PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES ENFANTS DE MOINS DE 12 ans A LA MATERNITÉ SANS RISQUE DE KINDU DU 01 janvier 2016 au 31 décembre 2021

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  UNIVERSITE DE KINDU

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PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE DES ENFANTS DE MOINS DE 12 ans A LA MATERNITÉ SANS RISQUE DE KINDU DU 01 janvier 2016 au 31 décembre 2021

 

 

                                                  Présenté par : VAMBA OMENYA  papy

Travail de fin de cycle en vue de  l’obtention

de diplôme de graduat en sciences biomédicales

                                                  Directeur : Dr Etienne SHINDANO MWAMBA

Professeur

Encadreur : Dr MULIKITA  KITAMBO Délors

Assistant

 

 

  ANNÉE ACADÉMIQUE 2020-2021

                                                     Epigraphes

 

Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi

                                  Henry David Thoreau

 

Dans la vie, rien n’est à craindre ; tout est à apprendre

                                               Marie curie

 

Rien n’est difficile pour ceux qui s’aiment

                                             Cicéron

 

 

                                                        Dédicace

A vous,  très chers papa et maman : YEMBA OMENYA Josué et MAUWA MUKUMBILWA Julienne, pour vos sens  de responsabilité, pour tant de sacrifices et  privations consenties pour que nous  devenions ce que nous sommes aujourd’hui, vous êtes  les  modèles  à suivre et  la base de notre  éducation, que ce travail  vous ai  dédié.

 

VAMBA OMENYA papy

 

                          Remerciements

Au terme de ce cycle de graduat à l’Université de Kindu (UNIKI), qu’il nous soit permis de nous acquitter de cet agréable devoir de témoigner nos sentiments de gratitude à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce présent travail.

Nos remerciements s’adressent d’abord à Dieu, maitre de temps et des circonstances pour sa grâce et  pour nous avoir donné la force, le courage, l’intelligence pour élaborer ce travail.

Nos remerciements s’adressent plus particulièrement au professeur Etienne SHINDANO MWAMBA qui malgré ses multiples occupations, a accepté de diriger ce travail. C’est grâce à son concours technique et ses conseils constructifs que nous avons pu réaliser ce monument scientifique. Qu’il daigne accepter, l’expression de notre ferme gratitude doublée de l’indéfectible attachement.

Nous remercions sincèrement l’Assistant Dr. MULIKITA KITAMBO Delors, qui par son encadrement plein de volonté scientifique et d’épanouissement, ce travail a abouti à son bon terme.

Nous exprimons aussi notre gratitude à toutes les autorités académiques et au corps enseignant de l’Université de Kindu, pour leur enseignement de qualité dont nous sommes bénéficiaires.

A tous mes compagnons de lutte : SEFU SAÏDI Laurent et MATABARO MASUDI trésor pour les souvenirs des moments de joie et de souffrance partagés ensemble.

Que nos parents : YEMBA OMENYA josué, MAUWA MUKUMBILWA julienne, YUMA OMENYA Albert, ÉMILE OMENYA, KALUME MUTCHUKIWA trouvent à travers ce travail le cantonnement de leur soutien moral que financier.

Nous remercions également nos frères, sœurs, amis et camarades :

Njongelo  Lama, Jérôme Kangolingoli, Okoko Omenya, Kyamasa Mutingulwa, Ramazani yoane, Mukumbilwa Omenya, Francklin Ngongo, Mulambulu Ongala Emery et Ahundju Diheke Euphrasie, qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à la réussite de ce travail.

Enfin, à tous ceux qui ne sont pas cités qu’ils sachent que nous les portons dans nos cœurs et nous leur sommes à jamais reconnaissants.

 

 

 

                                           Sigles et abréviations

RDC : République démocratique du Congo

MSRK : Maternité sans risque de Kindu

OMS : Organisation mondiale de la santé

PROSAEME : Promotion pour la Santé et Agro-Elevage au Maniema

P : Pourcentage

OMI : Œdème de Membre Inférieur

GR : Globule Rouge

GB : Globule Blanc

Hb : Hémoglobine

FC : Fréquence Cardiaque

FR : Fréquence Respiratoire

CNTS : centre national de transfusion sanguine

SAU : service d’accueil d’urgence

CGR : concentré globulaire rouge

 

                                                  Lite de tableaux

 

Tableau I : Antigènes de groupes sanguins sur les globules rouges et anticorps dans le sérum…………………………………………………………………………………………………………………………….5

Tableau II : Fréquence de la transfusion sanguine à la MSRK……………………………………..15

Tableau III : Répartition des enfants transfusés en fonction de tranches d’âge…………………………………………………………………………………………………………………….15

Tableau IV : Répartition des enfants transfusés en fonction du sexe…………………………15

Tableau V : Répartition des enfants transfusés en fonction de communes de provenance……………………………………………………………………………………………………………………..15

Tableau VI : Répartition des enfants selon les années de la transfusion sanguine………………………………………………………………………………………………………………………….16

Tableau VII : Répartition des enfants transfusés selon leurs motifs de consultation…………………………………………………………………………………………………………………….16

Tableau VIII : Répartition des enfants transfusés en fonction de leur durée-malade…………………………………………………………………………………………………………………………….16

Tableau IX : Répartition des enfants selon la notion de la transfusion antérieure………………………………………………………………………………………………………………………..17

Tableau X : Répartition des enfants transfusés en fonction de leur état général…………………………………………………………………………………………………………………………….17

Tableau XI : Répartition des enfants transfusés en fonction de leurs signes vitaux………………………………………………………………………………………………………………………………17

 

Tableau XII : Répartition des enfants  transfusés en fonction de la coloration de conjonctives palpébrales………………………………………………………………………..18

Tableau XIII : Répartition des enfants transfusés en fonction des signes recueils à  l’examen physique…………………………………………………………………………………….18

Tableau XIV : Répartition des enfants transfusés en fonction de la présence ou non des  signes de mauvaise tolérance à l’anémie……………………………………………………..………..18

Tableau XV : Répartition des enfants transfusés en fonction de signes d’intolérance…………………………………………………………………………………………………………19

Tableau XVI : Répartition des enfants transfusés selon les causes d’anémie………………………………………………………………………………………………………………..19

Tableau XVII : Répartition des enfants transfusés en fonction du taux d’hémoglobine avant la transfusion sanguine…………………………………………………………………………………………19

Tableau XVIII : Répartition des enfants transfusés selon leur séjour à l’hôpital…………………………………………………………………………………………………………………20

Tableau XIX : Répartition des enfants transfusés selon leur issue au centre MSR……………………………………………………………………………………………………………………..20

 

                                                         Résumé

La pratique de la transfusion sanguine  demeure un problème quotidien dans les services pédiatriques d’urgence. L’objectif général poursuivi par cette étude est d’évaluer la pratique de la transfusion sanguine chez les enfants transfusés à la MSR. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive, ayant utilisé la technique documentaire portant sur l’analyse des fiches des enfants transfusés. Nous avons procédé  par un échantillonnage de convenance et avons colligé 48 enfants transfusés. Apres analyse de données, il se dégage les caractéristiques suivantes :

la fréquence transfusionnelle à la MSR au cours de notre période d’étude est  de 8,9% ;

la tranche d’âge comprise entre 6 à 12 ans est majoritaire, soit  41,7% ;

la majorité d’enfants transfusés à la MSRK sont  de sexe masculin, soit 54,2% ;

la majorité d’enfants transfusés avaient une fréquence cardiaque augmentée, soit 52,1% ;

les conjonctives palpébrales de la  plupart d’enfants transfusés sont pâles, soit 93,7% ;

plus de la moitié d’enfants transfusés avaient des signes de mauvaise tolérance de l’anémie, soit 20,8% ;

la plupart d’enfants transfusés présentent le paludisme grave comme cause d’anémie, soit 87,5% ;

la majorité d’enfants transfusés avaient un taux d’Hb de 6 à 9g/dl, soit 91,6% ;

la plupart d’enfants transfusés ont séjourné au centre  environ 7 jours, soit 87,5% ;

la sortie par guérison est fréquente, soit 89,6%.

Conclusion : Elle ne doit donc être prescrite que dans des situations cliniques dans lesquelles la prise en charge efficace ne peut être réalisée autrement car elle comporte un risque potentiel des complications immunologiques immédiates ou tardives, métaboliques, circulatoires et de transmission d’infections.

Mots-clés : profil-épidémiologique-enfants transfusés – MSRK.

  

 

  1. Introduction

 

  1. Problématique

 

La transfusion sanguine est une pratique courante au service de pédiatrie et dont la principale indication est l’anémie [1,2]. Elle demeure un problème quotidien dans les services pédiatriques d’urgence [3,4]. La transfusion sanguine  constitue une thérapeutique substitutive du sang ou de l’un de ses composants, cellulaires ou plasmatiques, provenant d’un ou des plusieurs sujets appelés donneurs à un sujet malade appelé receveur [1,2].

 

C’est un acte thérapeutique qui s’inscrit dans un cadre strict et nécessite une réflexion pertinente concernant son indication [3,4]. La décision de transfuser est une décision médicale. Elle doit prendre en compte les différents aspects cliniques, biologiques et éthiques hors d’un contexte d’urgence vitale[ 5,6]  .Par conséquent, elle ne doit être prescrite que dans des situations cliniques dans lesquelles la prise en charge efficace ne peut être réalisée autrement [7,8] Car elle comporte un risque potentiel des complications immunologiques immédiates ou tardives, métaboliques, circulatoires et de transmission d’infections [1,9].

 

La mise à disposition des produits doit obligatoirement répondre à des règles de bonnes pratiques transfusionnelles : prélèvement, préparation, qualification biologique, distribution et indications cliniques. Le respect de ces règles est une nécessité absolue [10].

Rationnellement utilisée, elle sauve des vies humaines et améliore l’état de santé [8,11].

L’augmentation de la prévalence dans le monde  s’explique par l’accueil des enfants                       polypathologiques et par la prise en charge d’une variété considérable d’étiologies d’anémie.           En outre, les données de la littérature montrent que la pertinence de prescription concernant la transfusion n’est pas toujours argumentée, avec parfois jusqu’à 40% de prescription inadéquate [5,6].

 

L’évolution spectaculaire qu’a connue la transfusion sanguine depuis la deuxième guerre mondiale, la met aux premières loges des préoccupations de la médecine de nos jours [2]. En France, au service d’accueil des urgences (SAU) de Libourne, la transfusion sanguine est en plein essor avec la délivrance de 715 concentrés globulaires rouges (CGR) [12]  et 529. 204 patients ont été transfusés au cours de l’année 2015[12].

 

La fréquence de la transfusion sanguine va de plus en plus croissante en Afrique.

Une étude réalisée en 1999 au service de pédiatrie de l’hôpital Gabriel Touré trouvait une fréquence de 4,44 % [14]    Au CHU de Brazzaville (Congo), en 1989, 25 % des 3118 enfants admis avaient été transfusés [15].

 

A Bangui (République Centrafricaine), en 1990, la fréquence des enfants transfusés était estimée à 14,7 % [15] , à Abidjan, elle était de 17% selon Febro en 1990 [16].

 

En République Démocratique du Congo, Le travail de Nyst et coll. en 1991 (22), Ilunga et coll. en 1995 (23) et Kiyombo et coll. [17]    ont tout de même montré que la transfusion sanguine était un problème majeur de santé publique en RDC.

En 1998, Kazadi et coll. [18]   ont trouvé que 76,67% des enfants de moins de 5ans étaient les plus grands bénéficiaires de la transfusion mais 3,51% des transfusions ont été décidées sans recours aux critères biologiques (Hb et/ou Hct). En 2008, un travail réalisé par le CNTS chez les enfants à l’Hôpital Sendwe de Lubumbashi [19]   a montré que le paludisme (62%) suivi de la drépanocytose (29%) et de la gastro-entérite (9%), étaient les diagnostics indiquant la thérapeutique transfusionnelle.

En dépit des moyens mis en œuvre pour améliorer la sécurité transfusionnelle, la transfusion sanguine reste une thérapie à risque. C’est pourquoi nous nous sommes proposé de mener cette étude en vue de contribuer à la connaissance du profil épidémiologique de la transfusion sanguine à la maternité sans risque chez les enfants de moins de 12 ans tout en cherchant à répondre au questionnement suivant :

  • quel est le profil sociodémographique des enfants ayant été transfusé à la maternité sans risque ?
  • quelles sont les indications clinico-biologiques de la transfusion chez les enfants à la maternité sans risque ?
  • quelles sont les causes d’anémie chez les enfants transfusés à la maternité sans risque ?
  • quel est le profile évolutif des enfants transfusés à la maternité sans risque?

 

  1. 2 Objectifs

 

  • Objectif général

 

L’objectif général poursuivi par cette étude est d’étudier le profil épidémiologique des enfants transfusés à la MSRK.

 

 

  • Objectifs spécifiques

 

Ce travail se fixe les objectifs spécifiques ci-après :

  • de dégager le profil sociodémographique des enfants ayant été transfusés à la maternité sans risque ;
  • de ressortir les indications clinico-biologiques de la transfusion chez les enfants à la maternité sans risque ;
  • de déterminer les causes d’anémie chez les enfants ayant bénéficié de la transfusion sanguine à la maternité sans risque ;
  • et enfin, de préciser le profil évolutif des enfants admis et ayant bénéficié de la transfusion sanguine à la maternité sans risque.
  1. Choix et Intérêt du sujet

 

  1. Choix

 

Nous avons été motivés du choix de ce sujet d’une part vu l’augmentation du nombre des enfants transfusés à la maternité sans risque Kindu (MSRK) d’autre part, vu le risque important qu’entraine une transfusion inappropriée.

 

  1. Intérêt du sujet

 

Cette étude tire son importance à ce sens où il permettra :

  • au personnel soignant, de réduire certaines indications de la transfusion sanguine;
  • aux autorités politico-administratives, de financer la banque de sang locale afin qu’elle soit à même de couvrir les besoins de notre communauté ;
  • dans le domaine scientifique, ce travail servira d’outil de base de données pour des recherches ultérieures

 

  1. Subdivision du travail

 

En dehors de l’introduction, la conclusion et quelques recommandations, notre travail se subdivise en quatre chapitres à savoir :

  • le premier portera sur la revue de la littérature de la transfusion sanguine ;
  • le deuxième parlera sur l’approche méthodologique, patients et méthodes ;
  • le troisième présentera les résultats de notre recherche;
  • et enfin le dernier, statuera sur les commentaires de nos résultats.

 

  1. Délimitation de la recherche

Notre recherche a été effectuée à la maternité sans risque de Kindu, sur une période de 4 ans  allant du 01 janvier 2016 au 31 décembre 2020.

 

                                       Chapitre premier :

REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LATRANSFUSION SANGUINE

I.1 Définitions des concepts

  1. Profil épidémiologique : étude visant à évaluer la distribution des maladies et des facteurs qui y contribuent sur les populations humaines (exposition, etc.) [21].
  2. Enfant : L’organisation mondiale de la santé définit l’enfance comme la période de la vie humaine allant de la naissance à 18 ans.[23].
  3. Transfusé : se dit de quelqu’un qui reçoit ou a reçu une transfusion de sang. (22)

 

I.2 Rappels physiologiques du sang

  • Sang : est un liquide qui permet d’approvisionner les organes et les tissus de l’organisme en oxygène et différents nutriments essentiels, tout en protégeant l’organisme [24].
  • Ses composants : le sang est composé de :

 

  1. Les éléments figurés (représentent 46% du volume) : ils se divisent en trois catégories :
  • les GR : qui transportent l’oxygène des poumons aux tissus et captent le CO2 qui est éliminé en suite par les voies respiratoires ;
  • les GB : qui défendent l’organisme contre les agressions des microbes, bactéries et virus;
  • les plaquettes : qui empêchent le saignement en colmatant les lésions des vaisseaux [10].

 

  1. Le plasma qui représente 54% du volume et se compose d’eau, d’O2, de CO2, de nutriments (glucose, acides aminés, vitamines, cholestérol), d’ions (Na, K, Cl, Fe…) et de protéines qui sont : les immunoglobulines, l’albumine et les facteurs de coagulation.

 

  • Les systèmes des groupes sanguins

Les transfusions de sang d’homme à homme n’ont pas seulement échoué dans le passé par manque d’hygiène, mais aussi et surtout parce que l’on ignorait l’existence des groupes sanguins.

Les groupes sanguins des donneurs doivent être compatibles avec ceux des receveurs, surtout lors de la transfusion des globules rouges.

Il existe plusieurs groupes sanguins mais dans le cadre du don bénévole de sang, nous retenons les plus importants. Il s’agit du Système ABO et du Système RHESUS.

  • Le système ABO (découvert par Karl LANDSTEINER)

 

Selon les antigènes sur les globules rouges du sang, on distingue quatre groupes sanguins, à savoir : A, B, AB, O.

On ne peut recevoir que le sang d’un groupe sanguin compatible.

Les personnes appartenant au groupe AB sont appelées « receveurs universels » tandis que les personnes appartenant au groupe O sont appelées « donneurs universels ».

Groupes sanguins

 

Tableau I : Antigènes de groupes sanguins sur les globules rouges et anticorps dans le sérum

A B AB O
Antigène -B Antigène A Antigène A et B Pas d’antigène
Anti-A Anti-B Pas d’Anticorps Anti-A et Anti-B

 

  • Le facteur rhésus (découvert par LEVINE en 1939)

 

Le Rhésus est un ensemble d’antigènes présent ou pas sur les globules rouges et qui interdisent de donner du sang n’appartenant pas au même Rhésus. Lorsque ces antigènes sont présents, on est du Rhésus Positif (Rh+) et lorsqu’ils sont absents, on est du Rhésus négatifs (Rh-) [25].

 

1.3. Indications de la transfusion sanguine chez l’enfant

Le CGR  SAGM doit être considéré comme le produit érythrocytaire de base, utilisable dans quasiment toutes les situations. La seule indication du sang total reste, en 1997, la transfusion massive (≥ 1 masse sanguine) chez le nouveau-né, à condition que les groupes ABO du nouveau-né et de la mère permettent l’utilisation de GR et de plasma du même groupe. Cette indication résulte d’un accord professionnel fort [26].

 

  • Anémie chez l’enfant

 

Plusieurs situations peuvent donner lieu à une anémie :

  • Une carence en fer ;
  • Une carence en vitamines ;
  • Une maladie chronique ou une maladie de la moelle osseuse ;
  • Une maladie génétique, qui entraîne par exemple une destruction trop rapide des globules rouges ;

Une hémorragie, c’est-à-dire un écoulement de sang à l’extérieur des vaisseaux sanguins [27].

 

 

  • Indication clinique ou signes de mauvaise tolérance chez l’enfant

 

  1. Indications transfusionnelles lors des anémies aiguës.

 

Une anémie aiguë est une anémie se constatant en moins de 48heures, ce qui correspond essentiellement aux anémies par hémorragies.

  • Pour un taux d’Hb supérieur à 10g/dl :

Il n’y a pas d’indication transfusionnelle, sauf chez les personnes ne tolérant pas cliniquement les concentrations d’Hb inférieures ou atteintes d’insuffisance coronaire aiguë ou d’insuffisance cardiaque avérée.

  • Pour un taux d’Hb inférieur à 7g/dl :

La transfusion est recommandée quels que soient les antécédents

  • Pour un taux d’Hb compris entre 7et 10g/dl:

La transfusion est recommandée chez les patients ayant des antécédents cardio-vasculaires et chez les traumatisés crâniens même s’ils n’ont pas d’antécédents.

La notion de seuil transfusionnel est critiquée, car la transfusion est une décision complexe basée sur le taux d’Hb, mais aussi sur la réserve cardiaque, l’estimation de la vitesse du saignement et la tolérance clinique.

 

L’indication transfusionnelle repose sur un accord professionnel fort. Elle est justifiée :

  • Devant un état de choc persistant malgré la correction de l’hypovolémie ;
  • Devant la persistance, malgré correction de l’hypovolémie, des symptômes de mauvaise tolérance clinique, associés à une chute de l’Hb ou à un contexte rendant celle-ci évidente (exemple : saignement actif massif).

 

  • Les signes cliniques de mauvaise tolérance de l’anémie aiguë sont :
  • la syncope ;
  • la dyspnée ;
  • la tachycardie ;
  • l »angor ;
  • l’hypotension ;
  • l’orthostatique ;
  • l’accident vasculaire ischémique transitoire

L’objectif de la transfusion ne sera pas la normalisation du taux d’Hb, mais la correction des signes de mauvaise tolérance clinique l’attitude selon laquelle il ne convient pas de transfuser.

 

 

  1. indications transfusionnelles lors des anémies chroniques

 

Lors d’une anémie chronique, une transfusion de CGR n’est indiquée qu’en l’absence de traitement étiologique disponible ou en présence de signes d’intolérances, Les signes d’intolérances des anémies chroniques sont :

  • une asthénie ;
  • une irritabilité ;
  • des palpitations ;
  • une dyspnée d’effort ;
  • des céphalées ou des vertiges.

La tolérance clinique est variable d’un individu à l’autre et selon l’activité physique.

La décision de transfusion est prise en fonction :

  • de la sévérité de l’anémie jugée sur le taux d’Hb, la tolérance clinique et la capacité d’adaptation du patient ;
  • de la cause et du mode d’installation de l’anémie ;
  • du rapport bénéficies / risques de la transfusion pour le patient.

Les seuils transfusionnels retenus sont :

  • pour un taux d’Hb à 10g/dl:

Les indications sont rares et restreintes aux patients atteints de pathologies cardio-pulmonaires manifestant des signes d’intolérance

  • pour un taux d’Hb à 8g/dl:

Les indications sont restreintes aux patients devant être actifs et limités dans leur activité, ainsi qu’aux personnes ayant des antécédents cardio-vasculaires

  • pour un taux d’Hb à 6g/dl:

La transfusion est généralement indiquée, sauf en cas de bonne tolérance. Le nombre de CGR à transfuser (anémie chronique et anémie aiguë avec saignement non actif) peut être calculé en fonction de la quantité d’Hb présente dans chaque CGR, du volume sanguin total du patient, du taux initial d’Hb et de celui désiré.

 

 

1.4. Règle de la compatibilité transfusionnelle

  • Les règles de compatibilité pour la transfusion de globules rouges

 

Le principe de la sécurité transfusionnelle est d’éviter la rencontre d’un Ag érythrocytaire (de la poche) avec son Ac naturel spécifique (présent dans le plasma du patient) ce qui provoquerait une hémolyse. Lors de la transfusion de GR, ce sont les Ag apportés par les GR de la poche qui peuvent entrer en conflit avec les Ac présents (à l’état naturel) dans le plasma du patient d’où l’intérêt de :

  • transfuser des GR dont les principaux Ag sont soit identiques, soit compatibles avec ceux présents sur les GR du patient (ABO Rhésus Kell) ;
  • de connaître la présence d’Ac dangereux dans le plasma du patient afin d’éviter d’apporter, avec la transfusion de GR, le ou les Ag correspondants. La recherche d’agglutinines irrégulières permet de dépister et d’identifier les Ac susceptibles d’entraîner un conflit immunologique.

C’est la raison pour laquelle le groupe O est donneur universel (absence d’Ag présent à la surface des GR) donc il n’y a pas de risque que les Ac du patient s’agglutinent sur les Ag des GR (de la poche).C’est aussi une des raisons pour laquelle le groupe AB est receveur universel, car il n’a aucun Ac naturellement présents dans son plasma (susceptible de s’agglutiner avec les Ag des GR de la poche) et donc aucun risque d’accident hémolytique. Compatibilité ABO des globules rouges [33].

 

1.5. Acte transfusionnel

La transfusion sanguine est un acte exceptionnel, nécessitant professionnalisme, rigueur et organisation, du fait de son caractère d’urgence. Elle demande d’anticipation, rapidité d’exécution, et évaluation des risques et/ou effets secondaires engendrés par l’acte en lui-même. L’infirmier (e) est particulièrement concerné, puisqu’il est impliqué dans toutes les étapes de la transfusion : de l’information au patient à la gestion du dossier transfusionnel, en passant par l’administration des produits sanguins et leur surveillance [34].

Cet acte est réalisé :

  • Par les médecins ou sur prescription médicale ;
  • les sages-femmes ;
  • le personnel infirmier.

Chaque fois que cela est possible, le prescripteur réalise l’information éclairée et tracée du patient sur l’éventualité de la transfusion. Il recueille son accord. En cas de refus de la transfusion, celui-ci est enregistré dans le dossier transfusionnel [10].

 

1.6. Accidents de la transfusion sanguine

  • Accidents transfusionnels précoces

 

  1. Réactions hémolytiques (hémolyse intravasculaire aiguë)

La réaction hémolytique transfusionnelle  provient habituellement des Ac du plasma du receveur dirigés contre les Ag des globules rouges du donneur. L’incompatibilité ABO est la cause la plus fréquente de réaction hémolytique transfusionnelle [35]. Il s’agit d’une complication qui peut se révéler extrêmement grave, (particulièrement chez le sujet âgé). Quelques millilitres de sang incompatible suffisent parfois à conduire rapidement à la mort du patient. Les signes cliniques évocateurs sont : des prodromes à type d’anxiété, une hypotension, une tachycardie, des douleurs lombaires, des frissons, de la fièvre, des sensations de constriction thoraciques, un collapsus vasculaire. L’ensemble peut s’accompagner d’une émission d’urines foncées. Chez un malade sous sédation, il faut penser à l’hémolyse aiguë si le patient présente au cours d’une transfusion une hypotension artérielle inexpliquée et/ou un saignement en nappe au point de ponction. Devant la survenue d’un signe clinique évocateur d’hémolyse aiguë, il est impératif d’arrêter immédiatement la transfusion.

 

  1. Réactions fébriles non hémolytiques

Une réaction fébrile peut être observée sans hémolyse. Une cause possible réside dans les Ac dirigés contre le groupe HLA (human leukocyte antigen) des globules blancs issus du sang de donneurs par ailleurs compatibles [36].

 

  1. Réactions allergiques

Observées en cas d’hypersensibilité à un allergène circulant présent dans le plasma du donneur. Chez les receveurs ayant un déficit héréditaire en IgA et des anticorps anti-IgA, l’administration de produits sanguins contenant des IgA peut déclencher une réaction anaphylactique. Arrêter la transfusion immédiatement la transfusion et traiter le choc analytique.

 

  1. Réaction greffon contre hôte

La réaction du greffon contre l’hôte peut se produire après une allogreffe de cellules souches, ce qui signifie qu’on utilise les cellules souches d’une autre personne (donneur) au lieu de vos propres cellules souches. Les cellules souches du donneur forment un nouveau système immunitaire qui identifiera et détruira les cellules cancéreuses. Mais il peut également attaquer vos cellules saines et endommager vos tissus et vos organes [37].

Peut se produire chez un receveur immunodéprimé lorsque les lymphocytes du donneur déclenchent une réponse immune contre les hématies du receveur.

  1. Choc endotoxinique

Lié à une contamination bactérienne du sang transfusé, il se manifeste par des frissons, un état de choc septique ou des signes cliniques à type de cholériforme avec vomissement, de diarrhées, de douleurs lombaires ou abdominales. Pour prévenir ce type d’accident, il faut transfuser rapidement tout le baxter réchauffé (ou détruire le reste de sang).

En particulier, il ne faut jamais remettre au réfrigérateur un baxter ayant été réchauffé, mais non utilisé ; le risque de prolifération bactérienne est pratiquement nul à +4°, mais important à 37°C.

 

  1. Complications des transfusions massives

La transfusion massive est habituellement définie par le remplacement, dans un délai inférieur à 24 heures, d’une perte sanguine équivalant à un volume sanguin circulant.

  • Surcharge cardiovasculaire : elle s’observe surtout chez des patients cardiaques et anémiques chroniques et se manifeste par une tachycardie, une hypotension, une respiration rapide et superficielle qui peut évoluer vers l’œdème aigu du poumon. Chez ces patients, la transfusion de sang total est contre-indiquée et est remplacée par une perfusion lente d’un concentré de globules rouges déplasmatisés. Traitement : furosémide, saignée.
  • Syndrome hémorragique : s’observe à la suite de transfusions massives de sang conservé lorsque le sang transfusé ne contient pas assez de plaquettes intactes ; il se manifeste d’un saignement micro vasculaire qui se manifeste anormal des plaies et des incisions. Traitement concentrés plaquettaires.
  • Microagrégats : lorsque le sang est conservé longtemps, des agrégats microscopiques de plaquettes, de globules blancs et de fibrine peuvent se former. On conseille d’utiliser des filtres à micro agrégats.
  • Hypocalcémie : due à la chélation du calcium par le citrate lorsque plus de 2 litres de sang sont administrés en 20-30 minutes. Se manifeste par une tétanie et des troubles de l’excitabilité cardiaque. Traitement : gluconate de calcium.
  • Intoxication citratée : observée en cas d’insuffisance hépatique [38].

 

  1. Risque d’infections post-transfusionnelles (sang ou produits sanguins labiles)

Alors que dans le passé, les accidents post-transfusionnels étaient dominés par le risque d’infections bactériennes, les infections virales sont actuellement au premier plan, surtout depuis l’utilisation de dérivés sanguins, plasmatiques ou cellulaires, congelés, depuis l’importation de dérivés sanguins provenant de donneurs rémunérés (population à risque) ou lors de collectes multiraciales et depuis l’augmentation du nombre de patients immunodéprimés transfusés.

  • Risque viral : les marqueurs viraux immunologiques cherchés systématiquement chez les donneurs sont des anticorps à l’exception de l’antigène HBs. Même dans ce cas, il existe aussi une « fenêtre ineffectivité » non détectable. Cette fenêtre de silence sérologique correspond à la période comprise entre le comptage et l’apparition du marqueur sérologique, antigène ou anticorps, recherché sur le sang. Le dépistage des virus transmissibles par transfusion a fait de gros progrès en sensibilité et en spécificité grâce aux tests ELISA et à l’introduction de la réaction de polymérisation en chaîne(PCR).
  • Risque bactérien : surtout bactéries Gram négatif qui peuvent se multiplier dans le sang refroidi et provoquer des septicémies en cas de transfusion. Le risque bactérien des transfusions n’a pas comme seule origine une bactériémie du donneur. La bactérie qui infecte le receveur peut avoir été introduite dans le don de sang au moment du prélèvement, soit prélevée à partir de la peau du donneur, soit manu portée par le préleveur.
  • Autres risques : paludisme, toxoplasmose, syphilis, etc.

Chez les patients qui ont reçu une transfusion récente (depuis quelques semaines), le test de Coombs direct peut être positif parce que les

 

  1. Anémie hémolytique auto-immune

Hématies du sang transfusé sont recouvertes d’auto-anticorps élaborés par le sujet lors d’une transfusion antérieure. L’incompatibilité peut dans ce cas aboutir à une réaction transfusionnelle retardée, qui apparait 4 à 14 jours après la transfusion et peut simuler une anémie hémolytique auto-immune. On distingue deux types d’hémolyse qui peuvent être associés :

  • Intravasculaire : l’hémolyse s’accompagne d’une libération massive d’hémoglobine plasmatique qui peut léser les tubules des reins et causer une insuffisance rénale avec oligoanurie ;
  • Extravasculaire : les manifestations cliniques sont moins graves. La transformation des hématies en micro sphérocytes est à l’origine de la constitution d’un ictère hémolytique, accompagné d’anémie.

 

  1. Hémosidérose généralisée : surcharge en fer en cas de transfusions massives répétées [39].

 

 

 

 

 

                                       

 

                                   Chapitre deuxième :

APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE (PATIENTS ET METHODE)

II.1. Présentation du cadre d’étude

II.1.1. Cadre d’étude et situation géographique

La maternité sans risque de Kindu est située dans le chef-lieu de la province du Maniema, la zone de santé de Kindu.

Elle est limitée :

  • Au nord par l’église 37ème CADC ;
  • Au sud par l’agence de transfert d’argent SOFICOM et différentes activités commerciales ;
  • A l’Est par l’église centre musulmane ; et
  • A l’Ouest par l’agence d’aviation UDEMA.

 

II.1. 2 Organisation technique

  • Capacité d’accueil

Actuellement la MSRK dispose d’un dispensaire et les services internes répartis dans 7 locaux en matériaux durables avec une capacité d’accueil de 40 lits dont 11 lits en pédiatrie.

 

  • Le personnel

Dans le service de pédiatrie, on trouve 2 médecins et 4 infirmiers de grades différents.

.

II.2. Période d’étude

La présente étude  a été menée à la maternité sans risque de Kindu (MSRK), au cours d’une période allant du 01 janvier au 31 décembre 2020.

 

II.3. Matériels de la récolte des données

Pour récolter les données nous nous sommes basés sur les fiches des malades, des registres que nous avons trouvés dans le service d’archives de la maternité sans risque de Kindu.

 

II.4. Population et échantillon d’étude

II.4.1. Population cible

Notre population d’étude est constituée de tous les enfants ayant été admis à la maternité sans risque de Kindu au cours de notre période d’étude, soit 542 cas.

 

II.4.2. Échantillon

II.4.2.1. Taille de l’échantillon

Au cours de notre période d’étude nous avons procédé  par un échantillonnage de convenance et avons colligé 48 enfants transfusés sur un total de 542 enfants admis à la maternité sans risque de Kindu.

 

  • Critères de sélection

 

  1. Critères d’inclusion

Étaient inclus dans notre étude :

  • Tous les enfants transfusés, âgé de 2 mois à 12ans et admis à la maternité sans risque de Kindu au cours de notre période d’étude.
  1. Critères d’exclusion

Étaient exclus dans notre étude :

  • Tous les enfants âgés de 2 mois à 12 ans, non transfusés au cours de notre période d’étude ;
  • Tous les enfants âgés de 2 mois à 12 ans transfusés, mais en dehors de notre période d’étude

 

II.5. Méthodologie

II.5.1. Type d’étude et technique de recherche.

Notre étude est rétrospective et descriptive, ayant utilisé la technique documentaire portant sur l’analyse des fiches des enfants transfusés au cours de notre période d’étude.

 

II.5.2. Technique de récolte de données et variables d’études

Pour la récolte de nos données, nous nous sommes servis de notre fiche de récolte de données qui contenait nos différents variables d’études à savoir :

  • Variables démographiques : âge, sexe, les années de la transfusion sanguine, communes de résidence ;
  • Variables cliniques : motif de consultation, durée-malade, notion de transfusion antérieure, état général, état de conjonctives palpébrales, signes physiques, causes d’anémie, signes vitaux, signes d’intolérance d’anémie ;
  • Variables biologiques : le taux d’hémoglobine avant la transfusion ;
  • Variables évolutives : évolution des enfants transfusés et durée d’hospitalisation.

 

 

 

II.5.3. Technique de regroupement et d’analyse des données

Les données ainsi recueillies ont été regroupées dans les différents tableaux avant d’être analysées. Nous nous sommes basés sur le calcul de pourcentage exprimé par la formule suivante [35] :

  • P : Pourcentage ;
  • F : Fréquence ;
  • N : Effectif total d’échantillon ;
  • Constante 100

 

5.6. Difficultés rencontrées

Dans la réalisation de ce travail, nous avons rencontré des difficultés de plusieurs ordres notamment :

–  L’accès difficile aux données ;

–  Le manque des certains ouvrages à la bibliothèque ;

–  La mauvaise conservation des archives

– Le manque d’articles de référence pour une meilleure interprétation des résultats ;

–  Les difficultés financières.

 

 

                                                  Chapitre troisième :

                              PRÉSENTATION DE RÉSULTATS

 

  • Données sociodémographiques

 

Tableau II : Fréquence de la transfusion sanguine à la MSRK

Population Fréquence Pourcentage
Enfants transfusés 48 8,8
Enfants non transfusés 494 91,2
Total 542 100

Ce tableau montre que 48 enfants étaient transfusés sur un total de 542 cas admis au centre hospitalier MSRK, soit une fréquence transfusionnelle de 8,9%.

 

Tableau III : Répartition des enfants transfusés en fonction de tranches d’âge

Tranche d’âge                              Fréquence Pourcentage
[1 mois à 2 ans] 11 22,9
] 2 ans à 5 ans] 17 35,4
[6 ans à 12 ans] 20 41,7
Total 48 100

Il ressort de ce tableau que les enfants dont la tranche d’âge était comprise entre 6 à 12 ans étaient plus  transfusés avec 20 cas sur 48, soit  41,7%.

 

Tableau IV : Répartition des enfants transfusés en fonction du sexe

Sexe Fréquence Pourcentage
Masculin 26 54,2
Féminin 22 45,8
Total 48 100

Il se relève de ce tableau que la majorité d’enfants transfusés à la MSRK étaient de sexe masculin avec 26 cas sur 48, soit 54,2%.

 

 

 

 

Tableau V : Répartition des enfants transfusés en fonction de communes de provenance

Commune Fréquence Pourcentage
Kasuku 27 56,3
Mikelenge 16 33,3
Alunguli 5 10,4
Total 48 100

Il se constate de ce tableau que la majorité d’enfants transfusés provenaient de la commune de Kasuku avec 27 cas sur 48 soit, 56, 3%.

 

Tableau VI : Répartition des enfants selon les années de la transfusion sanguine

 

Dernière transfusion Fréquence             Effectif Pourcentage
2016      7                           56 10,3
2017      9                          109 20,1
2018     12                         155 28,6
2019      9                          104 19,2
2020     11                         118 21,8
Total     48                          542 100

Ce tableau nous montre qu’au cours de l’année 2018 beaucoup d’enfants étaient transfusés par rapport à d’autres années avec 155 cas sur 542, soit 28,6%.

 

  • Données anamnestico-cliniques

 

Tableau VII : Répartition des enfants transfusés selon leurs motifs de consultation

Motifs de consultation Fréquence Pourcentage
Fièvre 46 95,8
Respiration rapide 45 93,7
Asthénie physique 32 66,6
Convulsion 18 37,5
Inconscience 17 35,4
Dyspnée 12 25
Coloration jaune des yeux 7 14,6
Selles sanguinolentes 6 12,5
OMI 5 10,4
Ballonnement abdominal 4 8,3
Eruptions cutanées 3 6,3
Douleurs abdominales 3 6,3

Ce tableau stipule que la majorité d’enfants transfusés présentaient le paludisme grave avec 46 cas sur 48, soit 95,8%.

 

Tableau VIII : Répartition des enfants transfusés en fonction de leur durée-malade

 

Durée malade Fréquence Pourcentage
≤ 7 jours 42 87,5
> 7 jours 6 12,5
Total 48 100

Ce tableau stipule que la majorité d’enfants transfusés trainaient à leur domicile ou à d’autres structures environ 7 jours avant de consulter la MSRK avec 42 cas sur 48, soit 87,5%.

 

 

 

Tableau IX : Répartition des enfants selon la notion de la transfusion antérieure

 

Notion de transfusion Fréquence Pourcentage
Pas de notion de transfusion antérieure 42 87,5
2 fois 1 2,1
3 fois 4 8,3
≥ 4 fois 1 2,1
Total 48 100

Il ressort de ce tableau que la majorité d’enfants transfusés à la maternité sans risque n’avaient d’antécédents de transfusion antérieure avec 42 cas sur 48, soit 87,5%.

 

Tableau X : Répartition des enfants transfusés en fonction de leur état général

 

Altération de l’état général Fréquence Pourcentage
Polypnée 46 95,8
Agitation 43 89,6
Pâleur cutanéo-muqueuse 38 79,1
Inactivité 22 45,8
Inconscience 17 35,4
Ballonnement abdominal 12 25
Mauvais état nutritionnel 3 6,3

Il se constate de ce tableau que l’état général de la majorité d’enfants transfusés était altéré par une polypnée avec 46 cas sur 48 soit 95,8%.

 

 

Tableau XI : Répartition des enfants transfusés en fonction de leurs signes vitaux

 

Signes vitaux État des signes vitaux Fréquence Pourcentage
FC Augmenté 25 52,1
Normale 23 47,9
FR Normale 25 52,1
Augmenté 21 43,8
Non précisé 2 4,1
TRC Non précisé 37 77,1
< 3séc 8 16,6
> 3séc 3 6,3

Ce tableau stipule que la FC de la plupart d’enfants transfusés était élevée avec 25 cas sur 48 soit 52,1%, la FR était normale chez 25 enfants transfusés sur 48, soit 52,1% et enfin, le TRC était non précisé dans les fiches avec 37 cas sur 48, soit 77,1%.

 

Tableau XII : Répartition des enfants  transfusés en fonction de la coloration de conjonctives palpébrales

 

Conjonctif palpébrale                 Fréquence Pourcentage
Pâles 45 93,7
Colorées 2 4,2
Peu colorées 1 2,1
Total 48 100

Il se constate de ce tableau que la plupart d’enfants transfusés avaient des conjonctives palpébrales pâles avec 45 cas sur 48, soit 93,7%.

 

Tableau XIII : Répartition des enfants transfusés en fonction des signes recueillis à  l’examen physique

 

Examens physiques                  Fréquence Pourcentage
Pâleur de CP 38 79,2
Splénomégalie 22 45,9
Souffle systolique 19 39,6
Inconscience 17 35,4
Hépatomégalie 15 31,3
OMI 5 10,4
Ballonnement abdominal 4 8,3
Eruption cutanée 3 6,3

Ce tableau ressort qu’un grand nombre d’enfants transfusés avaient des pâleurs conjonctives palpébrales qui représentent 38 cas sur 48, soit 79,2%.

 

 

Tableau XIV : Répartition des enfants transfusés en fonction de la présence ou non des  signes de mauvaise tolérance à l’anémie

 

Signes de mauvaise tolérance    Fréquence Pourcentage
Oui 38 79,2
Non 10 20,8
Total 48 100

Ce tableau montre que 38 enfants transfusés présentaient des signes de mauvaise tolérance de l’anémie sur 48, soit 79,2% alors que 10 cas n’en présentaient pas soit 20,8%.

 

Tableau XV : Répartition des enfants transfusés en fonction de signes d’intolérance

 

 

signes d’intolérance                  Fréquence Pourcentage
Tachycardie 32 84,2
Agitation 28 73,7
polypnée 26 68,4
Asthénie physique 8 21,1
Autres 5 13,1

Il ressort de ce tableau  que la tachycardie était le signe d’intolérance le plus fréquemment observé chez la majorité d’enfants  ayant présenté les signes de mauvaises tolérance à l’anémie avec 32 cas sur 38, soit 84,2%.

 

 

Tableau XVI : Répartition des enfants transfusés selon les causes d’anémie

 

Causes d’anémie                        Fréquence Pourcentage
Paludisme grave 42 87,5
Crise hématologique 38 79,1
Méningite 22 54,1
Sepsis 26 47,9
Anémie digestive 23 45,8
Syndrome néphrétique 19 39,6
Rougeole 12 25
Hémorragie de privation 9 18,7
MAS compliquée d’anémie 5 10,4
DG6P 3 6,2
Glomérulonéphrite aiguë 2 4,2
Autres 4 8,3

Ce tableau ressort que la plupart d’enfants transfusés présentaient le paludisme grave comme cause d’anémie avec 42 cas sur 48, soit 87,5%.

  • Donnée biologique

 

Tableau XVII : Répartition des enfants transfusés en fonction du taux d’hémoglobine avant la transfusion sanguine

Taux d’hémoglobine                     Fréquence Pourcentage
< 6g/dl 3 6,3
6 à 9g/dl 44 91,6
> 9g/dl 1 2,1
Total 48 100

Il ressort de ce tableau que la majorité d’enfants transfusés avaient un taux d’Hb de 6 à 9g/dl avec 44 cas sur 48, soit 91,6%.

 

  • Données évolutives

 

Tableau XVIII : Répartition des enfants transfusés selon leur séjour à l’hôpital

 

Durée d’hospitalisation Fréquence Pourcentage
≤ 7 jours 42 87,5
> 7 jours 6 12,5
Total 48 100

Il ressort de ce tableau que la plupart d’enfants transfusés ont séjourné au centre  environ 7 jours avec 42 cas sur 48, soit 87,5%.

 

 

 

Tableau XIX : Répartition des enfants transfusés selon leur issue au centre MSR

 

Modalités Fréquence Pourcentage
Guérison 43 89,6
Transférés 2 4,1
Décédés 3 6,3
Total 48 100

Il se dégage de ce tableau que la sortie par guérison était fréquente avec 43 cas sur 48, soit 89,6%.

Chapitre quatrième :

                     COMMENTAIRES DES RESULTATS

IV.1.  Données sociodémographiques

  • Fréquence de la transfusion sanguine

 

Nous avons constaté dans cette étude que sur un total de 542 enfants admis au cours de notre période d’étude, 48 ont été transfusés, soit une fréquence transfusionnelle de 8,9%. Cette fréquence nous parait basse par rapport à la littérature, nous pensons que ceci serait lié  à la diminution des pathologies anémiantes au cours de notre période d’étude.

 

  • En fonction de tranches d’âge

 

Nos résultats montrent que la tranche d’âge de 6-12 ans était plus transfusée  en hospitalisation avec 20 cas sur 48, soit  41,7%. Nous estimons que ceci serait lié à la prédisposition et aux faibles moyens de protection vis-à-vis des pathologies anémiantes dans notre milieu  (le paludisme…).

 

  • En fonction de Sexe des enfants transfusés

 

Nous avons constaté dans cette étude  que la plupart d’enfants transfusés étaient de sexe masculin avec 26 cas sur 48, soit 54,2%. Nous pensons que les enfants de sexe masculin seraient plus vulnérables aux pathologies anémiantes, nécessitant fréquemment la transfusion sanguine en hospitalisation.

 

  • Selon les communes de résidences

 

Il se constate dans cette étude que la majorité d’enfants transfusés provenaient de la commune de Kasuku avec 27 cas sur 48, soit 56,26%. Nous pensons que cette fréquence élevée par rapport autres, s’expliquerait par le fait que la Maternité sans risque où cette étude a été menée se trouve dans la même commune et que la distance serait un appoint.

 

IV.2. Données anamnestico-cliniques

  • En fonction du motif de consultation

 

Dans notre étude, la fièvre a constitué la plainte fréquente présentée à l’admission chez la plupart d’enfants transfusés avec 46 cas sur 48, soit 95,8%. Ceci s’expliquerait par nos différentes causes responsables d’anémie retrouvées dans cette étude dont notamment le paludisme.

  • Selon l’antécédent de la transfusion

 

Notre étude relève que la plupart d’enfants transfusés n’avaient pas d’antécédents de transfusion antérieure avec 42 cas sur 48,  soit 87,5% des cas. Ceci s’expliquerait par une faible fréquence hospitalière des pathologies chroniques anémiantes pendant notre période d’étude  dont la drépanocytose…

 

  • En fonction de l’état général des enfants transfusés

 

Nous avons constaté dans cette étude que l’état général de la majorité d’enfants transfusés était altéré par une mauvaise respiration rapide (polypnée)  avec 46 cas sur 48 soit 95,8%.

Ceci se comprend mieux par le fait la polypnée constitue l’un des signes compensatoires en cas d’anémie.

 

  • En fonction des causes de transfusions sanguines

 

Nous avons trouvé dans cette étude que le paludisme était identifié comme la cause la plus fréquente d’anémie  chez la  plupart d’enfants transfusés avec 42 cas sur 48, soit 87,5%. Ceci se conçoit mieux à ce sens que la ville provinciale de Kindu où se trouve la Maternité sans risque est un milieu endémique pour le paludisme.

 

  • En fonction de signes d’anémie

 

Nous avons remarqué dans notre étude que la pâleur conjonctivale était le signe d’anémie le plus rencontré chez la plupart d’enfants transfusés  avec 45 cas sur 48, soit 93,7%. Certes la pâleur étant le signe d’anémie mais hélas ! Elle ne constitue en rien l’indication de la transfusion sanguine car d’autres états pathologiques peuvent se traduire cliniquement par la pâleur.

 

  • Selon la tolérance à l’anémie

 

Nous avons trouvé dans cette étude que 21 enfants transfusés présentaient des signes de mauvaise tolérance à l’anémie soit 43,8% alors que 10 cas n’en présentaient pas soit 20,8% et chez 17 cas, soit 35,4%, cet aspect n’était pas relevé. Ceci constitue la preuve que d’autres transfusions indiquées chez les enfants en hospitalisation seraient irrationnelles.

 

 

  1. 3. Donnée biologique
  • En fonction du taux d’hémoglobine pré-transfusionnelle

 

Il ressort de ce travail que la majorité d’enfants transfusés avaient un taux d’Hb de 6 à 9g/dl avec 44 cas sur 48, soit 91,6%. Ceci renforce la théorie de la littérature montrant que la pertinence de prescription concernant la transfusion n’est pas toujours argumentée, avec parfois jusqu’à 40% de prescription inadéquate.

 

  1. 4. Données évolutives

 

  • En fonction de l’évolution des enfants transfusés

 

Nous avons constaté dans notre étude  que la sortie par guérison était fréquente avec 43 cas sur 48, soit 89,6%. Nous osons croire qu’il existe une bonne prise en charge des pathologies anémiantes à la maternité sans risque.

 

  • Durée d’hospitalisation

 

D’après cette étude, la plupart d’enfants transfusés ont séjourné au centre  pendant une durée d’hospitalisation d’environ 7 jours avec 42 cas sur 48, soit 87,5%. Ceci s’expliquerait par la durée moyenne de prise en charge pour la plupart des pathologies anémiantes enregistrées dans ce travail.

 

 

     Conclusion

Notre étude a porté la pratique de la transfusion sanguine à la maternité sans risque au cours d’une période de 4 ans  allant du 01 janvier 2016 au 31 décembre 2020. L’objectif général de cette étude était celui  d’évaluer la pratique de la transfusion sanguine chez les enfants de moins de 12ans à la MSRK. Pour atteindre cet objectif, nous avons opté la méthode rétrospective et descriptive, utilisant la technique documentaire. Nous avons procédé par un échantillonnage de convenance et avons collige 48 enfants transfuses au cours de notre période d’étude. A l’issue de ce travail, nous avons retenu les conclusions suivantes :

  • la fréquence transfusionnelle à la MSR au cours de notre période d’étude est de 8,9% ;
  • la tranche d’âge comprise entre 6 à 12 ans est majoritaire, soit 41,7% ;
  • la majorité d’enfants transfusés à la MSRK sont de sexe masculin, soit 54,2% ;
  • plus de la moitié d’enfants transfusés proviennent de la commune de Kasuku, soit 56, 3% ;
  • beaucoup d’enfants ont été transfusés au cours de l’année 2018, soit 25% ;
  • le paludisme grave est identifié comme cause fréquente d’anémie, responsable de la transfusion sanguine, soit 95,8% ;
  • la majorité d’enfants transfusés trainent à leur domicile ou à d’autres structures environ 7 jours avant de consulter la MSRK, soit 87,5% ;
  • plus de la moitié d’enfants transfusés à la maternité sans risque n’avaient d’antécédents de transfusion antérieure, soit 87,5% ;
  • l’état général de la majorité d’enfants transfusés est altéré par une polypnée,soit 95,8% ;
  • la majorité d’enfants transfusés avaient une fréquence cardiaque augmentée,soit 52,1% ;
  • les conjonctives palpébrales de la plupart d’enfants transfusés sont pâles, soit 93,7% ;
  • plus de la moitié d’enfants transfusés avaient des signes de mauvaise tolérance de l’anémie, soit 20,8% ;
  • la plupart d’enfants transfusés présentent le paludisme grave comme cause d’anémie, soit 87,5% ;
  • la majorité d’enfants transfusés avaient un taux d’Hb de 6 à 9g/dl, soit 91,6% ;
  • la plupart d’enfants transfusés ont séjourné au centre environ 7 jours, soit 87,5% ;
  • la sortie par guérison est fréquente, soit 89,6%.

En guise de conclusion, la transfusion sanguine demeure un problème quotidien dans les services pédiatriques d’urgence. Elle ne doit donc être prescrite que dans des situations cliniques dans lesquelles la prise en charge efficace ne peut être réalisée autrement car elle comporte un risque potentiel des complications immunologiques immédiates ou tardives, métaboliques, circulatoires et de transmission d’infections.    

Recommandations

  • Aux autorités académiques

– D’afficher les sujets de recherche au début de l’année académique afin de permettre aux étudiants d’avoir assez de temps pour approfondir et mener bien leurs recherches;

 

  • Aux autorités politico-administratives

– Relever le plateau technique du CHMSR pour une bonne pratique transfusionnelle;

– Mettre en œuvre les stratégies recommandées par l’OMS pour augmenter les dons bénévoles de sang et réduire les risques transfusionnels.

 

  • Au personnel soignant
  • de pouvoir indiquer la transfusion sanguine que quand il est nécessaire ;
  • de bien surveiller le patient lors de la transfusion;
  • de bien réaliser les examens pré-transfusionnels;
  • A la population

– d’éviter l’automédication et se rendre le plutôt aux structures sanitaires pour une bonne prise en charge.

 

Références bibliographiques

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  11. TAZEROUT M  ET COLL : Manuel d’aide à la formation en transfusion sanguine, coordination régionale d’Hémovigilance, Toulouse/France, 2007 ;
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  14. OUETHY NANA ET COLL : Analyse des activités transfusionnelles dans le service de pédiatrie du centre hospitalier et universitaire Gabriel Touré. Thèse, Med, Bamako, 2000;
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  30. Www com consulte le 4/07/2021. 15h05
  31. RAVINDRA SARODE, MD : Le Manuel MDS version pour professionnels de la santé complications de transfusion en hématologie/oncologie, msdmanuels.com 2018
  32. https://cancer.ca/fr/treatments/side-effects/graft-versus-host-disease-gvhd, consulté le 13 Juillet 2021 à 15h38’
  33. PATRICK UCAMA Université de Kisangani : Evaluation du niveau de connaissance du personnel médical et paramédical sur la transfusion sanguine à Kisangani en RDC 2013 ;
  34. FATTORUSSO V.com, 2021 ;
  35. KIMENYA MUSAILWA DEOGRATIAS : Biostatistique, Université de Kindu, 2018-2019.

 

Table des matières

EPIGRAPHE …………………………………………………………………………………I

DEDICACE…………………….…………………………………………………………….II

REMERCIEMENT…………………………………………………………..………………III

SIGLES ET ABREVIATIONS ………………………………………………………………IV

LISTES DES TABLEAUX……………………………………………………………….…V

RESUME………………………………………………………..……………………………VI

  1. Introduction. 1

0.1.       Problématique. 1

  1. 2 Objectifs. 2

→ Objectif général 2

→ Objectifs spécifiques. 2

  1. 3. Choix et Intérêt du sujet. 3
  2. a) Choix. 3
  3. b) Intérêt du sujet. 3
  4. 4. Subdivision du travail 3
  5. Délimitation de la recherche. 3

Chapitre premier : 4

REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LATRANSFUSION SANGUINE.. 4

I.1 Définitions des concepts. 4

I.2 Rappels physiologiques du sang. 4

1.3. Indications de la transfusion sanguine chez l’enfant 5

1.4. Règle de la compatibilité transfusionnelle. 8

–        de connaître la présence d’Ac dangereux dans le plasma du patient afin d’éviter d’apporter, avec la transfusion de GR, le ou les Ag correspondants.                                              La recherche d’agglutinines irrégulières permet de dépister et d’identifier les Ac susceptibles. 8

1.5. Acte transfusionnel 8

1.6. Accidents de la transfusion sanguine. 9

  1. Réactions fébriles non hémolytiques. 9
  2. Réactions allergiques. 9
  3. Réaction greffon contre hôte. 9
  4. Choc endotoxinique. 10
  5. Complications des transfusions massives. 10
  6. Risque d’infections post-transfusionnelles (sang ou produits sanguins labiles). 10
  7. Anémie hémolytique auto-immune. 11
  8. Hémosidérose généralisée : surcharge en fer en cas de transfusions massives répétées [39]. 11

Chapitre deuxième : 12

APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE (PATIENTS ET METHODE). 12

II.1. Présentation du cadre d’étude. 12

II.1.1. Cadre d’étude et situation géographique. 12

II.1. 2. Organisation technique. 12

II.2. Période d’étude. 12

II.4. Population et échantillon d’étude. 12

II.4.1. Population cible. 12

II.4.2. Échantillon. 13

II.4.2.1. Taille de l’échantillon. 13

II.5. Méthodologie. 13

II.5.1. Type d’étude et technique de recherche. 13

II.5.2. Technique de récolte de données et variables d’études. 13

II.5.3. Technique de regroupement et d’analyse des données. 14

5.6. Difficultés rencontrées. 14

Chapitre troisième : 15

PRÉSENTATION DE RÉSULTATS. 15

Chapitre quatrième : 21

COMMENTAIRES DES RESULTATS. 21

IV.1.  Données sociodémographiques. 21

IV.2. Données anamnestico-cliniques. 21

  1. 3. Donnée biologique. 23

Conclusion. 24

Recommandations. 25

Références bibliographiques. 26