000    

cv% :32.0

D’après les données du tableau d’Anova, il est observé une différence hautement significative sur le nombre des feuilles attaquées après lutte phytosanitaire, cette différence est expliquée dans le sens où le prélèvement avait été réalisé après les différents traitements à des différentes doses, sur ce nous allons démontrons en détail cette différence dans un tableau de différenciation suivant

Tableau 16. Comparaison des moyennes des données de feuilles attaquée après traitement par selon les types de bio-pesticides et leurs dose respective en étude

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose014,753,41188458
Dose15,80,5
Dose24,760,95742711
Dose32,230,768
Type2 pimentDose014,623,09569594
Dose14,750,95742711
Dose24,120,57735027
Dose30,500,87
MOYENNE GENERALE16.8851.409
MOYENNE GENERALE25.9971.1355

 l.s.d.: 2.859

de ce tableau il ressort des données de moyennes prouvant une différence au niveau des types de bio-pesticides et surtout au niveau des leurs doses en étude, selon le type1 la dose3 présente la moyenne la plus moindre par rapport à toutes les autres doses et la dose0 présente la moyennes la plus élevées de toutes avec une moyenne de 14.75 en comparaison avec celle de la dose3 qui est de 2.23, en ce qui concerne le type2 c’est toujours la dose3 qui présente une moyenne plus basse de nombre de feuilles attaquées qui est de 0.50 par rapport à la moyenne de la dose0 qui est de 14.62, ces données s’expliquent par le fait qu’aux T0 il n’ y avait pas des luttes phytosanitaire

Figure10. Présentation des moyennes des données relatives au nombre d’insectes par plant

Relativement aux données de présentées dans la figure ci-dessus, nous constatons les différences au niveau des types de bio-pesticides et aux différentes doses en études ces données sont reprise dans un tableau différenciant les moyennes après le tableau d’analyse d’anova

Tableau18. Tableau d’anova relatif au nombre d’insecte après traitement

Source de variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 66.750 22.250 3.48  
DOSE3 877.750292.58345.80<.001*                    *
Residual9 57.500 6.389 1.73  
TYPE1 10.125 10.125 2.75 0.123NS
DOSE.TYPE3 47.625 15.875 4.31 0.028NS
Residual12 44.250 3.688   
Total311104.000    

CV%:29.8                                                                                   

 D’après les données d’anova, il est démontré une différence hautement significative au niveau des doses appliquées sur les plantes, cela nous pousse à une différenciation des moyennes des données qui va se présenter dans un tableau comme suit :

Tableau 19. Tableau de différence des moyennes des données relatives au nombre d’insectes par plant

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose014,253,201
Dose12,251,862
Dose253,741
Dose30,250,123
Type2 pimentDose0150,816
Dose17,253,304
Dose23,251,707
Dose30,750.321
MOYENNE GENERALE15.52.326
MOYENNE GENERALE26.5621.537

Ces données présentant le nombre d’insectes par plant, prouvent à quel point les bio-pesticides ont réagis différemment d’une manière ou d’une autres, ces même données nous montrant l’évolution en baisse d’apparition des insectes selon les différentes doses et les types de bio-pesticides, nous constatons que pour le bio-pesticide à base d’ail la dose3 sorte meilleure avec une moyenne de 0.25 insecte c’est presque rien par rapport à la dose0 qui a une moyenne de 14.25 insectes par plan, concernant le bio-pesticide à base du piment la dose3 est pour lui meilleur avec un score de 0.75insectes par plant contrairement à la dose0 qui présente une moyenne de15 insectes par plant  

.

Fig.12. Comparaison Des Données BRUTES RELATIVES A l’incidence Des Plantes Attaquées

 De cette figure il ressort des différences des moyennes de pourcentages relatifs à l’incidence des plantes attaquées après la lutte phytosanitaire par nos bio-pesticides ce lui d’ail et celui du piment, ces différences sont ²reprises dans un tableau en dessous du tableau d’analyse anova.

Tableau21. Nombre des plantes attaquées après traitement

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 5.344 1.7810.04  
DOSE3 268.84489.6151.82 0.213NS
Residual9 442.28149.1425.31  
TYPE1 0.281 0.2810.03 0.865NS
DOSE.TYPE3 98.09432.6983.53 0.049*
Residual12 111.125 9.260   
Total31 925.969    

cv% : 68.1

 Les données d’anova montrent qu’après traitement il y’a eu une différence significative au niveau des doses et types des bio-pesticides utilisées pour la lutte phytosanitaire, cette différence est démontrée dans le tableau de de différenciation ci-après : des moyennes ci-dessous.

 Tatbleau22. Tableau de différenciation des moyennes des pourcentages liés à l’incidence des plantes attaquées .

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose081,254,787
Dose1407,071
Dose217,55
Dose36,252,5
Type2 pimentDose071,256,291
Dose1354,082
Dose217,52,886
Dose350
MOYENNE GENERALE136.254.839
MOYENNE GENERALE232.183.314

De ce tableau il ressort des pourcentages qui montrent les niveau d’incidence relative au nombres des plantes attaquées malgré nos moyens de lutte phytosanitaire, tout en comparant les deux bio-pesticide par leurs réaction face aux attaques de l’agresseur, après l’analyse de nos données nous trouvons ce qui suit :

Le type1 soit le bio-pesticide à base d’ail présente un pourcentage d’attaque des plantes légèrement élevé (36.25%)  par rapport au type2 celui du piment qui est de (32.18%), en comparant les différentes doses en étude nous trouvons que la dose3 soit 1litre/plant apparait plus efficace avec un niveau d’attaque presque nul présentant une incidence de 6.25% pour l’ail et 5% pour le piment, suivis de la dose2 qui présente une moyenne de 17.5% pour l’ail et piment, suivis de la dose1 qui présente une moyenne de 40% pour l’ail et 35% pour le piment la dose0 présente des pourcentages d’attaque plus élevés de 81.25% et 71.25%.

 l.s.d: 2.344

III.3. Les paramètres de rendement

Afin de pouvoir confirmer les résultats d’efficacité de nos produits bio-pesticides, nous avion passé par le paramètres de rendement pour évaluer ‘influence de nos produits sur la production des choux, pour s’y faire 4 paramètres ont étaient évalué entre autres : la circonférence de choux, poids du choux, poids parcellaire, et enfin le rendement à l’hectare. Les résultats sont ainsi démontrés :

  1. La circonférence des choux en centimètre en Cm

La figure présentant les moyennes des données relatives à la circonférence du chou est présenté en annexe du fait que ce paramètre ne présente aucune différence significative ni pour les types de bio-pesticides et pas pour les différentes doses en étude, les données d’analyse sont présenté dans le tableau d’anova comme suit :

Tableau23. Les résultats d’analyse des données relative à la circonférence des choux

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 5619.31873.1 6.05  
DOSE3 159.2 53.1 0.17 0.913NS
Residual9 2786.5 309.6 1.15  
TYPE1 84.1 84.1 0.31 0.587NS
DOSE.TYPE3 469.9 156.6 0.58 0.639NS
Residual12 3239.8 270.0   
Total31 12358.8    

cv% : 25.9

les résultats d’analyse de variance montrent aucune différence significative au niveau des circonférence des choux en rapport avec les types de bio-pesticides et leurs doses en étude, dans le sens que la circonférence de choux dépend de la grosseur de la pomme du chou, et la grosseur des choux dépend aussi de la variété en étude, conditions pédoclimatiques et aussi la saison du milieu d’étude, les produit usés n’ont pas eu d’influence sur ce paramètre car les produits phytosanitaires ne peuvent pas diminuer ni augmenter la grandeur d’une pomme du chou, ni modifier sa génétique.   .

 A l’aide d’une balance à précision nous avion pu peser nos choux afin de vouloir évaluer les influences des produits sur la récolte, les résultats seront représenter comme suit :

Fig.14. Données relatives au poids du chou selon les différents types de bio-pesticides et leur dose respective

Les moyennes de ces données ci haut présentées en figure sont présentées dans un tableau de comparaison après le résumé danova.

Tableau24. Résulta d’analyse des données relative au poids du chou

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 0.035940.01198 2.27  
DOSE3 2.740940.91365173.42<.001*                  *
Residual9 0.047420.00527 0.28  
TYPE1 0.013610.01361 0.72 0.413NS
DOSE.TYPE3 0.027160.00905 0.48 0.703NS
Residual12 0.227170.01893   
Total31 3.09225    

cv% :20.7

les données du tableau d’anova ci-dessus prouvent une différence hautement significative au niveau des différentes doses utilisées, signifiant que lors des luttes phytosanitaire les différentes doses ont eu de l’influence sur le poids des choux, ces données seront ainsi  présenter dans le tableau de comparaison  des moyennes

Tableau25.comparaison des moyennes des moyennes relaves aux données du poids des choux

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose00,2490,010
Dose10,6350,195
Dose20,8160,060
Dose31,0360,023
Type2 pimentDose00,2390,039
Dose10,4930,192
Dose20,8180,083
Dose31,0210,124
MOYENNE GENERALE10.6840.072
MOYENNE GENERALE20.6420.109

Il est clairement observé que les données de ce tableau prouvent que comparativement à toutes les autres doses la dose3 bas le record sur tous les types de bio-pesticides avec les moyennes de 1.036kg et 1.021kg, suivi de la dose2 qui a les moyennes de 0.816kg et 0.818kg en suite la dose1 avec les moyennes de 0.635kg et 0.493kg enfin viennent les parcelles témoins avec les moyennes de 0.249kg et 0.239kg.

Fig.15.  Données brutes relative au poids parcellaire en comparaison des types de bio-pesticides utilisés et leurs doses en étude.

Relativement aux données de cette figure nous constatons des différences des moyennes au niveau des types de bio-pesticides et leurs doses ces différences sont démontrées dans le tableau de comparaison après le résumé d’anova.

Tableau26. Résultats d’analyse de poids parcellaire

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum3 22.4657.4880.59  
TYPE1 8.5088.5080.670.472NS
Residual3 37.84712.6161.70  
DOSE31713.089571.03076.84<.001*         *
TYPE.DOSE3 16.9775.6590.760.530NS
Residual18 133.7697.432   
Total311932.655    

CV%:16.4

Il ressort de ces résultats une différence hautement significative au niveau des doses de différents types de bio-pesticides utilisés pour la lutte phytosanitaire cette différence est reprise dans le tableau de classement ci-dessous                                                                                     

Tableau27. Moyennes des données relatives au poids parcellaire

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose06,2430,264
Dose115,8884,885
Dose220,4161,508
Dose325,9160,597
Type2 piment          Dose05,9930,977
Dose112,3474,808
Dose220,4512,095
Dose325,5483,107
MOYENNE GENERALE117.1151.813
MOYENNE GENERALE216.0842.746

 LSD : 4.450

Les résultats de la moyenne des données relative au poids parcellaire ont prouvé que la dose3 bas toujours le record sur tous les types de bio-pesticide utilisés en comparaison avec toutes les différentes doses en étude ainsi donc, la dose3 nous a présenté les données (25 ?916kg et 25.548kg sur une superficie de 4m², suivi de la dose2 avec la moyennes de 20.451kg et 20.416kg en suite c’est la dose1 qui suit avec les moyennes de 15.888de et 12.347kg sur une superficie aussi de 4m² chacune, et vers la fin la dose0 avec une moyenne de 5kg et de – 5.993

Fig.16.  Données brutes relative au rendement à l’hectare selon les deux bio-pesticides en étude et leurs doses utilisées

A travers les moyennes de données relative au poids parcellaire nous avions pu calculé la moyenne de rendement à l’hectare en kg et faire son analyse d’anova et les résultats sont ainsi représenté :

Tableau28. Résultats d’analyse de rendement à l’hectare

Source of variationd.f.s.s.m.s.v.r.F pr.SIGNIFICATION
BLOC stratum31.404E+084.680E+07 0.59  
TYPE15.317E+075.317E+07 0.67 0.472NS
Residual32.365E+087.885E+07 1.70  
DOSE31.071E+103.569E+0976.84<.001*         *
TYPE.DOSE31.061E+083.537E+07 0.76 0.530NS
Residual188.361E+084.645E+07   
Total311.208E+10    

CV%:16.4

Les résultats d’analyse de rendement à l’hectare montrent une différence hautement significative au niveau de dose et cette différence est reprise dans le tableau de comparaison des moyennes ci-dessous.

 Tableau29 comparaison des moyennes de rendement à l’hectare

typedosemoyenneEcart type
Type1( Ail)Dose015607,6662,15
Dose139722,212212,8
Dose251041,63771,79
Dose364791,61493,72
Type2 piment          Dose014982,62444,32
Dose130868,0512022,04
Dose251128,475237,84
Dose363871,57768,34
MOYENNE GENERALE142790.744535.115
MOYENNE GENERALE240212.6556868135

Les données du tableau29, montre une différence des moyennes de rendement à l’hectare en kg selon les deux types de bio-pesticides et leurs doses en étude, les données représentées montrent à quel point la dose3 soit 1litre/plant serrait la meilleure des toutes en comparant ses résultats de (64791.6kg pour le type d’ail) et (63871.5kg pour le type piment) les tous à l’hectare la deuxième dose qui serrait moyennement meilleur c’est la dose2 celle de 0.6litre/plant pour ce paramètre en utilisant cette dose nous avions obtenues les moyennes de 51041.6KG pour le type1 et 51128.4kg.en suite la dose1 qui semble vraiment moins meilleure avec une moyenne «39733Kg et 30868.05kg enfin c’est les parcelles témoins ou les parcelles sans traitement qui présente les moyennes les plus basses de 14982.6kg et celle de 15607.6. en comparant les deux bio-pesticides relativement au paramètre de de rendement à l’hectare le type1 pratiquement celui d’ail avec une moyenne générale de 42790.74 , en comparaison avec le type2 le bio-pesticide à base du piment présentant les données de moyenne de 40212 et aussi nous avions pu constaté que plus les doses augmentent plus le rendement accroit .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DISCUSSIO DES RESULTAS DE RECHERCE

les résultats obtenus dans ce présent travail ont montré que la teigne du chou s’est matérialisée sur la perforation des feuilles des choux et en ralentissant leur croissance tout en entrainant les faible diamètres au collet des plante avec une moyenne de (1,4Cm) en comparaison avec les parcelles soignées avec une dose d’1Litre qui semble gagner tous les scores de différent types de bio-pesticide en étude et qui avaient les moyennes de diamètres au collet les plus importantes de (2,6Cm),., faible surfaces foliaires avec une moyenne de (224,6Cm²) en comparaison avec les parcelles traitées avec la dose d’1litre par plant qui avait les moyennes importantes de surface foliaire de (333.43cm²); ces résultats sont en phase avec ceux de Edwige Sidoine DJOMAHA * et T. Richard GHOGOMU (2016) qui avaient trouvé que La présence des chenilles et chrysalides de P xylostella sur les plantes de chou se matérialise par la perforation des feuilles, diminution des surface foliaire, et le ralentissement de la croissance des plantes des choux.

Les agressions des plantes par P xylostella. Ont aussi affecté certains paramètres de rendement (la circonférence du chou, le poids des choux) ainsi que le rendement lui-même

D’une part l’étude menée montre que les circonférences des choux n’ont pas été trop affectées justifié par le fait que la circonférence du chou dépend de la grosseur de la pomme du chou, et la grosseur des choux dépend aussi de la variété en étude et des conditions pédoclimatiques du milieu d’étude, ces résultats ses rapprochent des ceux de MUNGUIKO H.E.(2021) qui avait trouvé que la circonférence du choux dépend de la grosseur de la pomme mais pas des attaque par les nuisibles

D’autres part nous avions constaté que les différents types de bio-pesticides et leurs avaient un impact sur le rendement du fait que les parcelles soignées ont présenté des rendements plus élevés par rapport aux parcelles non traitées entre autres là où nous avions utilisé les doses de 0,3litre par plant nous avions eu les moyennes du rendement à l’hectare de 32tonnes, là où nous avions traité avec 0,6litre nous avions eu des moyennes de 51tonnes à l’hectare et les parcelles traitée avec la dose d’1litre par plant nous avions eu les moyennes de rendement à l’hectare de 64tonnes tout en comparaison avec les parcelles dans lesquelles nous n’avions pas appliqué nos produits phytosanitaires qui ont présenté une moyenne plus faible de 15tonnes à l’hectare. Dans la même logique les résultats des : Cocou  Angelo  DJIHINTO ,Ayitondji  Elie  DANNON ,  Mikandar  Regix  SAGBO  Amoussou  Fernand  SOTONDJI , Chèpo  Daniel  CHOUGOUROU  et Ouorou  Kobi  KPINDOUI  DOURO (2022)  qui ont trouvé que les rendement des choux pommés ont une différence significative entre les parcelles traitée par les produit phytosanitaires (biologique et synthétique) avec les parcelles sans aucun traitement.

D’après nos résultats d’étude ci-présent nous avion trouvé que les populations des P xylostella était plus observé sur les cultures et leurs attaques ont étaient plus remarquées avant les traitements mais au fur et à mesure que nous étions entré d’appliquer nos produits la population diminuée peu à peu jusqu’à atteindre un nombre vraiment plus insignifiant, nous n’allons pas manquer à signaler que la comparaison de deux bio-pesticides à ce stade nous a conduit à comprendre que le bio-pesticide à base du piment s’avère être efficace par rapport à celui d’ail du fait que ce type présentait moins d’incidence soit (32.18%) par rapport à celui d’ail qui ait une incidence de (36.25%)  ces résultats sont en phase avec ceux des : KOUASSI Adjoua Madeleine, OUALI N’GORAN San-Whouly Mauricette, AKESSE Ettien Narcice, COULIBALY Adama(2022) qui ont trouvé que plus les bio-pesticides sont appliqué plus les attaques des choux deviennent moins observées.

CONCLUSION

Ce travail avait comme objectif global de contribuer à l’amélioration de la production de la culture du chou et de promouvoir la lutte biologique dans le territoire de Kalehe. Pour s’y faire une étude expérimentale a été faite avec le dispositif expérimental en Split-plot contenant 8 traitement et 4répétitions.

Les résultats obtenus nous ont conduit aux conclusions ci-après :

  • Pour ce qui est des paramètres végétatifs les agressions des plantes par les P. xylistella ont ralentie la croissance et développement des plantes traduit par les faibles hauteurs des plants, faibles surface foliaire, faible taux de pomme, faibles diamètre aux collets des plantes enregistré pour toutes les plantes produite sans lutte phytosanitaire et aussi sur les plantes avec les applications des bio-pesticides faiblement dosés (0,3litre) elles ont présenté ainsi les surfaces foliaire, diamètre au collets at taux de pomme moyennement faible ; ainsi donc la dose0 qui représente soit les plantes produites sans lutte et la Dose1 soit (0,3litre) ont présenté les surfaces foliaire de (224,6cm²) et (307,2cm²), les faibles diamètres au collets de (1,4cm) et de (1,8cm), par rapport à la Dose2 et la Dose3 soit (0,6litre) et (1litre) qui ont battues record avec les surfaces foliaires élevées de (323cm²) et (402,2cm²), suivi des diamètres au collets de (2,1cm) et (2,4cm)…
  • Pour ce qui est des paramètres de rendement les attaques ont conduit à la baisse de rendement une diminution de 75,4% en comparant les rendements de la dose0 qui était de (15295,12kg à l’hectare) et celui de la Dose3 soit le 1litre par plant qui a était de (64331,59kg à l’hectare.
  • De ce qui concerne les produits phytosanitaires, cette étude nous prouve que tous les deux produits utilisés sont meilleurs du faite qu’il n’y a pas eu des différences significatives car les différences de moyennes générales ont étaient de (42790.74kg) pour celui à base d’ail, et pour celui à base de piment nous trouvons (40212.365kg/ha) , par contre les doses ont différemment impacté nos résultats du fait que la dose0 avait un rendement (15295,1kg à l’hectare), la dose1(35295,13kg à l’hectare), la dose2(51085kg à l’hectare), et enfin la dose3 qui avait un rende le plus haut de (64331,59kg) à l’hectare.

Tenant compte des résultats préliminaires obtenu dans cette étude, nous recommandons :

  • Aux scientifiques de reconduire cet essai en saison A afin d’avoir une lecture exacte de l’influence des bio-pesticide à base de l’ail et du piment contre les Plutella xylostella de chou et aussi leur influence sur le rendement des choux tout au long de l’année ; et aussi nous nous recommandons tous de continuer à mener des recherches découvrir plus des types bio-pesticides enfin de pouvoir diminuer la fréquence d’usage des pesticides synthétique qui ont des conséquences néfaste à l’environnement et à la santé humaine.     
  • Aux paysans et exploitants agricoles d’utiliser les bio-pesticides à base de l’ail et du piment car ils ont plus des vertus, les produits sont accessibles localement sans effet nuisible à la santé humaine et environnement mais aussi facile à fabriquer, sachant que ces bio-pesticides ne sont pas uniquement efficace sur la culture de chou mais sur toutes les cultures pratiquées dans la Zone.
  • Aux moniteurs agricoles d’exploiter ces résultats pour vulgariser les bonnes pratiques aux paysans, dans les zones littorales de KALEHE.

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

  1. Soda M.S.(2013). Analyse de la chaine de valeur du chou (Brassica oleracea) dans la Zone des Niayes du Sénegal.
  2. Diarra A. (2003). Etude de l’impact des activités d’exportation des fruits et légume dans l’économie rurale du Sénégal.74p. + annexes. (Rapport provisoire) 91p.
  3. Dieng E. O. (2010). Normes de référence au moment de l’exportation du chou sénégalais au sein des Etats de l’Union Européenne (UE).Dakar : DPV. 15p.
  4. Kuiseu J. (2005). Alimentation saine et équité : quelle stratégie pour une horticulture durable au Sénégal ? Rapport d’étape du projet alimentation et équité : changement dans les filières horticoles pour l’amélioration de la santé et la protection de l’environnement en Afrique. Dakar : PAN. 23p. + annexes. (Document produit dans le cadre du projet Alimentation et Equité)
  5. Mathieu O., Association des Unions Maraîchères des Niayes (Sénégal) (2009). Projet d’appui à la production durable et compétitive du chou.
  6. Ndoye A. F. (2010). Chou vers des actions collectives pour un meilleur étalement de la production.
  7. Ndoye A. F., Bâ C. O., Dieng A. (2004). Caractérisation socio-économique des exploitations horticoles au Dakar
  8. ISRA et BAME., Projet collaboratif ISRA/BAME – PPMEH, suivi et analyse des exploitations horticoles pour une pérennisation du système de crédit du PPMEH.
  9. Sénégal. Ministère de l’agriculture et de l’équipement. Direction de la protection des végétaux (2012). Manuel des bonnespratiques phytosanitaires pour la culture du chou pommé. Dakar : (Document préparé pour les producteurs de l’AUMN, dans le cadre du projet d’appui à la production durable et compétitive du chou dans toutes les zones du Sénégal).
  10. Wade I. (2003). Information et coordination dans les filières maraîchères au Sénégal. Mémoire DEA, Economie du développement Agricole, Agro -alimentaire et rural, Montpellier (France) ;
  11. MINAGRI,(2911).Programme  national de sécurité alimentaire Kinshasa RDCongo,  90èpp,
  12. Niasse M., Afouda A., Amani A., (2004). « Réduire la vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest aux impacts du climat sur les ressources en eau, les zones humides et la désertification – éléments de stratégie régionale de préparation et d’adaptation ». Union Mondiale pour la Nature (UICN),
  13. Ministère de l’Agriculture (2018). Sécurité alimentaire, niveau de production agricole et animale, évaluation de la campagne agricole (2017-2018) et bilan alimentaire du pays. Rapport
  14. Prof ZIHALIRWA K.P., (2022-2022). Cours de Phytopharmacie, Ir 1 phytotechnie, ISTD/KALEHE.
  15. AKPO A.A., Evaluation de l’efficacité des extraits des Plantes locales pour le contrôle des vecteurs du paludisme résistant aux pyréthrinoïdes au Bénin (Afrique de l’Ouest),
  16. AJ. CHERRY, M. OSAE, D. DJEGUI., (2004) Relative potency, yield and transmission of a Kenyan isolate of Plutella xylostella granulovirus in a population of diamondback moth from Benin, West Africa. In : Kirk AA, Bordat D, editors. Improving biocontrol of Plutella xylostella. Proceedings of the International Symposium,
  17. FAO. FAO statistic (2008). WWW, faostat.fao.org/site/612/default.aspx#anc or. Consulté le 19/08/2023,
  18.  GLITHO I.A., G. K. KETOH, P. Y. NUTO, S. K. AMEVOIN et J. HUIGNARD, (2019)., Approches non toxiques et non polluantes pour le contrôle des populations d’insectes nuisibles en Afrique Centrale et de l’Ouest. In Biopesticides d’origine végétale (2è édition),
  19. A. J. GNAGO, M. DANHO, T. ATCHAM AGNEROH, K. I. FOFANA, G. A. KOHOU, (2010)., Efficacité des extraits de neem (Azadirachta indica ) et de papayer (Carica papaya ) dans la lutte contre les insectes ravageurs du gombo (Abelmoschus esculentus) et du chou (Brassica oleracea) en Côte d’Ivoire.
  20.  T. GUILLOUX,(2000)., Etude de la variabilité biologique, biochimique et génétique de populations d’origines géographiques différentes de Cotesia plutellae (Kurdjumov) (Hymenoptera Braconidae), parasitoide de la teigne des Brassicacées Plutella xylostella (L.) (Lepidoptera : Yponomeutidae).
  21. P. D. GUPTA, AJ. THORSTEINSON, (1998)., Food plant relationship of diamondback moth (Plutella 171 maculipennis Curt.) II. Sensory relationship ofd ovoposition of the adult female. Entomol.
  22. Z. HUANG, S. ALI, S. X. REN et J. H. WU,(2010)Effect of Isaria fumosoroseus on mortality and fecundity of Bemisia tabaci and Plutella xylostella.
  23. MB. ISMAN,(2006). Botanical insecticides, deterrents, and repellents in modern agriculture and an increasingly regulated world.,
  24. B. JAMES, C. ATCHA – AHOWE, I. GODONOU, H. BAIMEY, G. GOERGEN, R. SIKIROU, M. TOKO,(2010).,  Gestion intégrée des nuisibles en production maraîchère : Guide pour les agents de vulgarisation en Afrique de l’Ouest.120 p.
  25. G. KAMBOU, I. P. GUISSOU,(2011).,Phytochemical composition and insecticidal effects of aqueous spice  extracts on insect pests found on green beans (Phaseolus vulgaris) in Burkina Faso. Tropicultura,212 – 217 p.
  26. A. D. KPOVIESSI, J. DOSSOU, C. D. CHOUGOUROU, H. A. BOKONON-GANTA, A. R. FRANCISCO, V. N. FASSINOU-HOTEGNI,(2017) Evaluation de l’effet insecticide et insectifuge 176 du baume de cajou sur les insectes nuisibles du niébé Vigna unguiculata (L.) Walp. au Champ. European Journal of Scientific Research, 146 (4) (2017a) 417 – 432 p.
  27. A. D. MONDEDJI,(2010) Potentiel d’utilisation d’extraits de feuilles de Neem (Azadirachta indica A. Juss) et de papayer (Carica papaya L.) dans le contrôle des insectes ravageurs du chou (Brassica oleracea L.) en zones urbaines et périurbaines au sud du Togo., (2010) 195 p.
  28. O. MUHAMMAD, R. TSUKUDA, Y. OKI, K. FUJISAKI, F. NAKASUJI,(2010) Influences of wild crucifers on life history traits and flight ability of the diamondback moth, Plutella xylostella (Lep.: Yponomeutidae).
  29. S. S. LIU, X. G. WANG, S. J. GUO, J. H. HE et H. M. SONG, A(2019) survey of insect parasitoids of Plutella xylostella and the seasonal abundance of the major parasitoids in Hangzhou, China.
  30. D. S. OGUNNIYI, (2006) Castor oil : a vital industrial raw material.
  31. B. J. R. PHILOGENE, C. REGNAULT-ROGER, C. VINCENT,(2003) Produits phytosanitaires insecticides d’origine végétale : promesses d’hier et d’aujourd’hui.
  32. C. REGNAULT-ROGER, B. J. R. PHILOGÈNE, C. VINCENT, EDS, (2008)., Biopesticides d’origine végétale.
  33. M. W. SABELIS, M. VAN BAALEN., F. M. BAKKER, J. BRUIN, B. DRUKKER, M. EGAS, A. R. M. JANSSER, I. K. LESNA, B. PELS, O. C. J. VAN. RIJN et P. SCUTAREANU,(2020) The evolution of direct and indirect plant defence against herbivorous arthropods.,
  34. M. SARFRAZ, A. B. KEDDIE, L. M. DOSDALL,(2010)Biological control of the diamondback moth, Plutella xylostella.
  35. A. M. SHELTON, R. T. ROUSH, P. WANG, J. Z. ZHAO,(2007)., Resistance to insect pathogens and strategies to manage resistance: An update. 811 p.
  36. T. A. Slotkin, A. Stadler, S. Skavicus & F. J. Seidler,(2016) Adolescents and adults differ in the immediate and long-term impact of nicotine administration and withdrawal on cardiac norepinephrine.
  37. T.-S. L. THOMAS & S.-L. STEVEN,(2002) Purification and Physicochemical Properties of Ricins and Agglutinins from Ricinus communis. European Journal of Biochemistry,
  38. H. TUNAZ. & N. UYGUN, (2004). Insect Growth Regulators for Insect Pest Control.
  39. H. WAINWRIGHT, C. WANYAMAY & N. CHEROTICH, (2013) Biopesticides and their commercialisation in Africa.
  40. S. I. WARWICK, A. FRANCIS, GA. MULLIGAN,(2003).Brassicaceae of Canada. Government of Canada, Available : http://www.cbif.gc.ca/spp_pages/brass/index_e.php. 204-289 p.
  41. Amoussou  Fernand  SOTONDJI 1,  Cocou  Angelo  DJIHINTO 2,  Ayitondji  Elie  DANNON 3, Mikandar  Regix  SAGBO 4,  Ouorou  Kobi  KPINDOUI  DOURO 5  et  Chèpo  Daniel  CHOUGOUROU , (2022)., Évaluation du baume de cajou et des huiles végétales pour la lutte contre les principaux insectes ravageurs du chou (Brassica oleracea ) en milieu paysan  au Sud du Bénin
  42. AGANZE, N.A.D. 2018. Cours de phytopathologie générale G 3, ISTD KALEHE.
  43. ESTORGE,2005. Maladies et ravageurs de légume de plein champ en Bretagne-chambre d’agriculture de Bretagne.
  44. CHARLESTON D. S, kfir, R ,dickem.v et l.E.M.2005.impact of botanicol pesticide deriverid from melia       azadarache and azadiractha indica on biology of two parasitoid speciesof thediamond back moth biologicole control(33) : 131-141pp.
  45. FAO, 2012, GROWING green cutis inafrica frist status rappel on urban and per urban-horticulture.


ANNEXE

  1. Le nombre des feuilles par plant

Annexe1. Figure représentant le nombre des feuilles des plantes selon les différents types de bio-pesticides et leurs doses.

Nous représentons les moyennes et les écart-types dans le tableau ci-dessous 

TYPE!DOSE!Moyenne de Moyenne de NF2écart type
TYPE1DOSE 09,111111110,87017334
DOSE 110,63888890,36711533
DOSE 210,80555560,75563725
DOSE 312,69444444,37291985
TYPE2DOSE 013,05555565,60166054
DOSE 111,47222221,89514215
DOSE 211,33333333,48659986
DOSE 315,36111115,75592377
moyenne gen.110,81251,59146144
moyenne.gen211,79861112,77433324
  • Hauteur des plantes

Annexe2. Figure représentant les moyennes des données relatives à la hauteur des plants

Les données relatives aux moyennes et écart-type sont reprises dans un tableau en bas comme-suit :

TYPE!DOSE!Moyenne de Moyenne de HP2écart type
TYPE1DOSE 023,08333331,70782513
DOSE 123,11111112,56118543
DOSE 222,72222221,13855009
DOSE 320,66666676,55963464
TYPE2DOSE 019,55555566,30369935
DOSE 123,22222221,4768446
DOSE 222,58333333,46929506
DOSE 318,9256,17870613
moyenne générale 122,39583332,99179882
moyennenénérale221,51388894,14076737

Les données relatives à la hauteur des plants montre qu’il n’existe pas une différence significative au niveau des bio-pesticides et au niveau de doses

  • Taux de levé

Annexe 3. La figure présentant les données de taux de levé

Les moyennes et écart-types représentant les données du taux de levé sont reprises dans le tableau ci-après :

TYPE!DOSE!Moyenne de Moyenne de levéécart-type
TYPE1DOSE 088,2512,8679188
DOSE 195,755,05799697
DOSE 291,512,7671453
DOSE 391,755,67890835
TYPE2DOSE 095,755,05799697
DOSE 189,252,87228132
DOSE 295,755,05799697
DOSE 395,755,05799697
moyenne générale191,81259,09299235
moyenne générale294,1254,51156806