Notions Basiques de la rédaction d’un travail scientifique de 1er, 2e et 3e cycles d’Etudes supérieurs et universitaires et d’une correspondance administrative

République Démocratique du Congo  Ministère de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche scientifique UNIVERSITE CATHOLIQUE SAINT TIMOTHEE DE MITENDI   UCSTM   Kinshasa  Commune de Mont–Ngafula      TUKA BIABA Samuel Garcia  Doctorant ès Sciences et Technologies  Ingénieur ès Génie Electrique orientation Electrotechnique  Chercheur en Electromagnétisme orienté en Compatibilité Electromagnétique CEM  Méthodes de Recherche II destinées aux étudiants de Licence 3 de toutes les filières  Notions Basiques de la rédaction d’un travail scientifique de 1er, 2e et 3e cycles d’Etudes supérieurs et universitaires et d’une correspondance administrative

17-Décembre-2024

Architecture du cours 

Table des matières

Notions Basiques de la rédaction d’un travail scientifique de 1er, 2e et 3e cycles d’Etudes supérieurs et universitaires et d’une correspondance administrative ………………………………………………………… 1

Architecture du cours ……………………………………………………………………………………………………………… 2

Introduction …………………………………………………………………………………………………………………. 4

  1. Tâches à effectuer avant, pendant et après la rédaction d’un mémoire académique …………………. 7
  2. Structure de base d’un travail universitaire …………………………………………………………………. 8
  3. Le texte : de la phrase au paragraphe ……………………………………………………………………….. 12
  4. Normes linguistiques à surveiller ……………………………………………………………………………. 14
  5. Présentation d’un travail universitaire ……………………………………………………………………… 18

BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………………………………. 22

ANNEXE A : ………………………………………………………………………………………………………………………. 25

Quelques formulations utiles pour marquer l’organisation du texte ……………………………………………. 25

ANNEXE B : ………………………………………………………………………………………………………………………. 29

ANNEXE C : ………………………………………………………………………………………………………………………. 30

ANNEXE D : ………………………………………………………………………………………………………………………. 31

ANNEXE E : ………………………………………………………………………………………………………………………. 32

ANNEXE F : ………………………………………………………………………………………………………………………. 33

ANNEXE G : ………………………………………………………………………………………………………………………. 34

ANNEXE H : ………………………………………………………………………………………………………………………. 35

ANNEXE I : ……………………………………………………………………………………………………………………….. 36

ANNEXE J : ………………………………………………………………………………………………………………………. 38

ANNEXE K : ………………………………………………………………………………………………………………………. 39

ANNEXE L : ………………………………………………………………………………………………………………………. 41

ANNEXE L : ………………………………………………………………………………………………………………………. 42

ANNEXE M : ………………………………………………………………………………………………………………………. 43

ANNEXE N : ………………………………………………………………………………………………………………………. 44

2. CONSIGNES DE RÉALISATION …………………………………………………………………………………. 47

3.5. PREMIÈRE PARTIE – PRÉSENTATION DU MILIEU DE STAGE …………………………………………. 48 3.6. DEUXIÈME PARTIE – DÉROULEMENT DU STAGE ………………………………………………………… 49

3.7. TROISIÈME PARTIE – ACQUIS PROFESSIONNELS ………………………………………………………… 49

INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………………………. 52

CONCLUSION …………………………………………………………………………………………………………….. 58

Introduction

Ce présent manuscrit dédié aux étudiants(es) de L3 droit de l’Université Catholique Saint Timothée de Mitendi (UCSTM), est une collection des théories existantes dans la littérature. Quelques-unes des tâches à effectuer avant, pendant et après la rédaction d’un travail scientifique (mémoire académique) de 1er, 2e et 3e cycles sont mises en évidence. On y décrit ensuite certaines caractéristiques textuelles et linguistiques attendues dans ce type de travail.  Les attentes concernant la mise en page sont par la suite décrites. Les orientations et conseils donnés dans ce guide peuvent être suivis pour la rédaction d’un mémoire universitaire, d’un rapport de projet supervisé ou pour tout autre travail scientifique.  Pour ce dernier cas, il est de la responsabilité de l’étudiante ou de l’étudiant de s’assurer des demandes particulières du corps professoral.

Les principales orientations relatives à la rédaction d’un rapport de stage académique et d’une correspondance administrative sont également présentées.  

Deuxième partie :

Notions Basiques de la rédaction d’un travail scientifique de 1er, 2e et 3ecycles d’Etudes supérieurs et universitaires  

I. Rédaction d’un mémoire universitaire  

1. Tâches à effectuer avant, pendant et après la rédaction d’un mémoire académique 

Avant…

Avant la rédaction d’un travail, plusieurs éléments sont à considérer. D’abord et avant tout, il est essentiel de prendre connaissance des exigences du programme et de la professeure ou du professeur qui dirigera la recherche ou à qui le travail est destiné. Les exigences peuvent varier en fonction du cours, du domaine, du type de recherche, de l’objet de la recherche… Après avoir pris connaissance de ces éléments, il est important de formuler l’objectif principal visé par le travail; cet objectif pourra être précisé subséquemment et inséré dans l’introduction du texte.

Ensuite, il faut penser à planifier le travail et le texte à rendre. Deux types de plans peuvent être envisagés à cette étape : un plan de travail, puis un plan de rédaction provisoire.

Intérêt et avantages du plan de travail :

  • organisation des différentes étapes du travail de recherche en fonction de la problématique de départ, des hypothèses et de la démarche adoptée (Beaud et Latouche, 1988); – lecture et recherche des informations liées à tous les aspects du sujet, du thème; – traitement de la documentation et de l’information à retenir.

Intérêt et avantages du plan de rédaction provisoire (avant la rédaction) (Beaud, 2006; Belleville, 2014; Leclerc, 1999) :

  • précision de la problématique et de la question principale;
  • développement de l’idée directrice, du fil conducteur (Leclerc,1999);
  • détermination des thèmes principaux et secondaires;
  • organisation des thèmes principaux;
  • articulation logique des idées : introduction, développement, conclusion.

Pour tester vos connaissances sur la rédaction d’un plan, faites le module interactif « Rédiger un plan détaillé » de  l’autoformation Techniques de rédaction .

  • Pendant…

Le plan provisoire nous permet de commencer la rédaction en suivant un certain fil conducteur. Cependant, il faut réévaluer ce fil conducteur et transformer le plan provisoire en plan détaillé au fil de l’écriture. C’est à cette étape que l’on pense à organiser le texte, tant sur le plan des idées que des paragraphes.

Intérêt et avantages du plan de rédaction détaillé (Beaud, 2006; Belleville, 2014) :

  • hiérarchisation (ordre) des thèmes principaux;
    • organisation et hiérarchisation des thèmes secondaires;
    • titrage des sections et sous-sections;
    • équilibre relatif des parties;
    • articulation logique des arguments : structuration des différentes étapes de la démonstration, du raisonnement;
    • construction d’une unité de discussion;
    • progression du raisonnement;
    • enchainements entre les parties; – organisation en paragraphes.

Lorsqu’on est en train de rédiger un texte dans le cadre d’un travail de recherche, plusieurs éléments textuels et linguistiques sont à considérer : l’adéquation aux objectifs de départ, l’organisation du texte, la mise en paragraphes, la progression de l’information, l’insertion des discours rapportés, la structure des phrases, le vocabulaire, sans oublier les éléments suivants qui ne font pas l’objet de ce document, mais pour lesquels des outils sont proposés en 4.3 : la grammaire, l’orthographe, la ponctuation, etc. Bien sûr, il faut également veiller à soigner et à harmoniser la présentation du texte et de la bibliographie.

  • Après…

Il est bien entendu nécessaire de réviser son texte sur tous les plans mentionnés ci-dessus, mais on ne peut pas tout revoir en même temps. Aussi, il faut effectuer plus d’une révision en mettant l’accent sur un ou deux éléments à la fois. On peut d’abord en faire une lecture à voix haute, puis passer le texte au correcteur du logiciel Antidote, qui comprend également des prismes de révision.

2. Structure de base d’un travail universitaire

Tout écrit universitaire comprend plusieurs parties essentielles. Voici quelques précisions concernant certaines de ces parties communes aux travaux universitaires longs. L’étudiante ou l’étudiant doit évidemment adapter son travail selon la nature de celui-ci.

2.1 Organisation en parties : de l’introduction à la conclusion

INTRODUCTION

L’introduction doit éveiller l’intérêt du lectorat et l’inviter à prendre connaissance de la suite du document. Sont présentés ici les éléments d’une introduction d’un travail long, tels un mémoire ou une thèse. Une étudiante ou un étudiant qui rédige un travail plus court pourrait simplifier la partie sur le sujet posé et même omettre le sujet divisé si celui-ci n’est pas exigé par l’enseignante ou l’enseignant :

SUJET AMENÉ :

  • formuler un préambule qui situe le sujet et le place dans son contexte général;

SUJET POSÉ :

  • résumer la problématique de laquelle émerge la question centrale ou l’objectif principal guidant le travail;
  • formuler une hypothèse générale au problème posé, laquelle hypothèse sera confirmée ou abandonnée à la lumière des résultats de la recherche;
  • préciser les objectifs poursuivis par la recherche;
  • mettre en relief la pertinence (pertinence théorique et pertinence pratique ou sociale) et l’originalité de la recherche;
  • annoncer les principaux choix méthodologiques effectués;

SUJET DIVISÉ :

  • présenter les grandes parties du document et sa structure en chapitres ou sections.

En général, les premiers éléments de l’introduction sont ébauchés au début du travail de recherche, après que l’auteure ou l’auteur a élaboré le plan détaillé; ces éléments seront récrits à la fin, en même temps que seront rédigés les derniers éléments. La rédaction finale de l’introduction se fait parallèlement à celle de la conclusion.

Pour tester vos connaissances sur la rédaction d’une introduction, faites le module interactif « Rédiger l’introduction d’un texte court » de  l’autoformation Techniques de rédaction .

DÉVELOPPEMENT

Le développement d’un travail universitaire varie selon sa nature. Dans un long travail, comme un mémoire ou une thèse, une recension des écrits permet à l’étudiante ou à l’étudiant d’élaborer la problématique liée au sujet de sa recherche ainsi que son cadre conceptuel ou théorique et sa méthodologie.

Dans le chapitre du travail définissant la problématique, on ne se limite pas à passer en revue les principaux articles, ouvrages ou chapitres d’ouvrages traitant du sujet de son travail. Dans sa revue de littérature, on doit :

  • décrire les principales composantes du sujet traité (personnes ou institutions touchées par le problème, contexte…);
  • présenter les faits reconnus par les auteures ou auteurs ayant déjà traité le sujet (concepts de base, facteurs, variables et données, démarches et résultats de recherches antérieures), tout en exerçant un point de vue critique;
  • établir des liens entre certaines recherches, les comparer : faire mention des forces et des faiblesses des résultats, de leur importance relative, etc.

Bien sûr, c’est l’étudiante ou l’étudiant qui choisit la façon d’organiser sa revue littéraire : structure logique, thématique ou chronologique, en fonction de son objectif ou de sa question de recherche et de manière à révéler la problématique et la pertinence de sa recherche.

Les chapitres décrivant le cadre théorique ou conceptuel et le cadre méthodologique de la recherche varient selon le domaine d’étude et selon la démarche de recherche privilégiée : approche qualitative, quantitative, étude de cas, etc. De manière générale, le travail de l’étudiante ou de l’étudiant dans ces parties est aussi un travail de synthèse critique qui consiste :

  • à définir les termes et les concepts pertinents à la problématique et aux objectifs ou questions de recherche;
  • à présenter et à décrire les principaux modèles et approches théoriques de base relatifs au sujet et à choisir ceux qui permettent de mieux répondre à la question centrale du travail de recherche;
  • à présenter et à expliquer clairement et succinctement les principaux résultats des textes de référence;
  • à établir des liens entre les théories, les modèles, les approches, les concepts; à les comparer en faisant mention des forces et des faiblesses des résultats, de leur importance relative, etc.

Au besoin, on y trouvera des tableaux et des schémas.

  • bref, à développer le cadre conceptuel ou théorique et, s’il y a lieu, à formuler des hypothèses de travail. « Dans un document de recherche, on parle d’abord des concepts et, ensuite, on discute des opérations qu’on a choisies pour les concrétiser. À moins que cela ne soit pas possible, on ne mêle pas les deux. » (Alain d’Astous, Atelier de recherche en markéting, inédit); o à présenter la démarche méthodologique (échantillon, collecte de données, etc.).

Ces chapitres sont habituellement suivis de deux chapitres où les résultats de l’étude sont d’abord exposés, puis analysés et discutés. La chercheuse ou le chercheur veillera donc :

  • à exposer les principaux résultats de l’étude;
  • à analyser et à discuter les résultats en lien avec les objectifs, questions ou hypothèses de départ.

Règles d’or

  • Un bon développement est une construction ordonnée à partir de données (faits, observations, informations…) soigneusement vérifiées.
    • Ces données servent de base à une analyse raisonnée, à une démonstration méthodiquement conduite, à des déductions logiques.
    • Chacune des parties participe à la solidité du tout et contribue, pour une part, à préparer la conclusion finale.
    • Un développement bien construit doit avoir disposé l’esprit du lecteur à conclure.
    • Toute observation, toute information, retenues dans le développement et, en particulier, dans l’énoncé des faits, doivent être utiles au raisonnement, doivent servir à la démonstration.
    • Il ne suffit pas de savoir choisir les éléments du développement : il faut les présenter dans un ordre rationnel.
    • Il importe de faire appel à une gamme de transitions qui aident à jalonner les diverses étapes du raisonnement et facilitent le passage d’une idée à une autre.

Marie-Éva de Villers, Atelier de rédaction du mémoire de maitrise, inédit.

CONCLUSION

De manière générale, dans la conclusion, l’étudiante ou l’étudiant doit :

  • effectuer un rappel de la problématique ou de la question centrale;
  • faire une synthèse des thèmes du document et une récapitulation concise de l’articulation de la démonstration;
  • présenter le résultat final de l’étude et proposer des réponses aux problèmes soulevés;
  • souligner les apports de l’étude sur les plans théoriques et sociaux ainsi que ses limites au point de vue théorique, empirique et méthodologique; o proposer des avenues de recherche.

En fait, la conclusion resitue le document dans son contexte particulier tout en ouvrant à d’autres perspectives : elle doit boucler la boucle, c’est-à-dire proposer une solution à la problématique énoncée dans l’introduction. Elle reprend les propositions, les recommandations qui constituent

la réponse à la question posée lors de l’exposé du problème. La conclusion constitue un résumé de l’ensemble de la démonstration. Elle ne contient pas de données nouvelles.

Pour tester vos connaissances sur la rédaction d’une conclusion, faites le module interactif « Rédiger la conclusion d’un texte court » de  l’autoformation Techniques de rédaction .

2.2 Organisation en sections et sous-sections titrées et numérotées

On s’assurera d’abord que chaque titre annonce bien le contenu de la section ou du paragraphe qu’il chapeaute. Notons que les titres ne constituent généralement pas des phrases complètes et ne se terminent pas par un point final. Ils commencent toutefois par une majuscule, et ceux de niveau supérieur peuvent même être tout en majuscules.

Il est généralement recommandé de choisir une même construction grammaticale pour tous les titres de niveau supérieur ou pour tous les titres à l’intérieur d’une même section : soit [nom + complément du nom], soit [déterminant + nom + complément du nom], soit une autre construction (ex. : verbe à l’infinitif avec compléments, phrase interrogative).

 
Principaux    objectifs        du travail Modèles étudiésLes principaux objectifs du travail Les modèles étudiés Des comparaisons et des résultats

3. Comparaisons et résultats

La numérotation des chapitres et des sections[1] doit aussi être cohérente. Le texte sera divisé en sections (1, 2, 3…) et, au besoin, en sous-sections (1.1, 1.2; 2.1, 2.2…). On ne devrait pas dépasser trois niveaux chiffrés (2.1.1, 2.1.2…). Voici un exemple d’organisation standard d’un travail universitaire. Notons qu’il y a généralement au moins un paragraphe entre deux titres.

Introduction Premier paragraphe de la section 1 Titre Premier paragraphe de la section 2 Titre Premier paragraphe de la sous-section 2.1 Titre Premier paragraphe de la sous-section 2.2 Paragraphe de conclusion du chapitre 2 Titre Premier paragraphe de la section 3 Titre Premier paragraphe de la sous-section 3.1 Titre Premier paragraphe de la sous-section 3.1.1 Titre Premier paragraphe de la sous-section 3.1.2 Titre Premier paragraphe de la sous-section 3.2 Paragraphe de conclusion du chapitre 3 Conclusion

Notes typographiques :

Les caractéristiques de la police sont identiques pour un même niveau de titre.

L’espacement avant et après les titres devrait être le même pour tous les titres d’un même niveau. Par exemple, on pourra choisir un espacement de 12 points avant et après tous les titres des sections et un espacement de 6 points avant et après tous les titres des sous-sections.

3. Le texte : de la phrase au paragraphe

La mise en forme d’un texte ne consiste pas simplement à aligner des phrases les unes à la suite des autres. Pour qu’il y ait texte, l’enchainement et le regroupement des phrases doivent respecter une certaine logique qui donnera au texte une unité, laquelle pourra être jugée cohérente par le lecteur s’il est capable, entre autres, de comprendre l’organisation choisie par le scripteur et le raisonnement qui est à sa source.

3.1 Regroupement des phrases en paragraphes

Le paragraphe est non seulement un moyen graphique de rendre claire l’organisation du texte, mais il permet de souligner le fait que les phrases qu’il regroupe forment une unité sur laquelle tout lecteur peut porter un jugement de cohérence. Le découpage en paragraphes permet donc généralement de révéler l’organisation de la pensée et le plan du texte.

Voici une définition à étudier :

« Le paragraphe est une marque graphique. C’est aussi une unité textuelle. En effet, le paragraphe regroupe un certain nombre de phrases portant sur un même sujet.

Le découpage en paragraphes facilite la compréhension d’un texte en informant le lecteur que chaque bloc de texte, ainsi délimité, correspond à une unité de sens.» (Chartrand et al., 2010 : 51)

Ainsi, le paragraphe devrait correspondre à une unité de sens, et la division d’un texte en paragraphes devrait être guidée par le nombre d’idées secondaires à développer : une idée nouvelle par paragraphe (attention aux sauts « du coq-à-l’âne » et aux redondances inutiles). Quant à sa longueur, elle varie.

À titre d’exemple, une page écrite à interligne et demi (1,5) est généralement constituée de deux à quatre paragraphes. Un paragraphe est rarement constitué d’une seule phrase; cela se produit surtout quand il sert d’introduction ou de brève conclusion à une section du texte.

Pour tester vos connaissances sur la rédaction d’un paragraphe, faites le module interactif « L’organisation des idées » (section « Rédiger un paragraphe ») de  l’autoformation Techniques  de rédaction .

Exemple : Il convient de distinguer deux formes de soutien apporté aux organismes culturels : la commandite proprement dite et le mécénat. Les auteurs d’Astous et Blitz (1995 : 6) définissent en ces termes la commandite : « tout soutien financier accordé par une entreprise privée à une entité, qu’elle soit de nature individuelle (par exemple, un sportif), organisationnelle (par exemple, une société humanitaire) ou collective (par exemple, un orchestre), dans le but de permettre à cette entité de poursuivre ses activités (par exemple, un évènement culturel) ». Le mécénat, ancêtre en quelque sorte de la commandite, se définit comme […] Au fil du temps, cette pratique a permis à de nombreux artistes de survivre, les recettes qu’ils tiraient de leur art étant généralement insuffisantes, voire, dans bien des cas, inexistantes. Au Canada et au Québec, faute d’une classe nobiliaire ou de grandes fortunes, les gouvernements et les entreprises privées jouent les mécènes (Gagnon, 1991). Des années 1960 aux années 1990, dans un contexte d’investissements publics majeurs, le financement gouvernemental canadien des arts a connu une augmentation considérable. En revanche, depuis 1993 […] (Colbert, François, Alain d’Astous et Marie-Agnès Parmentier, « La commandite des arts et de la culture par le secteur privé par opposition au secteur public : qu’en pensent les consommateurs ? », Gestion, vol. 30, no 2 (été 2005), p. 11.)

1er paragraphe : annonce de deux éléments clés à traiter dans le texte

2e paragraphe : définition du premier élément clé annoncé

3e paragraphe : définition du second élément clé annoncé

4e paragraphe : contextualisation, dans l’espace et dans le temps, des éléments clés étudiés

3.2 Liens entre les phrases et entre les paragraphes

Dans un paragraphe bien structuré, on trouve souvent des mots qui permettent d’interpréter la nouvelle phrase en fonction de ce qui a été dit dans la phrase précédente. Ces mots servent à établir une bonne cohérence textuelle. Le lien peut être établi à l’aide de déterminants démonstratifs ou de pronoms

(ce, cette, ces; il, elle, ils, elles; cela; celui-ci, ceux-ci; ces derniers…).

Exemples :

L’augmentation du taux d’activité s’explique par le fait que les personnes plus scolarisées sont beaucoup plus susceptibles que les personnes moins scolarisées de continuer à travailler après l’âge normal de la retraite (OCDE, 2002). Actuellement, les personnes âgées sont moins scolarisées que les plus jeunes Canadiens, mais cette tendance changera dans les prochaines années puisque la scolarisation des Canadiens, notamment des baby-boomers, a nettement augmenté durant les dernières années (Duschesne, 2004).

[…]

De plus en plus d’entreprises constatent que chez ces travailleurs l’âge n’est pas un facteur d’ignorance en matière de nouvelles technologies de l’information ou de faible productivité; conséquemment, ce réservoir de main-d’œuvre représente une mie de compétences disponibles qu’il faut tenter d’intéresser à retourner au travail.

(Saba, Tania et Gilles Guérin, « Planifier la relève dans un contexte de vieillissement de la main-d’œuvre», Gestion, vol. 29, no 3 (automne 2004), p. 56-62.)

D’autres mots liens appelés connecteurs sont aussi employés à l’intérieur d’une phrase graphique pour lier deux plus courtes phrases ou deux parties de phrase entre elles; il peut s’agir de conjonctions, de prépositions ou d’adverbes (afin que, pour, ainsi…). Un connecteur peut aussi introduire une partie de phrase qui sert à marquer la progression ou l’ordre sous-jacent à l’organisation du texte.

Pour tester vos connaissances sur la cohérence textuelle et les connecteurs, faites les modules interactifs sur ces sujets (section « Rédiger un paragraphe » de  l’autoformation Techniques  de rédaction . Consultez également l’annexe A de ce document (Quelques formulations utiles pour marquer l’organisation du texte).

Le lexique peut aussi exprimer les relations qui existent entre deux phrases ou entre deux parties de phrase. Par exemple, des verbes comme expliquer ou produire traduisent le fait que ce qui suit constitue, en quelque sorte, une conséquence de ce qui a été dit précédemment, et des verbes comme provenir (de) ou résulter (de) annoncent plutôt une cause.

Exemple :

L’augmentation du taux d’activité s’explique par le fait que les personnes plus scolarisées sont beaucoup plus susceptibles que les personnes moins scolarisées de continuer à travailler après l’âge normal de la retraite (OCDE, 2002). Actuellement, les personnes âgées sont moins scolarisées que les plus jeunes Canadiens, mais cette tendance changera dans les prochaines années puisque la scolarisation des Canadiens, notamment des baby-boomers, a nettement augmenté durant les dernières années (Duschesne, 2004).

(Saba, Tania et Gilles Guérin, Ibid, p. 56)

Les signes de ponctuation comme le deux-points ou le point-virgule peuvent aussi être employés pour lier deux phrases ayant une relation de sens facilement interprétable. Par exemple, le deux- points peut être employé pour joindre deux phrases entre lesquelles il existe un lien de cause à effet, ou d’effet à cause (Ex. : Maria tient à améliorer sa situation financière : elle s’est mise à la recherche d’un emploi ou Maria s’est mise à la recherche d’un emploi : elle tient à améliorer sa situation financière).

4. Normes linguistiques à surveiller

Comme c’est le cas dans tous les travaux remis à HEC Montréal, l’évaluation tient compte de la qualité de la langue écrite. D’un point de vue linguistique, il y a des constantes vers lesquelles on doit tendre lorsqu’on rédige un travail universitaire.

4.1 Structuration des phrases

Les phrases comptent en moyenne 30 mots et elles comprennent tous les éléments essentiels : minimalement un sujet et le verbe accompagné de son ou ses compléments. Conseil : Éviter les « phrases paragraphes» comprenant plus de 3 verbes conjugués.

La phrase déclarative (par opposition aux phrases interrogatives, impératives et exclamatives) prédomine pour décrire un phénomène, énoncer un fait, introduire des données chiffrées, rapporter les écrits d’une personne, établir un rapport de cause à effet entre des faits, des évènements, des phénomènes, formuler une hypothèse, une conclusion, etc.

Ex.[2] : « Tous ces résultats confirment que la gestion des stocks dans les établissements de santé, et plus particulièrement au bloc opératoire, n’atteint pas les résultats escomptés.» (Lafond et Landry, 1999 : 10)

Sauf dans les travaux qui doivent s’appuyer sur l’expérience personnelle de l’étudiant, la tendance n’est pas d’écrire au je : elle est plutôt à la dépersonnalisation, à la distanciation de l’auteur par rapport à ses propos, en écrivant à la 3e personne, parfois à l’aide de phrases impersonnelles ou de phrases passives.

Ex. : « Il est à noter que l’unité statistique représente un accident. » (Duclos, 2002 : 21)

« En conclusion, il est important de rappeler que […] » (id. : 86)

« Il existe néanmoins certaines différences […] » (id. : 4)

« Par contre, dans d’autres études, les données ont été recueillies lors d’enquêtes réalisées dans le but d’observer le taux de port dans l’État ou la province à l’étude (Hunter et al., 1990,

1993; Preusser et al., 1991; Vézina et al.,1995; Reinfurt et al., 1996). » (id. : 7)

« Les données réparties selon les diverses spécialités sont exposées au tableau 19. On y voit clairement que […] » (Lafond et Landry, 1999 : 31)

Note sur l’emploi de « on » et de « nous » : le pronom on indéfini peut être employé, mais pas le pronom on employé à la place de nous, que l’on rencontre surtout familièrement à l’oral. Le nous peut être employé à la place du je dans certaines sections : l’introduction, la méthodologie, la présentation des résultats, la conclusion, etc.

4.2 Utilisation de termes propres au discours universitaire ou à une spécialité

Chaque domaine d’études, chaque profession ou chaque métier possède son vocabulaire spécialisé, ses termes techniques, lesquels côtoient, dans le discours universitaire, des termes propres à l’activité de recherche et des mots de la langue générale.

Ex. : « Une étude, effectuée sur une période de six semaines dans un établissement de santé français, démontre que 59 % des interventions réalisées n’avaient pas été planifiées par le programme opératoire (Pierre, 1998). Le tableau 10 présente les raisons des perturbations du programme identifiées par cette étude. Les résultats démontrent que les principaux facteurs affectant la stabilité du plan sont les annulations […] La recension des écrits révèle une seconde difficulté dans la mise en place d’un système MRP dans ce contexte, soit la construction et le maintien des listes de préférence de matériel pour les interventions. »

Il est important de noter que les termes techniques peuvent changer de sens d’une discipline à une autre, par exemple :

RÉTENTION [FINANCE] : « Droit qui permet au créancier qui détient une chose appartenant à son débiteur, de refuser de la restituer tant qu’il n’a pas été payé du montant de sa créance. » (Grand dictionnaire terminologique (GDT)[3])

RÉTENTION [MÉDECINE] : « Accumulation, par défaut d’évacuation, d’une substance normalement présente ou artificiellement introduite dans l’organisme. » (GDT)

RÉTENTION DU PERSONNEL [GRH] : « Processus mis en œuvre pour retenir un salarié au sein d’une organisation ou dans un poste donné, en lui offrant des avantages pécuniaires plus alléchants que ceux des concurrents ou, au contraire, en le décourageant de partir par des contraintes faisant en sorte qu’il subisse une perte importante. » SYN. : RÉTENTION DE LA MAIN D’ŒUVRE (GDT)

Au sein de la francophonie, il est important de s’assurer d’employer les termes français propres à un domaine, même si ce domaine est fortement influencé par l’anglais. Par exemple, plutôt que d’employer, dans un texte français, staff retention program, on emploiera « programme de fidélisation du personnel » (GDT).

Pour améliorer le vocabulaire de vos textes, faites le module interactif « Enrichir son vocabulaire » de  l’autoformation Techniques de rédaction .

Voici quelques dictionnaires auxquels on peut avoir recours pour trouver le mot juste dans le « monde des affaires», lequel embrasse plusieurs domaines tels la gestion, la finance, la comptabilité, le markéting, etc.

  • le Grand dictionnaire terminologique (GDT) [en ligne seulement] : www.granddictionnaire.com
  • Termium plus : www.termiumplus.gc.ca
    • Dictionnaire terminologique anglais, français, espagnol
    • Outils d’aide à la rédaction (ex. Dictionnaire de cooccurrences, Guide du rédacteur, Juridictionnaire)
    • Eureka (banque d’articles de périodiques), etc.
  • le Dictionnaire des dérivés et autres instruments financiers : http://publidict.ocaq.qc.ca/intro.aspx
  • le Dictionnaire de la comptabilité et de la gestion financière : anglais-français avec index français- anglais, 3e éd. de Louis Ménard et collab., Toronto : Institut canadien des comptables agréés, 2014

(cet ouvrage est disponible en ligne sur le site de la bibliothèque de HEC Montréal)

4.3 Recours à des outils d’aide à la rédaction ou à la révision

Chaque personne doit s’assurer que, dans son travail, les règles concernant l’orthographe, la syntaxe du français et la ponctuation sont respectées. L’étudiante ou l’étudiant veillera également à ce que le vocabulaire[4] soit juste et approprié, en portant une attention particulière au vocabulaire spécialisé[5] ainsi qu’aux mots servant à exprimer des liens entre les phrases ou entre les paragraphes (ex. : par conséquent, en conséquence, par exemple, cependant, néanmoins, d’une part, d’autre part…).

Afin d’améliorer la qualité de la langue française écrite dans ses travaux, toute étudiante ou tout étudiant gagne à se référer à des dictionnaires ou à d’autres outils d’aide à la rédaction ou à la révision, par exemple : le logiciel Antidote (installé sur les postes de travail de la bibliothèque) qui comprend un correcteur orthographique et de nombreux dictionnaires dont un dictionnaire de cooccurrences très utile. Voici également quelques outils de référence accessibles en ligne :

  • sur le site de la bibliothèque de HEC Montréal [www.hec.ca/biblio/], en utilisant l’accès rapide aux : Dictionnaires, encyclopédies, manuels :
  • Le Petit Robert de la langue française
  • Multidictionnaire de la langue française
  • Le Grand Robert & Collins français-anglais, anglais-français
  • la Banque de dépannage linguistique (BDL) du site de l’Office québécois de la langue française [https: //www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bdl.html]
  • la section « Amélioration du français» du site du Centre collégial de développement de matériel didactique [www.ccdmd.qc.ca/fr/]

Ces outils s’ajoutent aux dictionnaires spécialisés dans le « monde des affaires » mentionnés à la section précédente.

4.4 Aide en français gratuite à HEC Montréal

Celui ou celle qui, en cours de rédaction, a besoin d’une aide particulière en français peut recourir aux services gratuits proposés par le Centre de formation en langues des affaires de HEC Montréal. Il est conseillé de s’inscrire à un ou plusieurs ateliers pratiques, par exemple Planifier la rédaction d’un mémoire, d’un projet supervisé ou d’une thèse; Respecter les caractéristiques du discours scientifique et Réviser l’accord des participes passés à l’aide du formulaire d’inscription en ligne.

De plus, l’étudiante ou l’étudiant peut s’inscrire en ligne à du tutorat individuel et profiter de rencontres personnalisées gratuites. Notez que le tutorat n’est pas un service de correction de textes, mais un service d’aide en cours de rédaction. L’étudiante ou l’étudiant peut faire appel aux services d’un réviseur professionnel et en assumer les frais. Sur ce site, il est possible de trouver une ou un réviseur spécialisé en écrivant « mémoire » ou « thèse » dans le moteur de recherche.

5. Présentation d’un travail universitaire

Avant de déposer un travail universitaire, on doit s’assurer que sa mise en page respecte certains standards décrits à la section suivante. Le Centre de formation en langues des affaires (CFLA) et la bibliothèque Myriam et J.-Robert Ouimet ont créé des modèles Word pour la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse disponibles sur le site du CFLA[6] et de la bibliothèque. Ces modèles permettent de rédiger son mémoire ou sa thèse, classique ou par articles, sans se préoccuper des détails techniques propres à Word. Tout y est : les pages de présentation, la table des matières qui se met à jour en un clic, les différentes sections essentielles composant le mémoire et la thèse et les facultatives. Vous pouvez également vous référer aux annexes B et C qui décrivent respectivement l’ordre habituel d’un mémoire et d’une thèse. Pour ceux qui travaillent à partir d’une application LaTeX, il existe au même endroit sur la page du CFLA une classe de document et des gabarits LaTex. Il est également possible de suivre une formation LaTex[7] de base ou avancée en s’inscrivant sur le site de la bibliothèque. Enfin, un travail plus court devrait contenir certaines parties (page de titre (annexe D), table des matières (annexe I), au besoin, corps de l’ouvrage, bibliographie et annexes, s’il y a lieu).

5.1 Présentation graphique et pagination

Il est important de tenir compte de la qualité de la présentation d’un travail avant de le rendre à sa professeure ou à son professeur. La présentation d’un mémoire et d’une thèse est d’autant plus importante, c’est pourquoi elle fait l’objet de l’annexe K.

  • Un travail doit être paginé à l’aide de chiffres arabes (2, 3, 4…), sauf la page de titre (Voir l’annexe D pour un exemple d’une page de titre).
  • L’impression se fait sur du papier blanc aux dimensions de 21,5 cm x 28 cm (8 ½ po x 11 po).
  • L’impression se fait au recto verso des feuilles (sauf si l’enseignante ou l’enseignant demande recto seulement).
  • Les marges du haut, du bas et celle de droite sont standards (environ 2 à 3 cm); celle de gauche est de 4 à 5 cm.
  • Le texte est généralement écrit à interligne et demi (1,5) avec un espacement d’au moins 6 points entre les paragraphes. Il peut aussi être à double interligne; le retrait entre les paragraphes est augmenté en conséquence. Généralement, on ne recommande pas le retrait d’alinéa.
  • La police de caractères est généralement de forme classique (Arial, Calibri, Times…). Elle devrait être la même dans tout le texte (au besoin, elle peut être différente dans les tableaux, les figures et les illustrations). De plus, elle devrait comprendre des majuscules accentuées. La taille des caractères varie généralement entre 10 et 12 points pour le texte courant, selon la police choisie (on peut diminuer jusqu’à 8 points dans les textes secondaires, par exemple dans les encadrés, notes, légendes et figures).
  • Le travail est imprimé en noir; la couleur est admise seulement dans les graphiques lorsqu’elle est nécessaire à la compréhension.
  • Les annotations manuelles sont interdites.
  • L’italique est utilisé dans les titres d’ouvrages, de journaux et de revues. Toutefois, on n’utilise pas l’italique pour les titres de loi (Guilloton et Cajolet-Laganière, 2014). On utilise aussi l’italique dans les mots ou les expressions en langue étrangère non francisés (en anglais, en latin…); dans les mots cités en tant que mots (ex. : le mot courriel est une création québécoise); dans les symboles formés par des lettres minuscules isolées représentant des nombres, des mesures, des variables, etc., par exemple : « […] t = 9,77; sign = 0,000[8] ».
  • Le gras peut être utilisé pour insister sur un mot ou une courte suite de mots (on ne doit cependant pas en abuser).
  • Les sigles et les acronymes ne sont généralement pas écrits avec des points abréviatifs (ex. : l’OQLF, l’ACFAS, l’ONU). La première fois qu’on les mentionne dans un texte, on doit écrire au long la signification et mettre le sigle ou l’acronyme entre parenthèses. Par la suite, on peut utiliser simplement le sigle ou l’abréviation.

Ex. : L’Office québécois de la langue française (OQLF) offre un accès gratuit en ligne à son Grand dictionnaire terminologique (GDT). Sur le site de l’OQLF, on peut trouver de l’information pertinente sur de nombreux aspects de la langue française : la rédaction administrative, la syntaxe, l’orthographe, la typographie, etc. La recherche dans le GDT peut…

  • Les nombres décimaux s’écrivent avec une virgule en français (ex. : une moyenne de 2,95 à 3,50).
  • Les formules mathématiques et les équations sont généralement numérotées à l’intérieur de parenthèses alignées à droite de la formule ou de l’équation. La numérotation se fait en continu : on ne recommence pas la numérotation dans un nouveau chapitre, une nouvelle section. Ainsi, si on trouve 50 formules ou équations dans un document, elles seront numérotées de 1 à 50.

5.2 Insertion de tableaux et de figures

Lorsqu’on insère un tableau ou une figure dans un texte, il faut les annoncer dans un bref paragraphe d’introduction qui précisera la raison d’être du tableau ou de la figure ou les éléments sur lesquels on veut attirer l’attention à l’intérieur de ceux-ci. Notons que le paragraphe placé sous le tableau fait suite à celui qui le précède et apporte généralement un élément de conclusion relativement aux résultats présentés dans le tableau.

Exemple[9] :

L’étude de l’ASHMM (1994) fournit des données qui sont plus spécifiques à nos préoccupations. Elle démontre que les stocks au bloc opératoire ne semblent pas être gérés aussi efficacement qu’ailleurs dans l’hôpital. Le tableau 8 compare les taux de rotation des stocks de l’unité opératoire avec ceux du magasin central. Les résultats démontrent nettement qu’il y a une accumulation importante de stocks au bloc opératoire.

[Tableau 8]

Tous ces résultats confirment que la gestion des stocks dans les établissements de santé, et plus particulièrement au bloc opératoire, n’atteint pas les résultats escomptés.

Selon Malo (2010), il faut distinguer la présentation des tableaux de celle des figures.

Tableau 2.1 Titre du tableau

   
   
   

Source : Insérer la référence complète du tableau, s’il y a lieu.

Figure 3.4 – Titre de la figure

Source : Insérer la source complète de la figure, s’il y a lieu.

Il est conseillé de numéroter les tableaux et les figures selon le chapitre ou la section dans lesquels ils figurent. Par exemple, si le premier tableau que l’on insère dans son travail figure dans le chapitre ou la section 2, le tableau portera le numéro 2.1 (« 2 » en référence au chapitre ou à la section; « 1 » en référence au premier tableau de cette section); si on insère deux tableaux dans le chapitre ou la section 3, ils porteront les numéros 3.1 et 3.2. Si le travail contient plusieurs tableaux ou figures, il est recommandé d’ajouter une liste des tableaux ou des figures après la table des matières (Voir annexe J pour un exemple de liste).

5.3 Présentation des références et des citations

L’une des caractéristiques reconnues dans les discours universitaires est l’intertextualité (Pollet, 2001). Il s’agit, pour la personne qui écrit, de construire son discours en mettant en relation des textes entre eux. Les textes de référence sont parfois cités textuellement; ils sont encore plus souvent rapportés indirectement à l’aide de reformulations, de synthèses. Voici un extrait d’un texte où les auteurs intègrent des discours rapportés à leur discours. Ex.[10] : À partir de la puberté, les jeunes filles deviennent de plus en plus sensibles aux préoccupations diététiques et aux pressions sociales, ce qui les amène progressivement à modifier leurs goûts (Fishler, 2001). De même, étant davantage l’objet du discours et du regard des autres, elles deviennent plus soucieuses de leur image corporelle (Tivadar et Luthar, 2005), ce qui les amène à exhiber un modèle « vertueux » dans le choix de la nourriture et à se soumettre à des restrictions alimentaires (Aruguete et al., 2006) plus ou moins importantes. Contrairement aux filles, les garçons ne sont généralement pas encouragés à adopter un rôle actif dans la préparation de la nourriture (Tivadar et Luthar, 2005; Wansink, 2002).

Il est essentiel de se rappeler que le fait de s’approprier le travail d’un autre constitue un plagiat. Le plagiat est un acte frauduleux passible de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion de HEC Montréal. Aussi, toute reproduction (qu’elle soit de quelques mots, de trois lignes ou de plus d’une page) totale ou partielle du texte d’une autre personne et toute citation d’idée doivent être accompagnées de la référence exacte à leur source, peu importe que le texte original provienne d’un document imprimé ou électronique (voir l’annexe L pour des exemples de plagiat). Dans la plupart des domaines, pour faire référence au travail des autres dans son propre travail, on paraphrase leurs propos et on utilise la méthode dite auteur, date. Cette méthode est privilégiée plutôt que l’appel de note. On réserve alors l’appel de note à des commentaires ou à des précisions théoriques, notamment. Pour en savoir plus, on peut consulter le biblioguide «Citer ses sources» (HEC Montréal, 2016a).

Pour tester vos connaissances sur la paraphrase, faites le module interactif sur le sujet (section « Rédiger un paragraphe ») de  l’autoformation Techniques de rédaction .

5.4 Présentation des notices bibliographiques

Toutes les références à l’intérieur du texte doivent figurer dans la bibliographie finale d’un document, où la notice bibliographique doit être complète. Il existe plusieurs façons de présenter les références bibliographiques. L’important est de choisir un mode de présentation en tenant compte des types de documents en référence (article, livre, etc.) et de respecter le mode de présentation choisi tout au long de la bibliographie. Pour vous aider, le biblioguide Bibliographie selon le style HEC Montréal (HEC Montréal, 2016b) démontre comment présenter chacun des types de référence (articles, livres, page Web, notes de cours, etc.). De plus, vous pouvez maintenant recourir au logiciel de gestion bibliographique EndNote, offert gratuitement par la bibliothèque de HEC Montréal. Vous n’avez qu’à y sélectionner un style, par exemple le style HEC_Montréal. Vous avez également accès à EndNote Web gratuitement.

BIBLIOGRAPHIE

Beaud, Michel (2006). L’art de la thèse, Montréal, Boréal, 202 p.

Belleville, Geneviève (2014). Assieds-toi et écris ta thèse !, Les Presses de l’Université Laval, 125 p.

Cajolet-Laganière, Hélène, Pierre Collinge et Gérard Laganière (2014). Rédaction technique et administrative, Sherbrooke, Éditions Laganière, 468 p.

Chartrand, Suzanne-G., Denis Aubin, Raymond Blain et Claude Simard (2010). Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui, Boucherville, Graficor, 397 p.

Direction du programme de maitrise ès sciences de la gestion (2020). « Les mémoires à la M. Sc. : nature et exigences», HEC Montréal, Récupéré de http://www.hec.ca/etudiants/monprogramme/maitrises/ documents/Guide_Memoire_Nature_et_exigences_fra.pdf

Direction du programme de maitrise ès sciences de la gestion (2020). « Les projets supervisés à la M. Sc. : nature et exigences», HEC Montréal. Récupéré de http://www.hec.ca/etudiants/mon programme/maitrises/documents/Guide_PS_Nature_et_exigences_fra.pdf

Dubois, Jean-Marie M. (2005). La rédaction scientifique − Mémoires et thèses : formes régulières et par articles, Paris, ESTEM (groupe De Boeck) et Agence universitaire de la Francophonie, coll. Savoir Plus Universités, 117 p.

Fragnière, Jean-Pierre (2016). Comment réussir un mémoire : choisir son sujet, gérer son temps, savoir rédiger, Paris, Dunod, 142 p.

Guilloton, Noëlle et Hélène Cajolet-Laganière (2014). Le français au bureau, Montréal, Les Publications du Québec, 985 p.

HEC Montréal (2020). Techniques de rédaction, Autoformation, Centre de formation en langues des affaires. Récupéré de https://ernest.hec.ca/video/cours/CFLA/valorisation_francais/modules dautoformation/content/index.html.

HEC Montréal (2020). Règlement pédagogique de HEC Montréal, HEC Montréal, 30 p. Récupéré de https:// www.hec.ca/direction_services/secretariat_general/juridique/reglements_politiques/documents/  Reglement_pedagogique.pdf  

HEC Montréal (2016a). « Citer ses sources», Biblioguide, Bibliothèque Myriam et J.-Robert Ouimet. Récupéré de http://libguides.hec.ca/citer

HEC Montréal (2016b). « Bibliographie selon le style HEC Montréal», Biblioguide, Bibliothèque Myriam et J.-Robert Ouimet. Récupéré de http://libguides.hec.ca/style_HEC

Leclerc, Jacques (1999). Le français scientifique : guide de rédaction et de vulgarisation, Brossard, Linguatech, 377 p.

Malo, Marie (2010). Guide de la communication écrite au cégep, à l’université et en entreprise, Montréal, Québec Amérique, 322 p.

Mongeau, Pierre (2008). Réaliser son mémoire ou sa thèse : côté jeans et côté tenue de soirée, Montréal, Presses de l’Université du Québec, 145 p.

Office québécois de la langue française (OQLF). Grand dictionnaire terminologique.

Récupéré de www.granddictionnaire.com

Pollet, Marie-Chritine (2001). Pour une didactique des discours universitaires, étudiants et système de communication à l’université, De Boeck Supérieur, 162 p.

Rouveyran, Jean-Claude (2001). Le guide de la thèse, le guide du mémoire : du projet à la soutenance, Paris, Maisonneuve & Larose, 249 p.

Service des bibliothèques de l’UQAM (2004). Infosphère, version 3 mise à jour le 8 février 2010, Montréal, Université du Québec à Montréal. Récupéré de www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/

Tanguay, Bernard (2006). L’art de ponctuer, Montréal, Québec Amérique, 248 p.

Villers, Marie-Éva de (2015). Multidictionnaire de la langue française, 6e éd., Montréal, Québec Amérique, 1850 p.

Information complémentaire à consulter en ligne :

Répertoire de mémoires et thèses, Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), 1992-2017.

Récupéré de https://irec.quebec/repertoire

SUITE : Annexes

ANNEXE A :

Quelques formulations utiles pour marquer l’organisation du texte

Voici quelques formulations utiles pour annoncer les différentes parties d’un travail universitaire, dont le mémoire ou le rapport d’un projet supervisé, ou pour marquer des transitions entre des parties, des paragraphes ou des idées.

Pour introduire

La présente recherche a pour objet de + infinitif (inf.)

(ex. : La présente recherche a pour objet d’analyser, de décrire, de développer, d’étudier, de proposer, de recenser, de répertorier…)

Notre recherche a pour objectif + substantif ou groupe nominal (GN)

(ex. : Notre recherche a pour objectif l’analyse, l’adaptation de…)

Ce mémoire traitera de… + GN

L’objectif de la présente recherche est de + inf.

Cette recherche vise + GN Cette recherche vise à + inf.

Cette étude fournira + GN

Cette étude mettra en évidence + GN

Dans cette étude/ ce chapitre / cette section, nous nous proposons de + inf.

Cette étude / ce chapitre / cette section permettra de + inf.

L’objet du présent chapitre / de la présente section est de + inf. Les considérations qui suivent ont pour but de + inf.

Pour diviser en sections
  Le chapitre 0 La section 0.0         Dans le chapitre 0, Dans la section 0.0,  portera sur + GN décrira + GN définira + GN sera constitué de + GN aura pour objet + GN nous décrirons + GN nous définirons + GN nous étudierons + GN nous analyserons + GN nous présenterons + GN

nous traiterons de + GN

Pour conclure

Dans ces conditions, nous estimons que + sujet + verbe conjugué (V)…

Pour ces motifs, nous pensons que + sujet + V…

Compte tenu de ces considérations, nous croyons que + sujet + V… nous sommes d’avis que + sujet + V… il nous semble que + sujet + V…… il (ap)parait nécessaire de + inf… il (ap)parait essentiel de + inf…

nous proposons de + inf… / nous proposons + GN nous recommandons de + inf… / nous proposons + GN il conviendrait de + inf… il y aurait lieu de + inf… il y aurait intérêt à + inf… il faudrait + inf… il serait opportun de + inf…

En dernière analyse, il apparait que + sujet + V…

De toutes ces considérations, il ressort que + sujet + V…

À la suite de ces constatations, il serait opportun de + inf… il serait nécessaire de + inf… il serait indispensable de + inf… il serait utile de + inf… il serait souhaitable de + inf… il serait indiqué de + inf…

De l’examen de tel élément, deux principaux constats s’imposent : X et Y.

L’examen de tel élément démontre + GN / démontre que + sujet + V…

Cette étude met en évidence + GN

Cette analyse met en lumière + GN

Par cette analyse de tel élément, nous avons constaté que + sujet + V… En conclusion, énoncé

Pour parler des études des autres

X se fonde sur + GN

X s’intéresse / s’est intéressé à + GN

X démontre / veut démontrer / a voulu démontrer que + sujet + V…

Dans son ouvrage, X nous indique que + sujet + V…

Les auteurs se fondent sur des critères X

Les auteurs se consacrent / se sont consacrés à + GN

La contribution de X à un domaine est + adjectif

Pour mener à bien son étude, l’auteur + V…

Pour rapporter ce que les autres ont dit

X précise que + sujet + V…

X fait remarquer que + sujet + V…

X note que + sujet + V…

X observe que + sujet + V…

X considère que + sujet + V…

Pour établir des liens entre des études

Cette étude constitue un jalon important dans l’histoire de + GN Cet aspect constitue un tournant dans l’histoire du domaine d’études

Les travaux de X s’inscrivent dans le courant d’idées de Y et de Z. Tel aspect de l’étude de X s’apparente à celui que Y et Z proposent

Tels aspects de l’étude de X s’apparentent à ceux que Y propose

On peut constater que X reprend des éléments de Y en les actualisant, en les renouvelant, en les améliorant, en les transformant… X abonde dans le même sens que Y Les auteurs s’entendent pour + inf. X corrobore les propos de Y…

X se démarque de ses prédécesseurs

Alors que X propose telle définition du concept, Y définit ce concept comme + GN X propose telle définition du concept tandis que Y le définit comme + GN

Pour situer nos choix par rapport à ceux des autres

La classification retenue est inspirée de…

Nous nous inspirons de la typologie de X / du modèle de X… pour + inf.

Pour rappeler un élément important de l’argumentation

Nous avons constaté…

Nous avons observé…

Nous avons remarqué…

Nous avons vu…

Nous avons montré précédemment que…

Nous avons démontré antérieurement que…

Rappelons brièvement que…

Pour présenter un point, un fait, un élément que l’on estime important

      Nous devons                souligner que…

Nous estimons devoir insister sur le fait que…

Nous croyonsdevoir
Il importe de         observer…
Il est nécessaire de signaler…
important derappeler…
opportun deajouter…
essentiel de confirmer… préciser…affirmer…
Pour mentionner un point de détail

Signalons à ce propos que…

Il est intéressant de noter à ce propos que…

Signalons en passant que…

Mentionnons en outre que…

Pour annoncer une figure ou un tableau

Ainsi que le met en évidence / le met en lumière la figure 3.1, énoncé

La figure 3.2 révèle le rôle de + GN

Énoncé, ainsi que l’illustre la figure 5.3

Énoncé, ainsi que l’indique/ le révèle le tableau 3.1

Le tableau 5.2 présente tels éléments

Tels éléments sont présentés dans le tableau 4.1.

Le tableau 2 dénombre tels éléments (quand l’élément est accompagné d’un nombre, d’une quantité). Le tableau 4.4 comprend l’ensemble des + nom pluriel

Pour marquer une étape dans l’argumentation

Notre première proposition ayant été démontrée, venons-en maintenant à…

Les différentes questions que nous nous étions posées étant ainsi résolues, il nous reste à conclure…

Jusqu’ici, nous nous sommes limité à…; il nous reste maintenant à voir…

Nous en avons terminé avec le point 1, il nous reste maintenant à rechercher… à développer… à envisager…

D’ores et déjà nous savons que…; il nous reste…

Dès maintenant nous savons que…; il nous faut…

Désormais nous savons que…; il importe maintenant…

Pour exprimer une certitude
Il est incontestable que…On ne saurait nier…
Il (ap)parait évident que…On ne peut douter de…
Sans aucun doute…Il faut se rendre à l’évidence…
De toute évidence…Il n’est pas douteux que…
Sans contredit…Il est certain que…
Pour limiter une affirmation faite précédemment

Nous ne disons pas que…

Nous ne soutenons pas que…

      Nous n’affirmons pas que…            Il ne faut toutefois pas en déduire que…

Sans doute faut-il tenir compte de… Nous convenons que…, mais…

Il ne faudrait pas en conclure que… Nous nous rendons à l’idée que…

Il convient toutefois de bien préciser ce que nous entendons par…

Pour formuler des restrictions, des réserves ou pour limiter la portée d’un avis

Mais il ne saurait être question de…

Il ne faut toutefois pas sous-estimer…

Il importe toutefois de ne pas perdre de vue que…

Nous avons dû nous en remettre à…

Autres transitions…

Cause

À cause de…, car…, de ce fait…, du fait que…(+ v. à l’indicatif), effectivement…, en effet…, en raison de… (et non : dû à)

Conséquence

C’est pourquoi…, donc…, d’où…, en conséquence…, par conséquent…, par là même…

Opposition

À l’inverse…, au contraire…, mais…, d’un côté… / d’un autre côté…

Restriction

Cependant…, du moins…, du reste…, encore moins…, mais…, néanmoins…, pourtant…, seulement…, toutefois…

Concession

Alors que (+ v. à l’indic.)…, bien que (+ v. au subj.), en admettant que (+ v. au subj.), en dépit du fait que (+ v. à l’indic.), malgré (+ nom), malgré que (+ v. au subj.), quoique (+ v. au subj.), tandis que (+ v. à l’indic.), quoi qu’il en soit…

But

À cet égard…, à cette fin…, afin de (+ v. à l’inf.), afin que (+ v. au subj.), dans ce but…, dans cette optique…, dans cette perspective…, de façon que (+ v. au subj.), en vue de…, pour cela…, pour que (+ v. au subj.), pour (+ v. à l’inf.)…

B

AIDE-MÉMOIRE : LISTE DE VÉRIFICATION DES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU MÉMOIRE[11]

Le mémoire[12] comporte généralement les composantes suivantes (celles figurant en caractères gras sont obligatoires) :

  • une première page de garde (feuille blanche non comptée dans la pagination);
  • la page de titre conforme au modèle (annexe E) et sur laquelle on trouve, notamment :
    • le titre,
    • la mention exacte du grade postulé,
    • le mois et l’année du dépôt final du mémoire,
    • la mention du copyright, dont le symbole est ©;
  • l’Avis de conformité du C.E.R, s’il y a lieu ou le formulaire Déclaration de l’Étudiante, de l’Étudiant –

Éthique en recherche auprès des Êtres humains, lequel doit être dument rempli et signé;

  • un résumé en français de 150 à 250 mots, accompagné d’un maximum de 10 mots-clés en français, incluant des termes désignant la ou les méthodes de recherche utilisées (voir la liste des méthodes à l’annexe H);
  • un résumé dans une autre langue que le français, lorsque celui-ci est requis, accompagné d’un maximum de 10 mots-clés dans cette langue, incluant des termes désignant la ou les méthodes de recherche utilisées (annexe H);
  • la table des matières, qui doit référer aux pages du mémoire correspondantes;
  • la liste des figures ou des tableaux (cette liste doit référer aux pages du mémoire correspondantes) (annexe J);
  • une liste des abréviations et des sigles utilisés, s’il y a lieu;
  • un avant-propos (l’avant-propos est indispensable dans un mémoire par articles);
  • des remerciements;
  • le corps de l’ouvrage, c’est-à-dire les différents chapitres du mémoire, dont l’introduction, la revue de la littérature et la conclusion;
  • un index analytique, au besoin;
  • la bibliographie complète[13];
  • les annexes, s’il y a lieu;
  • des documents spéciaux (film, cédérom, etc.), s’il y a lieu (dans ce cas, on doit fournir une étiquette pour chacun des documents);
  • une seconde page de garde (feuille blanche non comptée dans la pagination).

C

AIDE-MÉMOIRE : LISTE DE VÉRIFICATION DES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE LA THÈSE14

La thèse15 comporte généralement les composantes suivantes, dans l’ordre (celles figurant en caractères gras sont obligatoires).

Thèse classiqueThèse par articles
une première page de garde (feuille blanche non comptée dans la pagination); la page de titre conforme au modèle (annexe F); la page d’identification du jury (annexe G); le résumé16 en français accompagné d’un maximum de 15 mots-clés en français, incluant des termes désignant la ou les méthodes de recherche utilisées (voir la liste des méthodes à l’annexe H); le résumé en anglais accompagné d’un maximum de 15 mots-clés en anglais, incluant des termes désignant la ou les méthodes de recherche utilisées (annexe H); la table des matières (annexe I), référant aux pages correspondantes de la thèse, pages liminaires comprises (avant l’introduction), ainsi qu’aux titres et sous-titres numérotés de tous les chapitres et sections; une liste des tableaux ou des figures (annexe J), référant aux pages correspondantes de la thèse; une liste des abréviations et des sigles utilisés, s’il y a lieu; une dédicace (le cas échéant); des remerciements; un avant-propos (notamment dans une thèse par articles);
l’introduction; les chapitres de développement; la conclusion; un index analytique, au besoin; la bibliographie17 complète des auteurs cités (et ne comprenant que ceux-ci); les annexes, s’il y a lieu;l’introduction générale; un chapitre présentant le cadre théorique général, au besoin; les articles, dont chacun comprend : un résumé (abstract), une introduction, les sections de développement, une conclusion, les références bibliographiques, une conclusion générale; une bibliographie générale18, s’il y a lieu; les annexes, s’il y a lieu;
• une seconde page de garde (feuille blanche non comptée dans la pagination).
  • S’il y a lieu, les coauteurs des articles sont mentionnés dans la thèse, soit dans un avant-propos, dans l’introduction générale ou à la suite du résumé d’un article, avant les mots-clés.
  1. Des modèles Word de thèse classique ou par articles sont disponibles sur le site du CFLA, en cliquant sur l’icône « Ressources linguistiques», puis en allant dans la section « Modèles».
  2. Voir l’annexe N pour des exemples de thèses déposées à HEC Montréal
  3. Le résumé compte de 350 à 500 mots et figure à la table des matières. Il ne peut pas constituer une simple énumération des chapitres de la recherche : habituellement, on y résume le sujet, les objectifs de la recherche et les principaux résultats; on peut y décrire brièvement le type de méthodes de recherche utilisées.
  4. Les utilisatrices et utilisateurs d’EndNote verront la bibliographie apparaitre après les annexes, à la toute fin du document. Il faudra donc, avant le dépôt final de la thèse, déplacer la bibliographie en faisant un copier-coller.
  5. Une étudiante ou un étudiant qui utilise EndNote choisira l’insertion d’une bibliographie à chaque fin de section ainsi qu’une bibliographie finale qui comprendra l’entièreté des références mentionnées dans la thèse. Il faudra alors supprimer la bibliographie des sections n’en nécessitant point, par exemple l’introduction.

D

D’UN TRAVAIL UNIVERSITAIRE[14]

HEC Montréal Titre du travail Travail présenté à prénom et nom de l’enseignante ou de l’enseignant Dans le cadre du cours Titre du cours Sigle du cours par prénom et nom de l’étudiante ou de l’étudiant Matricule Jour mois année (de remise du travail)

E

D’UN MÉMOIRE

HEC Montréal Titre du mémoire par Prénom Nom Sciences de la gestion (Spécialisation Nom de la spécialisation) Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de maitrise ès sciences (M. Sc.) Prénom Nom HEC Montréal Directeur(trice) de recherche Mois et année du dépôt final © Prénom Nom de l’étudiante ou de l’étudiant, année

F

D’UNE THÈSE

HEC Montréal École affiliée à l’Université de Montréal Titre de la thèse : sous-titre, s’il y a lieu par Prénom Nom Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de Ph. D. en administration (Spécialisation Nom de la spécialisation) Mois Année[15] © Prénom Nom de l’étudiante ou de l’étudiant, année

G

                                                       D’IDENTIFICATION DU JURY

HEC Montréal École affiliée à l’Université de Montréal Cette thèse intitulée : Titre de la thèse : sous-titre, s’il y a lieu Présentée par : Prénom Nom a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes : Prénom Nom HEC Montréal Président-rapporteur[16] Prénom Nom HEC Montréal Directeur de recherche Prénom Nom HEC Montréal ou Nom de l’université partenaire Codirecteur de recherche Prénom Nom Nom de l’université partenaire Membre du jury Prénom Nom Nom de l’université partenaire Examinateur externe Prénom Nom HEC Montréal Représentant du directeur de HEC Montréal

H

TYPES DE MÉTHODES DE RECHERCHE DU MÉMOIRE OU DE LA THÈSE

Déterminez le ou les types de méthodes de recherche utilisées dans votre mémoire ou votre thèse.

Les types choisis doivent figurer sous les mots-clés accompagnant les résumés en français et en anglais.

  • analyse de contenu (content analysis)
  • analyse multivariée (multivariate analysis)
  • analyse numérique (numerical analysis)
  • comparaison interculturelle (intercultural comparison)
  • économétrie (econometrics)
  • enquête (survey)
  • entrevue en profondeur (in-depth interview)
  • équations structurelles (structural equations)
  • ethnographie (ethnography)
  • étude de cas (case study)
  • expérimentation (experimentation)
  • exploitation de données (data mining)
  • intelligence artificielle et heuristique (artificial intelligence and heuristics)
  • méthode d’observation (observation method)
  • méthode historique (historical method)
  • méthode mixte (mixed methods)
  • netnographie (netnography)
  • neuroimagerie (neuroimaging)
  • programmation mathématique (mathematical programmation)
  • recherche évaluative (evaluative research)
  • recherche longitudinale (longitudinal research)
  • recherche quantitative (quantitative research)
  • simulation (simulation)
  • théorie des jeux (game theory)

I :

EXEMPLE D’UNE TABLE DES MATIÈRES

Table des matières

Résumé …………………………………………………………………………………………………………………….ii

Table des matières ……………………………………………………………………………………………………. iv

Liste des figures et des tableaux …………………………………………………………………………………. vi

Liste des abréviations ………………………………………………………………………………………………. viii

Remerciements …………………………………………………………………………………………………………. x

Chapitre 1 | Introduction …………………………………………………………………………………………… 1

1.1 Étude de cas ……………………………………………………………………………………………………. 2

1.2 Intérêts de la recherche ……………………………………………………………………………………. 4

1.3 Méthodologie ………………………………………………………………………………………………….. 5

1.4 Organisation du mémoire …………………………………………………………………………………. 7

Chapitre 2 | Revue de littérature ………………………………………………………………………………… 9

2.1 Contexte général de la logistique humanitaire ……………………………………………………. 10

2.1.1 Les particularités de la chaîne logistique humanitaire ……………………………………. 11

2.1.2 L’importance de la coordination entre les acteurs humanitaires …………………….. 17

2.1.3 Les phases de coordination des opérations humanitaires ………………………………. 20

2.1.4 Positionnement de la recherche dans la littérature ………………………………………. 22

2.2 Le prépositionnement de matériel d’urgence …………………………………………………….. 23

2.2.1 Vers une décentralisation de la stratégie de prépositionnement …………………….. 24

2.2.2 L’amélioration de la réponse grâce au prépositionnement de matériel ……………. 25

2.2.3 Les types de problèmes liés à une stratégie de prépositionnement …………………. 27

2.2.4 Originalité de notre recherche …………………………………………………………………… 33

Chapitre 3 | Méthodologie ………………………………………………………………………………………. 37

3.1 Étude de cas ………………………………………………………………………………………………….. 37

3.1.1 Une description générale de l’UNHRD ………………………………………………………… 38

3.1.2 La description du cas étudié ………………………………………………………………………. 44

3.1.3 Les bénéfices pour l’UNHRD ………………………………………………………………………. 47

3.1.4 Les produits pouvant être prépositionnés à Kampala ……………………………………. 47

3.2 Définition du problème …………………………………………………………………………………… 50

3.3 Formulation du problème ……………………………………………………………………………….. 52

3.3.1 Les paramètres et les variables du problème ……………………………………………….. 53

3.3.2 La formulation mathématique des problèmes ……………………………………………… 56

3.4 Évaluation des paramètres des modèles ……………………………………………………………. 57

3.4.1 La collecte de données secondaires ……………………………………………………………. 58

3.4.2 Le traitement des données et le paramétrage des modèles …………………………… 59

3.4.3 Les difficultés rencontrées lors de la collecte et le traitement des données ……… 70

3.5 Résolution et analyse des résultats …………………………………………………………………… 72

Chapitre 4 | Résultats et discussion …………………………………………………………………………… 75

4.1 Présentation des résultats de l’optimisation pour les coûts d’opération des réseaux 75

4.1.1 Évaluer la pertinence d’ajouter un dépôt régional à Kampala …………………………. 76

4.1.2 Les analyses de sensibilité afin de tester les variations des coûts d’opération ….. 78

4.2 Sélection des produits à entreposer à Kampala ………………………………………………….. 80

4.3 Validation et dissémination des résultats …………………………………………………………… 83

Chapitre 5 | Conclusions ………………………………………………………………………………………….. 87

5.1 Résultats de la modélisation ……………………………………………………………………………. 88

5.2 Contributions de la recherche ………………………………………………………………………….. 92

5.3 Futures recherches ………………………………………………………………………………………… 93

Bibliographie ………………………………………………………………………………………………………….. 95

Annexes ………………………………………………………………………………………………………………. 101

Annexe 1 Cartographie du processus de réponse de l’UNHRD concernant le

réapprovisionnement d’un item pour un partenaire ………………………………………………. 103 Annexe 2 Photographies des types de produits étudiés ………………………………………….. 105

Annexe 3 Résultats partiels de l’analyse ABC (2013) ………………………………………………. 107

Source : Dufour, Émilie (2016). Analyse et conception d’un réseau d’entrepôts d’aide humanitaire : Le cas de l’Organisation des Nations Unies pour la réponse en Afrique de l’Est, mémoire de maitrise, Montréal, HEC Montréal, 108 p.

ANNEXE J :

EXEMPLE D’UNE LISTE DES TABLEAUX ET D’UNE LISTE DES FIGURES

Source : Bédard, Alexandre (2014). Écarts salariaux entre les femmes et les hommes dans l’industrie financière américaine : une application des régressions quantiles non conditionnelles et de la décomposition d’Oaxaca-Blinder, mémoire de maitrise, Montréal, HEC Montréal,156 p.

K

PRÉSENTATION GRAPHIQUE ET PAGINATION DU MÉMOIRE ET DE LA THÈSE

La qualité de la présentation du mémoire et de la thèse est non seulement un critère d’évaluation pour les membres du jury, mais elle constitue une condition essentielle pour que le dépôt se fasse en bonne et due forme. Pour la rédaction d’un mémoire ou d’une thèse, classique ou par articles, l’étudiante ou l’étudiant peut utiliser les modèles disponibles sur le site du CFLA22 et ainsi écrire sans se préoccuper des détails techniques propres à Word.

Présentation
  • Le mémoire et la thèse doivent être paginés (voir la rubrique Pagination ci-après).
  • L’impression se fait sur du papier blanc aux dimensions de 21,5 cm x 28 cm (8 ½ po x 11 po).
  • L’impression se fait au recto verso des feuilles.
  • Les marges du haut, du bas et celle de droite sont standards (environ 2 à 3 cm); celle de gauche est de 4 à 5 cm pour faciliter la lecture du document après sa reliure.
  • Le texte est généralement écrit à interligne et demi (1,5) avec un espacement d’au moins 6 points entre les paragraphes. Il peut aussi être à double interligne; le retrait entre les paragraphes est augmenté en conséquence. Généralement, on ne recommande pas le retrait d’alinéa.
  • La police de caractères est généralement de forme classique (Arial, Calibri, Times…). Elle devrait être la même dans tout le texte (au besoin, elle peut être différente dans les tableaux, les figures et les illustrations). De plus, elle devrait comprendre des majuscules accentuées. La taille des caractères varie généralement entre 10 et 12 points pour le texte courant, selon la police choisie (on peut diminuer jusqu’à 8 points dans les textes secondaires, par exemple dans les encadrés, notes, légendes et figures).
  • Le mémoire et la thèse sont imprimés en noir; la couleur est admise seulement dans les graphiques lorsqu’elle est nécessaire à la compréhension.
  • Les annotations manuelles sont interdites.
Pagination
  • Pour l’impression papier, il faut prévoir des pages blanches non numérotées au verso de la page de titre et de celle d’identification du jury dans le cas d’une thèse; on peut aussi en prévoir chaque fois que l’on veut une impression commençant sur une page de droite (page impaire23), par exemple à la fin d’un chapitre pour que le chapitre suivant commence sur une page de droite.
  • Toutes les pages sont numérotées24 en bas de page, au centre, sauf les exceptions suivantes, non numérotées :
    • les deux pages de garde, la page de titre et celle d’identification du jury dans le cas d’une thèse;
    • les pages blanches insérées au verso des pages de titre et d’identification du jury dans le cas d’une thèse;
    • la première page du résumé en français;
  • https://www.hec.ca/cfla/francais/index.html (icône « Ressources linguistiques», section « Modèles »)
  • Dans Word, sous l’onglet « Mise en page », se trouve une fonction permettant d’insérer un saut de section : page impaire. 24 Aucun tiret ou autre élément n’accompagne le numéro de la page.

– les premières pages des chapitres.

  • Toutes les pages sont comptées dans l’ordre numérique, sauf les deux pages de garde.
  • La pagination des pages liminaires (avant l’introduction) est généralement en chiffres romains minuscules (i, ii, iii, iv…) : la numérotation démarre à la page de titre, mais la pagination n’apparait habituellement pas avant la deuxième page du résumé en français.
  • La pagination du corps de l’ouvrage (à partir de l’introduction) redémarre à 1, mais n’apparait qu’à partir de la deuxième page de l’introduction, donc à la page 2; elle est au même endroit dans tout le document, même s’il y a des tableaux en mode paysage.
  • La pagination des annexes est aussi placée au même endroit que dans le reste du document et dans le même sens, et ce, même si les annexes sont en mode paysage. Généralement, elle est en chiffres romains minuscules : elle peut, par exemple, recommencer au chiffre i ou encore faire suite à la pagination laissée en suspens à la fin des pages liminaires (ex. : i à xii pour les pages liminaires et xiii à xx pour les annexes).

L

QUELQUES EXEMPLES DE PASSAGES PLAGIÉS ET CITÉS

1. Exemples à partir d’un texte publié en français
Texte original de l’auteur lu […] Nous proposons de distinguer trois niveaux de compétences communicationnelles et interculturelles illustrant le passage progressif à travers ces différents niveaux d’apprentissage et de connaissance de la langue et permettant de gérer sur différents plans une activité d’internationalisation de l’entreprise. Premier niveau de compétence : décoder et échanger […] Troisième niveau de compétence : influencer, motiver et gérer Il s’agit du niveau de compétence communicationnel le plus élevé, celui qui permet une gestion sur le plan mondial. À ce niveau, on est en mesure de comprendre les différentes manières d’utiliser le langage dans différents contextes  et d’éviter au maximum de faire des erreurs pragmatiques. […] (p. 112) Source : Olivier Irrmann, « Parlez-vous international? Capacité communicationnelle et internationalisation», Gestion, vol. 31, no 1 (printemps 2006), p. 108-117.
Plagiat : interditCitation : autorisée
Nous nous intéressons à la communication interculturelle dans un contexte de gestion internationale. Plus précisément, nous étudierons le niveau le plus élevé de compétence communicationnelle : influencer, motiver et gérer, puisqu’il offre une possibilité de gestion sur le plan mondial. En fait, il s’agit de la compétence à comprendre différentes façons de recourir au langage dans différents contextes, tout en évitant les erreurs pragmatiques. Cette compétence…Nous nous intéressons à la communication interculturelle dans un contexte de gestion internationale. Plus précisément, nous étudierons le niveau de compétence communicationnelle le plus élevé, selon Irrmann (2006) : « influencer, motiver et gérer », puisqu’il « permet une  gestion sur le plan mondial » (Irrmann, 2006 : 112). L’auteur précise qu’il s’agit, en fait, de la compétence  à comprendre différents usages langagiers tout en évitant  les erreurs associées au contexte d’emploi du langage. Cette compétence…
Caractéristiques : Absence de références à l’auteur original. Copie de certaines parties de phrases. Reformulation d’une partie du texte original. Appropriation, par l’étudiant, des idées de l’auteur.Caractéristiques : Référence à l’auteur original lorsque ses paroles ou ses idées sont rapportées directement ou indirectement. Guillemets pour encadrer les citations textuelles. Reformulation ou synthèse des propos de l’auteur accompagnée de la référence à cet auteur. Introduction des paroles ou idées rapportées à l’aide d’un verbe comme affirmer, dire, préciser, soutenir, etc.

L

QUELQUES EXEMPLES DE PASSAGES PLAGIÉS ET CITÉS

2. Exemples à partir d’un texte publié en anglais
Texte original de l’auteure lue […] The Craftsman is the preserver and the mentor. Since when have realism and conviction become outmoded, old- fashioned? He’s the one who will give our young people, most of whom are budding Craftsmen, a chance to get started.  He’s the one who will accept them into the organization even if they are not ’’brilliant’’. He won’t ask them if they are charismatic. He doesn’t expect them to be. He will ask them what they know and whether they have the desire to learn  how to do. He’s the one who will mentor, empower and teach and train and invest in them. The Artist hasn’t got the time. And the Technocrat hasn’t got the inclination. […] (p. 187) Source : Patricia Pitcher, Artists, Craftsmen and Technocrats : The Dreams, Realities and Illusions of Leadership, Toronto, Stoddart, 1995, 239 p.
Plagiat : interditCitation : autorisée
Cette section vise à décrire les caractéristiques du gestionnaire de type « artisan » par comparaison à celui de type « artiste ». L’artisan est d’abord un sauveur et  un mentor (Pitcher, 1995). Il est celui qui donnera aux jeunes gens, dont plusieurs sont des artisans en herbe, une chance de démarrer. Le mentor est également celui qui acceptera une personne même si elle n’est pas éblouissante. Ce qui est important, pour l’artisan, c’est de savoir ce qu’une personne sait et ce qu’elle désire apprendre à faire. Enfin, l’artisan est celui qui guidera les plus jeunes, leur enseignera, les entraînera et s’investira en eux. Quant au gestionnaire de type « artiste », il…Cette section vise à décrire les caractéristiques du gestionnaire de type « artisan » par comparaison à celui de type « artiste». Pitcher (1995) considère d’abord l’artisan (craftsman) comme un sauveur et un mentor. De plus, « il est celui qui donnera aux jeunes gens, dont  plusieurs sont des artisans en herbe, une chance de  démarrer » (Pitcher, 1995 : 187, traduction libre). Selon cette auteure, ce qui est important, pour l’artisan, c’est  beaucoup moins ce qu’une personne affiche que ce  qu’elle sait et ce qu’elle désire apprendre à faire. En effet, ce sera l’artisan qui s’investira, avec les plus jeunes, dans leur apprentissage. Bref, il est « the one who will mentor,  empower and teach and train and invest in them » (Pitcher, 1995 : 187).
Caractéristiques : Une référence à l’auteure originale qui est associée seulement à une partie de son texte. Traduction littérale du texte sans guillemets et sans indication qu’il s’agit d’une traduction de l’étudiant. Appropriation, par l’étudiant, des idées de l’auteure.Caractéristiques : Référence à l’auteure originale lorsque ses paroles ou ses idées sont rapportées directement ou indirectement. Guillemets pour encadrer les traductions mot à mot et précision qu’il s’agit d’une traduction de l’étudiant), c’est-à-dire d’une traduction libre. Guillemets pour encadrer les citations dans la langue originale. Reformulation ou synthèse des propos de l’auteure, accompagnée de la référence à cette auteure.

M

LAURÉATS DU PRIX DU MEILLEUR MÉMOIRE

1. Mémoire classique

Il est recommandé de survoler quelques mémoires pour en étudier l’organisation et la présentation avant de commencer à rédiger son plan, puis son mémoire. Chaque année, HEC Montréal décerne le Prix du meilleur mémoire, du programme de maitrise ès sciences (M. Sc.) en gestion. Voici quelques lauréates et lauréats de ce prix depuis 2012 :

  • Jean Bertrand Gauthier, méthodes analytiques de gestion (2012)
  • Thomas Micheneau, technologie de l’information (2013)
  • Dominic Lauzon-Marques, développement organisationnel (2014)
  • Alexandre Bédard, économie financière appliquée (2015)
  • Émilie Dufour, logistique internationale (2016)

Voici les finalistes du Prix du meilleur mémoire 2016 : Karima Afif (logistique internationale), Cassandre Anténor-Habazac (finance), Fannie Couture (stratégie), Anne Gauthier (gestions en contexte d’innovation sociale), David Gutkovsky (économie appliquée), Félix Maréchal (développement organisationnel), Marc Munschy (ingénierie financière), Gabrielle Patry-Beaudoin (markéting), Sara Perez-Lauzon (gestion des ressources humaines).

Les finalistes du Prix de 2015 : Marjorie Banville (gestion des ressources humaines),

Laurence Beaugrand-Champagne (études organisationnelles), Amélie Bériault Poirier (markéting), Jean-Baptiste Débordès (intelligence d’affaires), Frédérik Dupuis (technologies de l’information), Jérôme Lacasse (finance).

2. Mémoire par articles

Le mémoire de Mathieu Trépanier (économie appliquée), lauréat du Prix du meilleur mémoire 2004 et celui de Lysiane Charest (intelligence d’affaires), finaliste pour ce prix sont des mémoires qui contiennent un article, en anglais, auxquels tout étudiant peut se référer.

ANNEXE N :

EXEMPLES DE THÈSES DÉPOSÉES

Voici quelques exemples de thèses déposées en français à HEC Montréal dans les dernières années.

1. Thèses classiques

Arellano Caro, Maricela Connie (2016). Un regard néo-institionnel et sociocognitif de l’adoption de pratiques dans un site de production, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal, 447 p. http://biblos.hec.ca/ biblio/theses/2016NO27.pdf (Mme Arellano Caro a reçu la bourse d’études supérieures du Canada ainsi qu’une bourse de doctorat.)

Crête, David (2016). Qualité de la publicité en ligne : développement d’une nouvelle échelle de mesure, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal,174 p. http://biblos.hec.ca/biblio/theses/2016no15.pdf

Desbiens, Geneviève (2016). Le microcontexte politique et l’amélioration des processus : La routine chirurgicale d’un bloc opératoire, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal, 318 p. http://biblos.hec.ca/ biblio/theses/2016NO22.pdf

2. Thèses par articles

Fortin-Bergeron, Chloé (2017). Trois études sur le leadership des représentants syndicaux locaux : exploration de ses manifestations en termes de comportements, de rôles et d’effets chez les membres, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal, 214 p. http://biblos.hec.ca/biblio/theses/2017NO14.pdf (Mme Fortin-Bergeron a reçu la bourse d’études supérieures du Canada. Deux de ses trois articles sont rédigés en anglais.)

Coulon, Thibaut (2017). Vers une meilleure compréhension des évènements imprévus et du momentum dans le cadre des projets TI, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal, 250 p. http://biblos.hec.ca/biblio/ theses/2017NO12.pdf

Gibeau, Émilie M. (2016). L’intégration de professionnels dans le rôle de gestion : Identité, co- leadership et légitimité, thèse de doctorat, Montréal, HEC Montréal, 329 p. http://biblos.hec.ca/biblio/ theses/2016no13.pdf (Ses articles sont rédigés en anglais.)

II. Rédaction du rapport de stage

académique 

INTRODUCTION 

En quelques mots, voici ce qui est attendu du rapport de stage.

  • Il n’est pas un mémoire ; c’est un rapport. 
  • Il présente l’administration et le service dans lequel il fallait s’insérer et travailler ; il fera donc aussi état de l’accueil reçu. 
  • Il fait état des différentes tâches confiées et de la manière dont elles ont été exécutées, en présentant les facilités et difficultés. 
  • Il donne une appréciation sur l’adéquation ou l’inadéquation entre ces missions ou tâches et la formation reçue ; il s’agit en particulier de dire si la formation universitaire a contribué peu, beaucoup ou pas du tout à l’aisance avec laquelle les tâches confiées ont été réalisées. 
  • Volume : pas plus de trente (30) pages, hors annexes. 

1.  OBJECTIFS DU RAPPORT FINAL

La rédaction du rapport final de stage vous permettra de :

  • faire le point au sujet de votre expérience, d’évaluer votre capacité à intégrer le marché du travail dans votre domaine d’études et, au besoin, de réajuster vos façons de faire tant au niveau technique que comportemental;
  • partager votre expérience vécue en milieu de stage à la fois avec les enseignants de votre programme d’études et le Service des stages en en faisant part de vos apprentissages en entreprise;
  • mieux intégrer vos acquis scolaires en faisant des liens entre ceux-ci et votre expérience vécue en milieu de stage;
  • fournir au Service des stages de l’information lui permettant de mieux connaître le  milieu de stage;
  • répondre à l’une des conditions obligatoires du cheminement en alternance travail-études vous permettant d’obtenir une mention sur votre relevé de notes.

2.      CONSIGNES DE RÉALISATION

a. S’organiser à l’avance 

Pour que la rédaction votre rapport de stage soit facilitée, il convient d’y penser avant la fin du stage. 

b. Pendant le stage 

Afin de rédiger un rapport de stage le plus concret possible, il est vivement recommandé de constituer une sorte de  » journal de bord  » pendant votre stage. Il ne s’agit pas ici que d’une simple prise de note sur vos activités hebdomadaires, mais aussi de vos impressions, réussites, échecs, objectifs, contraintes. N’oubliez pas non plus d’étudier l’organigramme de la collectivité, il vous sera ainsi plus facile d’éclaircir certains points incompris, d’avoir des précisions sur une activité que vous n’avez pas saisie. 

c. A la fin du stage 

Lorsque votre stage prendra fin, vous devrez dresser un bilan de celui-ci. Ce bilan constituera le fond de votre rapport et sera la partie que votre correcteur appréciera le plus.  Voici quelques questions pour vous guider dans cette démarche : 

  • Qu’avez-vous retiré de votre stage ? 
  • Qu’avez-vous apporté à la collectivité ? 
  • Qu’avez-vous acquis ? (méthodes de travail, rigueur, organisation, précisez-les !)   Avez-vous atteints les objectifs que vous vous étiez fixés ? 
  • Comment avez-vous géré votre temps ? Estimez-vous avoir réussi ? 
  • Quels outils maîtrisez-vous plus qu’au début de votre stage ? Quels sont les outils dont vous avez appris à vous servir ? 
  • Le contenu de votre formation était-il en adéquation avec le stage? 
  • Dans l’absolu, souhaiteriez-vous travailler dans ce genre de collectivité ? Estimez-vous que ce de collectivité vous correspond ? 
  • Ce stage vous a-t-il apporté une orientation professionnelle plus précise pour votre avenir ? 
  • A-t- il confirmé ou infirmé vos choix ? A-t-il fait naître d’autres désirs ?

d. Forme du rapport 

En effet, même si cela vous paraît souvent évident, il ne faut pas oublier que c’est l’aspect général de votre rapport que votre correcteur va juger en premier. Il faut donc que celui-ci soit bien présenté, clair et structuré. N’oubliez pas que votre correcteur n’a pas fait votre stage avec vous, ce qui peut donc vous sembler évident ne le sera pas forcément pour lui ! 

Voici quelques conseils supplémentaires pour avoir un rapport clair et structuré: 

  • Faites des phrases courtes et compréhensibles 
  • Adoptez une police agréable et standard (Arial, Times) et taille (10,11,12) de police 
  • Justifiez vos paragraphes à droite 
  • Ayez une numérotation de vos parties cohérente ! 
  • Vérifier votre orthographe, plutôt deux fois qu’une !  Aérer votre travail ! 

3.      CONTENU DU RAPPORT

Un plan bien structuré est indispensable à un rapport de qualité. Voici les grandes lignes constituant un plan clair :

3.1.      PAGE TITRE  

Eléments indispensables à une bonne page de garde : 

  • Votre nom, post-nom et votre prénom 
  • Votre année d’étude 
  • Le titre de votre rapport, sa période, et son thème 
  • Le logo de la collectivité 
  • Celui de votre école / université 
  • Le nom de votre maître de stage en entreprise ou en collectivité et de votre tuteur à l’université
3.2.      Le sommaire 

3.3.    Les remerciements : Ils sont adressés à l’ensemble du personnel en général et à une ou deux personnes en particulier mais pas plus.

3.4.      INTRODUCTION (sur une page distincte au début du rapport) 

– Vos attentes face au stage; ce que vous pensez que le stage peut vous apporter. – Présentation des sections du rapport.

3.5.     PREMIÈRE PARTIE – PRÉSENTATION DU MILIEU DE STAGE  

  • Les coordonnées de l’organisation (nom, division, service, adresse).
  • Le nom du (de la) superviseur (e) en entreprise, son titre, sa fonction.
  • Une description de la raison d’être de l’organisation ou du service, sa mission et

un bref historique de son évolution.

  • Une brève description de l’environnement de travail :
    • l’environnement physique

(ex. : lieux, caractéristiques, matériel, outils, logiciels utilisés, etc.);

  • l’environnement humain (ex. : organigramme, nombre d’employés, culture organisationnelle, structure, relations interpersonnelles, organisation du travail, etc.).

3.6.      DEUXIÈME PARTIE – DÉROULEMENT DU STAGE  

  • Le mandat offert et votre rôle (fonctions occupées) dans l’organisation. – Votre intégration dans le milieu de stage.
  • L’encadrement et la supervision reçus en entreprise.

3.7.      TROISIÈME PARTIE – ACQUIS PROFESSIONNELS  

  • La description des nouveaux apprentissages.
  • Les différences entre cette expérience et votre premier stage, s’il y a lieu.
  • Votre perception de l’atteinte des résultats que l’employeur attendait de vous.
  • Les difficultés rencontrées, leurs causes et les solutions que vous avez envisagées.
  • Les qualités professionnelles que vous vous reconnaissez et les aspects à améliorer (au moins trois de chaque) en regard de vos compétences techniques ou de vos attitudes ainsi que les moyens pour améliorer la situation.
  • Ce que vous retenez de votre stage : l’impact des stages sur votre formation scolaire et sur vos décisions concernant votre avenir professionnel.

3.8.      CONCLUSION (résumé des points importants du rapport) – ½ page

  • Degré de satisfaction par rapport au stage.
  • Les attentes présentées en introduction ont-elles été satisfaites?
  • Secteurs d’emploi à explorer ou questionnement auxquels le stage vous a ouvert.

3.9.      LES ANNEXES

Elles doivent compléter votre argumentation. Tout peut être mis en annexes, mais tout n’est pas bon à prendre, réfléchissez à la pertinence de vos annexes ! Toute annexe doit être référencée dans les développements qui doivent s’y référer (s’en servir) : une annexe non utilisée dans le corps du rapport est une annexe non pertinente et inutile!!

TROISIEME PARTIE :

REDACTION D’UNE CORRESPONDANCE

ADMINISTRATIVE

Objectif général :

Connaître la correspondance administrative

Objectifs spécifiques :

  1. Définir la correspondance administrative
  2. Identifier les grands principes de la correspondance administrative.
  3. Enumérer quelques types de correspondance administrative. 4. Voie hiérarchique de l’administration
  4. Décrire le traitement du courrier.
  5. Rédiger une correspondance administrative

Pré-test:

En te basant sur tes connaissances propres, réponds aux questions suivantes :

  1. Qu’est-ce que la correspondance administrative ?
  2. Cite quatre grands principes de la correspondance administrative.
  3. Cite quatre types de correspondance administrative.
  4. Rédige une demande d’autorisation d’absence de quarante-huit heures adressée au doyen de la faculté.

INTRODUCTION

Pour l’administration, le dicton : « les paroles s’envolent, les écrits restent » a valeur de loi. Toute demande, toute information importante doivent être formulées dans un écrit présenté selon des normes admises. Il facilite le travail des autorités, des supérieurs hiérarchiques et celui de leurs subordonnés. Enfin, il est toujours prudent de laisser une trace écrite, car l’écrit a valeur de preuve en cas de contestation.

1. Définition

La correspondance administrative est l’échange d’écrits entre les hommes et/ou les services de l’appareil administratif ou encore l’ensemble des écrits de l’appareil administratif. Elle a ses règles d’organisation et de fonctionnement. Elle suit un cheminement particulier de l’expéditeur au destinataire. C’est ce qui explique que toute correspondance administrative n’est jamais envoyée directement à l’intéressé comme c’est le cas d’une lettre personnelle. Elle doit être acheminée par la voie hiérarchique c’est-à-dire par l’intermédiaire des supérieurs hiérarchiques.

2. Les grands principes

La correspondance administrative est organisée autour d’un certain nombre de principes dont les principaux sont :

2-1 : La dignité

Elle se justifie par le fait que l’Etat doit toujours présenter une image de marque impeccable et, toute institution, toute autorité ou toute personne intervenant en son nom, doit avoir ce principe à l’esprit.

Cette dignité se traduira dans la correspondance administrative par:

  • la courtoisie et la politesse dans le choix des termes: on veillera à ne pas utiliser les expressions désobligeantes, injurieuses, triviales, argotiques, vulgaires ou trop familières ;
  • le respect des règles grammaticales ;
  • la correction du style: éviter le laisser-aller, les erreurs de vocabulaire et les fautes de syntaxe. 2-2 : Le respect de la hiérarchie

L’administration est une vaste structure pyramidale organisée hiérarchiquement. De la base de la pyramide jusqu’au Ministre, il existe un ensemble de rapports de subordination et d’autorité dont le respect crée une discipline sans laquelle règnerait l’anarchie des services. Ainsi, il existe des termes utilisés par le supérieur s’adressant à son subordonné et vice versa, des termes employés par des égaux. Ex:

Le supérieur (informe, prie, engage, convie, fait savoir à, demande à, ordonne à, prescrit à,) son subordonné.

Le subordonné (rend compte à, expose à, sollicite de, est reconnaissant envers, propose à, suggère à, en sait gré à,) son supérieur.

Entre égaux: j’ai l’honneur de vous informer de bien vouloir …

2-3 : Le sens de la responsabilité

Le sens de responsabilité se traduira concrètement par:

  • le refus de l’anonymat: tout document administratif doit être signé et la signature doit être accompagnée du nom du signataire, de sa qualité.
  • l’usage de la première personne du singulier, « Je », qui marque la responsabilité de celui qui

s’exprime. Les pronoms indéfini et personnel « on » et « nous » ne sont pas utilisés dans l’écrit administratif. Exemple.

On n’écrira pasOn écrira
On m’a signalé que…Il m’a été signalé que…
On m’a dit que…Il me revient que…
Nous avons bien reçu votre lettre relative à…J’ai bien reçu votre lettre relative à …

Cependant, on retrouve parfois le pronom personnel « nous » dans certains textes règlementaires ou dans les procès-verbaux. Dans ce cas, c’est un pluriel de majesté (pour le souverain) ou de modestie (pour le représentant de l’Etat…).

Exemples : Nous, Naaba Sanem, …

Nous, Préfet du département de Gaoua, arrêtons….

Nous, X, commissaire de police de Soubakaniédougou, soussigné, nous étant transporté sur les lieux,

avons constaté les faits suivants…

2-4 : La prudence

Elle se traduira par l’usage du conditionnel chaque fois qu’il s’agira de la décision d’une autorité autre que la sienne. La prudence est nécessaire parce que toute faute, toute erreur relevée, par écrit, sera imputée par le public à l’ensemble de l’administration.

2-5 :L’objectivité

L’administration représente l’intérêt général et non des intérêts particuliers. Elle se doit d’être impartiale et de ne pas exprimer des sentiments personnels.

2.6 : La courtoisie

C’est la conséquence directe de l’objectivité.

La courtoisie est due aux administrés considérés comme des citoyens, dignes de respect. Elle s’applique aussi entre services où elle se manifeste par le respect des nuances. C’est pourquoi, on évitera :

  • les formules ou expressions désobligeantes, injurieuses ou péjoratives ;
  • les appréciations trop sévères, blessantes ;
  • les refus brutaux qui rendraient les réponses négatives choquantes, les ordres secs. Exemple :
On n’écrira pasOn écrira
Votre rapport est un tissu de sottises ;Votre rapport manque de réalisme
Votre demande est ridicule ;Votre demande me paraît peu fondée
Je rejette catégoriquement votre dossier ; Il ne m’est pas possible de donner une suite favorable à votre demande dans l’état actuel du dossier
Il faut réviser à tout prix cette positionJ’estime qu’il conviendrait de réviser cette position.

2-7 : La précision et l’exactitude

Un document administratif est un document de travail. Il doit :

  • être compris de la même manière par les lecteurs éventuels ;
  • exprimer avec prudence tout ce qui comporte des aléas ;
  • exposer avec exactitude et précision tout ce qui est certain et vérifié dans la langue officielle du pays. Sont obligatoires, les mentions permettant d’identifier le document et de retrouver ses antécédents (date, n° d’enregistrement, objet, références, identité de signataire et du destinataire).

2-8 : La clarté, la concision, l’efficacité

Ces qualités sont nécessaires parce que le document administratif est un document de travail.

Il faut seulement dire le nécessaire, en utilisant la forme exprimant exactement les faits ou la pensée et écarter l’accessoire ou le superflu.

2-9 : Une présentation formelle spécifique

Les principaux éléments en sont les suivants : l’identité de l’opérateur de saisie, le timbre ou l’attache, le lieu d’origine et la date, la suscription, l’objet, la référence, les pièces jointes, l’ampliation et la signature.

3. Présentation de quelques types de correspondance administrative 3-1 : Les lettres et documents de transmission  3-2 3-1-1 : La lettre à forme administrative

Elle peut être considérée comme un document technique que s’échangent deux services de l’administration. L’objet de cette correspondance est essentiellement destiné à traiter l’intérêt de l’administration. Le corps de la lettre doit comporter trois parties distinctes.

Une introduction qui centre l’attention sur le problème et complète l’objet par un rappel précis de l’affaire. Le développement, il s’agit d’examiner l’affaire avec une argumentation logique, rigoureuse, fondée sur des faits précis et/ou la réglementation.

La conclusion, elle doit découler de l’argumentation exposée dans la partie centrale de la lettre. Elle doit consister soit en une décision, en une proposition, ou en l’indication par le signataire que l’affaire est terminée.

3-2-2 : La lettre administrative à forme personnelle

Il s’agit d’une correspondance administrative adressée à une autorité publique ou à un particulier. L’objet de cette correspondance est essentiellement destiné à servir un intérêt particulier. La présentation d’une lettre à forme personnelle diffère de celle de la lettre à forme administrative.

                   3-2-3   Le bordereau d’envoi ou de transmission

C’est un document récapitulatif sommaire utilisé pour la transmission de pièces de service à service, chaque fois que la communication de ces pièces ne nécessite pas de commentaire qui justifierait la rédaction d’une lettre d’accompagnement.

3-3 : Les documents d’études et d’information 3-2-1 : La note

Au sein d’une administration (établissement d’enseignement, direction centrale ou extérieure), on n’échange pas des lettres mais des notes. La note peut venir à l’appui d’une lettre soumise à la signature du supérieur pour l’informer, être une analyse d’un dossier, être établie par le supérieur pour l’étude d’un problème par plusieurs de ces collaborateurs.

Sa présentation obéit aux règles communes aux autres documents administratifs avec ses caractéristiques propres.

3-2-2 : La note de service

La note de service est un document interne par lequel un supérieur donne à ses subordonnés soit des informations, soit des instructions à caractère permanent ou temporaire sur un problème particulier relatif aux activités du service ou sur le fonctionnement général de celui-ci. Elle peut s’adresser à l’ensemble du personnel d’un service ou seulement à une partie de celui-ci.

Elle contient les prescriptions d’un chef à ses subordonnés en vue de l’application d’une décision à respecter au sein de son service. Sa présentation obéit aux règles communes aux autres documents administratifs. Par exemple le directeur d’école peut rédiger des notes de service à l’attention de ses adjoints qu’il peut regrouper dans un cahier de notes de service qui peut se présenter comme suit :

DateObjet de la noteVisa des enseignants
09/12/2015.La réunion du conseil des enseignants aura lieu le vendredi 18/12/2015. Ordre du jour : Résultats des compositions du 1er trimestre ; Succès et difficultés rencontrés; Divers Le directeur SignatureCP1 : CP2 : CE1 : CE2 : CM1 : CM2 :
   

3-2-3 : Le procès-verbal

Le procès-verbal proprement dit est un constat écrit synonyme d’exactitude, de précision et d’impartialité. Le rédacteur doit être extérieur par rapport aux évènements qu’il est censé enregistrer.

Le procès-verbal que le directeur d’école sera amené à rédiger relève du domaine de la vie administrative courante. Il sert à constater et à garder un témoignage écrit et formel de certains actes importants et à servir de document de référence ou de moyen de preuve. Le procès-verbal de passation de service est rédigé sous l’autorité de l’inspecteur. On trouve généralement au verso de ce document la liste nominative des autres agents présents au moment de la cérémonie.

Le directeur d’école qui rédige le procès-verbal doit s’interdire de raisonner et de tirer des conclusions personnelles.

3-2-4 : Le compte rendu

C’est la forme généralement la plus utilisée par le directeur d’école pour relater auprès de son supérieur

(sans interprétation personnelle) le déroulement d’une réunion ou toute situation ou faits constatés. On distingue :

  1. Le compte rendu intégral qui est une reproduction et une transcription fidèle de ce qui a été dit.
  2. Le compte rendu analytique où le directeur tout en étant précis peut opérer un tri dans les informations et ne rapporter que les éléments essentiels.

3-2-5 : Le rapport

Le rapport est un document traitant d’une question importante et adressé à un supérieur hiérarchique. Il a pour objet l’exposé de l’exécution d’une mission ou l’étude d’une question, de faits importants survenus dans le service ou à l’école. Le rapport est différent du compte rendu par sa rédaction plus personnelle et par sa portée plus général, plus analytique. Il évoque un certain nombre de données objectives, les analyse, aboutit à une conclusion et présente des propositions le plus souvent au conditionnel sur lesquelles les supérieurs auront à se prononcer.

3-3 : Les documents d’injonction 3-3-1 : La circulaire

La circulaire est un document hiérarchique à destination collective, adressé par une autorité administrative supérieure ( chef d’Etat, Ministre, chef de circonscription territoriale) aux autorités ou services subordonnés soit pour rappeler les buts et préciser les modalités d’application d’un texte réglementaire important (elle est dite circulaire d’application), soit pour clarifier le sens d’une procédure règlementaire ou législative, sans pour autant ajouter des éléments nouveaux à la loi ou au règlement et empiéter illégalement sur leur domaine ( elle est dite circulaire interprétative). De portée plus large que la note de service, elle ne doit pas créer à l’encontre des tiers des obligations nouvelles et non prévues par la loi ou la réglementation en vigueur.

3-3-2 : La lettre circulaire

La lettre circulaire peut s’appliquer à la circulaire, si elle désigne un document d’instruction à caractère hiérarchique. Mais on rencontre également dans la pratique, des cas de lettres circulaires adressées par une autorité à d’autres autorités de même niveau. Ce document apparaît plus comme un document de la correspondance administrative, que comme document d’instruction. Il conviendrait d’éviter toute mention qui pourrait avoir une connotation hiérarchique.

3–4 : Les certificats et autres actes 3–4-1 :L’affectation

L’affectation est un acte (décision ou note de service) qui désigne le poste de travail attribué au fonctionnaire.

3–4-2 : La prise de service

L’occupation de l’emploi par le fonctionnaire est constatée par une prise de service (certificat). Elle matérialise le fait que le fonctionnaire ait effectivement occupé ledit poste de travail.

3–4-3 : La mutation

La mutation désigne un changement de poste d’affectation à un moment du déroulement de la carrière.

Partant de

là, la mutation peut être synonyme d’affectation à nouveau.

3–4-4 : La mise à la disposition

La mise à la disposition, c’est un acte (décision) du Ministre chargé de la F.P, qui autorise un autre Ministre ou chef d’institution à « utiliser » dans le cadre du service, les compétences d’un fonctionnaire.

3–4-5 : La nomination

Le terme nomination est employé en matière de fonction publique, dans les sens très variés. C’est ainsi que l’on entendra parler de nomination à un poste, pour désigner la promotion qui échoit à un fonctionnaire, lorsqu’il est appelé à exercer des fonctions de responsabilité.

La nomination peut s’appliquer également au premier acte qui consacre l’entrée d’un citoyen dans la F.P (on parlera de la nomination à un emploi).

3–4-6 : La cessation de service

La cessation de service est acte (certificat) qui matérialise le fait que le fonctionnaire ait effectivement cessé d’occuper son poste de travail suite à une mutation etc.

3–4-7 : La cessation de paiement

La cessation de paiement est un acte (certificat) qui marque l’arrêt du versement du salaire à un agent suite à l’admission à la retraite, décès, départ pour disponibilité etc.

4. La voie hiérarchique

L’administration est constituée par une succession d’échelons subordonnés les uns les autres : c’est ce qu’on appelle la voie hiérarchique. Le respect de cette voie hiérarchique et le bon fonctionnement des services exigent qu’un fonctionnaire ne corresponde pas directement avec une autorité supérieure sans passer par les autorités intermédiaires auxquelles il est subordonné. Réciproquement, une autorité ne correspond pas avec un fonctionnaire sans passer par les autorités intermédiaires.

Un Inspecteur, Chef de Circonscription, n’écrit pas au Ministre sans passer par le DPEPPNF, le DREPPNF, le Secrétaire Général ; de même, un Ministre n’écrira pas à un Chef de Circonscription sans passer par les mêmes autorités.

L’Inspecteur écrit au Ministre qui détient le pouvoir pour régler une situation, mais il le fait par l’intermédiaire de ces autorités afin que celles-ci:

  • soient informées ;
  • puissent éventuellement faire des observations dans un sens favorable ou défavorable et donc fournir au Ministre des éléments d’appréciation. Cette voie hiérarchique se traduit par l’indication:

« Voie Hiérarchique ».

–  

5.       Le traitement du courrier 5-1 : Le traitement du courrier arrivé

Le courrier arrivé est l’ensemble des documents reçus par l’école. Tout courrier adressé à l’école doit être enregistré dans un cahier ouvert à cet effet et communiqué à tous les collègues ou aux destinataires. Ce cahier peut être organisé de la façon suivante :

DateN° d’ord.Référence et objetOrigineObservationsSignature/Nom et Prénom
25/10/2014001Arrêté interministériel n°…du…fixant le calendrier de l’année scolaire …/…MENADiffusion à l’école 
10/11/2014002Arrêté n°…du… portant reclassement adressé à…. MENARemise à l’intéressé 
 003    

5-2 : Le traitement du courrier départ

Le courrier départ est l’ensemble de toutes les correspondances expédiées par l’école. Un cahier sera ouvert pour l’envoi du courrier à l’administration et aux différents partenaires et un exemplaire de ce courrier doit être conservé dans les archives. Lorsqu’une correspondance n’est pas établie en double exemplaire, le directeur l’accompagnera d’un bordereau d’envoi dont une copie sera classée dans le dossier « courrier départ ». Enfin, toute correspondance doit être transmise accompagnée d’un cahier de transmission.

Le cahier de transmission est organisé comme suit :

DateN° d’ord.Nom et adresseObjetsNbre de piècesSignature destinatairedu
       
       
       

CONCLUSION

La correspondance est l’ensemble des échanges d’écrits dans un service, d’une administration. Elle est très importante car elle conditionne le bon fonctionnement de la structure. Elle permet d’établir une communication permanente entre les différents acteurs et assure la continuité de l’information. Sa rédaction et son acheminement obéissent à un certain nombre de principes et de règles qu’il faut respecter.

TRAVAIL PRATIQUE 

Post-test:

Après avoir parcouru l’unité, réponds aux questions suivantes :

  1. Qu’est-ce que la correspondance administrative?
  2. Cite quatre grands principes de la correspondance administrative.
  3. Cite quatre types de correspondance administrative.
  4. Donne la voie hiérarchique suivie par un courrier adressé au MENA par un enseignant.
  5. Rédige une demande d’autorisation d’absence de quarante-huit heures adressée au maire.

[1] Un travail court contient rarement des chapitres, mais est toutefois divisé en sections qui devraient être numérotées.

[2] Les exemples ci-après sont tirés des deux textes suivants : Lafond, Nelson et Sylvain Landry (1999). La planification des besoins matières pour gérer les stocks du bloc opératoire : étude exploratoire, Cahier de recherche n° 99-04, École des HEC, 1999, 58 p. et Marc Duclos (2002). La caractérisation des non-porteurs de la ceinture de sécurité au Québec dans un contexte de taux de port de 95 %, Mémoire de maitrise, Montréal, HEC Montréal, 126 p.

[3] www.granddictionnaire.com

[4] Plusieurs dictionnaires sont accessibles en ligne, sur le site de la bibliothèque de HEC Montréal, en utilisant l’accès rapide aux : Dictionnaires, encyclopédies, manuels….

[5] À consulter : le Grand dictionnaire terminologique (www.granddictionnaire.com) de l’OQLF ou d’autres lexiques spécialisés en ligne.

[6] https://www.hec.ca/cfla/francais/index.html (icône « Ressources linguistiques»; les modèles Word se trouvent ensuite dans la section « Modèles »).

[7] Pour s’inscrire à une formation LaTex : http://www.hec.ca/biblio/nouvelles/formationslatex.html

[8] Nantel, Jacques, Abdelouahab Mekki Berrada et Gregory Bressolles « L’efficacité des sites Web : quand les consommateurs s’en mêlent », Gestion, vol. 30, no 1 (printemps 2005), p. 18.

[9] Lafond, Nelson et Sylvain Landry, « La planification des besoins matières (MRP) pour gérer les stocks du bloc opératoire : étude exploratoire», Cahier de recherche, no 99-04, Montréal, HEC Montréal, 1999, p. 9-10.

[10] Labrecque, Joanne, Aziza Mahil et Marie Marquis, « Comprendre la consommation des aliments réconfortants pour mieux la gérer», Gestion, vol. 34, no 4 (hiver

[11] Des modèles Word de mémoire classique ou par articles sont disponibles sur le site du CFLA, en cliquant sur l’icône « Ressources linguistiques», puis en allant dans la section « Modèles».

[12] Voir l’annexe M pour connaitre les lauréats du Prix du meilleur mémoire

[13] Les utilisatrices et utilisateurs d’EndNote verront la bibliographie apparaitre après les annexes, à la toute fin du document. Il faudra donc, avant le dépôt final du mémoire, déplacer la bibliographie en faisant un copier-coller.

[14] Ce modèle est présenté à titre d’exemple et peut varier selon les demandes de l’enseignante ou de l’enseignant.

[15] Date du dépôt final

[16] On doit féminiser les titres, s’il y a lieu Présidente-rapporteuse, Directrice, Examinatrice, Représentante…