LA PRÉVALENCE ET FACTEURS DE L’AUTOMÉDICATION DANS LA PROVINCE DU KONGO CENTRAL PRÉCISÉMENT À KIMPESE

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITÉ PROTESTANTE DE KIMPESE

FACULTÉ DE MÉDECINE

Organigramme : Multidocument: LA PRÉVALENCE ET FACTEURS DE L'AUTOMÉDICATION DANS LA PROVINCE DU KONGO CENTRAL PRÉCISÉMENT À KIMPESE

 

  • DIAKIESE LUMBANZILA ARNOLD

                        PRESENTE PAR :

  • DIAKIESE LUMBANZILA ARNOLD

En vue d’obtention de titre de gradué en sciences biomédicales.

                                     DIRIGE PAR : CT BISHIKWABO NDEKO GASTON

Ellipse: ANNEE ACADEMIQUE 
2021-2022
2

 

PREVALENCE ET FACTEURS DE L’AUTOMEDICATION DANS LA PROVINCE DU KONGO CENTRAL PRÉCISÉMENT À KIMPESE

  • INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTÉRATURE

  1. GENERALITES SUR L’AUTOMEDICATION
    1. QUELQUES DEFINITIONS
    1. EPIDEMIOLOGIE
    1. L’AUTO TRAITEMENT
    1. CONCILIATION MEDICAMENTEUSE
  2. FACTEURS FAVORISANTS L’AUTOMEDICATION
    1. DANS LES PAYS DEVELOPPES
    1. DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT
  3. FACTEURS DE RISQUES LIES A L’AUTOMEDICATION
    1. RISQUE D’APPARITION D’UNE MALADIE IATROGENE
      1. RISQUES INDESIRABLES
      1. EFFETS INDESIRABLES LIES A L’UN OU L’AUTRE EFFET ACCESSOIRE DU MEDICAMENT
      1.  EFFETS INDESIRABLES APPARAISSANT CHEZ CERTAINES CATEGORIES DE PERSONNES
    1. RISQUES D’ERREURS DE CONSOMMATION
      1. SUR SONSOMMATION
      1. SOUS CONSOMMATION
    1. RISQUES D’INTERACTIONS
      1. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
      1. INTERACTIONS ENTRE ALIMENTATION ET MEDICAMENT
      1. INTERACTIONS ENTRE MEDICAMENT ET ALCOOL
      1. INTERACTIONS ENTRE MEDICAMENT ET TABAC
      1. INTERACTIONS ENTRE MEDICAMENT ET ANALYSES MEDICALES
    1. CONSEQUENCE D’UNE AUTOMEDICATION
      1. DEPENDANCE PSYCHIQUE
      1. DEPENDANCE PHYSIQUE
      1. TOLERANCE
  • INTERFERENCES AVEC LE SUIVI ET LA SANTE DU PATIENT
    • LA CONSOMMATION PEUT RETARDER LA PRISE EN CHARGE MEDICALE
    • MEDICALISATION DE LA SANTE
    • NON INTERFERENCE THERAPEUTIQUE

CHAPITRE 2 : MATÉRIELS ET MÉTHODES

Dédicaces

Je dédie ce travail à la famille DIAKIESE d’où je tire ma force ; grâce à toi l’apogée de ma carrière sera atteinte.

Ce travail est aussi dédié à tous les amoureux de la science

Remerciements

Nos remerciements d’abord au Dieu tout puissant, créateur des cieux et de la terre pour sa grâce inconditionnelle.

Nous tenons à remercier particulièrement Monsieur BISHIKWABO NDEKO GASTON pour avoir répondu favorablement à notre demande de direction de ce travail, sa disponibilité malgré ses nombreuses et multiples occupations, ses conseils, remarques et son savoir faire faire nous restent un modèle à suivre.

Nos sincères remerciements à nos parents DIAKIESE LUMBANZILA VICTOR et MBUMBA BABEKI MARIE  Pour leur soutien indéfectible à notre égard.

Nos remerciements également à nos frères et sœurs Kevine MBUMBA, Espoir MADIONGA, Chris BABEKI, Béni MABIALA, Ketsia MALONDA, Keren MALONDA, Sandrine… pour vos encouragements et conseils.

À vous mes chers maître Rolly DIAKIESE, Grâce MATONDO, Christophine BABANGO, Dr Jostar pour votre encadrement

À tous mes oncles et tantes ; cousins et cousines pour leur soutien tant matériels, financiers que spirituels.

À vous particulièrement ma grand-mère MBUMBA ÉLISABETH pour vos encouragements.

À tous les amis Rhode TULUENGA, Keren KIZEYODIOKO, Andy Mak MBADU, Moïse LUNANGU, Japhet MULEKUA, Gloire LUTETE, Ken MASIVI, Sara MAKUYA, Gédéon TOMBA, Fiston SAPI, Bodry MAYUKU, Christelle BUTADIAMBU, Marlène MAYIKA,… Et à ceux là qui ne figurent pas ici mais qui sont dans nos cœurs.

À vous mes pères spirituels Joseph KANGOMA et Irlich BAKALA pour vos soutiens tant spirituels que matériels

À tous les serviteurs et servantes de l’église PAROLE DE VERITE KIMPESE, Un grand merci.

À mes collègues, membre de groupe d’études « les Élites », avec qui nous avons combattu le même combat ; mes sincères remerciements.

  • INTRODUCTION

Partout dans le monde, le publique veut être le seul maitre de sa santé. De ce fait, ce dernier fait recourt au marcher de l’automédication qui actuellement est en plein expansion ou les soins de qualité sont hors de portée de la population soit à cause de leur cout, soit à cause de l’isolement.

Et cela est le cas pour notre cité de kimpese qui s’administre les médicaments sans avis du médecin ou d’un pharmacien ou encore d’un personnel médical, sans oublier les risques qu’elle court.

Pour BAECHLER. J la difficulté en science n’est pas de trouver des réponses mais de poser des questions et de construire des axes autours du quels viendrons donner les matériaux¹.

L’automédication peut concerner aussi bien la médecine moderne que la médecine traditionnelle².

Alors que la thérapeutique nécessite les circonstances des propriétés pharmacodynamique, toxicologique et pharmacocinétiques qui sont les seul a garantir une efficacité optimale, une sécurité maximale des divers médicaments³

Certains de ces derniers sont livrés régulièrement en automédication dans notre milieu d’étude sans tenir compte des conséquences qui en découlent.

L’automédication dans le monde représente une prévalence de 50 à 75%(6).

En Afrique, selon une étude menée en 2015 sur l’ensemble de deux pays; Gabon et la R.D.C le taux de l’automédication est de 67%(8).

Par ailleurs, les études menées dans les milieux universitaires à Hong Kong, au Pakistan, au Nigeria et au brésils avaient révélé des prévalences d’automédication respectives 83,3% , 76%, et 86,4%(4)

En RDC, la prévalence de l’automédication à été estimé à 49% en 2001, sur l’ensemble de la population et à 57% à Goma en 20136. Au kongo central, selon une étude menées à Muanda elle est liée aux facteurs socio-économiques et démographique propre à la RDC en général et du milieu local en particulier.

L’automédication concerne plus les personnes d’âge actif (15 à 45 ans : 79% et de niveau d’instruction élevée (secondaire et supérieur 72,6). Les médicaments les plus concernés par cette pratique sont les AINS suivis des antibiotiques et des analgésiques -antipyrétique représentent les groupes des médicaments les

Plus achetés en automédication et représentant respectivement 18,5%, 16,9% et 16,4% sur dix-huit classe des médicaments recensés(5).

Ce travail vise à évaluera prévalence de l’automédication à kimpese ainsi que les facteurs qui les favorise enfin d’éclairer la communauté sur les mauvaises pratiques liées à l’automédication sur les mauvaises pratiques liées à l’automédication.

Considères comme un phénomène menaçant de plus en plus la santé de la population.

Nous émettons l’hypothèse selon lesquels que cela est devenue grand a cause de certains problèmes :

v La forme de l’automédication pratiquée a kimpese se rapporte a la pauvreté de la communauté et à une politique sanitaire qui ne rassure pas la communauté en la matière.

v Il existe un manque des professionnels des médicaments (pharmaciens) dans les boutiques de vente des médicaments à kimpese exigé par la règlementation sur le plan national

Hormis l’introduction et la conclusion ce travail est subdivisé en 4 parties a savoir : les généralités sur l’automédication, les facteurs favorisant, les facteurs des risques et l’enquête que nous avons menées.

  1. Généralités

L’automédication est devenue un phénomène émergeant et menaçant de plus en plus la santé publique. La présente étude objective est de déterminer la prévalence et facteurs favorisants l’automédication à kimpese.

  1. Définitions de quelques concepts

Etymologiquement l’automédication se décompense de la manière suivante :

  • Un préfixe grec << auto>> qui veut dire soi-même
  • Un terme latin <<médication>> qui a rapport ou qui se rapporte au médicament(13).

                  Deux notions fondamentales interviennent à ce niveau :

  • La faculté à effectuer soi-même l’acte thérapeutique
  • Le médicament (13)

                   Médicament

  1. Définition de l’O.M.S

                    Le médicament est toute substance entrant dans la composition d’un produit pharmaceutique et destinée à modifier ou explorer un système physiologique ou un état physiologique dans l’intérêt de la personne qui la reçoit(13).

  • Définition selon le code de la santé publique français

                   Le législateur français a défini le médicament comme étant toute substance ou composition présentée comme possédant les propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales ainsi que tous les produits pouvant être administrés à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic ou de restaurer, corriger ou modifier leur fonction organique(14).

  • Médicament essentiel, générique, médicament en nom de marque ou spécialité

                    Médicament essentiel :

 Ce sont des médicaments dont l’efficacité thérapeutique est prouvée par des essais cliniques contrôlés, qui présentent des garanties suffisantes de sécurité et qui sont susceptibles de satisfaire au besoin en matière de prévention et de traitement des maladies les plus répandues(14).

Revus et adoptés par l’O.M.S ce sont des médicaments destinés aux affections les plus couramment rencontrées et qui sont les plus efficaces, les moins dangereux et les plus accessibles à tout point de vue, particulièrement aux populations les plus démunies(1).

L’O.M.S définit le médicament essentiel comme un médicament, sûr, fiable :

Et qui répond :

  • Aux besoins sanitaires réels et courants,
  • A une efficacité thérapeutique significative,
  • Et d’une qualité suffisante et d’un niveau acceptable pour son prix.

De cette définition, on déduit que le médicament essentiel possède un rapport cout/bénéfice minimisé et un rapport bénéfique/risque optimisé(1).

Médicament générique :

C’est une copie du médicament original dont la production et la consommation sont rendues possibles par la chute du ou des brevets couvrant le médicament. Il est la copie rigoureuse d’un médicament existant sur le marché depuis plus de 20ans, en ce qui concerne son dosage, sa forme galénique, son utilisation et ses indications(15).

Médicament en nom de spécialité ou de marque :

Il possède le même nom chimique servant à designer la molécule qu’on appelle dénomination commune internationale ou D.C.I et donc normalement ils ont la même efficacité thérapeutique(16).

Le nom de marque est choisi par le fabricant ou le distributeur et est caractérisé par la firme concernée(3).

L’automédication se définit comme la prise de médicament sans avis médical.

Elle comporte trois étapes : un autodiagnostic, une auto prescription et une auto dispensation ou consommation.

Selon PIERRE et PIERRE (1989) ; l’automédication se définit comme le fait de prendre des médicaments sans que ceux-ci n’aient été prescrits par un médecin ou un infirmier et sans avoir au préalable pris conseil auprès d’un médecin ou d’un infirmier(19).

Pour QUENEAU et DECOUSUS, l’automédication est définie comme la prise d’un médicament ou plusieurs médicaments en l’absence de prescription médicale actuellement destinée au malade(18).

Pour BRECKLER, c’est l’utilisation par des personnes à leur propre initiative, de spécialités d’automédication délivrées sans ordonnances(17).

Selon HERXEIMER, pratiquer l’automédication c’est prendre un médicament de sa propre initiative(14).

Pour POUILLARD, l’automédication est l’utilisation hors prescription médicale par des personnes pour elles-mêmes ou leurs propres proches et de leur propre initiative, de médicaments considérés comme tels et ayant reçu l’AMM, avec la possibilité d’assistance ou de conseils de la part des pharmaciens. Cette définition est celle retenue par le comité permanent des médecins européens(18).

Enfin selon une de direction générale de la sante, l’automédication est le fait de prendre des médicaments sans avis médical direct.

Toutes ces définitions sont très proches les unes des autres.

La souffrance, le médicament et le comportement en constituent les éléments importants.

On pourrait sur la base de l’expérience distinguer deux modalités de l’automédication :

  • L’automédication active ou directe : elle est la plus courante et correspond à la définition classique du concept. L’individu fait médicament existant sur le marché depuis plus de 20ans, en ce qui concerne son dosage;icament: particulièrement aux populatioson auto diagnostic, prend la décision de ce traité lui-même(13).
  • L’automédication passive ou indirecte où l’individu subit la prise du médicament sous l’action ou l’influence d’un tiers. Il en devient alors un récepteur, c’est le cas des enfants par exemple(13).

En Afrique, plusieurs travaux ont présenté les prévalences ainsi que les caractéristiques de l’automédication, constituée essentiellement de ses motivations (cout élevé de la prise en charge des malades dans les formations sanitaires, faible pouvoir d’achat, insuffisance en infrastructures et personnels sanitaires, banalisation de certaines maladies, complicités de certains vendeurs)(8).

  1. L’automédication et l’auto traitement

L’automédication comme dit plus haut, c’est l’emploi spontané d’agents thérapeutiques pour répondre à une indication déterminée, destinée à traiter une situation pathologique réelle ou imaginaire par des médicaments sans avis médical ; alors que l’auto traitement n’est que l’une des formes de traitement à domicile et désigne le fait de s’injecter soi-même ses médicaments. On peut se former à l’auto traitement à partir de 12ans(1).

L’auto traitement n’a rien à voir avec l’automédication, il doit se faire après une formation en concertation avec  le médecin qui prescrira le médicament et assurera le suivi médical2).

  1. FACTEURS FAVORISANTS L’AUTOMEDICATION

Les facteurs favorisant cette pratique sont multiples et nous pouvons citer :

  • Dans les pays développés
  • Une impulsivité émotionnelle d’inquiétude, d’insouciance, de négligence, d’ignorance…(10). ;
  • Un sentiment d’indépendance vis-à-vis de toute puissance du thérapeute de la tentative d’une source d’économie de constitution et ou de médicament, d’un souci de « gagner du temps »(8) ;
  • L’influence des associations des consommateurs ;
  •  La présence de la pharmacie familiale(8) ;
  • Le niveau socioculturel élevée ; ici on trouve des gens qui ont beaucoup des moyens et la documentation à la maison pour faire l’automédication(9) ;
  • Les connaissances ;
  • L’inappropriation de sa maladie.
  • Dans le pays en voie de développement
  • La pauvreté ;
  • L’analphabétisation
  • Le manque d’accessibilité aux soins de santé(9) ;
  • Les croyances socioculturelles ;
  • La fuite des consultations médicales a cout très élevés(11) ;
  • La vente en pharmacie des médicaments qui peuvent être délivré sans ordonnance médicales(12, 29)
  • La présence dans la famille d’une maladie chronique ; dans ce cas le malade n’a pas besoin d’aller à l’hôpital voir son médecin, il lui suffit de renouveler sa cure (12) ;
  • L’appartenance d’une famille nombreuse ; ici le médicament prescrit pour une personne peut aussi servir à une autre personne(10) ;
  • Certains profession (commerçants, enseignants, cadres, les professions libérales ; car pour eux ils n’ont pas des temps d’aller voir un médecin)(11).
  1. Les risques d’une automédication

Il est certain que la prise de bon nombre des médicaments bénéfiques à priori peut provoquer des effets néfastes dont l’intensité est variable souvent minime ou modérée ; parmi eux, on a :

3.1 RISQUES D’APPARITIONS IATROGENES :

Ce sont des maladies qui sont liés aux médicaments ; qui peut modifier dramatiquement les symptômes de la maladie initiale et finir par la masquer complétement(20).

3.2 RISQUES D’EFFETS INDESIRABLES

Il est reconnu que, jusqu’ici du moins, il n’existe pas de médicament totalement inoffensif. Les incidents et accidents provoqués par les médicaments résultent de leurs effets indésirables :

  • Effets indésirables liés à l’un ou l’autre effet accessoire du médicament

Exemple : les iatrogéniques qui entrainent la baisse de nombreuses sécrétions, ce qui peut être très désagréable comme au niveau de glandes salivaires(21).

  • Effets indésirables apparaissant chez certaines catégories de personnes
  • Enfants : exemple les tétracyclines qui jaunissent les dents et se fixent dans les os(22).
  • Personnes âgées : parce que les fonctions hépatiques et rénales sont diminués et les risques de surdosage sont donc plus importants,
  • Femmes enceintes : A cause d’une toxicité possible chez le fœtus.

3.3 RISQUES D’ERREURS DE CONSOMMATION

Ces erreurs sont de deux ordres :

  • La surconsommation(23)
  • La sous-consommation(23)

3.3.1 SURCONSOMMATION

Il y a surconsommation quand :

  • L’usage d’un médicament entraine des troubles plus importantes que les troubles qui justifient sa prescription(26).

Exemple : la surconsommation d’antibiotiques entrainant une résistance propre des bactéries et peut provoquer la surinfection beaucoup plus dangereuses que l’infection originelle pour laquelle les antibiotiques ont été prescrits.

  • L’usage d’un médicament entraine une accoutumance telle qu’elle en diminue ou augmente ou supprime l’effet souhaité(26).

Exemple : L’emploi prolongé des tranquillisants peut provoquer une accoutumance, qui à la longue renforce l’anxiété originelle au lieu d’y remédier ; et cette accoutumance peut être la maladie dans une une situation de dépendance grave.

  • La quantité de médicaments absorbée est excessive par rapport à la dose normale et entraine les résultats souhaités(27).

Exemple : pour exercer ces effets de façon optimale, le médicament doit être pris à la dose thérapeutique. Avaler le double de cette dose non seulement ne favorise pas l’effet thérapeutique, mais encore peut provoquer des effets négatifs

  • L’absorption d’un médicament est inutile ou mal adopté aux troubles existants(27).

Exemple : l’absorbation d’un antibiotique pour traiter une maladie (grippe, rhume) dont l’origine est virale est inadéquate puisque les virus résistent aux antibiotiques

  • L’usage d’un médicament pourrait être utilem puisque les virus resistent aux antibiotiquedose thérapeutique. avaler ent remplacé par la correction de comportement erroné (aliment, hygiène, habitude de vie)

Exemple : l’usage des laxatifs pourraient bien dans beaucoup des cas être remplacé par la modification des habitudes alimentaires et la pratique d’un exercice physique

  • La prise de deux ou plusieurs médicaments différents entraine un surdosage(21).

3.3.2 LA SOUS-CONSOMMATION

Il y’a sous-consommation lorsque

  • Des troubles présentant d’éventuels dangers ne sont pas traités alors qu’il existe des remèdes appropriés et efficaces(23).

Exemple : l’angine blanche qui peut être provoquées par une bactérie doit être traitée par un antibiotique : la pénicilline. Non traitée, l’angine blanche peut disparaitre en donnant lieu à des complications cardiaques ultérieures beaucoup plus dangereuses.

  • La prise d’un médicament est interrompue avant que celui-ci ait atteint tous les résultats escomptés(23).

Exemple : l’antibiotique détruit les bactéries si le traitement est interrompu avant qu’elles ne soient toutes détruites, les bactéries encore vivante pourront produire une nouvelle infection.

4. RISQUE D’INTERECTIONS

Ces interactions peuvent s’exercer de la manière suivante :

  1. Interaction entre médicaments

Deux ou plusieurs médicaments pris en même temps peuvent agir entre et modifier l’action de l’un d’eux sur l’organisme. Pris en même temps, deux médicaments aux effets semblables ont parfois un impact nettement plus important que prévu. Ceci peut avoir aussi des risques si l’on prend par exemple plusieurs médicaments qui agissent sur le système nerveux(25).

  • Interaction entre alimentation et médicament

L’alimentation peut accélérer, ralentir ou annuler l’effet d’un médicament.

Exemple : le calcium des produits laitiers annule l’effet de le tétracycline.

L’interaction la plus dangereuse est celle entre les remèdes prescrits en cas de dépression grave ou de tension trop élevée et des aliments contenant  de la tyramine.

Parmi ces aliments, on trouve le fromage fermenté, le yaourt, le vin rouge, le foie de poulet.

  • Interaction entre médicament et alcool

La consommation habituelle d’alcool peut causer des altérations du foie, entrainant une accélération du processus d’assimilation et d’élimination du médicament.

Dans ce cas, les médicaments perdent leur efficacité(21).

Exemple : l’alcool doit être interdit chez ceux atteints de blennorragie.

  • Interaction entre médicament et tabac

Les substances présentes dans le tabac (nicotine) accélèrent le métabolisme des certains médicaments. L’usage du tabac peut aussi influencer certains examens et aussi influer sur les diagnostics : il a un effet sur la quantité de globule rouge, globule blanc et sur la détermination du temps de la coagulation(21).

  • Interaction entre médicament et analyses médicales

Les médicaments peuvent modifier les résultats des certains tests de laboratoire.

Exemple : les antibiotiques font augmenter le taux d’acide urique en grande quantité, la vitamine C peut aussi fausser le test de glucose dans l’urine lors d’un dépistage du diabète(22).

  • LES CONSEQUENCES D’UNE AUTOMEDICATION

Les plus graves conséquences de l’automédication découlent dans sa prolongation abusive. Et cela peut conduire à une pharmacodépendance qui est un état psychique et quelques fois également physiques résultants de l’interaction entre un organisme vivant et une substance, réactions qui comprennent toujours une impulsion à prendre le produit de façon continue ou périodique afin de restaurer ses effets psychiques et quelques fois d’éviter le malaise de la privation. Cet état peut s’accompagner ou non de tolérance.
N.B : un individu peut être dépendant des plusieurs produits(23).

  1. Dépendance psychique

Il s’agit d’un désir souvent irrépressible de répéter les prises d’un médicament afin de restaurer les sensations agréables ou extraordinaires qu’il est capable de donner.

  • Dépendance physique

C’est un état adaptatif, caractérisé par l’apparition des troubles physiques parfois intenses lorsque l’administration d’un médicament est suspendue brusquement.

  • Tolérance

C’est la diminution des effets sur l’organisme d’un médicament pris à une dose fixe, au fur et à mesure que l’on répète son administration(25).

Exemple : une personne adulte qui est habituée à une dose de 300 mg de paracétamol ; son organisme peut commencer à tolérer cette dose bien que la dose requise est de 500 mg.

3.5 Interférences avec le suivi et la santé du patient 

3.5.1 La consommation de médicaments peut retarder la prise en charge médicale :

Certains médicaments peuvent avoir un effet symptomatique et sont donc à priori efficaces du point de vue du consommateur. Cependant, ils peuvent ne pas agir sur la cause de l’affection(26).

Cela peut retarder le diagnostic d’une maladie grave sous-jacente qui aurait pu être en charge plus tôt.

            3.5.2 Médicalisation de la santé :

Ceci concerne principalement les produits à viser de bien-être, à savoir vitamines, alicaments, produits amaigrissants,… etc.

Le fait de vendre la santé pourrait permettre aux gens de soulager leur conscience vis-à-vis de certains comportements à risques, comme la fumée et la mauvaise alimentation(27).

Cette pratique va à l’encontre d’un bon nombre de campagnes de prévention qui s’axent, elles, sur le comportement pour la santé plutôt que la consommation de substances.

           3.5.3 Non observance thérapeutique :

Un lien a été établi entre la pratique de l’automédication et la non-observance thérapeutique. On ignore si c’est la non-observance qui amène à l’automédication ou l’inverse. Lors de l’automédication, la disparition des symptômes entraine l’arrêt de la prise de médicament. Un traitement prescrit peut se prolonger au-delà de la disparition des symptômes, par exemple pour traiter une infection bactérienne. Les adeptes d’automédication, à l’inverse de ceux qui s’automatiques peu, sont ceux qui auront le plus tendance à la non observance thérapeutique. Par exemple, ces derniers arrêteront de prendre leurs antibiotiques avant la fin de la boîte, lorsqu’ils se sentent mieux. De plus, si des effets indésirables apparaissent lors d’un traitement prescrit concomitant à une automédication, la tendance sera vers l’arrêt du traitement Plutôt que de l’automédication. Les gens ont apparemment d’avantage confiance en leur produit «inoffensif»(24).

Le cas particulier des médicaments combinés:

 Les médicaments combinés, comme leur nom l’indique, sont des médicaments qui sont regroupés de plusieurs substances en une seule pour réduire le nombre de comprimés et sur ordonnance, ils permettent l’adhésion à un traitement, car moins d’effets secondaires que les principes actifs séparés.

Chap. 2 Matériels et Méthodes

  1. Matériels

Les matériels utilisés pour la récolte de données ont été les suivantes :

  • Un questionnaire
  • Le stylo
  • Les papiers duplicateurs

Notre enquête s’est effectuée auprès des personnes que nous avons rencontré sur notre passage.

  • Méthodes

La méthode d’interview à questionnaire ouvert a été utilisé pour la récolte des données et celle de statistiques pour leur classement

Échantillonnage

  1. Critères d’inclusion : 

           Pour faire partir de notre enquête, les sujets abordés ont été affronté aux critères suivants :

  • Être habitant de kimpese
  • Avoir l’âge variant entre 12-75 ans
  • Avoir déjà pratiqué l’automédication
  • Critères d’exclusion

Tout sujet n’ayant pas rempli les critères d’inclusion ci-haut

  • Paramètre d’étude

Nous avons soumis nos enquêtes à un questionnaire comprenant les questions suivantes :

  1. Le sexe ?
    1. Quelle est votre profession ?
    1. Quel est vôtre État civil ?
    1. Le lieu d’habitation
    1. Niveau d’instruction
    1. Quel est vôtre âge ?
    1. Il vous arrive de pratiquer l’automédication ?
    1. Si oui, pourquoi ?
    1. Sur base de quoi le faîtes-vous ?
    1. Pour quels produits ?
  1. Répartition des résultats selon le sexe

Tableau Nº1

SexeEffectif%
Homme22843,2
Femme30056,8
Total528100

Avec ce tableau, nous voyons que c’est le sexe féminin qui pratique plus l’automédication avec un effectif de 300 personnes et un taux qui représente 56,8%

  • Répartition des résultats selon la profession

Tableau Nº2

ProfessionEffectif%
Commerçant13225
Conducteurs10820,4
Cultivateurs8816,7
Étudiants8415,9
Enseignants6812,9
Élèves326,1
Ménagères163
Total528100

Ce tableau montre que ce sont des commerçants qui se donnent le plus à la pratique de l’automédication avec un effectif de 132 personnes  et représentant 25%

  • Répartition des résultats selon leur État civil

Tableau Nº3

Etat civilEffectif%
Célibataire30858,3
Marié(e)17232,6
Veuf(ve)285,3
Divorcé(e)122,3
Femme libre81,5
Total528100

Ce tableau montre que ce sont de célibataires qui sont le plus concernés par cette pratique représentant un taux de 58,3% soit un effectif de 308 personnes

  • A la question de savoir le lieu d’habitation de nos enquêtés, voilà les réponses que nous avons recueillies

Tableau Nº4

HabitationEffectif%
Quartier 16812,9
Quartier 216030,3
Quartier 317232,6
Quartier 412824,2
Total528100

Avec ce tableau, nous remarquons que ce sont des habitants de quartier 3 qui sont le plus concernés par l’automédication avec un effectif de 172 qui représente un taux de 32,6%

  • A la question de savoir le « le niveau d’études » de nos enquêtés, les réponses recueillies sont les suivantes

Tableau Nº5

Niveau d’étudeEffectif%
Universitaire19637,1
Secondaire16030,3
Primaire12423,5
Analphabète489,1
Total528100

Ce tableau montre que les universitaires sont les premiers praticiens de l’automédication avec un taux de 37,1% et un effectif de 196 personnes.

  • A la question de savoir « l’âge de nos enquêtés » les réponses obtenues sont les suivantes

Tableau Nº6

Age(en année)Effectif%
12-18326,1
18-2517633,3
26-3210429,7
33-4012423,5
41-506011,3
Plus de 50326,1
Total528100

Ce tableau montre que les personnes âgées de 18-24 ans pratiquent plus l’automédication avec un taux de 33,3% et un effectif de 176 personnes

  • A la question de savoir «pratiquez-vous l’automédication?» nous avons interrogé 561 personnes résidant à kimpese et les résultats sont les suivants :

Tableau Nº7

Pratiquez-vous l’automédicationEffectif%
Oui52894,1
Non335,9
Total561100

Les statistiques du tableau ci-dessus montrent l’existence de l’automédication et pour notre échantillon 94,1% de personnes pratiquent l’automédication.

En effet, comme tenu de nos critères cités ci-dessus ; Nous avons considéré les 528 personnes pratiquant l’automédication qui représente le 94,1% de la     population  enquêtée et le 100% de l’échantillon que nous avons utilisé.

  • À la question de savoir «  pourquoi est-ce qu’ils le font ? », Ils ont répondu de la manière suivante :

Tableau Nº8

RéponsesEffectif%
 Par manque de temps17633,3
La maladie n’est pas grave16431
Le coût élevé  des hôpitaux10820,5
Je me connais bien pour me soigner seul366,8
Pour se soulager avant d’aller à  l’hôpital326,1
L’hôpital est loin122,3
Total528100

Quand nos regardons les réponses obtenues, la réponse qui prédomine est par manque de temps d’aller à l’hôpital qui a un effectif de 176 personnes et représentant 33,3%

  • À la question de savoir « sur base de quoi inspirez-vous pour le faire?», ils ont répondu de la manière suivante :

Tableau Nº9

Réponses(Inspirations)Effectif%
Des voisins17633,3
Vendeurs de la pharmacie15228,8
Connaissances acquises13225
L’expérience6812,9
Total528100

En voyant les réponses obtenues, nous constatons que la réponse qui prédomine est sur base des conseils de voisins qui a un effectif de 176 personnes et représentant un taux de 33,3%.

  1. À la question de savoir «vous prenez quels produits quand vous êtes souffrants?» , ils nous ont répondu de la manière suivante :

Tableau Nº10

MédicamentsEffectif%
AINS13225
Antipaludéens11221,2
Antipyrétiques11622
Antispasmodiques6011,4
Antitussifs448,3
Antibiotiques366,8
Les vitamines285,3
Total528100

Ce tableau nous montre que les médicaments le plus concernés en automédication sont les Anti-inflammatoires non stéroïdiens avec un effectif de 132 personnes et représentant un taux de 25%

Discussions

Nous avons réalisé que le taux de l’automédication est évalué à plus de 90% en considérant les personnes que nous avons rencontré durant notre enquête.

L’automédication étant le choix thérapeutique employé par le Kimpeseois, telle que confirmé dans notre présente étude et sa prévalence varie fortement selon le milieu, les continents, aussi selon le pays(5).  Dans certains pays européens, par exemple : le marché de l’automédication est bien canalisé et évalué périodiquement ; c’est ainsi qu’en Belgique, l’automédication représente près de 20% des médicaments dans les officines ; Elle est de 26% en Pologne ( taux le plus élevé en Europe), 18% au Royaume-Uni, En Allemagne… Elle représente 14,4% ; 15,4%  en France et 11,7% en Espagne(5).

Le ministère de la santé de la RDC révèle que 40% des malades qui  pratiquent l’automédication, 30% fréquentent un centre de santé public ou confessionnel, 21% ne reçoivent aucun traitement et 9% consultent un guérisseur traditionnel(29).

D’après ces études réalisées sur ce phénomène dans les officines des villes de certains pays africains.

Une étude réalisée récemment à Kinshasa sur l’automédication chez les patients reçus aux urgences médicales des cliniques universitaires de Kinshasa révèle aussi que l’automédication était un choix thérapeutique utilisé par la majorité des patients (59,6%) avant de consulter aux CUK. Un focus réalisé dans la ville de Kinshasa en 2014 par équipe de l’Office fédéral des migrations de la confédération suisse révèle que 40%  des malades pratiquent l’automédication, 30% fréquentent des centres médicaux, 21% ne reçoivent aucun traitement et 9% consultent un guérisseur traditionnel(29).

Nous observons encore un faible taux d’automédication en Côte d’Ivoire(37,3%), En Ethiopie (38,5%) et En Colombie (27,3%) par contre elle est nettement plus élevée au Togo(93%), au Soudan ( 81,8%)(5).

Selon notre étude, la vente illicite des médicaments, la vente dans les lieux publics, la vente illicite des médicaments sans prescription médicale, le coût élevé de la consultation médicale et des examens au labo, les prescriptions médicales faites par des professionnels de santé non autorisés, la non observance de la liste des médicaments essentiels auprès des prestataires… sont des facteurs qui favorisent la pratique de l’automédication au sein de notre communauté.

En ce qui concerne le sexe de nos enquêtés, nous avons remarqué une différence significative entre les deux groupes c’est-à-dire les hommes et les femmes représentant respectivement 43,2% et 56,8% ; D’où le sexe ratio femmes/hommes est de 1,3%.

En regardant la profession que font nos enquêtes, nous avons remarqué ce sont des conducteurs qui sont les premiers praticiens de ce phénomène, soient 25% de nos enquêtés.

Quand à l’État civil de nos enquêtés, les célibataires étaient le plus concerné, soient 58,3%. Ils sont ceux là qui ne sont pas poussé par un partenaire pour se faire examiné ou de consulter un personnel médical ; sont ceux là qui s’organisent et qui ne se laisse pas dépenser n’importe comment.

La considération du milieu d’habitation était très importante pour avoir une idée claire sur le milieu qui domine concernant cette pratique dans notre communauté et nous avons remarqué que le quartier 3 prédomine avec plus de 32%. Quoi dire de plus, c’est le quartier où se trouve le marché, le centre d’affaires de kimpese.

La considération du niveau d’instruction de nos enquêtés, nous a permis de bien caractériser ce phénomène dans notre milieu d’étude. Nous avions ainsi trouvé que 37,1% de nos enquêtés sont de niveau universitaire ; 30,3% du niveau secondaire ; 23,5 du niveau primaire et  9,1 des analphabètes. Tout comme dans la grande majorité des pays africains(5), l’automédication est un phénomène dont fait beaucoup plus de personnes instruites.

En ce qui concerne l’âge de nos enquêtés, nous remarquons que ce sont beaucoup plus des jeunes qui s’intéressent le plus à cette pratique confirmant ainsi une menée dans les officines de Muanda en 2016(5)

Considérant les médicaments utilisés en automédication, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont les plus concernés soient 25% parmi les 7 groupes des médicaments relevés dans ce travail confirmant ainsi l’étude menée à Muanda(5), ce qui se rapporte aux observations faites en côte d’ivoire contrairement aux observations faites à Kinshasa par MBUTIWI IKWA NDOL qui signalent une automédication plus importante aux analgésiques-antipyrétiques (44,3%), aux antiparasitaires (39,4%) à Ouagadougou, aux antibiotiques à Bomako et à Lubumbashi représentant (21,35% et 40,2%)(29).

Toutefois, cinq classes des produits notamment les analgésiques-antipyrétiques, les antibiotiques, les antipaludiques,  les antiparasitaires apparaissent toujours en premier lieu chez la plupart des auteurs de ce sujet(5).

D’après la qualité de l’automédication pratiquée dans notre milieu d’étude, nos observations affirment que la grande majorité de la population de la place pratique l’automédication par les conseils des voisins (33,3%), conseils par les vendeurs de la pharmacie (28,8%) et 25% grâce à leur connaissance acquise sur les médicaments.

Difficultés rencontrées

« Il n’y a pas des roses sans épines dit-on », La réalisation du présent travail n’a pas été aisé.

Lors de la récolte de données, nous nous sommes butés à plusieurs difficultés notamment le temps pour faire les recherches sont avérés court, les bibliothèques universitaires dans leur état actuel ne sont pas à mesurer de mettre à notre disposition les publications les plus récentes de ce domaine, à cela s’ajoute la méfiance de certains enquêtés qui refusaient de nous donner certaines informations pour leur préservation.

Et gloire soit rendu à Dieu car malgré ces difficultés, nous sommes arrivés à avoir quelques importantes données.

Recommandations et suggestions

À la suite de ce travail, nous avons détaillé que l’automédication est un facteur dérangeant de plus en plus la santé publique.

Nous recommandons au gouvernement congolais via le Ministère de santé publique :

  • D’intensifier des conférences, des séminaires pour aider cette population à comprendre les méfaits et risques liés à cette pratique
  • De régulariser les secteurs de pharmacie et surtout d’encourager les jeunes diplômés d’embrasser ce domaine pour qu’il n’y ait plus cette rareté de pharmacien.
  • De contrôler toutes les officines et de veiller sur les vendeurs ou de personnes qui sont sensés vendre à la pharmacie.
  • De rendre accessible les soins pour tous

Aux assistants pharmaceutiques :

  • De veiller sur les produits qu’ils vendent, surtout aux produits qui ne peuvent pas être vendu sans ordonnance médicale

À la population :

  • De ne pas se livrer à cette pratique, faute de connaissances, elle risque de se faire mal
  • De ne plus se contenter aux conseils de voisins mais de se confier aux personnels médicaux bien que le coût soit élevé dans nos hôpitaux.

Conclusion

Cette présente a porté sur la prévalence et les facteurs favorisant l’automédication à kimpese.

L’automédication est une réalité culturelle, sociale et d’actualité dans notre pays. Vouloir l’interdire, si cela même était possible serait une erreur. Son utilisation spontanée par tout individu est sous sa Propre responsabilité n’est pas forcément critiquable. Même si cette pratique apparaît être en contradiction avec des règles modernes de bon usage du médicament, de sa traçabilité, de certaines déclarations obligatoires.

L’automédication n’est sans comporter les risques pour la santé liée par exemple à la nature du produit, à l’inadaptation de son utilisation, à la compétition ou à ses interactions, à une posologie normale, au manque de connaissance basique de l’individu qui a recourt soit pour lui-même soit ce qui peut-être plus grave pour autrui.

Certains produits de troubles de comportement, peuvent initier des accidents lors du travail ou de conduite sur route, de renforcer des pathologies liées à l’addition si l’automédication n’est pas déraisonnable.

Elle s’avère utile dans l’attente d’un avis médical pour palier temporairement un trouble important par une courte durée, par contre elle risque de devenir très dangereux si elle échappe trop longtemps à une consultation médicale ou si elle est utilisée de façon irréfléchie alors que la maladie responsable du trouble n’est pas n’est pas encore identifiée. La prudence réclame une éducation de l’utilisateur, notamment par une information pertinente. Les acteurs de santé ont une place importante mais non exclusive mais le pharmacien, les personnels médicaux lors d’une prescription ne doivent pas laisser ignorer le danger du médicament si celui-ci était utilisé hors du cadre.

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