Jeunes kinois face au défi de la création des entreprises

EPIGRAPHE

« Il y’a bien des manières de ne pas réussir, mais

la plus sure est de ne jamais prendre de risque »

Benjamin FRANKIN

DEDICACE

A l’Eternel notre Dieu, pour l’amour, la grâce, l’intelligence, la sagesse

et le soutien qu’il nous a accordé pour arriver à la fin de notre cycle de graduat à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe.

A vous nos chers parents, à notre Père KABEYA NSAKA J.P et à notre Mère NGALULA NTUMBA AL., pour la vie et leur apport combien important dans la finalité de ce travail scientifique et surtout leur sen élevée d’encadrement éducatif, spirituel, financier et moral.

KABEYA NSAKA JOEL

REMERCIEMENTS

Avant toutes choses, qu’il nous soit permis de rendre grâce à l’Eternel

tout puissant, le maître de temps et des circonstances, de qui, nous avons reçu gratuitement l’intelligence, la sagesse et la force physique.  

Nos remerciements le plus sincères s’adressent au corps enseignant

de l’Institut Supérieur Pédagogique de la GOMBE et plus particulièrement à celui du Département de Gestion, pour leur encadrement scientifique et moral.

Ensuite nos sentiments de profonde gratitude s’adressent à ceux qui

nous ont conduits dans l’élaboration de ce travail.  L’honneur revient au Professeur KIMUANGA EYAMBO P.F., malgré ses multiples occupations il a su user de son agenda pour nous guider sur les pistes d’une thématique complexe ; son ouverture d’esprit et ses critiques formulées par souci de rigueur scientifique nous ont été très bénéfique

Que KABUNDI NSAKA O., META NSAKA G., MUSHIYA NSAKA J., NDAYE NSAKA J., NGALULA NSAKA C., MBUYI NSAKA G., KAZAMBU DAVID, BRAYANT, KENAYA, YENDIA et KABEYA MUHIKA, CANDY trouvent ici l’expression de notre fraternité.

Qu’il nous soit également permis de manifester notre reconnaissance,

ami(es) et condisciples il s’agit de :

IKUKU M’FIRI CHRISTIAN, OMAMBUDI ERMANE, LONGANDJO CHRIS, NOELLA ETOMBO, HERLIN LOKATO, PAUL GIBO, GLODY AG, DHOMBA BARON, LUCIE KAPINGA, CATHY BEKOMA, TEGRA LONDA, DORCAS NDOMBA, MYRIAM MUAKA BAYUKININA, OKOTA HENOCK, SAMY KABULO, LAPAIX MUKONKOLE, MAURICETTE, JOSE ISUKU, DOCTEUR HENRY, EMMANUEL, TRIDONT ET K2, INGENIEUR MARTINEZ ET CHADRACK, TRESOR MUYA.

Que tous ceux qui n’ont pas été cités, trouvent ici l’expression de notre

gratitude 

KABEYA NSAKA JOEL

LISTE DES ABREVIATIONS

PEE : PLAN D’EPARGNE ENTREPRISE

SARL : SOCIETE A RESPONSABILITE LIMETEE

SA :     SOCIETE ANONYME

SAS : SOCIETE PAR ACTION SIMPLIFIEE

SNC : SOCIETE NON COLLECTIF

SCS : SOCIETE EN COMMANDITE SIMPLE

GIE : GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

ANAPI : AGENCE NATIONAL POUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

OIT : ORGANISATION INTERNATIONALE DE TRAVAIL

PME : PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE

RCCM : REGISTRE DE COMMERCE ET CREDIT MOBILIER

DGRAD : DIRECTION GENERALE DES RECETTES ADMINISTRATIVE

DGI : DIRECTION GENERALE DES IMPOT

INPP : INSTITUT NATIONAL DE PREPARATION PROFESSIONNELLE

INSS : INSTITU NATIONAL DE SECURITE SOCIALE

GUCE : GUICHET UNIQUE DE CREATION D’ENTREPRISE

LISTE DES TABLEAUX

Tableau numéro 1…………….………………………………………………………………………….. 36

Tableau numéro 2 :……………………….……………………………………………………………….37 Tableau numéro 3 :………………………………….…………………………………………………….38

 .

INTRODUCTION GENERALE

1. Etat de la question

Pour l’élaboration de l’état de question de notre travail, nous nous

sommes donc basés sur les ouvrages, mémoires, publications, rapports qui sont relatifs à la métrologie.

Cependant, François PERROUX définit l’Enterprise comme étant une

organisation de la production dans laquelle on combine les prix des divers facteurs de la production apportés des agents distincts du propriétaire de l’entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour obtenir par différence entre deux prix (prix de revient et prix de vente) le plus grand gain monétaire possible[1]».

Dans un même ordre d’idées Henri TRUCHY dit qu’une entreprise est

toute organisation dont l’objet est de pourvoir à la production, à l’échange ou à la circulation des biens ou des services » c’est l’unité économique dans laquelle sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l’activité économique[2].

 Pour COHEN l’entreprise est une organisation relativement

autonome, dotée de ressources humaines, matérielles et financières en vue d’exercer une activité économique stable et structurée [3]

Personnellement je soutiens la définition de monsieur BILLY GUILMOURD en disant que le contrôle qualité est l’ensemble d’opération humaine ou automatique visant à surveiller l’état d’un système conduit en vue d’élaborer les actions de commande.

Nous définissons l’entreprise comme une organisation de la

production qui permet la mise en exécution d’un projet distinct. En économie nous disons que l’entreprise est une organisation qui assure la production des biens ou services en réunissant ses trois facteurs (nature, travail et capital), en vue de l’échange et dans un but lucratif.

Ce présent travail se diffère de celui des autres car nous nous sommes

spécifiquement focaliser sur les problèmes que rencontrent les jeunes kinois pendant la création des entreprises et nous avons relevé les limites et ce que dois faire l’Etat pour palier à ce fléau. 

2. Problématique de l’étude

Tout travail scientifique trouve son origine dans un ensemble des

préoccupations sur un phénomène donné.  

Plusieurs auteurs ont défini ce mot « problématique » nous retenons

la définition de plus proche. Elle est selon Maurice MBAYO MUSEWA, une série des préoccupations que soulève un thème sous étude de façon que son développement y apporte des lumières)

A nos jours, le monde étant en course des fortes économies se

questionne de temps à autre sur la possibilité d’assurer le niveau global de satisfaction par le moyen probant de production. Les grandes puissances valorisent du jour au lendemain le secteur industriel, sachant que la production locale est le pilier le plus important dans lequel un pays peut relancer son économie.

En effet, lorsqu’une entreprise met en place un produit, pour elle,

l’ultime préoccupation est que le produit injecté sur le marché lui rapporte une marge bénéficiaire plus satisfaisante et plus optimale possible

Ainsi, quels que soient le système politique et les opinions de chacun,

la quête de la pérennité condamne l’entreprise à rechercher un niveau de rentabilité suffisant, compte tenu à la fois de la compétitivité de plus en plus agressive et des exigences croissantes du client

L’entreprenariat est un moteur de richesse, mais en République Démocratique du Congo le climat n’est pas favorable pour aider les jeunes en mettant les moyens à leurs dispositions pour arriver à leurs objectifs.  Le pays ayant le plus grand nombre de jeune se retrouve parmi les pays pauvres à cause d’un manque extrême d’organisation pour promouvoir la jeunesse.

Au vu de ce qui précède, nous nous forcerons, tout au long de notre

démarche, de répondre à la préoccupation fondamentale de recherche ci-après.

Quels sont les problèmes que rencontrent les jeunes kinois face à la

création des entreprises ?

  • Objectifs de l’étude[4]

       3.1.    Objectif général

Dans le cadre de notre travail, l’objectif principal est la recherche des

problèmes que les kinois rencontrent dans la création d’une entreprise.

Objectifs spécifiques

Notre objectif principal sera accompagné d’un objectif spécifique

suivant : 

– Evaluer les défis liés à la création d’une entreprise ;

4. Hypothèse du travail[5]

L’hypothèse étant la proposition visant à fournir une explication

vraisemblable d’un ensemble de faits qui doit être soumis au contrôle de l’expérience ; elle est pour nous une affirmation avancée dans une étude dans le but de chercher à la confirmer ou à l’infirmer.

Les problèmes que rencontrent les jeunes KINOIS: 

  • L’absence d’un bon climat des affaires qui empêcheraient le financement, comme nous le savons l’argent est un outil indispensable dans la vie de l’homme et tout projet avant d’être crée a besoin de financement, nous voyons la pauvreté dans un pays sous développer.
  • Les jeunes ne sont pas mis dans les meilleures conditions qui créent des limites étant jeune, nous voyons ce qui se passe à travers le monde et nous pouvons dire que les jeunes kinois n’ont pas l’esprit de créativité.
  • Difficultés d’accès aux crédits
  • Choix et intérêt du sujet

Le choix porté sur ce sujet a été motivé par l’impérieuse nécessité de

voir, dans le contexte de la concurrence mondiale accrue, compétitifs que les entreprises industrielles respectent ou sont conformes aux normes de qualité attendu par la demande, qui est devenue de plus en plus exigeante.

Importance scientifique : notre recherche va aider dans le futur en fournissant un document dont on se servira dans le cadre des travaux de recherche. 

Importance pratique : Notre travail consiste à savoir pourquoi les jeunes kinois n’arrivent pas à créer une entreprise

  • Méthodologie de recherche[6] 

Une méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles par

lesquelles une discipline cherche à atteindre les origines, les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie[7]. Cette œuvre scientifique n’est pénétrable qu’au moyen d’une analyse conduite sur des méthodes et techniques.

       6.1.    Méthodes de travail

De sa conception jusqu’à sa mise en forme finale, toute œuvre faisant

objet d’une étude scientifique doit faire face à des méthodes convenables, propres, cohérentes et adaptées au sujet de la recherche. Pour présenter cette étude, nous avons recouru aux méthodes suivantes : 

  • Méthode analytique : elle nous a permis d’examiner avec soin et en profondeur les données afin d’en dégager certains points marquants, nécessitant de recommandation.
  • Méthode descriptive : elle nous a permis de décortiquer les différents aspects structurels et organisationnels

7. Techniques de recherche 

Nos méthodes ont été appuyées par les techniques ci-après : 

  • La technique documentaire : qui nous a amené dans les bibliothèques et consulter quelques anciennes publications sur internet, documents en rapport avec notre sujet ; 
  • Les techniques d’observation et d’interview : nous ont permis respectivement de collecter les faits sur terrain.  
  • Délimitation de travail

 Notre travail se déroule dans la ville de Kinshasa de 2019 à 2021

  • Canevas du travail

Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail comporte trois (3)

chapitres à savoir : 

  • Le chapitre premier portant sur les généralités conceptuelles ; 
  • Le chapitre deuxième la création d’une entreprise ;  
  • Le chapitre troisième abordant les problèmes que rencontres les kinois dans la création d’entreprise

PREMIER CHAPITRE : GENERALITES CONCEPTUELLES

Ce présent chapitre va aborder les généralités conceptuelles ayant trait aux termes clé de notre travail.  Il sera subdivisé en deux sections à savoir :

  • Section 1 : généralité sur l’entreprise ;
  • Section 2 : motivation et rémunération

Section 1 : Généralité sur l’entreprise

1.1.    Définition

L’entreprise est une organisation dont la fonction principale est de

produire des biens et des services, destinés à la vente, pour satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du profit.

C’est une unité économique structurée qui fabrique des produits de

consommation (les produits alimentaires, le carburant, le papier),ou des biens d’équipement (les voitures , les réfrigérateurs ,les machines ).  Elle peut aussi fournir des services (teinturerie, banque, restaurant, transport).

Elle produit des biens et des services dans le but de satisfaire les

besoins de son client. Ces correspondent à un besoin.  Ils constituent une offre, qui doit répondre à la demande. La confrontation de l’offre et de la demande constitue le marché.

– Le marché : C’est l’ensemble des clients qui achètent ou qui sont susceptibles d’acheter les produits de l’entreprise.

1.2. Les rôles de l’entreprise 

Rôle économique : l’entreprise crée des richesses, qui lui permettent

de garantir sa pérennité en se développant et en créant des emplois. Elle produit par exemple : 

  • Ce qui nous est nécessaire pour vivre (alimentation, hygiène, santé)
    • Ce       qui      facilite           nos     besoins          de             communication      (transports, télécommunications)
    • Ce qui répond à nos besoins de culture (livres , disques ) l’ensemble des entreprises constitue la richesse principale d’un pays .

1.3. Réseaux économique :

Le réseau économique est un système essentielle dans l’entreprise qui

représente un boucle ferme entre l’entreprise, leur fournisseur et leur client .

L’entreprise achètes les matières premières chez les fournisseurs

pour générer les produits.

ROLE SOCIALE : Elle nous offre la possibilité, par le travail que nous

effectuons pour elle en tant que salariées ,de faire progresser nos connaissances ,nos compétences ,et de développer notre personnalité.

Elle permet aussi d’obtenir les ressources financières qui nous sont

nécessaires pour vivre. Sa création est souvent due à la volonté d’une personne qui a une idée, un concept nouveau à proposer et à développer 

1.4. Les types d’entreprise suivant la structure : 

1.4.1. L’Entreprise individuelle :

Est une entreprise dirigée par une seule personne, et qui n’a pas de

personnalité morale, bien qu’elle soit parfois inscrite au répertoire des métiers, au registre du commerce et des sociétés, ou exercée en profession libérale.

Exemple : commerçant, artisan, exploitant agricole, …

1.4.2. L’Entreprise sociétaire

Est une entreprise exerçant son activité sous forme juridique de

société, c’est-à-ne dire de personne moral indépendante.

  • Société Anonyme (SA)
    • Société à Responsabilité limitée(SARL)
    • Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée(EURL)
    • Société par action (SPA)

1.5. Les caractéristiques de l’entreprise : 

L’entreprise est la fois une organisation :

Une organisation technique : elle produits des biens et services à

partir d’une combinaison            de       moyens         (capital sous    différents      formes, compétences) 

Une organisation économique la création et la répartition de la valeur

est une finalité centrale de l’entreprise ;

Une organisation sociale : une cellule sociale et humaine, l’entreprise

est     composée     de     trois     acteurs     principaux : Apporteurs                  de     capitaux,

Dirigeants, Salariés.

Ces trois acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles

différentes.

Un centre de décision relativement autonome : calcul économique,

gestion et décisions.

1.6. Évolution de la notion d’entreprise

a) L’entreprise « boite noire » :

 Les théoriciens de l’entreprise capitaliste (XIX siècle) n’ont pas pris

en compte immédiatement l’élément humain dans l’organisation de l’entreprise.  

La théorie économique néoclassique considère la firme comme une « boite noire » c’est un acteur dont les objectifs (maximisation du profit) et les contraintes (capacités technologiques) sont des données. Il n’y a pas d’analyse à l’intérieur de l’entreprise.

Cette vue de l’entreprise a été développé par plusieurs auteurs on a

retenu celle de F.PERROUX

L’entreprise est une forme de production par laquelle, au sein d’un

même patrimoine, on combine les prix des différents facteurs de la production, apportés par des agents distincts du propriétaire de l’entreprise, en vue de vendre sur le marché un bien ou des services et pour obtenir un revenu monétaire qui résulte de la différence de deux séries de prix : le prix de vente unitaire et le prix revient unitaire, cette définition est schématisée ainsi :

L’entreprise est une boite noire C’est-à-dire le patron se soucie

uniquement de résultat du fin d’exercice.  Il cherche à réaliser des bénéfices.

Dans ce cas il se concentra sur :

➢ Le prix de vente unitaire ; ➢ Le prix de revient unitaire ; ➢ Les quantités vendues.

1.7. L’entreprise est une organisation 

L’entreprise est une organisation mettant en œuvres différents

moyens dans le but de produire et commercialiser les biens et services

L’entreprise devient une réalité humaine parce qu’elle regroupe un

ensemble d’individus disposant d’une autonomie de décision selon se place dans la hiérarchie de l’entreprise.

Elle n’est plus une « boite noire » mais une structure sociale, elle

devient une organisation. Ce terme désigne un ensemble de personne regroupées en vue d’attendre certains buts. Il faut donc des structures des procédures, de communication et de contrôle pour coordonner les taches et le travail des individus.

Pour les tenants des théories de l’agence (Jensen et Mekling 76),

l’entreprise est une organisation et cette dernière est un « nœud et contrats » ces contrats visent à gérer les conflits potentiels entre les acteurs et à canaliser les comportements dans un sens conforme à l’intérêt de tous.

Finalement l’entreprise est une organisation capable de s’adapter à

l’évolution de l’environnement en changeant les procédures. Donc l’entreprise est dynamique elle évolue en permanence elle détient un système ouvert                         L’étude de l’entreprise comme étant système est à l’approche systématique.

Elle repose sur la notion de système. Celui-ci a été défini en 1951 par LUDWIG VON BERTALANFFY « un ensemble d’éléments en interaction » Un système peut être soit ouvert, soit fermé.

                            Un    système    ouvert    est    en    relation                permanente avec        son

environnement : il échange avec celui-ci de l’énergie, de la matière, de l’information qu’il utilise pour maintenir son organisation contre la dégradation du temps et il y rejette de l’entropie (ou énergie usée)

Un système fermé n’échange rien avec son environnement, il vit sur

ses réserves et accumule de l’entropie jusqu’à ce que celle-ci soit maximale et qu’il ne puisse fournir aucun travail.

Un système est rarement simple, il est souvent constitué par une

grande variété d’éléments organisés hiérarchiquement et ayant des fonctions spécialisées. 

Les niveaux hiérarchiques et les éléments sont reliés entre eux par

une grande diversité de liaison et les interactions sont linéaires.

 Ce qui est évident car l’entreprise est une entité de nature très

complexe qui doit être retenue tout à la fois comme une réalité économique, une réalité économique, une réalité humaine et une réalité sociale. 

 Caractéristiques du système 

  • Structuré,
  • Finalisé : les éléments du système sont en interaction dynamique vers un but.
  • Frontière : tout système est séparé de son environnement par une frontière qui le délimite.
  • Eléments : plus il y’a d’éléments plus le système est complexe. Plus ils sont variés plus les systèmes est complexe. Plus il y’a interaction entre les éléments plus le système est complexe, chacun des éléments va donner un état au système. Ils peuvent être dans des états différents dans le temps. Il en va de même pour le système dans son ensemble. Ils peuvent être classés en catégories.   

Variable d’entrée : éléments qui viennent de l’environnement et qui

vont agir sur le système 

Variable de sortie : viennent du système et vont agir sur

l’environnement. Variable d’état : information sur le fonctionnement du système. 

 Variation de commande : éléments chargés de réguler le système.

  • Liaison : entre les éléments du système peuvent s’échanger des informations, des capitaux, des flux de différente nature qui participe à la régularisation.
  • Fonctionnement : tout système fonctionne. En fonctionnant le système génère des variables, des flux et va connaitre des états.

Selon l’approche systématique, l’entreprise est un système qui peut

être défini comme un ensemble composé d’éléments et interaction permanente, organisé et ouvert

 Sur son environnement auquel il doit s’adapter en permanence pour

sa survie.

Envisager une entreprise en tant que système consiste à la considérer

comme un ensemble organisé, composé de différents fonctions, services, individus en permanente interaction, ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires.

L’entreprise en tant que système est ouvert sur son environnement

externe, sources des menaces à appréhender mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y adapter en permanence pour sa survie et son développement  

MICHEL KALIKA définit l’entreprise comme un système c’est-à-dire il

prend en compte des interrelations, d’une part entre les composants du système, d’autre part, entre ceux-ci et l’environnement de l’entreprise.  

MICHEL KALIKA identifie quatre composants essentiels du système

d’entreprise :

  • Un système technique chargé de la transformation des inputs en bien et services 
  • Un système phycologique prenant en compte le membre de l’entreprise, en tant qu’individus animés d’une propre psychologie et en tant qu’acteurs disposant d’un PV organisationnel.
  • Un système de gestion
  • Une structure organisationnelle chargée d’assurer la stabilité et l’unité de l’entreprise  

                            Le    système    d’entreprise    reçoit    des    flux                  d’entrées   de                 son

environnement (inputs) qu’elle transforme en flux de sortie (output) grâce à l’organisation de l’entreprise en sous-système opérationnel.

Autrement dit l’étude du système entreprise s’opère en repérant les

différentes variables d’entrées (données externes), de sortie (les actions du système) en s’attachant ensuite à l’analyse des règles et des procédures de transformation.

En fin la dernière étape consistera à apprécier la façon dont le système

est piloté c’est-à-dire comment sont fixés les objectifs, quelles sont les variables d’action comment est contrôlée l’évolution de l’organisation.

  • Les différentes variables d’entrée sont les facteurs de produit et tout ce qui est nécessaire au fonctionnement d’un système.
  • Le processus de transformation dépend de certaines règles et procédures comme les lois physico-chimiques de fabrication, le droit du travail ou la réglementation fiscale, l’enregistrement des informations comptable.

La transformation est réalisée à l’intérieur du système entreprise par

un découpage de celui-ci en sous-système ayant chacun leur finalité propre au sein d’une finalité globale : par exemple le découpage en sous-système d’approvisionnement production, sous système distribution ou sous système pilotage exécution .

  • En sortie on obtient les résultats qui permettent de vérifier si les objectifs fixés ont été atteints ou non (chiffres d’affaires taux de rentabilité).  

Le système de pilotage repose sur deux notions clés : la fixation des

objectifs et le contrôle de leur réalisation en effectuant une comparaison entre les prévisions et les résultats obtenus ce qui renforce l’idée que l’entreprise est un système ouvert qui réalise un échange avec son environnement : il s’approvisionne dans celui-ci, opère une certaine transformation et rejette de l’entropie qu’il a créé c’est la régulation du système.

 Elle est assurée par la rétroaction (feed back) des extraits qui

permettent de corriger les irrégularités des nouveaux entrants.

Le système d’information de l’entreprise est l’ensemble de moyens

matériel et humain et des méthodes permettant de traiter différentes formes d’information, ce système participe à l’organisation et il est nécessaire pour son fonctionnement on l’appelle le système d’information pour le management (SIM). Il est composé de deux sous-systèmes. 

  • Le système d’information stratégique (SIS) qui assure une surveillance de l’environnement pour en déceler des évolutions. Ce système est orienté vers les décisions stratégiques.
  • Le système de gestion (SIG) qui a pour rôle d’assurer la surveillance des procédures répétitives, l’enregistrement des opérations de la détermination des résultats 

Le système d’information assure toutes les étapes du traitement de l’information :

saisie, stockage, diffusion, papier et informatique. 

1.8. Quelques précisions sur la définition de l’entreprise  A. L’entreprise et l’établissement : quelle différence ?

Un établissement peut être une usine, une agence commerciale, un

laboratoire, un entrepôt, etc.  Qui ne constitue pas à eux seuls des entreprises mais de simple unité technique. L’entreprise regroupe ces établissements et c’est à l’entreprise et à l’ensemble de ces établissements.

  • L’entreprise et les administrations : quelle différence ?

L’entreprise réalise une production marchande, les administrations

publiques (ministères, collectivités locales) et les administrations privées (associations, syndicats,) produisent des services non marchands.

  • L’entreprise office et établissement publics à caractère industriel ou commercial 

L’entreprise réalise une production pour la vendre sur le marché. L’office et l’établissements publics à caractère industriel ou commercial comme EDF (électricité et gaz de France) et sonelgaz (électricité et gaz en Algérie)sont des entreprises publiques , elles produisent de biens ou des services vendus même si cette activité n’a pas toujours de but lucratif .

1.9. Les produits de l’entreprise 

Les entreprises qu’on vient de définir sont diverses, leur objet est lié

à leurs activités qui consistent en la production des biens de services et leur commercialisation. Mais quels sont ces produits et ces activités ? Comment peuton les classifier ?

L’objet de cette section est de donner une réponse claire et précise

aux étudiants afin qu’ils puisent parler les langages des gestionnaires.

Un produit (bien ou un service) peut être défini comme un ensemble

des bénéfices utilisateurs : certains sont subjectifs, perceptuels, psychologiques. Tandis que d’autres sont objectifs, tangibles ou physiques.

Les produits et les services ont pour objet la satisfaction des besoins

des consommateurs. Ils peuvent prendre plusieurs formes selon leurs caractéristiques comme on le montrera 

Classification des produits et services de l’entreprise Selon l’usure,

selon le degré ou le temps de destruction et selon l’usage qu’on peut classifier les produits et les services de l’entreprise on donnera d’abord une vue d’ensemble de la classification à partir d’un organigramme et on procèdera ensuite à une définition précise de chaque type.

➢ Les biens matériels : se décompose en biens directs et biens indirects 

Les biens directs ou des consommation finale : ils regroupent les biens

qui peuvent satisfaire directement les besoins des agents économiques exemple : la craie, le pain, le livre, les vêtements, la maison, la voiture selon le degré de l’usure ou la destruction on trouve deux types : 

Les biens non durables ou périssables : leur destruction (consommation)intervient au premier usage comme la consommation de

l’électricité   par les ménages, les produits d’entretien, les aliments  

Les biens durables : leur consommation dure plus longtemps comme

une maison d’habitation, vêtements, mobilier, automobile …

Les biens indirects ou bien de production : on distingue aussi deux

types 

Les biens de consommation intermédiaire : il s’agit de matières

brutes, de produits semi-finis qui nécessitent une transformation pour devenir des produits prêts à la consommation finale. 

Par exemple : la farine subit une transformation pour devenir un pain .

La laine subit une transformation pour devenir un tricot Ces produits

représentent des biens de matière consommable. Ils ont besoin pour leur transformation de sources d’énergie qui sont détruites et pendant leurs qualités à fin d’avoir des produits finis.

Les besoins d’équipement : sont des biens durables pouvant être

utilisé plusieurs fois à la fabrication d’autres biens. Exemple : machine, transport, construction, installation 

➢ Les biens immatériels (invisibles, services) :

Ont des produits des activités relevant du secteur tertiaire : opération

de distribution, des biens, services rendus par les administrations publiques … On distingue :

Service de production : sont des services qu’utilisent l’entreprise pour

sa production par exemple le transport des matières premières à la production.

Service de consommation : sont destinés à la consommation finale. 

Malgré la diversité des produits de l’entreprise, ils passent par le

même processus de production, pour être produit. Autrement dit ils sont le résultat d’une combinaison des différents facteurs de production (eux aussi considérées comme produit ou produits semi-finis). C’est pour cette raison qu’il est essentiel pour l’étudiant de gestion de bien saisir les dimensions de la combinaison en continuant le voyage à l’intérieur de l’entreprise.

1.9.1. But et rôle de l’entreprise 

L’entreprise est aussi une réalité sociétale qui influence la société. Sa

contribution économique se manifeste sous forme de création d’emplois, de produits, de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités publiques, d’innovation et de la diffusion du progrès technique.  

 Elle se manifeste également de façon sociale comme on l’expliquera

plus loin. 

Dans ce cas, l’entreprise joue deux rôles principaux : un rôle

économique et l’autre sociale  

1.9.1.1. But de l’entreprise 

Le but de l’entreprise est la raison pour laquelle elle a été créé. Son

objectif varie selon le type d’entreprise et le système social dans lequel elle exerce son activité. Un but est un objectif a atteindre dans l’accomplissement d’une activité donnée. Il exprime le résultat qu’un individu ou une entité doit s’efforcer d’obtenir dans la réalisation des opérations qu’ils ont pour mission d’effectuer ou de diriger.

 Finalité, mission et objectif :

  • La finalité : pourquoi l’organisation existe
  • La mission : les besoins satisfaits par l’entreprise pour remplir sa finalité➢ L’objectif : but mesurable quantitatif ou qualitatif  

1.10. Le profit n’est pas le seul objectif des firmes 

Malgré l’importance de la notion du profit elle représente le moyen

principal pour assurer la survie et la pérennité de l’entreprise, il ne peut être considéré comme seul et premier objectif des firmes. 

La définition des objectifs de la firme est un domaine de l’économie

qui a souvent fait l’objet de débats et il est peu de sujets ayant donné l’occasion à des opinions aussi contradictoires.

La simplification et la norme que représente la recherche de

maximisation des profits ont été fortement remises en cause parce qu’elles ne décrivent pas exactement ce qui se passe ou parce qu’elles ne seraient pas pratiquement réalisables. Les principaux critiques apportés à l’hypothèse de maximisation des profits peuvent être résumés dans ce qui suit : 

La maximisation du profit ne peut être repérée. On se souviendra que

l’hypothèse de maximisation des profits à été avancée lorsque on a présenté les modèles de référence de la fixation des prix. C’est en analysant les objectifs et les pratiques du « pricing » dans les grandes entreprises et dans les PME que certains auteurs en sont venus à la conclusion que la règle du cout marginal et de la recette marginale n’est pas utilisée dans les faits. 

D’ailleurs, disent ces auteurs, il peut être fort difficile de repérer une

recette marginale et un cout marginal dans les entreprises diversifiées ou lorsque les opérations de production sont très sophistiquées.

D’autres critiques ont été faites à l’hypothèses de maximisation des

profits sur la base de la constatation que l’entreprise ne vit pas un avenir certain. Cette incertitude ou cette incapacité à maitrise suffisamment l’évolution des marchés et l’environnement est suffisante pour empêcher l’entrepreneur de maximisation ses profits. 

Pour arriver à maximiser les profits, il serait nécessaire dans une

grande entreprise moderne que toute ses composantes soient tendues vers un but unique. Il faudrait qu’aucune erreur ne soit commise, que l’information venant de la direction soit parfaitement transmise, comprise et acceptée. 

La réalité tend à montrer que la complexité de l’entreprise rend un tel

modèle de fonctionnement impossible.

Le souci de perfection technique pousse les ingénieurs et les

techniciens à adopter des normes de qualité, des modes de fabrication et à choisir des technologies qui ne reflètent nullement le désir de rechercher un profit maximal. Les priorités accordées aux problèmes de sécurité au travail et la protection de l’environnement seraient également des éléments qui éloigneraient de la maximisation des profits.

La théorie financière établit que lors d’une décision d’investissement

il est toujours nécessaire de faire l’arbitrage entre rendement et risque. Des lors maximiser les profits supposerait que l’on accepte de maximiser le risque. Or, on peut constater en règles générales que les investisseurs comme la plupart des individus ont une forte aversion à l’égard du risque.

Pour certains on ne peut retenir l’hypothèses de maximisation des

profits car une telle attitude serait immorale. On ne peut nier que les dirigeants d’entreprises doivent se préoccuper des conséquences de leurs actes et ménager le milieu dans lequel ils sont amenés à opérer. 

Du fait de la dissociation entre la possession et le contrôle du capital

et donc de la relative autonomie des dirigeants face aux actionnaires, les objectifs de l’entreprise reflètent beaucoup plus les priorités de ceux qui dirigent que de ceux qui sont propriétaires.

Les priorités des dirigeants peuvent aller dans un sens contraire à la

volonté de maximisation des profits. Ces priorités peuvent être :

Le pouvoir et l’ambition personnelle, qui les poussent à augmenter le

contrôle exercer sur d’autres compagnies et augmenter les chiffres d’affaires même si cela se fait au détriment du profit.

La sécurité et le maintien de leur position : ils auront comme priorité

leur propre survie. Certains managers préfèrent négliger des possibilités d’affaires ayant un fort potentiel mais assez risquées pour se contenter de réalisations moins brillantes mais dont les résultats sont assurés.

Les besoins et les avantages liés à la position du manager : ils seraient

plus intéresser à bénéficier des avantages que leur procure leur poste. Il en résulterait des dépenses qui ne sont pas indispensables et qui viennent diminuer les profits présentés aux actionnaires 

 Le rôle économique de l’entreprise 

Ce rôle est criblé :

  • Un rôle de production de bien et de services ; l’entreprise doit continuer au mieux les différents facteurs de production par rapport à un niveau de production donnée et pour un moindre cout.
  • Un rôle d’innovation et cela pour lutter contre la concurrence. L’entreprise doit constamment améliorer ses méthodes de production et chercher à découvrir de nouveaux biens et services. Elle est le moteur essentiel du progrès technique. 
  • L’entreprise joue un rôle de créateur de richesse 
  • Un rôle de répartition : elle met en évidence les liens de l’entreprise avec les autres agents économiques.

 Le rôle social de l’entreprise  

L’entreprise assure deux rôle sociale :

L’entreprise est une source du progrès technique qui conditionne la

vie des êtres humains.  Elle s’invertie également de missions de lutte contre l’exclusion et participe à des campagnes d’intérêt national (financement d’associations, construction d’écoles, aides aux familles et catégories nécessiteuses, forages des puits et ouvertures de pistes dans des régions isolées) 

L’entreprise joue un rôle important dans l’éducation. Il faut savoir que

l’individu passe un temps considérable de sa vie au travail. De ce fait il reçoit de l’entreprise qui l’emploi l’éducation par la formation professionnelle et les promotions. Mais aussi l’accueil de stagiaires, visites d’écoliers et parrainage. 

Les activités de sponsoring des clubs sportifs, activités sociales, aides

aux associations …etc. .  

Quant aux consommateurs ils adoptent de bonnes habitudes à travers

la publicité. Par exemple la publicité et la promotion des produits comme les dentifrices renforce l’hygiène chez les consommateurs. 

Les formes d’entreprises contemporaines sont le résultat de plusieurs

mutations et évènements majeurs qui ont mis les bases du système capitaliste et on contribuer à l’apparition de nouvelles formes d’entreprises  

Pendant très longtemps, la production était l’œuvre d’artisans ou

paysans isolés ou exerçant dans leur propre communauté. La production est destinée à satisfaire les besoins propres du fabricant. 

Généralement, le travail est accompli par des outils personnels de

l’exécutant et n’utilisant pas de moyens techniques ou l’artisan est seul maitre de son activité

Une partie de plus en plus importante de la production est désormais

destinée à la vente.

                            Les    commerçants    s’imposent    comme              intermédiaires dans                    la

circulation des marchandises.

 Le passage au capitalisme industriel se fait par la domination

progressive du capital commercial sur les activités de la production. 

Une transformation totale des pratiques sera observée suite à

l’utilisation de la force motrice : la vapeur puis le développement de nouvelles sources d’énergies tel que le charbon et l’électricité.

L’industrie contemporaine utilise des équipements couteux et doit

rechercher l’emploi rationnel pour une production développée assurant la rentabilité des investissements consentis.

 Durant le 19eme siècle et la première moitié du 20 siècle, l’entreprise

a connu des évolutions importantes sous l’effet de crises économiques, mouvements de concentration de capital et recul de l’interventionnisme de l’Etat.

 Cette période est marquée par la croissance de la taille des

entreprises, application de nouvelles méthodes rationnelles et l’apparition de nouvelles formes d’entreprises.

Section 2 : Rémunération et motivation 

La rémunération a un rôle essentiel dans la motivation ou la

démotivation des salariés d’une organisation.  

D’autres éléments permettent cependant de garantir la cohésion de

l’action collective, malgré la multiplicité des buts poursuivis par les membres d’une même structure.

2.1. La rémunération, facteur de motivation ou de démotivation du salarié

a. Salaire, rémunération globale et masse salariale

Le salaire est une rémunération versée par l’employeur au salarié qui

effectue un travail donné pour son compte, en application d’un contrat de travail.

La rémunération globale est constituée par le salaire mensuel, et par

des compléments qui s’y ajoutent de façon immédiate ou à terme :

  • Avantages en nature : logement, téléphone, voiture de fonction, loisirs financés par le comité d’entreprise … ;
    • Primes annuelles : treizièmes mois bonus, gratifications diverses … ;
    • Salaire indirect : complément de retraite, mutuelle maladie, assurance-vie …

;

  • Salaire différé : participation, intéressement, plan d’épargne entreprise (PEE), options d’achat d’actions …

Pour obtenir la masse salariale de l’entreprise, il faut ajouter à cette

rémunération globale toutes les charges sociales et fiscales supportées par l’employeur sur les rémunérations versées aux salariés (40% à 100% de celles-ci).

Pour le salarié, la rémunération représente une part important de ses

couts de production, qu’il cherche à réduire pour abaisser son cout de revient et améliorer ses profits ou sa compétitivité, mais sans mécontenter ses salariés ni créer des conflits couteux pour l’entreprise. Des salaires motivants accroissent les performances de l’entreprise, contribuent à attirer des salariés compétents, etc .

b. Les objectifs et les contraintes d’une politique de rémunération

L’objectif de la politique de la politique rémunération de l’employeur

doit être de motiver ses salariés en leur accordant des salaires suffisamment élevés qui traduisent sa satisfaction pour le travail accompli. 

D’autre part, un système de rémunération doit respecter un triple

équilibre :

  • Les salaires doivent être ressentis juste par les salariés ;
    • Les salaires doivent également être conformes à ce qui est payé par d’autres organisations pour des taches équivalentes, si l’entreprise veut conserver ses salaries
    • Enfin, la masse salariale doit être compatible avec les ressources financières de l’organisation.

        c. Les modalités de fixation du salaire              

Les modalités traditionnelles de fixation du salaire traditionnellement, le salaire est calculé : 

  • Au temps ;
    • Au rendement ;
    • De manière mixte : fixe + prime variable selon les résultats du salarié.

L’individualisation du salaire : le salaire au mérite De plus en plus

souvent, une partie ou la totalité des augmentations de salaires est lis aux performances individuelles de chaque salarié. L’entreprise souhaite ainsi récompenser les salariés les plus motivés.

Mais il est possible de craindre de cette méthode débouche sur une

compétition entre individus préjudiciable à la cohésion de l’entreprise.  

De plus, les critères d’augmentation individualisés sont souvent

difficiles à définir de manière objective. 

d. Le salaire différé : intéressement et participation 

La participation aux bénéfices, obligatoires dans les entreprises de

plus de cinquante salariés, et l’intéressement facultatif aux résultats visent à associer davantage les salariés à l’avenir de leur entreprise 

 Les auteurs facteurs de motivation des salariés 

La hiérarchie des besoins de l’homme au travail d’ABRAHAM MASLOW 

Selon le sociologue Abraham Maslow, la motivation des salariés

dépend de plusieurs facteurs. 

Il distingue, en 1954, cinq grandes catégories de besoins classés selon

un ordre de priorité, des plus primaires aux plus immatériels :

  • Les besoins physiologiques (nourriture, logement, vêtements) ;
    • Les besoins de sécurité (emploi, avenir) ;
    • Les besoins d’appartenance (accueil, conditions de travail) ;
    • Les besoins de considération (estime, reconnaissance) ;
    • Les besoins de réalisation de soi (responsabilité, créativité, accomplissement). Cette hiérarchie des besoins est présentée dans un schéma connu sous le nom de pyramide de Maslow.

Un besoin d’ordre supérieur ne peut être satisfait que dans la mesure

ou les précédents le sont également. Par ailleurs, lorsqu’un niveau de besoins a été satisfait, c’est la recherche de la satisfaction du niveau supérieur qui devient source de motivation.

Dans les années 1960 et 1970, Frederick Herzberg a constaté qu’il

existe deux catégories de facteurs explicatifs des comportements au travail :

Les facteurs d’hygiène : sécurité, relations avec la hiérarchie,

conditions de travail, etc. Leur non satisfaction est une source de mécontentement pour les travailleurs. Leur satisfaction n’est pas une source de motivation : elle est considérée comme normale. La satisfaction n’est donc pas le contraire de l’insatisfaction ;

Les facteurs, selon les conditions existant à un moment donné, le

même facteur peut appartenir à l’une ou l’autre des deux catégories. Par exemple, l’amélioration d’un salaire très bas est un facteur d’hygiène. La participation financière aux résultats de l’entreprise devient, en principe, un facteur de motivation. 

Conclusion partielle 

Il a été question dans ce chapitre préliminaire de fixer le lecteur sur

des concepts qui reviendront fréquemment dans les développements suivants afin de faciliter la compréhension, de manière systématique, de l’objet de ce travail. 

Le choix de ces concepts transparaît dans notre thème et sont en interaction. Ainsi notre chapitre était divisé en deux sections les généralités sur l’entreprise (section 1) – L’entreprise est une organisation dont la fonction principale est de produire des biens et des services, destinés à la vente, pour satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du profit. Rémunération et motivation (section 2) – La rémunération a un rôle essentiel dans la motivation ou la démotivation des salariés d’une organisation.  

DEUXIEME CHAPITRE : LA CREATION D’UNE ENTREPRISE

Ce présent chapitre va aborder la création d’une entreprise en

générale et en RDC précisément à Kinshasa.  Il sera subdivisé en deux sections à savoir :

  • Section 1 : généralité sur la création d’une entreprise ;
  • Section 2 : la création d’une entreprise à Kinshasa

Section 1 :  généralités sur la création d’entreprise 

1.1.    Les étapes de la création d’entreprise 

La réussite de la création d’une entreprise exige une démarche

rigoureuse et consciente, elle suppose de la part du futur entrepreneur des qualités et des capacités entrepreneuriales pour conduire de manière progressive et efficiente les différentes étapes du processus de création : chercher une bonne idée de création d’entreprise, vérifier si cette idée constitue réellement  une opportunité exploitable , transformer cette opportunité en une entreprise viable qui, dès son démarrage maximise son potentiel de rentabilité et de croissance , tel est le but de tout créateur d’entreprise .Le parcours du créateur d’entreprise suit une progression en étapes . 

  1. Ces étapes sont :

Le créateur, idée opportunité, adéquation entrepreneur opportunité,

stratégie personnelle du promoteur , stratégie d’entreprise , élaboration du plan d’affaires , réalisation du financement , réalisation , démarrage , montée en capacité , croissance et développement 

  1. Ce parcours consiste à
  2. Identifier une idée potentielle, opportunité exploitable (éventuelle viable et saine),
  3. Rechercher une cohérence du projet à travers une étude détaillée de faisabilité, 
  4. Lancer ensuite les différentes opérations du projet, et enfin 
  5. Démarrer d’une manière effective l’activité et essayer d’atteindre la vitesse de croisière. 

1.2.    Initiateur du projet – opportunité commerciale – plan d’affaires 

1.2.1. Initiateur du projet ou promoteur 

Le succès dans la création d’entreprise, repose sur la motivation et les

qualités du promoteur, mais aussi sur l’intérêt de l’idée ou opportunité qu’il compte exploiter. 

Cependant, même si l’idée est géniale et le marché porteur, rien ne dit

que le promoteur possède les atouts et les compétences pour capter une partie de ce marché et pour réussir. 

Tout promoteur doit s’assurer qu’il veut réellement créer une

entreprise et commencer par réfléchir sur lui-même ; connaitre et expliciter ses motivations, identifier ses atouts, détecter ses points faibles et défaillances pour la création d’entreprise. 

Il faut surtout éviter de se dire : « je n’ai rien à perdre, alors je fonce ». Les grandes facilités offertes à la création d’entreprise, l’assistance et le maintien artificiel en activités d’entreprises inefficientes,  

Appartiennent à une époque révolue dans notre pays. Les conditions

économiques changent avec une grande rapidité et les entreprises inefficaces n’échapperont plus désormais aux lois de la concurrence et à la sanction du marché. 

Il s’agit, pour le porteur de projet d’entreprise  

  • D’expliciter ses motivations, ses objectifs
  • D’identifier ses atouts, forces
  • De détecter ses points faibles, faiblesses 
  • De chercher à évaluer son profil entrepreneurial (innovateur , preneur de risque et proactif ). 

1.2.1.1. L’idée ou opportunité commerciale

En réalité, aucun promoteur ainsi doué soit-il, ne peut espérer réussir

s’il ne propose pas un produit ou un service capable de répondre à un besoin insatisfait et, s’il ne peut vendre ce produit ou ce service à un prix acceptable pour ses clients, et rentable pour sa future entreprise. 

Ainsi, il ne suffit pas de trouver une idée, il est nécessaire de vérifier

si c’est une opportunité en soi ensuite, s’assurer que c’est une opportunité pour vous. 

Une bonne idée ne représente pas toujours   une opportunité pour la

création d’entreprise, car une idée sans marché ou ne répondant pas à un besoin, n’a aucun intérêt. Une idée se présente comme une opportunité si elle répond à un besoin insatisfait. 

Une idée susceptible de trouver un marché n’est probablement pas

une bonne idée, si le promoteur n’a pas pris la peine d’analyser les facteurs-clés de réussite de son futur domaine d’activité.  

Pour minimiser les risques, le futur créateur doit analyser

soigneusement le secteur d’activité dans lequel il veut s’engager et évaluer sérieusement l’opportunité, en se posant les questions suivantes : l’idée est-elle une opportunité ? Existe-t-il un marché solvable pour cette idée ? 

Quels sont les facteurs clés de réussite sur ce marché ? Quels sont vos

atouts et vos faiblesses sur ces facteurs ? Pouvez-vous réduire les faiblesses et profiter au maximum de ces atouts ? Comment ? Si la réponse à ces questions est positive, alors le futur créateur doit avancer dans l’étude des différentes composantes du projet et élaborer un plan d’affaires.  

1.2.2. Plan d’affaires 

L’expérience montre, qu’un projet mal ou insuffisamment étudié, est

une raison fréquente de difficulté de démarrage de la future entreprise et souvent, d’échec. 

Il faut prendre son temps, pour réfléchir et bien étudier les questions

suivantes notamment :

Comment étudier un projet d’une manière détaillée ? Comment

déterminer les moyens nécessaires à son lancement ? Quelles sommes faut-il apporter soi-même, si l’on veut présenter au banquier un dossier de financement acceptable ou à un investisseur potentiel de type SICAR ou autres ? Que peut-on demander au banquier et comment l’aborder pour maximiser les chances d’obtenir les crédits nécessaires à la réalisation de l’affaire ? Que faut-il connaitre en gestion avant de créer une affaire ? Quelle structure juridique choisir ? Quelles formalités administratives accomplir avant de se lancer ? 

Autant de questions qui se posent en même temps, et auxquelles le

promoteur doit donner des réponses précises et cohérentes. Pour cela, il doit bâtir un plan d’affaire montrant l’objectif à atteindre et la manière de le faire.  

Un plan d’affaires doit couvrir les aspects le plus importants de l’étude

du projet ainsi que les différentes phases de la réalisation de l’affaire. Il doit montrer que l’opportunité envisagée est réalisable, rentable et qu’il est en mesure de la saisir.  

Ce plan doit s’exprimer par des plans, programmes et budgets. L’objectif étant donc la réduction des délais de réalisation et l’optimisation de l’utilisation des ressources, et la prévision. C’est un moyen de pilotage, de suivi et de contrôle de la réalisation du projet. 

 Plan d’affaires 

Idée du projet, analyse de l’opportunité et étude de préfaisabilité,

étude de faisabilité, étude marché, étude technique, étude des ressources humaines, étude économique et financière, étude juridique, fiscale et sociale 

Ensuite, le promoteur devra boucler le schéma de financement, réunir

et préparer la mobilisation des ressources financières et accomplir les différentes formalités administratives, les autorisations, constituer des garantis … C’est alors qu’il peut commencer la réalisation effective du projet : acquérir et mettre à la disposition de l’entreprise les moyens matériels et les ressources humaines pour le démarrage des activités. 

Ce démarrage nécessite une préparation minutieuse et une

coordination rigoureuse des taches pour éviter les retards de réalisation et les gaspillages. 

Le promoteur devra au cours de cette phase exécuter trois taches

importantes : assurer un bon démarrage pour garantir la survie de l’entreprise, mettre en place le système de direction et de gestion et préparer la croissance de l’entreprise.

1.2.3. Grandes questions et grands pas à franchir 

Une création d’entreprise doit se réaliser sur des bases saines, il faut

insister sur le point primordial de la création : celui des interrogations avant le démarrage 

Il s’agit de poser les « grandes questions » et réfléchir sur les « grands

pas à franchir » Le test de réussite ou d’échec d’un projet se réalise plus souvent au moment de l’élaboration du dossier stratégique. Le rôle de ce dossier doit, d’une part, forcer le créateur à formaliser des notions sur ses propres motivations, sur la concurrence ou sur le secteur choisi . Il doit servir, d’autre part, de préalable à l’élaboration du dossier financier à présenter devant les banquiers.  

Le projet de création est fondé sur deux aspects (pôles inséparables

du moins durant le processus de création):

  • La compétence de l’individu : créateur (personnalité, motivations, profil entrepreneurial),
  • La validité du projet : analyse de facteurs clés de succès à maitriser 

 Le créateur ou l’équipe entrepreneuriale

Le créateur ou l’équipement entrepreneuriale Chaque individu et

porteur de projet doit réfléchir sur lui-même, connaitre et expliciter ses motivations, identifier ses atouts, détecter ses points faibles… Des questions tournant autour de ces thèmes doivent se poser avec un maximum d’objectivité et de recul. 

 Les motivations 

Le désir d’entreprendre n’émane pas d’une formation. Il dépend de la

personnalité de chacun quelle que soit son origine sociale ou le niveau de ses études : la volonté d’entreprendre est un point qui domine une création. (C’est une qualité, vocation) la création intègre en plus de ce point, la notion de rentabilité.

La volonté d’entreprendre représente des besoins que ressentent

certains individus : le désir d’indépendance (d’être libre), le gout du pouvoir (d’être son propre patron), la volonté de « se réaliser », l’attrait de l’argent, le gout de compétition, …

La motivation première des entrepreneurs dans la création d’une

entreprise, c’est la volonté d’aller toujours plus loin (satisfaction du besoin de réalisation de soi), de se dépasser et surmonter les obstacles, et de persévérer (patient, tenace, …).  

Des questionnaires pour détecter vos motivations sont disponibles et

permettent par exemple d’apprécier votre désir de « dépassement » ; votre gout du pouvoir ; et de mieux connaitre vos qualités (et ses défauts) en tant que créateur potentiel (ténacité ;esprit d’initiative ; sens des responsabilités ; résistance aux chocs et aptitude à décider ;art de se vendre ; bon sens ; jugement ; capacité d’adaptation ;curiosité pour tout ce qui vous entoure ;désir de comprendre les autres ;flair …)

Deux autres motivations, assez peu citées, et pourtant primordiales,

sont : le temps et les circonstances inattendues, …

Pour ce qui est du temps, le créateur dit « c’est le moment ou jamais,

et je dois foncer » 

  • Créer quand on est jeune évoque un problème d’expérience pour le jeune créateur. Il est primordial de ne jamais s’engager sur un plan technique ou sur un plan financier avant d’avoir longuement « muri » son projet.
  • Créer avant d’être vieux est une motivation pour certains individus atteignant la quarantaine, période d’interrogation sur leur vie. C’est aussi à cet Age que l’on a amassé une somme d’expérience et de connaissance permettant de bien choisir son produit et affiner son projet. 

Pour ce qui est des circonstances inattendues, elles sont quelques fois

fâcheuses :  le décès d’un proche (une reprise d’une activité adorés décès), le chômage…

Dans le cas d’une création à plusieurs, en équipe, il est important qu’il

s’établisse un dialogue fréquent entre chaque partenaire   Chacun doit avoir conscience de ses motivations et doit les avoir exprimés. 

Le créateur d’entreprise devra s’attacher des collaborateurs plus

qualifiés que la moyenne. Ils devront être d’autant plus motivés que le créateur. 

Our mobiliser à fond, le créateur devra posséder au plus haut degré

l’esprit d’équipe et avoir le profil d’un leader. Le créateur doit distinguer deux types de partenaires : 

➢ Ceux qui apportent des fonds et qui ne travaillent pas avec lui, ➢ Ceux qui travaillent avec lui (associés ou non) . 

Donc, il est nécessaire de bien les choisir, car une entreprise est toujours l’affaire d’une équipe et devra être menée par un leader dynamique.

1.3.    Les alternatives de carrière

Créer une entreprise est un acte surexcitant et enthousiasmant, mais

il faut savoir peser les termes de son choix et se demander avec lucidité si le projet est viable et si les motivations et aspirations sont assez profondes. 

Pour cela, il faut faire la balance entre le rapport futur et l’entreprise

et les offres de travail que l’on peut avoir ailleurs et qui peuvent être plus intéressants à terme. 

Ce petit calcul n’a pas pour le but de décourager, simplement, on met

en évidence que la création d’entreprise a un cout. Cela peut être la perte d’une situation intéressante dans une entreprise ou un individu dynamique peut très bien entreprendre, créer et même innover. 

Il faut bannir du langage l’expression suivante : « je n’ai rien à perdre,

donc j’y vais ». Le prix à payer pour créer une entreprise est élevé en efforts, en temps, en argent, qu’en arbitrage financier entre une création et le calcul d’un plan de carrière tracé. Le cout d’une création n’est pas seulement financier, il est aussi social, familial, humain, ( un sacrifice pour le bien de la famille) 

1.4.    Les ambitions et les objectifs 

Les ambitions découlent des motivations : que cherche le créateur ? Quelles sont ces ambitions personnelles et quels sont ses objectifs pour son entreprise ? 

L’entreprise est-elle créée pour se développer, être vendue, permettre

au fondateur d’en vivre, s’associer avec d’autres entreprises ? …

L’étude des ambitions et des objectifs permet de se reconnaitre,

d’harmoniser la personnalité du créateur avec son projet et son équipe, et de prendre conscience du but d’entreprendre  

Mais si l’on persévère, alors il est nécessaire de mettre sur pied le

projet. 

1.5.    Auto diagnostic et profil entrepreneurial : qui bien se connait mieux réussit

Il existe plusieurs tests d’auto diagnostics permettant au créateur a

besoin de plusieurs tests : 

➢ Test 1 : test du profil entrepreneurial 

  • Test de personnalité : tempérament , sens de responsabilité , créativité …
  • Test de prise de risque : rapport du créateur (attitude) avec la notion de risque , 
  • Test d’évaluation de son rapport au travail , – test d’évaluation du rapport à l’argent .  

➢ Test 2 : test d’évaluation du ledearship  

  • test de la sociabilité et communication ,
  • test du ledearship 
  • test de l’image , du pouvoir et ledearship . 

➢ Test 3 : test d’évaluation de potentialité en planification et en organisation  – test des fixations des objets 

  • test de planification et de programmation ,
  • test d’organisation du travail personnel .  

Détermination du score total du profil entrepreneurial élaboré par

tout créateur pourra l’orienter vers une minimisation de ses points faibles et vers une manière de profiter au maximum de ses points forts. Elle permettra de s’améliorer et de travailler son profil avant de se lancer. 

Voici quelques exemples de sites internet pratiques permettant de

diagnostiquer le profil entrepreneur de l’étudiant  

 L’idée / Opportunité : la racine du projet 

L’objectif de ce guide est de permettre aux diplômés et jeunes

étudiants de connaitre de différentes démarches nécessaires de la création d’entreprise. 

Il permettra également une prise de conscience, chez ceux et celles qui

désirent créer leurs propres affaires.

 L’idée ou L’opportunité (occasion d’affaire) 

L’identification d’une bonne opportunité, l’exploiter et en tirer profit,

représentent tout l’art d’entreprendre. Certaines activités professionnelles sont propices à la création de nouvelles entreprises : la recherche et développement (en ce qui concerne les idées innovantes) et le marketing (pour ce qui est des projets qui cherchent à combler des besoins insatisfaits sur le marché).

Qu’elle soit innovante ou classique, il faut que l’idée ait un marché pour qu’on puisse la qualifier de vraie opportunité. Elle doit répondre donc à un besoin du marché : elle a pour fondement la création de valeur pour le consommateur, c’està-dire un vrai « plus » pour ce dernier au niveau de l’un ou plusieurs des aspects suivants : produits/service, qualité, délais, prix, …

Les techniques de créativité individuelles et collectives : analyse combinatoire, consultation de catalogues et de fournisseurs, …

 Les sources d’idées 

Les sources d’idées sont multiples :

  • Les raisons d’insatisfaction des consommateurs ,
  • Les produits et les services offerts par les sociétés existantes ,
  • Les intervenants dans les différents réseaux de distribution (grossistes, détaillants ,agents indépendants et représentants )etc. 
  • L’évolution de la technologie constitue également une source d’idées pour les projets innovateurs à dominante technologique.
  • La consultation d’organismes publics d’incitation aux investissements tels que :
  • L’agence de promotion de l’industrie (API),
  • L’agence de promotion des investissements agricoles (APIA) ,
  • Le centre de promotion des exportations (CEPEX),
  • L’institut national de normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI),
  • Les centres d’affaires …  
  • La consultation du code d’incitation aux investissements vous permettre d’avoir une idée sur les avantages accordés par l’état dans le cadre de divers types d’investissement.  

 La validation de l’idée de création d’entreprise 

Il s’agit de s’interroger sur le degré de réalisme des idées générées. Une façon de le faire consiste, tout d’abord, à préciser l’idée. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :

  • Quels services ou produits produire et commercialiser?
  • Pour quels profits de clients? 
  • Pour desservir quels besoins? 
  • Quels « plus » vous apporterez par rapports à vos clients?

Section 2 : La création d’une entreprise à Kinshasa[8] 

Comment créer une entreprise en RDC.  D’après le prescrit de l’article 6 de l’acte uniforme du 30janvier 2014 relatif au droit des sociétés commerciales et du regroupement d’intérêt économiques, les formes juridiques des sociétés reconnues en RDC sont :

L’établissement (ou entreprise individuelle ou encore commerçant personne physique) ;

  • La société a responsabilité limitée (SARL) ;
  • La société anonyme (SA) ;
  • La société par action simplifiée(SAS) ;
  • La société non collectif (SNC) ;
  • La société en commandite simple (SCS) ;
  • Le groupement d’intérêt économique (GIE) ; 

2.1. Procédure de création d’entreprise 

Tout investisseur qui souhaiterait créer son entreprise en R.D.C, doit

s’adresser au guichet unique de création d’entreprise  

Toutefois, l’investisseur peut solliciter l’accompagnement de l’ANAPI

dans ce processus et ce, en sa qualité du guichet unique en matière d’investissement en R.D.C

Adresse : Croisement boulevard du 30 juin et l’avenue TSF, numéro :33c , commune de la gombe 

2.1.1. Documents à déposer auprès du guichet unique de création

d’entreprise 

  1. Personne Morale 
    1. Lettre de demande de création d’entreprise adressé au directeur général du guichet unique ;
    1. Statuts de la société en 4 exemplaires + la version électronique des statuts pour publication au journal officiel 
    1. Spécimen de la signature du gérant (plus la photocopie de la validité du visa au cas ou le gérant est étranger ) ;
    1. Déclaration de souscription au capital social et de versement de ce dernier ;
    1. Preuve de libération du capital social (bordereau de versement ou attestation délivrée par une institution bancaire ou de microfinance dument agréée dans l’Etat partie du siège sociale). Pour la société à responsabilité limitée ( SARL), pas d’exigence pour le montant du capital minimum quand bien meme la valeur nominale des apports ne devrait pas etre inférieur à l’équivalent de 5.000 FCFA chacune (10USD)
  • Pour la société anonyme (SA

Le capital social doit être l’équivalent d’au moins 10.000.000 FCFA (20.000USD) lorsqu’elle ne fait pas appel public à l’épargne et de 100.000.000 FCFA (200 .000USD) dans le cas contraire. A ce montant du capital social s’ajoute, conformément à la législation fiscale congolaise , un droit proportionnel de 1% de la valeur du capital social ( à la création , et éventuellement à l’augmentation du capital social ou à la prorogation de la durée de la société). 

  • Preuve de paiement des frais administratifs . 
    • Personne physique pour la constitution d’un établissement  
    • Lettre de demande de création d’entreprise adressée au directeur général du guichet unique ;
    • Titre de propriété ou contrat de bail ou titre d’occupation ;
    • Pièce d’identité reconnue  
    • Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75jours ; ➢ Titre de résidant – visa (pour les étrangers)

Conclusion partielle 

Dans ce chapitre il a été question de montrer comment on peut créer une entreprise en générale (section 1) et à Kinshasa en particulier (section 2).   

CHAPITRE TROISIEME : LA PROBLEMATIQUE DE LA CREATION DE L’ENTRERPRISE PAR LES JEUNES KINOIS

Dans ce chapitre il sera question de relever les problèmes que

rencontrent les jeunes kinois pendant la création des entreprises

Ce présent chapitre sera divisé en deux section à savoir :

Section 1 :  jeunes kinois face à l’entreprenariat

L’entrepreneuriat est à la fois défini comme une action ou un

processus qui conduit à la création de la valeur et de la richesse, on peut dire qu’entreprendre désigne le fait de créer et développer une entreprise et de donner vie à un projet 

Des recherches nous ont permis d’aboutir aux résultats suivants :

d’une part, nous avons montré que l’entrepreneuriat des jeunes à Kinshasa correspond davantage à un entrepreneuriat de nécessité qu’a un entrepreneuriat d’opportunité. Par notre étude nous avons relevé quelques principaux obstacles à l’entrepreneuriat des jeunes kinois :

  • Faiblesse des compétences entrepreneuriat ;
  • Les barrières liées à la règlementation ;
  • Difficultés d’accès au financement et de trouver les partenaires

1.1.     Faiblesse des compétences entrepreneuriales

Alors que le système de “j’ai l’honneur” ancienne mode qui consiste

au dépôt de lettre de demande d’emploi un peu partout avec espoir de toquer un jour sur la bonne porte. Une pratique qui n’a pas réussi à faire des preuves dans un marché de l’emploi congolais qui regroupe moins d’un dixième de poste disponible pour une demande de plusieurs dizaines de milliers des chercheurs d’emploi avec pour conséquence de plus de 70% des chômeurs. 

Il a donc été recommandé au jeune congolais de se tourner vers

l’entrepreneuriat pour être créateur d’emploi plutôt que demandeur d’emploi. Une méthode rapidement approuvée par cette jeune population vu le nombre des possibilités offre un pays émergent et enquête de développement comme la RDC. 

Aujourd’hui les jeunes sont prêts à innover, à développer et à

moderniser certaine méthode de travail cependant cette population se trouve souvent confronter à un problème majeur qui freine directement ou indirectement leur épanouissement notamment le manque de formation nécessaire pour se développer en autonome. 

Tant bien même qu’en RDC l’organisation internationale de travail (OIT) met en place de formation des jeunes entrepreneurs mais ça reste insignifiant vu le besoin.

1.2.     Les barrières liées à la règlementation 

Plusieurs documents sont demandés pour une création d’une entreprise ou d’une PME, même que le délais reste de trois (3) jours maximum quel que soit le type d’entreprise à créer (Etablissement ou Société)[9].  

Les éléments de constitution du dossier se présentent comme Suits :

1.2.1. Eléments du dossier de création d’une société (Personne Morale)  Renseignement relatifs aux organes internes de l’entreprise :

  • Mandat ou Procuration (cas d’un intermédiaire)
  • Pièce d’identité reconnue
  • Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 jours  Renseignements relatifs à la constitution de l’entreprise:
  • Statuts à déposer en version papier et en version électronique;
  • Demande écrite pour l’obtention du RCCM (Registre de commerce et du credit mobilier)
  • liste des gérants, administrateurs, dirigeants ou associés responsables solidairement et indéfiniment (SNC, SCS, GIE)
  • Déclaration de souscription et de versement du capital social
  • Preuve de paiement des frais administratifs
  • Spécimen de la signature du gérant

 Documents fournis par les administrations et la commune (renseigné par le GUCE)

  • Note de perception de la DGRAD
  • Fiche RCCM (Identité de la société créée ou modifiée)
  • Acte Notarié
  • Acte de dépôt 
  • N° Identification national
  • N’Impôt (DGI)
  • N° INPP
  • N° INSS
  • Autorisation d’exercer (commune)
  • Accusé réception de l’environnement

Les Frais à payer : l’équivalent en FC de 120 $ US (A noter que pour la SARL, les associés peuvent, s’ils décident ainsi, se contenter des statuts sous-seing privé. Dans ce cas, le coût global de toutes les formalités est réduit à l’équivalent de 110 USD.)

Délai de traitement : Maximum 3 jours à compter de la date de dépôt

du dossier complet et conforme.

Listes des pièces obligatoires pour l’immatriculation au RCCM d’un Etablissement

(d’une personne physique)

 Renseignements relatifs au demandeur

  • Mandat ou procuration ;
  • Extrait d’acte de naissance ou attestation de naissance ;
  • Pièce d’identité reconnue ;
  • Extrait du casier judiciaire ou attestation sur l’honneur valable 75 jours ; ➢ Attestation de résidence ;
  • Extrait d’acte de mariage ;
  • Contrat de mariage (pour les étrangers si nécessaire).

 Renseignements relatifs à la constitution de l’établissement

  • Demande écrite pour l’obtention du RCCM ;
  • Titre de propriété ou contrat de bail ou d’occupation ou copie de l’acte d’acquisition ou de l’acte de location gérance.
  • Documents fournis par les administrations, communes et le GUCE
  • Note de perception de la DGRAD ;
  • Fiche RCCM (délivré par le Greffier) ;
  • N° identification nationale ;
  • N° Impôt ;
  • N° INSS ;
  • N° INPP ;
  • Autorisation d’exercer (commune) ; ➢ Accusé de réception de l’environnement.
  • Les Frais à payer équivalence de 41 $ US

1.2.2. Règlementation de la tenue de comptabilité des PME en RDC

Les Petites Entreprises et les Microentreprises doivent tenir une

comptabilité suivant les dispositions réduites de la législation comptable en vigueur. Cette règlementation suppose la tenue de comptabilité selon le système minimal de trésorerie institué par les dispositions de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires.

Le système minimal de trésorerie repose sur l’établissement d’un état

des recettes et des dépenses dégageant le résultat de l’exercice (recette nette ou perte nette), dressé à partir d’une comptabilité de trésorerie (entrée et sortie) que doivent tenir les entités relevant de ce système. 

C’est-à-dire les petites et moyennes entreprises[10]. Celles-ci, doivent

tenir une comptabilité de trésorerie pour laquelle à la fin de l’exercice comptable, doivent présenter les états financiers annuels composés d’(de) :

  • Un Compte de Résultat ;
  • Un Bilan ;
  • Notes Annexes.

La fiabilité de la comptabilisation des opérations de trésorerie au

cours de l’exercice est basée sur :

  • L’existence d’un journal unique de trésorerie ;
  • L’existence d’un journal de suivi des créances impayées et un journal de suivi de dettes à payer ;
  • La conservation des pièces justificatives des enregistrements au journal.

En fin d’exercice, le responsable de l’entité doit procéder à un

inventaire extracomptable de chacun des quatre éléments suivants:

  • Le montant des créances et des dettes d’exploitation dans le cas où les ventes et les achats ne sont pas totalement réglés ;
  • Le montant des stocks (produits finis, matières premières, consommables…) et des travaux en cours ; 
  • Le montant des immobilisations acquises ou cédées au cours de l’exercice ; ➢ Le montant des emprunts souscrits ou remboursés au cours de l’exercice ; ➢ Le montant des emprunts souscrits ou remboursés au cours de l’exercice.

Les états récapitulatifs de ces inventaires doivent être conservés en

tant que pièces justificatives de la comptabilité de l’entité.

Les entités possédant des immobilisations doivent tenir un registre

des immobilisations. Chaque immobilisation doit faire l’objet d’un tableau d’amortissement basé sur le modèle linéaire sans prorata temporis.

En résumé, les notes annexes comprennent toutes les informations

contenues dans les états financiers annuels de manière très détaillées. Elles sont composées d’:

  • Un journal (balance) synthétique SMT par catégorie des charges et produits ;
  • Un état de dettes fournisseurs et banquiers ;
  • Un état de créances clients ;
  • Un état complet du stock ;

1.2.3. Régime fiscal des petites et moyennes entreprises en RDC

Selon l’ordonnance-loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant régime

fiscal applicable aux entreprises de petite taille en matière d’impôt sur les bénéfices et profits, les Petites Entreprises sont imposées, en matière d’impôt sur les bénéfices et profits, sur le chiffre d’affaires annuel réalisé ou à raison de  toute somme proportionnellement équivalente pour les périodes inférieures à un an[11]. Le taux de l’impôt sur les bénéfices et profits à charge des Petites Entreprises est de (Ministère des finances, RDC, 2013) :

  • 1% pour les activités de vente ;
  • 2% pour les activités de prestation de services.

Lorsqu’un contribuable exerce à la fois les activités de vente et de

service, les chiffres d’affaires respectifs sont cumulés et imposés suivant l’activité principale.

L’impôt fixé ci-dessus est payé en deux quotités :

  • 60% représentant l’acompte ; ➢ 40% au titre de solde.

Dont question à l’alinéa précédent est versé à l’aide d’un bordereau de

versement d’acompte, au plus tard le 31 janvier de l’année qui suit celle de la réalisation des revenus. Le solde est acquitté à la souscription de la déclaration auto liquidative, au plus tard le 31 mai de la même année. L’Administration fournit le modèle du bordereau de versement d’acompte et de la déclaration auto liquidative.

Les Petites Entreprises dont le chiffre d’affaires vient à dépasser, au

cours de deux années successives, la limite visée à l’article 2 de la présente Loi, accèdent, sur décision de l’Administration des Impôts, au régime de droit commun.

En cas de minoration avérée dans le chef de la Petite Entreprise ayant

faussé sa catégorisation, celle-ci est reclassée et imposée conformément au régime de droit commun, sans préjudice des pénalités prévues par la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.

Les Petites Entreprises peuvent opter pour l’imposition selon le

régime de droit commun, à condition de formuler par écrit cette option avant le 1er février de l’année de réalisation des revenus, et de remplir toutes les obligations fiscales et comptables prévues par ce régime. Cette option est définitive et irrévocable.

1.3.         Difficultés d’accès au financement et de trouver les partenaires

Dans ce point, nous présentons et analysons les résultats de notre étude faite en présentant par un tableau plusieurs contraintes qui se découlent par le manque de financement.

Tableau N°1: contraintes liées au financement

CONTRAINTESNOTE EXPLICATIVE
L’insuffisance des structures d’appui et d’encadrement Les structures sensées appuyer ou encadrer les PME ont elles-mêmes besoin d’appui ou d’encadrement et ne remplissent donc pas leur rôle.
Les difficultés d’accès au marché extérieurLes contraintes d’accès au marché extérieur, notamment une législation assez lourde, d’énormes frais à l’exportation, constituent des barrières pour les PME.
Accès au financementLes PME éprouvent d’énormes besoins en fonds de roulement ou d’investissement mais, il n’y a plus de structures de financement adaptées à leurs conditions. Le manque de moyens les oblige à utiliser des machines souvent obsolètes et rendant donc une qualité moindre des produits.
Manque de politique claire en faveur des PME (cadre légal)Alors qu’elle devait bénéficier d’un régime particulier en matière de formation, de fiscalité ou parafiscalité, d’accès à l’énergie, d’encadrement, etc. il existe au pays un vide en cette matière et les PME sont soumises aux mêmes conditions que les grandes entreprises.
FiscalitéMultiplicité des taxes non adaptées aux capacités contributives des PME.
Accès             difficiles               aux InfrastructuresUne forte instabilité en termes d’énergie (eau et électricité), routes et internet.
ConcurrenceUne grande présence des entreprises (PME) étrangères qui vendent les produits en détail, pénalisant ainsi le petit entrepreneur national aux capacités financières réduites.

Source : http/ www.wikipedia.com

Section 2 : Problèmes liés à l’entrepreneuriat des jeunes kinois

Dans cette section nous allons évoquer le problème que rencontre les

jeunes kinois qui veulent se donner à l’entreprenait  

1. Problème lié à un mauvais climat des affaires 

A ce sujet, nous avons examiné sur terrain la source de financement

des PME (ayant un chiffre d’affaire annuel compris entre 10.000.000 et 80 000 000 FC) en RDC afin de comprendre si réellement ces unités éprouveraient des difficultés dans leurs affaires. 

En se basant sur les éléments de cette enquête au niveau de la Capitale Kinshasa. Après avoir récolté quelques informations sur cette question, avons compris que près de 73,3% du stock de capital dont disposent les PME a été financé à partir de fonds propres constitués soit de l’épargne, l’héritage, don.  

Le secteur financier, qu’il soit formel ou informel, ne joue donc qu’un

faible rôle dans le financement de leurs activités commerciales. Il sied de noter qu’il s’agit d’ailleurs que des institutions de micro finance qui essaient d’alimenter quelques PME. 

A la question de savoir pourquoi ce faible taux d’octroi de crédit micro

finance aux PME, la réponse à cette question d’un dirigeant d’une IMF était « les PME congolaises n’ont pas des chiffres fiables quant à leur comptabilité.  

Elles disposent de très peu de détails qui ne facilitent pas la tâche aux

analystes de crédits afin de mener à bien leur travail et aboutir à une décision rationnelle. Souvent ce sont des entreprises gérées pour la plupart dans les poches de leurs responsables ». A-t-il affirmait.

Tableau N°2 : Mode financement de capital

Rubriques                 Fonds propresEmprunt bancaireMutualités (ristourne)
Source                 de Financement des PME73,30,0  26,7%        

Source : Enquête sur terrain porté sur les jeunes kinois dont nous avons pris une représentation de 50 jeunes comme échantillon dont 20 femmes et 30 hommes

2.1.1. Caractéristiques socio- démographiques des entrepreneurs kinois sur un échantillon de 50 personnes

Tableau n° 3: Caractéristiques des entrepreneurs  en %

Rubriques  (cible effective)
Sexe Homme Femme  Niveau d’éducation chef PME Autodidactes  Ecole Primaire  Ecole secondaire  Centre Professionnel  Cycle Graduat  Cycle de Licence   60 40
  45,00  10,00 6.00 9,00 19,80 10,20

Sources : Enquête quantitative auprès des opérateurs de PME, Kinshasa, 2019

Par ce tableau nous comprenons que 45% des chefs de ces unités de

production n’ont pas été à l’école ce qui est un handicap pour le développement d’un bon climat des affaires sur le plan managérial.

 Ils se considèrent comme exclus des critères d’employabilité du fait

de ne pas avoir été à l’école.  

Raison qui leur a poussé d’entreprendre. Aussi ces personnes n’ont

pas le courage pour la plupart de se faire former. 

Peut-être un problème de complexe d’infériorité ou tout simple le fait

de se dire « bon j’ai déjà mon affaire que dois-je chercher encore ». Cette faiblesse managériale est tributaire à la valeur ajoutée que peut amener les PME dans l’émergence de la classe moyenne des kinois.   

Ceux qui sont instruits éprouvent de difficultés pour contracter un

emprunt puisqu’ils n’ont pas le goût du risque et préfèrent chercher un emploi qu’en créer. Une petite ouverture d’esprit les anime. Le développement de leurs affaires est subordonné par d’autres moyens de financement, notamment les mutualités (makelemba), le système bwakisa carte, banque lombard (prendre un fonds et rembourser avec un intérêt fixe et exorbitant allant de 25 à 50%).

Les jeunes ne sont pas misent dans des meilleurs conditions possible

ou favorable pour faciliter l’épanouissement, cela qui crée des limites ou barries chez les jeunes kinois qui se livre dans le banditisme urbain.

Actuellement, l’accès aux crédits commerciaux par des PME reste

difficile en RDC d’une part, en raison de manque de fonds de garantie des crédits de PME et d’autre part, des difficultés pour les PME congolaises de répondre aux exigences du système bancaire. 

                            Les    institutions    financières    ont    des    taux                          de recouvrement

relativement faibles. De plus, la multiplication des institutions financières Il s’agit de redynamiser le crédit bancaire, avec l’appui des institutions financières, l’Etat, les syndicats patronaux de mieux financer les PME et start-ups et d’organiser un développement contrôlé de leurs affaires augmente le risque de surendettement des PME et rend les banques plus prudentes. Ce qui rend un peu difficile l’augmentation des affaires du secteur de PME.  

Les responsables des institutions financières (banques et micro

finances) devront assouplir leurs conditions d’octroi de crédit aux PME dans le souci de leur faciliter la possibilité de grandir leurs structures et épargner aussi d’avantage ce qui rendra efficace et performant le système bancaire national. Par ailleurs, les dirigeants s’efforceront d’épargner.  

Car une part considérable de l’épargne est mise à l’écart du circuit

économique par les PME puisqu’elles n’épargnent pas du tout. S’ils pensent être fiancés, il faille donc commencer par disposer d’un compte bancaire et ceux aussi de leurs employés.

Conclusion partielle 

Dans ce chapitre il a été question d’abordé le problème que les jeunes

kinois rencontrent pendant la création d’une entreprise dans la ville province de Kinshasa.  Il a été diviser en deux sections à savoir : jeunes kinois face à l’entreprenariat (section 1) et problème lié à l’entreprenariat des jeunes (section 2)

CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous voici au terme de notre travail qui portait sur « jeunes kinois face au défi de la création des entreprises » 

Tout au long de notre étude nous avons cherchés à prouver ce qui

suit :

  • Quels sont les problèmes que rencontres les jeunes kinois face à la création des entreprises ?

Dans le cadre de notre travail l’objectif principal étaient de vois quels  

les problèmes que les kinois rencontres dans la création d’une entreprise.

Notre objectif principal était accompagné d’un objectif spécifique suivant : 

  • Evaluer les défis liés à la création de l’entreprise ;

L’hypothèse étant la proposition visant à fournir une explication

vraisemblable d’un ensemble de faits qui doit être soumis au contrôle de l’expérience ; elle est pour nous une affirmation avancée dans une étude dans le but de chercher à la confirmer ou à l’infirmer.

  • Les problèmes que rencontrent les jeunes KINOIS : 

L’absence d’un bon climat des affaires qui empêcheraient le

financement, comme nous le savons l’argent est un outil indispensable dans la vie de l’homme et tout projet avant d’être crée à besoin de financement, nous voyons la pauvreté dans un pays sous développer.

Les jeunes ne sont pas mis dans les meilleures conditions qui crée des

limites étant jeune, nous voyons ce qui se passe à travers le monde et nous pouvons dire que les jeunes kinois n’ont pas l’esprit de créativité.

Le choix porté sur ce sujet a été motivé par l’impérieuse nécessité de

voir, dans le contexte de la concurrence mondiale accrue, compétitifs que les entreprises industrielles respectent ou sont conformes aux normes de qualité attendu par la demande, qui est devenue de plus en plus exigeante.

  • Importance scientifique  ➢ Importance pratique :

Pour présenter cette étude, nous avons recouru aux méthodes

suivantes : 

  • Méthode analytique.
  • Méthode descriptive

Nos méthodes ont été appuyées par les techniques ci-après : 

  • La technique documentaire  
  • Les techniques d’observation et d’interview  

Notre travail se déroule dans la ville de Kinshasa de 2019 à 2021.  Hormis l’introduction et la conclusion, ce travail comporte trois (3) chapitres à savoir

  • Le chapitre premier portant sur les généralités conceptuelles ; 
  • Le chapitre deuxième la création d’une entreprise ;  
  • Le chapitre troisième abordant les problèmes que rencontres les kinois dans la création d’entreprise

A nos jours, le monde étant en course des fortes économies se

questionne de temps à autre sur la possibilité d’assurer le niveau global de satisfaction par le moyen probant de production. Les grandes puissances valorisent du jour au lendemain le secteur industriel, sachant que la production locale est le pilier le plus important dans lequel un pays peut relancer son économie. 

L’argent est un outil indispensable dans la vie de l’homme et tout

projet doit être élaboré ensuite financé hors les jeunes kinois ne bénéficient pas du financement ni du secteur public encore moins du secteur privé à cause d’un mauvais climat des affaires.  L’investissement à Kinshasa est fait sur base politique d’où les jeunes n’en bénéficient pas conséquent le taux élevé du banditisme urbain.

A ce sujet, nous avons examiné sur terrain la source de financement

des PME (ayant un chiffre d’affaire annuel compris entre 10.000.000 et 80 000 000 FC) en RDC afin de comprendre si réellement ces unités éprouveraient des difficultés dans leurs affaires. 

En se basant sur les éléments de cette enquête au niveau de la Capitale

Kinshasa. Après avoir récolté quelques informations sur cette question, avons compris que près de 73,3% du stock de capital dont disposent les PME a été financé à partir de fonds propres constitués soit de l’épargne, l’héritage, don.  

Le secteur financier, qu’il soit formel ou informel, ne joue donc qu’un

faible rôle dans le financement de leurs activités commerciales. Il sied de noter qu’il s’agit d’ailleurs que des institutions de micro finance qui essaient d’alimenter quelques PME. 

A la question de savoir pourquoi ce faible taux d’octroi de crédit micro

finance aux PME, la réponse à cette question d’un dirigeant d’une IMF était « les PME congolaises n’ont pas des chiffres fiables quant à leur comptabilité. 

Les responsables des institutions financières (banques et micro

finances) devront assouplir leurs conditions d’octroi de crédit aux PME dans le souci de leur faciliter la possibilité de grandir leurs structures et épargner aussi d’avantage ce qui rendra efficace et performant le système bancaire national. Par ailleurs, les dirigeants s’efforceront d’épargner.  

Car une part considérable de l’épargne est mise à l’écart du circuit

économique par les PME puisqu’elles n’épargnent pas du tout. S’ils pensent être fiancés, il faille donc commencer par disposer d’un compte bancaire et ceux aussi de leurs employés. 

De ce qui précède, nous affirmons notre hypothèse de départ.

SUGGESTION

L’émergence de la classe moyenne en KINSHASA par l’entremise de

l’entrepreneuriat dépend des emplois stables et qui génèrent un revenu adéquat au profit non seulement des dirigeants, mais aussi des employés. Selon la Banque Africaine de Développement, une classe moyenne en Afrique a des bornes des dépenses de consommation fixés de 2 à 20$ par personne et par jour, ces bornes intègrent plus de 330 millions des personnes et ils apparaissent représentatifs. Si cela est une norme de référence, il est en sera plus aisé que les PME en RDC particulièrement à KINSHASA distribuent des bons salaires pour émerger de plus en plus la classe moyenne. 

Il leur est recommandé de rendre plausible des contrats de travail,

réajuster les salaires de leurs travailleurs à un niveau de vie convenable. Ce qui va propulser la classe moyenne par rapport aux conditions de vie que les employés devront menés.

1. Les actions concrètes à mettre en place

Rencontrer les difficultés que connaissent les entrepreneurs pour

jouer un rôle prépondérant dans la création de la classe moyenne, c’est élaborer une nouvelle vision nationale de promotion du secteur. La vision de l’élaboration de la stratégie nationale des PME qui consistera à faire des entrepreneurs un levier puissant du secteur privé et développer le secteur des PME compétitif, diversifié, respectueux de l’environnement, intégré dans l’échange international, clé de la croissance économique inclusive et de l’émergence de la classe moyenne.

De ce fait, l’objectif de l’élaboration de la stratégie nationale de

développement des PME est de promouvoir le développement du secteur privé, l’entreprenariat des jeunes et des ruraux pour une croissance inclusive et génératrice des revenus capables d’améliorer les conditions de vie des emplois de ces unités.

Spécifiquement, il s’agit de promouvoir l’émergence d’une classe

moyenne visible et non de nom. L’employabilité et l’autonomisation des jeunes à travers la promotion de la petite entreprise, micro et moyenne.

La vision de développement de l’entrepreneuriat est une déclinaison

sectorielle dans le document stratégique de de la croissance et réduction de la pauvreté (DSCRP) qui est une priorité du Programme Prioritaire du Gouvernement.

Le processus de l’élaboration de cette stratégie est une démarche

séquentielle dont les étapes les plus importantes sont :

  • La phase préparatoire
  • L’état des lieux du secteur
  • L’établissement du diagnostic.

La formulation des choix stratégiques relatifs à la détermination des

objectifs et à la définition des axes stratégiques comportant l’ensemble des programmes et projets à développer. Les dispositifs de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation de la stratégie nationale passent par un certain nombre d’axes ayant chacun des programmes et projets à exécuter pour sa mise en œuvre. Nous proposons donc les axes suivants:

  • Axe 1: Promouvoir un environnement du climat des affaires favorable à l’expansion de l’entrepreneuriat

Les troubles politiques et les rebellions qui ont suivi les premières

années de l’indépendance n’ont pas facilité le développement des petites et moyennes entreprises. 

En effet, la fragilité de cette catégorie d’entreprise exige, pour son

éclosion, une situation de paix et de stabilité économique. 

La période de la démocratisation du pays est aussi caractérisée par

les tensions politiques qui ont relégué au dernier plan la question de la promotion de cette catégorie d’entreprises.  

Un environnement favorable des affaires se doit d’être crée pour

l’essor des PME et l’amélioration des conditions de vie de leur personnel. Et donc l’émergence de la classe moyenne.

▪ Axe 2 : la mise en œuvre des politiques d’accès aux crédits bancaires des

PME

Les PME offrent ont un potentiel énorme en matière de crédit

bancaire puisque le secteur de grandes sociétés est saturé par les Banques traditionnelle. La gamme des activités fait descente vers le secteur des institutions de Microfiance. 

L’Etat doit en partenariat avec celles-ci redéfinir les conditions

d’octroi de crédit au secteur des PME pour la promotion de leurs affaires. Penser également à rendre de plus en plus opérationnel, le Fonds de Micro finance National pour le financement non seulement de jeunes projets des PME, mais aussi celles existantes et avec de difficultés financières afin d’être capables de jouer le rôle voulu dans l’émergence de la classe moyenne Congolaise.

BIBLIOGRAPHIE

       I.        OUVRAGES

  1. BOSSEL. G, création d’une entreprise, éd. Lavoisier, paris 2000
  2. BOYER. L, comprendre l’entreprenariat, éd. LIVERGNE, BRUXELLE, 1999.
  3. CARDOSO G., les risques liés à la création d’une entreprise, éd .copa, Luanda 2010
  4. DOTTE. P, l’entreprise, éd. Maloine, avril 2003
  5. MALICK. D, Prévention des risques dans la crêtions d’une entreprise PME, éd. Colombe, Dakar
  6. MAURICE. M, importance de l’entreprenariat, éd. TAMBOUR, Dakar, 2016 7. VINICIUS DE MORAES, qualité d’une bonne création de l’entreprise, éd.

Miraculos, Toronto, 2015

       II.         NOTES DE COURS

1. KABEMBO, notes des cours de l’initiation à la recherche scientifique, G2 GE, 2018-2019

0. BUNKATU, notes de cours de l’initiation à la recherhe scientifique, G2 GE, 2018-2019

2. WEBOGRAPHIE

  1. WWW.Mémoire Online la création d’une entreprise, 2009. 15/07/2019
  2. www.gucheunique.cd
  3. www.wikipedia.com
  4. WWW.Mémoire Online sur la ressource humaine et le transport, 2014.

15/07/2019


[1] www.memoire online sur la création de la richesse par une entreprise, 2013, juillet, 12H

[2] Henri TRUCHY, thèse sur l’entreprenariat moteur et créateur de richesse défendu en 2006, England

[3] www.wikipedia.com Master défendu sur l’importance d’une entreprise industrielle

[4] KABEMBO, notes de cours de l’initiation à la recherche scientifique, G2 GE, ISP/GOMBE, 2018-2019

[5] BUNKANTU, notes de cours de l’initiation à la recherche scientifique, G1 GE, ISP/GOMBE, 2021

[6] BUNKATU, op.cit

[7] KAMBEMBO, op.cit

[8] E-mail : guichetuniquerdc@yahoo.fr / guce@guichetunique.cd, Kinshasa, 13 novembre 2022, 13hoo

[9] Ministère de la Justice et garde sceau de la RDC : Décret n°12/045 du 1er novembre 2012.

[10] Daniel GOUADAIN El Bachir WADE : Comptabilité générale système comptable Ohada, Ed ESEM, Paris, 2002, P

269

[11] Ministère des finances-RDC : l’ordonnance-loi n° 13/006 du 23 février 2013, pp 3-4