Contenu du cours
Intitulé : « la dissertation française et techniques d’expression écrite »
Heures : 15 théories et 45 de pratique, total : 60 heures dont 80 pts, crédits (pondération) 4.
Objectifs généraux
Donner à l’étudiant des aptitudes de :
- avoir accès aux idées d’autrui ;
- dire autrement ce qui a été dit ;
- employer les transitions dans un texte écrit.
- communiquer avec aisance et précision sa pensée selon les principes de l’écrit.
- comprendre un sujet de dissertation ;
- trouver les idées, les appuyer et le contredire ;
- établir son raisonnement dans un plan ;
- rédiger un sujet en respectant les parties d’une dissertation ;
- respecter de façon pratique les normes et techniques de rédaction.
Technique et méthode de travail :
- une méthodologie de théorie en échange de parole suivie d’une pratique individuelle et collective.
Évaluation :
Pas de question de définition. Des travaux de pratique de rédaction sur un sujet donné. Le nombre de travaux est illimité.
Intitulé du cours :
Ce cours est intitulé selon le programme du LMD : « dissertation et techniques d’expression écrite». Pour mieux le circonscrire dans ses limites, il s’ajoute à la dissertation des stratégies de communication écrite visant à situer et à définir les différentes formes de celle-ci.
PLAN
- Introduction ;
- Définition ;
- Un sujet de dissertation ;
- Le choix du sujet ;
- Les étapes qui peuvent m’aider à présenter une bonne dissertation ;
Chap I : Je comprends un sujet de dissertation
- Techniques de compréhension
- Exercices de compréhension
Chap II : Recherche des idées et des exemples
- L’établissement d’une problématique
- La collecte des matériaux
- Moment de la recherche des idées
- Moment du rétablissement du plan et de la rédaction
Chap III : établissement du plan détaillé
- Principes à respecter
- Consigne ou type de travail demandé
- Démarche à suivre
Chapitre IV : grandes parties d’une rédaction
- Introduction du sujet (types d’introduction)
- Exemples d’introduction (selon les types)
Chapitre V : Techniques d’expression écrite
- Technique de brouillon
- Technique d’écriture/lecture
- Technique de grammaire
- Technique d’orthographe
- Technique de vocabulaire
- Présentation ou disposition du texte sur la page
- Style
- Illustration des techniques de l’expression écrite à travers quelques formes de communication écrite
Chapitre VI : Argumentation
- Définition
- La comparaison et le distinguo
- L’incompatibilité
- Autres arguments formels
- Les arguments empiriques
- Les arguments contraignants et de mauvaise foi
- Les arguments jouant sur le pathos.
Annexes (quelques sujets d’exercices)
0. Introduction
0.1. DÉFINITION
Selon Gérard Blanchi, « C’est un développement écrit ou oral sur un sujet donné. » dans le cadre des élèves finalistes du secondaire comme les étudiants débutants, nous disons que c’est un exercice de composition c’est-à-dire ; s’exercer sur l’écrit d’un sujet en l’examinant.
0.2. UN SUJET DE DISSERTATION
Un sujet de dissertation est une parole sage, résumant de l’expérience dans un angle donné de la vie. Il provient des grands écrivains, des savants, de la sagesse populaire, …
Un sujet de dissertation contient nécessairement deux parties : « la consigne et le libellé ».
Observons ces sujets ci-dessous :
- « Une poule qui gratte ne dort jamais affamée ». Expliquez cette pensée.
- « Dans les cœurs des parents, les enfants y sont des rois », à commenter.
Comme nous l’observons, il y’a une partie qui renferme l’idée entière du sujet, elle est entre guillemets, c’est le libellé ; une autre partie qui nous renseigne sur ce que nous devons faire du sujet, c’est un verbe conjugué à un mode d’ordre (un infinitif ou un impératif), cette partie est appelée consigne, elle est écrite en italique. Cette dernière est très importante, car, elle nous oriente sur le travail à effectuer ; elle nous révèle le travail demandé, la manière dont nos arguments se présenteront. Il s’agit donc, de manière anticipative, de savoir que la consigne nous suggère le plan à suivre (plan analytique, plan dialectique, plan suggéré par le sujet, plan inventaire, …)
0.3. Le choix du sujet
Je dois lire tous les sujets pour trier ou opérer le choix d’un seul sujet à disserter. Je dois choisir un sujet pour lequel je dispose des idées, des arguments, c’est ce sujet que je comprends aisément.
0.4. Les étapes qui peuvent m’aider à présenter une bonne dissertation du sujet
Je dois obligatoirement suivre les étapes suivantes :
- La compréhension du sujet
- La recherche des raisons (justifications, preuves, arguments ou idées) et les appuyer par des illustrations ou exemples
- L’organisation de ces idées dans un plan, et
- La rédaction proprement dite ou la mise au propre de ma dissertation ou la rédaction
- Je retiens que les trois premières étapes constituent la préparation et peuvent me coûter plus de temps, environ 3 heures sur 4, alors que la dernière consiste à la reproduction ou la rédaction proprement dite qui peut me coûter une heure seulement.
Dans ce volume, et selon le souci, l’auteur préfère enlever les détails inutiles pour aller tout droit vers le but.
Chapitre I : JE COMPRENDS UN SUJET DE DISSERTATION
1.1. Techniques de compréhension
Pour que je comprenne un sujet de dissertation, je dois passer aux opérations ci-après :
- Lire et relire attentivement le sujet (pas trop vite ni très lentement non plus)
- Découper le sujet en en ses parties constitutives (cas du sujet long) c’est-à-dire : épingler les différentes propositions grammaticales du sujet comme la principale ; la subordonnée, l’incidente … soit découper le sujet en ses parties syntaxiques, à ce même niveau, je dois déceler les mots de liaison entre les différentes propositions et trouver les nuances de ces liens.
- Je vérifie avec attention si le sujet est : imagé, contradictoire ou affirmatif.
- Si le sujet est affirmatif : je souligne les mots porteurs de sens (mots-clés), je tâche de trouver leur signification selon le contexte ;
- Si le sujet est imagé (métaphorique, il dit autre chose que celle exprimée) : je cherche la vérité cachée derrière cette image ;
- Si le sujet contient deux termes comparés : j’établis le rapport entre les deux ;
- Si le sujet est contradictoire : j’établis cette opposition clairement.
- après cette identification, je souligne tous les mots porteurs de plus d’un sens et je trouve une signification selon le contexte du sujet ;
- je remplace les mots clés par leur interprétation (que je viens de trouver ou les mots nouveaux) et j’obtiens un sujet reformulé ; (c’est-à-dire que ce même sujet est présenté dans mes propres mots). C’est la reformulation du sujet.
NB. Je ne donnerai pas un proverbe à la place de la reformulation ou à la place de mon sujet, car je risquerais parler d’un autre sujet.
- Je détermine le thème du sujet avec concision et précision.
NB. Un proverbe et bien d’autres sujets demandent la connaissance profonde de l’auteur du sujet ou du peuple auteur du sujet.
1.2. Exercices de compréhension du sujet
1.2.1. Exercice N° 01
« La maison n’est pas fondée sur le sol mais sur la femme ». À comprendre.
- Plusieurs lectures attentives :
- Analyse du sujet :
- Les sujet a deux parties syntaxiques à savoir : « la maison n’est pas sur le sol », « mais sur la femme ».
- Les deux parties du sujet sont reliées par « mais » (mot de liaison)
- Les mots-clés ou porteur de sens : la maison, fonder sur, la femme, sol ;
- Les mots de liaison : ne pas, mais
- Les significations des mots-clés selon le contexte : une maison (c’est une habitation, une demeure, un bâtiment construit et abritant un foyer, des services publiques.) , selon le contexte, la maison est l’ensemble d’activités relative à l’entretien et à la bonne marche du foyer ; fonder (c’est construire, bâtir, faire reposer sur quelque chose, être à l’origine de la création, être la base de ; être fondé sur le sol (être posé sur la terre, être construite sur la femme), être basé sur la femme.
- Les liens grammaticaux : mais (est une conjonction de coordination, elle unit les deux parties du sujet ou les deux propositions avec la nuance de l’opposition, elle peut être remplacée par – contrairement, par contre, …) ; ne pas (adverbe de négation).
- Ce sujet est opposé, en plus, construire sur une femme est employé de manière figurée (d’une manière métaphorique).
- Remplacer les mots clés par les sens correspondants :
- La demeure n’est pas battue sur la terre, par contre elle est basée sur la femme.
- Le thème du sujet : « la maison, l’habitation » (le thème d’un sujet c’est ce dont il est question) ; de quoi est-il question ? il est question de la maison. Les activités relatives à l’entretien et la bonne marche du foyer.
- Le rhème du sujet : « basé sur la femme » (le rhème, c’est ce que l’on dit à propos du thème) ; que dit-on à propos de la maison ? la maison est basée sur la femme. Les activités de base d’un foyer sont centrées sur la femme.
- Questions d’approfondissement :
- Quelles sont les activités qui sont à la base d’un foyer ? ………………..
- Quand parle-t-on d’un foyer ? ………………….
- Pourquoi sont-elles attachées à la femme ? …………..
- Le raisonnement est-il bon ? que pouvons-nous tirer de ce sujet comme ligne à suivre ? …
1.2.2. Exercice N° 0 2
« Le tigre ne chante pas sa tigritude, il saute ». À comprendre.
- Je lis et je relis attentivement le sujet donné ;
- J’analyse le sujet :
- Les parties grammaticales du sujet : le sujet a deux parties séparées par la virgule, « le tigre ne chante pas sa tigritude » et « il saute ».
- Les mots indicateurs e sens : le tigre, chanter, tigritude, sauter.
- Reformulation du sujet dans notre propre français :
- « Le méchant ne vante pas sa méchanceté, il agit » ; « Le fort ne crie pas sa force, il se manifeste »
- Le thème du sujet (de quoi est – il question dans ce sujet ?)
- Dans ce sujet, il est question de, d’ : un fort, un méchant, un cruel.
- Le rhème du sujet, ce que l’on dit du sujet (que dit – on à propos du méchant ?)
- On dit que le méchant ne vante pas sa méchanceté.
NB. L’homme est face au comportement. C’est pourquoi, il est important de saisir le sens de l’homme méchant dans plusieurs angles selon les différents statuts des hommes par exemple : le pasteur face à l’église, le politicien face au peuple, les éducateurs face aux éduqués (élèves ou apprenants), les subalternes face aux dirigeants etc.
1.2.3. Exercice N° 03
« Si tu me donnes un poisson, /je mangerai demain, /mais si tu m’apprends à pêcher,/ je n’aurai jamais faim./ » À comprendre.
- Je lis attentivement le sujet plusieurs fois.
- J’analyse le sujet :
- Le sujet compte quatre propositions
- Les mots indicateurs de sens ou les mots clés :
- Donner un poisson : c’est doter ou offrir un aliment.
- Apprendre à pêcher : initier à un métier, apprendre à travailler ;
- N’avoir jamais faim : c’est être satisfait, n’être plus dans le besoin.
- Les indicateurs syntaxiques ou mots de liaison :
- Si : montre une proposition principale dont l’action est soumise à une condition ou à la conséquence qui en découle.
- Mais : une conjonction de coordination unissant deux propositions par un lien ou rapport d’opposition entre donner un poisson et apprendre à pêcher.
Attention à l’orthographe ! Pécher signifie commettre un péché, il s’écrit avec l’accent aigu – é – (le féminin de son dérivé est pécheresse) et pêche signifie tenter ou prendre du poisson (il s’écrit avec l’accent circonflexe –ê – (le féminin de son dérivé est pêcheuse).
- Ne … jamais : (adverbe de négation) qui nie l’offre de l’aliment de la première phrase.
NB. Ce sujet est contradictoire, la deuxième phrase contredit la première.
- Je reformule ou je remplace les mots indicateurs de sens par mes nouvelles significations :
« Si tu m’offres un aliment, je le bouffe en un jour, au contraire si tu m’apprends à travailler, j’aurai à manger chaque jour. » ;
« Apprendre à travailler est souhaitable que quémander (demander de manière ridicule) à manger.»
- Le thème de ce sujet (de quoi est – il question dans ce sujet ?)
- Il est question de l’homme et le travail.
- Me rhème du sujet (Que dit – on à propos du thème)
- On dit que pour l’homme, le travail est préférable que recevoir un don.
1.2.4. Exercice N° 04
« Il faut que jeunesse passe, /il faut que jeunesse ne passe pas. / » À comprendre.
- Je lis attentivement plusieurs fois le sujet.
- J’analyse le sujet :
- Le sujet a deux propositions qui ne sont pas unies par un mot de liaison, elles sont de ce fait juxtaposées, c’est – à – dire ; séparées par la virgule, ou placées côte à côte.
- Ces deux propositions sont contradictoires : la première est affirmative et la seconde est négative.
- Je souligne les mots indicateurs de sens et je donne leurs significations contextuelles :
- Il faut : verbe falloir conjugué à l’impératif, il donne un ordre, un conseil … il peut correspondre aux formules : « il importe, il est nécessaire de (que), il est important de (que), il sied de, … »
- Une jeunesse : ensemble de comportements des jeunes, …
- Passer : laisser tomber …
- Ne pas passer : conserver, garder, …
Attention ! Lorsqu’un mot est repris deux ou plusieurs fois dans un sujet, il vaut mieux de faire la part des choses selon le contexte. C’est le cas du mot « jeunesse » dans ce sujet ; le premier emploi de jeunesse représente les mauvais comportements des jeunes (fumer, voler, violer, désobéir, manque de responsabilité, manque de l’expérience, …). Tandis que le deuxième emploi de « jeunesse » renvoie aux bonnes qualités des jeunes (aider les parents, l’assiduité au travail, esprit de créativité, le courage, …)
- Je reformule le sujet à partir de nouvelles significations contextuelles trouvées :
« Il est important de laisser tomber les mauvais comportements des jeunes et de garder leurs bonnes qualités. » ; « il est nécessaire que les jeunes conservent leurs bonnes qualités et d’oublier les mauvaises. »
- Je trouve le thème de ce sujet (de quoi parle – t – on dans ce sujet ?)
Dans ce sujet on parle de la jeunesse (des jeunes ou de l’homme) ;
- Je trouve le rhème de ce sujet (Que dit – on de la jeunesse dans ce sujet ?)
Dans ce sujet, on dit que les mauvaises habitudes de la jeunesse doivent tomber tout en gardant les bonnes.
NB : Ce sujet parle des jeunes et peut aussi dans d’autres cas parler de l’homme vis – à – vis de son comportement bon ou mauvais ; car, il existe des jeunes de 75 ans et des vieux de 16 ans.
1.2.5. Exercice N° 05
« Voulez – vous acheter un cochon ? //Regardez d’abord sa mère. »
(Comprenez ce proverbe Ehwe)
- Je lis le sujet attentivement plusieurs fois.
- J’analyse le sujet :
- Je détermine les parties du sujet : ce sujet a 2 parties, selon qu’il s’agit de 2 phrases ; l’une interrogative et l’autre affirmative.
- Je souligne les mots porteurs de sens et je trouve leurs significations contextuelles :
- Voulez – vous ? : l’inversion de vous voulez qui peut être remplacé par « avez – vous besoin de ? Êtes – vous en besoin de ? Exemple, êtes – vous en besoin d’un cochon ? … Avez – vous besoin d’un cochon ? …
- Acheter un cochon : payer une bête. Ce sens est bien loin de la réalité du sujet, car le cochon est une bête qui met bas plusieurs petits à la fois. Chez ce peuple (Ehwe), cette bête représente une femme. C’est pourquoi, acheter le cochon signifie « se marier ou épouser une femme. » Exemple, « Avez – vous besoin d’épouser une femme ? …
- Regardez sa mère : observer, étudier sa mère. Exemple : avez – vous besoin d’épouser une femme ? Observez d’abord sa mère. Le mot mère n’a pas été expliqué, parce qu’il est simple, mieux connu ou employé dans son sens propre. Le même sujet peut être employé pour les garçons ou les hommes vis – à – vis de leurs pères.
- Je reformule le sujet :
- « Avez – vous besoin de vous marier ? Observez la mère de la prétendante. »
- « Êtes – vous en besoin de prendre une femme en mariage ? Allez – y d’abord étudier sa mère. »
- Je thématise le sujet (de quoi est – il question dans ce sujet ?)
- Dans ce sujet, il est question du mariage. C’est donc l’homme et le mariage. Ou vice-versa.
- Je donne le propos de mon sujet (rhème)
- Que dit – on à propos du mariage ? Que doit faire celui qui veut se marier ?
Il doit d’abord observer la mère de la prétendante.
1.2.6. EXEMPLE N° 06
« Notre vie toute entière dépend de deux ou trois oui /et de deux ou trois non prononcés entre seize ou vingt ans. /» À comprendre.
- Je lis plusieurs fois le sujet
- J’analyse le sujet :
- Je détermine les parties du sujet
Le sujet comprend deux parties dont la dernière complète la première.
Je souligne les mots indicateurs de sens :
- Notre vie : notre séjour sur la terre, exemple notre séjour sur la terre dépend …
- Dépend : est en fonction de ; exemple : notre séjour sur la terre est en fonction de …
- Oui et non : ce que l’on accepte ou ce que l’on refuse. Exemple ; notre séjour sur la terre est en fonction de ce que l’on accepte ou de ce que l’on refuse …
- Prononcés entre 16 et 20 ans : prononcés à l’adolescence.
- Je reformule le sujet :
- « Notre séjour sur la terre est en fonction de ce que l’on accepte ou ce que l’on refuse à l’adolescence. »
- Je donne le thème de mon sujet (de quoi est – il question dans ce sujet ?)
Il est question de notre séjour sur la terre. Il s’agit de l’homme et la vie.
- Je donne le propos de mon sujet (rhème)
Qu’est que l’on dit à propos de notre vie sur terre ?
On parle de notre vie qui dépend de ce que nous acceptons et de ce que nous refusons entre 16 et 20 ans.
1.2.7. EXERCICE N° 07
« Une société qui compte sur sa jeunesse, /contribue à sa distinction. / » À comprendre.
- Je lis attentivement le sujet plusieurs fois.
- J’analyse le sujet :
Ce sujet compte deux propositions dont la seconde détermine la première.
- Je souligne les mots indicateurs de sens et je trouve leurs significations selon le contexte :
- Une société : un peuple, une nation, une famille. Exemple, un peuple qui compte sur …
- Compter sur : scolariser, investir, apprendre un métier à … Exemple, un peuple qui investit dans sa jeunesse …
- Sa jeunesse : sa progéniture, ses enfants. Exemple, un peuple qui investit dans ses enfants …
- Contribue à : prend part à, participe à, est pour, aime … Exemple, un peuple qui investit dans ses enfants, est pour …
- Sa distinction : sa différence, sa noblesse, son élégance, son élévation, son développement.
- Les mots syntaxiques :
- Qui : pronom relatif sujet du verbe compter, mis pour « une société, qui est son antécédent.
- Je reformule le sujet
- « Un peuple qui investit dans ses enfants, est pour son élévation. »
- « Une famille qui apprend un métier à ses enfants participe à son développement. »
- Je donne le thème du sujet (de quoi est – il question dans ce sujet) :
Il est question de la famille et ses enfants.
- Le propos du sujet (que dit – on à propos de la famille et ses enfants ?)
La famille qui compte sur ses enfants cherche à ses distinguer.
N.B. on peut compter sur ses enfants en les scolarisant, en les éduquant, en leur apprenant un métier, …
1.2.8. EXEMPLE N° 08
« L’homme ne devient homme que par éducation. / Il n’est que ce que l’éducation fait de lui. » À comprendre.
- Je lis attentivement le sujet plusieurs fois.
- J’analyse le sujet.
- Je trouve les parties du sujet : ce sujet a deux phrases, chacune compte deux propositions.
- Je trouve les mots porteurs de sens :
- Un homme : être humain de sexe masculin, époux, mari, père de famille, parent … exemple, un père de famille ne vient homme que …
- Devenir : se transformer, être le produit de, atteindre le niveau de, … exemple, un père de famille ne se transforme en homme que …
- Homme : responsable, dynamique, … exemple, un père de famille ne se transforme en responsable que …
- Une éducation : un apprentissage, une formation, …
- Je trouve les indicateurs de liaisons ou syntaxiques :
- Ne … que : locution conjonctive ; seulement, … exemple, le père de famille se transforme en responsable que par la formation. Il est seulement …
- Par : préposition qui exprime le moyen à travers lequel l’homme évolue ;
- Ce que : (groupe figé) qui remplace avec insistance le résultat produit par l’éducation. Il n’est pas remplaçable dans ce sens.
- Je reformule le sujet
« Un père de famille ne se transforme en responsable que par la formation. Il est seulement ce que l’éducation fait de lui. »
« Un individu est dynamique après l’apprentissage. Il est seulement le résultat de celui –ci. »
- Je donne le thème du sujet (de quoi est – il question ?)
Il est question de l’homme et la formation (l’éducation)
- Je donne me propos (rhème) du sujet
Que dit –on à propos de l’homme et l’éducation ?
On dit que l’éducation rend l’homme responsable.
Remarques :
- Dans un sujet très cours, je n’oublierai jamais que tous les mots y sont importants.
- Je ferai les exercices de compréhension sur une feuille de brouillon, c’est une étape de préparation de la rédaction.
- Les sujets longs, se découpent en plusieurs parties et chacune sera analysée en respectant cette même méthodologie. Sauf que certaines parties constituent une explication d’autres.
La compréhension du sujet n’est pas la fin de la dissertation, étant même le début de la recherche des idées, on passe à recenser les arguments.
Chapitre II : La recherche des idées et des exemples. L’établissement de la problématique
2.1. La collecte des matériaux
C’est un travail de réflexion et de mémoire qui doit se faire vite, par associations d’idées : ne pas rédiger, employer un style télégraphique.
On note au brouillon, en écrivant une idée par ligne et en n’utilisant que le verso des pages, les idées, exemples, citations qui viennent à l’esprit en réfléchissant au sujet.
Pour enrichir la réflexion, quand on pense à une idée ou à un exemple qui vont dans un sens argumentatif, on peut essayer d’imaginer un autre argument ou une autre référence qui tendraient à prouver le contraire.
On peut soit noter toutes ses idées dans le désordre, en les juxtaposant simplement à mesure qu’elles se présentent ; soit commencer dès cette collecte à suivre une démarche organisée (une esquisse de plan, dialectique ou thématique) en notant les idées à l’intérieur de quelques domaines prédéfinis.
2.2. Sens 1 : Au moment de la recherche des idées (inventio)
C’est la question centrale que le sujet amène à se poser. Le sujet équivaut toujours, explicitement ou implicitement, à une hypothèse. Or, une hypothèse est par définition conditionnelle. La question que l’on doit poser porte sur la validité de l’hypothèse contenue dans le sujet. Problématiser, c’est mettre en question l’hypothèse contenue dans le sujet.
2.3. Sens 2 : Au moment de l’établissement du plan (dispositio) et de la rédaction (elocutio)
Afin de trouver plus facilement comment organiser les idées au sein d’un plan, on peut s’aider de schémas argumentatifs prédéfinis qu’on appelle des plans-types.
Aucun plan type n’est pas applicable systématiquement : il doit être adapté au sujet posé. Certains types de sujet appellent tel ou tel type de plan.
Le plan-type n’est qu’un canevas sur lequel on brode et qui est destiné à disparaître sous la tapisserie : c’est-à-dire qu’un plan de dissertation ne s’affiche pas explicitement comme plan-type (On n’annonce pas : « je vais suivre un plan thématique ou un plan comparatif »). Les plans-types interviennent au moment de la dispositio, mais non à celui de l’elocutio.
Les principaux plans-types
2.3.1. Plan dialectique ou de discussion
Les arguments présentés dans des paragraphes du développement de cette façon : la thèse, l’antithèse ou la synthèse) on est soit de l’avis de l’auteur ; puis contre lui et on concilie (nuance).
Ce plan répond à la consigne comme : discutez, êtes – vous pour ou contre ? Pensez – vous que ? …
Pour appuyer l’auteur, on peut recourir aux opérateurs comme : partageant le même avis, de même, certes, indubitablement, de cet avis, en plus, non seulement, mais aussi, non seulement mais surtout, en effet, pareillement, …
Pour contredire ou rejeter l’idée de l’auteur, on introduit la négation par des termes comme : paradoxalement, contrairement, cependant, mais, toutefois, nous ne sommes pas de l’avis de, …
Pour conclure ou pour donner la synthèse on emploie des termes comme : eu égard à ce qui précède ; examinant le débat ci – haut, selon … ; ayant examiné le pour et le contre nous concluons en disant ; après ces avis contradictoires, retenons ce qui suit ; pour terminer, réconcilions les deux parties en disant ; …
2.3.2. Plan inventaire ;
On présente les avantages et les inconvénients d’une série des faits ou d’objets et on conclue, sans la moindre prétention de les opposer (cela rejoindrait la discussion pure et simple).
Il répond à la consigne comme :
Inventoriez, listez, donner l’inventaire, etc.
Il admet les phrases ou les mots syntaxiques ou les liaisons qui ressemblent à :
Notre inventaire se présente de manière ci – après ; en termes d’inventaire, retenons ce qui suit ; les différents avantages et inconvénients sont ; nous allons lister à travers cette partie, les défauts et les qualités de …
Pour partir du paragraphe des avantages (qualités) à celui des inconvénients (défauts), les transitions (opérateurs logiques) suivantes peuvent être admises :
Les qualités étant dénombrées, parlons alors des défauts ; contrairement aux avantages ci-dessus, citons les inconvénients…
2.3.3. Plan comparatif ;
On compare 2 choses (écoles, systèmes…) pour dégager ce qui est avantageux ou non.
Il répond à la consigne comme : comparez, donner le parallélisme de, établissez la différence entre, distinguez … de …
Il admet généralement les phrases ou les mots syntaxiques ou opérateurs logiques ci-après :
Pour … ; concernant … ; parlant de … ; quant à (au) … à l’égard de … ; comparativement à … ; tandis que …
- la comparaison établissant les points de différence, recourt aux termes tels que : paradoxalement à (au) … contrairement à (au) ; à la différence de … ; ceci …
- lorsque la comparaison établit les éléments identiques, on recourt aux termes comme : pareillement, tel … tel ; comme, de même que … ; exactement comme, il en va de même pour … ; etc.
2.3.4. Plan problème, cause-solution :
On analyse un problème, on trouve des causes, on envisage des solutions.
Il répond à la consigne comme :
Comment en finir avec … ? Quelle solution envisager pour (contre) … ? Face à ce plan, le rédacteur ne peut envisager des solutions au problème posé sans en avoir détecté les causes.
Il admet les phrases ou les mots syntaxiques comme :
- Pour ce problème …. détectons les causes et proposons des solutions. Les causes sont les suivantes … ; voici les solutions pour chacune des causes sus-détectées.
2.3.5. Plan explication d’une formule :
On explique cette formule en l’affirmant.
Il répond à la consigne comme : expliquez, commentez, développez, illustrez.
À propos d’une citation longue et complexe, on peut suivre la démarche suivante : dans la première partie, on explique la formule ; dans la deuxième partie, on recherche les différents domaines d’application de cette formule ; dans la troisième partie, on propose une appréciation personnelle. Il faut veiller à bien répartir les exemples sur l’ensemble des trois parties, notamment dans la première, qui ne doit pas être une définition abstraite des termes du sujet.
Ce type de plan obéirait à quelques liaisons comme :
- §1 En effet, abordant cette question, premièrement, avant tout, de prime abord, pour commencer,…
- §2 En suite, abordant de deuxième point, deuxièmement, de même, il convient d’ajouter …
- §3 En fin, troisièmement, au troisième point, en dernier moment, in extremis, au finish, pour terminer, …
Pour le paragraphe de conclusion : Donc, pour clore, en conclusion, terminons par, concluons en disant, mettons terme à notre sujet par, en récapitulant, …
Chapitre III : L’établissement du plan détaillé (dispositio)
3.1. Principes à respecter
Il faut avoir une conception dynamique et non statique du plan : ce n’est pas une juxtaposition de paragraphes, mais un mouvement qui oriente l’ensemble de l’argumentation, de l’hypothèse initiale à la conclusion.
Le plan doit ménager une progression du raisonnement, qui part d’un point de départ (la problématique initiale) pour aller vers un point d’arrivée (le bilan final) en suivant une démarche logique et organisée.
Lorsqu’on classe les arguments à l’intérieur du plan, il faut suivre un principe d’approfondissement progressif de la réflexion : on place d’abord les arguments qui tombent sous le sens, qui se présentent tout de suite à l’esprit, et on garde ses arguments les plus forts, les plus convaincants ou originaux, pour la fin. On va de ce qui est évident vers ce qui est caché ; de ce qui est simple à ce qui est complexe.
Les parties du plan doivent être équilibrées et comporter un nombre à peu près égal de paragraphes. (La longueur d’un paragraphe est à peu près celle de l’introduction ou celle de la conclusion, soit une dizaine à une quinzaine de lignes.)
3.2. Consigne ou type de travail demandé (Clé de la dissertation)
Le plan suit une orientation indiquée par une consigne, un commentaire qui accompagne le sujet. Cette consigne est à l’impératif, à l’infinitif ou sujet en phrase interrogative.
3.3. Démarche à suivre
Au terme de la deuxième étape, on a formulé une problématique qui constituera l’axe directeur du devoir, et l’on a rassemblé un stock d’idées et d’exemples (éventuellement déjà plus ou moins regroupés en domaines).
Il faut ensuite définir trois parties (ou deux parties et une conclusion développée). Chaque partie est centrée sur une idée principale, que l’on formule en une phrase.
On répartit l’ensemble des arguments et des exemples entre les deux ou trois parties ainsi délimitées. (On peut utiliser pour cela, au brouillon, un code de couleurs : par exemple, on souligne en vert tous les arguments et exemples qui iront dans la première partie ; en rouge ceux qui iront dans la deuxième partie, etc.)
Certains exemples ne trouveront peut-être pas de place au sein de ce plan : on les laisse alors de côté, car il faut préférer la netteté de la ligne argumentative au foisonnement des références.
Les idées principales devront être étayées chacune par deux ou trois idées secondaires. Et chacune de ces idées secondaires doit être illustrée et justifiée par au moins un exemple.
Dans le cas d’une dissertation littéraire, les exemples sont des références précises à des œuvres : un exemple peut être le résumé d’un épisode (mais il ne faut pas le raconter en détail), l’évocation d’un personnage ou encore l’analyse d’un procédé stylistique. Si on utilise des citations, on les choisit pas trop longues et très représentatives.
3.3.1. Établir le plan détaillé, c’est donc :
- définir une progression qui permette de répondre à la problématique ;
- formuler l’idée principale de chaque partie ;
- choisir et classer les idées secondaires et les exemples à l’intérieur de chaque partie.
On établit clairement le plan détaillé au brouillon en utilisant un code afin de hiérarchiser les parties et les sous parties : I. A. 1°) a].
Chapitre IV : Les grandes parties d’une rédaction (de dissertation) (ELOCUTIO)
Toute rédaction comporte trois grandes parties ; l’introduction, le développement et la conclusion. Cependant chacune d’elles a ses sous parties.
4.1. J’introduis un sujet de dissertation
Par mon introduction, je dois préparer, orienter mon lecteur sur mon sujet, je dois l’attirer, lui expliquer en montrant les grands points que je vais traiter.
Pour réussir cela, je passerai par les grandes parties qui sont : « le sujet amené, le sujet posé, le sujet divisé et la phrase de transition »
4.1.1. Le sujet amené
À cette 1ère partie de l’introduction, j’attire l’attention du lecteur sur la valeur du problème à traiter par une formule citatrice ; impersonnelle et explicative comme : il est évident … il est clair… il est courant… nul n’ignore, il est indubitable, nous sommes censés connaitre depuis l’origine que, il est important, de toute admiration, par sa concision et son caractère symbolique, … + l’appréciation de la pensée contenu dans le sujet.
Exemples :
« De toute admiration, la pensée de l’auteur est alléchante. »,
4.1.2. Le sujet posé
À cette deuxième partie de l’introduction, je dois poser le sujet dans mon langage propre. C’est – à – dire, j’explique brièvement le sujet dans les termes clairs, faciles et simples. Autrement dit, j’explique les mots du sujet selon le contexte. S’il y a lieu, j’explique l’auteur et l’œuvre ou bien, je donne une illustration, une historiette ou un exemple en rapport avec le sujet (cfr insertion de la reformulation).
Pour introduire cette partie, je fais recours aux mots ou locutions ci – après : autrement dit, en termes clairs, c’est – à – dire, c’est comme pour dire, ce qui veut dire, à entendre par …
4.1.3. Le sujet divisé
À cette dernière étape de l’introduction, je donne mon plan de travail qui sera détaillé dans le développement. Ou, je montre les différents points qui seront traités dans le développement. Elle peut être introduite par des phrases citatives comme :
Notre rédaction va s’articuler sur, les points suivants seront examinés, nos explications porteront sur, nous allons présenter dans la partie suivante les avantages et les inconvénients de, nous allons inventorier les …
Je peux aussi poser deux ou trois questions dont les réponses constitueront le développement.
4.1.3.1. La phrase de transition :
En fin de mon introduction, je coucherai une phrase qui montre la fin de l’introduction et annonçant le développement. Cette phrase n’est pas forcément une partie de l’introduction.
Une bonne phrase de transition doit :
- répéter l’idée principale de la partie précédente ;
- établir un lien logique entre l’idée de la partie précédente et celle de la suivante ;
- annoncer l’idée principale de la partie qui va suivre.
(www.ebsi.umontreal.ca : « rédaction d’un travail de recherche : mots-charnières. »)
C’est une phrase comme :
- après avoir ( …), retrouvons la suite (…) dans la partie ci-dessous.
- Ayant ainsi (….) essayons de répondre à cette série de questions.
- Après avoir définit les points à traiter, voyons ce que nous réserve la suite.
- Ayant ainsi dit, allumons notre lanterne pour éclairer notre forêt.
- Dans la partie suivante, abordons ce problème vaste et si complexe.
- Après avoir parlé de l’auteur, passons sans plus tarder à l’étape suivante qui fera plus de lumière à ce problème.
Il existe plusieurs façons d’introduire un sujet : par l’imitation du sujet de l’auteur; par un exemple ou une illustration, par l’auteur du sujet.
4.2. Type d’introduction
Pour introduire en imitant un sujet :
Je dois redire autrement le sujet de l’auteur. Je dois définir abondamment les mots porteurs de sens du sujet ou aussi reformuler le sujet à partir de mes nouvelles significations contextuelles su sujet original.
4.2.1. Pour introduire un sujet par un exemple (ou une illustration) :
Je dois, par les citations des auteurs, donner des exemples qui se rapportent au sujet original. Cela peut aussi être une brève histoire en rapport direct avec le sujet.
4.2.2. Pour introduire un sujet selon son auteur :
Si je connais la vie de l’auteur, son œuvre, son courant littéraire, sa nationalité et son siècle, je le donnerai dans mon introduction.
N.B. En suivant les parties de l’introduction, je vais insérer si c’est possible soit un exemple, soit la vie de l’auteur soit la reformulation dans la deuxième partie de l’introduction (sujet posé). Cela est une possibilité et non une obligation de faire apparaitre les touts.
4.3. EXEMPLES D’INTRODUCTION
4.3.1. INTRODUCTION PAR L’IMITATION
« Une société qui compte sur sa jeunesse contribue à sa distinction. » À introduire.
De toute admiration, l’auteur en tant que grand psychologue et éducateur a fait un coup d’œil sur la vie future d’un peuple. Autrement dit, une famille qui investit dans ses enfants, participe à son élévation. Ce terme peuple ou famille peut être pris à plusieurs niveaux : Une famille, une institution, une tribu, un pays, … Allumons notre lanterne pour éclairer notre forêt.
4.3.2. INTRODUCTION PAR L’ILLUSTRATION OU L’EXEMPLE
« Une société qui compte sur sa jeunesse contribue à sa distinction. » À introduire
Il est évident que cette sagesse parle d’une expérience qui doit nous interpeler dans notre vie. Pour ce faire, un peuple qui scolarise ses jeunes prépare bien son avenir. À titre d’exemple, le peuple chinois très misérable dans les années antérieures a fini par comprendre l’avantage de la formation. Il a investi dans sa jeunesse en lui apprenant une formation technique. Aujourd’hui, parait – il, il est parmi les puissances économiques du monde. Pour approfondir notre explication, posons quelques questions pour obtenir plus de lumière :
- Le développement, est – il souhaitable par tous ?
- Tous ceux qui investissent, arrivent – ils tous au bon développement ?
- Quel type d’investissement doit – on faire pour arriver au ?
La partie suivante nous donnera des réponses à ces questions.
4.3.3. INTRODUCTION PAR L’AUTEUR DU SUJET
« Voulez – vous acheter un cochon ? Regardez d’abord sa mère. »
(Introduisez ce proverbe ehwé)
Il est clair que l’on puisse reconnaitre la grandeur de cette pensée du peuple ehwé. C’est une ethnie de l’Afrique de l’ouest originaire de Notsé. Sa culture accorde beaucoup d’importance au mariage, surtout à la procréation. C’est pourquoi, le cochon est la bête prise en illustration chez ce peuple, grâce à sa capacité de procréation très élevée. Le cochon y représente la femme. L’acheteur du cochon est le fiancé. Ce dernier pour acheter le cochon doit surtout prendre connaissance de sa mère.
Une mère, a – t – elle de l’influence sur sa fille ?
Cette sagesse chez le peuple ehwe est – elle la même dans notre ethnie ?
Quelle est l’importance de cette observation ?
Abordons dans la partie suivante, ces questions si vastes et complexes.
4.4. Le développement
* Les parties du développement
Chaque partie du développement commence par l’énoncé de l’idée directrice de la partie. Puis sont développés, à l’appui de cette sous-thèse, deux, trois ou quatre arguments, qui se présentent chacun sous la forme d’un paragraphe.
La structure du paragraphe de dissertation est constante : il commence par une phrase qui l’accroche au sujet traité de manière explicite (l’agrafe), puis formule une idée suivie d’un ou deux exemples analysés à la lumière de cette idée ; il se termine par une phrase conclusive.
Selon « Philippe Clauzard ; séminaire d’initiation méthodologique à la recherche, université de la Réunion, MCF ESPE
4.5. La conclusion
Elle dresse un bilan (synthèse des idées) du devoir. Il ne faut pas résumer tout le devoir, mais répondre au problème posé dans l’introduction. Il faut éviter les redites et pour cela, veiller à reformuler les conclusions partielles énoncées à la fin de chaque partie du développement.
Éventuellement, la conclusion se termine en ménageant ce qu’on appelle une ouverture ou élargissement (prolongement de sa réflexion). Il s’agit d’un élargissement de la discussion, consistant à insérer le problème dans une perspective plus large. Mais en aucun cas, la conclusion ne doit contenir d’exemples ou d’idées nouvelles.
Pour sa bonne rédaction, la dissertation nécessite la maitrise des techniques d’expression écrite présentées dans le chapitre suivant.
Chapitre V : Des techniques d’expression écrite
La communication écrite exige la mise en œuvre des stratégies qui lui sont propre, étant un acte signifiant qui amène le rédacteur à former et à exprimer ses idées, ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, pour les communiquer à d’autres.
Ces stratégies visent à situer et à définir les formes de la communication écrite (par formes, on entend les différentes natures des textes écrits : lettre, note de service, compte-rendu, texte littéraire, …).
Autrement dit, tout texte écrit applique des stratégies (techniques), lesquelles le déterminent et lui sont spécifiques. Dans cet ordre, on trouvera : des techniques liées à la forme et d’autres liées à la présentation du texte sur papier. Dans le cas formel, on voit le brouillon, la grammaire, l’orthographe, le vocabulaire, conditionnés par l’écriture et la lecture. Concernant la présentation de l’écrit, on voit l’usage des marges ; l’utilisation des différentes parties de l’écrit, leur localisation sur la feuille ainsi que les exigences liées à chacune.
Entre autres les techniques de l’expression écrite :
On ne peut jamais prétendre écrire sans commencer par le brouillon, sur ce ; je vérifie si :
- Mon texte parle bien du sujet donné.
- Mon texte a un début, un milieu et une fin.
- Les différentes parties de mon texte correspondent aux différents paragraphes.
- Mon opinion est bien exprimée. Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.
5.2. Technique de Écriture / Lecture
- Mon texte est compréhensible lorsque je le relis.
- Je réussis à modifier des phrases, des passages entiers si nécessaire pour l’améliorer ou pour éviter des répétitions.
- Le début et la fin sont bien distincts (introduction et conclusion).
- Les paragraphes sont bien distincts (un paragraphe par idée).
5.3. Technique de Grammaire
Dans le cadre ce cours, cette technique fait recours aux principes de la grammaire comme l’utilisation judicieuse des signes de ponctuation qui accompagnent le message à sa compréhension et des mots grammaticaux ou marqueurs de relation :
Ø Signes de ponctuation
- Emploi correct de la virgule (,)
- Emploi correct du point (.),
- Emploi correct de l’exclamation (!),
- Emploi correct de la suspension (…),
- Emploi correct de l’interrogation (?),
- Emploi correct des guillemets (« »),
- Emploi correct de l’alinéa (espace au commencement d’un paragraphe).
On notera aussi que :
- l’usage de la majuscule est obligatoire en chaque début de la phrase. Son usage dans les noms propres est aussi à maîtriser.
- La fin de chaque phrase est toujours sanctionnée selon sa typologie par (.), (…), (!), ( ?)
Ø Les mots outils ou marqueurs de relation :
Ils sont employés au début des paragraphes pour marquer une amorce (introduction) ; au milieu des paragraphes pour marquer les relations entres les idées (phrases) ; et à la fin de chaque partie ou paragraphe, sauf la dernière (partie), pour faire une transition vers la partie suivante. Une transition est le rappel de l’idée directrice à propos d’une idée nouvelle qu’on introduit. Le but des transitions est d’éviter au lecteur de se demander : quel rapport cela a-t-il avec le sujet ? (idée de cohésion).
- Certains adverbes, conjonctions ou locutions sont employées comme marqueurs des relations et même certaines phrases.
Les exemples cfr suppra (introduction, développement et conclusion).
5.4. Technique d’Orthographe
La technique de l’orthographe consiste à s’attentionner sur l’emploi correct des signes diacritiques (différents accents), la flexion (accords) et l’orthographe d’usage.
Ø Les différents accents
- aigu (é),
- grave (è),
- circonflexes (ê),
- tréma (ï) (ë)
- cédille (ç) lesquels signes donnent aux mots leur orthographe correcte.
Ø La flexion ou accords :
- Je vérifie les accords au pluriel. Ex : garçons experts.
- Je vérifie les accords des verbes et leurs sujets. Ex : il part. ils partent.
- J’accorde correctement les participes passés. Ex : Les filles appelées.
- J’accorde correctement les groupes nominaux (féminin ou masculin / Singulier ou pluriel). Ex : un garçon intelligent/ des filles intelligentes.
Ø L’orthographe d’usage :
- Je me sers d’un dictionnaire pour vérifier l’orthographe des mots qui me sont inconnus.
5.5. Technique de vocabulaire
- J’évite les répétitions dans mon texte.
- J’utilise des verbes plus précis que [« faire » et « dire »], je peux m’aider du dictionnaire pour cela.
- Je peux chercher des synonymes dans le dictionnaire pour ne pas me répéter.
- Mon texte comporte de nombreux adjectifs et adverbes pour l’enrichir. Enfin, je relis une dernière fois mon texte avant de le recopier au propre.
5.6. Présentation / Disposition du texte sur la page
Chaque paragraphe est signalé par un alinéa. Une partie comporte entre deux et quatre paragraphes. Les parties sont séparées par une ligne blanche. L’introduction et la conclusion sont séparées du développement par deux lignes blanches. Il n’y a pas lieu de détacher, au début d’une partie, l’énoncé de l’idée directrice, et à la fin, la transition : de trop petits paragraphes de deux ou trois lignes ont souvent pour effet de morceler inutilement l’aspect visuel du texte et d’en brouiller la clarté.
Deux façons de disposer le texte sur la page :
Soigner l’écriture et la présentation/disposition : majuscules, titres soulignés à la règle, etc.
Le papier doit avoir quatre marges qui l’entourent.
NB. En dehors de la dissertation, les autres formes d’écrits (lettre, CV, CR, PV, rapport, texte littéraire …) ont chacune une disposition qui est propre et distincte, des autres.
5.7. Style
– pour la dissertation :
Il ne convient pas de pratiquer une « prose artiste ». Le style d’une dissertation ne doit pas être familier, mais ne doit pas être non plus oratoire ou pathétique (éviter les phrases exclamatives). Il interdit la mise en scène du sujet écrivant (on évite de dire « je »). On évitera les phrases sans verbe, les répétitions de mots, ainsi que le jargon inutile.
Des phrases souhaitables doivent être impersonnelles ou employées à la tournure impersonnelle :
Il est à observer …, il est clair …, il se constate …, il sied de signaler…, il convient de … etc.
- Pour le reste des documents écrits, le style est relatif.
Illustration des techniques d’expression écrite à travers quelques formes de la communication écrite
Ø Illustration des techniques de l’E.E. à travers les documents d’usage courant :
La procuration et la décharge
La procuration est un document de délégation du pouvoir par lequel le rédacteur autorise autrui à agir à s place. La décharge par contre est un document de reconnaissance par lequel le rédacteur atteste avoir reçu d’autrui un bien quelconque.
Éléments communs à ces deux lettres :
- un papier convenable (propre, duplicateur, format moyen),
- écrire l’en-tête dans l’angle supérieur gauche du papier : adresse de l’institution ou adresse individuelle si le document a un caractère privé ;
- écrire le numéro du document en dessous de l’en-tête : le numéro signale l’ordre d’établissement du document par le service concerné depuis le début de l’année civile.
Éléments de différence entre les deux lettres :
Pour la procuration :
- Présentation du rédacteur, introduite par la formule : Je soussigné ou Moi (si le rédacteur est seul) ou par la formule : nous soussignés ou Nous (s’il y a au moins deux rédacteurs).
Cette formule introductive est suivie du nom du rédacteur et de a fonction ;
- le verbe clé est conjugué e accord avec le pronom personnel employé dans la formule introductive : « autoriser, charger » ;
- l’identité et la fonction de la personne déléguée ;
- l’acte que la personne déléguée doit poser au nom du rédacteur ;
- toute autre précision est utile ;
- le lieu et la date de rédaction précédés de la mention fait à l’angle inférieur droit du papier + la signature du rédacteur.
Quant à la décharge :
- présentation du rédacteur ; (voir la procuration)
- verbe clé conjugué, en accord avec le pronom personnel utilisé dans l formule introductive ; « attester avoir pris », « reconnaitre avoir reçu » ;
- l’identité et la fonction de la personne qui a cédé le bien ;
- le bien reçu est décrit : son état, la marque, …
- la destination de ce bien ou l’échéance de remboursement s’il s’agit d’un emprunt ;
- le lieu et la date de rédaction dans l’angle inférieur droit du papier ;
- la signature du rédacteur (à droite), celle de la personne qui cède le bien à gauche, et celle du témoin au centre et en retrait.
NB : la signature reprend la fonction du signataire, son identité et sa signature proprement-dite.
Exp : Edouard KIOBELE MUKONKOLE
Matricule : 023023
Fonct : Assistant
Contact : +243 99 042 96 08
BP 05 à KABINDA
N° : PERS.SC. /ASS1/ISP-T/001 /2022
PROCURATION
Moi, Édouard KIOBELE MUKONKOLE, Assistant de premier mandat du Département de Français-Langues Africaines à l’ISP/TSHOFA, recommande Gauthier NGOYI NTAMBWE, Directeur de Cabinet/DG de cet ISP à la RAW BANK de retirer mon salaire de 380 000 FC afin de le remettre à mon épouse qui est à BUNIA.
Fait à TSHOFA, le 25/08/2022
L’Enseignant
Signature
Édouard KIOBELE MUKONKOLE
Assistant1
Exp : Gauthier NGOYI NTAMBUE
Matricule : 023023
Fonct : Assistant 2
Contact : +243 99 41 45 49 3
BP 05 à KABINDA
N° : PERS.SC. /ASS2/ISP-T/001 /2022
PROCURATION
Je soussigné, Gauthier NGOYI NTAMBUE, Chef de Travaux au Département de Français-Langues Africaines à l’ISP/TSHOFA, reconnais avoir retiré 380 000 FC, salaire de mon Collègue Édouard KIOBELE, afin de le remettre à son épouse qui est à BUNIA, selon sa recommandation.
Fait à MBUJIMAYI, le 10/09/2022
L’Enseignant
Signature
Gauthier NGOYI NTAMBUE
Chef de Travaux
Le compte rendu
A) Nature
C’est un document où le rédacteur fait, à l’oral ou à l’écrit, un exposé des faits, des discussions, des travaux auxquels il a assisté dans le cadre d’une réunion où dont il a pu avoir connaissance d’après le témoignage. Il est une relation objective, exacte de ce qui s’est passé, sans que le rédacteur ait à prendre parti, à intervenir personnellement pour commenter. Il n’a à formuler à l’intention de destinateur aucune proposition d’action émanant directement de lui. Il n’interprète pas le fait en vue d’une conclusion et ne propose pas de solution qui lui soit propre. S’il lui arrive d’analyser le fait, c’est pour mieux former le lecteur du document.
- Structuration du compte rendu de réunion
L’en-tête : cfr procuration ;
Le numéro de l’établissement : cfr procuration ;
Le titre :
Le compte rendu, reprenant l’organe qui s’est réuni et la date de la réunion.
Ex. : Compte rendu de la réunion ordinaire du Comité de Gestion de l’ISP/TSHOFA, du 05/02/2018.
Le texte reprenant.
Une phase liminaire qui rappelle la date, l’heure du début, le lieu, l’organe qui s’est réuni, l’objet et le président.
Ex. : l’an deux-mille neuf, le cinquième jour du mois de Février, s’est tenue à 10h précises, dans le bureau du Directeur Général, une réunion extraordinaire du conseil de l’Institut de l’I.S.P/TSHOFA, sous la présidence du Directeur Général, M. Jean Pie NTUNDA MWEMBO Lubota, en vue d’étudier le dossier de promotion du personnel scientifique.
La participation de la réunion :
Les noms et grades des membres présents, excusés et des membres absents.
N.B. : La participation sera suivie de la mention du quorum, c’est-à-dire du nombre minimum des membres attendus pour qu’une assemblé puisse valablement bien délibérer.
Ex. : Le quorum ayant été atteint, le conseil a pu siéger valablement. Le quorum n’ayant pas été atteint, la réunion a été reportée au 12 Février 2009 à la même heure et au même lieu.
L’ordre du jour
C’est la liste des questions qui doivent être examinées au cours de la séance. Cet ordre est porté à la connaissance des membres assez tôt pour qu’ils puissent prendre des dispositions utiles, se documenter et réfléchir sur les questions qui seront débattues.
La courtoisie exige qu’on ne débatte pas en séance des questions qui ne figurent pas à l’ordre du jour, Les membres ne s’y étant pas préparé. C’est aussi une règle de prudence à regard des responsables de la réunion qui pourraient ne pas suffisamment préparer à diriger et à soutenir les débats sur des points imprévus.
Toutefois, pour permettre une certaine initiative aux participants l’ordre du jour peut comporter, en dernier (ce qui est fréquent) la mention : Divers. Elle permet aux participant d’évoquer des problèmes secondaires non prévus, mais se rattachant à l’objet principal de la réunion.
L’exploitation de l’ordre du jour
Le rédacteur revient sur chaque point prévu avec le résumé de ce qui y a été dit, avec le décisions prises, les vœux émis, les interventions importantes. Dans ce dernier cas, le rédacteur signale les noms des intervenants et résume clairement leur intervention. Des discussions seront résumées par des formules du genre : « après discussion, le conseil a décidé de… » ; « Après avoir suivi un long tiraillement entre Mr x et Madame y sur la question de…, le conseil a décidé de… ».
Dans son compte rendu, le rédacteur est tenu à indiquer si les décisions ont été requises à l’unanimité ou à la majorité. Dans ce dernier cas il mentionnera le nombre des voix pour, le nombre des voix contre et le nombre d’abstention. Si la décision est acquise par vote aux scrutins secrets, le rédacteur précisera le nombre des votants, le nombre des bulletins pour, le nombre des bulletins contre et le nombre des bulletins nuls.
La levée de séance
Elle sera motivée par l’épuisement de l’ordre du jour et par l’absence des interventions. Elle signale en outre la date de la prochaine réunion ordinaire.
Ex. : l’ordre du jour étant épuisé, et personne ne demandant plus la parole, séance est déclarée close et elle est levée à 18 h ; la réunion prochaine se tiendra le 06 Mars 2018 à 10h, dans la salle de réunion de l’I.S.P/TSHOFA.
Le lieu et la date précédée de la mention fait à… :
Cette indication figure dans la partie droite du papier, à plus ou moins deux centimètres plus bas que la dernière ligne du texte.
La signature :
Elle intervient à plus ou moins deux centimètres plus bas que la date et à poser par le Président (à l’extrême droit) et par le Secrétaire (à l’extrême gauche).
Compte rendu de la réunion
Thème : évaluation de la première et deuxième périodes et préparation des examens du premier semestre
(du samedi le 05/02/2022 par le Préfet Gauthier NGOYI)
Samedi, le cinquième jour du mois de février, deux mille vingt-deux, à 9 heures 10 minutes, dans l’enceinte de l’édap, une rencontre a eu lieu sous le patronage du Préfet Gauthier Ngoyi en vue d’évaluer les travaux pour la période écoulée et de la préparation des examens du premier semestre.
Après vérification du quorum qui était partiellement atteint, le conseil a pu siéger valablement.
Étaient présents : le Proviseur, le représentant des enseignants et autres enseignants. Cfr la liste d’émargement en annexe.
Étaient absents certains enseignants.
S’était excusé : le Chargé de discipline.
A l’ordre du jour figuraient les points ci – après :
- L’évaluation des travaux au pour la période écoulée ; et
- La préparation de la session du premier semestre.
DÉROULEMENT
Introduisant, le Préfet a justifié les objectifs de la réunion que c’est pour préparer la session et évaluer les points faibles et forts selon la période passée.
- Évaluation :
- Administration : rapport de la rentrée transmis, cause : manque du canevas et voyage du Préfet pour la recherche de son salaire à Mbujimayi.
Respect des règlements intérieurs : par les enseignants, le respect est à 60%, les retards ont été déplorés par rapport à l’entame des journées, et un appel a été lancé pour reprendre l’élan.
Au niveau des élèves, le port d’uniforme par-ci par-là, non respecté et la langue maternelle encore très fréquente, ont été signalés comme points en souffrance et que le disciplinaire était invité à cribler ses efforts.
Ressources humaines : étant privée, l’école n’a pas cessé de faire face aux grands problèmes d’abandon d’enseignants qui rejoignent leurs écoles publiques où ils attendent le salaire de l’état. C’est le cas des enseignants de Math et de l’informatique. Un étudiant de G3 Informatique est invité pour couvrir cette charge et chercher un autre de Math.
Registre de ponctualité bien respecté.
Les registres d’appels : moyennes sont calculés et demande à l’enseignant de psychopéda de la faire avec ses élèves de 5è et 6è Péda.
Stage :un jour après le 28 févier, les élèves seraient envoyés en stage d’enseignement.
Titulariat : le proviseur a cité les titulaires en rappelant certaines consignes y relatives.
Pour les unités pédagogiques : tenues de façon non ordonnée parce que non dépôt des rapports des rencontres.
Gouvernement des élèves : il fallait refaire les opérations parce que nombreux membres étaient partis dans le mouvement des options techniques déplantées de l’édap par l’inspection, en vue du respect des options autorisées par l’arrêté d’agrément.
- Gestion pédagogique : l’état d’avancement des cours étant parcouru, le Proviseur a signalé les cours en retard, et a par le fait même, appelé les enseignants titulaires desdits cours à continuer les enseignements au lieu de faire la révision comme les autres collègues. Dans l’ensemble, les cours sont expédiés et l’avancement est normal.
Documents pédagogiques : rien n’était à signaler quant à la tenue et au visa.
Visite des classes : seuls les étudiants stagiaires qui ont été visités. Le préfet n’en a pas effectué, le proviseur également aux enseignants qualifiés. Seulement aux enseignants stagiaires que cette observation a été faite, d’une façon éclaire.
Culture : il a été demandé aux enseignants des français de servir les apprenants par des exposés, piécettes, saynètes en vue de préparer la journée du 08 mars. Et cela devra demeurer la culture de l’école.
Finances : la nomenclature était nécessaire pour savoir quels frais étaient alloués aux différents bureaux.
La paie des enseignants est en retard de deux mois à cause des élèves du secteur public que l’édap a reçu en échange avec contrainte de baisser les frais scolaires. Sinon, le personnel a remercié le comité de Gestion, promoteur de l’école qui a bien voulu octroyer les 100% d’argent perçu au personnel enseignant de l’édap.
Quittance : la transparence s’est vue au niveau où chaque enfant qui paie reçoit une décharge scellée et signée par le percepteur et des cas de détournement n’ont pas été rencontrés.
- Patrimoine :
Bâtiments : le bâtiment de 5 locaux est sous menace (local de 4ème), les fenêtres sont à replacer, les portes également. Quant au bâtiment 2 de 4 locaux, depuis que la catastrophe naturelle y a touché, la toiture entière n’est pas fixée et nécessite des moyens. Quitte au Comité de Gestion de songer à cette situation.
Installation hygiénique : les personnes de mauvaise volonté ont détruit le WC et emporté tous les potos. Effort à reprendre.
Concession : un salongo de la concession était planifié dans le cadre de travail manuel : émonder les branches d’acacia frottant les tôles et celles qui bouchent l’avenue, et déboucher cette avenue de l’édap.
Meubles : un constat amer est fait, une déperdition remarquable d’assises (banquettes). À l’intendant de fournir un rapport détaillé quant à ce.
Autres biens : tasses, bidons, lave-mains dans un état de vieillissement avant le temps. Mauvais entretien !
- Préparation de la session :
Le proviseur a fixé les temps la révision et celui de la révision avant la recréation pour la hors-session après la recréation, du mercredi, le 09/02/ au samedi, le 12/02/2022. Cependant, il a présenté l’horaire de hors-session et de la session proprement dite et même celui de la surveillance lesquels ont été amendés séance tenante.
Quant à l’organisation des examens, le proviseur a présenté le planning suivant :
- Hors – session : du mercredi, le 09/02/2022 au samedi, le 12/02/2022 ; chaque 10heures après la révision.
- Blocus : lundi, le 14 et mardi, le 15/02/2022 ;
- Session proprement dite : du mercredi, le 16/02 au vendredi 25/02/2022.
Pour les finalistes, ils présenteront suivant un calendrier comme les examens d’état.
- Jeudi, le 18/02/2022 : la dissertation ;
- Du mardi, 22/02/ au vendredi, le 25/02/2022 ; les examens proprement dits en 4 jours (culture, langues, sciences et l’option).
- Lundi, le 26/04/2021, début du stage.
Conditions de passation de l’examen : avoir payé 5 mois.
Après le débat de ce point, le proviseur a remis les cahiers de compositions et les corrigés. Il a commenté les lignes sur la docimologie et a fait savoir aux enseignants que les élèves ne sont pas des collègues à qui il faut poser des questions trop profondes.
Un rendez-vous a été fixé au cours des examens pour étudier la prime que chacun pourrait toucher vu les frais revus en baisse que prévus.
Le Proviseur Olivier KATSHI TAKOY |
L’ordre du jour étant épuisé, personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 11 heures précises.
Fait à TSHOFA, le 05 février 2022
Le Préfet
Gauthier NGOYI NTAMBUE
Ø Illustration des techniques à travers la lettre administrative
Elle reprend les éléments suivant :
- L’en- tête : cfr procuration
- Le numéro d’établissement de la lettre : cfr procuration
- L’objet de la lettre : au-dessous du numéro ou de l’en- tête. Il précise sommairement la question traitée de la lettre.
Ex. : OBJET : Demande de congé de paternité.
- Lieu et date, dans l’angle supérieur droit du papier. Le lieu est séparé de la date par une virgule obligatoire et suivi de l’article le.
Ex. : Tshofa, le 22 novembre 2018
Il faut éviter la date chiffrée. Ex. Tshofa, le 10/12/2009
- Les copies pour information : cette mention est portée soit en bas et à gauche du papier (usage français) soit aux dessus du lieu et de la date (usage général). On réserve des copies aux personnes qui interviennent dans la cotation de l’agent, aux personnes intéressés directement par la question traitée et pouvant intervenir dans le déroulement du dossier…
N.B : respecter la préséance dans l’alignement de ses copies et ne pas reprendre le destinataire de la lettre dans les copies pour information.
Ex. : pour une lettre de demande d’explication adressée à un enseignant absentéiste par le chef de section, les copies pour information seront réservées au Secrétaire Général Académique (il s’occupe du déroulement des enseignements), au Chef de département (il gère directement l’enseignant).
- L’adresse du destinataire :
On privilégie la fonction ou l’identité selon que le problème a un caractère officiel ou privée. Une demande d’explication est adressée à l’individu et non à la fonction, l’identité de l’individu précédera la fonction. La réclamation s’adresse à la fonction.
Ex. : La justification d’absence s’adresse à la fonction.
L’avertissement à un chef de section fautif s’adresse à l’individu.
Si l’objet à un caractère personnel, le nom du destinataire précède la fonction ; si l’objet à un caractère officiel, c’est la fonction qui prime.
- Le texte de la lettre :
Il est structuré comme suit :
La formule d’appel
La formule doit être suivie d’une virgule et formant un paragraphe. Après cette virgule, allez à la ligne et formez un autre paragraphe.
La formule introductive :
Elle varie selon les types de lettres. Généralement, elle reprend l’objet de la lettre.
Le corps de la lettre :
Elle dépend de la qualité du destinataire et du rédacteur. Elle dépend aussi des relations interpersonnelles entre les deux correspondants et de la nature de l’objet dans ces relations.
En règle générale, la finale reprend la formule d’appel encadrée des virgules, et on la fait précéder des verbes (recevez, agréez, croyez) ou des locutions verbales (veuillez agréer, je vous prie d’agréez, daignez agréez, je vous prie de vouloir agréez, je vous prie de vouloir bien agréer…).
Mais qu’est-ce qu’on agrée ?
- L’assurance de ma considération distinguée (très distinguée) (à un subordonné ou un égal)
- L’expression de mes sentiments respectueux (très respectueux et dévoués, respectueux et très dévoués) (à un supérieur)
N.B : Les sentiments s’expriment, on n’en donne pas l’assurance.
- Cette liste n’est pas exhaustive.
La signature : cfr Procuration
Remarque
- La lettre de demande d’explication cherche un éclaircissement sur un fait : elle ne doit pas dérober et contenir des condamnations.
……………………………………………………..
République Démocratique du Congo
Province de Lomami
SOUS-DIVISION PROVINCIALE
DE L’EPST/LUBAO 3
Complexe Scolaire Palum
Tshofa, le 10 février 2022
N/Réf. CSP/PA/EPST/PR/ 02/fév/2022
COPIE pour information à:
- Monsieur le Sous-Provéd de la Sous-Division LUBAO 3,
- Monsieur le Promoteur du CS. Palum
- Monsieur le Copromoteur du CS. Palum
(Tous), à TSHOFA.
OBJET: Demande d’explication Dos. : Jean MALONGA |
À Monsieur Jean MALONGA, Enseignant au CS. Palum de TSHOFA
à TSHOFA.
Monsieur,
En date du 17 février 2022 aux environs de 11 heures, l’heure pendant laquelle vous surveilliez les épreuves semestrielles en 4èmes (toutes), il s’est constaté un trouble du climat, lequel est à la base des tortures et punitions corporelles qui ont indisposé toute la classe, dont l’élève Julienne EBONDO est la véritable victime.
Il nous serait très utile de recevoir de votre part les explications autour de ce fait endéans 48 heures, à dater la réception de la présente.
Sentiments patriotiques !
Pour la Direction,
Le préfet
Signature
Édouard KIOBELE MUKONKOLE
Chef d’Établissement
…………………………………………………………
La rédaction d’un Curriculum vitae
Méthodologie :
Créé sur la base de vos expériences et compétences professionnelles, le CV reflète votre personnalité, c’est votre passeport pour l’emploi. Lu en quelques minutes, votre CV doit en premier attirer le regard et susciter l’intérêt.
La présentation générale du CV
La présentation du CV a une importante toute particulière puisque c’est l’impression générale que vous donnez au recruteur. Voici donc les règles de base à suivre pour une présentation classique et professionnelle :
- Le CV doit être dactylographié ou saisi
- Imprimé sur papier A4 de bonne qualité –
- Le CV doit être court (1 page voir 2 si vous avez au moins 10 ans d’expérience)
- Il doit suivre une chronologie logique
- Les phrases doivent être courtes (vous pourrez développer dans votre lettre)
- Faire ressortir les points clés de votre parcours
- Quelques couleurs pour égayer
- Évitez les fautes d’orthographe
- Évitez les fantaisies (les informations sans valeurs)
Dans l’ordre d’importance voici les grandes catégories à indiquer sur votre CV
- Coordonnées
- Expériences / objectifs / résultats
- Formation scolaire / langues
- Compétences clés / techniques pour le poste
- Formations professionnelles
- Divers / hobbies
- Le fouillis, la surcharge, le texte sans titre de rubriques, ni élément mis en valeur.
- L’énumération simple d’emplois successifs : Ex. : «de 1993 à 1995 : Secrétaire chez X. » «de 1995 à 1998 : Secrétaire chez Y. »
- L’information trop floue : «Anglais» : parlé ? Lu ? Ecrit ? Quel niveau ?
«Comptable» : comptabilité clients ? Fournisseurs ? Dans une équipe ? Seul ? Bilan inclus ? «Serveur» : de café ? Brasserie ? Restaurant ?… «Contremaître»
: avec quelle équipe ? Quelles responsabilités ?
- Votre C.V. écrit recto-verso, des photocopies ou du papier de mauvaise qualité.
- L’absence de justification de «trous» dans la chronologie : Si vous ne travaillez pas depuis 2 ans, parlez de vos activités extra-professionnelles, d’une formation suivie, de vos enfants.
Curriculum Vitae
Prénom : FIDELIE NOMS : MBU NTAMBUE Poste occupé/sollicité ………………………………………………………… POINT FOCAL ………………………………………………………… ……………………………………………………………… Expérience professionnelle Année Entreprise Poste occupé 1999- à nos jours EPST ENSEIGNANTE ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. ……………………… ……………………. ………………….. Formations Année Entreprise Université École Diplôme/ Brevet 2006 CENI ………………….. 2011 CENI ………………….. 2023 CENI ……………… …………………… ………………… ……………… …………………… ………………… ……………… …………………… ………………… ……………… ………………… ………………… ……………… | PHOTO CONTACTS : N° Tél 0975500533 PROVINCE/TERR/SECTEUR LOMAMI/LUBAO/TSHOFA Boite email gauthierngoyi91@gmail.com LOGICIELS Word…………………………….…………………………….. COMPÉTENCES …………………………………………………… …………………………………………………… …………………………………………………… …………………………………………………… LANGUES Nom Parlée Écrite KISONGYE TB TB FRANÇAIS TB TB LINGALA TB TB SWAHILI TB TB |
Je jure sur mon honneur que les données fournies ci-dessus sont sincères et véridiques. Fait à TSHOFA, le 05 SEPTEMBRE 2024 MBU NTAMBUE FIDELIE |
Illustration des techniques à travers un ordre de mission
En-tête :
ORDRE DE MISSION N°……………….
De Monsieur (madame) : ………………………………………………………….
Fonction : ………………………………………………………………………………….
Matricule : ………………………………………………………………………………..
Gade : ……………………………………………………………………………………….
Objet de la mission : ………………………………………………………………….
Lieu : de la mission : ………………………………………………………………….
Itinéraire : …………………………………………………………………………………
Jour de départ : ………………………………………………………………………..
Jour probable de retour : ………………………………………………………….
Durée probable de la mission : ………………………………………………….
Accompagné de : …………………………………………………………………….
Moyen de déplacement : ………………………………………………………….
Imputation (frais de mission) : ………………………………………………….
Mention spéciale : prions aux autorités civiles, policières et militaires de lui accorder libre passage et de lui venir en aide en cas de nécessité.
Fait à TSHOFA, le / /
(Par fonction) …………………………
Signature
(Noms et prénoms) …………………
(grade ou autre précisions sur la fonction) …
Chapitre VI : Techniques d’argumentation
6.1. La Définition : (les 7 propriétés de la définition)
Définition | Propriétés en rhétorique | Domaines d’utilisation |
« définition en compréhension et en extension » | permettent de donner les propriétés caractéristiques d’un objet en vue d’en permettre une représentation abstraite ou intellectuelle. Il s’agit alors d’énumérer les éléments constitutifs de l’objet. | dans les sciences et dictionnaires. |
« définition descriptive » | substituer au terme à expliquer un autre terme purement descriptif, tout en ignorant les propriétés essentielles de l’objet à décrire. | descriptions littéraires et paraphrases. |
« définition opératoire » | le terme est défini au moyen de ses effets. | en sciences, dans le droit ou en médecine. |
« définition explicative » | extension de la notion dans toutes ses implications conceptuelles, le but est d’accéder à l’essence de l’objet. | les codes juridiques et les lexiques. |
« définition conventionnelle » | création d’un concept nouveau, en accord avec l’interlocuteur | les néologismes dans les sciences et les sciences humaines et les jargons. |
« définition orientée » | purement rhétorique, il s’agit de préparer le destinataire du message à un développement argumentatif à partir de notions définies mais adaptées à l’auditoire. | le langage politique, la vulgarisation scientifique. |
« définition condensée » | condensation d’une notion par une formule simplificatrice. | les slogans politiques ou publicitaires, les amalgames et les tautologies. |
6.2. La comparaison et le distinguo
Par opposition avec l’analogie, la « comparaison » est un argument (à distinguer donc de la figure de style du même nom) qui permet de définir ou d’exprimer une notion ou un objet en le rapprochant ou en le distinguant d’autres objets ayant une ou plusieurs propriétés en commun. On peut par exemple comparer le fonctionnement du siphon avec celui du geyser. L’argument comparatif met néanmoins de côté le contexte, en cela, c’est un argument simplificateur et manipulateur. Les discours démagogiques l’utilisent beaucoup afin d’établir des « raccourcis de pensée » (par exemple comparer la chute de l’Empire romain avec la situation américaine).
Le « distinguo » est, a contrario, une comparaison négative. Il consiste à « définir une notion ou un objet en utilisant, pour le rejeter, un comparant inférieur ou inadéquat ». Les figures de l’antithèse et de la correction y sont courantes.
1. L’incompatibilité
Il s’agit de « deux assertions qui ne peuvent coexister dans un même système, sans ipso facto, se nier logiquement », comme dans la proposition un astre ne peut être à la fois une planète et une étoile. L’« incompatibilité » est un argument quasi logique à distinguer cependant de la contradiction pure selon Chaïm Perelman. Le discours scientifique ou encore les dictons reposent sur de nombreuses arguments d’incompatibilités. Jean-Jacques Robrieux distingue par ailleurs plusieurs types d’incompatibilité dans le discours rhétorique :
- l’« autophagie » (étymologiquement l’idée « se mange elle-même ») qui est « l’incompatibilité d’un principe avec ses conditions d’énonciation, ses conséquences ou ses conditions d’application » comme dans l’expression « rail de sécurité destiné aux aveugles », qui fait référence à un panneau de signalisation qu’un aveugle ne peut évidemment pas percevoir. La « rétorsion » est alors l’argument qui consiste à la mettre en évidence ;
- le « tiers exclu » selon lequel si une proposition est vraie sa négation est nécessairement fausse et vice-versa.
- le « dilemme » est « une alternative qui conduit à opter pour le moindre mal » ; l’exemple littéraire reste le « dilemme cornélien » exposé dans la pièce Le Cid. Rodrigue, le héros, a le choix entre venger son père et donc tuer le père de Chimène, qu’il aime, ou laisser impuni l’offense sur son père et épouser celle qu’il aime. Dans le discours rhétorique, le « faux dilemme » est particulièrement manipulateur ; il est par ailleurs selon Jean-Jacques Robrieux « l’argument du pessimisme ».
4. Autres arguments formels
Provenant plus spécifiquement du raisonnement mathématique, ils sont particulièrement utilisés par la rhétorique dans des domaines controversables.
Argument | Propriétés en rhétorique | Exemple |
L’« identité apparente » | Il y a rapport d’équivalence entre deux idées alors que le sujet et le prédicat ne renvoient pas exactement au même référent. | « Paris sera toujours Paris ». |
La « tautologie » | Jugement dont le prédicat n’ajoute aucune information au thème | « La lumière est un mouvement luminaire des corps lumineux » (cité par Blaise Pascal). |
La « réciprocité » | Argument fondé sur la symétrie de jugement. | « Mets-toi à ma place ». |
La « transitivité » | D’un argument vu comme équivalent à un deuxième lui-même équivalent à un troisième, on en déduit que celui-ci est égal au premier (« a = b », « b = c » alors « a = c »). | « Les amis de mes amis sont mes amis ». |
L’« argument par l’absurde » (ou « apagogie ») | Argument qui consiste à envisager la ou les conclusions autres que celle à laquelle on veut aboutir, et le cas échéant toutes les conséquences qu’elles entraînent, afin d’en montrer l’absurdité (le caractère auto-réfutant). Aristote l’étudie en détail dans ses Analytiques | « Un de mes amis, qui s’appelle Pierre, m’avait dit : « Je passerai peut-être chez toi lundi après-midi. Si tu n’es pas là, je laisserai un mot dans la boîte aux lettres ». Or, j’ai été obligé de sortir lundi après-midi. En rentrant chez moi, je constate qu’il n’y a pas de mot dans la boîte aux lettres. » |
L’« argument de partition » | Argument qui consiste à décomposer une thèse en ses composantes. | « L’État ne favorise pas la liberté. Il n’existe en effet pas de liberté d’aller et venir, pas de liberté d’expression, de réunion, etc. » |
L’« argument de l’inclusion » | Argument qui consiste à inférer un jugement sur l’un des éléments à partir d’un examen de l’ensemble auquel il appartient. | « Ce qui ne lèse point la cité ne lèse pas non plus le citoyen » (Marc Aurèle) |
L’« argument a pari » | Argument qui stipule que les cas semblables doivent subir des traitements analogues. On parle de règle du précédent lorsque de deux situations identiques on traite la seconde sur le modèle de la première. | Les règles de justice et la jurisprudence se fondent dessus. |
L’« argument a contrario » | Argument qui consiste à dire que si un phénomène appelle un jugement, alors le phénomène inverse doit entraîner le jugement inverse. | « Les salaires modestes doivent payer très peu d’impôts car ils ne permettent de vivre que modestement ; par contre, les hauts salaires doivent être fortement taxés car ils permettent de vivre luxueusement, donc permettent de se priver. » |
L’« argument des inséparables » | Argument qui assoit deux situations ou deux idées en posant qu’on ne peut considérer l’une sans l’autre ; c’est l’argument du « tout ou rien ». | « Si l’on est catholique, on est contre l’avortement. » |
L’« argumentation probabiliste » | Argument qui fonde son autorité sur la logique quantitative des statistiques | L’argumentation commerciale des assureurs. |
5. Les arguments empiriques
Ces arguments se fondent sur l’expérience. Contrairement aux arguments logiques ils ne peuvent exister sans une observation du champ de la réalité (appelée « empirie »). D’après Jean-Jacques Robrieux, ils se sous-divisent en trois groupes :
Argument | Propriétés en rhétorique | Exemple |
L’« argumentation pragmatique » (ou « ad consequentiam ») | Argument qui établit une cause par l’examen des conséquences | L’utilitarisme. |
La « description » et la « narration » | Il s’agit de décrire, soit dans l’espace (description), soit dans le temps (narration) les faits afin de les expliquer. | Plaidoyer contre la peine de mort en décrivant une exécution. |
L’« argument du sacrifice » | Rendre crédible une thèse ou une action en arguant d’un sacrifice qui ne pouvait être consenti sans une conviction et une bonne foi absolues. | L’argumentation de la martyrologie. |
L’« argument du gaspillage » | Argument qui consiste à respecter l’engagement en faveur d’un projet afin que les efforts consentis ne soient pas perdus ; sorte de « quitte ou double ». | « Notre banque ne peut renflouer Mr. Untel, autrement elle perdra tous les crédits accordés. » |
L’« argument du dépassement » | Argument qui insiste sur la possibilité d’aller toujours plus loin dans un certain sens, sans que l’on entrevoie une limite dans cette direction, et cela avec un accroissement continu de valeur. | Lieu commun de la victoire électorale comme dans : « Le triomphe du Front Populaire est écrasant (…) Maintenant il faut agir » (Léon Blum). Ou après une victoire syndicale : « Nous avons gagné une bataille, mais le combat continue ! » |
6. Les arguments fondés sur la causalité et la succession
6.1. Les arguments inductifs et l’analogie
Avec ces arguments reposant sur l’induction, le raisonnement dépasse la simple analyse du réel et en propose un traitement davantage abstrait à but herméneutique.
- L’« exemple » est un argument s’appuyant sur un cas particulier et concret.
L’exemple doit toujours être au service d’une idée. Il ne suffit pas de mentionner une référence à une œuvre, mais il faut aussi l’analyser — c’est-à-dire en dégager ce qui est utile à ce qu’on veut démonter. Il est nécessaire de ne jamais perdre de vue une orientation générale unique : un exemple bien utilisé est un exemple orienté.
Les exemples doivent être de première main : il faut parler des œuvres qu’on a lues soi-même, et de préférence intégralement plutôt qu’en extraits. Les exemples empruntés à des anthologies ou des essais critiques sentent l’emprunt et sont souvent mal maîtrisés.
Pour introduire un exemple dans un paragraphe, on emploie des formules comme : par exemple … ; à titre exemplatif … ; pour illustrer, prenons le cas de … ; prenons en illustration le cas de … Etc.
C’est un argument très courant permettant d’étayer une thèse. Il peut être aussi un moyen de réfutation, on l’appelle alors le « contre-exemple ». Plus rarement, il permet de faire une preuve par l’exemple.
- L’« illustration » permet une thèse considérée comme admise en lui donnant une apparence vivante et concrète, en frappant l’imagination. Les fables de Jean de La Fontaine sont des illustrations pédagogiques par exemple.
- Le « modèle » est un argument qui propose un personnage ou un groupe humain comme support d’identification. Très proche de l’argument d’autorité, il se concrétise en politique par le culte de la personnalité et dans la publicité à travers les allégories (la « mère Denis » par exemple). Il existe aussi un argument modèle négative, se fondant sur des « anti-modèles » à ne pas imiter (le personnage d’Harpagon de Molière pour l’avarice par exemple) ; Chaïm Perelman explique que le recours aux concepts de Dieu ou de Diable se fonde sur la rhétorique du modèle et de l’antimodèle, qui permet un raisonnement dialectique.
- L’« argument par analogie » ou « a simili » est un argument qui compare deux rapports, soit quatre termes, dans un raisonnement croisé, de type si a est à b ce que c est à d. Il s’agit donc de faire comprendre une idée en la transposant dans un autre domaine, au moyen de l’analogie et selon une certaine structure. La métaphore est une analogie poétique même si elle peut véhiculer une volonté rhétorique de persuader l’interlocuteur. Jean-Jacques Robrieux cite Aristote comme exemple d’argument analogique :
« De même que les yeux de la chauve-souris sont éblouis par la lumière du jour, de même notre intelligence est éblouie par les choses les plus naturellement évidentes. »
L’analogie a un rôle puissamment heuristique (qui fait découvrir une vérité) et pédagogiques, cependant, le recours à l’image permet des détournements manipulateurs (c’est le cas en science par exemple : la métaphore simplifie trop la théorie parfois).
6.2. Les arguments contraignants et de mauvaise foi
Ces types d’arguments sont hautement manipulateurs, mais à des degrés divers. Ainsi, les auteurs distinguent ceux fondés sur le bon sens, l’appel au conformisme, la ruse ou la violence. Ils sont également peu logiques. Peu étudiés au cours des siècles, Jean-Jacques Robrieux remarque qu’ils font « l’objet d’un regain d’intérêt théorique depuis quelques décennies seulement, au moment où les démocraties, le système consumériste et les médias se sont mis à les employer abondamment »10. Certains de ces arguments ont recours aux valeurs (ce sont les repères moraux admis par une société donnée et partagées par tous), d’autres sont plus particulièrement des ruses sophistiques destinées à gagner à tout prix le débat. Ils sont : le proverbe, les lieux communs et les questions.
- Les « proverbes » et les « maximes » permettent d’exprimer des valeurs communes ou des vérités éternelles (le présent employé est ainsi appelé « présent de vérité générale »).
- Le « bon sens » et le « normal » permettent de se mettre sous l’autorité de normes générales mais floues. Ils permettent la recherche du consensus et se présentent sous la forme de formules telles : « cela tombe sous le sens », « c’est évident que » etc.
- Les « lieux communs » sont des arguments typiques qui peuvent être employés en toutes circonstances et permettant de manipuler le discours. Il existe un nombre important de lieux communs dont le « lieu de quantité », qui fait appel au plus grand nombre (autorité des sondages, des élections) et qui prône de rejoindre la majorité. Le « lieu de qualité » est au contraire fondé sur le meilleur, l’unique et le singulier ; c’est le lieu de l’élitisme et des poètes. Chaque milieu et même chaque domaine (littéraire, artistique, scientifique et religieux) a ses lieux communs propres.
- Les « questions » sont des arguments se fondant sur l’interrogation, recherchée ou feinte, de l’interlocuteur.
Il existe en premier lieu les « questions dialectiques » qui cherchent à persuader sans recourir à l’agressivité.
Question | Définition | Exemple |
La « question rhétorique » | Argument qui permet d’éviter la discussion en feignant précisément de la réclamer. | « Est-ce clair? ». |
La « question de style » | Argument qui place l’interlocuteur en demeure d’expliquer son point de vue ou permet de le placer devant une évidence. | « Est-ce là la justice divine? ». |
La « question suggestive » | Argument qui induit une réponse qui sera exprimée peu après par l’interlocuteur. | Les questions socratiques. |
La « question à présupposition » | Questions en séries où toutes ont pour but de découvrir une même vérité mais où chacune semble interroger autre chose. | Les questions lors des enquêtes de police. |
La « question multiple » | Question qui oblige l’interlocuteur à répondre d’une seule manière ou de façon orientée. | « Ce verbe est-il transitif? Si oui, quel est son complément d’objet? ». |
La « question-relais » (ou « contre-question ») | Question qui intervient en réponse à une question préalable et qui permet de l’esquiver. | « Et pourquoi pas? » |
Les « questions éristiques » sont elles polémiques ; elles cherchent à agresser l’interlocuteurnote 2. Le philosophe Arthur Schopenhauer en a proposé une étude précise dans L’Art d’avoir toujours raison ou Dialectique éristique (1830–1831).
Question | Définition | Exemple |
La « question déstabilisante » | Vise à embarrasser l’interlocuteur par sa très grande ouverture | « Que signifie être un intellectuel pour vous? » |
La « question piège » | Question qui est destinée à montrer l’ignorance de l’interlocuteur sur un sujet qu’il prétend maîtriser. | Demander à un politique le prix d’une baguette de pain. |
La « question provocatrice » | Attaque directe sur un sujet précis. | « Vous vous dites intègre? » |
La « question de controverse » | Permet de révéler les intentions de l’interlocuteur en l’agaçant. | « Es-tu dedans comme au-dehors une vapeur infecte? »(Alfred de Musset, Lorenzaccio). |
La « question culpabilisatrice » | Vise à pousser l’autre à la justification. | « De quel droit affirmez-vous que…? » |
Dans le domaine de la mauvaise foi il existe un ensemble d’arguments particulièrement efficaces s’appuyant sur une déficience de logique formelle :
Argument | Définition | Exemple |
Le « sophisme » ou « fallacy » | Raisonnement en apparence sensé mais en réalité faux sur le plan logique et fait volontairement. Le but et les prémisses utilisés peuvent être très divers. | « Tout ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare. Donc un cheval bon marché est cher ». |
Le « paralogisme in dictione » | Forme de raisonnement involontairement erroné se fondant sur l’ambiguïté de la langue. | « Avec un régime policier, on est plus en sécurité » peut s’entendre de deux façons. |
Le « paralogisme extra dictionem » | Raisonnement faux en logique mais se voulant vrai. | « S’il est Allemand, c’est qu’il est discipliné? » |
Le « paralogisme de composition » | Erreur, parfois assimilée à une généralisation abusive, qui consiste à doter le tout de la propriété d’une partie. | « Qui sauve un homme sauve tous les hommes ». |
Le « paralogisme de division » | Erreur qui consiste à attribuer à un élément une propriété de l’ensemble auquel il appartient | « Les Républicains sont pour la peine de mort. Tu votes républicain. Tu es donc pour la peine de mort. » |
La « pétition de principe » | Raisonnement se fondant sur l’énoncé dans les prémisses d’une proposition que l’auditoire est censé avoir admise mais dont il n’a pas eu la preuve. | « Le gouvernement, irresponsable, a été incapable d’éviter les conflits sociaux ». |
Le « paralogisme non causa pro causa » | Raisonnement se fondant sur la confusion entre cause et succession. | « L’eau monte dans le tube dès qu’on a fait le vide ; donc le vide est la cause de l’ascension de l’eau. » |
Le « paralogisme de l’accident » (ou « fallacia accidentis ») | Argument qui consiste à rejeter sur une entité ou sur un principe les jugements qu’on s’estime en droit de porter sur des accidents ou des exceptions. | « Puisqu’il y a un mauvais médecin, tout le corps médical est incompétent ». |
Le « paralogisme d’induction défectueuse » | Raisonnement qui consiste à inférer hâtivement une loi ou un principe à partir d’observations insuffisantes ou mal établies. | « S’il y a un feu, c’est qu’il faisait trop sec ». |
Le « paralogisme du dénombrement imparfait » | Oubli d’une unité dans une énumération ayant pour effet de fausser la conclusion. | « Un médecin est matérialiste ; donc tous les médecins sont matérialistes ». |
L’« ignorance de la réfutation » ou « ignoratio elenchi » | Sophisme caractérisé qui permet d’esquiver les questions de fond par une tactique de diversion. | Défendre un ministre accusé de malversations en prétextant son professionnalisme politique. |
« Sophisme de l’homme de paille » | Raisonnement qui consiste à attribuer à l’adversaire une thèse fictive ou déformée. | « Je ne connais pas la position de votre parti politique, mais nous, nous militons pour la justice sociale ». |
« Sophisme de l’amalgame » | Raisonnement qui accole deux entités ou deux personnages différents voire opposés, pour fabriquer un ennemi unique dans l’imaginaire des interlocuteurs. | « C’est un nazo-stalinien ». |
Le « paradoxe » | Dénégation de la norme qui vise à choquer. | « Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement ; le vôtre vous a fait constamment la guerre avec impunité » (Saint-Just, discours du 10 octobre 1793). |
L’« ironie » | Raisonnement qui permet soit de désarmer l’adversaire en mettant les rires de l’auditoire au service de l’orateur, soit en s’efforçant de faire comprendre une idée par des procédés agréables ou brillants intellectuellement. | « Après ce brillant succès,… » |
L’« argument du silence » | Il s’agit de ne pas répondre à un propos dérangeant ou insultant | « Je n’ai aucune déclaration à faire sur ce sujet » ou le silence pur et simple. |
L’« argument de l’excès » | Il vise à exagérer une vérité pour la faire passer en force, s’appuyant sur une hyperbole généralement. | « Ce sont tous des voleurs et des menteurs ; ils voleraient même leurs mères! » |
7. Les arguments jouant sur le pathos
Certains arguments ont pour but unique d’émouvoir ou de susciter la pitié. Le discours judiciaire y est particulièrement sensible, notamment lorsque l’avocat de la défense tente d’émouvoir le jury par exemple.
Argument | Définition | Exemple |
L’argument ad misericordiam | Permet d’esquiver les questions de fond en faisant larmoyer. | « Voyez ce pauvre homme détruit par la vie ». |
L’argument ad baculum | Menacer l’interlocuteur en position de faiblesse tout en lui promettant une gratification. | « Si tu ne manges pas de ta soupe, tu n’auras pas de dessert ». |
L’argument ad populum ou argument démagogique | Argument qui joue sur les préjugés du public. | « Si on ne protège pas le peuple, comment votera-t-il aux prochaines élections? » |
Annexes : quelques sujets d’exercices
- « Les petits ruisseaux font les grandes rivières ».
- « Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ».
- « Un instrument n’est utile que s’il y a quelqu’un qui sait l’utiliser ».
- « On n’évalue jamais mieux la hauteur d’une montagne que lorsqu’on s’en écarte ».
- « Le travail abrège les jours et allonge la vie ».
- « Les plus noirs nuages sont percés par les rayons solaires ».
- « La liberté n’est pas donnée ; elle est un idéal à atteindre ».
- « Les valeurs humaines n’ont pas d’âge, mais il faut beaucoup de jeunesse pour les bien servir ».
- « L’intérêt rassemble les hommes ; il ne les unit pas ».
- « Ce n’est pas le succès qui importe, c’est l’effort ».
- « Par leur travail hommes peuvent s’aider eux – mêmes et aider les autres à tracer les sentiers qui réunissent les villages ».
- « Si tu ouvres ta porte à tout le monde, les parasites seront nombreux ».
- « En m’ouvrant aux autres, Paris m’a ouvert à la connaissance de moi – même ». (L.S. Senghor)
- « L’unité linguistique sur la base d’une langue étrangère sous quelque angle qu’on envisage, est un avortement culturel. » (Cheikh Anta Diop).
- « La langue française me colonise, je la colonise à mon tour » (Tchikaya U Tam’si).
- « Il n’y a rien de plus libre et de plus indépendant qu’un homme qui sait vivre de peu ». (Bossuet)
- « Les joies partagées sont augmentée, les peines partagées sont diminuées ».
- « Dis – moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ». (Cervantès)
- « Qui veut bien apprendre quelque chose doit faire beaucoup de pratique ».
- « On ne prend pas un hippopotame avec un hameçon ». (pygmées)
- « Jamais une goutte de pluie ne respecte la tête d’un notable ». (Beti)
- « Même si l’éléphant reste maigre, il reste le roi de la forêt ». (Duala)
- « Un grand nez, mais qui manque de narines, n’est d’aucune valeur. » (Toucouleur)
- « Les œufs ne se battent pas contre les pierres » (Mpongoue).
- « Un grain de maïs a toujours eu tort devant la poule » (Minah).
- « Un cancrelat dans un poulailler est perdu ». (Bandibu)
- « La barbe ne raconte pas de vieilles histoires aux cils. » (Ehwe)
- « À l’endroit où l’on jette la saleté, il y a toujours des mouches ».
- « L’étranger est comme une poule blanche ; on le reconnait immédiatement ». (Tumbuka).
Références
- ANGLAD, J & BARON, R (1967) cours de composition française, Paris DUNOD.
- BLANCHY, G, (1983), Correspondance commerciale française, Kinshasa, CRP.
- Cnockaert S.J,(1987), la dissertation, Kinshasa, CRP.
- Gauthier NGOYI NTAMBUE a Mukyelengye (2023) : expression orale et écrite en français. www.congovirtuel.com/ www.congomemoire.com
- Inspection académique de la manche – circonscription de mortain.
- Jaffré, Jean Pierre, didactique de l’orthographe – Hachette
- Mutombo Huta Mukana, KABONGO T, KADINDULA YAMUKOKO, expression orale et écrite en français, G1 tous, ISPMBUJIMAYI
- Philippe Clauzard, séminaire de recherche méthodologique à la recherche, Université de la Réunion MCF ESPE
- RISS, C.N. (2017), manuel pratique de secrétariat de direction, COOPECCO, Kinshasa.
- YAKILEMBE MUTUALE S, Expression orale et écrite en français, ISP TSHOFA, G1 FLA.
Table des matières
Technique et méthode de travail : 1
0.2. Un sujet de dissertation.. 4
0.4. Les étapes qui peuvent m’aider à présenter une bonne dissertation du sujet. 5
Chapitre I : je comprends un sujet de dissertation.. 6
1.1. Techniques de compréhension.. 6
1.2. Exercices de compréhension du sujet. 7
Chapitre II : La recherche des idées et des exemples. L’établissement de la problématique. 18
2.1. La collecte des matériaux. 18
2.2. Sens 1 : Au moment de la recherche des idées (inventio) 18
2.3. Sens 2 : Au moment de l’établissement du plan (dispositio) et de la rédaction (elocutio) 19
2.3.1. Plan dialectique ou de discussion.. 19
2.3.4. Plan problème, cause-solution : 21
2.3.5. Plan explication d’une formule : 21
Chapitre III : L’établissement du plan détaillé (dispositio) 22
3.1. Principes à respecter. 22
3.2. Consigne ou type de travail demandé (Clé de la dissertation) 23
3.3.1.Établir le plan détaillé, c’est donc : 24
Chapitre iv : les grandes parties d’une rédaction (de dissertation) (elocutio) 25
4.1. J’introduis un sujet de dissertation.. 25
Pour introduire en imitant un sujet : 27
4.2.1. Pour introduire un sujet par un exemple (ou une illustration) : 27
4.2.2. Pour introduire un sujet selon son auteur : 28
4.3. Exemples d’introduction.. 28
4.3.2. Introduction par l’illustration ou l’exemple. 28
4.3.3. Introduction par l’auteur du sujet. 29
Chapitre V : Des techniques d’expression écrite. 32
5.1. Technique du brouillon.. 32
5.2. Technique de Écriture / Lecture. 33
5.3. Technique de Grammaire. 33
Ø Les mots outils ou marqueurs de relation : 34
5.4. Technique d’Orthographe. 34
5.5. Technique de vocabulaire. 35
5.6. Présentation / Disposition du texte sur la page. 35
La présentation générale du CV.. 53
Dans l’ordre d’importance voici les grandes catégories à indiquer sur votre CV.. 53
Chapitre VI : Techniques d’argumentation.. 57
6.1. La Définition : (les 7 propriétés de la définition) 57
6.2. La comparaison et le distinguo. 58
4. Autres arguments formels. 59
5. Les arguments empiriques. 62
6.2. Les arguments contraignants et de mauvaise foi 65
7. Les arguments jouant sur le pathos. 70
Annexes : quelques sujets d’exercices. 71
Né d’un feu enseignant talentueux d’école primaire (Cipros Ntambwe a Mukyelengye, fils de Mbikale) et d’une mère semi-lettrée (Léontine Looshi), NGOYI NTAMBUE Gauthier a fait ses études primaires prématurément grâce à la fonction de son père à l’EP. Mulombue/Tshofa. Malgré l’année blanche de grève d’enseignement au Zaïre, il a mené ses humanités littéraires à l’institut Kiamb’Eshimba dans des conditions quelque peu pénibles dues aux considérations péjorées de l’enseignement (comparé à la roue de réserve d’une voiture). Par la suite, Il a abordé le premier cycle d’études supérieures à TSHOFA ; aux appétits scientifiques excentrés, il achèvera son deuxième cycle à l’ISP/MBUJIMAYI où il sera sanctionné Licencié en Technologie de l’enseignement de Français.
Doux de cœur et humble de caractère, le silencieux a travaillé au centre de son pays et doit un minimum d’expérience dans l’enseignement du cours de français pendant quelques années ;
Enseignant professeur de haute facture et représentant des enseignants à Kiamb’Eshimba et à l’EDAP/ISP-TSHOFA ;
Enseignant professeur de haute facture et représentant des enseignants au Complexe Scolaire FAMUKA, et au CS. La Noblesse/Mbujimayi ;
Chargé de pratique professionnelle à l’ISP/TSHOFA
Proviseur au CS. Palum/Tshofa (2016) ; Préfet au Complexe Scolaire Palum (-2018)
Assistant à l’ISP-TSHOFA ;
Chef de Département de Français/ISP-TSHOFA (2016-2017);
Chef de Département de Psychopédagogie et Pratique Professionnelle (2018-2021)
Secrétaire au cabinet du Secrétaire Général Académique/ ISP-TSHOFA (2015-2017)
Chef d’Antenne de communication et médiat/ Tshofa
Assistant Principal du Directeur Général de l’ISP/TSHOFA (2018-2019),
Préfet à l’EDAP ISP/TSHOFA (2019- …)
Directeur de Cabinet du Directeur Général/ISP TSHOFA (2019 – …)
Ses maitres mots : « je ne suis pas né intelligent, j’aime travailler. »
Quatre événements opposés ont équilibré ses émotions : la perte inopinée de son père et celle de son fils ainé contre la naissance de ses jumeaux et ses publications scientifiques.
Chef de Travaux à la 42ème session du CA ISP/2023