EPIGRAPHE
La manutention comporte des risques pour la vie humaine. Si vous prenez soin
de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise car des employés satisfaits signifient clients satisfaits, ce qui conduit à la rentabilité.
« RICHARD BRANSON »
DEDICACE
A l’Eternel Tout puissant, auteur de toutes choses, qui nous a accordé la
vie et la force de son Esprit en vue de la réalisation de ce travail, à lui soient la force, l’honneur et la gloire.
A vous nos chers parents, à notre Père KABEYA NSAKA Jean-Pierre
et à notre Mère NGALULA NTUMBA Alphonsine, pour la vie et leur apport combien important dans la finalité de ce travail scientifique et surtout leur sens élevé d’encadrement éducatif, spirituel, financier et moral tout au long de notre parcours.
JOEL KABEYA NSAKA
REMERCIEMENTS
Avant toutes choses, qu’il nous soit permis de rendre grâce à l’Eternel
tout puissant, le maître de temps et des circonstances, de qui, nous avons reçu gratuitement l’intelligence, la sagesse et la force physique de rédiger ce mémoire de licence en sciences économiques et de gestion.
Nos remerciements le plus sincères s’adressent au corps académique de
l’université de Kinshasa et plus particulièrement à celui de la faculté des sciences économiques et de gestion, pour leur encadrement scientifique et moral.
Ensuite nos sentiments de profonde gratitude s’adressent à ceux qui nous
ont conduits dans l’élaboration de ce travail. L’honneur revient au Professeur KIMUANGA EYAMBO Papy-Fernand, malgré ses multiples occupations il a su user de son agenda pour nous guider sur les pistes d’une thématique complexe ; son ouverture d’esprit et ses critiques formulées par souci de rigueur scientifique nous ont été très bénéfique.
Nos profonds remerciements s’adressent aussi à l’assistant PAUL GIBO, pour son sens de dialogue dans le respect de la différence. Ses remarques, ses conseils, ses orientations pertinentes, nous ont permis d’améliorer la qualité de cette recherche.
Notre reconnaissance va aussi à l’endroit de nos tantes et oncles
maternelles et paternelles ; nos frères et sœurs ; cousins et cousine ; nièces et neveux.
Votre présence et votre affection nous ont été d’une grande importance.
Que KABUNDI olivier, META muhika getou, MUSHIYA Judith, KANYEBA sousane, NDAYE jonathan, NGALULA Christelle, MBUYI grâce, PAUNI grâce, Famille MPUNGA, Famille KALALA, Famille NKANKA, Famille MAKOLA, MUHIKA kenaya, bryan et yendia, KAZAMBU david, trouvent ici l’expression de notre fraternité.
Qu’il nous soit également permis de manifester notre reconnaissance à
nos connaissances, ami(es) et condisciples, il s’agit de :
IKUKU spiri, OMAMBUDI herman, MADIEYA henock, LOKASO
gloria, KONDE maria et ketsia, BASOSILA benie, NYEMBO eugée, BESOKE Jessica et nancy, MASIMANU sifa.
Que tous ceux qui n’ont pas été cités, trouvent ici l’expression de notre
gratitude.
Conscient de la limite humaine, nous prions quiconque voudrait
soumettre ce travail à la dure épreuve de son appréciation, de se montrer quelque peu indulgent et nous le remercions d’avance pour cette remarque de peine.
JOEL KABEYA NSAKA
LISTE DES SIGLES DES ABREVIATIONS
OZACAF : Office Zaïrois du Café
ONC : Office National du Café
ONAPAC : Office National des Produits Agricoles du Congo
FASEG : Faculté des Sciences Economiques et gestion
RBM : Maintenance centrée sur le risque
RCM : Maintenance centrée sur la fiabilité
O.C.R : L’Office du Café Robusta
O.P.A.K : L’Office des Produits Agricoles du Kivu
O.P.A.E.K.I : L’Office des produits Agricoles et d’élevages de KibatiIturi
C.N.C : Le Conseil National du Café
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Tableau n° 1. Quantités produites au premier semestre ……………………………………….. 36
Tableau n° 2. Quantités produites en deuxième semestre……………………………………….37
Tableau n° 3. Production annuelle……………………………………………………………………………39
Tableau n° 4. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et
opérations pour l’année 2017………………………………………………………………………………….47
Tableau n° 5. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et opérations pour l’année
2018………………………………………………………………………………………………………………………47
Tableau n° 6. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et
opérations pour l’année 2019………………………………………………………………………………….48
Tableau n° 7. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour l’année
2017…………………………………………………………………………………………………………………….. .. 48
Tableau n° 8. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour l’année
2018…………………………………………………………………………………………………………………………49
Tableau n° 9. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour…………..49
Tableau n° 10. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année………..49
Tableau n° 11. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre…………………….. ….50
Tableau n° 12. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année
2018………………………………………………………………………………………………………………………..51
Tableau n° 13. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre………………………….51
Tableau n° 14. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année
2019………………………………………………………………………………………………………………………..52
Tableau n° 15. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre………………………….53
Tableau n° 16. Equipements hors usages…………………………………………………………………55
Tableau n° 17. Les agents exposés aux risques………………………………………………………..56
Tableau n° 18. Equipements mécanique hors usage………………………………………………..57 Tableau n° 19. Effectifs du personnel, nombres équipements, équipements et
opérations ……………………………………………………………………………………………………………..58
Tableau n° 20. Equipements hors usage………………………………………………………………….61
Tableau 21. Cout liés à la maintenance des équipements……………………………………….62
Graphique n°1. Quantités produites au premier semestre……………………………37
Graphique n°2. Quantités produites au deuxieme
semestre………………………………………………………………………………38
Graphique n°3 Production anuelle…………………………………………………..39
Graphique n°4. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année
2017……………………………………………………………………………………50
Graphique n°5. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre………………….50 Graphique n°6. Coûts liés à la manutention au premier semestre………………………50
Graphique n°7. Coûts liés à la manutention au premier semestre……………………51
Graphique n°8. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre………………….52
INTRODUCTION GENERALE
0. État de la question
L’état de la question ou la revue littérature est une étape nécessaire et
d’une importance capitale dans l’élaboration de tout travail scientifique. Il consiste à faire l’inventaire des travaux antérieurs ayant trait à notre sujet d’étude.
Dans le passé, il est important de souligner qu’avant nous il y a eu des
différents auteurs qui ont pu exposer, défendre ou publier des articles ayant trait à notre étude. Raison pour laquelle nous nous referons à eux comme étant nos précurseurs pour l’élaboration de notre travail comme l’avait souligné le philosophe finlandais GEORY VON WRIHT «tout progrès scientifique est cumulatif et n’est donc pas l’œuvre d’un seul homme mais d’une quantité des gens qui révisent, critiquent et ajoutent pour le bon fonctionnement du processus ».
Cependant, les ouvrages et publication sur la manutention en général ou
sur la manutention industrielle sont extrêmement rares; seules les ouvrages sur la logistique, aujourd’hui à la mode, ont envahi la librairie technique.
Pour l’élaboration de l’état de question de notre travail, nous nous
sommes donc basés sur les ouvrages, mémoires, publications, rapports qui sont relatifs à la manutention et aux activités de la manutention.
- Pour EDEN GNAGNIRO « la manutention a pour but de permettre à une main d’œuvre peu nombreuse d’effectuer dans les meilleurs conditions de commodités et avec minimum d’effort un travail qui exigeait dans le temps une main d’œuvre nombreuse[1] »;
- Pour BAH ABDOU RAHMAN « la manutention est le déplacement d’objets ou des matières à travaillées, interne à l’entreprise réalisant cette pièce sans qu’il y accroissement de la valeur ajoutée pour l’objet manipulée[2] »;
- Pour le professeur DANIEL MULENDA « la manutention est une activité accomplie à l’intérieur de l’entreprise pour déplacer un objet (matières premières, produits finis ou en cours de fabrication) d’un poste à un autre, sans
en changer la forme, pour satisfaire aux stipulations de la gamme d’où la manutention est une activité sans valeur ajoutée[3] »;
- Pour RAJAONARISON « la manutention doit permettre l’accroissement des pièces d’un poste de travail à un autre sur la ligne de production, afin d’assurer l’activité de l’entreprise[4] »
Personnellement je soutiens l’hypothèse du professeur Daniel Mulenda
en disant que la manutention est une activité sans valeur ajoutée. Elle est une activité sans valeur ajoutée parce qu’elle ne modifie pas les attributs de la marchandise c’est-àdire la marchandise ou le produit ne perd en rien sa valeur initiale. La manutention facilite le déplacement ou le transport des marchandises sans pour autant influencer sa qualité ou sa quantité.
0.1. Problématique de l’étude
L’entreprise est une unité autonome qui produit des biens et services
marchands[5]. Quels que soient sa taille et ses domaines d’activités elle investit dans les moyens matériels et humains car l’homme est l’élément clé de la flexibilité et la principale réserve de la productivité.
La mission principale de toute entreprise est celle de créer de la valeur
lui permettant de s’acquitter de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires d’une part, puis satisfaire dans la mesure du possible les besoins de la clientèle en mettant à sa disposition les biens et/ou services de bonne qualité ou encore lui offrir les produits qui répondent à ses attentes d’autre part. .
La fixation de ces objectifs incite l’entreprise à être plus dynamique, plus
volontaire et mieux organisée mais pour y parvenir il faut définir les méthodes.
La mise en œuvre de ces méthodes reste jusque-là une activité complexe
qui renferme les fonctions managériales stratégiques, dont la manutention fait partie.
Toutefois, la priorité des entreprises industrielles est de satisfaire sa
clientèle et d’avoir une bonne marge bénéficiaire. Pour y arriver, l’entreprise doit élaborer un budget consistant, avoir un capital humain compètent et surtout avoir un bon service de manutention et de maintenance car celui-ci est d’une importance très capitale dans la mesure où il a pour première vocation d’assurer le bon fonctionnement des outils de production. C’est un maillon dans l’entreprise qui aidera d’avoir une bonne production en chaine en respectant les normes et règles (métrologiques) et d’avoir une grande production de masse à un temps et un coût réduit.
En raison des conditions dans lesquelles il s’effectue, le service
manutention peut comporter des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.
Dès lors, la santé et la sécurité deviennent une préoccupation de plus en
plus forte des entreprises, car au-delà des impératifs humains et sociaux, ces sujets constituent un enjeu économique et juridique.
Les manquements de ces derniers peuvent être extrêmement coûteux non
seulement en blessure du personnels et en perte ou détérioration du matériel, mais également en perte de vie.
La sécurité est encore plus d’actualité dans les entreprises industrielles
qu’ailleurs étant donné le caractère dangereux de la manutention. Donc, tous les ouvriers doivent, à tout moment, suivre les pratiques et les règles de sécurité conforme à des normes et à des lois nationales et internationales afin de les appliquer dans les soucis de leurs propres protections et ceux des équipements très couteux qu’ils mettent en œuvre.
La manutention fait appel à certains attributs selon qu’elle est manuelle
ou mécanique. Elle est manuelle lorsqu’elle fait appel à la force musculaire et aux organes humains en vue d’exécuter le travail nécessaire au déplacement des objets. Elle est mécanique lorsqu’elle fait appel à une force et aux organes mécaniques alimentés par des sources d’énergie diverses à savoir l’électronique ou hydraulique pour exécuter le travail nécessaire aux déplacements des objets, l’une des opérations la plus dangereuse et la plus utilisée dans les entreprises.
Dans tous les cas, les manutentions sont à l’origine des risque et
maladies professionnelles qui se traduisent par des accidents de travail. Raison pour laquelle, HENRY FAYOL a donné une place pour le facteur de sécurité et il a mis l’accent sur les conditions du travail dans les entreprises et l’importance de leur amélioration.
De ce qui précède, nous nous forcerons de répondre aux préoccupations
suivantes tout au long de notre recherche :
- Quels sont les problèmes que les entreprises rencontrent dans la gestion de leurs manutentions ?
- La manutention fonctionne-t-elle normalement au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et permet-elle à l’entreprise d’atteindre ses objectifs?
- Comment l’Office National des Produits Agricoles du Congo peut garder dans sa chaîne de production une activité qui ne modifie pas les attributs mais qui entraine des dépenses ?
0.2. Hypothèses de travail
L’hypothèse étant la proposition visant à fournir une explication
vraisemblable d’un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l’expérience ou vérifiée dans ses conséquences[6].
L’hypothèse de travail est pour nous une affirmation avancée dans une
étude dans le but de chercher à la confirmer ou infirmer.
- les problèmes que les entreprises rencontrent dans la gestion de leurs manutentions sont :
- l’insuffisance du budget pour acquérir d’équipements de nouvelle génération et pour assurer la maintenance d’équipements de manutention;
- les problèmes liés à la santé des travailleurs tels que : les écrasements, les chutes, les chutes d’objets et les objets projetés, les mouvements non contrôlés des charges, les équipements de levage non appropriés et mal utilisés ou en mauvais état sont parmi les principales causes de blessures lors de la manutention.
- La manutention fonctionne normalement au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo car l’entreprise arrive à conserver sa production, livré à temps ses produits, évite des énormes pertes des produits, satisfait sa clientèle et a une bonne marge bénéficiaire.
- L’Office National des Produits Agricoles du Congo doit garder la manutention parce qu’elle est une activité qui accompagne le processus de production malgré qu’elle ne constitue pas de valeur ajoutée (activité sans valeur ajoutée[7]), mais qui influence les variables décisionnelles de l’entreprise telle que le prix, la vente, la qualité des produits ainsi que la livraison des produits. Elle favorise le contrôle de la production.
0.3. Choix et intérêt du sujet
L’intérêt porté à ce travail réside dans la préoccupation de voir la
manutention venir au secours de la performance d’une entreprise à travers les différentes fonctions organisationnelles. Notre travail présente une importance à la fois scientifique et pratique.
- Importance scientifique : notre recherche va aider dans le futur en fournissant un document dont on se servira dans le cadre des travaux de recherche à caractère théorique, académique et universitaire afin que les chercheurs aient une idée sur la manutention dans l’Office National des Produits Agricoles du Congo. Il permettra aussi de disposer des données et outil de base sur la manutention.
- Importance pratique : Notre travail consiste à savoir et à comprendre les différents aspects de la manutention, les fonctionnements de la manutention, quels sont les outils utilisés lors de la manutention et si les agents sont protégés lors du travail et relever les problèmes qui sont liés à la manutention au sein de L’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) ex (O.N.C)
0.4. Objectifs de l’étude
L’objectif étant le but que l’on cherche à atteindre, le point où l’on se
propose d’arriver ou encore ce que l’on vise. Dans le cadre de ce travail nous avons retenus un objectif général et deux objectifs spécifiques.
0.4.1. Objectif général
Dans le cadre de notre travail, l’objectif principal est de voir comment la
manutention peut être un élément important dans la recherche de la performance d’une entreprise cas de l’Office National des Produits Agricoles au Congo.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Notre objectif principal sera accompagné des objectifs spécifiques
suivants :
- Évaluer le coût lié à la manutention;
- Analyser les méthodes liées à la maintenance des matériels de manutention.
0.5. Méthodologie de recherche
Une méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les origines, les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie[8]. Cette œuvre scientifique n’est pénétrable qu’au moyen d’une analyse conduite sur des méthodes et techniques.
0.5.1. Méthodes du travail
Une méthode est essentiellement une démarche intellectuelle qui vise,
d’un côté, à établir rigoureusement un objet de science et de l’autre à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus rigoureuse possible[9]. De sa conception jusqu’à sa mise en forme finale, toute œuvre faisant objet d’une étude scientifique doit faire face à des méthodes convenables, propres, cohérentes et adaptées au sujet de la recherche. Pour présenter cette étude, nous avons recouru aux méthodes suivantes :
- Méthode analytique : elle nous a permis d’examiner avec soin et en profondeur les données afin d’en dégager certains points marquants nécessitant de recommandation, jetant un regard sur le contenu de la manutention et son impact sur la performance de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
- Méthode descriptive : elle nous a permis de décortiquer les différents aspects structurels et organisationnels de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et à décrire notre cadre d’étude.
0.5.2. Techniques de recherche
La technique est un moyen permettant au chercheur de récolter les informations sur terrain mais aussi de les traiter comme outil de recherche[10].
Nos méthodes ont été appuyées par les techniques ci-après :
- La technique documentaire : qui nous a amené dans les bibliothèques et consulter quelques anciennes publications sur internet, documents en rapport avec notre sujet;
- les techniques d’observation et d’interview : nous ont permis respectivement de collecter les faits sur terrain et de compléter les informations utiles recueillies lors de l’entrevue avec les personnes averties dans le domaine sous étude (à l’aide d’un questionnaire). Et nous espérons que ces méthodes et techniques suffiraient pour éclairer l’analyse et l’interprétation des faits.
0.6. Délimitation du travail
Ce travail plonge son regard sur la problématique de la manutention au
sein d’une entreprise industrielle cas de l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) en particulier de 2010 à 2019.
0.7. Canevas du travail
Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail comporte trois (3)
chapitres à savoir :
- Le chapitre premier portant sur les généralités conceptuelles;
- Le chapitre deuxième présentant l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ex ONC);
- Le chapitre troisième abordant la problématique de la manutention au sein de l’Office National des produits agricoles du Congo ainsi que les résultats obtenus au sein de cette dernière.
0.8. Difficultés rencontrées
Comme dans tout travail scientifique, nous nous sommes butés à des
difficultés de collecte des données à notre travail et au manque des moyens financiers pour son élaboration.
Nous étions également confronté au problème de transport car, il fallait
quitter la maison pour atteindre le site de recherche (ou le lieu d’investigation).
Il nous a été difficile de recueillir certaines informations pour la
réalisation de ce travail, sur la manutention au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
CHAPITRE 1 : GENERALITES CONCEPTUELLES
Dans ce chapitre, nous allons définir les concepts de base et développer
leurs théories. Ce présent chapitre sera subdivisé en 2 sections à savoir :
- Section 1 :Définition, importance, types et objectif de la manutention; ➢ Section 2 :les moyens matériels de la manutention;
- Section 3 : Définition, importance, types et objectif de la maintenance.
Section 1 : Définition, Importance, Types et Objectif de la manutention
1.1. Définition
Le mot « manutention », considéré par LAROUSSE comme étant une
pratique utilisée généralement dans les entrepôts, magasin ou usine. Ce terme a évolué et désigne d’autres réalités. La manutention appartient à l’univers de l’industrie et des camions. Provenant du mot main, il signifie qu’une personne porte les charges à la main[11].
Du point de vue restreint, la manutention désigne l’action de manipuler,
de déplacer des marchandises, des colis ou des documents dans un lieu de production ou de stockage tel un entrepôt, usine, un magasin, un bureau, etc.[12].
Autrement dit, comme le souligne le professeur DANIEL MULENDA LOMENA EMAMBA dans son cours des implantations et manutentions industrielles considère la manutention comme étant une activité accomplie à l’intérieur de l’entreprise pour déplacer un objet (matières premières, produits finis ou en cours de fabrication) d’Un poste à un autre, sans en changer la forme, pour satisfaire aux stipulations de la gamme[13].
L’importance des manutentions est beaucoup plus considérable qu’on ne
le croit généralement. Elles occupent non seulement les manœuvres en totalité, mais aussi le personnel qualifié pour partie parfois non négligeable du temps qu’il devrait consacrer à un travail productif, ou à un travail d’entretien ou à un travail de contrôle.
De nos jours, la manutention est l’activité qui consiste à déplacer des
colis et des palettes à la main. Grace à l’avancée technologique, il est désormais possible de recourir à des travaux de manutention en utilisant des outils plus efficaces de manutention permettent aux entreprisses d’améliorer la productivité.
La manutention a un rôle primordial au sein d’une entreprise industrielle
dans la chaine de production. Les métiers liés à la manutention dans la chaine logistique nécessitent principalement les ouvrages de chargement et déchargement de marchandises[14].
Dans le cadre de ce travail cependant, la manutention industrielle est
prise en considération dans son sens purement et simplement étroit.
La manutention fait appel à la notion de la main d’œuvre qualifiée, à la
maintenance et à la logistique. D’une part, la manutention est le transport des choses, marchandises, produits industriels à une courte distance. D’autres parts, elle est une activité qui s’accomplie au sein de l’entreprise afin de déplacer un objet (produits finis, encours de transformation, matières premières, etc.) d’un post ou atelier à un autre sans pouvoir modifier les attributs dudit produit pour satisfaire aux exigences de la gamme. Faire de la manutention, c’est donc ajouter une charge à son corps et la déplacer. On distingue ainsi deux phases de manutention : la prise de la charge et le déplacement de la charge jusqu’à sa destination.
1.2. Importance de la manutention
1.2.1. Importance de la manutention dans la chaîne de production
Certaines filières de production à fort taux de main d’œuvre telles que
l’agriculture ou l’industrie du bois emploient des travailleurs manuels peu qualifiés. Ces salariés appelés manutentionnaires ou manœuvres exécutent des tâches manuelles ne requérant pas de connaissances techniques particulières. Cependant ils sont indispensables, le plus souvent parce qu’ils ne peuvent pas être remplacés par des machines soit en raison de l’extraordinaire plasticité du corps humain, soit que leur travail nécessite une qualité d’attention importante[15].
Un autre aspect de la manutention dans la chaîne de production concerne
l’approvisionnement des postes de travail, la réception des marchandises venant des
fournisseurs et le rangement du stock de produits finis en attendant leur enlèvement pour expédition.
1.2.2. Importance de la manutention dans la chaîne logistique
La manutention des marchandises joue un rôle essentiel dans la gestion
de la chaîne logistique. Dans le transport routier de marchandises en particulier, la manutention est omniprésente : chargement des camions, stockage transitoire en entrepôt, déchargement des camions à la livraison des produits[16].
1.3. Types de manutention
1.3.1. Manutention manuelle
La manutention manuelle est définie comme « toute opération de
transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, exige l’effort physique d’un ou de plusieurs travailleurs[17]». La règle de principe qui prévaut en droit du travail est de rechercher toute solution alternative à la manutention manuelle. Or, l’usage de la manutention manuelle est répandu, notamment dans les métiers du bâtiment, du déménagement, ou autres.
1.3.1.1. Risques liés à la manutention manuelle
La manutention manuelle est à l’origine de fréquents accidents du dos
souvent dus à des postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la manutention mécanique, des écrasements et des chutes. De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les chutes d’objets projetés sont parmi les principales causes de blessures, de lacérations ou de contusions pendant le travail de manutention manuelle. C’est pourquoi il est important d’être vigilant sur l’environnement, l’état du sol et encombrement du local[18].
1.3.2. Manutention mécanique
La manutention mécanique permet d’éviter les risques propres à la
manutention manuelle. Elle fait appel à l’utilisation d’appareils de levage et de transport[19].
1.3.2.1. Risques liés à la manutention mécanique
La manutention mécanique fait appel à l’utilisation d’engins de levage
tels que grues, chariot élévateur automoteur, pont roulant, etc. Les principales causes de blessures lors de la manutention mécanique sont le non-respect des règles de conduite, les mouvements non contrôlés des charges, des équipements de levage non appropriés, mal utilisés ou en mauvais état, etc.
1.3.3. Objectifs de la manutention
L’objectif principal d’un bon système de manutention est de permettre le
transport des objets d’un point à un autre, sans retour en arrière, avec un minimum de transferts, et leur livraison au poste de travail ou au centre de production désigné de façon à éviter toute congestion (embouteillage), tout délai dans l’acheminement et toutes manipulations inutiles et ce au moindre coût.
Cet objectif principal se matérialise dans les objectifs secondaires
suivants[20] :
- Réduction des coûts :
- Diminution du niveau des stocks ;
- Utilisation optimale de l’espace; ➢ Augmentation de la productivité.
- Réduction des déchets :
- Elimination des dommages au matériel lors de la manipulation ;
- Faire preuve de souplesse pour répondre des exigences de manutention différentes de nature différente ;
- Contrôle adéquat des stocks lors des opérations de manutention.
- Améliorer la productivité :
- Augmentation de la productivité par heure homme ;
- Augmentation de l’efficacité de la machine grâce à la réduction du temps d’arrêt de la machine ;
- Lissage du flux de travail ;
- Améliorer le contrôle de la production.
- Améliorer les conditions de travail :
- Fournir des conditions de travail sures ;
- Réduire la fatigue du travailleur ;
- Améliorer le confort personnel ;
- Amélioration des employés en travail productif.
- Améliorer la distribution :
- Réduction des dommages aux produits lors de la manutention et l’expédition ;
- Amélioration du routage ;
- Amélioration de l’emplacement des installations de stockage ;
- Augmenter l’efficacité de l’expédition et de la réception. ➢ Fournir le bon équipement au bon moment.
Section 2 : les moyens matériels de la manutention
2.1. Classification des moyens de manutention
Il existe deux sortes des moyens à savoir[21]
1. Equipement fixe
Sert aux déplacements de la matière suivant un trajet bien déterminé,
toujours identique.
- Force de la pesanteur: l’équipement est utilisé lors de mouvements entre les postes de travail ou entre étages pour transporter des matières conditionnées ou des objets solides ayant une surface de contact plane et ferme.
- Gravité (chutes, toboggans, conduites)
- Gravité assistée : Transporteurs à rouleaux, Transporteurs à billes, Transporteurs à galets,
- Energie mécanique: Transporteurs à bande et à roulement et Convoyeurs : chemin de roulement aérien, chemin de roulement souterrain
- Elévateurs: Chaine à godets, Chaine d’arc humide, ascenseur ou montecharge, Poulies fixes.
2. Equipement mobile
- Parcours limité par le rail
- Engins de levage : Grues, Pont roulants, Portiques
- Monorail (Wagonnets, Plateforme, Benne) ➢ Parcourt non limité Chariots à bras ➢ Chariot auto moteur:
- Porteur
- Tracteurs
- Chariots auto leveurs: Elévateurs à plateau, Elévateurs à Fourche, Transpalettes, Grues sur roues.
2.2. Fonctions de manutention[22]
- Choisir des machines et une configuration d’usine afin d’éliminer ou de minimiser les exigences en matière de manutention, c’est-à-dire de choisir le matériel de manutention le plus efficace, sûr et approprié, capable de satisfaire aux exigences de manutention au moindre cout ;
- Minimisation des mouvements d’articles semi-finis au cours du processus de production ;
- Planification du mouvement des pièces optimales nécessaire dans une unité ;
- Minimisation de la distance parcourue ;
- Accélération des opérations de manutention grâce à la mécanisation ; ➢ Utilisation de la gravité pour la manutention des matériaux.
2.3. Matériel de manutention[23]
- Chariots de manutention
- Diables de manutention
- Roues et galets de manutention
- Transpalette
- Chariots élévateurs
- Gerbeurs électriques
- Servante de manutention
- Gerbeurs manuels ❖ Remorques industrielles
- Préparateurs de commandes
- Chariots manipulateurs
- Plateformes de manutention
- Gerbeurs semi électriques
- Véhicules à guidage automatique (AGV) ❖ Train de remorque ❖ Container.
- Brouette
- Desserte à plateau
- Convoyeurs
- Treuils
- Lève-palette
2.3.1. Palettisation
La palettisation a constitué une sorte de révolution dans les méthodes de
manutention. Les premiers essais eurent lieu vers 1903, mais ce n’est que pendant la dernière guerre mondiale que cette technique a pris tout son développement aux USA[24].
L’histoire de la palettisation est parallèle à l’évolution qui a eu lieu dans
la conception des chariots.
Initialement, le chariot était essentiellement porteur : chariot à bras,
chariot automoteur ou tracteur avec remorques.
Puis le souci de faciliter les manipulations a conduit, vers 1915, à
l’invention de la plateforme et du chariot à petite levée. Les marchandises sont groupées sur la plate-forme et sans qu’il soit nécessaire de les manipuler à chaque reprise, elles sont déplacée en une seule fois par le chariot qui est introduit sous la plate-forme et la décolle du sol pour transport.
Un perfectionnement du chariot aboutit ensuite au chariot à grande levée
qui, grâce à des montants plus hauts, permet de déposer la charge en un point élevé.
Deux principes nouveaux sont ainsi introduits
- La charge peut être déposée avec son support sur un camion ou un wagon, ce qui facilitera les manutentions ultérieures,
- Les charges peuvent être gerbées pour économiser la surface de stockage
❖ Choix d’une palette
Dans l’étude de la palettisation d’un magasin, d’un atelier ou d’une
manutention quelle qu’elle soit, le choix de la palette est important.
Il y a intérêt; a priori, à choisir une palette aussi grande que possible, de
façon à constituer des charges unitaires importantes, mais il faut penser à[25] :
- A la stabilité de la charge qui sera constituée ;
- A son encombrement (stockage et déplacement) ;
- Au poids total de la charge;
- A la capacité du chariot qui sera employé.
- La rapidité d’évolution des engins de manutention •est moindre lorsque la charge est encombrante
- Les dimensions des palettes doivent être compatibles[26] Figure n°1. Palettes
Source : www.google.com
La palette doit être choisie selon les dimensions des charges à palettiser
en vue d’obtenir un chargement correct (surface entièrement occupée sans dépassements de plus de 1 à 2cm)[27].
On fera d’abord la liste des colis à palettiser avec l’indication de leurs
dimensions et de la fréquence avec laquelle ils se présentent.
Puis, pour chacun des types de palettes envisagés, on fera des essais de
chargement, d’arrimage et de gerbage. On vérifiera la stabilité de la charge et la bonne tenue des colis qui ne devront pas être écrasés.
Dans certains cas, la palettisation pourra entrainer une modification de
l’emballage des colis ; parfois, elle permettra. De l’alléger ; dans d’autres cas, il faudra au contraire le renforcer pour résister à l’écrasement ; enfin, il sera éventuellement nécessaire d’en modifier les dimensions.
Les palettes rectangulaires permettent de plus nombreuses combinaisons
de chargements que les palettes carrées.
Les palettes sont les plus souvent l’objet de manutentions nombreuses,
elles doivent être robustes. Une économie sur le prix d’achat peut souvent se traduire par une augmentation considérable des frais d’entretien.
Les palettes à 4 ou 8 entrées sont d’un emploi plus commode, mais leur
construction est plus délicate ; à prix égal, elles seront moins robustes que les palettes à 2 entrées.
1.3.2. Conteneurisation La conteneurisation a amélioré la rentabilité de l’exploitation maritime
par la réduction de temps de séjour au port et du coût de la manutention On rencontre actuellement essentiellement des conteneurs de 40 pieds et des conteneurs de 20 pieds (qui portent en moyenne 11 tonnes de marchandises)[28].
On sait aussi que l’on peut transporter en conteneurs toutes sortes de
marchandises et ceci a naturellement conduit à la construction des conteneurs spécialisés. On signalera en particulier les conteneurs-citernes (transport de produits liquides) et les conteneurs réfrigérés. Ce dernier type de conteneur mérite une attention particulière car il exige des aménagements spéciaux à la fois sur le navire et les terres pleins à conteneurs (fourniture d’énergie aux conteneurs réfrigérés non autonomes).
2.4. Facteurs liés au matériel de manutention[29]
- Types d’équipements adaptés au travail considéré
- Capacité de l’équipement nécessaire
- Heures de service quotidiennes requises
- Taille et spécifications de l’équipement
- Espace requis pour l’utilisation du matériel de manutention
- Adaptabilité à d’autres services pour l’objectif
- Rapidité et facilité d’utilisation
- Besoin en puissance de l’équipement
- Durabilité et fiabilité du matériel de manutention
2.5. Principes de manutention
Un système de manutention doit pouvoir déplacer et stocker le matériau
efficacement avec un minimum d’effort, une sécurité maximale et dans les meilleurs délais. Les principes directeurs importants sont30 :
- En utilisant les principes de la conteneurisation, de la charge unitaire ou de la palettisation, les matériaux à déplacer devraient être regroupés dans une unité plus grande et la taille des unités devrait être identique pour tous les matériaux ;
- Transportez la totalité de la charge unitaire chaque fois que possible au lieu de charges pratiques, chargez le matériel de manutention à la limite de sécurité maximale ;
- Minimiser les distances parcourues en adoptant les distances les plus courtes possibles ;
- Suivez la règle de flux en ligne droite c’est-à-dire que le chemin de manutention doit être une ligne droite ;
- Utiliser le principe de la gravité pour faciliter le mouvement des matériaux dans la mesure du possible, en tenant dument compte de la sécurité et du risque d’endommagement du produit ;
- Minimiser le non-déplacement des temps terminaux. Le temps total nécessaire au chargement, au déchargement et aux autres activités connexes ne faisant pas intervenir le transport réel du matériel ;
- Suivre le principe de la mécanisation. Utiliser des aides mécaniques à la place du travail manuel afin d’accélérer le mouvement des matériaux, d’augmenter l’efficacité et la rentabilité du système dans la mesure du possible ;
- Il convient de choisir un équipement de manutention des matériaux efficace, sûr, standard, flexible et de taille optimale, de taille appropriée ;
- Le matériel de manutention ne doit pas interférer avec les lignes de production ;
- Placez les convoyeurs au-dessus de votre tête et empilez les charges les uns sur les autres ou dans des bâtis aussi hauts que le permet la sécurité ;
- Effectuez une analyse précise et complète des couts d’installation, d’exploitation et de maintenance des appareils proposés en cas de modification suggérée.
2.6. Facteurs économiques ou couts à prendre en compte[30]
- Coût initial de l’équipement requis ;
- Coût d’installation, de réaménagement et de modification pour utiliser l’équipement et le bâtiment ;
- Coût de la réparation et de la maintenance du matériel utilisé ;
- Coût de l’électricité ou carburant nécessaire au fonctionnement ;
- Taux d’obsolescence du matériel de manutention ;
- Taux d’amortissement ;
- Valeur probable de récupération de l’équipement à la fin de sa vie utile ;
- Coût des équipements auxiliaires nécessaires ;
- Frais de location de l’espace
- Coût de la supervision de l’équipement
- Augmentation de la production attendue grâce à l’utilisation de matériel de manutention
- Economies que l’équipement entrainera en coûts de mains-d’œuvre directes ou autres coûts connexes.
2.7. La logistique
La logistique constitue un service à part entière dans la plupart des
entreprises de moyenne et grande taille[31]. Cette fonction transversale aux autres services est stratégique et influence considérablement l’activité de l’entreprise.
La logistique peut être définit comme l’activité cherchant à maitriser les
flux physiques d’une entité afin de mettre à disposition et de gérer des ressources correspondant aux besoins33. Il s’agit donc d’optimiser la gestion des moyens pour atteindre les objectifs prédéfinis. La logistique est importante pour tous les acteurs de l’entreprise car elle influence son activité.
Section 3 : Définition, importance, types et objectif de La maintenance
3.1. Définition
En effet, la maintenance, qui date de l’époque où on a commencé à
fabriquer des objets, est certainement l’un des « plus vieux métiers du monde[32] ».
La maintenance industrielle est l’ensemble de toutes les actions
techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise35 .
3.1.1. Terminologies
- Maintenance : c’est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifique ou en mesure d’assurer un service déterminé.
- Entretient : historiquement, il existe une opposition de sens entre les termes maintenance et la définition actuelle de l’entretien : ensemble des travaux ayant pour but maintenir dans leur état initial des ouvrages ou équipements existants, sans changer leur usage ou leur fonction.
- Fiabilité : aptitude d’un équipement à accomplir une fonction requise dans des conditions données, pendant un intervalle de temps donné.
- Maintenabilité : aptitude d’un document à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures et des moyens prescrits.
- Disponibilité : aptitude d’une entité à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné ou pendant un intervalle de temps donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieurs nécessaires soit assurée.
3.2. Importance de la maintenance industrielle
Dans le cadre de la concurrence acharnée qui règne sur la plus part
démarchés, certaines entreprises rencontrent des difficultés. La disparition des entreprises se fait parfois à moyen et long terme.
Cependant, quelques-unes d’entre elle s’en sortent, se renforcent et se
développent. Ainsi, dans cet ensemble, la maintenance occupe une place importante. En effet, c’est à elle que revient la responsabilité de conserver les installations, les équipements de travail, les outils de production dans l’état optimal de production[33].
3.2.1. Les étapes de la maintenance
Nous nous attacherons à optimiser la décision de maintenance sur
le plan de la planification d’une intervention qui peut être décomposée suivant les trois phases suivantes :
- Préparation de la maintenance.
Dans cette phase, on identifie l’objet, l’objectif et l’environnement
de maintenance, notamment la disponibilité des moyens de maintenance.
L’inspection ou la surveillance permettent d’estimer l’état du système soit de manière ponctuelle ou continue. À l’issu de ce diagnostic, on définit les moyens à mettre en place et l’action de maintenance à proprement parlé.
- Exécution de la maintenance.
On peut classer les opérations de maintenance en trois groupes
suivant leur degré d’efficacité/restauration : maintenance parfaite, imparfaite et minimale.
- La maintenance parfaite remet le système à l’état neuf (As Good As New,
AGAN). On l’associe généralement au remplacement par un système identique et neuf.
- La maintenance imparfaite est l’activité qui restaure le système à un meilleur état qu’auparavant mais moins efficace que l’état neuf, telle que la révision. La révision qui peut être exécutée à des intervalles de temps prescrits ou après un nombre déterminé d’opérations, comprend un ensemble complet d’examens et d’actions réalisés afin de maintenir le niveau requis de disponibilité et de sécurité. On l’associe généralement à la réparation avec un niveau de réparation connu ou incertain.
Par ailleurs, les niveaux de réparation peuvent être spécifiés ou
alors fonction de l’état du système avant maintenance.
- La maintenance minimale permet uniquement de remettre le système en fonctionnement sans pour autant en améliorer les performances (As Bad As Old, ABAO). On considère le dépannage comme un exemple pour cette activité. Il comprend des actions physiques exécutées pour permettre au système en panne de recommencer à fonctionner pendant une durée limitée jusqu’à ce que la réparation ou le remplacement soit réalisé.
1. Après la maintenance.
L’essai de fonctionnement et l’essai de conformité sont menés pour
vérifier que le système est capable d’accomplir la fonction requise ou que sa caractéristique est conforme ou non aux spécifications nominales.
3.2.2. Analyse des méthodes d’optimisation de maintenance
Pour suivre le développement technologique et les contraintes
croissantes d’efficacité de nos sociétés, les approches de maintenance et les concepts associés ont dû évoluer. De nombreux travaux de synthèse présentent les différentes politiques et leur applicabilité en contexte opérationnel. On peut classer ces approches en trois niveaux avec d’un côté deux niveaux associés aux typologies mêmes de ces politiques, correctives ou préventives, et de l’autre côté l’organisation de la maintenance avec une vision plus systémique de celle-ci.
1.2. Types de maintenance
1.2.1. Première génération de maintenance
Avant les années 1950, l’industrie a commencé ses premiers pas de
développement. La mécanisation était très limitée et les systèmes étaient généralement de conception simple et surtout très spécifiques. Par ailleurs, les contraintes de productivité permettaient de définir des stratégies de production suffisamment robustes aux aléas et notamment aux aléas de panne.
Par ailleurs, les coûts de stockage, notamment des pièces de
rechange, n’étaient pas forcément pris en compte dans la valeur des actifs. Les stratégies de maintenance consistaient essentiellement à faire fonctionner les systèmes jusqu’à la défaillance pour ensuite les réparer ou éventuellement les remplacer.
La première approche de maintenance peut être décrite comme la
maintenance corrective, où aucune mesure n’est prise pour prévenir les défaillances ou pour détecter la survenue d’un échec. Elle est exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise. La maintenance corrective peut être :
- Différée : la maintenance n’est pas exécutée immédiatement après la détection d’une panne, mais est retardée en accord avec des règles de maintenance données.
- urgente : la maintenance est exécutée sans délai dès la détection d’une panne afin d’éviter des conséquences inacceptables. Les coûts de maintenance corrective sont généralement élevés, mais cette approche peut être considérée comme rentable et est encore appliquée dans les domaines où les contraintes de sécurité sont faibles ou sur des systèmes non sujets à vieillissement.
1.2.2. Deuxième génération de maintenance
La fin des années 50 est synonyme des débuts de la société de
consommation. Ceci se traduit notamment par une évolution de la technologie en nombre et en complexité pour satisfaire à la demande croissante de biens, d’énergie et de transports. Les industries de production de masse doivent faire face à des marchés de plus en plus tendus qui leur imposent une réactivité et une productivité accrues. L’exploitation des nouvelles énergies est sujette à des exigences sécuritaires plus strictes en termes de maîtrise de ses moyens de production et il en est de même pour les transports au vu de leur multiplication et le développement du transport aérien.
Sur le plan de la maintenance, ceci se traduit aussi par une
meilleure maîtrise des systèmes de production et la définition des premières politiques de maintenance préventive. La maintenance préventive est définie comme les activités exécutées à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation d’un système. Il existe trois types de maintenance préventive :
➢ Maintenance systématiques.
C’est la première forme de maintenance préventive qui est apparue
dans les années cinquante-soixante. Elle est exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini d’unités d’usage dans le but de rétablir complètement ou partiellement la fonction requise d’un système. L’opération de maintenance est effectuée conformément à un calendrier déterminé a priori qui ne tient en aucun cas compte de l’état du système. Elle est intéressante pour des systèmes ayant un coût d’entretien faible, une productivité monotone et un faible niveau de sécurité.
Dans les années 1970, l’évolution des sciences et technologies a
motivé l’intégration de la technologie d’information dans le domaine de la maintenance. L’apparition de capteurs et de systèmes de surveillance a marqué la naissance de deux nouveaux concepts : la maintenance conditionnelle et la maintenance prévisionnelle qui ont débuté principalement dans les industries aéronautique et de défense.
- Maintenance conditionnelle.
C’est la maintenance préventive dont les actions sont basées sur la
surveillance du fonctionnement du système et/ou des paramètres significatifs de fonctionnement. Les paramètres significatifs de fonctionnement sont des mesures caractéristiques des systèmes telles que la vibration, la température, le degré d’érosion, la qualité du lubrifiant utilisé, etc. La surveillance du fonctionnement et des paramètres peut être exécutée selon un calendrier, à la demande ou de façon continue. La décision d’intervention est alors fonction de seuils critiques qui sont déterminés en amont.
- Maintenance prévisionnelle.
C’est un cas particulier de la maintenance conditionnelle. Elle est
exécutée en suivant les prévisions extrapolées de l’analyse et de l’évaluation des paramètres significatifs de la dégradation du système. La différence entre la maintenance prévisionnelle et la maintenance conditionnelle est qu’on ne fixe pas de seuils pour les indicateurs mais la décision est basée sur l’analyse de l’évolution de ces indicateurs pendant tout le processus de fonctionnement du système.
Dans le milieu industriel, la combinaison entre maintenance
préventive et maintenance corrective est à la fois nécessaire et implicite. En effet, la maintenance préventive peut réduire la probabilité de défaillance mais ne pourra pas juguler totalement la défaillance qui arrive aléatoirement.
L’augmentation du nombre d’intervention préventive, permet de réduire les coûts et impacts de l’indisponibilité non maitrisée du système mais provoque une augmentation du coût global par le biais de coûts d’inspection et d’exécution des maintenances préventives. Un des challenges pour le management est de trouver la balance optimale.
1.2.3. Troisième génération de maintenance
La troisième génération des approches de maintenance est liée
principalement à la constante recherche de la compétitivité des entreprises et surtout la réduction des coûts de production. Il devient nécessaire de faire de la maintenance au plus juste en fonction des différents critères de performance et donc de prioriser les actions et d’identifier de manière quasi-systématique les causes des défaillances.
C’est le principe même de cette nouvelle génération dont les deux
principales approches sont la maintenance centrée sur la fiabilité (RCM – Reliability Centered Maintenance) et la maintenance centrée sur le risque (RBM – Risk Based Maintenance). Ces approches sont basées sur la connaissance de l’état véritable du système, la recherche des modes de défaillances et la prise d’actions proactives visant à éliminer les causes de défaillance.
- Maintenance centrée sur la fiabilité – RCM : Cette approche de maintenance de troisième génération cherche à maximiser la disponibilité du système au meilleur coût possible, en procédant au bon entretien au bon moment. La RCM a tout d’abord été appliqué dans l’industrie de l’aviation. Ensuite, elle est utilisée par nombreuses industries telles que l’industrie navale, l’industrie chimique, l’industrie nucléaire, etc. Elle apparait également dans le secteur de la gestion immobilière.
- Maintenance centrée sur le risque – RBM : Son objectif est de mieux cerner les risques et de s’assurer du respect des exigences prescrites par les autorités de sûreté et au meilleur coût possible. Elle trouve son intérêt dans les domaines où la défaillance peut provoquer les conséquences très graves tels que la production d’énergie nucléaire. En effet, la RBM est proposée d’abord aux matériels passifs des centrales nucléaires américains et suit les règles définies par l’American Society of Mechanical Engineers (ASME).
Ces derniers jours, son application s’est élargie dans plusieurs
domaines industriels (pétrochimie, chimie, papier, acier, énergie,…) qui veulent améliorer leur efficacité économique tout en respectant des critères de sûreté et de l’environnement. Cependant, la RCM et la RBM se focalisent sur les aspects techniques de la défaillance et des opérations de maintenance sans intégrer la dimension organisationnelle.
On cherche alors à améliorer la réactivité de la maintenance par la
recherche de l’efficacité organisationnelle. Ceci passe par la création de partenariats interne et externe entre la maintenance et les autres services de l’organisation. Ainsi, un nouveau concept de maintenance apparaît qui peut être décrit comme un processus orienté vers l’organisation d’entreprise.
On peut considérer la Maintenance productive totale (TPM – Total Productive Maintenance) comme le représentant de ce groupe. Une innovation clé de la TPM est que les opérateurs prennent une plus grande responsabilité par rapport la maintenance de base – ce qu’on appelle la maintenance autonome.
➢ La maintenance productive totale – TPM
Le TPM a été définie et mise en place initialement dans des
compagnies japonaises. Elle provoque un changement fondamental à tous les niveaux de l’organisation – depuis les lignes d’opérateurs au plus haut niveau de la direction. Autrement-dit, avec le concept de TPM, la maintenance devient une philosophie complète qui comprend un plan des activités pour la durée de vie de l’équipement, et un processus d’amélioration continue impliquant tous les individus et tous les départements.
En effet, l’organisation de la TPM doit être conçue pour l’ensemble des départements des entreprises car elle se doit d’être intégrée aux autres actions que poursuit l’entreprise.
1.3. Objectifs de la maintenance industrielle
Assurer le fonctionnement du système généralement vis-à-vis d’objectifs
de production, maintenir la valeur économique du bien (assît management) Grâce à la maintenance, on préserve l’état du système et augmente sa durée d’usage, assurer la sécurité des biens et des hommes et assurer le bien-être de l’humanité[34].
1.4. La main d’œuvre qualifiée
La productivité du travail au sein d’une entreprise, d’un secteur, ou de
l’ensemble d’une économie dépend de la qualification de la main-d’œuvre employée. L’étude des données individuelles d’entreprises permet de vérifier cette relation et de la préciser. Les entreprises les plus productives emploient, en moyenne, une maind’œuvre plus qualifiée, comprenant davantage d’ingénieurs, des techniciens, des cadres administratifs et commerciaux. Ces entreprises sont aussi plus capitalistiques[35].
Conclusion du premier chapitre
En somme, le présent chapitre nous a expliqué les généralités sur la
manutention notamment : sa définition, son importance, son objectif, ses aspects particuliers et son efficacité en parlant également de la maintenance, la logistique et de la main-d’œuvre qualifiée.
Le deuxième chapitre parlera de l’office national des produits agricoles
du Congo et de la manutention au sein de l’office.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OFFICE NATIONAL DES PRODUITS AGRICOLES DU CONGO
Dans ce chapitre il s’agira de faire un bref aperçu historique de l’Office National des produits agricoles du Congo et d’observer comment la manutention est exercée au sein de cette entreprise.
Ce chapitre sera subdivisé en deux sections à savoir :
➢ Section 1 : Historique, Mission, siège de l’Office National des Produits Agricoles du Congo de sa création et son évolution ;
➢ Section 2 : la manutention eu sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
Section 1 : Historique, Mission, siège de l’Office National des Produits Agricoles du Congo de sa création et son évolution.
1.1. Présentation de l’entreprise
L’ONAPAC est un établissement public à caractère scientifique et
technique doté de la personnalité juridique et régi par la loi n°08/009 du 07 juillet 2008 à la primature de la République Démocratique du Congo par le décret n°09/59, du 03 Décembre 2009 fixant le statut d’un Office National du Café à ses pages 2 à 8, elle est placée sous tutelle unique du Ministère de l’Agriculture, Pèche et Elevage dans ses
attributions.
L’ONAPAC a son siège social sur l’avenue général BOBOZO n°2777
dans la commune de LIMETE quartier KINGABWA dans la ville province de KINSHASA.
- B.P 8931/Kinshasa I
- Fax : 24388684/M1/12/37639,
- Tél : 71144
- E-Mail :onckin@yahoo.fr.
L’office existait depuis l’époque coloniale sous forme des plusieurs
offices autonomes.
A ses origines, au niveau de l’ex Kivu, l’Office National des Produits Agricoles du Congo répondait sous la dénomination de l’OPAC créé par l’ordonnance loi du 23juin 1974 avec son siège social à BUKAVU.
Il va dans la suite s’observer une intense activité dans l’ancien KIVU et
l’ordonnance n°353/402 du 04 Décembre 1948, l’OPAC devient OPAK et Goma est considéré comme le principal et le plus important abritant la direction sans toutefois modifier les structures administratives. Après l’OPAK, c’est devenu OPAEKI qui a été créée par l’ordonnance loi de 1948 avec son siège à BUNIA ; en suite l’OPAS crée aussi par l’ordonnance loi de 948 avec son siège à KISANGANI ; et enfin c’est devenu OCR par l’ordonnance loi de 1948 avec son siège à KINSHASA.
1.1.1. Historique de l’entreprise
Etant donné que ladite société est à caractère agricole, son histoire est
liée à celle de l’agriculture de notre pays à l’époque où elle fut une propriété du Roi Léopold II (1888-1908) roi des belges. Des nouvelles cultures d’origine américaine (manioc, maïs et la patate douce) introduite par le Portugais, fut imposé à la population pour un but éducatif et ont donné des résultats positifs.
Du temps colonial, la politique agricole s’appliquait en une organisation
systématique c’est-à-dire qu’ elle avait en place une organisation d’extension et épanouissement de la grande population rurale qui constituait une main d’œuvre susceptible d’accroitre la rentabilité d’agriculture car elle était mobilisée et encadrée.
Après l’accession de notre pays à l’indépendance, le Ministre de
l’Agriculture, par un arrêté du 25/03/1963, va voter pour le Conseil National, avec pour rôle, représenter la RDC dans l’OIC à LONDRES.
La culture du café, bien qu’en pleine expansion en milieu rural n’a pas
connu la même intensification car l’autorité à plusieurs reprise essaie de freiner cette culture au profit des autres, dans les années 1936 à 1948. Les autorités politiques ayant perçu l’importance d’exportation des produits agricoles. D’où l’idée de mettre sur place; des structures pouvant encadrer ces produits depuis la culture jusqu’à leur exportation. Sur ce, ils vont créer 3 Offices ci-après :
- L’Office du Café Robusta « O.C.R » dont le siège était à Léopoldville (actuellement Kinshasa) ;
- L’Office des Produits Agricoles du Kivu « O.P.A.K » ; dont le siège était d’abord à Bukavu puis transféré à Goma
- L’Office des produits Agricoles et d’Elevages de Kibati-Ituri « O.P.A.E.K.I » dont le siège était à Bunia.
La principale préoccupation du gouvernement colonial était de
sauvegarder la qualité du café congolais destiné à l’exportation par le conditionnent et l’analyse efficace. C’est ainsi que ces offices seront équipés en Usine et laboratoires.
Le Conseil National du Café « C.N.C » créé plus tard par l’ordonnance N°40 du 5mars 1953 devrait exercer ses activités.
Tous ces offices ont été fusionnés en un seul, Office National du Café « O.N.C » crée par l’ordonnance-loi n°72/030 du 27 juillet 1972 ; à la création de ce nouvel Office, il est apparu clairement l’intention de l’autorité de renforcer l’action du nouvel organisme dans le domaine particulier du café.
Toutefois, comme le rôle des anciens Offices dissouts s’exerçait aussi sur
d’autres produits agricoles et sous-produits agricoles entre autre : le thé, le quinquina, la totaquina, le cacao, le pyrèthre, la papaïne et les huiles il fut ajouté de manière expresse dans le texte juridique un article sur la latitude que pouvait avoir l’Office de traiter et de commercialiser ces produits pour le compte des tiers, avec l’autorisation du Ministre de l’Agriculture.
Créé par l’ordonnance loi n°79/059 du 7 Mars 1979, l’OZACAF(les
prérogatives de l’office sur les produits et sous-produits agricoles d’exportation autres que les café ont été omises) est transformé en établissement public est appelé « Office
National du Café », ONC en sigle. Le 24 Novembre 2018 l’Office National des Produits Agricoles du Congo ONAPAC en sigle est la nouvelle dénomination de l’Office National du Café ONC en sigle.
L’ONAPAC a pour mission de suivre le contrôle de qualité et
conditionnement du café exporté (art 3 de l’ordonnance lois n°079/059 du7 mai 1979)
1.1.2. Objectifs et missions de l’entreprise
1.1.2.1. Objectifs de l’entreprise
L’Office National des Produits Agricoles du Congo a pour objectif de
promouvoir la culture et le développement des débouchés agricoles et leurs dérivés, notamment le café, le thé, le cacao, le pyrèthre, l’hévéa, le quinquina, la totaquina, la papaïne, la noix de cola et la pigne, le noix de coke, les plantes médicinales, les plantes à épices, la happai multiforme, le gingembre, etc.
Depuis 1948 jusqu’à ce jour, l’Office National du Café Robusta OCR est
soumis au régime de Droit commun en matière fiscale mais, il est exonéré des impôts sur les revenus, sur le patrimoine et sur la contribution sur le chiffre d’affaires.
1.1.2.2. Missions de l’entreprise
- Sur le plan agronomique :
- Fournir une aide technique aux planteurs du caféier en leur assurant la vulgarisation, l’encadrement et la logistique ;
- Soutenir la recherche-développement desdits produits ;
- Publier les statistiques des productions de ces produits ;
- Acheter auprès des planteurs les cafés qu’ils produisent et les préparer à l’exportation.
- Sur le plan industriel :
- Contrôler le traitement, la qualité, l’usinage et le conditionnement du café prêt à l’exportation…❖ Sur le plan normatif :
- La certification desdits produits ;
- Agréer les hangars, entrepôt, centres de stockage, usines, torréfacteurs et contrôler leur conformité aux règles édictées par les organisations internationales compétentes en la matière ;
- Proposer à l’autorité de tutelle les normes les plus appropriées à la définition des types commerciaux adaptés au marché international.
- Sur le plan commercial :
- Publier périodiquement les barèmes des défauts et les mercuriales internationaux après études et décisions de la commission ad hoc de ces produits ;
- Contrôler les stocks nationaux de ces produits ;
- Contrôler en collaboration avec les autres services étatiques qualifiés la régularité et la bonne exécution de toutes les exportations de ces produits aux points de sortie agrées par l’organisation internationale du Café et autres ;
- Défendre les intérêts de l’Etat pour tout ce qui concerne ces produits.
1.1.3. Situation géographique de l’entreprise
- Au niveau national : l’ONC ayant son siège social à KINSHASA/KINGABWA sur l’avenue du poids lourds, dans la commune de LIMETE
- Au niveau de la province : l’ONC secteur de Goma est situé dans la ville de Goma chef-lieu de la NORD-KIVU, sur le boulevard KANYAMUHANGA au quartier les volcans, à la commune de Goma, en diagonale de la Tribune Officiel, à côté de la COOPRC IMARA, guichet du centre-ville de Goma.
1.1.4. Organisation structuro-fonctionnelle de l’entreprise
Il est à signaler qu’au niveau du sommet, les structures organiques se
présentent de la manière suivante :
- Le conseil d’administration
- La direction générale
- Le collège des ministères aux comptes.
1.1.4.1. Le conseil d’administration
Le conseil d’administration est l’organe d’orientation, de contrôle et de
décision de l’Office National des Produits Agricoles du Congo. Il définit la politique générale, détermine le programme de l’ONAPAC, arrêt le budget et approuve les états financiers de l’exercice comptable, il fixe l’organigramme de l’ONAPAC et le soumet pour approbation au Ministère de la tutelle.
Le conseil d’administration est composé par les administrateurs nommés
par ordonnances présidentielles et sont composés de :
- Un administrateur délégué général ;
- Un administrateur délégué général adjoint
- Un administrateur directeur technique et un délégué juridique principal pour le personnel de l’ONAPAC.
1.1.4.2. La direction générale
La direction générale de l’Office National des Produits Agricoles du Congo est assurée par un Directeur général qui est nommé par l’ordonnance du président de la République sur proposition du gouvernement en délibéré du conseil de Ministre, il a un mandat de 5ans renouvelable. Le Directeur exécute les décisions du conseil d’administration et assure la gestion journalière de l’ONAPAC, il exécute le budget, élabore les états financiers, dirige l’ensemble de service. La direction est subdivisée en quatre directions centrales qui sont :
- Direction technique ;
- Direction commerciale ; ➢ Direction administrative ; ➢ Direction financière.
1.1.4.3. Le collège des ministères aux comptes
Les contrôles des opérations financières de l’ONAPAC est assuré par un
collège des commissaires aux comptes. Celui-ci est composé de deux personnes issues des structures professionnelles et justifiables de connaissance technique et professionnelle distinctifs éprouvés. Les commissaires aux comptes sont nommés par le décret au conseil des Ministres sur proposition de tutelles pour un mandat de 5 ans renouvelable.
1.1.5. Régime fiscal
L’ONAPAC est soumis au régime de Droit commun en matière fiscale
mais, il est exonéré des impôts sur les revenus, sur le patrimoine (contribution directe) et sur la C.C.A (contribution sur le chiffre d’affaires).
1.1.6. Principaux produits agricoles sous contrôle de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
a. Le Café :
Le café est produit dans toutes les provinces de la RDC l’espèce Arabica
en haute altitude entre 800-1600m et l’espèce Robusta en basse altitude entre 0-800m, elle est aussi cultivée dans des zones de haute altitude.
Qualités exportables :
– Arabica lavé : AW1 à AW5 ; – Robusta lavé : RL1 à RL5 ; – Robusta non lavé : RN1 à RN5.
b. Le Cacao :
Le cacao est produit à l’Equateur, nord et sud Ubangi, Tshuapa, Mongala, Nord-Kivu, Ituri, Kwango et le Kongo central.
Qualités exportables :
- Les grades : grade 1 à 6
- Les brisures : grandes brisures max. 50 % des fèves et petites brisures plus de 50% des fèves.
c. Le Caoutchouc :
Le caoutchouc est le troisième produit agricole d’exportation. Il est
cultivé à l’Equateur, Nord-Ubangi, et Sud-Ubangi, Tshuapa, Kwango…..
Qualités exportables :
– Ribbed smoked sheets : RSS 1 à 5 ; – Granulés TSR 20 ; – Latex concentré liquide.
1.1.1. Patrimoine de l’entreprise L’Office National des Produits Agricoles du Congo « ONAPAC » en
sigle possède un important patrimoine à Kinshasa ainsi qu’à l’intérieur du pays. Il est constitué des concessions foncières, d’immeubles, des mobiliers et des matériels d’exploitation
1.1.2. Organigramme de l’Office National des produits Agricoles du Congo
Section 2 : la manutention eu sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Dans cette partie de notre travail nous allons chercher à expliquer
comment se passe la manutention au sein de l’ONAPAC, quels sont les produits qui nécessitent la manutention en générale en mettant l’accent sur le café en particulier, les équipements utilisés lors de la manutention et en fin de savoir comment l’ONAPAC équipe son personnel pendant la manutention des produits.
2.2.1 Les produits de manutention
Pour entreprendre facilement les travaux de transport de marchandises, il
existe plusieurs appareils plus au moins indispensables. Les produits qui nécessitent la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo sont les suivants : le café, le thé, le quinquina, la papaïne, la noix de coke, les plantes médicinales, le gingembre, etc.
❖ Transformation et torréfaction du café :
Il va falloir transporter le café de la plantation à l’usine de torréfaction.
Jusqu’à une époque récente, le café était toujours emballé dans des sacs de jute principalement. Cela lui permettait de «respirer» avec le risque évidemment de prendre une odeur. En cours de stockage, le café risquait également l’attaque d’insectes et, dans tous les cas, il se devait d’être placé à l’abri de l’humidité.
La manutention de ces sacs de 60 kg était longue et coûteuse, d’où la
recherche de solutions plus économiques. La palettisation fut un premier progrès, qui n’altérait en rien la qualité du produit.
❖ Production du Café en 2019 à l’ONAPAC repartie en deux semestres[36]
Tableau n° 1. Quantités produites au premier semestre
PRODUCTION PREMIER SEMESTRE | |
MOIS | QUANTITES/TONNES |
Janvier | 1400 |
Février | 2600 |
Mars | 3300 |
Avril | 1000 |
Mai | 2200 |
Juin | 1500 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Graphique n°1. Quantités produites au premier semestre
Quantités produites en tonnes au premier
Source : élaboré à partir du tableau n°1
Nous constatons que la production du café n’est pas stable à l’Office National des Produits Agricoles du Congo au premier semestre. L’entreprise a commencé l’année avec 1400 tonnes puis la production est montée de 1200 tonnes au mois de février ensuite de 1900 tonnes pour atteindre 3300 tonnes au mois de mars et subitement la production a considérablement baissé de 2300 tonnes pour atteindre
1000 tonnes au mois d’avril c’est une période de crise à l’Office National des Produits Agricoles du Congo dû au conflit entre les autorités qui a entrainé l’entreprise à la grève pendant 3 semaines, l’entreprise n’a fonctionné que pendant une semaine ce qui explique cette faible production.
Le mois suivant l’entreprise a repris de fonctionner normalement jusqu’à
remonter sa production à 22OO tonnes et finir le premier semestre avec 15OO tonnes encore une chute de production dû au problème lié à l’implantation causé par des bestioles qui ont rongé le café.
Nous constatons que le mois de mars était plus favorable pour la
production de café au premier semestre avec une production de 3300 tonnes.
Tableau n° 2. Quantités produites en deuxième semestre
PRODUCTION DEUXIEME SEMESTRE | |
MOIS | QUANTITES/TONNES |
Juillet | 3000 |
Aout | 3000 |
Septembre | 2500 |
Octobre | 4350 |
Novembre | 4000 |
Décembre | 3900 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits
Graphique n°2. Quantités produites en deuxième semestre
Source : élaboré à partir du tableau n°2
Nous avons constaté que le deuxième semestre a très bien démarré pour
la production de café à l’Office National des Produits Agricoles du Congo 3000 tonnes les deux premiers mois et une baisse de production au mois de septembre de 5OO tonnes.
La plus forte production nous la trouvons au mois d’octobre l’entreprise
a réalisé 4350 tonnes donc une augmentation de 1850 tonnes par rapport au mois dernier.
Les deux dernier mois l’entreprise n’a plus connu beaucoup de chute par
rapport à sa production 350 tonnes pour le mois de novembre et 450 tonnes au mois de décembre
Nous constatons que l’Office National des Produits Agricoles du Congo
termine l’année 2019 avec 3900 tonnes de production donc plus de 2500 tonnes par rapport au début de l’année.
❖ Production annuelle du café à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 3. Production annuelle
Production annuelle du café en tonnes | |
Mois | Quantités en tonnes |
Janvier | 1400 |
Février | 2600 |
Mars | 3300 |
Avril | 1000 |
Mai | 2200 |
Juin | 1500 |
Juillet | 3000 |
Août | 3000 |
Septembre | 2500 |
octobre | 4350 |
novembre | 4000 |
décembre | 3900 |
total | 32 750 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Graphique n°3. Production annuelle
Source : élaboré à partir du tableau n°3
Nous constatons que l’’entreprise n’a eu que 6 bon mois où la production
était bonne.
– Extraction des fèves de café
Une fois que l’on a récolté les fruits du caféier, il faut en extraire la fève. Pour cela, il existe deux moyens distincts, la première méthode est dite sèche tandis que la seconde est dite humide.
La méthode sèche consiste tout simplement à laisser les fruits séches au
soleil pendant une période de 2 à 4 semaines en les retournant régulièrement pour ne pas qu’ils fermentent. Une fois les fruits devenus friables, on peut alors les décortiquer.
Cette méthode nécessite toutefois une certaine précision : il faut
absolument arriver à un taux de 12 % d’humidité faute de quoi les fruits peuvent moisir s’ils sont trop humides ou se fragiliser s’ils sont trop secs.
Elle est réservée aux cafés de qualité peu élevée car elle ne permet pas de
préserver totalement les qualités des grains. On dit du café ainsi préparé qu’il est séché.
La méthode humide consiste à retirer la pulpe des fruits avant leur
séchage, le plus tôt possible après la récolte (moins de 24h idéalement), sans quoi graine et pulpe risquent de mal se séparer.
Cette action est effectuée par une machine qui va retirer et éliminer la
peau et la chair, plus légères que les grains. Ces derniers vont alors fermenter pendant environ une journée le temps que la couche de mucus qui entoure le noyau se dissolve.
Enfin les fèves peuvent sécher durant 10 à 15 jours, soit au soleil soit
dans un séchoir mécanique, avec un taux d’humidité devant atteindre 11 % et pas 1 % de moins car à ce taux les grains se dégraderaient. Le café préparé de cette façon est dit lavé.
– Décorticage, polissage et tri
Au tout dernier moment avant l’exportation, on retire la coque ou la
parchet (mucus) selon la méthode de séchage qui a été employée.
Il existe deux types de décortiqueuses : celles à friction, dans lesquelles
les grains sont frottées entre une lame et une grille, et celles à percussion dans lesquelles les grains tournent dans une cuve ronde avec des aiguilles et perdent leur mucus en se télescopant les uns dans les autres.
Après le décorticage vient le polissage, qui consiste à ôter une fine
pellicule résiduelle qui entoure encore les grains.
Enfin, les grains de café sont triés en deux étapes. Tout d’abord ils sont
calibrés grâce à un crible qui les sépare en fonction de leur poids. Ensuite vient une étape souvent effectuée manuellement, qui consiste à enlever les grains de mauvaise qualité.
– Torréfaction
La torréfaction est un processus de cuisson des grains de café au cours
duquel les huiles aromatiques vont révéler toutes leurs saveurs. On utilise pour cela une machine appelée torréfacteur, fonctionnant généralement au gaz. Les torréfacteurs artisanaux peuvent contenir de 5 à 15 kilos de café tandis que ceux de l’industrie peuvent aller jusqu’à une capacité de 300 kilos. Le torréfacteur se compose d’un four à gaz (muni de pales) pouvant chauffer à 190 degrés, et d’un refroidisseur qui évite aux grains de s’enflammer à la sortie du four.
Durant leur passage dans le torréfacteur, les grains de café subissent deux
types de réaction. D’une part, il y a des réactions chimiques qui provoquent une modification des saveurs. D’autre part, il y a des réactions physiques : les fèves changent de couleur, passant du vert au marron, éclatent, et gagnent en volume tout en perdant en poids.
La durée de la torréfaction varie en fonction des pays, des goûts des
consommateurs et des variétés de café, car certains cafés risque d’être abîmés par une torréfaction trop longue, tandis que d’autres ont besoin de plus de temps pour révéler tous leurs arômes. Il y a cinq degrés de torréfaction : légère ou blonde, moyenne ou ambrée (fréquente aux États-Unis), moyennement poussée ou robe-de-moine (en France), poussée ou brune (Italie), et enfin très poussée ou très brune.
– Mouture
La mouture du café peut être effectuée avant le conditionnement ou au
dernier moment à l’usine, ce qui est conseillé pour préserver les arômes.
On distingue trois types de mouture : fine pour les machines à expresso,
les cafetières électriques et italiennes, moyenne pour certaines cafetières spécifiques, et grossières pour les cafetières à piston. Ainsi, on choisit donc son café moulu en fonction de sa cafetière.
– Suppression de la caféine
Si trois variétés de caféiers produisent des grains ne contenant pas
naturellement de caféine, ce n’est pas le cas de la majorité des plants. Pour extraire la caféine des grains et obtenir ainsi du décaféiné, il y a trois méthodes.
La première consiste simplement à faire tremper les grains encore verts
dans l’eau, dans laquelle la caféine va se dissoudre, puis à faire passer cette eau sur du carbone qui absorbera la caféine.
La deuxième technique est chimique, et consiste à tremper les grains
humidifiés à l’eau dans un solvant organique (comme du chloroforme, du benzène ou du déchlorure de méthane) à plusieurs reprises, avant de laver les grains avec de la vapeur pour éliminer les résidus chimiques.
Quant à la troisième méthode, elle utilise du gaz carbonique chauffé et
pressurisé jusqu’à lui donner à la fois les propriétés d’un gaz et d’un liquide. Ce dioxyde de carbone dit supercritique peut pénétrer à l’intérieur des grains et dissoudre la caféine.
– Obtention du café soluble
Le café soluble est obtenu par atomisation ou par lyophilisation d’un café
liquide.
L’atomisation consiste à pulvériser le liquide en gouttelettes dans un
courant d’air chaud qui va provoquer l’évaporation de l’eau et l’obtention d’une poudre résiduelle.
La lyophilisation consiste quant à elle à congeler le café liquide, puis à
faire s’évaporer la glace directement à l’état de vapeur sans qu’elle passe par l’état liquide, phénomène qui est possible à haute pression (cela s’appelle la sublimation). Cette vapeur remonte pour être immédiatement recongelée, tandis que les molécules de café sont isolées.
2.2.2 Matériel de manutention
Au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo on
distingue deux types de matériels de manutention à savoir :
- Matériel de manutention discontinue : chariot élévateur, chargeur, tracteur.
- Matériel de manutention continue : transporteur à bande, le modèle à rouleaux libre et commandes.
Pour simplifier la rationalisation de la manipulation, le transport de colis
et stockage, ils se servent de la palette de manutention.
Une palette de manutention a permis de standardiser la reprise de charge
par le dessous grâce à une surélévation minimale de l’élément rigide plat. La conception de ces outils est adaptée aux autres matériels de manutention comme le chariot élévateur. On se sert surtout de cet appareil pour faciliter le transport des charges, et stockages de marchandises et les travaux d’emballage.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo dispose aussi d’un
convoyeur qui lui permet d’acheminer facilement les charges ou les produits en vrac d’un point à un autre, on peut citer le convoyeur à bande appelé également bande transporteuse. Ce convoyeur peut aussi servir comme un élévateur à godets ou convoyeur magnétique.
2.2.3 Personnel de manutention
L’office National du Café étant une grande entreprise du pays nous
avons trouvé deux types du personnel dans le service de la manutention à savoir :
- Les personnels engagé : ces salariés appelés manutentionnaire exécutant des taches manuelle ne requièrent pas de connaissance technique mais ils sont indispensable pour l’entreprise dans le service de la manutention.
- Les personnels non engagés : appelé journalier ce sont des personnes occasionnel qui ne sont pas prise en charge par l’entreprise mais qui sont retrouver dans le service de la manutention de l’entreprise.
2.2.4 Sécurité du personnel lors de la manutention
L’Office National des Produits Agricoles du Congo dans les soucis de
protéger ses agents lors de la manutention et de risque les pertes des vies humaines, l’ONAPC équipe son personnel avec de :
- Les casques : Porter un casque offre de la protection et peut prévenir les blessures à la tête. En choisissant un casque robuste qui est adapté aux conditions de travail.
- Des lunettes de sécurité : Les yeux sont les parties les plus complexes et vulnérables de notre corps. Dans le monde entier, chaque jour 600 personnes souffrent de lésions oculaires pendant le travail. Grâce à de bonnes lunettes de sécurité, ce risque diminuera.
- Des casques antibruit : Il est très important de penser à la protection auditive. Les bouchons d’oreilles sont très confortables, mais un serretête antibruit est très utile sur le lieu de travail, car vous pouvez facilement le mettre et l’enlever.
- Des gants adéquats : Les mains et les doigts sont souvent blessés, donc il est nécessaire de les protéger aussi bien que possible.
- les bottines de sécurité (type S4 ou S5) : les pieds ont également besoin de protection solide contre des poids lourds.
- Les bons vêtements de travail : un gilet et un pantalon de sécurité en tissu robuste préviennent les accidents. Comme c’était le cas avec la protection des mains, il y a des équipements pour différentes applications.
Conclusion du deuxième chapitre
Dans ce chapitre nous avons présenté l’Office National des Produits Agricoles du Congo son origine, mission, objectif, organisation ainsi que le déroulement de la manutention au sein de l’ONAPAC en expliquant comment on arrive à obtenir le café, les équipements et les moyens de sécurités lors de la manutention à l’ONAPAC.
Le troisième chapitre parlera de la problématique de la manutention au
sein de l’Office National des produits Agricoles du Congo.
CHAPITRE III : PROBLEMATIQUE DE LA MANUTENTION AU SEIN DE L’OFFICE NATIONAL DES PRODUITS AGRICOLES DU CONGO
Dans ce chapitre il sera question de voir comment la manutention est-elle
organisée au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et de voir quels sont les problèmes liés à la manutention et les couts liés à la manutention.
Le présent chapitre sera subdivisé en 3 sections à savoir :
➢ Section 1 : Organisation de la manutention à l’Office National des Produits Agricole du Congo ;
- Section 2 : Problèmes liés à la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo ;
- Section 3 : Jugement de l’efficacité de la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Section 1 : Organisation de la manutention à l’Office National des Produits Agricole du Congo
La manutention fonctionne normalement à l’ONAPAC. Elle est
organisée en deux volets à savoir:
1. Manutention manuelle
La manutention manuelle à l’ONAPAC se fait suivant les prestations. Le
rôle principale de la manutention manuelle à l’ONAPAC est de transporté les produits de l’implantation vers les magasins de stockage à l’usine. Elle intervient quant il faut charger les produits pour le séchage, décatissage, pesage des produits, marquages des sacs et mise en silo.
Pour ce faire l’Office National des Produits Agricoles du Congo a du
appliqué la division du travail en divisant les personnels en trois catégories pour faciliter la manutention.
- Première catégorie ; les personnels sont chargés de ramener les produits de l’implantation à l’usine en utilisant des chariots, mais en manque des équipements d’autres utilisent leur têtes comme moyen de transport ;
- Deuxième catégorie : font le marquage de sac en utilisant la balance pour bien déterminer le poids ;
- Troisième catégories : sont chargés du déplacement des produits vers les deux magasins de stockages qui contient chacun 15 et 14 traves (assemblage de bois) dont 1 trave vaut 10 palette en bois.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo ne possède pas
beaucoup des équipements pour faciliter la manutention manuelle.
L’ONAPAC reçoit des journaliers tout le jour pour exécuter de travaux
de manutention avec leur propre équipements chose qui n’est pas bonne pour une entreprisse industrielle.
L’ONAPAC n’assure pas la restauration des travailleurs affectés à la
manutention, à la pause chaque agent doit se prendre en charge.
1.1. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements, équipements et opérations de 2017 à 2019
Tableau n° 4. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et
opérations pour l’année 2017
Categories | Effectif du personnel | Nombre d’equipement | Equipements | operations |
1 | 10 | 20 | Chariot et diable | soulever plus d’un sac |
2 | 35 | 5 | Balance | Pour avoir le même kilo dans tous les sacs |
3 | 40 | – | Utilisant la tête comme moyen de transport | Usine vers magasin |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 5. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et
opérations pour l’année 2018
Categories | Effectif du personnel | Nombre d’equipement | équipements | Operations |
1 | 5 | 10 | Chariot et diable | soulever plus d’un sac |
2 | 25 | 3 | Balance | Pour avoir le même kilo dans les sacs |
3 | 60 | – | Utilisant la tête comme moyen de transport | Usine vers magasin |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo Tableau n° 6. Catégorie, effectif du personnel, nombres des équipements et opérations pour l’année 2019
Categories | Effectif du personnel | Nombre d’equipement | Equipements | Operations |
1 | 15 | 14 | Chariot et diable | soulever plus d’un sac |
2 | 30 | 5 | Balance | Pour avoir le même kilo dans les sacs |
3 | 90 | – | Utilisant la tête comme moyen de transport | Usine vers magasin |
Source : direction technique de l’Office National des produits Agricoles du Congo
Nous constatons le manque d’équipements dans le service de
manutention de l’Office National des produits Agricoles du Congo qui est justifié par le manque énorme de moyen financier contenu de la crise que traverse cette entreprise nationale.
Nous constatons également le manque du personnel ou l’insuffisance du
personnel de manutention à l’ANAPAC.
Les agents qui viennent avec leurs propres équipements le mettent en
location et l’ONAPC verse une somme d’argent à la fin des activités.
1.1. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements sous forme de location
Tableau n° 7. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour l’année 2017
Effectif des agents | Equipements | operations | Montants versé en FC |
5 | chariots | Faciliter le transport des sacs | 500 |
2 | Motos | Pour la livraison des produits | 5000 |
1 | Mini camion | Transport des produits | 16.000 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo Tableau n° 8. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour l’année
2018
Effectif des agents | équipements | operations | Montants versé en FC |
5 | chariots | Faciliter le transport des sacs | 15.000 |
2 | Motos | Pour la livraison des produits | 25.000 |
1 | Mini camion | Transport des produits | 10.000 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 9. Les agents qui viennent avec leurs propres équipements pour l’année
2019
Effectif des agents | Equipements | Operations | Montants versé en FC |
5 | Chariots | Faciliter le transport des sacs | 500 |
2 | Motos | Pour la livraison des produits | 5000 |
1 | Mini camion | Tspt produits | 16000 |
Source : direction technique de l’Office Nation des Produits Agricoles du Congo
1.2. Coûts liés à la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 10. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année 2017
Coûts liés à la manutention au premier semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Janvier | 25.000 |
Février | 33.000 |
Mars | 40.000 |
Avril | 10.000 |
Mai | 15.000 |
Juin | 20.000 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Graphique n°4. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année 2017
Source : élaboré à partir du tableau n°10
Nous constatons qu’au premier semestre du mois de mars 2017
l’ONAPAC à dépenser 40.000 FC pour le service de manutention. Le mois de mars l’entreprise à beaucoup investit dans le service de manutention.
Tableau n° 11. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
Coûts liés à la manutention au deuxième semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Juillet | 30.000 |
Aout | 28.000 |
Septembre | 20.000 |
Octobre | 40.000 |
Novembre | 35.000 |
Décembre | 30.000 |
Source : service technique de l’Office NATIONAL des Produits Agricoles du Congo Graphique n°5. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
Source : élaboré à partir du tableau n°11
Nous constatons que l’entreprise a gardé le même niveau
d’investissement au second semestre 40.000 FC au mois de septembre.
En 2017 l’ONAPAC a investi 326.000 FC reparti en deux semestre à
savoir : premier semestre 143.000FC et 183. 000FC au deuxième semestre.
Tableau n° 12. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année 2018
Coûts liés à la manutention au premier semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Janvier | 12.000 |
Février | 20.000 |
Mars | 14.000 |
Avril | 11.000 |
Mai | 9.000 |
juin | 15.000 |
Source : service technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Graphique n°6. Coûts liés à la manutention au premier semestre
Source : élaboré à partir du tableau n°12
Tableau n° 13. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
Coûts liés à la manutention au deuxième semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Juillet | 25.000 |
Aout | 28.000 |
Septembre | 21.000 |
Octobre | 45.000 |
Novembre | 32.000 |
Décembre | 30.000 |
Source : service technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo Graphique n°7. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
côuts liés à la manutention 60000 40000 20000 0 juillet Aôut semptembre octorbre novembre |
Source : élaboré à partir du tableau n°13
Nous constatons qu’en 2018, l’ONAPAC n’a investi que 262.000 FC
pour le service de manutention en raison de 81.000FC pour le premier semestre et
181.000FC pour le second semestre. Une baisse de 64.000 FC par rapport à l’année
2017.
Tableau n° 14. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour l’année 2019
Coûts liés à la manutention au premier semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Janvier | 25.000 |
Février | 20.000 |
Mars | 16.000 |
Avril | 14.000 |
Mai | 10.000 |
Juin | 21.000 |
Source : service technique de l’ONAPAC
Graphique n°8. . Coûts liés à la manutention au premier semestre
Source : élaboré à partir du tableau n°14
Tableau n° 15. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
Coûts liés à la manutention au deuxième semestre en franc congolais | |
Mois | Coûts de la manutention |
Juillet | 41.000 |
Aout | 28.000 |
Septembre | 22.000 |
Octobre | 40.000 |
Novembre | 31.000 |
Décembre | 24.000 |
Source : service technique de l’ONAPAC
Graphique n°9 Coûts liés à la manutention au deuxième semestre
Source : élaboré à partir du tableau n°15
Nous constatons que l’ONAPAC a investi 292.000FC pour le service de
manutention en raison de 106.00FC pour le premier semestre ainsi que 186.000FC pour le deuxième semestre. L’ONAPAC a augmenté son investissement de 30.000FC par rapport à l’année 2018.
Graphique 10. Coûts liés à la manutention au premier semestre pour 2017, 2018,
2019.
Graphique 11. Coûts liés à la manutention au deuxième semestre pour 2017, 2018, 2019.
Nous constatons que les travaux de manutention ou l’activité de la
manutention coute beaucoup d’argent à l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
Sur l’avant et le dernier graphique nous pouvons bien voir comment
est-ce les couts liés à la manutention a évolué au cours de trois dernières années repartis en semestre. On constate qu’au mois de mars 2017 et octobre 2018 que l’Office National des Produits Agricoles du Congo a pu dépenser beaucoup plus d’argent pour le service de manutention respectivement 40.000fc et 45.000fc pour la sous-traitance.
L’entreprise ne peut pas se permettre de supprimer cette activité à cause
de son importance sur sa chaine de production et pour la livraison des produits, elle se démène de la garder tout en dépensant moins s’il y n’a pas une forte demande.
1.3. Equipement de manutention manuelle hors usage à l’usine de l’Office
National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 16. Equipements hors usages
Nombres | Equipements |
15 | Chariot |
25 | Brouette |
4 | Velo en bois (tshikudu) |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Nous constatons que plus 44 équipements de manutention manuelle sont
hors usage chose inadmissible pour une aussi grande entreprise tout cela est dû au manque de financement de la part de l’autorité publique.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo étant une entreprise
publique, le gouvernement devait subventionner cette dernière pour palier à ses déficits budgétaires, mais hélas le financement tarde toujours avenir et les équipements tombent en panne les uns après les autres.
1.4. Avantage de la manutention manuelle à l’Office National des Produits
Agricoles du Congo
La manutention manuelle a beaucoup plus d’avantage sur le plan
financier car l’entreprise n’a pas besoin de dépenser plus d’argent pour acquérir des équipements sophistiqués et elle bénéficie de l’abondance de la main d’œuvre.
1.5. Inconvénient de la manutention manuelle à l’Office National des Produits
Agricoles du Congo
Elle exige beaucoup plus de force physique et comporte d’énormes
risques pour la santé des travailleurs. Elle peut causer des maladies, des blessures et voir même la mort à force de transporte des produits lourds.
Les risques sont énormes lors de la manutention manuelle d’où
l’ONAPAC assure tant bien que mal la protection de ses agents lors des exercices de manutention pour éviter de dépenser beaucoup d’argent.
Etant donné que la manutention manuelle demande beaucoup plus de
force physique, l’Office National des Produits Agricoles du Congo n’ayant pas les moyens pour assurer la restauration de son personnel avant et pendant le travail. Les risques sont énormes comme des vertiges, hypoglycémie, etc.
1.6. Effectifs des agents ayant été exposé aux risques lors de l’exécution de leurs taches
Tableau n° 17. Les agents exposés aux risques
Effectifs des agents | Risques | Causes | Duré d’indisponibilité en mois |
5 | blessure graves | Mauvaise manipulation des équipements | 6 |
2 | Fracture de la jambe | L’un est tombé sur le caniveau et l’autre un sac de 100kg est tombé sur sa jambe | Le premier 2 et le second 3 |
19 | Interstice | Effet de transporté des kilos sur la tête | 1 |
4 | Blessure à la main | Lors du marquage des sacs | 1 |
1 | Problème d’audition | Les bruits provoqués par des machines à l’usine | 9 |
1 | Problème de vision | Mauvaise manipulation des engrains chimiques | 15 |
4 | Toux | Exposé à la poussière | 1 |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricole du Congo
Nous pouvons donc conclure que la manutention manuelle est
extrêmement dangereuse pour la santé et oblige à l’entreprise de dépenser beaucoup d’argent pour les soins de santés de travailleurs.
1. Manutention mécanique
L’organisation de la manutention mécanique à l’Office National des Produits Agricoles du Congo est plus simple et avantageuse même si elle rencontre d’énormes problèmes liés au manque de moyen financier.
La manutention mécanique n’exige pas un très grand nombre de la main
d’œuvre, mais elle nécessite plutôt des personnels qualifiés capables de manipuler les équipements de manutention raison pour laquelle l’Office National des Produits
Agricoles du Congo forme ses personnels de manutention en les envoyant au recyclage à l’Institut National de Préparation Professionnel(INPP) pour améliorer leurs connaissance afin de bien manipuler les équipements de la nouvelle génération.
A l’intérieur de l’usine nous trouvons des ingénieurs qualifié qui sont
affectés au service de la manutention mécanique. La manutention mécanique exige beaucoup plus de la compétence par rapport à la manutention manuelle qui dépend uniquement de l’abondance de la main d’œuvre pour exécuter le travail de manutention.
A l’Office National des Produits Agricoles du Congo nous trouvons des
ingénieurs très compétents capables d’exécuter la tache de manutention en utilisant des équipements tels-que transpalette électrique, gerbeurs électrique, plateau roulant, etc.
Nous avons constaté le manque des équipements moderne dans l’usine
de l’Office National des Produits Agricoles du Congo, la plupart des équipements date de plus de 20ans et plusieurs des équipements sont hors usage faute de moyen pour renouveler ou pour faire un bon entretien car le service de maintenance n’a pas de budget pour exécuter à 100% son travail afin d’améliorer le fonctionnement des équipements de la manutention.
La manutention mécanique souffre énormément de manque
d’équipements pour une entreprise aussi grande, nous avons trouvé que deux équipements fonctionnent normalement qui sont transpalette électrique et gerbeur électrique qui aussi appeler chariot élévateur il doit être surveillé constamment par les ingénieurs car pour l’usine de l’Office National des Produits Agricoles du Congo car cet équipement est très capital pour le service de manutention et dans le processus de fabrication.
1.7. Equipements de manutention mécanique hors usage à l’usine de l’Office National des Produits Agricole du Congo
Tableau n° 18. Equipements mécanique hors usage
Nombres | Équipements |
1 | Remorque industrielle |
2 | Chariot manipulateur |
4 | Vehicule à guidage auto |
10 | Transpalette |
15 | Roulette de manutention |
4 | Diable en tube d’acier |
3 | Chariot de manutention specifique |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo Nous constatons plus 39 équipements de manutention mécanique sont
hors usage depuis plusieurs années. Pour une entreprise industrielle avoir autant d’équipements hors usage est totalement défavorable pour le rendement.
Dans ces 39 équipements il y a plus de 20 qui nécessitent juste des pièces
de rechange, mais l’entreprise est frappée par une crise financière énorme qui n’arrive plus à se prendre en charge.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo n’a pas de budget
réservé ou destiné aux achats des nouveaux équipements.
En manque d’équipements de nouvelles génération et confronté à des
pannes à répétitions des équipements cela affecte son rendement au niveau de la production.
1.8. Equipements faisant objet de surveillance En manque de moyen pour renouveler ses équipement l’Office National
des Produits Agricoles du Congo exige à ses ingénieurs une surveillance constante des équipements de base et a une importance capitale au sein du l’entreprise.
Le gerbeur électrique ou chariot élévateur est un équipement
indispensable de manutention à l’usine de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et nécessite une attention des ingénieurs et une surveillance car il permet de charger les produits, décharger les produits, déplacer les produits et gerber les produits (mettre les produits sur de palette).
Le gerbeur doit être entretenu chaque jour pour éviter toute panne
brusque qui va sérieusement déstabiliser le fonctionnement de la manutention l’usine. Les ingénieurs de maintenance surveille constamment cette machine et font l’entretien chaque matin avant de démarrer les activités cela permet à la machine de prolonger sa durée de vie même si elle date déjà de plus de 10ans
1.9. Effectifs du personnel, nombres Equipements, Equipements et Operations
Tableau n° 19. Effectifs du personnel, nombres équipements, équipements et
opérations
Effectifs personnel | Nombres équipements | Equipements | Operations |
10 | 5 | Transpalette électrique | Permet de soulever des poids très important |
5 | 2 | Gerbeur elect | Permet de déplacer les produits |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Nous constatons le manque du personnel de manutention à l’usine de
l’Office National des Produits Agricoles du Congo pour une entreprise aussi grande avoir seulement 15 ingénieurs qualifiés est inadmissible par rapport aux objectifs que peut se fixer l’entreprise.
Nous avons également remarqué qu’il n’y avait que 7 équipements
mécanique pour la manutention totalement insuffisante pour que la manutention fonctionne à 100% à l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
Les ingénieurs font de leur mieux pour maintenir la machine en bon état
et arriver tant mieux que mal à rendre possible le service de manutention mécanique à l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
1.10. Avantages de la manutention mécanique à l’Office National des Produits
Agricoles du Congo
La manutention mécanique est avantageuse car elle facilite le travail,
apporte la rapidité, précision du déplacement des produits.
La manutention mécanique aide l’entreprise à demeurer compétitive car
elle facilite la livraison, chargement, déchargement des produits et assure le déplacement des produits.
La manutention mécanique épargne à l’Office National des Produits Agricoles du Congo des poursuites judiciaire causées par des blessures graves ou voir même des pertes en vies humaines lors de l’exécution de tache de manutention car elle procure beaucoup plus de sécurité pour le personnel de l’usine.
La manutention mécanique peut faire le travail de plusieurs personnes
avec une facilité, rapidité et précision sans risque pour la vie des travailleurs.
La manutention industrielle facilite la prestation industrielle car le
rendement de la production, livraison en dépendent.
1.11. Inconvénients de la manutention mécanique à l’Office National des Produits
Agricoles du Congo
La manutention mécanique a beaucoup plus d’avantage que des
inconvénients. La manutention mécanique est plus couteuse car elle exige des gros investissements pour acquérir des nouveaux équipements des dernières générations.
En regardant la situation financière de l’entreprise on peut donc
comprendre pourquoi l’Office National des Produits Agricoles du Congo ne renouvelle pas ses équipements parce que les machines moderne coûtent énormément chèr.
La manutention mécanique oblige à l’Office National des Produits Agricoles du Congo à dépenser beaucoup plus d’argent dans la formation de ses ingénieurs.
1.12. Organisation de la maintenance à l’Office National des Produits Agricoles du
Congo
L’Office National des Produits Agricoles du Congo a un service de
maintenance des équipements de manutention bien organisé. Dans ce service il est question de garantir et s’assurer la longévité des équipements de manutention manuelle ou mécanique. Ce service est dirigé par un ingénieur industriel qui coordonne les activités de maintenance.
La vie des équipements de manutention dans une entreprise industrielle
dépend d’un bon service de maintenance des équipements afin de permettre à l’entreprise d’être toujours compétitive sur le marché et de faire face à la concurrence des adversaires.
A l’Office National des Produits Agricoles du Congo le service de
maintenance travaille en collaboration avec les ingénieurs du service de manutention pour élaborer des plannings de maintenance et d’être toujours au courant des équipements qui nécessite l’entretien ou qui est en panne ou encore ce qui ne fonctionne plus.
La manutention mécanique exige beaucoup plus d’attention des
ingénieurs de maintenance car les équipements sont en service tout le jour dans le processus de fabrication et ils doivent entretenir pour que l’équipement ne tombe pas en panne sinon l’entreprise serait pénalisée.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo étant une entreprise
publique n’est pas épargnée par le manque des moyens financiers pour faire fonctionner son service de maintenance.
L’Office National des Produits Agricoles avec ses moyens insuffisants et
limités arrive quand même à faire fonctionner son service de maintenance, mais accuse des difficultés énormes de procurer des nouvelles machines et des pièces de rechange pour les équipements en panne.
Plusieurs équipements sont hors usages à l’Office National des Produits Agricoles du Congo faute d’entretien causé par le manque des moyens financiers. Les personnels de maintenance passent tout le jour à l’usine pour s’assurer du bon fonctionnement des équipements et font l’entretien des équipements avant le démarrage des activités industrielles à l’usine. Cette technique permet aux ingénieurs de maintenir encore en vie les équipements de manutention à l’usine.
Le service de maintenance souffre également du manque du personnel,
nous avons trouvé que 6 ingénieurs affectés dans le service de maintenance qui est totalement insuffisant pour une grande entreprise à l’instar de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
A l’époque du Président MOBUTU, le gouvernement arrivait a
subventionné les entreprises publiques chose qui n’est plus le cas aujourd’hui et beaucoup d’entreprise souffre du manque des moyens pour renouveler les machines, payer les employés et tant d’autre besoin l’Office National des Produits Agricoles du Congo en fait grandement partie.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo est obligé de
fonctionner avec ses propres recettes totalement insuffisant et qui met l’entreprise dans un dilemme obligé d’arbitrer entre le paiement des salaires des employés et les achats des nouvelles machines.
Cet arbitrage a des conséquences sur les équipements de manutention car
beaucoup sont hors usages et aucun nouvel équipement acheté pendant ces 10 dernières années.
1.13. Equipements de manutention hors usage à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Tableau n° 20. Equipements hors usage
Nombres | Equipements |
1 | Remorque industrielle |
2 | Chariot de manipulation |
4 | Vehicule à guidage auto |
10 | transpalette |
15 | Roulette de manutention |
4 | Diable en tube d’acier |
3 | Chariot de manutention specifique |
15 | Chariot |
25 | Brouette |
4 | Velo en bois |
Source : direction technique de l’Office National des Produits Agricoles du Congo
Nous constatons qu’il y a plus de 83 équipements qui sont hors usage ce
qui est énorme pour une entreprise industrielle.
Nous avons également constaté que 30 équipements sont complètement
amortis et impossible de le récupérer pour les remettre en service car ils sont tombés en panne il y’ a plus de 3O ans.
Toujours dans les équipements hors usages il y’ a 40 équipement qui
sont aux arrêts faute des pièces de rechange car les fabricateurs des équipements sont difficiles à joindre pour passer commande et les fabriquant, n’ont plus des pièces de rechange des équipements datés de l’époque coloniale.
Les 13 autres équipements sont en panne, mais pas totalement amortis
peuvent être récupérés si le gouvernement décide de mettre le budget conséquent pour entretenir ces équipements et de procurer des pièces de rechange de nouvelle génération.
1.14. Coûts liés à la maintenance des équipements à l’ONAPAC
Tableau 21. Cout liés à la maintenance des équipements
Coûts annuelle liés à la maintenance des équipements en franc congolais | |
Mois | Coûts liés à la maintenance |
Janvier | 45.000 |
Février | 58.000 |
Mars | 46.000 |
Avril | 30.000 |
Mai | 54.000 |
Juin | 80.000 |
Juillet | 30.000 |
Août | 40.000 |
Septembre | 53.000 |
Octobre | 42.000 |
Novembre | 38.000 |
Decembre | 100.000 |
Source : direction technique et direction comptable de l’Office National des Produits Agricoles.
Graphique n°12 : Coûts annuelle liés à la maintenance
1. Avantage de la maintenance à l’Office National des Produits Agricoles du
Congo
La maintenance permet ou aide à l’entreprise de demeurer compétitive
tout en assurant le bon fonctionnement et la longévité des équipements de manutention.
Grace à la maintenance préventive l’Office National des Produits Agricoles du Congo évite les arrêts brusque des équipements et arrive à mieux gérer ou contrôler les pannes avenir et évite que l’équipement tombe régulièrement en panne.
La maintenance épargne l’ONAPAC à des dépenses brusques pour les
achats des pièces de rechange.
2. Conséquence du mauvais fonctionnement de service de maintenance
Une entreprise industrielle qui néglige le service de maintenance peut se
confronter à des risques énormes dans sa chaine de production et son rendement sera décroisant.
Dans une entreprise industrielle si il y a absence de service de
manutention ou mauvais fonctionnement de ce service cela risque d’avoir des énormes dégâts car les équipements tomberont en panne les uns après les autres et l’entreprise peut avoir des problèmes comme :
- Amortissement des tous les équipements dû au manque de prévention, renouvellement et entretien des équipements de manutention ;
- Pertes énormes des produits dues au mauvais fonctionnement des équipements de manutention ;
- Retard de livraison dû aux multiples pannes des équipements de manutention.
Section 2: Problèmes liés à la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
De ce qui précède, nous venons d’appréhender le degré de la défaillance
de la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo et ses répercussions sur la production. Comme causes, ce constat résulte d’un certain nombre de difficultés que connait l’Office National des Produits Agricoles du Congo en matière de manutention, à savoir :
1) L’insuffisance des équipements et pièces de rechange
Une usine qui fonctionne 24h sur 24, doit disposer suffisamment des
pièces de rechange pour assurer l’efficacité de la manutention à 100%.
Du moment où l’achat des certaines pièces de rechange ne se fait que
lorsque le besoin se pose, fait auquel s’ajoute l’obsolescence de quelques équipements, il est tout à fait évident que la manutention accuse certain degré de défaillance.
Plusieurs équipements à l’usine de l’Office National des Produits Agricoles du Congo sont amortis et d’autres sont en train d’être amortis.
L’usine de l’Office National des Produits Agricoles du Congo manque
des équipements de nouvelle génération. La plupart des équipements sont là plus de 20ans et n’ont plus le même rendement car ils tombent régulièrement en panne.
2) L’insuffisance du personnel de manutention
L’Office National des Produits Agricoles du Congo accuse de sérieux
problème d’insuffisance du personnel de manutention car la grande partie des travailleurs de manutention manuelle ne sont pas engagés.
On retrouve 85 agents affecté à la manutention manuelle tous non
engagés et 15 agents pour la manutention mécanique totalement insuffisant pour une entreprise aussi grande que l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
Au niveau de l’usine les agents sont surchargé à tel point que le
déroulement de l’intervention va quelque fois, au-delà même des heures de service.
A noter que les 85 agents viennent par leur propre volonté touchent une
somme de 3000fc par jour après activité de manutention seul les agents de la manutention mécanique qui sont engagés.
3) Problème du budget de maintenance
Pour le bon fonctionnement des équipements de manutention il faudrait
avoir un bon service de maintenance des équipements. L’office National des Produits Agricoles du Congo ne dispose d’aucun budget alloué pour le service de maintenance.
C’est inconcevable de parler de la maintenance des équipements de
manutention surtout du point de vue préventif, sans tenir compte du budget qui y est alloué. Ceci réduit toute la maintenance en un entretien de dépannage ou de réparation.
4) Difficulté financière
L’Office National des Produits Agricoles du Congo a dû chuter depuis le
départ du Président MOBUTU.
L’Office zaïroise du café(OZACAF) aujourd’hui ONAPAC était une
grande entreprise du pays, qui avait le monopole de la production du café en Afrique, l’OZACAF avait même le privilège de prendre en charge nos militaires et policiers en assurant leur uniforme et les agents étaient très bien rémunéré, mais aujourd’hui l’entreprise traverse des jours sombre.
Le feu Président MOBUTU subventionnait l’entreprise à l’époque et la
production du café était très avantageuse car elle générait beaucoup de bénéfice pour le trésor public et pour l’entreprise.
Aujourd’hui l’entreprise a considérablement chutée car elle doit
fonctionner par ses propres recettes qui sont totalement insuffisantes cela dû à la chute du café sur le marché et l’Etat congolais ne subventionne plus cette entreprise cela a eu des impacts très négatives sur la gestion de l’entreprise entre autre le licenciement beaucoup d’agents, les démissions de différents cadres bref l’entreprise est dans un état plus que critique.
L’Office National des Produits Agricoles du Congo n’a plus le moyen
d’assurer ou d’allouer un budget pour le service de maintenance afin de faciliter le fonctionnement des équipements de manutention, l’entreprise n’a enregistré aucun nouvel équipement durant ces 10 dernières années et l’entreprise va de grève en grève, cela causé par des arriérés des salaires.
Section 3 : Jugement de l’efficacité de la manutention à l’Office National des Produits Agricoles du Congo
La manutention est efficace à l’Office National des Produits Agricoles du Congo malgré des difficultés financières énormes que traverse l’entreprise.
La manutention rencontre des problèmes tels que le manque
d’équipements, absence de budget conséquent affecté au service de manutention, mais en dépit de tout la manutention est efficace et l’entreprise fait avec ses propres moyens pour rester à la hauteur de l’attente de ses clients.
L’efficacité de la manutention est constatée lorsque l’Office National des Produits Agricoles du Congo arrive à conserver sa production, livré attend ses produits, évite des énormes pertes des produits.
La manutention deviendra encore plus efficaces lorsque le gouvernement
reprendra les subventions cela pourrait aider à l’entreprise d’enregistre des équipements de la dernière génération qui auront un impact sur sa production est aboutira sur une bonne marge bénéficiaire de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
La manutention étant activité sans valeur ajoutée, mais peut influencer
les variables décisionnelles des produits tels que le prix d’où l’efficacité de la manutention est palpable car elle influence le prix des produits afin d’aider l’entreprise de tirer des profits.
3.1. Jugement de l’efficacité de la maintenance à l’ONAPAC
Le service de maintenance est efficace car il arrive à maintenir et à prévenir l’Office National des Produits Agricoles du Congo des différentes pannes avenir pour éviter les arrêts brusque dans la chaine de production.
La volonté de faire les choses mieux chez les ingénieurs du service de maintenance est vraiment louable malgré les difficultés ils font de leur mieux pour assurer le bon fonctionnement des équipements qui travaillent en temps plein pendant les activités de la manutention à l’usine de l’Office National des Produits Agricoles du Congo.
Conclusion du troisième chapitre
Nous voici arrivé à la fin de notre troisième et dernier chapitre de notre
travail. Il était question de voir les difficultés que rencontre la manutention au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et de voir combien la manutention coûte à la société. Nous avons vu comment l’ONAPAC organise la manutention et nous avons représenté dans des tableaux les équipements, opérations, et personnels de manutention.
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre étude ayant pour thème : « La
problématique de la manutention au sein d’une entreprise industrielle cas de l’Office National des Produits Agricoles du Congo ».
A la lumière de ce qui précède nous avons cherché à vérifier ce qui suit :
- Quels sont les problèmes que les entreprises rencontrent dans la gestion de leurs manutentions ?
- La manutention fonctionne-t-elle normalement au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo et est-ce qu’elle permet à l’entreprise d’atteindre ses objectifs ?
- Comment l’Office National des Produits Agricoles du Congo peut garder dans sa chaine de production une activité qui ne modifier pas les attributs, mais qui entraine des dépenses ?
Face à cette situation liée à la manutention au sein de l’Office National
des Produits Agricoles du Congo nous avons exprimé les affirmations suivantes en guise d’hypothèses :
- Les risques les problèmes que les entreprises rencontrent dans la gestion de leurs manutentions sont :
- l’insuffisance du budget pour acquérir d’équipements de nouvelle génération et pour assurer la maintenance d’équipements de manutention;
- les problèmes liés à la santé des travailleurs tels que : les écrasements, les chutes, les chutes d’objets et les objets projetés, les mouvements non contrôlés des charges, les équipements de levage non appropriés et mal utilisés ou en mauvais état sont parmi les principales causes de blessures lors de la manutention.
- La manutention fonctionne normalement La manutention fonctionne normalement au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo car l’entreprise arrive à conserver sa production, livré à temps ses produits, évite des énormes pertes des produits, satisfait sa clientèle et a une bonne marge bénéficiaire.
- L’Office National des Produits Agricoles du Congo doit garder la manutention parce qu’elle est une activité qui accompagne le processus de production malgré qu’elle ne constitue pas de valeur ajoutée (activité sans valeur ajoutée[37]), mais qui influence les variables décisionnelles de l’entreprise telle que le prix, la vente, la qualité des produits ainsi que la livraison des produits. Elle favorise le contrôle de la production.
Dans le cadre de notre travail, l’objectif principal est de voir comment la
manutention peut être un élément important dans la recherche de la performance d’une entreprise cas de l’Office National des Produits Agricoles au Congo.
Pour l’élaboration du dit travail, nous l’avons structuré en trois chapitres
hormis l’introduction et la conclusion. Le premier chapitre a traité les généralités conceptuelles sur la manutention. Le deuxième chapitre a présenté l’Office National des produits agricoles du Congo (ex ONC). Le troisième chapitre a abordé la problématique de la manutention au sein de l’Office National des produits agricoles du Congo ainsi que les résultats obtenus au sein de cette dernière.
Pour ce faire, nous avons constaté à l’ONAPAC que plus de 36
personnes ont été exposées aux risques liés à la manutention. Nous pouvons donc conclure que la manutention manuelle est extrêmement dangereuse pour la santé et oblige à l’entreprise de dépenser beaucoup d’argent pour les soins de santés de travailleurs.
La manutention est efficace à l’Office National des Produits Agricoles du
Congo malgré des difficultés financières énormes que traverse l’entreprise. La manutention rencontre des problèmes tels que le manque d’équipements, l’absence de budget conséquent affecté au service de manutention, mais en dépit de tout la manutention est efficace et l’entreprise fait avec ses propres moyens (en faisant la sous-traitance) pour rester à la hauteur de l’attente de ses clients.
L’efficacité de la manutention est constaté lorsque l’Office National des Produits Agricoles du Congo arrive à conserver sa production, livré à temps ses produits, évite des énormes pertes des produits.
A la lumière de ce qui précède nous pouvons conclure sans ambages que
les hypothèses de départ sont affirmées.
SUGGESTIONS
Pour réduire ce déficit des problèmes liés à la manutention, nous
suggérons à l’État congolais et aux gestionnaires de l’Office National des Produits Agricoles du Congo ce qui suit :
- De subventionner les entreprises publique afin d’avoir des budgets conséquent pour l’exécution de service de manutention en achetant des équipements moderne et de nouvelle génération;
- Redéfinir la politique d’amortissement en fonction de leur durée de vie afin de générer des ressources susceptibles d’assure leurs renouvellements par rapport à l’évolution technologique tout en associant la maintenance corrective. Ceci aura pour effet de palier à l’obsolescence et à la vétusté de d’outil de production et par la même occasion de lutter contre la rareté des pièces de rechanges;
- Avec un personnel qualifié, spécialisé, mais insuffisant du point de vu effectif, la probabilité que la manutention accuse un déficit tend vers l’unité. D’où la nécessité pour l’Office National des Produits Agricoles du Congo de redéfinir les moyens nécessaires en personnel pour faire face aux besoins et assurer la manutention et la maintenance des équipements;
- Il ne suffit pas d’énumérer toute une série d’opération, à mener dans le cadre de la maintenance préventive. La prévision des dépenses et ressources avec un personnel qualifié et suffisant aura pour résultante, la réduction des temps mort ainsi que des pertes de production;
- Vu la grande importance de la manutention au sein de l’Office National des Produits Agricoles du Congo, la supprimée serait une grosse perte pour l’entreprise. Elle pourra en effet, la garder mais à moindre coût car la manutention accompagne le processus de production;
- La gestion est tout d’abord un problème d’homme. Une bonne dose d’éthique dans le chef des gestionnaires couplée à un système de contrôle de gestion efficace pourra assurer non seulement une bonne gestion de la fonction manutention en particulier, mais aussi celle de l’Office National des Produits Agricoles du Congo en général.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- BOSSEL. G, place de la manutention dans la chaine logistique, éd. Lavoisier, paris 2000
- BOYER. L, comprendre la maintenance industrielle, éd.LIVERGNE, BRUXELLE, 1999, p.21
- CARDOSO G., les risques liés à la manutention industrielle, éd .copa, Luanda 2010
4. DOTTE. P, Méthode de manutention manuelle des charges, éd. Maloine, avril 2003
- MALICK. D, Prévention des risques professionnels et manutention milieu de travail, éd. Colombe, Dakar
- MAURICE. M, importance de la logique dans une entreprise industrielle, éd. TAMBOUR, Dakar, 2016
- VINICIUS DE MORAES, Manutention : signification, fonctions et objectifs, éd. Miraculos, Toronto, 2015
II. NOTES DE COURS
- D. MULENDA, Notes de cours des implantations et manutention Industrielles, L1 GEPRO FASEG, UNIKIN, 2017
- J. EMINA, Notes de cours d’Initiation à la recherche scientifique G1A économie FASEG, UNIKIN, 2014
III. WEBOGRAPHIE
- WWW.Mémoire Online sur la manutention maritime et industrielle, 2009. 15/07/2019
- WWW.Mémoire Online sur la manutention industrielle et le transport, 2014. 15/07/2019
- WWW.Wikipedia.com Master défendu sur la manutention maritime, 2014
- WWW.Encarta.com, dictionnaire 2008
- WWW.google.com dictionnaire LAROUSSE, juillet 2020
- WWW.google.com dictionnaire ROBERT, mars 2020
- WWW.Mémoire online sur la manutention portuaire, Dakar, 2014, 10H00
- www.Mémoire online sur la manutention des marchandises et organisation du travail, Kinshasa, 2010
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE …………………………………………………………………………………………………….. i
DEDICACE …………………………………………………………………………………………………….. ii
REMERCIEMENTS ………………………………………………………………………………………… iii
LISTE DES SIGLES DES ABREVIATIONS ……………………………………………………… v
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES ……………………………………………………. vi
INTRODUCTION GENERALE ………………………………………………………………………… 1
0. État de la question ……………………………………………………………………………………. 1
- Problématique de l’étude ………………………………………………………………………….. 3
- Hypothèses de travail ………………………………………………………………………………. 5
0.4. Objectifs de l’étude ………………………………………………………………………………….. 6
- Objectif général …………………………………………………………………………………. 6
- Objectifs spécifiques ………………………………………………………………………….. 6
0.5. Méthodologie de recherche ………………………………………………………………………. 6
- Méthodes du travail ……………………………………………………………………………. 7
- Techniques de recherche …………………………………………………………………….. 7
- Délimitation du travail ……………………………………………………………………………… 8
- Canevas du travail …………………………………………………………………………………… 8
- Difficultés rencontrées ………………………………………………………………………….. 8
CHAPITRE 1 : GENERALITES CONCEPTUELLES………………………………………….. 9
- Définition …………………………………………………………………………………………. 9
- Importance de la manutention ………………………………………………………………. 10
- Importance de la manutention dans la chaîne de production ………………. 10
- Importance de la manutention dans la chaîne logistique …………………….. 11
- Importance de la manutention ………………………………………………………………. 10
1.3. Types de manutention …………………………………………………………………………. 11
- Manutention manuelle …………………………………………………………………… 11
- Manutention mécanique ………………………………………………………………… 11
- Objectifs de la manutention ……………………………………………………………. 12
Section 2 : les moyens matériels de la manutention ………………………………………….. 13
- Classification des moyens de manutention …………………………………………….. 13
- Fonctions de manutention …………………………………………………………………… 14
- Matériel de manutention ……………………………………………………………………… 14
- Facteurs liés au matériel de manutention …………………………………………….. 18
- Principes de manutention ………………………………………………………………….. 18
- Facteurs économiques ou couts à prendre en compte ……………………………. 19
- La logistique ……………………………………………………………………………………. 19
Section 3 : Définition, importance, types et objectif de La maintenance ……………… 20
- Définition ………………………………………………………………………………………….. 20
- Importance de la maintenance industrielle ……………………………………………… 20
- Types de maintenance ………………………………………………………………………. 22
- Objectifs de la maintenance industrielle ……………………………………………… 26
- La main d’œuvre qualifiée ………………………………………………………………… 26
Conclusion du premier chapitre ………………………………………………………………………… 27
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OFFICE NATIONAL DES PRODUITS
AGRICOLES DU CONGO ……………………………………………………………………………… 28
Section 1 : Historique, Mission, siège de l’Office National des Produits Agricoles du
Congo de sa création et son évolution. ……………………………………………………………. 28
1.1. Présentation de l’entreprise ……………………………………………………………….. 28
Section 2 : la manutention eu sein de l’Office National des Produits Agricoles du
Congo …………………………………………………………………………………………………………. 36
2.2.1 Les produits de manutention ………………………………………………………………. 36
Conclusion du deuxième chapitre ……………………………………………………………………… 45
CHAPITRE III : PROBLEMATIQUE DE LA MANUTENTION AU SEIN DE
L’OFFICE NATIONAL DES PRODUITS AGRICOLES DU CONGO ………………… 46
Section 1 : Organisation de la manutention à l’Office National des Produits Agricole
du Congo …………………………………………………………………………………………………….. 46
1. Manutention manuelle …………………………………………………………………………. 46
Section 2: Problèmes liés à la manutention à l’Office National des Produits
Agricoles du Congo ……………………………………………………………………………………… 64
Section 3 : Jugement de l’efficacité de la manutention à l’Office National des
Produits Agricoles du Congo …………………………………………………………………………. 66
3.1. Jugement de l’efficacité de la maintenance à l’ONAPAC ………………………… 66 Conclusion du troisième chapitre………………………………………………………………………. 67
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS ……………………………………………. 68
SUGGESTION ………………………………………………………………………………………………. 70
BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………………………….. 71
I. OUVRAGES …………………………………………………………………………………………. 71 II. NOTES DE COURS ………………………………………………………………………………. 71 III. WEBOGRAPHIE ……………………………………………………………………………….. 71
[1] WWW.Mémoire Online sur la manutention maritime et industrielle, 2009. 15/07/2019
[2] WWW.Mémoire Online sur la manutention industrielle et le transport, 2014. 15/07/2019
[3] D. MULENDA, Notes de cours des implantations et manutention Industrielles, L1 GEPRO FASEG, UNIKIN, 2017, inédites
[4] WWW.Wikipedia.com Master défendu sur la manutention maritime, 2014
[5] WWW.Encarta.com , dictionnaire 2008, 20h25
[6] WWW.google.com dictionnaire LAROUSSE, juillet 2020, 17h35
[7] D. MULENDA, Notes de cours des implantations et manutentions industrielles, L1 GEPRO FASEG, UNIKIN, 2017, inédites
[8] J. EMINA, Notes de cours d’Initiation à la recherche scientifique G1A économie FASEG, UNIKIN, 2014, inédites
[9] WWW.google.com dictionnaire ROBERT, mars 2020, 14h00
[10] WWW.google.com dictionnaire ROBERT, janvier 2020, 14h52
[11] WWW.google.com dictionnaire LAROUSSE, mars 2020, 13H00
[12] PAUL DOTTE, Méthode de manutention manuelle des charges, éd. Maloine, avril 2003, p. 109
[13] D. MULENDA, Notes de cours des implantations et manutentions industrielle, L1 GEPRO FASEG, UNIKIN, 2017, inédites
[14] WWW.Mémoire online sur la manutention portuaire, Dakar, 2014, 10H00
[15] www.Mémoire online sur la manutention des marchandises et organisation du travail, Kinshasa, 2010
[16] G. BOSSEL, place de la manutention dans la chaine logistique, éd. Lavoisier, paris 2000, p.38
[17] www.editions–tissot.fr, code de travail sur la manutention, avril 2020, 13H00
[18] GENTIL CARDOSO, les risques liés à la manutention industrielle, éd .copa, Luanda 2014, P.10
[19] MALICK DIARRA, Prévention des risques professionnels et manutention milieu de travail, éd. Colombe, Dakar, 2013, p.19
[20] VINICIUS DE MORAES, Manutention : signification, fonctions et objectifs, éd. Miraculos, Toronto, 2015, p.1432
[21] VINICIUS DE MORAES, op. cit,
[22] VINICIUS DE MORALES, op.cit.
[23] WWW.logistiqueconseil.org le matériel de manutention et accessoires, Juin 2020, 18H30
[24] WWW.Wikipedia.com Juin 2020, 20h30
[25] WWW.logistiqueconseil.org op, cit
[26] www.google.com Juin 2020, 21h00
[27] WWW.logistiqueconseil.org le matériel de manutention et accessoires, Juin 2020, 16H30
[28] WWW.logistiqueconseil.org le matériel de manutention et accessoires, janvier 2020, 18H30
[29] WWW.logistiqueconseil.org le matériel de manutention et accessoires, Juin 2020, 18H30 30 WWW.logistiqueconseil.org idem
[30] WWW.logistiqueconseil.org op, cit
[31] M. MAGRE, importance de la logique dans une entreprise industrielle, éd. TAMBOUR, Dakar, 2016, p.45 33 WWW.Wikipedia.com juin 2020, 14h20
[32] Revue sur la maintenance industrielle publiée en 2015 35 D. MULENDA, op. cit
[33] L. BOYER, comprendre la maintenance industrielle, éd.LIVERGNE, BRUXELLE, 1999, p.21
[34] WWW.Wikipedia.com juin 2020, 10h00
[35] WWW.google.com juin 2020, 14h00
[36] Registre de production de l’ONAPAC 2019
[37] D. MULENDA, Notes de cours des implantations et manutentions industrielles, L1 GEPRO FASEG, UNIKIN, 2017