Rapport de stage de Santé Pulique
ANNÉE ACADÉMIQUE: 2021-2022
UNIGOM
BP : 204 GOMA
FACULTÉ DE MEDECINE
Réalisée par :
Irénée MUNYEMUYISA KAHEHERO
Promotion : L1 BIOMED
RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A L’HOPITALGENERAL VIRUNGA DE REFERENCE DU 01/12/2022
AU 31/12/2022
Mention, signature et sceau de l’institution
EPIGRAPHE
« La vie est difficile mais elle est inestimable.
La vie est comme le ciel au-dessus de nous, elle change sans arrêt.
Elle n’est pas tout le temps au beau fixe tout comme elle n’est pas éternellement perturbée. »
TANJIRO KAMADO
DEDICACE
- A nos parents, LUSENGE MABRUKI Eugène et KAHINDO MURADYA Edwige ;
- A nos sœur et frère plus particulièrement MABRUKI KAHEHERO Josiana, MABRUKI KAHINDURA Christiana, KASONIA MONDO Pierrette et MABRUKI WASINGYA Hercule ;
- Aux personnes qui nous ont soutenus durant cette année académique plus particulièrement Maman Solange MUFUNZA, Papa Richard MAMBUENI MABIALA, Oncle MUHINDO MWENDAPOLE ;
- A tous nos très chers amis et collègue en particulier MUMBERE LWANZO Fabrice, SIKUSIKA WAKIHIMBA Richard ;
- A toute personne capable de lire ou intéressée par le besoin de recherche.
REMERCIEMENT
Au terme de ce stage, il nous est demandé de présenter un rapport de stage. A en croire à la profondeur de
nos sentiments, cette page serait garnie en lettre d’or pour la simple raison qu’elle constitue l’expression même de notre cœur.
En première vue, nous remercions avec confiance l’Eternel Dieu, pour son amour incommensurable, pour sa protection telle la prunelle d’un œil à notre égard. Dans les épines comme dans les ronces, seigneur tu es le maitre de ma vie.
D’une manière très particulière nous réitérons nos sincères remerciements à tout le personnel de l’Université de Goma (UNIGOM) plus particulièrement ceux du département de médecine humaine pour leur encadrement au sein de cette institution.
Il serait égoïste de passer sous silence toutes ces personnes qui nous ont encadrées durant cette période de stage, notre sincère gratitude s’adresse tout d’abord au secrétaire qui a rendu possible la passation de notre stage à l’HGR/V, mais aussi à tous le personnel de l’HGR/V.
Il n’est pas cependant moins utile d’adresser nos vibrant remerciement à nos très chers parents
LUSENGE MABRUKI Eugène et KAHINDO MURADYA Edwige pour le témoignage d’un amour vrai des parents envers leurs enfants. Très chers nos mots sont pauvres pour vous remercier, je vous en sais gré.
Nos remerciements s’adressent aussi :
- A nos frères et sœurs pour leurs encouragements ;
- A nos amis pour leurs soutiens tant morale et intellectuel ;
SIGLES ET ABREVIATIONS
- HGR/V : Hôpital Général de Référence Virunga ;
- UNIGOM : Université de Goma ;
- MSF : Médecin Sans Frontière ;
- ETP : Education ThéraPeutique
- TDR : Tests de Dépistage Rapide ;
- LABO : LABOratoire ;
- INRB : Institut National de Recherche Biomédicale ; Ø CDV : Conseil et Dépistage du VIH ;
- VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine;
- SIDA : Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise ;
- PVV : Personne Vivant avec le VIH ;
- ARV : Anti Rétroviral ;
- VTM : Viral Transport Medium (milieu de transport viral) ;
- UNTI : Unité Nutritionnelle Thérapeutique Intensive ;
- UNTA : Unité Nutritionnelle Thérapeutique Ambulatoire ;
- CPS : Consultation Près Scolaire ;
- ATPE : Aliments Thérapeutique Prêt à l’Emploi ;
- CPN : Consultation Près Natale ;
INTRODUCTION
Dans le cadre d’inculquer aux étudiants une démarche d’étude qui consiste à dépasser un simple savoirfaire non réfléchis purement opératoire presque mécanique pour accéder à un savoir-faire qui lui est réfléchi conceptualisé et appuyé sur la théorie, le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire a rendu obligatoire la passation du stage d’entreprise d’un mois à tous les étudiants finalistes de la première année de médecine des universités de la RDC. C’est dans cette optique que nous nous sommes dirigés à l’HGR/V pour passer un stage qui a duré un mois, allant du premier de décembre.
1. OBJECTIF DU STAGE
1) Objectif général
L’objectif général de ce stage est de permettre aux étudiants de mettre en pratique la notion de santé
publique apprise à l’université, qui s’écrit dans le cadre de soins de santé primaire, en ce qui concerne les activités préventives et promotionnelles.
2) Objectif spécifique Chaque étudiant qui aura passé ce stage avec intérêt aura :
- Acquis des pratiques qui lui permettront de sensibiliser la communauté sur les mesures barrière contre les maladies infectieuses plus particulièrement le COVID-19 ;
- De notions des triages et de test de dépistage rapide ;
- Acquis de connaissances qui lui permettront de définir un cas de COVID-19 et d’enclencher la procédure d’isolement ;
- Acquis de procédure pour une prise en charge éducationnelle et thérapeutique de personnes vivantes avec le VIH ;
- De notions pour contribuer à l’éradication du VIH dans sa communauté ;
- Acquis de pratiques et techniques de protection et de dépistage du VIH ;
- Acquis les techniques de classements de dossiers au sein de structure ;
- La capacité d’assurer la surveillance de la courbe de poids des enfants pour détecter les enfants en difficultés ;
- D’animer des séances d’éducation sanitaire des mères, des enfants sur la santé de l’enfant :
mettant l’accent sur l’allaitement maternel, les maladies diarrhéiques et la nutrition, ainsi que l’éducation des mères dans l’alimentation et l’hygiène en générale ;
- La surveillance de l’évolution de la grossesse normale ;
- Rechercher et traiter les maladies qui ont une influence sur la gestante, la grossesse et l’accouchement ; Ø Prévenir :
- Le Tétanos par le VAT o La Malaria avec un traitement préventif et l’utilisation des MILD o Le VIH par le dépistage et la PTME
- la femme son mari et la famille sur la grossesse et les signes de danger
- Donner des conseils sur tout ce qui concerne la grossesse, l’accouchement et le post partum pour la futur mère et son bébé ;
- Donner des conseils pour le PF ;
- Permet de faire la chimio prophylaxie (fer, sulfadoxine, albendazole).
- Prévoir un plan d’accouchement.
vi
2. PRÉSENTATION DU RAPPORT
A la fin de chaque stage, il nécessaire de présenter un rapport écrit qui atteste votre participation à toutes les activités dans lesquelles vous avez été affecté. Le rapport doit être écris avec grande considération et sera remis aux autorités académique de l’Université de Goma, aux personnels de l’HGR/V et à toute les personnes qui ont eu droit à une dédicace spéciale.
C’est dans cette optique que nous avons constitué un rapport qui retrace les activités auxquelles nous avons pris part tout au long de ce mois de stage.
Ce rapport contient trois chapitre mis en part l’introduction, la conclusion et l’annexe. L’introduction présente les objectifs du stage ainsi que le plan que suit ce rapport. La conclusion présente un résumé des point essentiel du rapport et élargie l’horizon sur les points présentés dans le rapport. L’annexe contient des images de certains documents importants comme notre lettre de stage, la fiche de cotation, la fiche de présence…
Le chapitre un est intitulé « PRESENTATION DU MILLIEU DE STAGE », ce chapitre présente
l’entreprise, l’HGR/V qui nous appris sous son aile. Il donne des informations sur sa localisation, son historique, son organisation ses ressources et son fonctionnement.
Le chapitre deux est intitulé « DEROULEMENT DU STAGE » ce chapitre présente les activités du stage. Dans ce chapitre nous aurons a donné quelques informations et à expliquer certaine pratique que nous avons reçu de différentes services dans lesquels nous avons été affecté.
Le chapitre trois est intitulé « SUGGESTION », dans ce chapitre nous aurons à émettre des propositions à l’HGR/V et la faculté de médecine de l’UNIGOM qui servirons peut-être perfectionné les aptitudes de ces deux grands entreprises.
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU MILLIEU DE STAGE
Dans ce chapitre nous allons décrire l’Hôpital Général de Référence Virunga qui nous a accueilli et a
accepté de contribuer à notre formation sans exigence.
1. PRESENTATION DE L’HGR/V
A. DENOMINATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le présent stage s’est effectué à l’Hôpital Général de Référence Virunga, HGR/V. L’Hôpital Général de Référence Virunga se situe en RDC à l’Est, dans la province du Nord-Kivu, dans la ville de Goma, commune de Karisimbi, quartier Virunga, avenue Kagephar N°070.
B. STATUTS JURIDIQUE
L’HGR/V est régi par le statut de la CBCA qui est une association sans but lucratif(ASBL), la CBCA est
gestionnaire mais la population a droit de regarder sur son fonctionnement par l’intermédiaire du COGE. Elle fonctionne par l’arrêté ministériel N°1250/CBCA/MIN/S/AF2003 du 17 Décembre 2003.
C. OBJECTIF DE L’HGR/V
Les objectifs pour la création de cette structure sont les suivantes :
- Administrer les soins curatifs et promotionnels aux malades visant le bien-être humain
- Assurer la santé du corps et de l’esprit. L’HGR/V évangélise à travers les structures sanitaires
- Assurer la fonction de cadre du personnel et des stagiaires
- Organiser les activités de recherche scientifique intégrées dans le domaine sanitaire.
L’HGR/V est une structure sanitaire sans but lucratif (ASBL) dont l’objectif social est d’administrer les
soins à la population de la RDC en général, de la ville de Goma en particulier et du reste du monde.
- MISSION DE L’HGR/V
L’HGR/V a pour mission spéciale d’assurer les soins curatifs, préventifs et promotionnels à la population.
E. HISTORIQUE DE L’HGR/V
L’historique de l’HGR/V se justifie dans sa phase avant l’éruption volcanique du 17/01/2002. Toutefois, cet historique devrait être constitué par la coulée de la lave de Nyiragongo qui avait calciné 75% de plus de matériels de l’Hôpital. Avant la catastrophe volcanique du 17/01/2002. Toutefois, cet historique se présente comme suit :
- De 1971 à 1976
En 1971, la population de VIRUNGA estimée à 15 000 personnes avait exprimé un besoin, fondamental, celui de secours médical permanent proche. Cette situation lui permettrait de réduire le long parcours étant donné l’insécurité à la recherche de soins de santé. La crainte était trop grande pour atteindre l’Hôpital de Katindo situé à 3 km. Le Médecin Inspecteur Régional, par sa lettre n°1250/54/74 du 03/04/1974, autorise l’ouverture du centre de santé de la communauté Baptiste au Centre de l’Afrique de Virunga qui fonctionnait dans un bâtiment en planche.
- De 1976 à1978
La construction du dispensaire maternité avait réalisé avec la participation de la population locale de
l’Eglise. La gestion confiée à un comité de gestion camp de onze membres. C’est à cette période que plusieurs personnes situent la genèse du Centre de Santé Virunga suite à cette construction et à l’équipement du dispensaire et de la maternité.
- De 1979 à1984
Cette période connait le financement des projets n°1089/8 de 1765/85 par CCO/Hollande qui est un
organisme Néerlandais. En outre, l’ACOC ENOIO est intervenue en dotant le centre d’un appareil de radiographie et d’un équipement de chirurgie. Tout cela avait permis au Centre d’augmenter ces recettes.
En 1981, un programme d’activités composant trois phases avait été conçu, c’est le programme qui fera les priorités du Centre à savoir :
- Doter le Centre d’un équipement de base et amorcer le programme de santé
- Construire une clôture autour du Centre et à laquelle seront annexées quelques activités de Santé publique
- Intensifier les activités de santé malheureusement ces priorités ne furent pas respectées comme telles à cause de remplacement successif de responsables. A cette même date, le centre fut dirigé par un infirmier du niveau A2 Mr KAMATE SEKERAVITI qui, après son départ, avait été remplacé par une infirmière A2 KATUNGU FATUMA, celle-ci était succédée par Mr LOKULI WUNDI A1 de Mars à Juin 1984.
- De 1985 à 1987 C’est la période de redynamisation des activités du Centre après la crise de fonctionnement causée par la démission du Médecin PALUKU KABUNGA. Le nombre du personnel fut réduit de 35 à 27. Le centre repris son fonctionnement normal grâce à la motivation, l’esprit d’organisation si bien que la zone.
En 1986, l’organisation hollandaise ICCO (inter Eglise) de la coordination des projets de développement accorde une participation financière suite à la lettre de demande d’assistance, c’est alors que la CBK accorda une bourse d’étude au Médecin NKUME BATUMA pour spécialisation en ophtalmologie pendant 3 ans, il fut remplacé par le Médecin KABUYAYA BWAMBALE.
- De 1985 à 1992
Cette période est caractérisée par l’exécution du programme tracé par le Médecin NKUME BATUMBA
et la réalisation des projets de construction d’une clinique ophtalmologique liée aux statuts. Cette période est caractérisée par la remise du fonctionnement normal grâce à la motivation en esprit de réorganisation du Docteur
NKUME BATIMBA.
- Du 1993 à 1994
Le nom du Centre hospitalier Virunga est né suite à l’amélioration et à l’insinuation de la qualité des soins de santé à la population selon la Bible, on connait par ses fruits. Pour MASLOW « la satisfaction d’un besoin en crée un autre ».Avec l’afflux massif des délégués Rwandais en RDC, les organisations internationales grâce à leur assistance, le Centre a réussi à réaliser :
- La mise sur pieds d’un service d’ophtalmologie spécialisé
- La mise sur pieds d’un service d’hospitalisation semi privé d’une capacité d’accueil de 12 lits
- Mise sur pieds d’un service d’orthopédie
- La construction d’un Institut d’Enseignement Médical (IEM)
- La construction d’un grand bâtiment d’hospitalisation pour le service d’ophtalmologie et d’orthopédie La construction d’un pavillon d’hospitalisation pour les malades internés et les services des soins intensifs.
- De 1994 à 2002 C’est la période la plus prospère, en 1999, accusée de mauvaise gestion par l’équipe Docteur LUSI, ce dernier fut remplacé par Dr KANYAMANDA qui, par la suite, va démissionner suite aux nombreuses difficultés en Octobre 2001.
- Depuis 2004 Depuis Avril 2004, avec l’arrêt ministériel 1250/CABMIN/S/AF/089/2003, du 17/12/2003, le CHV a changé des statuts, il est devenu un hôpital de Référence situé dans la zone de santé de Karisimbi.
- Depuis 2008
Construction d’un bâtiment abritant les services de la chirurgie,
Réhabilitation de la maternité, médecine interne et de la kinésithérapie
Equipement des soins intensifs
Construction de la morgue et de la cuisine par Handicap International Atlas.
Construction et équipement du bloc opératoire par la Coopération Italienne et raccordement en
eau potable de la REGIDESO Goma par la même maison en 2012.
- En 2012 : achat d’un transformateur de 50 KVA qui pourra alimenter l’hôpital en courant électrique permanent.
- En 2013 : réhabilitation du dépôt pharmaceutique avec le partenaire Save the Children.
- En 2014 : début des travaux de construction de radiologie financés par le Bureau de la CBCA et don du
HCR d’un véhicule marque NISSAN pour les activités administratives.
- De 2015 à 2016 : réhabilitation et équipement en lits et matelas de la maternité et médecine interne par CEMUBAC. Réhabilitation, équipement en matériels du bureau et autres du bloc CDV par Médecins sans Frontière France. Travaux de finissage de la grande salle en étage du dépôt pharmaceutique par MSF/France en cours.
F. PERSPECTIVES D’AVENIR DE L’HGR/V
Les perspectives d’avenir de l’HGR/V se résument comme suit :
- La réhabilitation des infrastructures, construction de nouveaux bâtiments, réorganisation des services, doter l’HGR/V des équipements adéquats.
- Amélioration de la qualité des soins de santé d’urgence, couveuse, etc.
- Amélioration de la qualité des soins de santé, formation des cadres et professionnels de santé.
- Amélioration des conditions de vie des agents.
G. DIFFICULTÉS DE L’HGR/V
La plupart des difficultés de cette structure médicale sont liées à l’événement de l’éruption volcanique du 17/01/2002.
Lorsque la lave du célèbre cratère Nyiragongo emportant plus de 75% des infrastructures en découle :
- La capacité d’accueil est réduite de 180 à 70 seulement
- Le taux de recouvrement chute de 60%
- L’équipement médical devient trop insuffisant
- Ces dettes antérieures sont devenues une charge qui pèse énormément sur les sorties de l’hôpital Le salaire du personnel devient insuffisant
Il sera donc difficile de tenir jusqu’à garder la configuration actuelle de la structure médicale.
H. RESSOURCE
1) Ressource humaine
Les ressources humaines regorgent l’ensemble des personnes qui travaillent à l’HGR/V. En effet, au sein de l’HGR/V il existe plusieurs équipes pluridisciplinaires qui possèdent les compétences, l’expérience et le savoir-faire indispensable pour répondre à tous les contraintes de la société.
CATEGORIE ET QUALIFICATION | EFFECTIF |
Médecins généralistes | 8 |
Médecins spécialistes | 2 |
Pharmaciens | 0 |
Assistant pharmacien (PP) | 2 |
Administrateur gestionnaire | 1 |
Administrateur chargé du personnel | 1 |
Infirmier | 52 |
Technicien de laboratoire | 6 |
Technicien de radiologie | 2 |
Technicien d’anesthésie | 3 |
Nutritionniste | 1 |
Personnel administratif | 9 |
Personnel maintenance | 11 |
Agent de gardiennage | 4 |
Kinésithérapeute | 2 |
Electricien | 2 |
Agent chargé de la statistique | 1 |
TOTAL | 107 |
Catégorie des infirmiers
CATEGORIE | EFFECTIF |
Infirmier A0 | 1 |
Infirmier A1 | 29 |
Infirmier A2 | 13 |
Infirmier A3 | 3 |
Auxiliaires | 4 |
Autres | 2 |
TOTAL | 52 |
2) Ressource matérielles
Les ressources matérielles englobent tout ce que possède déjà l’entreprise : le lieu, matériels, logiciels, outils, machines, matériaux de construction.
- Fourniture Sont des biens rapidement consommables. L’HGR/V dispose des plusieurs équipements de ce genre. Le
plus visibles sont :
- Les papiers, qui sont principalement le support de l’écriture manuscrite et de l’imprimerie ;
- Stylos et d’autres matériels qui permettent de mettre des inscriptions sur le papier ; o Médicaments sont des produits qu’on utilise pour éviter une maladie, la soigner, la guérir ou calmer une douleur ; c’est en effet l’un des biens les plus importants de l’HGR/V ;
- Les réactifs sont des substances qui réagissent et nous permettent de déterminer la nature d’un corps, ils sont souvent utilisés dans le laboratoire et dans notre cas lors de la plus part de test rapide. o Les matériels médicaux à usage unique comme le gant, l’ouate, des aiguilles, des tubes à essai, les caches nez…
- Equipement
Sont des biens qui durent plusieurs années sous la même forme et qu’il faut entretenir et renouveler. Généralement, les équipements sont classés sous les différentes rubriques suivantes :
- Immobilier : l’HGR/V dispose de plusieurs bâtiments dont la grande majorité est construite en matériaux durable.
- Matériels de laboratoire et de diagnostic : microscope, centrifugeuse,
Thermomètre, tensiomètre, stéthoscope… o Outillage : pour répondre à des taches d’hygiène et paramédicaux citons raclettes, outillage de menuiserie, outillage de mécanique, machettes, pelles, seaux, brosses…
- Matériels de transport : l’HGR/V dispose de plusieurs véhicule dont certains sont utilisés comme ambulance.
- Mobilier : l’HGR/V est riche à mobilier de qualité les chaises et tant d’autre meuble sont disposé dans des salles d’attente, des couloirs et de salle. Les lits font partie des meubles les plus importants de l’hôpital, ils nous permettent d’avoir un aperçu sur la capacité d’accueil de l’HGR/V
- Matériels de bureau et aménagement : les bureaux de l’HGR/V contiennent des calculatrices, des machines ordinateurs, des photocopieuses et dans la plupart de salle d’attente, de repos on retrouve des écrans téléviseurs pour informer comme pour divertir les patients.
I. CAPACITÉ D’ACCUEIL DE L’HGR/V
SERVICES | NOMBRE DE LITS |
Médecine d’accueil | 30 |
Pédiatrie | 15 |
Maternité gynéco-obstétrique | 30 |
Chirurgie | 17 |
Soins intensifs | 4 |
Cliniques | 17 |
Urgences | 1 |
TOTAL | 114 |
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J. ORGANIGRAMME
CHAPITRE II DEROULEMENT DU STAGE
1. CALENDRIER DETAILLE DE STAGE PAR SERVICE
Les journées au stage se sont déroulées dans de très bonnes conditions et sans incidents. Le service débutait à 7H30 et le temps de sortie dépendait d’un service en un autre, mais le temps moyen de sortie était de 15H30. Nous avons repartie nos 31 jours équitablement dans différentes services.
Voici le calendrier global de notre stage selon les services.
DATE | JOUR | SERVICE | ACTIVITE | |
Heure | 7h30 à 12h00 | 12h00 à 16h00 (15h00) | ||
avant-midi | après-midi | |||
01/12/2022 | Jeudi | Triage | Réception et alerte des patients | Réception et alerte des patients |
02/12/2022 | Vendredi | LABO (TDR COVID) | Réception et alerte des patients | |
03/12/2022 | Samedi | Triage, CPN | CPN | Réception et alerte des patients |
04/12/2022 | Dimanche | |||
05/12/2022 | Lundi | Triage | Consultation médical (investigation) | LABO (TDR COVID) |
06/12/2022 | Mardi | CDV | Réception (prise des signe vitaux, arrangement des
dossiers, prise des mesure anthropométrique) |
Réception (prise des signe vitaux, arrangement des
dossiers, prise des mesure anthropométrique) |
07/12/2022 | Mercredi | Education Thérapeutique | Education Thérapeutique | |
08/12/2022 | Jeudi | Education Thérapeutique | Education Thérapeutique | |
09/12/2022 | Vendredi | Education Thérapeutique | Education Thérapeutique | |
10/12/2022 | Samedi | CPN | Réception et éducation des femmes enceinte | |
11/12/2022 | Dimanche | |||
12/12/2022 | Lundi | CDV | Consultation (Don des ARV) | Consultation (Don des ARV) |
13/12/2022 | Mardi | CDV | LABO (prélèvement des échantillons pour faire la charge virale et le test de dépistage rapide du VIH) | LABO (prélèvement des échantillons pour faire la charge virale et le test de dépistage rapide du VIH) |
14/12/2022 | Mercredi | CDV | LABO (prélèvement des échantillons pour faire la charge virale et le test de dépistage rapide du VIH) | LABO (prélèvement des échantillons pour faire la charge virale et le test de dépistage rapide du VIH) |
15/12/2022 | Jeudi | UNTI | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
prise de signe vitaux et
nourrir les patients au lait thérapeutique |
16/12/2022 | Vendredi | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
prise de signe vitaux et
nourrir les patients au lait thérapeutique |
|
17/12/2022 | Samedi | CPN, UNTI | prise de signes vitaux et des mesures anthropométrique | nourrir les patients au lait thérapeutique |
18/12/2022 | Dimanche | |||
19/12/2022 | Lundi | UNTI | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
Consultation nutritionnelle au sein de la pédiatrie |
20/12/2022 | Mardi | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
|
21/12/2022 | Mercredi | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
Consultation nutritionnelle au sein de la médecine
internet |
|
22/12/2022 | Jeudi | Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
Prise des mesures Anthropométrique, tour de salle, prise de signe vitaux
et nourrir les patients au lait thérapeutique |
|
23/12/2022 | Vendredi | Pharmacie | Officine | officine |
24/12/2022 | Samedi | CPN | Examens physique et les manœuvres de Léopold | |
25/12/2022 | Dimanche | |||
26/12/2022 | Lundi | Pharmacie | Officine | Officine |
27/12/2022 | Mardi | Pharmacie | Officine | officine |
28/12/2022 | Mercredi | Pharmacie | Dépôt | Dépôt |
29/12/2022 | Jeudi | Pharmacie | Dépôt | Dépôt |
30/12/2022 | Vendredi | Pharmacie | Dépôt | Dépôt |
31/12/2022 | Samedi | CPN | PTME et Vaccination |
Voici le nombre des jours passés dans les services.
SERVICE | NOMBRE DE JOURS | |
1 | Triage | 4 jours |
2 | CDV | 7jours |
3 | UNTI | 7jours |
4 | PHARMACIE | 6jours |
5 | CPN | 5jours |
TOTAL | 29 jours |
2. DESCRIPTION DES ACTIVITES
Nous avons été formé conforment aux objectif viser par notre stage ainsi nous avons participé à plusieurs activités selon les services. Pour présenter notre compte rendu nous partirons dans un ordre croissant, c’est-à-dire, les activités seront présentées selon les services en allant des premiers services au dernier.
Ce point ne reprend pas seulement notre compte rendu, il met en avant toutes les pratiques que nous avons pu retenir et les explications sur celles-ci. De ce fait, ce rapport n’est pas qu’une simple revue des activités réalisées, mais c’est aussi un guide pour s’imprégner de certaine technique et connaissance de base de santé publique.
A. TRIAGE
Le service de triage a pris du sens dans notre pays avec l’arrivé de la pandémie en COVID-19. Le service de triage est rencontré que dans des hôpitaux généraux jugés de référence à l’exemple de l’hôpital Général de Référence Virunga, Hôpital Général de Référence Provincial. Ce service est intégralement financé par des organisations non gouvernementale plus particulièrement le Médecin Sans Frontière (MSF).
1) Définition
Départ les activités que nous avons réalisé dans le service de triage nous pouvons le devenir comme étant : un acte médical permettant le classement et l’orientation des malades selon la gravité, les priorités de traitement et surtout selon la définition des cas de maladie infectieuse à l’occurrence du Choléra, Ebola et surtout le COVID-19.
2) Importance et objectif
L’objectif principal du triage dans des structures sanitaires est d’éradiquer les maladies infectieuses et de guider les malades.
Les objectifs spécifiques vont dans le même sens que l’objectif principal. Ainsi les objectifs spécifiques sont :
- Limiter la possibilité de contaminations au sein des structures de santés ;
- Alerter les patients ;
- Accueillir les patient ;
- Orienter le patient selon la gravité de ces maux ;
- Faire les tests de dépistage rapide pour le cas répondant ;
- Isoler les cas sortis positives au TDR ;
- Isoler les cas jugés suspect du COVID-19 ;
- Prise à charge des cas confirmés dans les isoloirs dit « soins intensifs COVID19 ».
Le triage étant un service un peu négligé dans notre pays, s’avère être très important. Le triage n’a pas seulement contribué è l’éradication des certaines maladies contagieuses en limitant les infections au sein de l’hôpital mais aussi a permis d’améliorer l’efficacité des soins en orientant les malades au sein des hôpitaux.
3) Fonctionnement du triage Le déroulement du trie comme on nous l’a appris dans notre stage doit suivre un organigramme bien déterminer. Normalement chaque malade devrait passer par le triage. Le triage compte en son sein plusieurs département ou sous services qui sont :
- La réception du triage ;
- Consultation médicale ;
- Un laboratoire ; Un isoloir ;
Ces services répondent à l’organigramme ci-dessous ;
a. La réception du triage
Nous avons appris à accueillir les malades et à prélever leur température. Comme activité principale nous avons eu à alerter les malades. La réception est chapoté par un ou deux infirmiers, qui se relèvent selon un horaire établie par la direction de l’hôpital. Les matériels utilisés sont :
- La fiche d’alerte, pour alerter le malade reprends certaines informations médicales et personnelles du malade ;
- Le stylo, pour écrire sur le papier ;
- Le thermomètre, pour prélever la température ;
- Désinfectant pour les mains ou à la place un lave main ;
- Le cahier d’alerte, pour l’enregistrement de personnes alertées ;
- Le registre d’entrer, qui enregistre toutes les entrées selon le sexe et les tranches d’âge dans l’hôpital.
C’est au niveau de la réception et selon les signes que présente le patient qu’on va orienter le malade soit dans d’autre service soit dans l’isolement.
En effet, pour pouvoir déterminer les cas qui doivent être investiguer on se base sur les signes que présentent le patient s’il présente trois de signe majeure du COVID-19 alors il répond au cas et devra être investiguer dans le cas contraire il sera dirigé vers les autres services de l’hôpital.
b. Consultation médicale
Seuls les patients qui répondent au cas sont admis à la consultation médicale. La consultation se fait par un médecin, elle a comme but de vérifier et de conclure que les signes que présente le malade ne seraient pas dus à une comorbidité. De là consultation médicale, le médecin en chef demandera les examens de labo et en attendant le malade sera mis en isolement.
c. Un laboratoire
Le LABO est un local réservé aux analyses médicales. Dans notre cas nous avions un petit local où nous pouvions pratiquer des tests rapides qui donnent le résultat dans moins d’une demi-heure. On prélevait deux échantillons dont l’une d’entre elles devra être référer au sein de l’lNRB.
On sein du LABO du triage nous avons eu à effectuer plusieurs activité comme matériels nous avons eu à utiliser :
- Une tenue de protection adaptée ;
- Ecouvillon nasopharyngé ;
- Tube de tampon ;
- Tube en essai ;
- Micropipette ;
- Q COVID-19 Ag test ;
- Coupelle de collecte ou VTM à mélanger ;
L’activité principale que nous avons eu à réaliser était le TDR COVID-19, le TDR COVID-19 comprend cinq étapes :
- Préparation : durant cette étape il faut avoir une tenue de protection, lire attentivement les instructions pour utiliser le TDR COVID-19 et vérifier la date d’expiration ou de péremption des matériels à utiliser ;
- Collection de spécimen : cette étape constitue celle de la préparation de l’échantillon, pour avoir un résultat fiable il est vraiment important de réaliser cette étape avec minutie ; voici comment l’on fait la préparation de l’échantillon.
- Insérer l’écouvillon stérile dans les narines du patient pour que l’écouvillon atteint la profondeur égale à la distance de narine jusqu’à l’ouverture de l’oreille, puis faire pivoter l’écouvillon 3-4 fois contre la surface du nasopharyngé et retirer l’écouvillon de la cavité nasal.
- Insérer l’écouvillon dans un tube de tampon d’extraction, en serrant ou en pressant le tube de tampon, remuer l’écouvillon plus de 5 fois.
- Enlever l’écouvillon en serrant ou en pressant les côtés de tube pour extraire le liquide de l’écouvillon.
- Analyse de spécimen : cette étape constitue le test proprement dit, en effet, on dispose déjà de l’échantillon et durant cette étape on passe à l’examen de cette échantillon en utilisant Q COVID-19 Ag test. On procédait par ; oL’application de 3 gouttes d’échantillon extrait dans le tube à essai sur le puits d’échantillon du Q COVID-19.
- Ensuite lire le résultat du test en au moins 15 minutes.
- Interprétation du résultat du test : trois cas sont possible, si après 15 minutes oaucunes lignes ne se fait voir on dit que le résultat est invalide, c’est-àdire qu’on doit refaire le test.
- on a une ligne qui apparait on dit que le résultat est négatif. oon a deux ligne qui apparaissent on dit que le résultat est positif.
Nous avons eu aussi à collecter des échantillons qu’on devait référer au sein de l’INRB. Pour effectuer cette collecte on passait par les deux premières étapes, c’est-à-dire, après la collection de spécimen au lieu d’analyser le spécimen on mettait le spécimen dans un milieu de transport appelé VTM.
- Un isoloir C’est un lieu où on isole le malade, dans le vraie sens ce n’est pas un service à part avec la quarantaine la différence réside au niveau de l’admission car seul les cas positif sont admis à quarantaine contrairement en l’isolement.
En effet, un patient est mis en isolement pas s’il est nécessairement positif au COVID19, mais s’ (si) :
- L’on attend les résultats de l’INRB du patient qui a la majorité des signes du COVID-19 et qui a été testé à l’aide du TDR Négatif ;
- Si le patient présente des signes du COVID-19 mais on ait dans l’incapacité d’effectuer le TDR.
e. Quarantaine
C’est lieu ou on prend en charge les patients confirmés souffrants du COVID-19. Il est conçu de façon à limiter les risques de contamination des personnels de l’hôpital comme d’autre malade. A la sortie du patient sa chambre est bien désinfecter au chlore avent d’accueillir une autre personne.
B. CONSEIL ET DESPISTAGE DU VIH
- Propos sur le Virus de l’Immunodéficience Humaine
Le VIH est un virus du genre lentivirus qui entraine la disparition de lymphocyte T CD4 nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme et possédant une enzyme appelée transcriptase inverse qui lui permet d’entrer dans la cellule et de se multiplier. Il est responsable du syndrome d’immunodéficience acquise.
Il existe deux types de VIH : le VIH1 et le VIH2 qui se différencient par leurs protéines d’enveloppe. VIH1 se transmet plus facilement. En France, plus de 98% des infections sont dues au VIH-1. Le VIH-2 est moins virulent (évoluant moins rapidement vers le sida), moins transmissible et sévit principalement en Afrique de l’Ouest. [1]
En effet, la conséquence du VIH est le SIDA. Le SIDA est le stade final de la maladie causée par le VIH. C’est un état d’affaiblissement du système immunitaire qui rend l’individu atteint vulnérable à des multiples infections dites opportunistes ».
- Pourquoi avons-nous participé aux activités du CDV
Etant donné que le VIH est un problème majeur de santé publique de portée mondiale qui a entraîné jusqu’ici plus de 401 millions de décès selon l’OMS dans ces statistiques du 27 juillet 2022. Il est important de former les jeunes futurs médecins à la riposte et à la sensibilisation pour permettre l’éradication de cette calamité.
Ainsi en participant aux activités du CDV : nous avons pu contribuer à l’éducation et à la sensibilisation de la communauté, nous avons contribué au combat contre la stigmatisation et la discrimination de personne vivant avec le VIH.
Les expériences que nous avons acquises dans ce service nous serons vraiment bénéfiques dans notre apprentissage et nous permettrons de faire faces à plusieurs autres problèmes de santé publique majeure.
3) Rôle du CDV
Le CDV joue un rôle important dans la prévention du VIH, car il aide les individus à modifier leurs comportements sexuels afin d’éviter s’ils sont séropositifs de transmettre le VIH à leurs partenaires sexuels ou de rester séronégatifs s’ils ne sont pas infectés. L’autre rôle primordial du CDV est de faciliter le recours précoce et adéquat des personnes séropositives ou séronégatives au VIH aux services tels que la prise en charge médicale, la planification familiale, le soutien psychologique et social, l’assistance juridique et le conseil en matière de vie positive.
Le CDV est également crucial pour permettre aux femmes et à leurs familles de profiter des interventions visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
En bref, le CDV permet de mieux combattre l’infection à VIH tant au niveau individuel, communautaire que national.
4) Les qualités d’un prestataire des services de CDV
Un prestataire des services de CDV doit : être accueillant ; maîtriser les aspects du VIH/SIDA ; avoir des aptitudes à la communication interpersonnelle ; maîtriser les techniques du counseling ; être accessible et disponible ; savoir gérer les réactions du client ; être cohérent et exact ; savoir reconnaître ses limites ; avoir une bonne connaissance juridique pour répondre aux multiples sollicitations du client.
Durant notre stage nous avons eu à adopter ces qualités et à les apprivoisés. 5) Déroulement du CDV
Le CDV contient plusieurs service : la réception, la consultation, le LABO, l’éducation thérapeutique.
a. Réception
Ce le point de départ, nous avons passé une journée dans ce service. Pour les nouveaux c’est au sein de ce service qu’on obtient des renseignements. Pour les patients PVV venant à leur rendez-vous c’est au sein de ce service que : sont gardés leurs dossiers, l’on prélève leurs signes vitaux, l’on mesure leur poids et leurs tailles pour surveiller leur état.
Les dossiers sont gardés dans la réception. Ils sont classés selon le numéro des dossiers par année. Les dossiers dont les rendez-vous sont proches sont classés dans une autre armoire qui contient 5 cellules du lundi au vendredi. Cette même armoire contient les cellules qui recueillent les dossiers qui sont à retard de rendez-vous. L’indice 0 correspond on dossier en retard de moins d’un mois, l’indice 1 retard de plus d’un mois, l’indice 2 de plus de deux mois, l’indice 3 de plus trois, au de la de trois mois on déclare la personne perdue de vue.
b. La consultation
La consultation est souvent dirigée par un(e) infirmier(ère) de qualités. A la consultation le patient PVV présente ces plaintes et l’agent de santé lui prescrit des médicaments. Et ce bien à la consultation que les ARV sont donnés aux patient. Dans certain cas l’infirmier ou infirmière peut demander l’avis du médecin avent de faire des prescriptions.
Après chaque consultation on note la date du prochain rendez-vous qui correspondra à la date ou le stock des ARV donnés seront presque finis.
c. Laboratoire
Le service de CDV comprend un mini laboratoire qui effectue des tests rapides du VIH. En effet, au sein du labo nous avons eu à effectuer des prélèvements sanguins et des analyses rapides de l’infection au VIH.
On passe par trois tests pour déclarer une personne positive au VIH, pour une personne négative on donne un prochain rendez-vous après trois mois pour prévoir le cas où le virus serait à ce moment encore dans sa période de latence.
En effet, nous avions eu à préparer des échantillons que nous amenions au grand laboratoire de MSF pour faire le test qui nous aide à savoir la charge virale du patient.
d. Education thérapeutique
Ce service est important dans le cadre de tous les maladies chronique, il éduque le patient pour qu’il puisse surmonter sa maladie. L’éducation thérapeutique donne des informations sur le fonctionnement de la maladie au patient et surtout montre l’importance au patient de n’es pas perdre espoir et de prendre bien le traitement pour s’attacher à la vie. Ces services agis dans un cadre de santé publique majeur il tire l’attention sur les mesures de prévention et d’éradication de maladie chronique.
L’éducation thérapeutique comprend deux procédés majeurs :
- Le conseil pré-test qui cherche un consentement éclairé au dépistage du VIH et une préparation à l’annonce des résultats du test, pendant ce procédé il est nécessaire de (d’) : o Demander à la personne ce qui l’amène à effectuer cette démarche aujourd’hui.
- Aider la personne à identifier son niveau d’exposition à un ou plusieurs risques ainsi que leur contexte (relation, usage d’alcool, de drogue, évènements négatifs). –
- Vérifier les connaissances de la personne sur les modes de transmission et de prévention ainsi que sur le test. – Évaluer avec la personne son degré d’exposition au risque. o Aider la personne à faire le point sur les stratégies de prévention qu’elle a déjà utilisées.
- Explorer l’impact de sa démarche de test sur son entourage. – Anticiper les émotions liées au résultat.
- Demander à la personne d’évaluer les avantages et les inconvénients de sa démarche de test.
- Aider la personne à prendre ou à confirmer sa décision.
- Indiquer à la personne tous les numéros (où adresse électronique) utiles dont elle pourrait avoir besoin pendant l’attente des résultats.
- Le conseil post test qui comprend l’annonce du résultat, la gestion psychosociale des réactions du client, les conseils de prévention et en cas de sérologie positive, l’orientation vers un réseau de prise en charge psychosociale et biomédicale, le suivi post test qui est une approche personnalisée des problèmes du client et une recherche avec lui des solutions appropriées. Le conseil post test dépend intégralement des résultats obtenus ainsi pour o Le conseil post test négatif, nous :
- Donnons le résultat au client.
- Vérifions la compréhension des résultats.
- Demandons à la personne ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent.
- Envisage avec elle (personne cliente) les moyens qu’elle compte utiliser pour rester séronégative.
- Discutons et explorons en profondeur toute procédure de prévention présentée par la personne (intentions, degré d’expérience ou non, problèmes rencontrés précédemment dans l’utilisation de ce moyen, anticipation éventuelle des difficultés, alternatives et solutions envisagées).
- Aidons la personne à concevoir ou nous confirmons un plan idéalisé de réduction des risques. ·
- Donnons l’adresse des réseaux et associations et toute information utile de prévention (Dépliants).
o Le conseil post test positif, nous :
- Donnons le résultat.
- Laissons à la personne le temps d’exprimer ses émotions.
- nous assurons que la personne a compris les résultats. ·
- Évaluons les besoins immédiats de la personne (soutien médical, social, personnel administratif, financier).
- Informons la personne sur les stratégies thérapeutiques existantes.
- Évaluons ce qui l’inquiète le plus (A qui aimerait-elle en parler ? A qui pense-t-elle qu’elle devrait en parler ?).
- Validons la personne dans ses sentiments et ses émotions et l’aidons à anticiper les différentes phases du vécu de la séropositivité. En fonction des données recueillies dans l’évaluation de la situation de la personne, l’informer sur les moyens et options possibles qu’elle peut utiliser pour éviter une sur contamination ou réduire la transmission de l’infection à VIH.
- Envisageons avec la personne toutes les ressources dont elle dispose pour faire face à la situation.
- Voyons avec la personne si elle a besoin d’aide pour la notification à sa partenaire.
- Mettons à la disposition de la personne les ressources du réseau mis en place par le centre de dépistage.
6) Organigramme de la CDV
En effet le service de la CDV répond à un organigramme général ci-dessous.
C. UNITE NUTRINITIONNELLE THEURAPEUTIQUE INTEGRE
L’Unité Nutritionnelle Thérapeutique Intensive assure la prise en charge des cas de malnutrition aiguë sévère avec complications médicales et/ou manque d’appétit ainsi que les nourrissons de 0 à 6 mois présentant un problème nutritionnel.
L’UNTI reçois des références des cas venant UNTA pour la prise en charge des cas de malnutrition aiguë sévère sans complications médicales et avec appétit.
Durant notre stage nous avons eu à passer du temps au sein de l’UNTI qui est une composante exclusive de l’hôpital générale de référence et du centre de santé de référence.
1) Pourquoi avons-nous participez aux activités de l’UNTI
Rappelons que l’UNTI prend à charge les personnes ayant le problème de la malnutrition en générale.
Selon l’Humanitarian Response Plan en 2022, on estimait à 2,8 millions le nombre de personnes souffrant de malnutrition aiguë globale, dont 1,2 million d’enfants de moins de cinq ans.
La malnutrition fait partie des problèmes majeurs de santé publique qui gangrène notre pays, la RDC. C’est dans cette optique qu’il est important de former des agents de santé que nous serons conscience de ce phénomène et capable de faire face à ce problème.
En effet, en participant aux activités de l’UNTI nous acquérons des techniques de prise en charge nutritionnelle de mal nourris et nous agissons dans la communauté en sensibilisant la population sur l’importance d’une nutrition saine.
Dans ces services nous avons eu à acquérir beaucoup des notions qui nous servirons tout on long de notre carrière.
2) Activité de l’UNTI
On sein de l’UNTI nous avons eu à participer à plusieurs activités comme : le tour de salle, la sensibilisation des parents des enfants mal nourrit, l’alimentation des enfants mal nourris, orientation et dépistage des patients, CPS.
a. Le tour de salle
Le tour de salle se faisait chaque jour. Le tour de salle est dirigé par au moins un médecin secondé par une équipe des infirmiers et des médecins stagiaire. Pendant le tour de salle le médecin note ces recommandations sur une fiche dit fiche de suivis d’hospitalisation.
b. La sensibilisation des parents
Elle se faisait chaque matin avent de prendre les poids des enfants. Nous avons sensibilisé les parents sur l’importance de la vaccination et d’une alimentation saine. Nous leurs avons inculqué aussi les règles élémentaire d’hygiène.
c. L’alimentation des enfants mal nourris
Les aliments utilisés sont spéciale et thérapeutique parmi ces aliments nous avons :
- Les laits thérapeutiques sont des médicaments uniquements déstinés à à des personnes souffrant de malnutrition dévèreaigue et doiventêtre uniquement utilisés en millieu hospitalier ou UNTI. La dillution est importante et doit se faire correctement. On distingue deux sorte : o Lait F75 : lait thérapeutique qui apporte 75 kcals pour 100mlde lait. On dilue le contenu d’un sachet de F75 (soit 410g de poudre de lait) dans 2 litres d’eau bouillie tiède. Ce lait doit être utilisé pendant les premiers jours de traitement de la malnutrition sévère avec complications en UNTI. Il n’est pas destiné à faire prendre du poids mais plutôt à stabiliser le patient et à maintenir les fonctions vitales. A utiliser uniquement en UNTI.
- Lait 100 : lait thérapeutique qui apporte 100kcal pour 100ml de lait. On dilue le contenu d’un sachet (soit 456g de poudre de lait) dans 2 litres d’eau bouillie tiède.
- Aliments thérapeutique prêt à l’emploi ont une valeur nutritionnelle similaire que le lait F100 et doivent seulement être utilisées aves des patients malnutris sévères quand il n’y a pas de complications médicales et ils ont un bon appétit. En tant que produits qui ne contiennent pas d’eau ils ont indiqués pour l’utilisation en dehors des structures sanitaires et se trouvent à la base de la prise en charge ambulatoire. Du à leur densité, il est conseillé de boire beaucoup d’eau lors de leur utilisation. Les ATPE sont de médicamentsaliments enrichis en vitamines et sels minéraux, spécifiquement pour le traitement de la malnutrition sévère sans complications et avec appétit. Il existe deux sortes d’ATPE :
- LES ATPE sous forme de pâte qui sont normalement préparés à base de pâte d’arachide ;
- LES ATPE sous forme de biscuit compacts en barres.
Ces aliments sont donnés selon l’appréciation du médecin et de la nutritionniste. Le médecin et la nutritionniste prévois un plan d’alimentation selon le poids, la présence ou non d’œdème et selon l’évolution clinique du patient. Ainsi, nous avions à prélever chaque matin le signe vitaux et le mesure anthropométrique de patient.
- L’orientation et le dépistage des patients Le dépistage se fait par le médecin qui ensuite demande l’envie du nutritionniste. Qui procèdera un triage pour pouvoir orienter sa thérapie.
Pour savoir dans quel état nutritionnel se trouve le malade on calcule son IMC après avoir procédé à la prise des mesures anthropométriques du patient.
Ainsi pour s’avoir si le patient se trouve dans quelle sorte de mal nutrition on vérifie la table poids-taille enfants unisexe (2009) pour les enfants, table poids-taille adolescent unisexe (NCHS).
La prise des mesures anthropométriques
Les mesures anthropométriques sont le poids, le périmètre brachial
- le poids
Précaution de la prise de poids :
Avec balance Salter
o | Vérifier la fonctionnalité de la balance |
o | S’assurer que la balance est placée à la hauteur des yeux du lecteur de la mesure |
o | S’assurer que l’aiguille de la balance se trouve au point zéro avec la culotte |
o | Enlever les vêtements et les chaussures de l’enfant avant de le peser |
o | Faire porter la culotte |
o | Accrocher l’enfant sur la balance |
o | Lire le poids |
o
Avec balance électronique |
Transcrire le poids sur la fiche |
o | Vérifier la fonctionnalité de la balance |
o | Prendre le poids de la mère |
o | Remettre la balance à zéro pendant que la mère reste sur dessus |
o | Donner l’enfant à sa mère |
o | Lire le poids de l’enfant transporté par sa mère |
Figure 1la prise de poids avec balance Salter
Figure 2 la prise de poids avec balance électronique
- Prise de la taille
On utilise la toise qui est un instrument qui sert à mesurer la taille de l’homme, pour avoir une mesure précise on doit :
- Prendre la taille à deux : 1 mesureur et 1 assistant
- Mesurer la taille des enfants de moins de 87 cm en position couchée
- Mesurer la taille des enfants de plus de 87 cm en position debout. o Tenir compte des précautions d’usage (respecter les 5 repères anatomiques).
Figure 3: Mesure la taille des enfants de moins de 87 cm en position couchée
Figure 4 Mesurer la taille des enfants de plus de 87 cm en position debout
- Prise du périmètre brachial
Il est important de savoir que (qu’) : o Le périmètre brachial se mesure au bras gauche, à mi-hauteur entre l’épaule et le coude
- Le bras doit être décontracté.
- On utilise un mètre ruban spécial (MUAC) que l’on place autour du bras
- La mesure est relevée avec une précision de
0,1mm près o La mesure de PB se mesure chez les enfants de 6 à 59 mois et chez les femmes enceintes et allaitantes.
Figure 5 Prise du périmètre brachial
- Calcul de l’IMC
Pour calculer on prend le poids divisé par la taille au carré. L’IMC est interprété par le tableau :
Recherche d’œdème
La présence d’œdèmes est un signe de gravité de la malnutrition. Les œdèmes sont évalués sur les deux pieds et/ou la face antérieure des deux jambes. On exerce une pression de
3 secondes et on relâche la pression. On parle d’œdèmes nutritionnels lorsqu’après pression d’environ 3 secondes, il s’en suit une persistance d’une empreinte de pouce appelée signe de godet. Codification : (+) sur les deux pieds, (++) sur deux pieds et deux jambes (tibia), et (+++) sur la surface et les paupières (parfois membres supérieurs).
e. Consultation Près Scolaire
La CPS est l’ensemble des soins préventifs et promotionnels offerts à l’enfant de la naissance à 59 mois (5 ans) d’âge en vue de lui assurer une croissance et un développement harmonieux. Elle est donc une plateforme qui intègre plusieurs composantes des soins de santé primaires.
La qualité de la CPS est un gage pour la prévention et la lutte contre toutes les maladies tueuses de l’enfance, plus spécifiquement la malnutrition et constitue par conséquent une des stratégies efficaces pour l’accélération vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
Au sein de l’UNTI, nous avions aussi à contrôler le calendrier vaccinal des enfants, donné les enfants sur le supplément à vitamine A, à éduquer la maman sur l’allaitement optimal et sur tant d’autre truc comme l’utilisation de service de santé.
Voici le tableau de vaccination que nous suivions au sein de l’UNTI :
C ontact | Vac
cin |
Voie
d’administratio n |
Dose de vaccin | Age recommandé | Sites d’administration |
1
er contac t |
BCG | Intrader mique | 0,05m
l |
Dès la naissance jusqu’à 14jours | 1/3
supérieur de la face antérieur de l’avent bras gauche |
VPO
0 |
Orale | 2gout
e |
A la naissance jusqu’à 14jours | Dans la bouche | |
2 ème
contac t |
DTC
– HépB1+Hib 1 |
Intramu sculaire | 0,5ml | 6semain
e |
Face antéro
externe de la cuisse gauche à mihauteur |
VPO
-1 |
Orale | 2gout
e |
Dans la bouche | ||
Pne umo-1 | Intramu sculaire | 0,5ml | Face antéro
externe de la cuisse droite à mi-hauteur |
||
Rot a-1 | Orale | 2,5ml | Dans la bouche | ||
3 ème
contac t |
DTC
– HépB2+Hib 2 |
Intramu sculaire | 0,5ml | 10semai ne | Face antéro
externe de la cuisse gauche à mihauteur |
VPO
-2 |
Orale | 2gout
e |
Dans la bouche | ||
Pne umo-2 | Intramu sculaire | 0,5ml | Face antéro
externe de la cuisse droite à mi-hauteur |
||
Rot a-2 | Orale | 2,5ml | Dans la bouche | ||
4 ème
contac t |
DTC
– HépB3+Hib 3 |
Intramu sculaire | 0,5ml | 14semai ne | Face antéro
externe de la cuisse gauche à mihauteur |
VPO
-3 |
Orale | 2gout
e |
Dans la bouche | ||
Pne | Intramu | 0,5ml | Face antéro externe de la cuisse | ||
umo-3 | sculaire | droite à mi-hauteur | |||
Rot a-3 | Orale | 2,5ml | Dans la bouche | ||
VPI | Intramu sculaire | 0,5ml | Face antéro
externe de la cuisse droite à mi-hauteur |
||
5 éme
contac t |
VAR | souscutané | 0,5ml | 9mois | Face supéroexterne du deltoïde gauche |
VAA | souscutané | 0,5ml | Face supéroexterne du deltoïde
droit |
D. PHARMACIE
La pharmacie est un service qui s’occupe de la gestion des médicaments, pour bien réaliser sa tâche la pharmacie suit le cycle logistique d’approvisionnement suivant :
- La sélection : ici on voit quel produit et a quelle quantité
- Acquisition : comment acheté, ou un processus permettant d’acquérir les médicaments consommables médicaux
- Distribution : il gère les transports de médicaments
- Utilisation : c’est l’activité concerne le conditionnement et l’étiquetage de produits.
- La réception de produits : il s’agit des produits venant du BCZS et autre fournisseur comme Moon Pharma.
Les produits reçus dans la pharmacie sont le produit propre à la consommation. Ils sont reçus avec leurs identités complètes puis enregistrer
La pharmacie contient deux services l’officine ou guichet et le dépôt.
1) SERVICE DE L’OFFICINE
A l’officine c’est là où se passe la dispensation des médicaments aux malades
Les outils utilisés dans l’officine sont les suivants :
- Registre des produits consommé journalièrement
- Registre de réquisition
- Fiche de stock, pour contrôler les mouvements des produits, dans ce service
- Etagère
Les activités réalisées à l’officine
- La dispensation des médicaments aux malades
- Mettre en jour le fiche de stocke
- L’inventaire de mensuel
- Réception des médicaments
- Vérification des dates de péremption et le numéro de lot
- Transport de médicaments
- Déballage de médicaments
- L’inventaire mensuel
2) SERVICE DU DÉPÔT
Le dépôt pharmaceutique c’est un endroit de stockage de médicaments. Les outils de gestion du dépôt sont :
- Bon de commande
- Registre de réception
- Fiche de stock
- Fiche d’inventaire
- Bon de livraison
- Registre d’entré é et de sortie
- Etagère
- Frigos pour médicaments thermolabiles
- Un armoire pour psychotropes
Activités réalisées au dépôt
- Le déballage : c’est une activité qui consiste à la vérification de médicaments
- L’inventaire : Est une opération qui consiste a réalisé un compte physique en comparant les résultats obtenus aux données écrites sur la fiche de stock.
- Complété chaque jour le registre de sortie, on enregistre les médicaments dont l’officine et d’autre service venait récupérer dans le dépôt.
- Complété chaque jour le registre d’entré ou on enregistre les médicaments provenant de différents partenaires.
- Complété chaque jour le bon de commande qui est un outil de gestion ou se fait l’état de besoin en médicaments de la pharmacie.
E. CONSULTATION PRES NATAL
La CPN est l’ensemble des soins préventifs curatifs et des conseils que la femme reçoit des personnes de la santé (agent de santé, sages-femmes, infirmiers et médecins) dans le cadre de la grossesse.
Quand se faire consulter en CPN ? La femme enceinte doit rester très vigilante quant à son état de santé et, au risque de perdre l’enfant, elle doit immédiatement aller se faire consulter si elle présente un des signes suivants : Pâleur, perte de sang, gonflement des pieds ou œdèmes, fièvre, perte des eaux, maux de tête ou céphalées, convulsion, vertige, vision floue, absence des mouvements du bébé (fœtus) douleur abdominales.
Le déroulement de la dite CPN telle que l’on nous a appris lors de notre stage doit suivre un certain organigramme bien structuré. Au vue des séances des CPN réalisées il serait convenable d’organiser plus de séance pour les femmes primipares que multipares pour plus de discussions et de présentation de certains faits.
NB : Nous devons noter que la CPN et la CPS sont deux disciplines complémentaires.
Les étapes pour organiser une bonne séance de CPN sont les suivantes :
- Préparation de la séance ;
- Exécution de la séance ;
- Exécution des tâches après la séance (clôture de la CPN) ;
1) Préparation de la séance
- Matériels
- Stéthoscope;
- tensiomètre ; Ø échographie;
- Mètre ruban
- Fœtoscopie
- Thermomètre
- Vaccin (VAT) et remèdes
Supports de collecte de données et de sensibilisation
- Fiche CPN ;
- Registre CPN ;
- Matériels d’éducation (leçons que nous avons au préalable chercher à la veille sur un sujet bien défini);
2) Exécution de la CPN
La séance de CPN se déroule dans un cadre sain pour les femmes enceintes.
Dès leur arrivée on les invite à s’assoir par ordre d’arrivée et à se laver les mains si possible nous les montrons comment cela se réalise. Pour commencer nous faisons d’abord une présentation de toutes les personnes présentes afin que la séance puisse bien se dérouler ; vu que nous avons 2 séances par semaines alors il convenait de faire toujours un rappel de la fois passée en insistant sur certains points. Après la séance exécutée nous effectuons maintenant des examens physiques s’agissant du poids et de la prise des signes vitaux, les manœuvres de Léopold, la vaccination, les médicaments, l’enregistrement et la PTME.
- LE POIDS
Nous prenons le poids des femmes enceintes à l’aide d’une balance pour voir si elle et la grossesse évolue bien et que l’embryon qui deviendra fœtus grandi bien car elle ne doit pas prendre plus de 9 à 12 kg pendant le 2ème trimestre de la grossesse.
- LES SIGNES VITAUX
Il s’agit ici de la température, la fréquence cardiaque, le pouls et la PA.
- TEMPERATURE
C’est le degré de chaleur de l’organisme. Nous la mesurons à l’aide d’un thermomètre numérique à mercure ou un thermo flash placé sous les aisselles soit même au niveau des tampons (os temporal). La température normale du corps est une valeur qui oscille entre 35.50C et 370C ; au-delà de 370C la température est élevée (fièvre) et en dessous la température est faible (situation de froid). La température est plus élevée au cour de la 2eme partie du cycle menstruel et lors des 3 premiers mois de la grossesse.
- LA FREQUENCE RESPIRATOIRE
C’est la mesure de la quantité de cycle respiratoire sur une minute. Il s’agit du nombre de soulèvement du thorax c.-à-d. le nombre d’inspirations + expirations, certaines modifications apparaissent 10 à 12 SA. Cette valeur est de 10 à 30 cycles par minutes. Pour une femme enceinte cela est de 20 ± 10. La plupart des femmes enceintes ont une dyspnée due à l’élévation du taux de progestérone entrainant une augmentation du débit respiratoire et donc un essoufflement fréquent chez la femme enceinte. On parle de Tadyspnée lorsque ce cycle est plus rapide que la normale soit plus de 30. Et Bradypnée lorsqu’il est plus faible.
- LA FREQUENCE CARDIAQUE
Abusivement appelé « pouls » ; Il s’agit du nombre de battements soit la pulsation/min. Elle peut être prise au niveau du cou (pouls carotidien) ou au niveau du poignet
(pouls radial). Cette valeur varie en fonction de l’âge, du sexe, de l’effort physique et aussi de l’état parfois psychologique (stress). Elle augmente dès le 1er trimestre et à la fin du 6ème mois de grossesse d’où le pouls pour une femme enceinte varie entre 60 et 130bpmet et peut augmenter de 10 à 20 bat/min. Toutefois chez l’adulte cette valeur oscille entre (60-120) bpm ; chez le nouveau-né elle est entre (120-160) bpm. Lorsque le pouls bat trop vite on parle de
Tachycardie et la fréquence cardiaque est lorsqu’il bat moins vite on parle de Bradycardie et la fréquence est > 100 bpm ; Il est conseiller de faire des exercices physiques régulièrement pour maintenir un rythme constant.
- TENSION ARTERIELLE (TA)
C’est la force que le sang exerce sur la paroi des artères. Son unité est le mm
Hg soit le cm Hg et se mesure au niveau de l’artère humérale. Sa valeur normale oscille entre 120 mm Hg pression maximale ou systole et 80 cm Hg pression minimale ou diastole. Cette valeur pour la femme enceinte est souvent située entre 10/6.
NB : Si une femme enceinte est hypertendue cela pourrait conduire à des troubles pouvant atteindre le bébé.
Pratiquer une activité physique raisonnable, comme la nage, la promenade, la marche ou des exercices de gymnastique douce, contribue au bien-être de la future mère, cela permettant d’atténuer les douleurs dorsales, la constipation, la fatigue ou la rétention d’eau. Cela permet également de prévenir le risque d’un diabète gestationnel.
- LES MANŒUVRES DE LEOPOLD
Elle comprend la HU, la position, les BCF et la présentation.
- Hauteur Utérine (HU)
Elle désigne la distance entre le bord supérieur de la symphyse pubienne et le fond utérin. Celle-ci se mesure à partir du 2ème trimestre soit entre le 4ème et le 7ème mois (18 à 32 SA) à l’aide d’un mettre ruban graduée en cm et m.
HAUTEUR UTERINE
MOIS DE GROSSESSE | HU |
4ème mois | 16 cm |
5ème mois | 20 cm |
6ème mois | 24 cm |
7ème mois | 28 cm |
8ème mois | 30 cm |
9ème mois | 32 à 34 cm |
NB : Si la HU reste constante alors c’est un signe de mauvaise évolution fœtale
Lorsque la HU est faible cela évoque certainement un petit bébé ; Lorsque la HU est élevée cela évoque une macrosomie soit des jumeaux. b. La position
Nous avons pu apprendre qu’il existe 2 positions à savoir : la position 1 ou le dos fœtal est à gauche et la position 2 ou le dos est à droite. Grace aux manœuvres de
Léopold on a pu apprises 4 manœuvres classiques pour déterminer la position du fœtus dans l’utérus.
Léopold A : une ou deux mains sont placées sur le fond utérin et la partie fœtale ressentie est identifiée.
Léopold B : la surface palmaire d’une de nos mains est utilisée pour localiser le dos du fœtus, tandis que l’autre main ressent les irrégularités, comme les mains et les pieds.
Léopold C : notre pouce et les 3 doigts sont utilisés pour saisir et déterminer la partie fœtale présentée au niveau de ka symphyse pubienne. Cela nous permet de déterminer la présentation du fœtus. Elle peut être céphalique, siège ou transversale. Léopold D : nous utilisons nos deux mains pour décrire la tête fœtale. c. Bruit cardia fœtal (BCF)
Il s’agit des bruits cardiaques fœtaux qui s’observent aussi au 2èeme trimestre. Il varie entre 120 à 160 bat/min.
Pour la mesure : à l’aide d’un Fœtoscope et d’une montre placée le Fœtoscope sur le ventre de la femme enceinte en fonction de la présentation ; on compte le nombre de battement pendant 15s puis on multiple par 4 pour pouvoir l’avoir en 1min. Cette mesure nécessite la concentration et l’écoute sinon on risquerait de ne même pas l’entendre.
- La présentation
Nous avons appris qu’il existe 3 présentations :
La présentation Siège : ici les pieds de l’enfant sont situés au niveau de la hauteur du ventre ;
La présentation Traverse : ici les pieds de l’enfant sont situés horizontalement ;
La présentation Céphalique : ici les pieds de l’enfant sont situés au niveau de la symphyse du pubis.
- LA VACCINATION
La vaccination concerne uniquement les femmes qui sont à leur première grossesse, deuxième, troisième et quatrième. Le vaccin contribue à la femme enceinte est uniquement le vaccin antitétanique (VAT). A la première grossesse, nous avions donné le VAT1 et VAT2. Mais cela ne se faisait pas le même jour. C’était à la CPN1 qu’on donnait le VAT1 et la CPN2 on donnait le VAT2. A la 2e grossesse, nous avions donné le VAT3, 3e grossesse VAT4 et 4e grossesse VAT5 et là, la femme est complétement vaccinée. Mais, il pouvait arriver que cela se modifie si la femme à avorter avant de recevoir le vaccin, alors à la prochaine grossesse, elle devra prendre le vaccin prévu à la grosse précédente.
NB : ceci se fait d’une quantité de 0,5ml à l’aide d’une seringue autobloquante. Le VAT protège la future maman du tétanos, car lors de l’accouchement, celle-ci peut être contaminée par les instruments métalliques.
- LES MEDICAMENTS
Pour toutes les femmes enceintes participant à la CPN on doit administrer une certaine dose de médicaments pour permettre de lutter combattre ou réduire un taux d’incidence
TPI : TRAITEMENT PREVENTIF INTERMITTENT
MEDICAMENTS |
ROLES JOUES |
DOSE |
|
FANSIDAR |
Pour combattre la malaria |
3 comprimés en prise unique |
|
LE |
MEBENDAZO |
Pour lutter contre les vers intestinaux |
5comps soit 1comp/jour |
FER FOLATE |
Pour renforcer le taux d’hémoglobine | 30 comprimés soit 1 comprimes/jour |
Suivant l’âge de la grossesse :
- 12 semaines = fefol (28 comprimés)
- 16 semaines = fefol + fansidar + vermox (1 comprimé)
- 24 semaines = fefol + fansidar (3comprimé)
- 32 semaines = fefol
- 36 semaines = fefol
- 40 semaines = fefol
NB : on peut proposer des tests suivants à la femme enceinte :
- Test de Groupe sanguin ; test de Goutte épaisse ;
- Tes d’hémoglobine ;
- Tes de VIH ou TDR etc…
- PLAN D’ACCOUCHEMENT
C’est un ensemble de mesures établi pour permettre à la femme enceinte de se séparer au mieux pour la grossesse afin d’éviter les désagréments de dernière minutes. Il est constitué de 6 principaux paramètres :
- Les signes de danger lors de la grossesse : Pâleur, Perte de sang, œdèmes des pieds, Céphalées, Fièvre, Perte des eaux, Convulsions, Vertiges, Vision floue, Douleurs abdominales, Absence des mouvements du fœtus. Consulter immédiatement un médecin si en cas de manifestation d’un de ces signes ;
- Le bilan des examens nécessaires durant la grossesse : Il consiste à évaluer si la femme enceinte a bien fait tous les examens et prendre des mesures si besoin se fait sentir ;
- La prise des dispositions utiles : le choix de la structure dans laquelle la femme veut accoucher, le mode de transport pour s’y rendre y compris en cas d’urgence, le choix de la personne qui accompagnera la femme enceinte à la maternité le jour de l’accouchement, le choix de la personne qui gardera la maison en l’absence de la future maman, le choix préalable de la méthode de PF ;
- Caisse d’épargne pour mon accouchement : accompagne la future maman en cas d’urgence financière ;
- Achat du kit d’accouchement : pour le bébé et pour la future maman ;
- Autre observations ou problèmes spécifiques
Au terme de tous ceci, les fiches ayant été remplies au fur et à mesure que nous progressions dans la consultation, nous fixons le prochain rendez-vous aux futures mamans et nous leur remettons leurs fiches en leur souhaitant une bonne journée et bonne chance pour la grossesse.
3) CLOTURE DE LA CPN
A cette étape nous devons nous rassurés que toutes les données des interventions menées sont correctement enregistrées au niveau des différents registres. En outre, notre encadreur ou nous en son absence étions appelés à exécuter les tâches suivantes :
- Gérer les déchets : seringues, flacons, ouate, emballage, mettre les seringues dans le réceptacle ;
- Ranger les matériaux et équipements ;
- Evaluer la séance en équipe ;
- Fixer le rendez-vous aux femmes ; Faire une fois de plus l’hygiène des mains et notamment chaque fois après avoir retiré les gants et touché les femmes enceintes.
CHAPITRE III : SUGGESTION
Rappelons que nous avons passé notre stage au sein de l’HGR/V. Ce stage fut constrictif pour chacun d’entre nous. Nous avons eu de formateur de qualité qui nous ont appris et guidé durant c’est un mois passé à l’HGR/V.
A. RECOMMANDATIONS ADRESSER À L’HGR/V
Toute fois les parcours n’a pas été facile pour nous, nous avons eu à travailler dur juste pour être reconnue de peur d’être négligé à l’hôpital.
De part ce que nous avons eu à constater durant notre période de stage au sein de l’HGR/V, nous soumettons ces suggestions qui pourrait contribuer à l’amélioration de qualité de service au sein de cette institution.
Voici les recommandations que nous proposons à l’HGR/V :
- Prendre au sérieux la formation de stagiaire une fois qu’ils vous sont assigné et si vous trouvez que vous n’êtes pas à mesure de procurer une bonne formation à ces stagiaire, contacter les autorités compétentes et réorienter ces stagiaire car il vienne auprès de vous pour apprendre et non pour écouter vos moquerie et dédain ;
- Apprivoiser l’esprit du bon timing, faire de sorte que chaque service sois avec un horaire bien suivie avec une grande rigueur au niveau des heures ;
- Préparer des vestiaires sécuriser pour les personnelles soignants et les stagiaires dans au moins chaque service ;
- Travailler à ce que la propreté se fasse toujours et chaque jours de préférence très tôt le matin dans chaque coin et recoin de l’hôpital ;
- Chercher à avoir une équipes qui supervise et contrôle les activités des personnels soignants ;
- Préciser l’attribution et la fonction de chaque agent de l’HGR/V pour permettre à tous est chacun de bien exécuté ces fonctions ;
- Chercher à combattre les harcèlements sexuels au sein de l’HGR/V en posant dans chaque service une boîte de succession qui sera consulté au moins chaque mois ;
- Améliorer les salles d’hospitalisation, en évitant de dépasser le nombre de patient que dois contenir une salle ;
- Apprendre à lire et prendre au sérieux les suggestions que font les gens qui sont passé effectuer une étude ou un stage chez vous, car la plus part de nos suggestion vous ont déjà été présenté.
Si l’HGR/V, s’engage à prendre nos recommandations avec du sérieux il est sûr que la qualité des services augmentera de quelque points.
- RECOMMANDATION ADRESSÉE À L’UNIVERSITÉ DE GOMA
Etant comme étudiant de l’UNIGOM, régulièrement inscrit à première licence de la faculté de médecine il est de mon devoir de toujours présenter des suggestions pourra servir à perfectionner et à rendre plus excellent notre très chers université.
C’est dans l’optique présenté ci-haut que nous recommandons ce qui suit à l’UNIGOM plus particulièrement à la faculté de médecine :
- De travailler pour donner d’estime aux lettres de recherche de l’Université, et de veiller à ce que chaque structure qui dénigre cette lettre soit sévèrement punis ;
- De permettre aux étudiants de faire les stages dans d’autres structures des provinces, car depuis la fermeture des médecines sur d’autres université la ville de Goma compte beaucoup des étudiants qui veulent tous passer le stage ce qui amène à une insuffisance de structure sanitaire ;
- Faire de sorte à bien programmé les cours pour permettre aux étudiants de bien faire leurs stages et surtout pour les accorder le temps de bien rédiger leur rapport de stage.
- Enligner des encadreurs pour encadrer les rapports de stage et prendre us sérieux sa cotation.
CONCLUSION
Nous voici à la fin de notre rapport de stage, ce rapport reprend tous ce que nous avons eu à accomplir durant cette période d’un mois de stage.
Pour le clore, ce stage nous a donné l’occasion de faire face à plusieurs problème de santé ce qui nous a permis d’apprendre des technique et pratique permettant de protéger la vie, de promouvoir la santé et de prévenir les maladies. Il nous a aussi donné l’expérience dans l’art de s’exprimer à l’hôpital. Nous nous engagions de mettre à pratique et de toujours perfectionner tous ce que nous avons appris durant ce un mois de stage.
ANNEXE
1. BIBLIOGRAPHIE
- Protocole National de Prise en Charge Nutritionnelle des Personnes Vivant avec le VIH, November 2016
- Fiches techniques prise en charge intégrée de la malnutrition aigüe, Juin 2013
- Les facteurs favorisants l’utilisation des activités d’un centre de conseil et dépistage volontaire dans la ville de Bukavu. Cas spécifique du centre de conseil et dépistage du centre hospitalier FARDC par Bertrand TULIZANA
NAMEGABE Université officielle de Bukavu – Licencié en santé publique 2010
- Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition PCIMA Protocole National, Mars 2022
- Internet
2. PRESENTATION DE L’AUTEUR
- NOM : Irénée MUNYEMUYISA KAHEHERO
- CURSUS SCOLAIRE : école primaire et maternel au Complexe Scolaire Marie Corenson à Beni ; secondaire au Petit séminaire Tumaïni Letu à Musienene ensuite au Lycée Mwendu à Beni pour finir en Scientifique au collège KAMBALI à Butembo ; aujourd’hui étudiant régulièrement inscrit à première Licence en Faculté de Médecine à l’UNIGOM.
- ADRESSE PHYSIQUE ACTUELLE : Goma quartier MABANGA NORD, derrière Orix.
- ADRESSE ELECTRONIQUE :
- Numéro de téléphone : 0990 804 565 o Adresse Email domicile : munyemuyisairenee@gmail.com o Adresse Email académique :
ireneemunyemuyisa@student.unigom.ac.cd
- Adresse Facebook et Instagram : Irénée MUNYEMUYISA
KAHEHERO
TABLE DES MATIÈRES
EPIGRAPHE ……………………………………………………………………………………………………..
DEDICACE …………………………………………………………………………………………………….. ii
REMERCIEMENT …………………………………………………………………………………………. iii
SIGLES ET ABREVIATIONS …………………………………………………………………………. iv
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………………. v
- Objectif du stage ………………………………………………………………………………….. v
- Présentation du rapport ……………………………………………………………………….. vii
CHAPITRE I : PRESENTATION et organisation DU MILLIEU DE STAGE ……… viii
- PRESENTATION DE L’HGR/V ………………………………………………………… viii
- DENOMINATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE …………………… viii
- STATUTS JURIDIQUE …………………………………………………………………. viii
- Objectif de l’HGR/V ………………………………………………………………………. viii
- Mission de l’HGR/V ………………………………………………………………………. viii
- Historique de l’HGR/V …………………………………………………………………… viii
- Perspectives d’avenir de l’HGR/V ………………………………………………………. x
- Difficultés de l’HGR/V ……………………………………………………………………… x
- RESSOURCE …………………………………………………………………………………. xi
- Capacité d’accueil de l’HGR/v ………………………………………………………… xiii
- Organigramme ……………………………………………………………………………….. 14
Chapitre II DEROULEMENT DU STAGE ……………………………………………………….. 15
- CALENDRIER DETAILLE DE STAGE PAR SERVICE ………………………. 15
- DESCRIPTION DES ACTIVITES ………………………………………………………. 18
- Triage ……………………………………………………………………………………………. 18
- CONSEIL ET DESPISTAGE DU VIH ……………………………………………… 24
- UNITE NUTRINITIONNELLE THEURAPEUTIQUE INTEGRE ………. 29
- PHARMACIE ………………………………………………………………………………… 40
- CONSULTATION PRES NATAL ……………………………………………………. 41
CHAPITRE III : SUGGESTION ……………………………………………………………………… 48
- Recommandations adresser à l’HGR/V ……………………………………………… 48
- Recommandation adressée à l’Université de Goma …………………………….. 49
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………… 50
ANNEXE ……………………………………………………………………………………………………… 51
- …………………………………………………………………………….. 51
- PRESENTATION DE L’AUTEUR ……………………………………………………… 51
Table des matières ………………………………………………………………………………………….. 52
[1] Dossier réalisé par l’unité 1136 Inserm : UPMC, Paris, 22/11/2018