Cas de Troisième Graduat en Technique de Laboratoire Etude mené du 05 Juillet au 5 Août 2023
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSIATIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE KISANGANI « ISTM-KIS »
B.P : 502
KISANGANI
E-mail : istm_kisangani1@gmail.com
Section : Biologie Médicale
Option : Technique de Laboratoire
RECHERCHE BACTERIOLOGIQUE DES GERMES DANS LA CAVITE BUCCALE DES ETUDIANTS DE L’ISTM/KISANGANI
Cas de Troisième Graduat en Technique de Laboratoire
Etude mené du 05 Juillet au 5 Août 2023
Par
Emmanuel EROMA ASIAKU
Travail de fin de cycle
Présenté en vue de l’obtention de diplôme de Graduat en Technique Médicale.
Option : Technique de Laboratoire
Directeur : CT Dr. Robert KABEMBA SALIBOKO
Encadreur : Ass. KOMOY LOSIMBA Joseph
Septembre 2023
EPIGRAPHE
Oh ! Le plan astucieux du malin ! Oh ! La vanité, la fragilité, la folie des hommes ! Lorsqu’ils sont instruits, ils se croient sages, et ils n’écoutent pas les recommandations de Dieu, car ils les laissent de côté, pensant savoir par eux – mêmes, c’est pourquoi, leur sagesse est folie et elle ne leur profite pas. Et ils périront. Mais être instruit est une bonne chose si on écoute les recommandations de Dieu
A ASIAKU LEKE Jacques et ANDIKU NYOKARU Sephoroza, pour nous avoir montré que rien de tout ce qui est grand n’est difficile pour l’éducation de ton fils ; au – delà de ces moyens s’est dépensé pour notre instructions.
Nous vous dédions ce travail fruit d’une patience et d’un courage remarquable, qu’il soit pour nous le signe d’un indéfectible attachement.
Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de notre formation du premier cycle, n’est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais hélas le résultat de collaboration de tous ceux qui se sont dévoués pour notre formation.
Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous silence sans remercier les différentes personnes qui ont concouru à son l’élaboration.
Nous remercions l’être suprême, Dieu Tout puissant, l’architecte de toute chose, maître de temps et de circonstance de nous avoir permis d’arriver au bout de ce travail de fin de premier cycle et pour lequel nous sommes fiers.
Nos remerciements s’adressent au CT. Dr KABEMBA SALIBOKO qui en dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu accepter la direction de ce travail.
Nos remerciements s’adressent aussi à l’assistant KOMOY LOSIMBA pour avoir sacrifié son temps, pour la réussite de ce projet de fin de cycle.
Nos remerciements s’adressent à mes parents, père ASIAKU LEKE Jacques et mère ANDIKU NYOKARU Sephoroza, qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude pour le soutient par la prière, conseils et les finances malgré leurs multiples charges
Nos remerciements s’adressent à toute la famille ; oncles ; frères ; sœurs et tentes : ADYEBATI LEKE, BERE LEKE, Maman JOLIE, ETIKIA LEKE, OFEZU ANDIKU Jacqueline, OPI ASIAKU Guillaume, BHAPINI KELE, trouvez ici l’expression de notre gratitude.
Nous pensons aussi à tous nos amis du groupe G11 ensembles nous sommes fort, particulièrement à N’DJABU MULINDWA, KEBITA ANARO, IYETE AMULE, BARAKA MUNGUJAKISA, CEKEBER et sans oublié l’association des étudiants ressortissants de Zaki et Kaliko Omi pour leurs accueils chaleureux, orientation et d’avoir faire de nous une famille dans ce milieu scientifique, trouvez ici l’expression de notre gratitude pour tous ce que vous fîtes pour nous.
La cavité buccale est un écosystème dynamique et complexe à équilibre fragile. Elle abrite divers micro-organismes et débris alimentaires en faisant une entité structurale spécifique. À l’occasion de modifications des conditions environnantes suite à un manque d’hygiène, il y a rupture de cet équilibre. L’altération des conditions locales va permettre la croissance et le développement d’espèces pathogènes qui sont à l’origine du déclenchement de la maladie bucco-dentaire. Streptococcus spp, Staphylococcus aureus et Klebsiella oxytoca sont des espèces bactériennes responsables d’un nombre important d’infections bucco-dentaires, dont la carie dentaire, les gingivites, parondotites. Les pathologies bucco-dentaires sont classées par les experts de l’OMS au troisième rang des fléaux mondiaux. Elles touchent l’ensemble de la population mondiale. Ces pathologies peuvent être d’origine infectieuse, majoritairement par les bactéries, des Gram positif et des Gram négatif, des aérobies et des anaérobies, trouvé généralement dans la cavité buccale. Les objectifs de cette étude qui a concerné les étudiants étaient de déterminer le groupe de bactéries les plus rencontré dans la cavité buccale et de déterminer la morphologie ou la forme de ces bactéries. Le microbiote buccal existe chez tout le monde et peuvent causer des maladies bucco-dentaires chez tout le monde à n’importe quel spectre d’âge. Les microbiotes qui abondent les cavités buccales de tous pour sa protection et parfois qui peuvent causer des maladies sont à 82,2% de Bactéries Gram positif, parmis lequel nous avons trouvé à 70,2% de Bactéries Coques Gram positif, 18,9% de Bactéries Bacilles Gram positif et à 10,8% de Bactéries Coques et Bacilles Gram positif. Ainsi que 17,8% de Bactéries Gram négatif, parmis lequel nous avons trouvé à 50% de Bactéries Bacilles Gram négatif, 37,5% de Bactéries Coques Gram négatif et à 12,5% de Coques et Bacilles Gram négatif. Au terme de cette étude nous rappelons les recommandations au ministère de la santé public de sensibiliser les professionnels de santé et les patients sur la santé buccale , de rendre les soins accessibles à toutes les personnes souffrant de maladie bucco-dentaires et de mettre en place des programmes sur la santé bucco-dentaire aux étudiants ; aux autorités académiques de mettre en place des programmes des cours et des conférences pour les étudiants sur la santé bucco-dentaire , de promouvoir la santé buccodentaire en renforçant les séances d’IEC (Information, Education, Communication) ou CCC (Communication pour le Changement de Comportement) au sein des institutions ; aux étudiants de mettre en pratique les règles d’hygiène bucco-dentaires , d’utiliser une brossette interdentaire pour retirer les débris qui logent entre les dents et de limiter la consommation abisive de boissons sucrées, d’alcool et d’aliments acides (oranges, pamplemousses, citrons, fraises, pommes, tomates ) et aux scientifiques chercheurs de mener une étude fine sur la santé bucco-dentaires et sur les germes de la cavité buccale.
Mots clés
Cavités buccales ; Étudiants ; Microbiotes buccales.
The oral cavity is a dynamic and complex fragile balance ecosystem. It houses various microorganisms and debris by making a specific structural entity. On the occasion of the modifications of the surrounding conditions following a lack of hygiene, there is a break in this balance. The alteration of local conditions will allow the growth and development of pathogenic species that are at the origin of the triggering of oral disease. Streptococcus spp, Staphylococcus aureus and Klebsiella Oxytoca are bacterial species responsible for a large number of oral infection, including dental caries, gingivitis, periodontitis. Oral pathologies are classified by WHO experts on the third largest scourge. It affects all the world’s population. These pathologies may be of infectious origin, mainly by bacteria, positive gram and gram negative, aerobes and anaerobes, generally found in the oral cavity. The objectives of this study which concerned the students were to: determine the group of bacteria most encountered in the oral cavity and to determine the morphology or the form of the bacteria most encountered in the oral cavity. Oral microbiotes exist at everyone and can cause oral diseases to everyone at any age spectrum. Microbiotes that abound the oral cavities of all for its protection and sometimes that can cause diseases are 82.2% of Gram positive bacteria, including 70.2% of Gram positive hulls, 18.9% of Bacilli Bacilli Gram positive and 10.8% of bacteria Coco Bacilli Gram positive. As well as 17.8% of negative Gram bacteria, which we found 50% of Gram negative bacteria, 37.5% Gram negative hulls and 12.5% Gram negative bachel baccoli bacteria.At the end of this study, we remember the recommendations to the Ministry of Public Health to raise awareness of health professionals and oral health patients, to make care accessible to all people with oral diseases and to put in place health programs Buccu-Denture to students; Academic authorities to put in place courses and conference programs for oral health students, promote oral health by strengthening IEC (information, education and communication) or CCC (communication for behavioral change) within the institutions; to students to practice oral hygiene rules, to use an interdental brush to remove debris that live between teeth and limit the abusive consumption of sweet drinks, alcohol and acidic foods (oranges, Pamplemousses, lemons, strawberries, apples, tomatoes) and researchers to conduct a fine study on oral health and on the germs of the oral cavity.
Key words:
Oral Cavity, Students, Oral Microbiota.
LISTES DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
- ISTM/KIS : Institut Supérieur de Technique Médical de Kisangani ;
- G3 : Troisième Graduat ;
- G11 : Groupe de 11 personnes ;
- OMS : Organisation Mondiale de Santé ;
- HAS : Haute autorité de santé ;
- ARN : Acide Rubo Nucléique ;
- CRS : Croix Rouge Suisse ;
- f : Fréquence ;
- % : Pourcentage ;
- CCC : Communication pour le Changement de Comportement
Tableau I : Répartition globale des résultats
Tableau II : Répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram positif
Tableau III : Répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram négatif
Tableau IV : Répartition de résultats par rapport à l’affinité pour le colorant selon le sexe
Tableau V : Répartition de résultats par rapport à la forme selon le sexe
Figure 1 : Anatomie de la cavité buccale ;
Figure 2 : Anatomie de dent ;
Figure 3 : Évolution de la carie dentaire ;
Figure 4 : Évolution de gingivite à parondotites ;
LISTES DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES. vii
0.3. LES OBJECTIFS DU TRAVAIL.. 4
0.4. INTERET ET DELIMITATION DU SUJET. 4
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA CAVITEE BUCCALE.. 5
1.1. DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS. 5
1.2. RAPPELS SUR LA CAVITÉ BUCCALE.. 6
1.2.2. Rappel embryologique de la cavité buccale. 6
1.2.3. Rappel anatomique de la cavité buccale. 7
1.2.4. Constituants de la cavité buccale. 8
1.2.4.3. La muqueuse buccale. 9
1.3. GERMES BACTERIOLOGIQUES DE LA CAVITÉ BUCALE.. 11
1.3.1. QUELQUES MALADIES CAUSSEES. 14
1.3.1.1.4. SYMPTOMATOLOGIE.. 16
1.3.1.2. LA GINGIVITE ET LA PARODONTITES. 17
1.3.1.2.4. SYMPTOMATOLOGIE.. 19
CHAPITRE DEUXIÈME : MATERIELS ET MÉTHODES. 21
2.1. DESCRIPTION DU MILIEU DE RECHERCHE.. 21
2.2. POPULATION ET ÉCHANTILLON.. 21
2.2.1. POPULATION À L’ÉTUDE.. 21
2.3. TECHNIQUE DE RÉCOLTE DES DONNÉES. 22
2.4.1. PRINCIPE DE LA TECHNIQUE. 22
2.4.3. MÉTHODE OPÉRATOIRE.. 23
2.5. TRAITEMENT DE RÉSULTAT. 25
2.6. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES. 25
CHAPITRE TROISIÈME : PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS. 25
3.1. PRÉSENTATION GLOBALE DES RÉSULTATS. 26
3.3. PRÉSENTATION DE RÉSULTATS SELON LE SEXE.. 27
CHAPITRE QUATRIÈME : DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES DES RÉSULTATS. 29
4.1. PRÉSENTATION GLOBALE DES RÉSULTATS. 29
4.3. PRÉSENTATION DE RÉSULTATS SELON LE SEXE.. 30
CONCLUSION, SUGESTIONS ET RÉCOMMENDATIONS. 31
RÉFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. 33
La cavité buccale est une partie du corps en interface directe et variable avec l’environnement. Organe de communication (phonation, mimiques, esthétique…), elle est aussi indispensable à de nombreuses fonctions vitales comme la circulation de l’air, la mastication, la salivation. Porte d’entrée des voies aériennes supérieures et du système digestif, elle joue un rôle important pour celui-ci puisque les premiers stades de la digestion des aliments s’y déroulent. En fait, tout ce qui « passe par la bouche » parvient, directement ou indirectement, au reste du corps. Il n’est donc pas étonnant que la santé bucco-dentaire et les maladies systémiques soient étroitement liées. La cavité buccale abrite de nombreuses bactéries, qui constituent le microbiote dit oral (ou buccal). (Sylvie Babajko, David Ojcius, Ihsène Taihi nassif, 2023)
Les pathologies bucco-dentaires d’origine infectieuses sont parmi les pathologies les plus courantes dans le monde, elles sont provoquées par de différents micro-organismes surtout les bactéries pathogènes.
Selon la définition de l’OMS, la santé bucco-dentaire se caractérise par l’absence de douleur buccale ou faciale, de cancer buccal ou pharyngé, d’infection ou lésion buccale de parodontopathie, de déchaussement et perte de dents, et d’autres maladies et troubles qui limitent la capacité de mordre, mâcher, sourire et parler d’une personne, et donc son bien-être psychosocial (Bahnas Lamis et al. 2021).
Les pathologies bucco-dentaires sont classées par les experts de l’OMS au troisième rang des fléaux mondiaux. Elles touchent l’ensemble de la population. Ces pathologies peuvent être d’origine infectieuse, majoritairement par les bactéries, des Gram positif et des Gram négatif, des aérobies et des anaérobies, trouvé généralement dans la cavité buccale. (Djebli, 2017).
Près de la moitié de la population mondiale est aux prises avec des maladies bucco-dentaires, dents gâtées, gencives enflées et cancers de la bouche. L’organisation mondiale de la Santé dans un nouveau rapport qui indique que 45 % de la population mondiale, soit environ 3,5 milliards de personnes, souffre de maladies bucco-dentaires. « La santé bucco-dentaire a longtemps été négligée dans la santé mondiale », bien que des mesures de prévention peu coûteuses permettraient d’éviter nombre d’entre elles. L’OMS, qui livre ainsi le premier tableau complet du poids des maladies bucco-dentaires dans 194 pays, a révélé une hausse de 1 milliard des cas répertoriés au cours des 30 dernières années. C’est « une indication claire que de nombreuses personnes n’ont pas accès à la prévention et au traitement des maladies bucco-dentaires », dont les plus courantes sont les caries dentaires, les affections des gencives, la perte de dents et les cancers de la bouche, selon le rapport. (OMS, 2022).
L’OMS a estimé à cinq milliards dans le monde le nombre des personnes présentant des caries dentaires. « Au niveau mondial, la perte de dents est perçue comme une conséquence naturelle du vieillissement, alors qu’elle est en fait évitable », « On croit que la carie dentaire ne pose plus problème dans les pays développés alors qu’elle touche 60 à 90 % des enfants d’âge scolaire et la grande majorité des adultes. La carie dentaire est également la maladie bucco-dentaire la plus courante dans plusieurs pays d’Asie et d’Amérique latine. » (OMS, 2004).
Parmi les bactéries qui peuvent causer une pathologie bucco-dentaire 3 sont essentielles : Streptococcus spp, Staphylococcus aureus et Klebsiella oxytoca. Les pathologies bucco-dentaires les plus fréquemment rencontrées sont : la carie dentaire qui est une maladie provoquée par l’altération de l’émail dentaire qui évolue en cavités. Les statistiques liées à cette maladie estiment ainsi que 60% à 90% des enfants scolarisés dans le monde et près de 100% des adultes ont des caries et la gingivite qui est une inflammation des gencives, liée à l’accumulation de la plaque dentaire, elle est généralement non douloureuse et évolue lentement. La gingivite représente la pathologie parodontale la plus fréquemment rencontrée. Selon la haute autorité de santé (HAS), la gingivite concernerait 75 à 80% des personnes âgées de 35 à 45 ans et plus de 50% des adolescents (Bartet, 2018).
En 2014, une étude publiée dans la revue Microbiome révèle qu’un couple qui s’embrasse avec passion déclenche le transfert de plus de 80 millions de bactéries. Les personnes en couple pourraient donc avoir un microbiote buccal qui se ressemble. On note toutefois que les écosystèmes bactériens de deux personnes peuvent être similaires sans être identiques. En effet, chaque individu a une flore buccale unique (MyVariations, 2023).
En Afrique, le nombre de dentistes par habitant est d’environ 1 pour 150 000 contre 1 pour 2000 dans la plupart des pays industrialisés. Et si, dans les pays développés, des progrès restreints ont été faits chez les plus jeunes, la carie dentaire reste une cause majeure de douleurs et de morbidité pour beaucoup de personnes âgées. (OMS, 2004)
En Afrique, les infections buccales peuvent présenter des particularités liées à des facteurs fréquents dans le mileu tropical (retard à la consultation, malnutrition, climat…). (EpillyTrop, 2022, Pg,230).
Ce qui rend ces pathologies très importantes est leur nombre très élevé dans le monde et leur spectre d’infection qui ne se limite pas à un âge précis. Suite à cet état de chose évoqué précédemment une série des questions se posent en nous :
- Quel est le groupe de bactéries les plus rencontré dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire ?
- Quelle est la morphologie de bactéries les plus rencontré dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire ?
Etat donné que la cavité buccale est une partie du corps en interface directe et variable avec l’environnement et porte d’entrée des voies aériennes supérieures et du système digestif, nous pensons que le groupe de bactéries le plus rencontrés dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire serait le bactérie du groupe Gram positif mais aussi comme dans la cavité buccale, il existe plusieurs formes des bactéries, nous pensons que la morphologie ou forme de bacteries le plus rencontrées dans la cavité buccale des étudiants de G3 Techniques de laboratoire seraient les bactéries coques, par contre le bâtonnets sont les moins rencontré après les coques .
- Déterminer le groupe de bactéries les plus rencontré dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire.
- Déterminer la morphologie ou forme de bactéries les plus rencontré dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire.
0.4. INTERET ET DELIMITATION DU SUJET
L’intérêt porté à ce sujet encore rare dans la littérature dans notre milieu scientifique est de démontrer que les microbiotes de la cavité buccale peuvent causer des affections. Ces affections de la cavité buccale constituent un vrai problème de santé publique dans notre milieu. Il est donc nécessaire de connaître la situation sur le terrain et quels en sont exactement les facteurs qui concourent à leurs apparitions cela nous permettrait une prise en charge préventives et curatives.
Notre recherche concerne les étudiants de troisième graduat technique de laboratoire à l’Institut supérieur de technique médical et les analyses ont été faites au laboratoire médical de la polyclinique Maison médical.
Hormis l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend quatre chapitres, à savoir :
- Le premier parle sur la généralité sur la cavité buccale ;
- Le second parle des matériels et méthodes ;
- Le troisième se focalise sur la présentation et l’interprétation des résultats ;
- Le quatrième concerne la discussion et commentaires des résultats ;
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LA CAVITEE BUCCALE
Dans ce chapitre, nous parlerons de quelques definitions de quelques concepts, ensuite de donner une apperçu sur les germes bactériologiques de la cavité buccale.
1.1. DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS
1.1.1. Bactérie : microrganisme unicellulaire et sans noyau compartimenté (Brian J. Werth,2022).
1.1.2. Bactérologie : partie de la microbiologie qui a pour objet l’étude des bactéries. (Office québécois de la langue française,1998).
1.1.3. Bactérologie médicale : branche de la microbiologie qui traite des interactions entre les micro-organismes et l’être humain. (Jean-Pierre Flandrois, 1997).
1.1.4. Bactérologie hygiénique : branche de la bactériologie consacrée principalement à la prévention des infections et fondée sur l’étude des microorganismes responsables et de leur mode de destruction. (Office québécois de la langue française, 1998).
1.1.5. Bactérologie pathologique : branche de la bactériologie qui étudie les effets produits sur l’organisme animal par les bactéries et les toxines bactériennes. (Office québécois de la langue française, 1998).
1.1.6. Bactérologie systématique : branche de la bactériologie qui étudie la taxinomie et l’écologie des bactéries. (Office québécois de la langue française, 1998).
1.1.7. Coloration Gram : coloration différentielle la plus utilisée en microbiologie. Elle permet en colorant l’intérieur des bactéries de les différencier sur échantillon selon leur forme (paires, groupes, chaînes) et leur affinité pour les colorants. « Grace aux colorants utilisés, on affine la caractérisation du type de bactéries à Gram positif ou à Gram négatif et leur morphologie en bacilles ou coques ». (Inès Boussen, 2022).
1.1.8. Germes : c’est l’ensemble des micro-organismes à l’origine des maladies infectieuses, (Christian Thomsen, 2016).
1.1.9. Infection : l’envahissement puis la multiplication de micro-organismes au sein d’un organe du corps vivant. (Patrick Aubé,2017).
1.1.10. Mastication : action de mâcher les aliments avant de les avaler. (Catherine Crapoulet, 2020).
1.1.11. Insalivation : c’est le premier temps de la digestion buccale, marquée par l’imprégnation des aliments par la salive. (Académie nationale de médecine (France), 2016).
1.2. RAPPELS SUR LA CAVITÉ BUCCALE
La bouche ou encore la cavité buccale constitue la partie initiale du tube digestif liant l’organisme au milieu extérieur, elle abrite un écosystème fragile et complexe comprenant la muqueuse buccale, les dents, la salive et le microbiote buccal. Elle assure la communication qu’elle soit verbale (phonation) et essentiellement la nutrition, car c’est à ce niveau que commence la digestion notamment par la mastication des aliments où interviennent les dents et la salive. (Zeghouf Chabha, Saket Tassadit, Otmani Ouissem, 2020, Pg8).
1.2.2. Rappel embryologique de la cavité buccale
Entre la quatrième et la cinquième semaine de vie embryonnaire, les cinq bourgeons faciaux convergent simultanément pour former la bouche primitive encore appelée stomadeum qui se compose d’une couche de cellules cubiques disposées régulièrement, elle-même limitée vers le mésenchyme par une couche de membrane basale. Pendant la sixième et la septième semaine, les extrémités des processus intermaxillaires qui sont à l’origine du philtrum de la lèvre supérieure se développent. Au cours de la huitième semaine, les bourgeons maxillaires produisent une paire de fines expansions médiales, ce sont les processus palatins.
A la fin de la neuvième semaine, ces processus palatins s’unissent l’un à l’autre et au palais primaire pour former le palais secondaire. A la dixième semaine les portions latérales des bourgeons maxillaires et mandibulaires donnent naissance aux joues ; la bouche est ainsi réduite à sa largeur définitive. (Houeto Mahutin Borel Josia, 2021, thèse, Pg7).
1.2.3. Rappel anatomique de la cavité buccale
La bouche est une cavité limitée :
- En avant par les lèvres et les dents (incisives et les canines) ;
- En haut par la voûte du palais ;
- En bas par un plancher sur lequel repose la langue ;
- Sur les côtés par les joues et les autres dents (molaires et prémolaires) ;
- En arrière par le voile du palais ;
La bouche comprend normalement 32 dents, une langue (normalement 35 muscles dont un central) et des glandes salivaires. La bouche communique avec le pharynx par l’itinéraire de la gorge (l’isthme du gosier). La bouche est un organe permettant de reconnaître les aliments et de s’alimenter. C’est un lieu d’intimité. C’est par cet organe qu’est possible la communication et la qualité de la communication.
Figure 1 : la cavité buccale.
L’anatomie topographique de la cavité buccale étant relativement complexe, il est plus aisé de la représenter sous forme de schémas simplifiés. Ceux-ci, faciles à reproduire, doivent être insérés dans le dossier du malade afin d’y mentionner avec précision les lésions constatées (siège précis, formes et dimensions). (Houeto Mahutin Borel Josia, 2021, thèse, Pg25).
1.2.4. Constituants de la cavité buccale
La salive est un liquide biologique sécrété par les glandes salivaires, à l’intérieur de la bouche. Elle se compose d’eau à 99 %. Le 1 % restant inclut des ions (sodium, potassium, chlorure) et des éléments organiques. Ainsi, elle contient de l’urée, du glucose, des hormones, de l’ARN et de nombreuses protéines, notamment des enzymes digestives (amylase, lipase).
Plusieurs études récentes ont démontré que le pH salivaire peut être utilisé comme un biomarqueur de diagnostic pour les maladies buccales, et même quelques maladies gastro-entérologiques. La valeur normale du pH de la salive est de 7,2. Toute variation indique un état pathologique. Si le pH est moins de 7,0, on considère que la salive est acide. (Helvident, 2021).
En effet, elle :
- Neutralise l’acidité de la bouche ;
- Répare les micro-altérations de l’émail dentaire ;
- Nettoie les dents ;
- Protège les tissus de la bouche ;
- A un rôle antibactérien et antifongique (contre les champignons). (Assurance Maladie,2022).
C’est le liquide, d’origine sérique, qui suinte du sillon gingivo-dentaire, après isolement du site du flux salivaire. Il est considéré comme un élément propre du milieu buccal (bien qu’il soit le vecteur d’un certain nombre de constituants d’origine sérique). Il est constitué des éléments organiques comme (protéines, lipides, prostaglandines E2, urées, Enzymes) ; éléments minéraux comme (Ca++, N+, K+) et éléments cellulaires comme (microorganismes, cellules épithéliales et leucocytes). (Wafa Nasri-Gaha, 2020, Pg5).
La muqueuse buccale est une sorte de tapis qui occupe tout l’intérieur de la bouche. Elle comprend notamment la partie interne de la joue, les gencives, le palais, et la langue. (Tantely Ranoarivony, 2023).
L’organe dentaire comprend deux parties : la couronne et la ou les racines réunies par le collet. La couronne est visible et comprend de la périphérie vers le centre :
- L’émail : c’est la couche externe de la couronne, d’origine épithéliale. C’est un tissu hautement minéralisé (± 96%) constitué essentiellement de cristaux d’hydroxyapatite. La couche d’émail s’interrompt au niveau du collet ou elle assure sa jonction avec le cément.
- La dentine : c’est un tissu conjonctif minéralisé (70%) sous-jacent à l’émail au le cément qui délimite la cavité pulpaire (Ivoire).
- La pulpe : c’est l’unité tissulaire interne. Elle occupe la cavité centrale de la dent, la chambre pour la couronne, les canaux pour la racine. Le tissu pulpaire est richement vascularisé et innervé à partir de l’apex, seule voie d’entrée et de sortie. La racine correspond à la partie invisible de la dent, implantée dans l’os alvéolaire et caractérisée par sa teinte jaunâtre et sa forme effilée depuis la zone du collet jusqu’à l’apex. En général, la ou les racines ont la même forme conique à rétrécissement rapide vers l’apex ou foramen qui livre passage au paquet vasculo-nerveux propre à chaque pulpe. (Meftahi N, Mered Y, Rahmani I. [Thèse Pg157, 2014]).
Le parodonte représente un ensemble de tissus. Le terme « parodontal » signifie « qui entoure la dent ». Ainsi, les tissus du parodonte entourent les dents et leurs racines. Leurs rôles sont de protéger ces dernières et de les maintenir solidement en place au sein de l’os de la mâchoire. Le parodonte est un ensemble de tissus comprenant la gencive, le ligament parodontal, le cément, l’os alvéolaire. (Jack Ng, 2022).
C’est le ligament alvéolo-dentaire ou ligament parodontal fait partie du parodonte, qui comprend la gencive, l’os alvéolaire, et le cément. C’est un tissu conjonctif constitué de fibres, cellules, nerfs, et vaisseaux sanguins. Les fibres sont du collagène et sont groupées en transversales, obliques, apicales, ou cervicales. (Albert Hauteville, 2019).
Le cément est une couche de tissu spécialisé, très mince et calcifiée, qui recouvre la surface de la racine d’une dent, et qui est fermement unie avec la dentine. Le cément assure la fixation des dents sur l’os alvéolaire par ancrage au ligament parodontal, (Anto Youssef, 2021).
L’os alvéolaire est un tissu minéralisé contenu dans la mâchoire dans lequel des dents sont placées dans les alvéoles correspondantes. Aussi appelé procès alvéolaire, cet os fait partie du maxillaire et de la mandibule, et s’attache au cément de la racine d’une dent par l’entremise du ligament parodontal. La région de l’os alvéolaire qui se fixe au ligament parodontal est plus compacte et s’appelle lamina dura.( Anto Youssef, 2007 ).
Figure 2 : Anatomie de dent.
1.3. GERMES BACTEROLOGIQUES DE LA CAVITÉ BUCALE
Le microbiote buccal est l’ensemble des micro-organismes présents dans la cavité buccale. Ces micro-organismes sont essentiellement des bactéries. En plus, les virus, les fungi, les protozoaires et les archées sont également présents. Appelée longtemps flore buccale, le microbiote buccal est acquis à la naissance à partir des microbiotes maternels et environnementaux. Ces microbiotes colonisent la cavité buccale de l’enfant. L’éruption des dents temporaires modifie drastiquement l’écosystème existant. De nouvelles surfaces aux caractéristiques physico-chimiques différentes sont à coloniser. (M. Bonnaure-Mallet, É. Boyer, 2019).
Globalement, la diversité et la richesse bactérienne augmentent et divergent du microbiote maternel lors du développement de la cavité buccale, et dès l’âge de 2 ans elles seraient proches de celles observées chez l’adulte. Le microbiote buccal forme un biofilm ou plaque dentaire sur les surfaces dentaires en fonction de l’environnement et de la réponse de l’hôte. À l’état sain, avec une bonne hygiène dentaire, la composition du microbiote reste stable en équilibre avec son environnement et l’hôte. L’équilibre du microbiote reste cependant fragile et sous l’influence de différents facteurs tels que l’excès de sucres, d’acide, l’absence de brossage de dents, etc. Un déséquilibre du microbiote appelé dysbiose se produit et peut entraîner la maladie carieuse ou parodontale. (M. Bonnaure-Mallet, É. Boyer, 2019).
Les maladies infectieuses locales dues à la dysbiose entraînent une inflammation, une réponse de l’hôte. Le concept de cavité buccale dysbiotique en tant que source d’infection à distance est aujourd’hui admis. Ainsi, les maladies parodontales, avec leur charge bactérienne importante associée à une défaillance du système immunitaire, sont des facteurs de comorbidité de différentes pathologies d’organes comme les pathologies cardiovasculaires, pulmonaires, rénales. À leurs côtés, les patients atteints de maladies systémiques telles que le diabète, la polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux systémique sont plus susceptibles aux maladies parodontales destructives. L’expression de médiateurs locaux modifierait la composition du microbiote buccal et engendrerait la dysbiose. (M. Bonnaure-Mallet, É. Boyer, 2019).
Ce microbiote doit cependant former des biofilms solidement fixés pour résister à la salive et ne pas être emporté vers l’estomac, son acide et ses enzymes digestifs. C’est le cas des bactéries anaérobies de la cavité buccale que sont par exemple : Actinomyces, Arachnia, Bacteroides, Bifidobacterium, Eubacterium, Fusobacterium, Lactobacillus, Leptotrichia, Peptococcus, Peptostreptococcus, Propionibacterium, Selenomonas, Treponema, Veillonella, ou encore Porphyromonas gingivalis fréquemment impliquée dans les gingivites et les parodontites (bactérie libérant des gingipaïnes (en), protéines toxiques aggraveraient la maladie d’Alzheimer. (GF38 storic, 2023).
La cavité buccale du nouveau-né est dépourvue de dents, et (à la naissance, normalement) de bactéries ou champignons. Elle est rapidement colonisée par des bactéries provenant du microbiote des parents et de l’environnement (dont Streptococcus salivarius). Avec l’apparition des dents au cours de la première année, la bouche est colonisée par Streptococcus mutans et Streptococcus sanguinis qui vivent sur la surface dentaire et les gencives. D’autres souches de streptocoques, spécialisées, adhèrent fortement non pas aux dents, mais aux gencives et aux joues. La zone de la crevasse gingivale (qui contribue au soutien des dents) offre un habitat spécifique à d’autres espèces (anaérobies). (GF38storic, 2023).
La cavité buccale est baignée de salive, un liquide biologique essentiel à son équilibre. Nos glandes salivaires sécrètent environ 750 ml de salive par jour. Outre sa fonction digestive, la salive assure une fonction protectrice sur les muqueuses et les dents par une action de lubrification, mais également en participant à l’équilibre de la flore microbienne de la bouche, et en régulant le pH buccal. Un pH acide favorise la déminéralisation de l’émail des dents, tandis qu’un pH basique favorisera la formation du tartre. Le fluide gingival est un exsudat d’origine plasmatique produit au niveau du tissu gingival qui nettoie les dents et la gencive et les protège des bactéries. (Myriam Gorzkowski, 2015).
Les bactéries d’une flore équilibrée participent au bon fonctionnement de la bouche par le maintien des dents et des gencives en bonne santé, en luttant contre les nombreux agresseurs de l’environnement, et en participant à la prédigestion des aliments. Tandis que les bactéries d’une flore déséquilibrée sont nocives pour la bouche. La flore buccale évolue tout au long de la vie en fonction de l’âge, des hormones, du stress et de nombreux facteurs externes. La flore buccale peut être déséquilibrée par :
- Une mauvaise hygiène bucco-dentaire ;
- L’alimentation au quotidien ;
- La prise d’alcool ;
- La fumée de cigarettes ;
- Certaines pathologies comme le diabète ou les cancers ;
- La prise d’antibiotiques ;
- Un traitement orthodontique ; (Johnson, 2023).
Tous les jours, votre écosystème buccal doit lutter contre ces agressions et préserver l’équilibre de sa flore. En effet, lorsque son équilibre est rompu, les espèces bactériennes bénéfiques de la bouche sont susceptibles de diminuer en nombre. Les mauvaises bactéries peuvent alors se multiplier et entraîner la formation de caries ou de pathologie de la gencive. Face à ces multiples agressions, une hygiène bucco-dentaire optimale est requise. Grâce au brossage, aux bains de bouche et à l’utilisation de fil dentaire. Il est possible de limiter le développement de la plaque buccale, ce qui permet de préserver l’équilibre de la flore et par conséquent de limiter la prolifération des mauvaises bactéries. Ces gestes quotidiens aident à protéger les dents et les gencives pour une bonne santé bucco-dentaire. (Johnson, 2023).
1.3.1. QUELQUES MALADIES CAUSSEES
Les bactéries sont la source principale des maladies et des infections buccodentaires, plusieurs pathologies sont observées et chaque une peut être causée par une ou plusieurs.
Bactéries au même temps. Ces pathologies se manifestent par le développement et la multiplication de la flore polymicrobienne qui envahisse les tissus pulpaires et s’accompagne par des réactions inflammatoires avec des douleurs (Gérard et Freney, 2019).
La majorité des affections buccales sont d’origine dentaire, à partir des bactéries de la plaque qui donnent une lésion creusant et destructrice appelé la carie dentaire ou de celles de la flore du sillon gingivo – dentaire qui envahit le parodonte ou abouti à une parodotite. (Emile Ntumba Kabongo, 2010, Pg 16).
Une carie est une décalcification de la dent sous l’effet des différentes attaques acides. La structure minérale de la dent fond, se ramolli et se creuse pour former une cavité. Les acides en bouche peuvent provenir directement des aliments : (liqueurs, aliments citronnés ou vinaigrés), ou provenir des bactéries naturellement présentes en bouche qui transforment les sucres des aliments en acide. (Louise Barbeau, 2022).
Les acides produits par le métabolisme des bactéries de la plaque dentaire sont à l’origine de la formation de la carie. Initialement, la plaque dentaire est une fine couche de substance molle composée de particules alimentaires, de mucine, de cellules épithéliales et de bactéries qui colonisent la surface de la dent dans les 24 heures après son nettoyage. Les Streptococcus mutans spp sont un groupe de bactéries qui se développent dans la plaque et peuvent provoquer des caries. Certaines souches sont plus cariogènes que d’autres. (Bernard J. Hennessy, 2023).
La carie dentaire est un problème de santé mondial, qui touche plus de 80% de la population, dont 60 à 90% des enfants d’âge scolaire, représentant plus de 2.3 milliards de personnes présentant une carie non traitée sur des dents permanentes et plus de 530 millions sur une dent primair. Selon l’étude mondiale sur la morbidité réalisée en 2015, le Global Burden of Disease 2015, il semble y avoir une prévalence mondiale relativement stable de la carie dentaire non traitée en dentition permanente entre 1990 et 2017 avec un taux d’environ 34%. Malgré tout, il semble y avoir une amélioration dans les pays industrialisés quant à la sévérité et la prévalence de la carie avec évidence de cavitation dans le groupe d’âge 5-12 ans ainsi que chez les 35-44 ans. Il semble de plus y avoir une diminution du nombre de dents manquantes au sein de la population veillante en comparaison aux décennies antérieures, possiblement attribuable en partie à la diminution des extractions pour cause de caries dentaires. (Michaël St-Gelais,2022).
La carie dentaire peut affecter tous les groupes d’âge indépendamment du sexe. Un pic de prévalence peut être observé entre 1 et 4 ans pour les caries non traitées en dentition primaire alors que celui en dentition permanente se situe autour de 15 à 19 ans. La prévalence de la carie dentaire diminue par la suite avec l’âge avec un second pic d’incidence vers 70 ans. Les nourrissons sont également sujets aux caries, décrites comme des « caries de biberon », qui affectent une ou plusieurs dents primaires dès leur apparition en bouche, entre la période de la naissance et 71 mois. (Michaël St-Gelais, 2022).
L’évolution de carie dentaire est subdivise à quatre étapes :
Stade 1 : la carie affecte essentiellement l’émail dentaire. Indolore, elle se manifeste par un petit point noir sur la surface de la dent, lequel est uniquement visible grâce à un examen dentaire minutieux.
Stade 2 : les bactéries prénétrent jusqu’à la dentine (la partie massive de la dent qui se trouve sous l’émail) et causent alors une sensibilité au chaud et au froid, voire une douleur de faible intensité. À ces premiers stades, une obturation suffit généralement à l’enrayer.
Stade 3 : les bactéries atteignent la partie centrale vivante de la dent (la pulpe), là où se trouvent les vaisseaux sanguins et les nerfs. À ce stade, l’infection provoque une vive sensation de douleur.
Stade 4 : lorsque la carie est très profonde, l’infection peut s’étendre et entraîner la formation d’un abcès sous la gencive. (Viruswebmaster, 2021).
(1) (2) (3) (4) (5)
Figure 3 : Évolution de la carie dentaire
LEGENDE : 1. Dent saine, 2. Carie d’émail, 3. Carie atteignant la dentine, 4. Carie avec l’atteinte de pulpaire(pulpe), 5. Nécrose dentaire et infection périapicale. (Nigel B Pitts, 2014).
La carie débute au niveau de l’émail de façon asymptomatique. Quand la carie atteint la dentine, des douleurs apparaissent tout d’abord sous l’action de stimuli alimentaires chauds, froids ou sucrés, puis, plus tard, à la mastication ou à la percussion de la dent. La douleur peut être intense et persistante lorsque la pulpe est gravement atteinte (pulpite). (Bernard J. Hennessy, 2023).
Le diagnostic de la carie est complexe et requiert une compréhension approfondie de la situation du patient. Pour poser un diagnostic de carie, l’examen clinique (tactile et visuel) combiné aux radiographies reste la procédure diagnostique utilisée par les dentistes, bien qu’elle soit imparfaite (sensibilité entre 39-59%, mais une spécificité de plus de 95%). Ceci reste cependant le choix d’examen à utiliser étant rapide et facile pour le clinicien. Le fait qu’il n’y ait aucun examen de détection de la carie parfait renforce l’importance du diagnostic précoce ainsi que l’utilisation de traitement préventif permettant de minimiser l’impact des erreurs diagnostiques. (Michaël St-Gelais, 2022).
La prophylaxie est au centre des campagnes de santé publique, comme celle menée récemment par la Croix-Rouge suisse CRS. Dans ce clip vidéo, l’objectif est de sensibiliser à l’importance de la santé bucco-dentaire à travers des messages de prévention simples et universels. La prophylaxie bucco-dentaire se fonde sur 4 piliers majeurs :
- Une bonne hygiène buccale ;
- Une alimentation saine et équilibrée ;
- Un apport en fluorures ;
- L’absence de tabagisme ; (Helvident, 2019).
1.3.1.2. LA GINGIVITE ET LA PARODONTITES
La gingivite est une inflammation des gencives qui guérit sans séquelle. Elle est souvent due à une hygiène buccale insuffisante mais elle peut aussi être favorisée ou causée par d’autres facteurs. Une gingivite non soignée évolue souvent en parodontite. La parodontite est causée par des bactéries spécifiques qui se développent dans les poches parodontales et qui causent la destruction progressive des tissus entourant la dent. (Frédéric Born, 2009).
Les maladies parodontales sont des affectations multifactorielles qui requièrent souvent la collaboration de divers facteurs locaux, systémiques, génétiques, pharmacologiques et environnementaux. Sur la base de l’étiologie, la gingivite est principalement induite par la plaque dentaire. Cependant, il faut savoir qu’une gingivite peut également apparaitre sans présence de plaque dentaire secondairement à des maladies ou affections systémiques. (Antoine Mercier-Linteau, 2021).
La plaque est la cause la plus courante de gingivite. La plaque dentaire est un biofilm qui se forme à la surface des dents et qui est essentiel pour induire ce type de gingivite. Lorsque l’hygiène dentaire est déficiente et que cette plaque n’est pas retirée régulièrement, celle-ci peut se minéraliser, durcir et former du tartre. Comme la plaque abrite un grand nombre de bactéries, une inflammation peut se produire dans la gencive en raison de celles-ci. (Antoine Mercier-Linteau, 2021).
Les bactéries principalement impliquées dans la gingivite sont également celles pouvant être retrouvées dans un parodonte sain. Ces espèces, dont Streptococcus sanguis, Streptococcus mitis, Streptococcus oralis, Veillonella parvula et Actinomyces odontolyticus, sont des colonisateurs dits primaires. Puisque la colonisation de ces pathogènes ne peut expliquer à elle seule le développement de la gingivite, l’inflammation débutera généralement lorsque la réponse du système immunitaire sera diminuée en raison de certaines conditions locales ou systémiques. (Antoine Mercier-Linteau, 2021).
La gingivite chronique et la parodontite chronique de l’adulte sont d’étiologie bactérienne. La grande majorité des cas des gingivites est induite par la présence des plaques dentaires. La couleur de la gencive change si elle présente une inflammation, elle passe d’une couleur rose pâle, piquetée en peau d’orange, à une couleur rouge érythémateuse et elle devient démateuse, gonflée et sensible. Il y aura également un saignement spontané et l’haleine devient désagréable. (Bahnas Lamis, Benchikh lehocine Sarra, Boudjerda Maroua, 2021, Pg17).
La gingivite est la plus fréquente des maladies parodontales. Il est plus répandu chez les hommes que chez les femmes, car il a été constaté que les femmes ont tendance à suivre de meilleurs régimes de soins bucco-dentaires. On le voit couramment chez les enfants et les adultes. Des études ont montré que la gingivite était plus répandue chez les personnes de statut socio-économique faible, car les personnes de statut socio-économique élevé ont tendance à montrer une attitude plus positive envers le maintien de l’hygiène bucco-dentaire. De plus, ils ont un meilleur accès aux options de soins de santé. Des études révèlent que la gingivite est plus répandue chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. (Kashetty M, Kumbhar S, Patil S, Patil P, 2018).
La gingivite, si elle est identifiée et traitée, peut être facilement résolue, car la condition est réversible à ses débuts. Cependant, la gingivite chronique, si elle n’est pas traitée, peut évoluer vers une parodontite et peut finalement entrainer une destruction osseuse pouvant entrainer une mobilité dentaire et la perte des dents. (Rathee M, Jain P,2020).
Figure 4 : Évolution de gingivite à parondotites
Légende : 1. Gencive saine, 2. Gingivite (réversible, pas de perte osseuse), 3. Parodontite débutante (profondeur de sondage de 4-5 mm), 4. Parodontite modérée (profondeur de sondage de 6 mm), 5. Parodontite sévère (profondeur de sondage 8 mm). (Frédéric Born, 2009).
Une gingivite simple débute par un approfondissement du sillon entre la dent et la gencive, puis par l’apparition d’un liseré gingival rouge et inflammatoire, en regard d’une ou de plusieurs dents, avec tuméfaction des papilles interdentaires et des saignements gingivaux spontanés. La douleur est habituellement absente. L’inflammation peut se résorber, rester superficielle pendant des années ou parfois évoluer vers une parodontite. Un diabète non équilibré peut aggraver la symptomatologie, entraînant souvent des surinfections voire des abcès gingivaux aigus. En cas de leucémie, la gencive peut contenir des infiltrats leucémiques avec des signes cliniques de type œdème, douleur et hémorragies. (James T. Ubertalli, DMD, Himgham, 2022).
- Examen dentaire par un dentiste ;
- Parfois, radiographies ;
Pour diagnostiquer une parodontite, le dentiste inspecte les dents et mesure la profondeur des poches gingivales à l’aide d’une sonde fine. Des radiographies sont réalisées pour déterminer l’étendue de la perte osseuse. (James T. Ubertalli, DMD, Himgham, 2022).
Pour éviter les maladies parodontales, il est essentiel de respecter certaines règles :
- Brosser vos dents après chaque repas et avant le couché ;
- Faire une utilisation quotidienne de la soie dentaire, avant le brossage ;
- Éviter le tabac, puisqu’il nuit à l’oxygénation des gencives et à leur bonne santé ;
- Avoir une alimentation saine, riche en vitamines et minéraux essentiels ;
- Voir votre dentiste sur une base régulière pour obtenir un nettoyage professionnel et un détartrage. Cela lui permet aussi d’effectuer un examen complet de vos gencives et des tissus du parodonte afin de déceler les premiers signes de la gingivite et de la parodontite. En cas de besoin, il vous dirigera vers les soins appropriés avant que l’infection s’étende. (OphilieTran, 2020).
CHAPITRE DEUXIÈME : MATERIELS ET MÉTHODES
Dans ce chapitre, nous allons décrire le champ de recherche, quelques matériels et techniques utilisées pour la réalisation de cette étude.
2.1. DESCRIPTION DU MILIEU DE RECHERCHE
Nous avons effectué notre étude au laboratoire de la Polyclinique Maison médicale, une institution sanitaire privée créee en 1977 par Dr KATENDE.
La Polyclinique Maison médicale se situe à Kisangani dans la Commune MAKISO. Il est borné :
- A l’Est par le complexe scolaire HOME FEYEN ;
- A l’Ouest par le cimetière de la commune MAKISO ;
- Au Nord par le bureau administratif de l’ancien gouvernaurat ;
- Au Sud par le beach dokolo et le fleuve Congo ;
2.2. POPULATION ET ÉCHANTILLON
La population est un ensemble fini d’objets, d’unités ou d’individus sur lesquels porte une étude ou une observation et qui donne lieu à un traitement statistique. (Isetcha Tawiti, 2022, Pg3).
Notre population est constituée de tous les étudiants de l’auditoire de troisième graduat (G3) Techniques de laboratoire de l’institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Kis) sans distinction de sexe et l’âge. Au total, 150 étudiants ont fait l’object de notre recherche.
L’échantillon est l’ensemble d’individus représentatifs d’une population. (Yusuyo, 2022).
Notre échantillon aléatoire est constitué de 45 prélèvements de liquide de la cavité buccale qui ont été réalises chez les étudiants de troisième graduat (G3) Technique de laboratoire de l’institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Kis) pendant la période de notre recherche du fin de cycle qui sanctionné l’obtention du diplôme de graduat.
2.3. TECHNIQUE DE RÉCOLTE DES DONNÉES
Notre recherche est prospective, pour la récolte des données, nous avons prélevé les échantillons de liquide de la cavité buccale des étudiants de troisième graduat (G3) Technique de laboratoire de l’institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Kis).
Nous avons utilisé comme instrument de travail, une fiche d’enquête comportant des lignes et des colonnes, dans cette fiche d’enquête nous nous sommes servis de quelques variables retenus pour l’identification pendant notre enquête, telles que : l’âge, sexe et les résultats de laboratoire.
2.4.1. PRINCIPE DE LA TECHNIQUE
La technique de coloration de Gram est la coloration différentielle microbiologique la plus importante et la plus largement utilisée, publiée par Hans Christian Gram en 1884, elle permet de différencier les bactéries selon 2 critères principaux : leur forme et leur affinité pour les colorants :
- Forme : Paires, Tétrades, Groupes, Chaînes, Lancettes ;
- Affinité pour les colorants : Gram positif ou Gram négatif ;
Les parois des bactéries à Gram négatif ont un taux élevé de lipides (à cause de la membrane externe) et une fine couche de peptidoglycane. L’alcool contenu dans le décolorant extrait le lipide, ce qui rend la paroi des bactéries à Gram négatif plus poreuse, et incapable de retenir le complexe violet-lugol, décolorant ainsi la bactérie. Le peptidoglycane plus épais et le degré de réticulation plus élevé piège le complexe violet-lugol plus efficacement, ce qui rend la paroi Gram positif moins sensible à la décoloration.
De plus, la coloration Gram-positive et Gram-négative des bactéries révèle la morphologie globale des bactéries, de sorte que les bactéries peuvent également être étiquetées en tant que bacilles ou cocci.
- Bleu de méthylène ;
- Colorant Violet de Gentiane ;
- Colorant Lugol ;
- Colorant Safranine ;
- Décolorant ;
- Anse de platine ;
- Ouate ;
- Microscope ;
- Pissette d’eau ;
- Lames porte objet ;
- Ecouvillons ;
- Lampe à alcool ;
- Gants ;
- Eau ;
- Alcool à 70% ;
La préparation d’un échantillon pour une coloration de Gram suit cette procédure :
- Étiquetez une lame de microscope en verre propre avec identification d’échantillon. Utiliser un crayon, car de nombreuses encres s’éliminent par les réactifs utilisés dans la procédure de coloration ;
- Étalez doucement la gouttelette dans un mouvement circulaire dans une zone d’environ 1 cm de diamètre, laisser sécher à l’air libre ;
- Une fois que le frottis est séché à l’air, passez la lame enduite à travers une flamme deux ou trois fois. Cela tue les microbes dans le frottis et fixe l’échantillon à la lame, faites attention à ne pas surchauffer l’échantillon, car cela peut fausser la morphologie cellulaire ;
- Colorer doucement le frottis de cristal violet et laisser reposer 1 minute. Inclinez légèrement la lame et rincez doucement à l’eau du robinet ou à l’eau distillée. Le cristal violet est un colorant soluble dans l’eau qui pénètre dans la couche de peptidoglycane dans la paroi cellulaire bactérienne ;
- Colorer doucement le frottis avec de lugol ou l’iode de Gram et laisser reposer 1 minute. Inclinez légèrement la lame et rincez doucement à l’eau du robinet ou à l’eau distillée. Le frottis apparaîtra maintenant violet. La solution lugol ou d’iode de Gram (iode et iodure de potassium) est ajoutée pour former un complexe avec le cristal violet, qui est beaucoup plus gros et est insoluble dans l’eau ;
- Décolorez le frottis avec de l’alcool éthylique à 95 % ou de l’alcool acétone. Inclinez légèrement la lame et appliquez l’alcool goutte à goutte jusqu’à ce que l’alcool soit presque transparent (10 à 30 secondes). Rincer immédiatement à l’eau pour éviter une décoloration excessive ; Le décolorant déshydrate la couche de peptidoglycane, la rétrécit et la resserre. Chez les bactéries à Gram positif, les grands complexes cristal violet-iode ou cristal violet-lugol sont alors incapables de pénétrer et de s’échapper de l’épaisse couche de peptidoglycane, ce qui donne des cellules colorées en violet. Cependant, chez les bactéries à Gram négatif, la membrane externe est dégradée, la fine couche de peptidoglycane est incapable de retenir les complexes cristal violet-iode ou cristal violet-lugol et la couleur est perdue.
- Noyer doucement avec la safranine et laisser reposer 45 à 60 secondes. Inclinez légèrement la lame et rincez doucement à l’eau du robinet ou à l’eau distillée. La safranine est faiblement soluble dans l’eau et colore les cellules bactériennes d’un rouge clair, permettant la visualisation des cellules Gram négatives sans interférer avec l’observation du violet des cellules Gram positives ;
- Sécher la lame sur du papier filtre ou à l’air libre puis visualiser le frottis à l’aide d’un microscope optique sous immersion dans l’huile avec l’object × 100.
À la fin de notre analyse nous avons constater que les bactéries à GRAM négatif sont colorées à rose / rouge et les bactéries à Gram positif sont colorés à bleu / violet et cocci ou bacilles. Nous avons aussi constaté que dans la cavité buccale les bactéries gram positif sont les plus nombreux.
Pour l’analyse et le traitement de résultats, nous avons fait recours au calcul de pourcentage qui s’obtient par la formule suivante :
% = f/N×100
Légende :
- % : Pourcentage ;
- f : fréquence ;
- N : Nombre total de données ;
- 100 : Constante ;
La réalisation de ce travail n’a pas été facile, nous avons fait face aux difficultés liées au flamber de prix des réactifs et certains matériels dû à l’augmentation de taux de dollar sur le marché. Mais aussi, d’autres problèmes en rapport avec la recolte des données. Certains étudiants ont refusé que nous poussions les prélever pour des raisons personnelles.
CHAPITRE TROISIÈME : PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Dans ce chapitre nous procéderons par la présentation et interprétation de nos différents résultats obtenus pendant la période de notre recherche dans de différents tableaux.
3.1. PRÉSENTATION GLOBALE DES RÉSULTATS
Tableau I : Répartition globale des résultats
RÉSULTATS f % |
Gram positif 37 82,2% Gram négatif 8 17,8% |
TOTAL 45 100% |
Ce tableau nous montre que 37 échantillons soit 82,2% ont révélés la présence de Bactéries Gram positifs. Par contre, 8 échantillons soit 17,8% des échantillons vont représentés le Bactérie Gram négatifs.
Tableau II : Répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram positif
RÉSULTATS f % |
Bacille Gram positif 7 18,9% Coques Gram positif 26 70,2% Coques et Bacilles Gram positif 4 10,8% |
TOTAL 37 100% |
L’analyse nous montre dans ce tableau que 26 échantillons soit 70,2% des échantillons ont révélés la présence de Bactérie Coques Gram positifs ; 7 échantillons soit 18,9% des échantillons étaient constitués des Bacilles Gram positifs. Tandis que 4 échantillons soit 10,8% étaient constitués des Coques et Bacilles Gram positifs.
Tableau III : Répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram négatif
RÉSULTATS f % |
Bacilles Gram négatifs 4 50% Coques Gram négatifs 3 37,5% Coques et Bacilles Gram négatifs 1 12,5% |
TOTAL 8 100% |
Le résultat obtenu dans ce tableau montre que 4 échantillons soit 50% des résultats étaient constitués de Bactéries Bacilles Gram négatifs ; 3 échantillons soit 37,5% des résultats ont révélés la présence de Bactéries Coques Gram négatifs. Par contre, 1 échantillon soit 12,5% de résultat étaient le Bactérie Coques et Bacilles Gram négatif.
3.3. PRÉSENTATION DE RÉSULTATS SELON LE SEXE
Tableau IV : Répartition de résultats par rapport à l’affinité pour le colorant selon le sexe
SEXE MASCULIN FÉMININ |
Affinité pour les colorants fa fo % fa fo % |
Gram positifs 45 12 26,7% 45 25 55,5% Gram négatifs 45 3 6,7% 45 5 11,1% |
A l’issu de tableau 4, nous constatons que 25 échantillons soit 55,5% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram positifs dans la cavité buccale des personnes de sexe féminin, contre 12 échantillons soit 26,7% des échantillons ont révélés la présence de Bactérie Gram positifs dans la cavité buccale des personnes de sexe masculin. Ce même tableau nous montre que 5 échantillons soit 11,1% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram négatifs retrouvés dans la cavité buccale des personnes de sexe féminin contre 3 échantillons soit 6,7% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram négatifs retrouvés dans la cavité buccale des personnes de sexe masculin.
Tableau V : Répartition de résultats par rapport à la forme selon le sexe
SEXE MASCULIN FÉMININ |
Forme fa fo % fa fo % |
Bacilles 45 3 6,7% 45 8 17,8% Coques 45 9 20% 45 20 44,4% Coques et Bacilles 45 3 6,7% 45 2 4,4% |
La constatation faite au niveau de ce tableau 5, nous montre que 8 échantillons soit 17,8% des échantillons étaient constitués de Bactérie Bacilles dans la cavité buccale des personnes de sexe féminin contre 3 échantillons soit 6,7% de Bactérie Bacilles dans la cavité buccale des personnes de sexe masculin. Nous constatons aussi par rapport au Bactéries Coques, que 20 échantillons soit 44,4% des échantillons ont révélé la présence de Bactéries Coques dans la cavité buccale des personnes de sexe féminin, contre 9 échantillons soit 20% des échantillons étaient constitués de Bactéries Coques dans la cavité buccale des personnes de sexe masculin et nous constatons dans ce même tableau que par rapport au Bactéries Coques et Bacillesque 3 échantillons soit 6,7% des échantillons étaient constitués de Bactéries Coques et Bacilles dans la cavité buccale des personnes de sexe masculin contre 2 échantillons soit 4,4% des échantillons étaient constitués de Bactéries Coques et Bacilles retrouvés dans la cavité buccale des personnes de sexe féminin.
CHAPITRE QUATRIÈME : DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES DES RÉSULTATS
Dans ce chapitre, nous procéderons par description des différents résultats.
4.1. PRÉSENTATION GLOBALE DES RÉSULTATS
De cette étude, il ressort dans ce tableau I de répartition de résultats globaux que 37 échantillons soit 82,2% des échantillons des étudiants ayant subit un examen bactérologique de l’écouvillonnage dans la bouche héberge au moins un microbiote buccale du groupe Gram positif et 8 échantillons soit 17,8% des échantillons prélevés chez ces étudiants étaient des Gram négatifs.
Notre étude est similaire à celui de Hind Esselimani et al, publiée en Algérie à 2022 qui a trouvé 64,7% de Bactérie Gram positif contre 35,3% de Bactérie Gram négatif.
Nous pensons que ces résultats sont normaux et que la majorité de flore buccale normale est de bactéries Gram positif.
Par rapport à la répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram positif, nous constatons dans ce tableau II une prédominance élevé avec 26 échantillons soit 70,2% des cas ont révélés la présence de Bactérie Coques Gram positifs contre 7 échantillons soit 18,9% des échantillons constitués de Bactérie Bacilles Gram positifs et 4 échantillons soit 10,8% étaient constitués de Bactérie Coques et Bacilles Gram positifs.
Par rapport à la répartition de résultats selon la forme de bactéries Gram négatif, nous constatons dans ce tableau III que 4 échantillons soit 50% des cas sont constitués de Bactéries Bacilles Gram négatifs contre 3 échantillons soit 37,5% des cas ont révélés la présence de Bactéries Coques Gram négatifs et 1 échantillon soit 12,5% de résultat étaient le Bactérie Coques et Bacilles Gram négatif.
Comparativement à l’étude de Christophe constant chechom kammogne en côte d’ivoire en 2010, qui a montré une prédominance de Coccidé Gram positif avec 66,3% contre Coccidé Gram négatif avec 33,7% ; par contre 17,39% pour les Bacilles Gram négatif contre 82,6% de Bacilles Gram positif.
Quant à nous, nous pensons que ces résultats obtenus sont excuts et affirments notre hypothèse.
4.3. PRÉSENTATION DE RÉSULTATS SELON LE SEXE
Selon la répartition de résultats par rapport à l’affinité pour le colorant selon le sexe, nous constatons que 25 échantillons soit 55,5% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram positifs dans les cavités buccales des personnes de sexe féminin, contre 2 échantillons soit 26,7% des échantillons ont révélés la présence de Bactérie Gram positifs dans les cavités buccales des personnes de sexe masculin. Ce même tableau nous montre que 5 échantillons soit 11,1% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram négatifs retrouvés dans les cavités buccales des personnes de sexe féminin contre 3 échantillons soit 6,7% des échantillons étaient constitués de Bactérie Gram négatifs retrouvés dans les cavités buccales des personnes de sexe masculin.
La comparaison de cette étude à celui de Rouaga bdellah et Al., publiée en Algérie à 2021, avaient trouvé que le sexe féminin prédomine avec 43 cas 43% soit de Bactérie Gram positif contre 21 cas 21% soit de Bactérie Gram négatif. Par contre le sexe masculin étaient avec 22 cas soit 22% de Bactérie Gram positif contre 14 cas 14% soit de Bactérie Gram négatif.
Par rapport à la répartition de résultats par rapport à la forme selon le sexe, nous constatons que 20 échantillons soit 44,4% des cas ont révélé la présence de Bactéries Coques dans la cavité buccale de personne de sexe féminin, contre 9 échantillons soit 20% des cas sont constitués de Bactéries Coques chez les personnes de sexe masculin. Par contre, chez le sexe masculin le Bactéries Bacilles étaient avec 6,7% contre 17,8% chez le sexe féminin, ainsi le Coques et Bacilles avec 6,7% chez le sexe masculin contre 4,4% chez le sexe féminin.
La comparaison de cette étude à celui de Veronique Dara, publiée au Mali à 2023 qui avaient trouvé chez le sexe masculin était prédominant avec 59,4% de Bactérie Coques contre 40,6% de Bactérie Bacilles. Par contre, le sexe féminin 45,8% de Bactérie Coques contre 54,2% de Bactérie Bacille.
Nous pensons que tous ces résultats selon le sexe sont du au hazard c.à.d à l’échantionnage.
CONCLUSION, SUGESTIONS ET RÉCOMMENDATIONS
Nous vivons dans un monde peuplé de bactéries. Notre corps est un réservoir de microorganismes commensaux et parfois de pathogènes. Ces microorganismes influencent la santé bucco-dentaire. La santé buccodentaire est très essentielle pour la qualité de vie et pour le bien être, elle conditionne la santé de notre corps. Ce qui nous a pousser à mener cette recherche bactériologique des germes de la cavité buccale.
Notre étude était consacrée sur la recherche bactériologique des germes dans la cavité buccale des étudiants de l’ISTM/Kisangani, cas de troisième graduat en technique de laboratoire.
En abordant cette étude nous nous puirsuivi comme objectifs de déterminer le groupe de bactéries le plus rencontrés dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire et de déterminer la morphologie ou la forme de bactéries les plus rencontrés dans la cavité buccale des étudiants de G3 Technique de laboratoire.
Au cours de notre étude, nous avons obtenu comme résultats, 37 échantillons soit 82,2% des cas ayant subit un examen bactérologique de l’écouvillonnage dans la bouche héberge au moins un microbiote buccale du groupe Gram positif et 8 échantillons soit 17,8% des cas prélevés étaient des Gram négatifs. Nous avons aussi constaté une prédominance élevée avec 26 échantillons soit 70,2% des cas ont révélés la présence de Bactérie Coques Gram positifs ainsi que 37,5% des cas ont révélés la présence de Bactéries Coques Gram négatifs. Par contre, Bactéries Bacille Gram négatif ou positif et le Bactérie Coques et Bacilles étaient moins nombreux avec un faible pourcentage.
Les résultats obtenus affirment notre hypothèse.
En égard à tout ce qui précède, nous recommandons :
- Au ministère de la santé publique
- Sensibiliser les professionnels de santé et les patients sur la santé buccale ;
- Rendre les soins accessibles à touts les personnes souffrant de maladie bucco-dentaire ;
- Mettre en place des programmes de santé buccodentaire des étudiants ;
- Aux autorités académiques
- Mettre en place des programmes des cours et des conférences pour les étudiants sur santé buccodentaire ;
- Promouvoir la santé buccodentaire en renforçant les séances d’IEC (Information, Education, Communication) ou CCC (Communication pour le Changement de Comportement) au sein des institutions ;
- Aux étudiants
- Mettre en pratique les règles d’hygiène bucco-dentaires ;
- Utiliser une brossette interdentaire pour retirer les débris qui se logent entre les dents ;
- Limiter la consommation de boissons sucrées, d’alcool et d’aliments acides (orange, pamplemousse, citron, fraise, pomme, tomate) ;
- Se brosser les dents au moins deux fois par jour et pendant deux à trois minutes minimums après le petit déjeuné, le déjeuné et la soupée ;
- Ne pas fumer ;
- Consulter régulièrement un dentiste;
- Aux scientifiques chercheurs
- Mener une étude fine sur la santé bucco-dentaire et sur les germes de la cavité buccale ;
1. Bahnas Lamis, Benchikh lehocine Sarra, Boudjerda Maroua : Bactéries impliquées dans les pathologies buccodentaires à propos de 16 cas, publié en Algérie à la date du 22/09/2021, thèse
2. Djebli, R. (2017). Alimentation et santé buccodentaire. [Thèse doctorat]: chirurgie dentaire. La France : université toulouse III, 76p.
3. Emile Ntumba KAbongo : Les odontalgies, la bactériologie buccale et la santé, publié à l’université de Lubumbashi à 2015, mémoire.
4. Epilly Trop 2022 : ePILLY Trop, Maladies infectieuses tropicales 3e édition web, mise à jour à juin 2022 www.infectiologie.com
5. Hind Esselimani et al, publiée en Algérie à 2022 sur Isoloment, identification et étude de la sensibilité aux antibitioquesdes bactéries de la cavité buccale, thèse.
6. Laëtitia Bartet : Rôle du pharmacien dans la prise en charge des pathologies bucco-dentaires à l’officine et place de la crénothérapie. Thèse publié à Bordeaux.
7. M. Sixou, A. Diouf, D. Alvares, Elsevier Masson : Biofilm buccal et pathologies buccodentaires. Publié à 2007, consulté le 23/04/2023 à 16h1
8. Mlle Houeto Mahutin Borel Josia, Affections Parondotales chez les patients diabétiques hospitalisée au centre national de lutte contre le diabète a Bamako, au Mali publié à 2021, thèse
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continue d’avancer avec détermination. Je crois en toi et en ton potentiel. Tu as en toi tout ce qu’il faut pour réussir !
Merci.