EPIGRAPHE
Le transport en commun ou transport public est un mode de
transport consistant à transporter plusieuyrs personnes ensemble sur un mêm trajet
BLAISE PASCAL
DEDICACE
A l’Eternel notre Dieu, pour l’amour, la grâce, l’intelligence, la sagesse
et le soutien qu’il nous a accordé pour arriver à la fin de notre cycle de graduat à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe.
A vous nos chers parents, à notre Père KABEYA NSAKA J.P et à notre Mère NGALULA NTUMBA AL., pour la vie et leur apport combien important dans la finalité de ce travail scientifique et surtout leur sen élevée d’encadrement éducatif, spirituel, financier et moral.
KABEYA NSAKA JOEL
REMERCIEMENTS
Avant toutes choses, qu’il nous soit permis de rendre grâce à l’Eternel
tout puissant, le maître de temps et des circonstances, de qui, nous avons reçu gratuitement l’intelligence, la sagesse et la force physique.
Nos remerciements le plus sincères s’adressent au corps enseignant
de l’Institut Supérieur Pédagogique de la GOMBE et plus particulièrement à celui du Département de Gestion, pour leur encadrement scientifique et moral.
Ensuite nos sentiments de profonde gratitude s’adressent à ceux qui
nous ont conduits dans l’élaboration de ce travail. L’honneur revient au Professeur KIMUANGA EYAMBO P.F., malgré ses multiples occupations il a su user de son agenda pour nous guider sur les pistes d’une thématique complexe ; son ouverture d’esprit et ses critiques formulées par souci de rigueur scientifique nous ont été très bénéfique
Que KABUNDI NSAKA O., META NSAKA G., MUSHIYA NSAKA J., NDAYE NSAKA J., NGALULA NSAKA C., MBUYI NSAKA G., KAZAMBU DAVID, BRAYANT, KENAYA, YENDIA et KABEYA MUHIKA, CANDY trouvent ici l’expression de notre fraternité.
Qu’il nous soit également permis de manifester notre reconnaissance,
ami(es) et condisciples il s’agit de :
IKUKU M’FIRI CHRISTIAN, OMAMBUDI ERMANE, LONGANDJO CHRIS, NOELLA ETOMBO, HERLIN LOKATO, PAUL GIBO, GLODY AG, DHOMBA BARON, LUCIE KAPINGA, CATHY BEKOMA, TEGRA LONDA, DORCAS NDOMBA, MYRIAM MUAKA BAYUKININA, OKOTA HENOCK, SAMY KABULO, LAPAIX MUKONKOLE, MAURICETTE, JOSE ISUKU, DOCTEUR HENRY, EMMANUEL, TRIDONT ET K2, INGENIEUR MARTINEZ ET CHADRACK, TRESOR MUYA.
Que tous ceux qui n’ont pas été cités, trouvent ici l’expression de notre
gratitude
KABEYA NSAKA JOEL
LISTE DES ABREVIATIONS
ISP : Institut Supérieur Pédagogique
PCR : Police routiére
IPM : l’impôt personnelle minimun
ONATRA : office national de transport
DGRK : direction générale de recette de Kinshasa
BDCD : banque commerciale du congo
TRANSCO : transport du congo
TFC : travail de fin de cycle
RTNC : radio télévision nationale
RTPK : region de l’assainisement et des travaux public de kinshasa
v
INTRODUCTION GENERALE
0. Etat de la question
La première démarche de tout chercheur, écrit JOLY F. « consiste à
faire un inventaire complet des connaissances déjà réunies sur le sujet et sur l’espace à étudier pour éviter en effet de refaire un travail déjà accompli par d’autres. Pourtant cet inventaire se doit d’être critique: certains ouvrages sont insuffisants ou dépassés (…). Il peut même aboutir à un constat de carence »[1].
Le problème débattu dans ce travail n’est pas neuf. Antérieurement,
certaines études s’étaient déjà intéressées au problème de transport et de l’aménagement dans la ville de Kinshasa et de l’organisation spatiale de l’hyper centre. Au nombre de ces études, nous citerons:
- Pour PAIN M. (1984), dans « Kinshasa, la ville et la cité » nous dit que la juxtaposition incontrôlée d’un centre colonial et d’une ville Africaine post coloniale en croissance rapide pose le problème du centre. En parlant de l’organisation urbaine de Kinshasa, il démontre le déséquilibre qui s’installe dans la répartition des équipements socio-économiques entre l’ancien noyau et ce qu’il appelle les cités africaines. Et aujourd’hui, les problèmes nés d’une centralisation excessive sont clairement perçus dans le fonctionnement de Kinshasa.
- Pour BACHREL C. et HENNION R. (1991), dans le manuel d’urbanisme pour les pays en développement, en son volume 4 traitant sur les transports urbains, nous trouvons des réflexions sur les transports urbains et sur la planification dans les villes des pays en développement. Ce manuel suscite une prise de conscience des particularités des problèmes des transports urbains dans les pays en voie de développement dont la RD Congo. Il donne les références techniques nécessaires au dialogue entre l’aménageur et le spécialiste des transports urbains.
- Pour MAWETE N. (2004), dans son mémoire intitulé « la crise des réseaux, mobilité de transport et initiatives populaires à Kinshasa-Est », met un accent sur les différents problèmes engendrés par la croissance rapide de la ville de Kinshasa et plus spécialement ceux qui cadrent avec leTransport interurbain dans la partie de Kin-Est. Il propose l’implantation des équipements socio-économiques à l’Est (écoles, marché de liberté;) et le décongestionnement du boulevard Lumumba par des axes parallèles pour réduire la longue affluence sur le boulevard Lumumba d’une part et pour assurer une meilleure mobilité à Kin-Est d’autre part.
- En 2011, le rapport sur « l’étude du plan de mobilité de Kinshasa » réalisé en groupement par les sociétés Transurb, Technirail et AEC pour le compte du gouvernement provincial de Kinshasa, nous trouvons l’identification des mesures de nature à améliorer la mobilité des personnes et des biens à Kinshasa en perspective de la croissance démographique et spatiale de la ville.
Ils ont par la suite donné quelques suggestions qui conduiraient à une
bonne organisation et un bon fonctionnement de la ville.
Par ailleurs, de façon approfondie, nous allons nous atteler à intégrer
la mobilité urbaine dans l’aménagement de la commune de la gombe afin de décongestionner tant soit peu le centre-ville en prônant la création d’autres pôles de développement pour essayer de réduire la forte centralité urbaine de la commune de la Gombe.
1. Problématique de l’étude
La problématique est l’ensemble des préoccupations, des questions que se
pose un chercheur à propos d’une recherche scientifique, c’est-à-dire les préoccupations auxquelles il tâche, dans la mesure du possible, de trouver des solutions pendant l’élaboration du travail[2].
Avec ses dix-sept millions d’habitants actuellement, Kinshasa est
soumis simultanément à la pression démographique et à l’exode rural accéléré par les mutations économiques et sociales. Selon une étude menée par le PNUD en 2010, la ville de Kinshasa connait chaque année environ 450 000 personnes de plus.
Trois phénomènes caractérisent donc cette croissance urbaine. D’une
part on observe une sur-densification des anciennes et nouvelles cités. D’autre part, la croissance démographique significative de la population dans l’Est de la ville, de l’autre côté de la rivière Ndjili (Masina, Ndjili, Kimbanseke, Nsele) et en même temps l’étalement urbain qui éloigne plus loin le centre-ville.
Cette situation provoque un déséquilibre spatial et économique entre
la structure mono centrée de la capitale focalisée sur la Gombe et la densité démographique de plus en plus forte de l’agglomération Est qui est en voie de dépasser celle de la Ville-centre sans pour autant bénéficier de pôles d’emploi suffisants. Et cette occupation de la ville a une incidence sur la performance du réseau de transport.
On assiste à une polarisation de transport par l’hyper centre de la Gombe créant des embouteillages dans tous les sens, l’insuffisance d’aires de stationnement, la confusion entre l’espace piéton et celui des automobiles à certains endroits entrainant ainsi la perte de temps, des accidents, des vols… en un mot la congestion de la commune de la Gombe.
Face à cela, l’administration est faible et n’arrive pas à répondre aux
besoins et aspirations de la population urbaine en ce qui concerne le transport, la sécurité urbaine, l’organisation et la gestion spatiale.
Elle semble ne pas tenir compte de la dépendance de la qualité de la
vie à l’organisation voire à l’aménagement de la ville.
C’est sous cet angle que notre étude va s’intéresser à l’intégration de
la mobilité dans l’aménagement de l’hyper centre de Kinshasa et les stratégies de réduction de la forte centralité.[3]
Au vu de tout ce que nous venons de soulever, une certaine inquiétude
nous envahit, que nous traduisons par ces quelques préoccupations ;
- Quels sont les problèmes que rencontre la commune de la Gombe dans la gestion du transport en commun ?
- Quelles sont les pistes de solution aux problemes de transport dans la commune Gombe
2. Hypothèses de travail
L’hypothèse est une explication provisoire d’un phénomène et qui doit être vérifiée par des faits[4].
❖ Les problèmes que rencontres la commune sont :
– Le non-respect du code de la route par les conducteurs – Les embouteillages
❖ Pour pallier aux problèmes des embouteillages de la commune de Gombe l’Etat congolais doit penser :
- À créer une ou plusieurs autres zones économiques, imaginons si l’Etat congolais créait une autre zone économique à la partie Est de la ville (N’sele, Maluku) et une autre à l’Ouest (Mont-ngafula), en dehors de la zone économique de la Gombe, la ville fonctionnera dans plusieurs sens et cela évitera des étouffements permanentes des voies de circulations
- Les autorités doivent veiller à l’information et à la formation des conducteurs.
- La PCR et autres agents qualifier doivent avoir des interactions sur les comportement et agissements des conducteurs non qualifier
3. Choix et intérêt du sujet
L’intérêt porté à ce travail réside dans la préoccupation de voir la
gestion de la qualité aider l’entreprise à réaliser ses objectifs et à être plus dynamique et performante. D’où l’importance de ce travail se situera à deux niveaux :
– Importance scientifique ; – Importance pratique.
3.1. Importance Scientifique
Tout travail d’un chercheur doit avoir un caractère scientifique pour qu’il
soit vérifié, accepté et justifié, à la portée de tout le monde. Notre choix est porté sur « la problématique de la gestion de transport a commun dans la ville province de Kinshasa. Cas spécifique dans la commune de la Gombe ». Nous avons choisi ce sujet car il apporte une réponse appropriée à la prise en compte de la mobilité dans la l’aménagement urbain tout en contribuant à l’intégration spatiale et à la qualité de la vie parce que sans cette combinaison des enjeux de Gestion sur tout le plan, il est impossible de s’attendre à un meilleur rendement ou résultat positif dans une ville.
3.2. Importance pratique
Nous ne faisons pas ce travail pour seulement l’obtention de diplôme
mais pour qu’il soit un miroir pour les autres chercheurs qui viendront après nous. Les hommes passent mais l’histoire qu’ils ont écrite reste comme un monument. Nous voulons que ceux qui viendront après nous, trouvent une documentation fiable, nécessaire et utile qui les aidera à parachever leurs investigations, nous ne voulons pas qu’ils commencent dans le vide
4. Objectif de l’étude
Les objectifs d’étude incluent l’intention générale, les informations
sur les axes qualitatifs et les axes quantitatifs ainsi qu’un raisonnement expliquant les raisons d’intégrer les deux axes pour étudier un problème de recherche5
4.1. Objectif général
Dans le cadre de notre travail l’objectif général est de voir comment
est-ce que la commune de la GOMBE peut-elle arriver à maitriser les embouteillages.
4.2. Objectifs spécifiques
Notre objectif principal ou général sera accompagné des objectifs
spécifiques suivants :
- Évaluer le coût lié à la gestion du transport en commun ;
- Analyser les méthodes employées lors du contrôle de la gestion du transport
5. Méthodologie de recherche
Une méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les origines, les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie[5].
Ainsi le choix des méthodes et techniques s’avère important pour la
démonstration, la recherche, l’analyse et la vérification des objectifs poursuivis.
Raison pour laquelle nous avons eu à recourir à certaines méthodes et techniques pour élaborer notre travail.
5.1. Méthode de recherche
Jean Louis BAYLE définit la méthode comme étant l’ensemble des
opérations intellectuelles permettant d’analyser, de comprendre et d’expliquer la réalité étudiée.[6] En d’autres termes, la méthode est une marche à suivre pour parvenir à des connaissances valables ou atteindre un objectif poursuivi. Ainsi dans le cadre de notre travail nous avons recouru à deux méthodes à savoir :
– Méthode analytique
Dans celle-ci nous avons analysé les données collectées, les appréciées et
les confronter à la réalité en vue de tirer une conclusion. C’est une méthode la plus perfectionnée qui exige aux chercheurs une bonne culture générale, une maitrise dans le domaine de recherche.
– Méthode descriptive
C’est celle qui nous a permis d’examiner et de considérer l’évidence et
l’expérience du passé comme moyen d’analyser et d’interpréter la situation présente.
5.2. Techniques de recherche
Par techniques de recherche il faut entendre les moyens par lesquels
le chercheur passe pour récolter les données indispensables à l’élaboration de son travail scientifique.[7]
Ainsi nous avons recouru à la technique documentaire et la technique
d’observation et d’interview pour l’élaboration de notre travail.
– Technique documentaire
C’est une méthode qui consiste à consulter des documents ayant trait
à notre étude tels que le notes des cours, les travaux de fin d’études en gestion de qualité et certains documents mis à notre disposition par l’entreprise.
Celle-ci nous a permis à lire et récolter des informations en rapport
avec notre étude. En consultant des ouvrages dans nos différentes bibliothèques de la place et aussi à la navigation sur le web appropries.
– La technique d’observation et d’interview
Les deux techniques nous ont permis d’avoir une idée claire, nette et
précises sur le fonctionnement de l’entreprise et comment s’effectue le contrôle de gestion qualité au sein de cette dernière.
Qui nous a permis d’engager un dialogue direct et individuel
commençant par le service de transport jusqu’au chauffeur en vue de collecter toutes les informatiques en conformité avec mon sujet.
6. Délimitation du travail
Touttravail scientifique est soumis à une délimitation dans le temps
et dans l’espace raison pour laquelle nous n’avions pas fait exception dans l’élaboration de ce dit travail.
– Délimitation dans le temps
Dans le temps, la collecte des informations est comprise dans une période
allant de 2020 jusqu’en 2021.
– Délimitation dans l’espace
Dans l’espace,nous nous sommes focalisés sur la ville de Kinshasa,
précisément dans la commune de Gombe qui est considérer comme le centre des
affaires de Kinshasa. Il est limite au nord par le fleuve Congo au sud par l’avenue sergent Moke, l’avenue du mont des Arts et l’avenue Rwakandigi, et Est traversé par le boulevard du 30 juin. Le Nord et l’ouest de la commune et des ambassades. [8]
7. Canevas du travail
Outre l’introduction et la conclusion, ce présent travail est subdivisé
en trois chapitres à savoir :
- Le Chapitre premier va porter sur les Généralités Conceptuelles ;
- Le Chapitre deuxième va présenter la commune de la Gombe ;
- Le Chapitre troisième traitera la problématique de la gestion du transport en commun dans la commune de la GOMBE
CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS CONCEPTUELLES
Ce présent chapitre va traiter les généralités sur la gestion qualité et
développer leurs théories. Il sera subdivisé en deux sections à savoir :
- Section 1 : Notion générale sur le transport ;
- Section 2 : Notion générale sur la gestion ;
Section 1 : Notions générales sur le transport[9]
1.1. Définition
Le transport se définit comme le déplacement d’un bien ou des
personnes d’un point A vers un point B.
C’est un bien économique, comme une coupe de cheveux ou une paire
de chaussures, même s’il n’est pas seulement cela. Techniquement, le transport est davantage un service qu’un bien, parce qu’il est plus immatériel que matériel, même si on conservera ici l’habitude de le désigner du nom de bien.
Ce bien présente des caractéristiques propres car Le transport est un
bien de consommation intermédiaire. Il est rarement demandé en soi et pour soi. Il constitue un auxiliaire de l’activité professionnelle, des loisirs ou de la production.
La demande de transport ne peut donc se comprendre qu’en relation
avec le mode de vie et l’activité de production. Le transport requiert également du temps. Il est vrai qu’il en va de même pour la production et la consommation des autres biens et services.
Mais le temps est incontournable dans les transports dont la vitesse
est un attribut essentiel. Les gains de temps engendrés pour se déplacer constituent un des principaux éléments du choix du moyen de transport.
Le transport recouvre une multiplicité de services distincts et peu
substituables.
La notion de « marché des transports » est une abstraction
dangereuse. Elle regroupe en effet des services et des champs d’activité bien différents en termes de demande, d’offre, de technologie, de coûts. L’idée qu’une même politique des transports pourrait s’appliquer aux transports d’acier, aux voyages aériens et aux déplacements domicile travail est illusoire.
Il faut pour comprendre et agir utilement décomposer le « marché des
transports » entre différents services de transport qui ne sont en rien substituables. Cette observation montre qu’aucun mode de transport n’est en soi supérieur à un autre. Cela dépend du trajet et du besoin de l’usager.
I.2.Transports facteurs important dans le développement[10]
Le transport représente une des plus importantes activités humaines
mondiales.
Il est indispensable dans l’économie et joue un rôle majeur dans les
relations spatiales entre lieux géographiques. Le transport crée des liens entre les régions et les affaires, entre les populations et le reste du monde. Le transport est un service qui intervient à plusieurs niveaux, touchant plusieurs aspects de nos vies. Il a une grande importance à plusieurs points de vue :
- Historique : Les transports ont joué différents rôles. Rôle dans la croissance de certaines civilisations (Égypte et le Nil), dans le développement politique et culturel des sociétés (création de structures sociales) et aussi dans la défense nationale (empire romain, réseaux routiers américain).
- Social : Les transports facilitent les déplacements des citoyens qui désirent avoir accès aux services de santé, de bien-être, aux événements culturels et artistiques. Ils façonnent les villes, les régions en favorisant la mobilité des personnes. Ils ont un impact sur toute la société (usagers, fournisseurs, entrepreneurs, gouvernements).
- Politique : Les gouvernements jouent un rôle important dans les transports en tant qu’investisseurs, de décideurs et d’acteurs. Le rôle politique des transports est indéniable. Il est certain que les demandes de transport répondent à des impératifs économiques mais beaucoup de voies de communication ont été construites pour des raisons politiques. Les transports ont ainsi un impact dans l’unité nationale des pays.
- Environnemental : Les transports malgré tous les avantages qu’ils offrent ont aussi un coût environnemental élevé (pollution, exploitation des ressources naturelles). Les principales préoccupations face à l’environnement sont la qualité de l’air, celle de l’eau et les niveaux de bruits. Les décisions en transport devraient toujours être évaluées en tenant compte des bénéfices versus les coûts engendrés.
- Économique : L’évolution des transports (développement et améliorations) a toujours été liée au développement de l’activité économique et à la
création d’emplois directs et indirects. La construction de matériel de transport a évolué selon les modes en vigueur ; construction navale, ferroviaire, automobile et aérospatiale (aéronautique et astronautique). Les transports sont aussi facteur économique de production de biens et de services. Ils donnent une valeur ajoutée aux biens et services, ils permettent la production à grande échelle, ils ont aussi un impact sur la valeur des terres (du sol) et permettent la spécialisation géographique de certaines régions. Les transports sont à la fois facteur et reflet de l’activité économique.
- Géographique : La fonction fondamentale des transports est d’ordre géographique, c’est-à-dire faciliter les déplacements entre des points géographiques différents. Les transports intéressent les géographes pour deux raisons. D’abord les industries, infrastructures, équipements et réseaux occupent dans l’espace une place importante et constituent les bases d’un système spatial complexe.
Ensuite, parce que la géographie s’intéresse aux relations entre
phénomènes dans l’environnement spatial et dans l’explication de ces relations ; les réseaux constituent un objet d’étude des géographes. Les transports jouent donc un rôle dans la structuration et l’organisation de l’espace et des territoires. Au 19e siècle, l’objectif des planificateurs de transport était de couvrir la surface de la terre par des voies de circulation.
Au 20e siècle, l’objectif est plutôt de sélectionner des itinéraires, de
faire des choix de modes de transport, d’augmenter la capacité des réseaux existants et de répondre aux besoins de mobilité des personnes et des biens.
Les transports touchent toutes les personnes et affectent leur bien-
être économique, leur sécurité et la qualité de leur environnement depuis toujours. Quand le système de transport est déficient, il peut être source de frustrations et de pertes économiques, de bien-être, de mobilité ou autres mais lorsqu’il est efficace et performant, il fournit opportunités et bénéfices économiques, sociaux et plus. Les transports ont aussi un coût social et environnemental à ne pas négliger.
Section 2 : Notion générale sur la gestion[11]
I.2.1 Définitions
Action ou manière de gérer, d’administrer, d’organiser quelque
chose Ensemble des connaissances empruntées aux sciences exactes et humaines permettant de conduire une entreprise correctement.
1.2.2 Histoire
Gestion vient du latin gestio ce qui veut dire action de gérer. L’expression compte de gestion montre que la gestion s’applique à l’action courante. Jusqu’en 1950 il s’agissait d’une simple exécution des travaux de gestion. Aujourd’hui elle est considérée comme plus qu’un simple terme (gestion = administration = management = direction). La gestion vaut par ses objectifs qui sont de contribuer au fonctionnement et à la conduite des organisations.
I.2.3 L’épistémologie
La gestion s’inscrit dans les sciences humaines qui se distinguent
des sciences exactes, dans ce sens qu’elle s’intéresse à l’homme dans son cadre institutionnel. Parlent objectif (organisation) et leurs projets (ou des performances)
La gestion fait partie des sciences sociales mais elle est également une
science monétique. L’émergence de la gestion comme pratique, spécifique et structurée constitue un fait historique trop récent pour que l’élaboration d’une épistémologie de la gestion puisse déjà donner lieu à des champs de la gestion, il s’avère indispensable de définir des critères de découpage.
I.2.4 Découpage de la gestion
➢ Découpage selon la nature des ressources mis en œuvre
Objectif qui permet d’identifier les ressources à mettre en œuvre
et les disciplines de gestion concernées.
Limites de ce découpage : La représentation conduit à présenter
l’entreprise comme ayant des ressources diversifiées, juxtaposées mais pas nécessairement intégrées Le degré de finesse à atteindre et la délimitation
➢ Découpage systémique
L’objectif de cette approche correspond au souci de sortir du cadre limité de la pensée cartésienne notamment lorsqu’il faut appréhender une grande complexité. Dans ce cas, le champ de la gestion peut être découpé par référence à l’ensemble des sous-systèmes interdépendants qui structurent l’entreprise (ex : corps humain, liens entre les organes afin de pouvoir vivre. Il existe trois grands systèmes :
- Système de finalisation qui détermine l’organisation majeure des activités
- Système d’organisation qui définit les organes, les rôles, les procédures et les structures qui permettent d’assurer la division du travail et la coordination au sein de l’organisation
Conclusion partielle premier chapitre
Il a été question dans ce chapitre préliminaire de fixer le lecteur sur
des concepts qui reviendront fréquemment dans les développements suivants afin de faciliter la compréhension, de manière systématique, de l’objet de ce travail. Le choix de ces concepts transparaît dans notre thème et sont en interaction.
DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LA GOMBE[12]
Dans ce chapitre il sera question de présenter la ville province de Kinshasa et notre champ d’étude qui est la commune de la GOMBE. Ce présent chapitre aura deux sections à savoir :
- Section 1 : présentation de la commune de la Gombe
- Section 2 administration de la ville de Kinshasa
Section 1 : Présentation de la commune de la Gombe
1.1. Présentation de la commune de la Gombe[13]
De sa création à ce jour, la commune de la Gombe a jalousement
conservé son statut spécial de siège des institutions de la R D Congo et de la ville cosmopolite, avec une mosaïque de peuples représentant 81 nationalités en 2013.
Centre-ville de la capitale congolaise, centre d’affaire de premier
plan, avec plus de 3000 maisons de commerce et le marché central, site touristique, entité territoriale décentralisée dotée de meilleures infrastructures du pays (universités, instituts supérieurs, école-pilotes, formations médicales équipées, hôtels 5étoiles, habitat moderne, etc.), la commune de la Gombe a tous les atouts d’un espace aménagé selon les standards internationaux.
1.2. Situation géographique
Selon l’arrêté no 69-0042 du 23 juin 1969, déterminant, pour la ville
de Kinshasa le nombre, la dénomination et les limites des communes, la commune de la Gombe est limitée comme suit :
Elle est limitée au nord par le fleuve Congo et au sud par l’avenue
sergent Moke, l’avenue du Mont des Arts et l’avenue Rwakadingi, et elle est traversé par le boulevard du 30 juin.
Le nord et l’ouest de la commune abritent les grandes institutions et
des ambassades. Le fleuve est bordé d’une promenade arborée (promenade de la raquette).
Des installations portuaires et le beach Ngobila, ainsi que la Gare
centrale de Kinshasa occupent la partie Est de la commune. Le boulevard du 30 juin est une zone commerciale en sa partie orientale, une zone d’administrations et d’ambassades en sa partie occidentale.
Au sud-ouest, le quartier Socimat est essentiellement une zone
résidentielle et administrative.
1.3. Historique
A la fin du XIXe siècle, la plaine de Kalina sépare Kinshasa de Léopoldville (actuelle Kintambo), distantes d’environ 5 kilomètres. Avec l’extension urbaine, en 1920 intervient la réunification de Léopoldville et de Kinshasa en une seule circonscription urbaine sous l’appellation de Léopoldville. En 1929, Léopoldville devenue capitale du Congo belge est constituée des cités Kintambo, Kalina (Gombe), Kinshasa, Barumbu et Saint Jean. Le quartier Kalina à l’ouest du noyau initial, de très haut standing abrite les expatriés européens. En 1957, Kalina (Gombe) est une des treize communes de Léopoldville avant l’indépendance du pays.
1.4. Démographie
Tableau n°1 : évolution démographique
Évolution démographique | ||||
2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
37 890 | 42 615 | 67 360 | 88 307 | 92 373 |
Source : htpp : www.google.com |
1.5. Fonctionnement et organisation administrative
1.5.1. Fonctionnement
La commune de la Gombe fonctionne de manière suivante :
• Les conseils municipaux • Le maire et ses adjoints • Le maire
II est agent exécutif de la commune. Une fois par trimestre au moins
le maire convoque le conseil municipal avec un ordre du jour qui comporte une ou plusieurs questions à examinés.
Le maire est chargé de préparer et exécuter les décisions du conseil
municipale ses missions :
- Représenter la commune en justice et dans les cérémonies officielles,
- Passer les marchés, signes des contrats
- Préparer e budget
- Gérer le patrimoine
• Le contrôle de l’Etat
Les décisions prises par une commune sont contrôlées par l’Etat qui
exerce un contrôle.
1.5.3. Organisation administrative et services techniques.
La commune de la Gombe est organisée de la manière suivante au
sommet se situe le Bourgmestre (titulaire et adjoint) suivi d’un chef de bureau après ce dernier vient le secrétaire administratif qui sert de relais entre les bourgmestres et les autres services de la commune, afin une nature de fonction publiques et des services communaux dont quelques-uns seront détaillés ici.
II s’agit de :
- Service des affaires sociales ;
- Service de l’environnement et assainissement
- Service de l’Etat-civil
- Service de la population Service de l’hygiène
- Service de contentieux ;
- Service de culture et art ;
- Service des petites et moyennes entreprises
- Service de tourisme ;
- Service des affaires économiques
- Service de développement communautaire
- Service de décentralisation
- Service du budget
- Service d’habitat etc….,
• Les services administratifs
Ces services font leurs rapports à l’exécutif local nous pouvons
distinguer par ceux-ci l’Etat-civil la population, le contentieux et les services du personnel.
• Les services techniques
Ils déposent leur rapport à la diversion urbaine dont ils dépendent
hiérarchiquement. L’autorité municipale n’est informé que par copie dans cette catégorie, nous pouvons distinguer par exemple (l’habitat, le budget, le service social et retraités etc.…)
• Subdivision administrative et personnel
Chaque quartier est dirigé par un chef de quartier, secondé par un chef
de quartier adjoint. Ces derniers sont des fonctionnements relevant du ministère de l’intérieur.
Les chefs des localités sont nommés par le bourgmestre parmi la
population locale.
Chaque quartier est subdivisé en localité et ces derniers sont à leur
tour subdivises en avenues ou en rues.
Sur le plan de l’ordre public, la commune est subdivisée en deux
commissariats de police, se trouvant à la maison communale. Quant aux personnels, la commune emploie quatre catégories de personnels qui sont ;
- Personnel politique ;
- Personnel administratif ;
- Personnel sous contrat ;
• Personnel temporaire.
• Objectifs poursuivis par la commune
La commune poursuit les objectifs suivants :
- Approfondir la démocratie locale
- Chercher les biens êtres de la population
- Réunir le développement local
- Lutter contre la pauvreté
- Sécuriser la population et ses biens
• Ressources humanitaires et financières de la commune 1. Ressources humaines
A la commune c’est le service de fonction publique qui s’occupe de
ressources humaines. Chaque service à ses agents et les attributions.
La commune de Gombe dispose de 100 Fonctionnaires et agent de
l’Etat dont 85 hommes et 15 femmes.
Le rôle de la fonction publique est :
- De gérer les agents et fonctionnaire de l’Etat Garder leurs dossiers administratifs
- Suivre leurs dossiers administratifs suivre leur mouvement
(Engagement, affectation, salaire, mutation, permutation, congé,
décès, malade, retraite).
Ressources financières
La commune est une entité politico- administratif décentralisé. Elle vit
de ses propres ressources (moyens aux recettes)
Les différentes ressources sont conformément à l’ordonnance loi
n°13/001 du 23 février 2003 fixa la nomenclature des impôts, droit, taxe, redevance des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Il s’agit :
- L’impôt personne (minimum (ÏPM)
- Taxe sur l’attestation de succession
- Taxe de l’Etat civil
(Mariage, acte de naissance, de bonne et mœurs, attestations de résidences)
- Taxe sur l’enregistrement de parcelle
- Taxe sur l’autorisation du morcellement de parcelle
- Taxe sur exposition de vente des véhicules
- Taxes sur les engins sans moteur
- Taxe en annuelles sur pompe funèbre
- Taxe journalières d’étalages de l’activité commerciale ou industrielle Taxe sur vente de charbon de bois
- Taxe sur liccieuse de vente du boisson alcoolique de fabrication artisanale – Taxe sur l’autorisation d’abattage d’arbre etc…
Section 2 : Administration de la ville de kinshasa
Les services publics de la ville de Kinshasa sont placés sous l’autorité
du Gouverneur de la ville (Actuellement par Mr. Gentiny Ngobila Mbaka), assisté du ministre provincial dont le domaine est concerné. Ces services n’ont pas de personnalité juridique et ils sont dotés d’un organe de contrôle et de suivi qu’on appelle conseil de surveillance et d’un organe exécutif autrement dit comité de gestion. Ces services sont les suivants : NOTARIAT, RETRANSKIN, RIMMOKIN, DGRK, RATPK ET RCPK.
• Hôpitaux
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Il y a plusieurs hôpitaux à Kinshasa, par exemple l’Hôpital du Cinquantenaire : établissement hospitalier inauguré le 22 mars 2014 en présence du président Joseph Kabila[34].
• Architecture
– Tour de l’Échangeur de Limete. – Le Palais du Peuple à Lingwala.
Parmi les bâtiments d’une hauteur supérieure à 50 m, on trouve dans
la commune de la Gombe le Gécamines Commercial Building (ou Building Sozacom), 98 m ; l’Hôtel Memling ; la tour BCDC (voir Banque commerciale du Congo), qui mesure 74,6 m) ; la tour Regideso, (58,2 m) ; l’immeuble du ministère des transports SONATRAS ; l’Hôtel du Fleuve, qui mesure 98 m environ.
Dans la commune de Lingwala, on trouve le bâtiment de la RTNC (Radio nationale), qui mesure 98 m.
La ville abrite la tour de l’Échangeur de Limete, la plus haute de la ville. Construite entre 1970 et 1974, cette tour malheureusement inachevée mesure 210 mètres de haut[35].
• Éducation
– Article détaillé : Système éducatif en république démocratique du Congo.
Toutes les écoles de la ville sont payantes, de la maternelle à
l’université. L’éducation est basée sur le système belge : 3 ans de maternelle, 6 ans de primaire (pour les enfants de 6 ans à 12 ans), 6 ans de secondaire (pour les adolescents de 12 ans à 18 ans).
Ensuite, les jeunes adultes entament un graduat de 3 ans. Au terme de
ce graduat et après un travail de fin de cycle, le TFC, ils reçoivent le titre de « gradués ». Ils peuvent soit s’en tenir là, soit faire une licence, en deux ans. Après ces deux ans et la défense d’un mémoire, ils reçoivent le titre de « licenciés ». Pour les plus brillants, il est possible de faire un troisième cycle appelé « doctorat ».
Chaque année, les parents ou l’étudiant lui-même paient un minerval. Ce minerval varie considérablement d’une école à une autre. Pour les primaires et les secondaires, les prix varient entre 100 dollars américains pour une école de banlieue et 20 000 dollars par an, à l’école américaine (TASOK).
Toutes les autres écoles ont des prix intermédiaires. À titre
d’exemple, le collège Boboto, qui est une des meilleures écoles congolaises[réf. nécessaire], demande 500 dollars par an ; le Lycée Prince de Liège, aussi connu sous le nom de « École belge », qui est une école internationale à programme belge, demande approximativement 3 000 dollars pour les primaires et 5 000 dollars pour les secondaires. Le minerval des universités congolaises fluctue entre 270 dollars et 900 dollars, selon les établissements.
La qualité de l’enseignement varie très fort d’une école à une autre. Le
niveau a tendance à être plus élevé dans les établissements internationaux, qui comptent une majorité de professeurs ayant une expérience internationale. En ce qui concerne les universités, le niveau est regrettablement en perte de régime[36].
Cela dit, la ville compte un grand nombre d’écoles supérieures et d’universités.
Enseignement supérieur
Parmi les écoles supérieures, on peut citer l’Académie des beaux–arts (ABA/Kinshasa), l’Institut supérieur de commerce (ISC), et l’Institut supérieur pédagogique (ISP/Gombe), à titre d’exemples.
Parmi les universités, on peut citer l’université de Kinshasa, qui est la
plus connue, l’Université pédagogique nationale (UPN), l’Université catholique du Congo (UCC), ou encore l’Université protestante au Congo (UPC).
• Culture
Il y a beaucoup d’artistes à Kinshasa. La peinture et la sculpture y sont
très vivantes, il suffit de se rendre à l’Académie des beaux–arts, de visiter le Marché des valeurs ou de voir les nombreux marchands de peintures et de souvenirs de la Gombe.
Les sapeurs sont aussi très présents. Tous les Kinois aiment danser et
ils profitent de la moindre occasion pour le faire. Il y a la rumba, bien évidemment, les nombreuses danses traditionnelles (propres à chaque tribu), mais aussi de nombreuses autres danses. Par exemple, Faustin Linyekula a créé en 2001 les
Studios Kabako, un lieu de création et de représentation de danse contemporaine.
La ville n’est pas non plus en manque de chanteurs et de musiciens. On peut citer par exemple Papa Wemba, Koffi Olomide ou Fally Ipupa, pour les chanteurs ; l’Orchestre symphonique kimbanguiste, premier orchestre noir de musique classique en Afrique centrale, fondé en 1994 par Armand Diangienda, pour les musiciens.
• Musées
Il y a le Musée national de la République démocratique du Congo, le Musée national de Kinshasa, le Musée de la préhistoire de Kinshasa et le Palais de Marbre[38]. Il y a aussi plusieurs galeries d’art ainsi qu’une école, l’Académie des Beaux–arts de Kinshasa, qui proposent des expositions temporaires de qualité.
• Parcs
La ville de Kinshasa n’est pas très riche en parcs. Il en existe une demi-douzaine, mais ces parcs sont en général payants : le jardin zoologique de Kinshasa, le parc animalier de la N’Sele, le golf de Kinshasa, le jardin botanique, les Symphonies naturelles, le Mont Mangengenge, etc. On pourrait considérer que le Chemin de la Raquette, que l’on appelle « Avenue des Nations Unies », est un parc, puisque c’est une rue piétonne avec des espaces verts où il y a des bancs pour s’asseoir et une vue exceptionnelle sur le fleuve Congo. C’est le seul sans droit d’entrée.
Lieux de culte
Église Sainte-Anne de Kinshasa (Église catholique en république démocratique du Congo)
Église Francophone CBCO Kintambo (Communauté baptiste du Congo)
Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des
temples chrétiens : Archidiocèse de Kinshasa (Église catholique), Église kimbanguiste, Communauté baptiste du Congo (Alliance baptiste mondiale), Témoins de Jehovah (TJ) Communauté baptiste du Fleuve Congo (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu, Province de l’Église anglicane du Congo (Communion anglicane), Communauté Presbytérienne au Congo (Communion mondiale d’Églises réformées) . Il y a aussi des mosquées musulmanes.
• Transport – Aéroports
Il existe deux aéroports desservant la ville, l’aéroport international de Ndjili, le principal, surtout utilisé pour les vols internationaux, et l’aéroport de Ndolo, situé en plein centre-ville, utilisé uniquement pour les vols intérieurs.
– Autobus
Plusieurs compagnies privées dont la Société de transport urbain (STUC) et la société publique City train (12 bus en 2002) desservaient la ville.
Actuellement, c’est la Société de transports du Congo (Transco), inaugurée depuis le 30 juin 2013 après la dissolution de la STUC et de City-train, qui dessert toute la ville, même les parties les plus reculées de la capitale.
Léopoldville fut la deuxième ville de monde à bénéficier, à la fin des années 1950, d’un service de gyrobus[41].
– Taxi bus et privés Taxis-bus de transport.
D’autres sociétés assurent aussi les transports en commun, Urbaco, Tshatu Trans, Socogetra, Gesac et MB Sprl. Les bus de la ville transportent un maximum de 67 000 voyageurs par jour. Plusieurs sociétés gèrent des taxis et taxi-bus. La majorité (95,8 %) du transport est assuré par des particuliers.
Sites et terminal des bus à Kinshasa
Article détaillé : Sites et terminal des bus à Kinshasa.
Rail
La ville envisageait la création d’un tramway en collaboration avec la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB), dont les travaux devaient débuter en 2009 pour s’achever vers 2012-2015, la question de l’électricité restant en suspens[42],[43]. Mais en 2017, la possibilité d’un tramway à Kinshasa reste seulement à l’état de simple projet, sans qu’il y ait encore de décision officielle pour le concrétiser[44].
L’ONATRA exploite trois lignes de chemins de fer urbains reliant le centre aux communes périphériques, dont une va au Bas–Congo
• Place de la gare.
La ligne principale relie la Gare de l’Est à l’aéroport de Ndjili, et compte neuf stations : Gare de l’Est, Ndolo, Amicongo, Uzam, Masina/Petro-Congo, Masina sans fil, Masina/Mapela, Masina/Quartier III, Masina/Siforco, Camp Badara et l’aéroport de Ndjili. La deuxième ligne relie la Gare de l’Est à Kasangulu dans le BasCongo, en passant par Matete, Riflart et Kimwenza.
• Port de Kinshasa
Article détaillé : Port de Kinshasa.
Organisé administrativement en Département au sein de l’Office national des Transports (ONATRA), le Port de Kinshasa est le point de départ et le terminus de la navigation sur le fleuve Congo entre, d’une part, Kinshasa et Kisangani sur le fleuve, et d’autre part, entre Kinshasa et Ilebo sur le Kasaï.
Il est également au départ et à l’arrivée des marchandises à l’exportation et à l’importation depuis le port de Matadi qui accueille les navires de haute mer. À ce titre, il a souvent été considéré comme l’arrière-port du Port de Matadi.
• Langues
La population de Kinshasa venant de tous les coins du Congo, de
plusieurs pays d’Afrique et du monde, plusieurs langues sont parlées dans la ville comme dans toute ville cosmopolite[46]. Les langues les plus importantes reflètent la composition de la population.
Le français, langue officielle, est parlé par 92 % des Kinois en 2010. Outre le fait qu’elle est la langue utilisée dans la gestion administrative et l’enseignement (la plupart des écrits sont rédigés dans cette langue), le français l’est aussi pour certains échanges commerciaux. C’est aussi la langue principale de certains médias.
Avec la prise de pouvoir du maréchal Mobutu, en 1965 le lingala
devient la langue régionale enseignée au côté du français. Il reste la langue principale de la ville. C’est la langue de la culture populaire, de la musique, des églises, du théâtre populaire, de l’armée et de la police nationale. Le lingala, déjà langue véhiculaire au Nord du pays (province de l’Équateur, etc.) avant et durant la période coloniale, a remplacé le kikongo ya leta comme langue nationale à Kinshasa. La majorité des enfants parle le lingala, qui supplante dès lors la ou les langues de leurs parents.
Le kikongo ya leta, le swahili et le tshiluba sont aussi parlés par leurs
communautés respectivement originaires de l’Ouest, de l’Est, du Sud-Est, et du centre du pays.
• Sports
La ville de Kinshasa possède plusieurs ligues de football. L’Entente
provinciale de football de Kinshasa (EPFKIN) est la ligue de haut niveau, chaque saison 6 équipes sont reléguées et 6 autres sont promues avec l’Entente urbaine de football de Kinshasa (EUFKIN). Les équipes qui ont gagné le plus de fois au niveau provincial et national sont notamment : l‘AS Vita Club, le Daring Club Motema Pembe (DCMP) et l’AS Dragons (AS Bilima).
Sur le plan national, les deux équipes majeures « As Vita Club et DC Motema Pembe » ont remporté aussi des titres dans la Linafoot « ligue nationale de footbal » actuellement connue sous le nom de la Vodacom Super league, mais elles arrivent après le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi qui est l’équipe la plus titrée que ce soit du point de vue national qu’africain avec quatre coupes de League des champions d’Afrique, deux fois champion de super coupe d’Afrique et autres coupes des compétitions majeures.
En basketball, l’Entente provinciale de basketball de Kinshasa (EPROBAKIN) et l’Entente urbaine de basketball de Kinshasa (EUBAKIN) se partagent les équipes. La fameuse BC Onatra de Kinshasa fut la première équipe de Dikembe Mutombo. Il y a aussi le Basket club biso na biso, BC Kauka, Lupopo, Molokai, Mazembe, etc.
C’est la ville de naissance du gardien de l’équipe de France et de
l’Olympique de Marseille: Steve Mandanda, ainsi que de plusieurs célébrités du monde du football telles que Claude Makélélé, Peguy Luyindula ou encore Dieumerci Mbokani. C’est également la ville d’origine (même s’il est né sur un bateau) de Rio Mavuba, joueur de football et capitaine du LOSC et du boxeur Doudou Ngumbu.
Conclusion du deuxième chapitre
Dans ce chapitre nous avons présenté la commune de la GOMBE son
origine, mission, objectif,
Le troisième chapitre parlera de la problématique du transport en
commun dans la commune de la gombe.
CHAPITRE TROISIEME : PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DU TRANSPORT EN COMMUN DANS LA COMMUNE DE LA GOMBE
Dans ce chapitre il sera question relevé les problèmes liés à la gestion
du transport en commun de la commune de la Gombe et de comprendre l’organisation du transport en commun dans la commune de la Gombe. Ce présent travail sera subdivisé en deux sections à savoir :
- Section 1 : Structure du réseau urbain de Kinshasa
- Section 2 : problèmes liés à la gestion du transport en commun dans la commune de la Gombe
- Section 3 : Pistes de solution
Section 1 : Structure du réseau urbain de Kinshasa
La ville de Kinshasa est structurée par un important réseau qui
rayonne de l’hyper centre, notre aire d’étude, aux extensions de l’agglomération kinoise. Nous citerons:
- Le Boulevard P.E. LUMUMBA, partant de l’aéroport international de N’Djili pour s’arrêter à l’aérodrome de Ndolo. Long de 25km, il a un profil en travers de 2×4 voies (à certains endroits car les travaux d’agrandissement sont en cours d’exécution);
- L’avenue des Poids lourds qui traverse les zones industrielles et riveraines de Limete et touche le Boulevard du 30 Juin par la place du 30 Juin. Sa longueur est de plus ou moins 15km, 2×2 voies (entre Boulevard LUMUMBA et le passage à niveau de Ndolo.
- L’avenue Bokasa (actuelle avenue Luambo Makiadi) est d’une longueur de 3,9km pour un profil en travers de 7m. Elle raccorde le Boulevard LUMUMBA à l’hypercentre ;
- L’avenue Joseph Kasa-vubu est longue de 8km sur un tracé en radial d’abord Nord-Sud puis en évitement Est-Ouest. Large de 10m, elle constitue une des voies de sortie principale de l’hypercentre ;
- L’avenue du 24 novembre 1965 (actuelle avenue de Libération), s’étire sur 13km. Cette voie relie l’Ouest de la Gombe (quartier administratif) aux extensions Sud-ouest de l’agglomération Kinoise. Son profil actuel est de 3×3 voies du Rond point MOLEART jusqu’au Boulevard du 30 juin. Elle est une voie d’entrée et de sortie de la Gombe administrative;
- Le Boulevard du 30 juin traverse la Gombe d’Est à l’Ouest. Il traverse le quartier administratif de la Gombe et au niveau de Kintambo magasin, la route de Matadi ouvre l’accès aux quartiers périphériques de Ngaliema. Cette voie a un profil actuellement de 2×4 voies. Elle a une longueur de plus ou moins 5,5km de la Gare centrale au Rond-point Socimat
- L’avenue de l’Université ouvre l’accès aux quartiers périphériques de l’extrême Sud de la ville: Kimwenza, Lemba-Sud, Ngaba, etc., longue de plus ou moins 10km. Cette voie a un profil de 2×1 voies, tout le parcours.
Ces voies, en position méridienne, assurent principalement les
liaisons Nord-Sud de la ville. On observe clairement la convergence, la polarisation de celles-ci vers le Nord de l’agglomération. Au même moment, le réseau Est-Ouest, moins dense, fonctionne très mal.20
Le réseau routier de la ville de kinshasa comprend 5019km de routes
urbaines (dont seulement 546 km asphaltées mais en mauvais état), 362 km de routes nationales et 74km de route d’intérêt provincial.21
La commune de la Gombe est parmi les communes dont la voirie est
asphaltée dans leur majeure partie mais dans un état rélativement moyen à beaucoup d’endroits.
A part le boulevard du 30 Juin qui a connu des travaux de
modernisation recemment, les autres avenues sont d’une vétusté et requièrent un entretien considérable.
D’autres ne sont même pas asphaltées et ne disposent pas de réseau
d’assainissement. On les localise plus au Sud de la commune. Notons aussi le manque d’aires de stationnement dans cette zone entrainant les travailleurs à garer sur la chaussée.
Section 2 : Problèmes liés à la gestion du transport en commun dans la commune de la Gombe
Circuler sur les routes de Kinshasa devient presqu’un calvaire, ont
déploré certains usagers jeudi 19 décembre. Nous pouvons réléver les problemes suivants :
2.1. Les embouteillages
On assiste au non-respect des textes et règles servant de base en
matière d’urbanisme de la part de ceux qui sont supposés les faire appliquer, préférant souvent le pourboire à la place. Les espaces verts ne sont à pas épargnés, soit ils sont spoliés et vendus pour des intérêts égoïstes, soit servent d’espace pour les marchés informels.
Une grande partie de la population se livre à des activités informelles,
les rues et les trottoirs sont envahies par le commerce flottant et les buvettes rendant ainsi la circulation difficile.
Au niveau de la commune de la Gombe, la population est très mobile. Durant toute une journée on peut observer une multitude d’élèves, d’étudiants, de professionnels et d’autres qui se déplacent (d’un point A vers un point B) d’un espace vers un autre espace.
Les citoyens habitant les différentes banlieues de la ville se
convergent vers le centre pour s’occuper des affaires diverses.
De plus, la commune de la Gombe représente un centre commercial et
administratif très dynamique qui reçoit des gens venant de toutes les communes de Kinshasa.
Cette population résidente et celle qui est de passage utilisent des
moyens de transport dont celui qui est le plus populaire : le taxi, Bus et Motos.
Par ailleurs, chaque utilisateur potentiel de la voie publique utilise son
propre moyen pour se déplacer.
Avant de décrire cette panoplie de moyens de transports empruntés
par les utilisateurs dans leurs déplacements quotidiens aux Cayes, parlons un peu des rues de la ville.
2.2. Absence de code de la route
Ce que le code de la route congolais prévoit l’article 133 de la loi 78022 du 30 août 1978 portant nouveau Code de la route dispose : « Les véhicules dont la circulation ou le stationnement, en infraction aux dispositions du présent Code ou aux règlements de police, compromettent la sécurité des usagers de la route, la tranquillité ou l’hygiène publique, l’esthétique des sites et paysages classés, à la conservation ou l’utilisation normale des voies ouvertes à la circulation publique et de leurs dépendances, notamment par des véhicules de transport en commun, peuvent être immobilisés, mis en fourrière, retirés de la circulation et, le cas échéant, aliénés ou livrés à la destruction».
Il ressort de cette disposition que, pour ce qui est de la constatation
des infractions routières, le code de la route congolais limite les mesures que peuvent prendre les agents de circulation aux actes ci-après :
- L’immobilisation du véhicule,
- La mise en fourrière,
- Le retrait de la circulation et, le cas échéant, aliénés ou livrés à la destruction.
Faut-il aussi rappeler que l’article 6 du code de la route précise
clairement que « Les usagers de la route doivent obtempérer immédiatement à toute injonction des agents réglant la circulation ».
Certes, les injonctions des agents réglant la circulation prévalent sur
les prescriptions indiquées par les signaux routiers, les signaux lumineux de circulation ou les marques routières, ainsi que sur les règles de circulation.
Tout conducteur d’un véhicule à l’arrêt ou en stationnement est tenu
de le déplacer dès qu’il en est requis par un agent réglant la circulation.
Cependant, les prérogatives des agents de la circulation routière ne
doivent pas violer les droits de défense des conducteurs.
Le constat est que l’exercice du droit de défense en procédure pénale
routière est souvent bafoué en RDC. Ce qui laisse place à l’arbitraire.
Comme nous le disions dans un précèdent article, la pratique
congolaise a fait en sorte que les agents de circulation routière ainsi que les automobilistes privilégient le règlement à l’amiable des différends.
Quels sont vos droits et obligations lorsqu’un agent de circulation
routière décide d’immobiliser votre véhicule ?
Les rues de la commune de la Gombe sont pour la majorité bien
construites. A la commune de la Gombe la circulation s’intensifie en absence d’aire de stationnement pour véhicule. A cela s’ajoute le manque de panneaux de signalisation qui indiquent les directions. Ainsi, l’utilisation des voitures compliquent
La voirie urbaine qui représente plus de 4 000 km de voies de
communication aménagées se trouve dans un état de détérioration très avancée dû au manque d’entretien, à l’insuffisance ou au mauvais état des réseaux de drainage ainsi qu’à son vieillissement.
Les quelques voies dans un état moins dégradé sont surchargées par
un trafic qui s’y concentre et accélère leur dégradation. La faible structuration des voies principales de la partie sud de la ville fait converger la circulation vers le principal centre administratif et des affaires au nord où les voies sont déjà chargées, allongeant de ce fait la longueur et la durée des déplacements.
Ces mauvaises conditions de circulation routière sont pénalisantes
tant pour l’économie de la ville que pour les usagers.
En matière de transports urbains, une multitude de petits opérateurs
aux moyens vétustes ont envahi les rues de manière relativement anarchique, porteurs de conséquences dommageables au plan de l’environnement (pollution), de la sécurité des personnes, de la durée et du coût des déplacements.
Le secteur ferroviaire quant à lui, s’est fortement dégradé et est le
système de transport le moins developpé à Kinshasa. Comme nous pouvons le lire dans l’unité de lutte contre la pauvreté dans la province de Kinshasa publiée par le PNUD, le secteur ferroviaire ne couvre que 92 Km, il relie Kinshasa à Kasangulu (Bas-Congo) et la partie interurbaine allant de Masina à Kinsuka en passant par la Gombe.
La PCR et autres agents qualifier doivent avoir des actions directes sur
les agissements des conducteurs non qualifier
Section 3 : Pistes de solution
Pour pallier aux problèmes des embouteillages de la commune de Gombe l’Etat congolais doit penser :
À créer une ou plusieurs autres zones économiques, imaginons si
l’Etat congolais créait une autre zone économique à la partie Est de la ville (N’sele, Maluku) et une autre à l’Ouest (Mont-ngafula), en dehors de la zone économique de la Gombe, la ville fonctionnera dans plusieurs sens et cela évitera des étouffements permanentes des voies de circulations
Les autorités doivent veiller à l’information et à la formation des
conducteurs.
La PCR et autres agents qualifier doivent avoir des actions directes sur
les agissements des conducteurs non qualifier
Les services de transport public à la commune de la Gombe sont
assurés par:
· Les exploitants informels qui utilisent en majorité des véhicules
d’occasion importés, dans lesquels le confort et la sécurité ne sont pas assurés. Ces véhicules sont réaménagés de façon à transporter le plus de passagers possible.
Pour pallier aux problèmes des embouteillages de la commune de Gombe l’Etat congolais doit penser :
- À créer une ou plusieurs autres zones économiques, imaginons si l’Etat congolais créait une autre zone économique à la partie Est de la ville (N’sele, Maluku) et une autre à l’Ouest (Mont-ngafula), en dehors de la zone économique de la Gombe, la ville fonctionnera dans plusieurs sens et cela évitera des étouffements permanentes des voies de circulations
- Les autorités doivent veiller à l’information et à la formation des conducteurs.
A lumiére de ce qui précede, nous pouvons dire que nos hypothéses sont confirmées.
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTION
1. CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude ayant pour thème : «LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DU TRANSPORT EN COMMUN DANS LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA CAS LA COMMUNE DE LA GOMBE ».
Au vu de tout ce que nous venons de soulever, une certaine inquiétude
nous envahit, que nous traduisons par ces quelques préoccupations ;
- Quels sont les problèmes que rencontre la commune de la Gombe dans la gestion du transport en commun ?
- Quelles sont les pistes de solution aux problemes de transport à la Gombe
L’hypothèse est une explication provisoire d’un phénomène et qui doit être vérifiée par des faits[14].
- Les problèmes que rencontres la commune sont :
– Le non-respect du code de la route par les conducteurs – Les embouteillages
❖ Pour pallier aux problèmes des embouteillages de la commune de Gombe l’Etat congolais doit penser :
- À créer une ou plusieurs autres zones économiques, imaginons si l’Etat congolais créait une autre zone économique à la partie Est de la ville (N’sele, Maluku) et une autre à l’Ouest (Mont-ngafula), en dehors de la zone économique de la Gombe, la ville fonctionnera dans plusieurs sens et cela évitera des étouffements permanentes des voies de circulations
- Les autorités doivent veiller à l’information et à la formation des conducteurs.
- La PCR et autres agents qualifier doivent avoir des interactions sur les comportement et agissements des conducteurs non qualifier
L’intérêt porté à ce travail réside dans la préoccupation de voir la
gestion de la qualité aider l’entreprise à réaliser ses objectifs et à être plus dynamique et performante. D’où l’importance de ce travail se situera à deux niveaux :
- Importance scientifique ; – Importance pratique.
Dans le cadre de notre travail l’objectif général est de voir comment
est-ce que la commune de la GOMBE peut-elle arriver à maitriser les embouteillages.
Notre objectif principal ou général sera accompagné des objectifs
spécifiques suivants :
- Évaluer le coût lié à la gestion du transport en commun ;
- Analyser les méthodes employées lors du contrôle de la gestion du transport
Ainsi dans le cadre de notre travail nous avons recouru à deux
méthodes à savoir :
– Méthode analytique – Méthode descriptive
Ainsi nous avons recouru à la technique documentaire et la technique
d’observation et d’interview pour l’élaboration de notre travail.
- Technique documentaire.
- La technique d’observation et d’interview
Touttravail scientifique est soumis à une délimitation dans le temps
et dans l’espace raison pour laquelle nous n’avions pas fait exception dans l’élaboration de ce dit travail.
Outre l’introduction et la conclusion, ce présent travail est subdivisé
en trois chapitres à savoir :
- Le Chapitre premier va porter sur les Généralités Conceptuelles ;
- Le Chapitre deuxième va présenter la commune de la Gombe ;
- Le Chapitre troisième traitera la problématique de la gestion du transport en commun dans la commune de la GOMBE
Au niveau de la commune de la Gombe, la population est très mobile. Durant toute une journée on peut observer une multitude d’élèves, d’étudiants, de professionnels et d’autres qui se déplacent (d’un point A vers un point B) d’un espace vers un autre espace.
Les citoyens habitant les différentes banlieues de la ville se
convergent vers le centre pour s’occuper des affaires diverses.
De plus, la commune de la Gombe représente un centre commercial et
administratif très dynamique qui reçoit des gens venant de toutes les communes de Kinshasa.
Cette population résidente et celle qui est de passage utilisent des
moyens de transport dont celui qui est le plus populaire : le taxi, Bus et Motos.
En matière de transports urbains, une multitude de petits opérateurs
aux moyens vétustes ont envahi les rues de manière relativement anarchique, porteurs de conséquences dommageables au plan de l’environnement (pollution), de la sécurité des personnes, de la durée et du coût des déplacements.
Le secteur ferroviaire quant à lui, s’est fortement dégradé et est le
système de transport le moins developpé à Kinshasa. Comme nous pouvons le lire dans l’unité de lutte contre la pauvreté dans la province de Kinshasa publiée par le PNUD, le secteur ferroviaire ne couvre que 92 Km, il relie Kinshasa à Kasangulu (Bas-Congo) et la partie interurbaine allant de Masina à Kinsuka en passant par la Gombe.
A lumiére de ce qui précede, nous pouvons dire que nos hypothéses
sont confirmées.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- BOSSEL. G, place de la gestion du personnel dans une entreprise, éd. Lavoisier, paris 2000
- BOYER. L, comprendre la gestion du transport, éd. LIVERGNE, BRUXELLE, 1999.
- CARDOSO G., les risques liés à la gestion du personnel dans une entreprise industrielle, éd. copa, Luanda 2010
- DOTTE. P, Méthode de gestion, éd. Maloine, avril 2003
- MALICK. D, Prévention des risques professionnels pour un conduicteur, éd. Colombe, Dakar
- MAURICE. M, importance de la logique dans une entreprise industrielle, éd. TAMBOUR, Dakar, 2016
- VINICIUS DE MORAES, ressources humaines : signification, fonctions et objectifs, éd. Miraculos, Toronto, 2015
II. NOTES DE COURS
- KABEMBO, notes des cours de l’initiation à la recherche scientifique, G2 GE, 2018-2019
- NGWITS, notes de cours de gestion des ressources humaines, G2 GE, ISP/GOMBE, 2019-2020
- BUNKATU, notes de cours de l’initiation à la recherhe scientifique, G2 GE, 2018-2019
- KIMUANGA, notes de cours de gestion de production G3 GE, 2020-2021
3. WEBOGRAPHIE
- WWW.Mémoire Online la gestion du personnel, 2009. 15/07/2019
- WWW.Mémoire Online sur la ressource humaine et le transport, 2014.
15/07/2019
[1] ASSANI MPOYO, notes de cours d’introduction à la recherche scientifique, 2éme graduat, Faculté de Droit, UNIKIN, 2007
[2] KABEMBO, notes de cours de l’initiation à la recherche scientifique, G2 GE, ISP/GOMBE, 2018-2019
[3] PAIN M. (1984) Kinshasa, ville et cité ORSTOM, Paris, 267 Pages
[4] DHOMBA NKINJI, notes de cours d’initiation à la recherche scientifique, G1 Droit, ULK, inédites
[5] J. EMINA, Notes de cours d’Initiation à la recherche scientifique G1A économie FASEG, UNIKIN, 2014, inédites
[6] LAUBET (D.B) JEAN LOUIS initiation aux méthodes des recherches sociales l’harmattan, paris, 2000, pg.120
[7] ASSANI MPOYO : notes des cours d’introduction à la recherche scientifique, deuxième graduat, faculté de droit UNIKIN, 2006-2007
[8] Cour de recherche scientifique G3 gestion des entreprise ISP/Gombe 2021-2022
[9] Rachel MBOMBO, travail de fin de cycle intitulé : « Le transport en commun dans la ville province de Kinshasa », G3 ISC, Kinshasa 2020
[10] Cours d’Economie des Transports – BELOA Arnauld Formateur en Logistique Global
[11] KABEYA ILUNGA, L’impact du transport en commun, Ed. COCORICO, Lubumbashi 2015, P.254
[12] Service archive de l’hôtel de ville
[13] Maison communale de la gombe, direction des archives
[14] DHOMBA NKINJI, notes de cours d’initiation à la recherche scientifique, G1 Droit, ULK, inédites