RÔLE ET RESPONSABILITÉ DE L’ÉTAT CONGOLAIS DANS LA LUTTE CONTRE LES CONSTRUCTIOSN ANARCHIQUES DANS LA VILLE DE BUKAVU

République Démocratique Du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE LIBRE DE GRAND LACS

ULGL-BUKAVU

 

RÔLE ET RESPONSABILITÉ DE L’ÉTAT CONGOLAIS DANS LA LUTTE CONTRE LES CONSTRUCTIOSN ANARCHIQUES DANS LA VILLE DE BUKAVU.

 

Dirigé par SMS JOHNSON   Présenté par KAKOKO AMISI Ethèpe

FUNDIKO                                          Travail de Fin de Cycle

Présenté en vue de l’obtention d’un Diplôme de Graduat en Développement Durable.

 

Année Académique 2020 – 2021

 

 

Présentation sommaire

Présentation sommaire……………………………………………………………………. I

Epigraphe………………………………………………………………………………….. IV

Dédicace……………………………………………………………………………………. V

Remerciement………………………………………………………………………………. VI

Liste des tableaux et figures…………………………………………………………… VII

  1. Tableaux……………………………………………………………………………… VII
  2. Figures………………………………………………………………………………… VII

Liste des acronymes et Abréviations………………………………………………. VIII

Résume :……………………………………………………………………………………… IX

Abstract :……………………………………………………………………………………… X

INTRODUCTION…………………………………………………………………………. 1

  1. PROBLEMATIQUE……………………………………………………………….. 1
  2. HYPOTHÈSES………………………………………………………………………. 3
  3. OBJECTIFS…………………………………………………………………………… 4

3.1.  Objectif général………………………………………………………………… 4

3.2.  Objectifs spécifiques………………………………………………………….. 4

  1. CHOIX ET INTERÊT DU SUJET…………………………………………….. 4
  2. DELIMITATION DU SUJET…………………………………………………… 5
  3. APROCHE METHODOLOGIQUE…………………………………………… 5

6.1.  Procédure de collecte des données……………………………………….. 5

  1. PRESENTATION SOMMAIRE……………………………………………….. 6

CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS ET REVUE DE LA LUTTERATURE…………………………………………………………………………… 7

I.1.  GÉNÉRALITÉS ET DEFINITIONS DES CONCEPTS CLÉS……. 7

I.2. REVUE THÉORIQUE…………………………………………………………. 10

I.2.1. Littérature théorique………………………………………………………… 10

I.2.2. Littérature empirique……………………………………………………….. 11

CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATION DU MILIEU………………. 14

II.1. PRÉSENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU…………………….. 14

II.1.1. Historique……………………………………………………………………… 14

II.1.2.  Aspects Démographiques………………………………………………… 15

II.2. TYPE D’ÉTUDE………………………………………………………………… 16

II.3. POPULATION D’ÉTUDE…………………………………………………… 16

II.4. CHOIX ET TAILLE DE L’ÉCHANTILLON…………………………. 16

II.4.1. Taille de l’échantillon……………………………………………………….. 16

II.4.2. Technique d’échantillonnage…………………………………………….. 17

II.4.3. Matériel………………………………………………………………………… 17

II.4.4. Plan de Collecte des Données……………………………………………. 17

II.4.5. Plan Traitement et Analyse……………………………………………….. 17

II.4.6. Considérations Éthiques…………………………………………………… 18

II.4.7. Forces et Limites de l’Étude………………………………………………. 18

CONCLUSION PARTIELLE………………………………………………………… 18

CHAPITRE TROISIÈME : ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RESULTATS………………………………………………………………………………. 19

III. 1. Présentation de l’enquête…………………………………………………… 19

III.2. Univers de l’enquête………………………………………………………….. 19

III.3. Objectifs de l’enquête………………………………………………………… 19

III.4. Les outils de l’enquête……………………………………………………….. 19

III.4.1. Interview :…………………………………………………………………….. 19

III.4.2. Le questionnaire…………………………………………………………….. 19

III.4.3. L’échantillonnage…………………………………………………………. 19

III.5. Question adressé à la population…………………………………………. 20

III.6. Questionnaire adressé aux autorités politico-administrative…….. 25

CONCLUSION PARTIELLE………………………………………………………… 26

CHAPITRE QUATRIÈME : PROJET DE DÉMOLITION DES BATIMENTS À REZ-DE-CHAUSSE EN COURS ET ANCIENS BATIMENTS EN VUE DE LUTTER CONTRE LES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES…………………………………………………………………………. 28

SECTION I : TITRE DU PROJET………………………………………………. 28

  1. DEFINITION……………………………………………………………………….. 28
  2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET……………………… 28
  3. OBJECTIFS DU PROJET………………………………………………………. 28
  4. Objectif général…………………………………………………………………….. 28
  5. Objectifs spécifiques……………………………………………………………… 28
  6. LOCALISATION DU PROJET………………………………………………. 29
  7. DURÉE DU PROJET…………………………………………………………….. 29
  8. BENEFICIAIRES DU PROJET………………………………………………. 29
  9. NATURE DU PROJET………………………………………………………….. 29
  10. STRATEGIE DU PROJET…………………………………………………….. 29
  11. OPERATIONNALISATION DU PROJET……………………………… 30

10.1. Phases du projet……………………………………………………………… 30

10.2. Planification des extrants…………………………………………………… 30

  1. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET………. 32

11.1. Organigramme………………………………………………………………… 32

11.2. Fonctionnement des organes……………………………………………… 32

11.3. Budgétisation des activités du projet……………………………………. 33

SECTION II : SYNTHESE DU PROJET PAR LA METHODE DE CADRE LOGIQUE…………………………………………………………………… 36

CONCLUSION ET RECOMMANDATION…………………………………….. 39

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………………. 42

ANNEXES………………………………………………………………………………….. 43

 

 

             

Epigraphe

 

 

 

 

 

« Il naît parfois dans les plus simples familles des humbles communautés un enfant qui, en grandissant, élève son nom, le nom de son père, de toute sa famille, de sa communauté et fait naître l’espoir d’un avenir meilleur »

             

Dédicace

 

 

 

C’est avec profonde gratitude et sincères mots, que nous dédions ce modeste travail de fin de cycle à nos Chers Parents ; qui ont sacrifié leur vie pour notre réussite et nous ont éclairé le chemin par leurs conseils judicieux.

Nous espérons qu’un jour, nous pourrons leurs rendre un peu de ce qu’ils ont fait pour nous, que Dieu leur prête bonheur et longue vie.

Nous dédions aussi ce travail à nos aimables, enfants, frères, nos sœurs, nos amis, nos collègues et à tous nos professeurs et enseignants qui nous ont enseigné et à tous ceux qui nous sont chers.

             

Remerciement

La réalisation du présent travail est l’œuvre, non d’une seule personne, mais d’efforts conjugués de plusieurs personnes à qui nous devons nos sincères remerciements.

Nous rendons grâce à Dieu Tout Puissant qui nous accorde vie et intelligence pour la réalisation de ce travail.

Nos remerciements les plus distingués s’adressent :

  • À tous les Corps académique et scientifique de l’ULGLBukavu pour la bonne formation qui fait de moi aujourd’hui un homme utile dans la société.
  • À mon directeur SMS JOHNSON FUNDIKO pour avoir accepté de diriger ce travail, grâce à leurs conseils et encouragement nous avons pu mener à bon port la rédaction de ce travail.
  • À mes très chers parents : MAKAMBO AMISI Saddam, AMISI ITENGA et KABALA NGAMBI, je suis dépossédée des mots pour exprimer mon affection et ma gratitude envers vous.
  • À ma très cher épouse MANGAZA MWALESSO et mon fils KUBALI KAKOKO

Johnas, pour vos encouragement, conseil et effort fourni pour la réalisation ce travail ;

  • À tous mes frères et sœurs notamment MIKA MUTENDELA Eric, MARIA AMISI, POLIDOR KASIKILA, KANGELA MUTENDELA, ABELI KIKANDA, SENGI ABELI Padona, LAINI AMISI, MICHEL KINAMULUNGU KMM, KYAMUSOKE, IGENDA KASISA, MALENDA RACHID, WAMIKA MUTENDELA, ANNI MUTENDELA, LUTALA AMISI, DANIEL IGULU Etc., pour vos multiples conseils et directions que vous ne cessent de donner.
  • À tous les amis, mes collègues, et connaissances qui me sont très chers : François

KAWAYA MITTERAND, WAKITA KANSILEMBO Okito, MUGISHO

KULIMUSHI Pontien, RUGENDABANGA FRIMANCE, MAWARIDI BIRINDWA Rose, CHARLINE MUCHAPA, IDA KATORO, BODIAGA MAROYI Nicodem, ASHUZA CELESTIN, ESTELLA MUKINDJE, merci pour vos sages conseils que vous ne cessiez de me prodiguer pour rendre heureux mon avenir.

  • A tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités sur cette page ; ne vous sentez pas être oubliés car nous vous portons infiniment dans notre cœur.

Mercie à tous.

KAKOKO AMISI Ethèpe

             

Liste des tableaux et figures

1. Tableaux

Tableau 1: Les raisons de la sollicitation d’une parcelle sur dans la ville de Bukavu ……………… 20

Tableau 2: Autorités contractées. ……………………………………………………………………………………… 20

Tableau 3: Octroie des documents parcellaires ………………………………………………………………….. 21

Tableau 4: Satisfait ou non Insatisfait de la parcelle occupée ………………………………………………. 21

Tableau 5: Parcelle objet ou non objet  des érosions et/ou effondements ………………………………. 21

Tableau 6: Moyens de combattre les érosions/effondrements ………………………………………………. 22

Tableau 7: Difficultés rencontres-vous en les combattants …………………………………………………… 22 Tableau 8: Moyens pour contourner et les difficultés………………………………………………………….. 23 Tableau 9: Solution peut-on apporter aux phénomènes des constructions anarchiques. …………. 23

Tableau 10: Moyen de lutter contre les érosions sur la ville de Bukavu ………………………………… 24

Tableau 11:  Les perspectives d’avenir ……………………………………………………………………………… 24

Tableau 12: Moyens de lutter contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu …… 25

Tableau 13: Ce que l’on gagne en distribuant des parcelles dans la ville de Bukavu ? ……………. 25

Tableau 14: Raison de la distribution des parcelles dans la ville de Bukavu ? ……………………….. 25 Tableau 15: Justification de l’abondance les cas d’effondrements des parcelles des terres dans la

ville de Bukavu ……………………………………………………………………………………………………………….. 26 Tableau 16: Stratégies du projet ………………………………………………………………………………………. 30

Tableau 17: Budgétisation des activités du projet ………………………………………………………………. 34

Tableau 18: Localisation et équipement immeuble ……………………………………………………………… 34

Tableau 19: Matériel Roulant ………………………………………………………………………………………….. 35

Tableau 20: Cout total du Projet au tableau récapulatif ……………………………………………………… 35

Tableau 21: Rentabilité a une rentabilité sociale et économique …………………………………………… 35

Tableau 22: Synthèse du projet par la méthode de cadre Logique ……………………………………….. 38

2. Figures

Figure 1 : Dessin illustrant la servitude de passage entre le fond dominant et le fond servant ……….9

 

 

 

Liste des acronymes et Abréviations

% Cit. : Pourcentage

ACTED : Association de solidarité internationale

CARITAS : Catholic Relief Development

ETD : Entité Territoriale Décentralisée

Nb : Nombre

PNUD : Programme des Nations Unis pour le Développement

RDC : République démocratique du Congo

TFC : Travail de fin de cycle

ULGL : Université Libre de Grand Lacs

             

Résume :

Pour soulever les problèmes de développement d’un pays dans le non application des lois et des principes en vigueurs dans la lutte contre les constructions anarchiques, ceci peut s’expliquer de plusieurs façons. L’Afrique reste le continent le plus frappé par des constructions anarchiques, cela s’explique par le fait du revenu faible de majorité de sa population, le terrorisme, les guerres dans les milieux ruraux qui entraine l’exode rural et le non aménagement du continent.

La RDC en générale et ses provinces en particulier connaissent aussi ses problèmes suite à la population urbaine qui croit beaucoup plus vite que la population mondiale par l’évolution dite naturelle entre autre l’exode rural.

Pour la récolte et l’analyse comparative des données notre recherche, nous avons utilisés le méthode d’observation libre indirecte qui nous a permis d’observer la réalité des constructions anarchiques dans différentes communes de la ville de Bukavu et nous avons utilisé les outils et matériels.

54 sur 120 enquêtés, soit 45% des effectifs citent l’exode rural.

26 sur 120 enquêtés, soit 21,7% des effectifs parlent du manque d’une place dans d’autres milieux.

24 sur 120 enquêtés, soit 20% des effectifs font allusion à la faiblesse des moyens financiers.

12 sur 120 enquêtés, soit 10% des effectifs font étant de la corruption.

4 sut 120 enquêtés, soit 3,3% des effectifs parlent de l’héritage familiale.

v Pour ce qui est de la 2ème et dernière hypothèse, celle-ci a été également confirme par la réponse de la question numéro 16 sur 24 enquêtés soit 66,7% des effectifs soutiennent que le respect des normes urbanistiques est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu contre 8 enquêtés sur 24 soit 33,3% qui disent aussi que le reboisement est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu. Comme on peut facilement le remarque.

Nous avons retenu que la ville à l’Est de la R D Congo a connu beaucoup de mutation au cours des deux dernières décennies jusqu’à voir aujourd’hui l’image d’un bidonville. Cette situation est essentiellement due à une croissance démographique sans précédent dans la ville de Bukavu inhérente à l’exode rural et à l’accroissement naturel de la population. Ceci a eu comme conséquence les constructions anarchiques dont l’environnement en est la première et la principale victime (une forte destruction de l’environnement) : érosion, inondations, disparition des écosystèmes, maladies.

             

Abstract :

To raise the development problems of a country in the non-application of the laws and principles in force in the fight against anarchic constructions, this can be explained in several ways. Africa remains the continent most affected by anarchic constructions, this is explained by the fact of the low income of the majority of its population, terrorism, wars in rural areas which leads to the rural exodus and the non-development of the continent.

The DRC in general and its provinces in particular are also experiencing its problems due to the urban population which is growing much faster than the world population by the socalled natural evolution among other things the rural exodus.

For the collection and comparative analysis of the data our research, we used the indirect free observation method which allowed us to observe the reality of anarchic constructions in different municipalities of the city of Bukavu and we used the tools and materials.

54 out of 120 surveys, or 45 % of the workforce cite rural exodus.

26 out of 120 respondents, or 21,7% of the workforce speak of the lack of a place in other settings.

24 out of 120 respondents, or 20% of the workforce allude to the weakness of financial resources.

12 out of 120 respondents, or 10% of the workforce report corruption.

4 out of 120 respondents, or 3,3% of the worforce report bequest station wogon

v Regarding the 2nd and last hypothesis, this was also confirmed by the answer to question number 16 out of 24 respondents, i.e. 66,7% of the workforce maintain that reforestation is a means of fighting against anarchic constructions. Of the city of Bukavu 8 out of 24 surveyed, ie 33,3% of the workforce who cite compliance with town planning standards. As one can easily notice.

We have learned that the city in eastern DR Congo has undergone a lot of change over the past two decades until today we see the image of a slum. This situation is mainly due to an unprecedented demographic growth in the city of Bukavu inherent in the rural exodus and the natural increase of the population. This has resulted in anarchic constructions of which the environment is the first and the main victim (a strong destruction of the environment): erosion, floods, disappearance of ecosystems, diseases.

 

 

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

Pour soulever les problèmes de développement d’un pays dans le non application des lois et des principes en vigueurs dans la lutte contre les constructions anarchiques, ceci peut s’expliquer de plusieurs façons. Presque partout au monde entier il existe les problèmes des constructions anarchiques à l’exception de l’Europe. Mais l’Afrique reste le continent le plus frappé par des constructions anarchiques, cela s’explique par le fait du revenu faible de majorité de sa population, le terrorisme, les guerres dans les milieux ruraux qui entraine l’exode rural et le non aménagement du continent.

La République Démocratique du Congo (RDC) en générale et ses provinces en particulier connaissent aussi ses problèmes suite à la population urbaine qui croit beaucoup plus vite que la population mondiale par l’évolution dite naturelle entre autre l’exode rural, les migrations diverses et cela dans les pays tous les pays du tiers monde. [PAUL AUGE SHUKU M, 2016][1]

La migration des populations actives du milieu rural vers le milieu urbain est un fait fort remarquable dans la province du Sud-Kivu, à Bukavu comme KADUTU, BAGIRA, IBANDA et elle entraine une forte concentration de la population dans des quartiers populaires ou bidonvilles et/ou on assiste à des problèmes de constructions anarchiques comme KASHA, NDENDRE, CIPUNDA, MOSALA et NKAFU etc. ou prolifèrent les constructions anarchiques qui rendent difficile le déplacement de la population, l’évolution des eaux usées ainsi que les déchets domestiques.

En plus ville de Bukavu, l’une de ses grandes villes et chef-lieu de la province du Sud-Kivu, n’a pas fait une exception. En effet, jadis appelée « Bukavu la verte », cette ville n’a plus la même image qu’alors. Ses espaces verts censés protéger son aspect verdoyant et montagneux ont été envahi par des constructions anarchiques et les espaces et d’autres écosystèmes sont devenus quasi inexistants ; d’où un défi environnemental à relever dans les quartiers périphériques de la ville de Bukavu et qui a particulièrement attiré notre attention jusqu’à en faire une étude scientifique.

Cependant comme le souligne PAUL AUGE 1936, « l’effectif humain se remarque visuellement à la surface de la terre beaucoup moins par le facilement des hommes que par l’effet d’habitat » ceci est vraie car tout homme cherche à utiliser une proportion de terre à sa disposition dans le profond souci d’avoir un « chez soi ». (SHUKU, 2016)2

Face à la pression démographique sur l’espace aux conditions de vie devenue difficile dans le milieu rural et au souci de trouver un emploi en ville à l’incapacité des quartiers urbains peuplés d’absorber tous les candidats migrateurs et aux multiples conditions à remplir pour accéder à une parcelle en plein ville de BUKAVU les quartiers suburbains à caractère rural servent. Cette transaction foncière est trop souvent marquée par une confusion et une indétermination dans la propriété (légalité) l’attribution (légitimité) et l’affectation dans l’espaces. [PAUL AUGE SHUKU M, 2016][2]

La construction anarchique et celle qui ne réponds pas au mieux respect des normes cadastrales selon lesquelles une parcelle doit avoir 25m de longueur sur 50m de largeur dans la ville.

Ses normes cadastrales était scrupuleusement respectées à l’époque du Congo belge et cela dans toutes les villes comme Léopoldville, Elisabethville, Stanleyville, Lualuabourgville et Constermansville après indépendance 1960 les normes cadastrales n’étaient plus respecté à  cause des multiples facteurs comme : l’ignorance, négligence, et beaucoup plus la corruption de service de l’Etat chargé de la distribution des parcelles et n’accorde cette dernière qu’a des habitants qui débloquent une forte somme d’argent.

Étant donné que la ville de Bukavu est aussi concernée en grande partie par cette me gestion de terre, des parcelles sur des sites impropres à la construction des parcelles à dimension réduite de 8m carré, de 8m de longueur sur 15m etc.

L’exemple le plus concret des constructions anarchiques est celui du quartier NYAKALIBA l’avenu KADURU, son relief est constitué de la pente abrupte dépassant largement 90° et l’observation montre que des maisons sont toujours serrées.

Le non application des principes en vulgaire pour les constructions anarchiques ont fortement dégradé l’environnement physique de la ville de Bukavu et des quartiers bidonville en particulier.

Néanmoins, voici quelques principes en vigueur dans le cadre de lutte contre les constructions anarchiques :

  • L’Etat doit fournir des terrains destinés à la construction pour faire face au phénomène des constructions anarchiques qui représente actuellement 40% des constructions bâtis, contre 20% [Laâbidi, 2021]4
  • Une parcelle doit avoir ±25m de largeur et 50m de longueur en ville ;
  • La canalisation des eaux des pluies, construction des murs de soutènement, sensibilisation de la population pour lutter contre la dégradation du sol par les érosions hydriques ;
  • Le reboisement, la construction de haie-érosive, distribution équitable de parcelle pour la conservation de l’environnement physique en général. [annomyme][3]

Afin de faciliter un développement local et une bonne intégration de la population dans l’application des principes en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, tous ces problèmes nous amènent à nous poser des questions suivantes :

  • Quelles sont les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou du non-respect des réglementations en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques ?
  • Par quelles stratégies et comment remettre dans leurs états antérieurs les espaces menacés ou détruits par les phénomènes naturels de suite de la mauvaise occupation par l’homme, cas des érosions occasionnées par des constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ?
  • Quelles sont les mesures à prendre pour arrêter les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ?

Telles sont les trois préoccupations majeures auxquelles nous allons tenter de répondre tout au long de notre travail.

2. HYPOTHÈSES

Omar Aktouf (1987), définit l’hypothèse comme une base avancée de ce que l’on cherche à prouver. C’est la formulation pro forma de conclusions que l’on compte tirer et que l’on va s’efforcer de justifier et de démontrer méthodiquement et systématiquement.

Pour répondre aux questions ci-haut posées, nous nous sommes proposé d’examiner tout au long de ce travail les hypothèses suivantes :

 L’application et le respect de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques serait un moyen de lutter contre cette dernière par le moyen de la sensibilisation de la population au danger qu’elle court en occupant des espaces impropres à la construction, la nécessité de procéder   canalisation des eaux des pluies, la construction des murs de soutènement, des digues, le reboisement des pentes. Dans cet ordre d’idée, il convient également de conscientiser les agents de l’État ayant en charge la gestion des terres dans leurs attributions, au respect des lois sur l’urbanisme et dont le respect de mesurage exigés pour acquérir une parcelle de terre en ville en tenant compte de la situation géographique celle-ci. Les constructions anarchiques seraient majoritaires dues par la passivité et l’abandon de l’État qui est presque absent et ne voit que de l’Argent.

Le problème d’érosion dans la ville de Bukavu est lié au phénomène de l’exode rural qui fait peupler ou surpeuplé la ville, les bidonvilles et les abords du lac Kivu par les espaces qu’il faut mettre à la disposition des nouveaux venus et qui rendent la circulation des personnes et des eaux usées difficiles. D’où l’importance de combattre les causes à la base des exodes des populations par la pacification, la lutte contre la pauvreté par la création des emplois, l’installation des unités de production pour empêcher l’exode.

En outre, les espaces à risque devront être reboisés et/ou démolisses après une décision des autorités politiques ordonnant de force le déguerpissement et la destruction des maisons y ériger aux frais des concernés.

3. OBJECTIFS

              3.1.     Objectif général

Initier la population de la ville de Bukavu dans l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques et ses conséquences.

              3.2.     Objectifs spécifiques
  • Initier la population de la ville de Bukavu dans la pratique des comportements pour la lutte contre l’érosion occasionnée par de constructions anarchiques.
  • La vulgarisation de quelques techniques pour lutter contre les constructions anarchiques.
  • Création d’un centre de formation et proposer un projet susceptible de réhabiliter les constructions dans la ville de Bukavu ou décider de son extension.

4. CHOIX ET INTERÊT DU SUJET

Le choix et intérêt du sujet a été guide par les éléments suivants :

  • Cette ville a été choisie comme cadre de notre analyse pour la raison de faciliter l’accès aux informations.
  • Sur le plan scientifique, les différentes théories développées et stratégiques peuvent utiliser les scientifiques et leaders locaux pour l’application des principes en vigueurs pourront aider d’autres cadres qui s’intéressent à ce domaine et le développement local de la ville de Bukavu étant que ETD.

Mais aussi notre travail permettra à nos lecteurs de s’informer davantage sur l’application de principe en vigueur pour les constructions anarchiques en RDC en générale et la ville de

BUKAVU en particulier dans le processus de développement durable

  • Sur le plan pratique, ce travail de recherche nous permettra de proposer, tout aux responsables qu’à toute personne intéresse de piste pour éradiquer les constructions anarchiques dans la ville de BUKAVU dans le processus de développement dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population.

Pour ceux qui liront ce travail, pourront être édifiées et comprendront les avantages de bonnes constructions.

5. DELIMITATION DU SUJET

Nous avons limité notre sujet dans l’espace et dans le temps.

Notre étude va de la période allant de 2015 à nos jours, elle portera essentiellement sur les problèmes de non application en vigueur des constructions anarchiques dans la ville de Bukavu.

6. APROCHE METHODOLOGIQUE

Pour la récolte et l’analyse comparative des données notre recherche, à porter sur, ou nous avons utilisés les outils et matériels suivant :

  • L’observation libre indirecte nous a permis d’observer la réalité des constructions anarchiques dans les différentes communes de la ville de Bukavu.
  • La fiche d’interview individuelle libre non structurée étant le procédé d’investigation scientifique, utilise un processus de communication verbale pour recueillir des informations en rapport avec l’objet en étude.
  • La documentation écrite pour cette étude a été nécessaire, car elle nous a permis de faire un état des lieux sur les constructions anarchiques en RDC et particulièrement au Sud-Kivu/Bukavu à travers la revue de la littérature existante : les ouvrages, les rapports, les articles des revues, les publications à l’internet, et l’analyse de contenu comme outils d’usage scientifique nous a permis d’analyser/traiter des données.
  • Enquête instrumentalisée (entretient et interview).
6.1. Procédure de collecte des données

a)Administration du questionnaire d’enquête

Pour ce qui est de la procédure ; nous avons commencé par la connaissance de notre milieu d’étude qui à consister aux parcourt de tous les points focaux du milieu, ensuite par la détermination de la taille de la population à enquêter à qui nous avons administrés des questionnaires d’enquêtes directement, l’observation et l’entretient.

b)Détermination de la taille de l’échantillon

Pour la détermination de notre échantillon nous nous sommes référés à la formule de COCHRANGG cité par ALAIN BOUCHARD. En effet cette formule stipule que quand la taille de la population mère faisant l’objet de l’enquête est inférieure ou égal à 1000000 d’individus, on prend un échantillon de 144 individus avec une marge d’erreurs de 20%.

Cette méthode qui nous a permis de trouver la taille de l’échantillon corrigé pour une population de 2 000 000 habitant qui se trouve dans la ville de Bukavu. La formule de l’échantillon corrigé est le suivant.

  • NTaille de l’univers infini
  • nTaille de l’échantillon correspondant à l’univers
  • Ncéchantillon corrigé correspondant à l’univers infini de 96 individus ;

Ainsi, notre échantillon est de 144 personnes à enquêter, constituer de 120 habitants de la ville de Bukavu et 24 cadres de base. Tous échantillons seront divisibles par 3 c’est-à-dire dans les 3 communes (KADUTU, BAGIRA et IBANDA).

c)Traitement des données

Apres récolte, nous avons directement procéder à leurs dépouillement enrue de les groupées dans les tableaux pour faciliter leurs interprétations.

Ainsi, nous tenons à signaler que le traitement des données se fait d’une part manuellement et d’autre part nous avons utilisés l’application Sphinx qui nous a facilités à représenter des données pour les questions.

7. PRESENTATION SOMMAIRE

Ce présent travail, hormis l’introduction et la conclusion, se subdivise en quatre chapitres, à savoir :

  • Le premier chapitre traite des Généralités sur les constructions anarchiques et la clarification des concepts clés pour l’étude ;
  • Le deuxième chapitre se consacre à présenter le milieu d’étude ; il s’agit de présenter systématique la ville de Bukavu ; Il sera question de présenter les méthodes et techniques de collectes des données ;
  • Le troisième chapitre analyse et fait l’interprétation des résultats de nos enquêtes sur terrain ;
  • Selon le problématique relever par notre étude, le quatrième chapitre la révérence de notre étude en proposant un projet de développement pour résorber le problème.

CHAPITRE PREMIER : GÉNÉRALITÉS ET REVUE DE LA LUTTERATURE

I.1.  GÉNÉRALITÉS ET DEFINITIONS DES CONCEPTS CLÉS

  1. Habitat : « L’Habitat » est le cadre et condition de vie d’une population en générale ; en particulier, c’est le mode de groupement des établissements humains, par ailleurs l’habitat n’est pas un logement, ni une habitation encore moins une maison, c’est un ensemble plus complexe, c’est donc le mode d’organisation et de peuplement par l’homme du milieu où il vie. (Jean, 2021)[4]
  2. Logement : Un logement est un lieu d’habitation. C’est un local, un appartement ou une maison et plus généralement tout endroit où une ou plusieurs personnes peuvent s’abriter, en particulier pour se détendre, dormir, manger et vivre en privé. (KYANA, 2010)[5]
  3. Construction : Dans un projet de bâtiment ou de travaux publics, selon l’Encyclopédie Encarta (2009), la construction est le fait d’assembler différents éléments de l’édifice en utilisant les matériaux et les techniques appropriés. (Encarta, 2009)[6]
  4. Environnement : L’environnement est défini comme « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivant et les activités humaines ».

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot environnement, a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et des dernières décennies. On peut aujourd’hui définir l’environnement comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions s’y déroulant ; c’est à dire, comme tout ce qui entoure l’Homme et ses activités. Au XXIe siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable et a été choisi comme étant l’un des huit objectifs du millénaire pour le développement. (Encarta, 2009)[7]

  1. Anarchie : L’anarchie (du grec –anarkhia-, du an-, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement, ou « ce qui est premier ») désigne la situation d’une société où il n’existe ni autorité, ni pouvoir, ni domination, ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut étymologiquement également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité. (Annonyme, 2021)[8]

Le mot « Anarchie », selon l’Encyclopédie Encarta (2009), est aussi souvent employé comme un repoussoir par des personnes considérant essentiel le principe fondamental d’autorité pour indiquer une situation de désordre, de désorganisation, de chaos, sur la base de l’hypothèse implicite que l’ordre nécessiterait une hiérarchie. La définition de l’anarchie comme « absence de gouvernement, et par suite désordre et confusion ». Par extension ce sont toutes les formes de trouble et de désordre qui sont appelées anarchie ; c’est cette façon d’employer le mot qui prévaut dans l’usage courant, comme dans la plupart des dictionnaires. Le poète Armand Robin (1912-1961) définit « l’anarchiste » comme celui qui est « purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d’une façon quelconque impliquer la domination sur d’autres consciences »

  1. Conséquence : Couramment, une conséquence est le résultat logique d’une cause ou d’une action. (Annonyme, 2009)[9]
  2. Servitude : Selon le dictionnaire juridique : La « servitude » ou « service foncier » est une charge qui est imposée à un fonds dit « fonds servant » pour le profit d’un fond bénéficiaire dit  » fond dominant ». Il en est ainsi, par exemple, de la servitude de passage au profit d’un fonds enclavé.

Elle ne pèse pas sur les propriétaires mais sur l’immeuble auquel elle s’applique et ce, en quelque mains. L’institution d’une servitude résulte, soit de la loi, soit de conventions entre voisins, soit de la décision du propriétaire qui l’a créé pour l’usage d’une terre qui a été ultérieurement divisée.

 

Figure 1 : Dessin illustrant la servitude de passage entre le fond dominant et le fond servant 8. Quartier : Portion de terre, c’est aussi la division administrative d’une ville.

  1. Rivière : C’est toute espèce de cours d’eau abondant et particulièrement qui se jette dans un fleuve.
  2. Berges : Ce sont les bords d’un cours d’eau à son niveau naturel.
  3. Cours d’eau : Mouvement des eaux d’une rivière ou d’un cours d’eau. C’est aussi le trajet parcouru par un cours d’eau.
  4. Inondation : C’est le débordement des eaux recouvrant une étendue ou une surface terrestre.
  5. Erosion : Processus physique et chimique naturel par lequel le sol et les roches de la croute terrestre sont continuellement soumis à une abrasion et à une corrosion. La majeure partie de l’érosion provient des actions combinées de différents facteurs, comme la chaleur, le froid, le gaz, la gravité et la vie végétale.
  6. L’Exode rural : est le déplacement de population des zones rurales vers les zones urbaines. Ce phénomène est caractéristique de l’époque de la Révolution industrielle, dès le XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et à partir du XIXe siècle dans de nombreux pays en voie d’industrialisation et d’urbanisation comme l’Allemagne puis la France. L’exode rural s’est généralisé aux pays en développement dans la seconde moitié du XXe siècle.
  7. L’Urbanisme : est un champ disciplinaire et professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et l’organisation de la ville et de ses territoires. Il a pour vocation d’organiser le cadre de vie dans un souci de respect de l’environnement des villes et du milieu rural qu’il cherche à aménager et à organiser pour obtenir un meilleur fonctionnement et améliorer les rapports sociaux.
  8. L’Architecture : est à la fois le métier et l’art de concevoir et réaliser des édifices, des villes, des villages mais aussi d’aménager l’espace avec les architectes paysagistes ou des navires avec les architectes navals.
  9. Salubrité : La salubrité englobe la protection contre l’humidité, les infiltrations, les radiations, les substances et les organismes polluants ou dangereux ainsi que la présence et le bon fonctionnement des équipements sanitaires : eau fournie et évacuée de façon sûre et sanitaire, disposition sanitaire des déchets.
  10. Stabilité : La stabilité de l’habitat découle du bon état de ses éléments structuraux tels que les matériaux de murs, de la toiture et du pavement.
  11. Sécurité : La sécurité de l’habitat implique la prévention des accidents dans les usages courants et la protection contre les intrusions et les sinistres.
  12. Confort : Le confort est fondé sur la tranquillité (insonorisation intérieure et extérieure), la luminosité (ensoleillement et éclairage), l’ambiance « climatique » adéquate, la présence et le bon fonctionnement des équipements mécaniques et électriques et l’existence d’un espace extérieur privatif.
  13. Durabilité et flexibilité : Ils permettent le maintien de la valeur d’usage dans le temps, l’économie de l’énergie et l’adaptation du logement aux changements de vie.
  14. Bonne apparence : Elle implique l’attrait, la qualité du design et la personnalisation du logement.

I.2. REVUE THÉORIQUE

I.2.1. Littérature théorique

Partout dans le Tiers-Monde, il s’observe une cacophonie aux yeux des observations des constructions anarchiques jusqu’à aller construire des espaces impropres à la construction.

Une construction normale doit respecter les normes fixées par le service du cadastre. Ce service comprend un ensemble de plans, tenus au 1/500e ou au 1/1000e, pour les zones urbaines sur les plans récents, au 1/250e pour les zones rurales sur les plans récents, au 1/2500e ou au 1/5000e pour des zones rurales sur les plans anciens où sont représentés toutes les parcelles et les constructions qui t sont édifiées sur base de levés réalisés par les géomètres du cadastre ainsi qu’un tableau d’assemblage qui représente la division de la commune dans les diverses sections cadastrales qui la composent.

Le service du cadastre comprend également la documentation littérale où sont décrits chaque élément de propriété, leur évaluation fiscale pour le calcul des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) appelé valeur locative cadastrale et l’indication du ou des propriétaires. (Encarta, 2009)[10]

Ces éléments découlent des déclarations faites par les propriétaires lorsqu’ils réalisent des travaux, ainsi que des données mentionnées dans les actes de vente. Par exemple en France, depuis 2008, les plans cadastraux sont consultables gratuitement sur internet par les biais du service de construction du plan cadastral. Ce service permet d’imprimer un extrait du plan cadastral, liste des parcelles correspondantes avec leur adresse et leur surface ainsi qu’un plan de situation. (Encarta, 2009)[11]

Pour dire qu’avant de s’octroyer une parcelle en France, on est dans l’obligation de consulter cette boite internet. Cela permet à l’intéressé de connaître et s’informer sur les situations des espaces viables et ceux-là qui informé aux constructions, ainsi d’être urbanistiques qui donnent même le plan à adopter pour les constructions des maisons et le traçage des sentiers et routes dans la commune, quartiers et territoires.

I.2.2. Littérature empirique

Nous ne sommes pas le premier à aborder la question de rôle et la responsabilité de l’État Congolais dans la lutte contre les constructions anarchiques dans le Monde, en Afrique, en RDC, dans la province du Sud-Kivu, en ville de Bukavu. Il existe une littérature sur ce sujet et notre attention va particulièrement sur :

  • KAMBALE Oscar (2007), dans son travail soutient les constructions anarchiques seraient à la base des conflits tribaux communautaires et du banditisme dans la cité de Rutshuru. Cet état des choses a permis à la cité de devenir incontrôlable compte tenu des maisons construites en recommande aux autorités politico-administratives et à la population de Rutshuru, d’urbaniser la cité en créant des sentiers et routes.
  • BASHIZI MARUME Hipocrate (2012), indique que la population de Bagira construit sans tenir compte des normes urbanistiques, il nous montré les deux types de constructions anarchiques appliquées sur ce littoral en commune de Bagira ; qu’il s’agit des constructions des maisons en pisé, des maisons en matériaux semidurables, des maisons en matériaux durables et que ces maisons en matériaux sont à caractère commercial et d’habitation. En deuxième lieu, des ports des Bateaux qui vont à Goma et viennent de Goma. Il a également souligné que les ventes des parcelles continuent jusqu’à présent. Cet état des choses dégrade le littoral en créant du désordre et désorganisation. Celui-ci qui jouerait sur l’état humain. L’auteur conseille à la population de recourir au système de reboisement sur le long du littoral ; et aux autorités politico-administratives locales de mettre en application les normes, cadastrales et urbanistiques qu’il s’agit des constructions des maisons en pisé, des maisons en matériaux durable, et que ces maisons sont à caractère commercial et d’habitation. Et en deuxième lieu des ports des bateaux qui vont à Goma et qui viennent de Goma ;
  • KASHOSI Charles (2009), soutient que la population du dit groupement construit n’importe comment et n’importe où sans tenir compte de la consistance du sol, ni de la configuration du relief. Cet état des choses a facilité le travail des érosions hydriques sur l’environnement physique de Mumosho en territoire de Kabare, ce qui donne lieu à des éboulements des terres qui emportent des maisons d’habitation. L’auteur souligne comme solution, de reboiser les versants des collines et montagnes afin d’arrêter ou mieux de réduire le travail nocif des eaux de ruissellement qui dévalent sur les pentes ;
  • KUBURHANO Bertin (2013), montre que la population de la ville de BuKavu détruit la biodiversité lacustre en construisant sur le littoral des ports en poussant les eaux du lac, en polluant les eaux par les égouts ménagers, il a fini par attirer l’attention en disant que c’est partout aux alentours du littoral que la population est entrain de dégrader les écosystèmes du littoral. Cet auteur a suggéré à l’autorité politico-administrative de passer à la démolition des maisons construites anarchiquement sur le long du littoral et de déplacer les marches qui s’y trouvent pour ailleurs ;
  • BAGALWA HANGI Olivier (2011), fait remarque que la population de la ville de Goma détériore les écosystèmes par des constructions anarchiques qui détruisent la biodiversité, ce système favorise la coupe du bois, fait disparaitre l’espace vert dans la ville et permet la pollution de l’air. L’oxygène que la population devrait bénéficier devient très peu par rapport à la démographie de la ville et les périphériques. Cet auteur dans son travail, vise un but de la conservation et de la protection des écosystèmes terrestres présents et d’en créer d’autres à travers le reboisement de la ville sur le long des routes existantes. Il invite les autorités politico-administratives locales d’interdire des constructions sur les espaces non exploités.
  • MURHULA BIRINGANINE David, (2012), constate que les constructions anarchiques seraient à la base des glissements de terre de la colline de Mutuapime, provoquent des érosions hydriques plus d’une décennie. Malgré la déclaration de la Maire de la ville dans son arrêté du février 2006, déclarant que cette colline est impropre à la construction mais fort malheureusement, le pouvoir le pouvoir local (chef de quartier et le bourgmestre) et la population se donnent le luxe chacun en ce qui lui concerne d’ériger des maisons en désordre sur ces sites jugés impropres portant des pentes accidentées. Cet auteur projette de sensibiliser l’autorité politicoadministrative locale et la population sur le reboisement du reste de cette colline tout en interdisant de ne plus continuer la construction à des endroits qui ne sont plus encore envahis ;
  • KYANA Joêl, (2010), prouve que l’absence de la politique de logement dans la ville, la gestion de l’espace organise et urbanisé en RDC pose problème. L’État Congolais ne fait aucun effort pour aménager ses villes. Depuis le départ de l’homme blanc en 1960 aucun changement considérable n’est enregistré dans la réhabilitation

des infrastructures immobilières héritées de la colonisation. Les villes gardent leur aménagement des années 50 et 60, alors que la pyramide des âges a complètement changé. Ainsi, on voit apparaitre dans nos villes et plus particulièrement dans la ville de Kinshasa un nouveau phénomène : la construction anarchique. Cet état des choses crée des problèmes écologiques le long des lacs et mers en général et dans notre périmètre d’étude en particulier sont et restent encore la pollution, les inondations, l’augmentation des eaux en cas d’une forte pluie pour lesquels il faudra établir un plan d’intervention. Cet auteur souligne qu’il serait mieux que l’autorité politicoadministrative s’implique davantage par les services d’hygiène et assainissement dans les déchargements des immondices dans la rivière par les occupants de la berge, voir même ceux qui viennent de très loin ;

  • MOUSSA SAN (2010), dans son article publié en mars 2010 montre qu’on enregistre des effondrements d’immeubles avec souvent des pertes en vies humaines. Il y a également que certains sénégalais commencent à construire dès l’instant qu’ils ont déposé la demande d’autorisation. Ils construisent sans obtenir d’autorisation et c’est ce qui fait qu’on est ce taux élevé des chantiers non autorisés.
  • Franc MOYANGA (2001), fait remarque que ce sont les constructions anarchiques qui sont à la base de la destruction et dégradation des caractéristiques physique et biotiques du littoral du lac Kivu, bassin de Bukavu, zone ouest. Il continue montrer que par l’ignorance de la population que le bassin d’un lac est un milieu de prédilection de la reproduction pour la majorité de la faune et flore aquatique. Cet auteur interpelle les autorités politico-administrative et la population, d’être vigilant et que la gestion de littoral concerne tout le monde. Tous doivent s’engager entièrement pour l’aménagement et à la protection de ce milieu complètement perturbé.
  • FREYER et ILES (1972), soulignent que l’urbanisme du littoral serait in casse-tête pour le moment car les gens veulent à tout moment venir habiter au bords des lacs et des mers sans tenir compte des normes urbanismes et cadastrales par égoïsme, c’est-à-dire que la destruction des écosystèmes est un fait volontaire de la production à travers les responsables politico-administrative. Ils proposent aux responsabilités, de ne se laisser entrainer par la corruption en vue de garder nos espaces verts du littoral qui font la beauté du monde et qui favoriser la respiration saine, ainsi d’interdire l’opération des constructions illicites.

             

CHAPITRE DEUXIÈME : PRÉSENTATION DU MILIEU

II.1. PRÉSENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU

La ville de Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud-Kivu, est située à l’Est de la RDC entre 2°30’55’’ de latitude Sud et 28°50’42’’ de longitude Est précisément dans le bassin appelé Eastern Valley Grabben (région des grands-lacs).

Limites et subdivision administrative : La ville de Bukavu, d’une superficie de 44,9km², est subdivisée en trois commune à savoir : la commune de Bagira (avec 23,30km²), la commune d’Ibanda (avec 11,57km²) et la commune de Kadutu (avec 10km²).

Elle est limitée :

  • Au Nord : par le lac Kivu
  • Au Sud : par le territoire de Kabare selon une ligne conventionnelle qui part de l’Est de Panzi en se prolongeant à l’Ouest jusqu’à la rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira. Cette rivière déverse ses eaux dans la Nyaciduduma avant de se jeter dans le lac Kivu au Nord.
  • A l’Ouest : par les rivières Nyamuhinga et Nyaciduduma constituant la limite Ouest de la Ville de Bukavu avec le territoire de Kabare.
  • A l’Est : par la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du lac Kivu et les charrie jusqu’au lac Tanganyika en constituant au départ de limite à la Ville de Bukavu mais aussi, par sa prolongation, de limite entre la RDC et les républiques du Rwanda et du Burundi.

II.1.1. Historique

Fondée en 1900 par l’Inspecteur d’Etat Paul CONSTERMANS sur décision du Ministre des Colonies Monsieur JASPAR, la Ville de Bukavu (nom obtenu de la transformation du mot « Bu’nkafu », terme Shi qui signifie ferme des vaches) est bâtie sur des terres du royaume de Bashi qui, jusqu’à l’arrivée des premiers Européens, étaient dirigées par un Chef coutumier nommé NYALUKEMBA.

La création de cette entité par les colons comportait un rôle militaire stratégique essentiel :

constituer un camp militaire pouvant contrer l’expansion de l’ennemi déjà présent sur les terres voisines à Est, la région de Cyangugu (actuelle Ville rwandaise frontalière avec la RDC).

Les premiers colons, en la personne de Mr DIERCKY et VAN BACLEN (qui s’installèrent respectivement à Muhumba et Nyamoma), arrivent à Bukavu en 1922 et vite cette contrée, initialement créée pour des raisons militaires, sera reconnue en 1925 Chef-lieu du district du Kivu dont la capitale était établie à Rutshuru. Ce transfert fut effectué pour accommoder la population européenne devenue nombreuse dans cette partie de la colonie, d’où la raison administrative de ce transfert. Ce transfert tient aussi de bien plus fort que cela : Bukavu offrait un bon climat, avait une attraction touristique indiscutable et offrait des bonnes conditions géographiques.

En hommage à l’inspecteur d’Etat Mr Paul CONSTERMANS, le Ministre des colonies renommera en 1927 Bukavu en Constermansville, nom que cette entité portera longtemps jusqu’au 30 décembre 1952.

L’arrêté royal du 05 Février 1935 créera la Province du Kivu avec comme capitale Constermansville. A proximité de celle-ci fut créé le centre extra-coutumier de Kadutu puis celui de Bagira circonscrivant ainsi l’étendue de la Ville de Bukavu avec ses actuelles communes (Bagira, Ibanda et Kadutu).

Cette situation attendra l’année 1958 au cours de laquelle fut confirmée par l’Ordonnance n°12/357 du 06 septembre 1958 la Ville de Bukavu dont les limites administratives et géographiques furent précisées et fixées par l’Ordonnance n°21/396 du 29 septembre 1958.

Actuellement, l’autorité administrative de la ville est le maire, en la personne de Monsieur

Philémon LUTOMBO YOGOLELO, secondé au niveau de chaque commune par un bourgmestre dont Monsieur Antoine BISHWEKA NSINA NYOFI pour la commune de Bagira, Monsieur DUNIA MUKOME Douglas pour la commune d’Ibanda et Monsieur Gérard MUNYOLE KASHAMA BEKAO BEKAO pour la commune de Kadutu.

II.1.2.  Aspects Démographiques

D’une manière générale, la population de la ville de BUKAVU est 2 000 000 et est estimée à 33 333hab/Km2, la population de l’agglomération est 1 012 053 hab.. (Annonyme, 2020)[12]

La culture : À Bukavu, on ne manque pas de voir les membres d’une ethnie se grouper dans des mutuelles à caractère tribal, une façon pour eux de vivre et de conserver leur authenticité culturelle en milieu urbain. Le français reste la langue officielle bien que la population parle généralement le Swahili, une autre des quatre langues nationales du pays.

L’habitat : Depuis 1980 et même bien avant, les normes urbanistiques et d’habitat sont bafouées par les différentes couches sociales et les autorités de la ville. Dans la commune d’Ibanda, les normes d’urbanisation sont encore plus ou moins respectées sauf dans certains coins comme Muhungu et le versant du camp   Saïo où la distribution des parcelles a été anarchique et qui cause des dégâts pendant la saison des pluies. Dans la commune de Kadutu, elle tend vers sa chute, les eaux coulent de n’importe où. Pour l’instant, les normes urbanistiques ne sont pas respectées. Il suffit de jeter un coup d’œil à Nyamugo, chimpunda, Buholo pour s’imprégner de l’état de dégradation du sol de cette commune jadis appelée rémére. Quant à la commune de Bagira, le constat est le même. Les normes urbanistiques ne sont pas de mise. On distingue les parcelles là où il est pratiquement impossible de construire. La colline de Nyakavogo qui a connu les éboulements graves pendant les années

1960, les autorités politico-administratives avant la guerre du 02 Août 1998 avaient l’idée d’agrandir la ville vers le Nord en direction de Mudaka et Kavumu pour tenter de sauver la dégradation continue de la ville de Bukavu qui autrefois était considérée comme «la suisse » du continent noir (Mairie de Bukavu).

II.2. TYPE D’ÉTUDE

Pour nous permettre d’atteindre les objectifs assignés, Nous aurons à mener une étude descriptive transversale.

II.3. POPULATION D’ÉTUDE

Pour R. MUCCHIELLI, la population d’enquête ou l’univers d’enquête est un ensemble d’individus concerné par les objectifs de l’enquête. (MUCHELL, 1971 ) [13]

Pour nous, la population est un univers infini, délimité dans l’espace et le temps auquel on s’intéresse particulièrement pour une étude. La population qui est des anciens agents qui travaillent ou qui avaient dans des institutions qui ont fermées leurs portes pendant une période donnée.

La population de cette étude est constituée d’acteurs directement ou indirectement impliqués dans la lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ; à savoir la population et les autorités politico-administrative.

II.4. CHOIX ET TAILLE DE L’ÉCHANTILLON

II.4.1. Taille de l’échantillon

Pour la détermination de notre échantillon nous nous sommes référés à la formule de COCHRANGG cité par ALAIN BOUCHARD. Nous avions pris un échantillon de 144 individus avec une marge d’erreurs de 20%.

Cette méthode qui nous a permis de trouver la taille de l’échantillon corrigé pour une population de 2 000 000 habitants qui se trouve dans la ville de Bukavu. La formule de l’échantillon corrigé est le suivant.  N Taille de l’univers infini

  • n Taille de l’échantillon correspondant à l’univers
  • Nc échantillon corrigé correspondant à l’univers infini de 96 individus ;

Ainsi, notre échantillon est de 144 personnes à enquêter, constituer de 120 habitants de la ville de Bukavu et 24 cadres de base. Tous échantillons seront divisibles par 3 c’est-à-dire dans les 3 communes (KADUTU, BAGIRA et IBANDA).

Nos cibles d’étude sont les responsables de Ménages, les responsables des structures politico-administratives.

Le type de l’échantillon à utiliser ici est l’échantillonnage aléatoire simple sur base d’une liste disponible.

II.4.2. Technique d’échantillonnage

  • La technique documentaire : Dans cette section nous percevrons en revue les TFC, les mémoires, livres, etc. Enfin d’apporter quelques choses d’organisation à notre recherche ;
  • La technique d’enquête par questionnaire : cette technique nous a permis à travers un guide d’entretien d’interviewer nos cibles et collecter ainsi les données nécessaires pour notre travail.

II.4.3. Matériel

Nous avons utilisé les matérielles suivantes Pour récolter les données :

  • Des stylos, un bloc-notes ou carnet de notes pour écrire les différentes informations recueillies au cours de nos recherches ;
  • Un ordinateur portable pour la saisie, l’analyse et l’interprétation des différents résultats sera toujours utilisé jusqu’à la fin de ce travail ;
  • Un questionnaire d’enquête adressé aux habitants, autorités communales en vue de s’enquérir de la réalité sur le terrain sera aussi utilisé pour ce travail.
  • Un téléphone pour assurer le contact avec les personnes ressources et d’autres personnes auprès desquels on pourrait récolter quelques données ;

II.4.4. Plan de Collecte des Données

Moyennant un guide d’entretien, les enquêteurs ont déployé sur terrains pour collecter les informations nécessaires, au premier plan chez les responsables de ménages afin d’éviter les influences de résultats par les autorités politico-administratives.

II.4.5. Plan Traitement et Analyse

Pour mieux analyser les données recueillis aux près de nos enquêtés, nous avons recourir à l’Analyse qualitative et à l’analyse quantitative.

En vue d’une vérification fiable de nos hypothèses ; la codification, le dépouillement et le traitement des données ont été effectué à l’aide du logiciel Sphinx V5 qui a rendu facile l’établissement des graphiques en termes de pourcentage et le test statistique.

II.4.6. Considérations Éthiques

Comme dans toute recherche des règles éthiques et déontologique sont à respecter et annoncer aux enquêtés, avant de collecter les données nous expliquerons à la population (les chefs des ménages) et aux autorités politico-administrative qui feront l’objet de notre étude le but de notre enquête en en mettant l’accent sur l’anonymat des constructions anarchiques en vue de garantir les résultats de notre étude. En outre, nous ferons l’engagement éventuel de communiquer les résultats de l’enquête après sa soutenance.

II.4.7. Forces et Limites de l’Étude

Pour bien aborder ce sujet et prétendre arriver à des résultats fiables, il est nécessaire comme pour toute étude scientifique de le situer dans le temps et dans l’espace :

  • Dans l’espace, ce travail est circonscrit dans la ville de Bukavu, province du SudKivu en république Démocratique. Ce cadre géographique se justifie d’une part par le fait que la ville de Bukavu est constituée des ménages à grande taille où les constrictions anarchiques occupent un taux élevé avec une croissance rapide de la population.
  • Dans le temps, cette étude porte sur une période de trois ans allant de 2020 à 2021 et la récolte des données couvre la période de 10 mois soit de Décembre 2020 à Septembre 2021.

CONCLUSION PARTIELLE

Ce deuxième chapitre présente le matériel et la méthode utilisé dans notre travail. Ainsi, état au terme de ce 2ème chapitre, nous laissons la place au chapitre troisième qui nous présentera les résultats obtenus sur le rôle et responsabilité de l’État Congolais dans la lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu.

             

CHAPITRE TROISIÈME : ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RESULTATS

III. 1. Présentation de l’enquête

Notre enquête a été menée auprès de la population habitant de la ville de Bukavu c’est de cette population que nous avons extrait notre échantillon

III.2. Univers de l’enquête

Notre enquête a été consacré à la population de la ville de Bukavu vivant dans un milieu déterminé, bien défini et ayant pratiquement le même mode de vie.

III.3. Objectifs de l’enquête

  • Chercher à confirmer ou infirmer notre hypothèse selon laquelle pour lutter contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu, il serait impérieux de sensibiliser la population et les autorités locales sur les méfaits de ces constructions anarchiques.
  • Découvrir les différentes causes et conséquences de ces constructions anarchiques.
  • Trouver des renseignements complets sur cette problématique et le système de ses résolutions environnementales de la ville de Bukavu.

III.4. Les outils de l’enquête

III.4.1. Interview :

Ces outils nous a permis de mener des discutions et des échanges, nos enquêtes au moment de la remise et du retrait du questionnaire. Nous posons chaque fois des questions orales à nos enquêtes et nous transcrivons nous même leurs réponses par écrit car la plupart de nos enquêtés ne servent pas ni lire ni écrire.

III.4.2. Le questionnaire

Cet outil nous a permis de comprendre comment la population de la ville de Bukavu doivent combattre la problématique de la construction anarchique. Ce questionnaire comprend 15 questions dont 11 adressées à la population de la ville de Bukavu et 4 adressées aux autorités politico-administrative.

III.4.3. L’échantillonnage

Après l’élaboration du questionnaire d’enquête nous avons approchés la population pour recueillir les données, l’échantillon de144 personnes dont 120 populations et 24 cadres administratifs, ceci fait que notre échantillon est aléatoire mais représentatif et comprend deux couches ou strates.

III.5. Question adressé à la population

Tableau 1: Les raisons de la sollicitation d’une parcelle sur dans la ville de Bukavu

Source : Nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau présente les résultats ci-après dans l’ordre décroissant :

  • 54 sur 120 enquêtés, soit 45% des effectifs citent l’exode rural.
  • 26 sur 120 enquêtés, soit 21,7% des effectifs parlent du manque d’une place dans d’autres milieux.
  • 24 sur 120 enquêtés, soit 20% des effectifs font allusion à la faiblesse des moyens financiers.
  • 12 sur 120 enquêtés, soit 10% des effectifs font étant de la corruption.
  • 4 sut 120 enquêtés, soit 3,3% des effectifs parlent de l’héritage familiale.

Les réponses à cette question vérifient positivement notre première hypothèse.

Tableau 2: Autorités contractées.

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau indique que 52 sur 120 enquêtés soit 43,3% des effectifs citez les autorités communales comme auteurs de leur document, pour sollicité la parcelle. 40 sur 120 enquêtés soit 33,3% des effectifs qui parlent les autorités locales. 25 enquêtés soit 20,8% qui soulèvent les autorités urbanismes et 3 enquêtés soit 2,5% qui n’ont rien sollicitent.

Tableau 3: Octroie des documents parcellaires

Source :  nos investigations sur le terrain

Commentaire : Le tableau indique que 120 enquêté sur 120 soit 100% des effectifs possèdent des documents parcellaires terre.

Tableau 4: Satisfait ou non Insatisfait de la parcelle occupée

Source : nos investigations sur le terrain.

Commentaire : Ce tableau montre que 81 sur 120 enquêté soit 67,5% des effectifs sont insatisfaits des parcelles qu’ils occupent contre 39 sur 120 enquêtés soit 32,5% des effectifs qui sont satisfaits.

Tableau 5: Parcelle objet ou non objet  des érosions et/ou effondements

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau montre que 96 sur 120 enquêtés soit 80% des effectifs disent que leurs parcelles sont objet des érosions/effondrements contre 24 sur 120 enquêtés soit 20% des effectifs disent que leurs parcelles ne sont pas objet des érosions/effondrements.

 

 

6: Moyens de combattre les érosions/effondrements

 

  Question n° 6 Réponses fournies Nb % cit.
Comment peut-on lutter contre  les érosions et/ou les       effondrements ?

 

 

 

 plantation des arbres 58 48,3%
   construire les murs de soutènement 17 14,2%
   Assistance au Salongo de chaque Samedi 16 13,3%
   construire de canal d’eau 15 12,5%
   il faut pas construire sur les montagnes 14 11,7%
Total 120 100,0%

Source : nos investigations sur le terrain.

Commentaire : Ce tableau montre que 58 sur 120 enquêtés soit 48,3% des effectifs disent plantation des arbres pour combattre ces érosions ; 17 sur 120 enquêtés soit 14,2% des effectifs disent qu’il y ait la construction des murs de soutènement ; 16 enquêtés soit 13,3% disent qu’il ait assistance au Salongo de chaque Samedi ; 15 enquêtés soit 12,5% parlent qu’il ait la construction de canal d’eau et 14 enquêtés soit 11,7% disent qu’il ne faut pas construire sur les montagnes.

Tableau 7: Difficultés rencontres-vous en les combattants

 

Question n° 7 Réponses fournies Nb % cit.
Quelles difficultés rencontrez-vous

dans la lutte contre les érosion et les effondrement ?  

 

 

 

 

 

constructions anarchiques dans sites

 

impropres

45 37,5%
   destruction des maisons 19 15,8%
  problème avec les voisins en voulant

 

canalisé les eaux

16 13,3%
   manque arbre à planter 13 10,8%
  Dépense de 300$ à 500$  presque

 

chaque année

11 9,2%
   manque matériaux des constructions 10 8,3%
   mort hommes 6 5,0%
Total 120 100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau montre que 45 sur 120 enquêtés soit 37,5% des effectifs disent que les difficultés qu’il rencontre pour combattre ces érosions/effondrements suite aux constructions anarchiques dans les sites impropres ; 19 sur 120 enquêtés soit 15,8% disent la destruction des maisons ; 16 sur 120  enquêtés soit 13,3% soulèvent le problème avec les voisins en voulant canalisé les eaux ; 13 enquêtés soit 10,8% disent que cela manque d’arbre à planter ; 11 sur 120 enquêtés soit 9,2% des effectifs disent la dépense entre 300$-500$ presque chaque année ; 10 enquêtés sur 120 soit 8,3% soulèvent la maque des matériaux constructions et 6 enquêtés sur 120 soit 5% disent la mort d’hommes comme difficulté.

8: Moyens pour contourner et les difficultés

 

Question n° 8 Réponses fournies Nb % cit.
Comment les contournez- vous ces difficultés ?

 

 

 

 respect des normes d’urbanisation 50 42,4%
 reboisement et protection des sites à risques 40 33,9%
 Achat de quelques plantules 27 22,9%
 éviter de construire dans les endroits fatigues 3 0,8%
Total 120 100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau indique que 50 sur 120 enquêtés soit 42,4% des effectifs disent le respect des normes d’urbanisation ; 40 enquêtés sur 120 soit 33,9% parlent le reboisement et la protection des sites impropres à risques ; 27 enquêtés sur 120 disent achat de quelques plantules pour contourner ces difficultés d’érosion/effondrement et 3 enquêtés sur 120 soit 0,8% des effectifs disent il faut éviter de construire dans les endroits fatgues.

Tableau 9: Solution peut-on apporter aux phénomènes des constructions anarchiques.

Question n° 9                Réponses fournies           Nb % cit.  respect des normes cadastrales           53 44,2%

 

D’après vous, quelles  Que État Congolais prenne sa responsabilité 24 20,0% solutions durables peut-on  

apporter au phénomène de   la ville de Bukavu soit urbanisée                         23 19,2%

constructions        anarchiques ne pas distribuer des parcelles sur les pentes

19 15,8%  dans la ville de Bukavu ? raides

 

Non à la distanciation des ménages sur le

1            0,8% pente raide

   Total      120 100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : ce tableau indique que 53 sur 120 enquêté soit 44,2% des effectifs disent respect des normes cadastrales qui est la solution apporter aux phénomènes des constructions anarchiques ; 24 sur 120 enquêtés soit 20% des effectifs disent que l’État Congolais prenne sa responsabilité ; 23 enquêtés sur 120 soit 19,2% soulèvent la ville de Bukavu soit urbanisée, 19 enquêtés sur 120 disent ne pas distribuer des parcelles sur les pentes raides et 1 enquêté soit 0,8% dis non à la distribution des parcelles sur le pente raide.

10: Moyen de lutter contre les érosions sur la ville de Bukavu

 

Question n° 10 Réponses fournies Nb % cit.
Comment peut-on lutter durablement contre les érosions hydriques dans la ville

de Bukavu ?

 

plantation des arbres

 

dans les parcelles

47 55,3%
  quelque canalisation des

 

eaux

38 44,7%
Total 85 100,0%

 

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : ce tableau affiche les résultats ci-après :

  • 74 enquêtés soit 55,3% des effectifs disent qu’il faut planter quelques arbres pour lutter contre les érosions hydriques dans la ville de Bukavu.
  • 38 enquêtés soit 44,7% des effectifs plantent qu’il faut qui est la canalisation des eaux pour lutter contre les érosions hydriques dans la ville de Bukavu.

Tableau 11:  Les perspectives d’avenir

 

  Question n° 11 Réponses fournies Nb % cit.
Quelles sont vos perspectives          d’avenir ?              

 

 

 

 de reboisement 53 44,2%
   bonnes canalisations d’eau 23 19,2%
   construire avec les matériaux durable 22 18,3%
   un bon lotissement 12 10,0%
   avoir des moyens financières 10 8,3%
  Total 120 100,0%

 

Source : nos investigations sur terrain

Commentaire : ce tableau affiche les résultats ci-après : 53 sur 120 enquêté, soit 44,2% des effectifs disent le reboisement sur la ville se sont leurs perspectives d’avenir.

  • 23 sur 120 enquêtés, soit 19,2% des effectifs disent des bonnes canalisations d’eau.
  • 22 sur 120 enquêtés, soit 18,3% des effectifs disent construire avec les matériaux durables.
  • 12 sur 120 enquêtés, soit 10% parlent d’un bon lotissement.
  • 10 sur 120 enquêtés, soit 8,3% disent avoir des moyens financières.s

 

 

III.6. Questionnaire adressé aux autorités politico-administrative

Tableau 12: Moyens de lutter contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu

Question n° 12                             Réponses fournies           Nb       % cit.

Comment luttez-vous concrètement  respect              des       normes    16        66,7%

contre les constructions anarchiques  urbanisation  dans ville de Bukavu ?  Le reboisement 8 33,3%

Total        24   100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau indique que 16 sur 24 enquêtés soit 66,7% des effectifs soutiennent que le respect des normes urbanistiques est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu contre 8 enquêtés sur 24 soit 33,3% qui disent aussi que le reboisement est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu. Les réponses à cette question vérifient positivement notre deuxième et dernière hypothèse

Tableau 13: Ce que l’on gagne en distribuant des parcelles dans la ville de Bukavu ?

Question n° 13                                Réponses fournies               Nb % cit.

Quels avantages tirez-vous en  enrichir et satisfaire la population                    13                                                                                                                               54,2%

distribuant des parcelles dans la                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

ville de Bukavu ?                                      la reconnaissance                                11                                                                             45,8%

Total                                                               24                                                         100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain

Commentaire : Ce tableau montre que 13 sur 24 enquêtés soit 54,2% des effectifs disent l’argent que gagne en distribuant des parcelles dans la ville de Bukavu contre 11 sur 24 enquêtés soit 45,8% des effectifs disent la reconnaissance.

Tableau 14: Raison de la distribution des parcelles dans la ville de Bukavu ?

Source : nos investigations sur le terrain.

Commentaire : Ce tableau montre que 13 sur 24 enquêtés soit 54,2% des effectifs disent que c’est la corruption des autorités communales ; 6 sur 24 enquêtés soit 25% des effectifs disent que les sites impropres n’ont pas de numéro cadastral et 2 enquêtés sur 24, soit 20,8% disent nous voulons l’argent.

Tableau 15: Justification de l’abondance les cas d’effondrements des parcelles des terres dans la ville de Bukavu

 

Question n° 15 Réponses fournies Nb % cit.
Comment justifiez-vous l’abondance les cas d’effondrements des  parcelles des terres dans la ville de Bukavu ?                  incompétences des ingénieurs 14 58,3%
   

10

41,7%
  constructions anarchiques sur

 

sites impropres

 
  Total 24 100,0%

 

Source : nos investigations sur le terrain.

Commentaire : ce tableau montre que 14 sur 24 enquêtés soit 58,3% disent que les incompétences des ingénieurs comme justification de l’abondance en d’effondrement des parcelles des terres dans la ville de Bukavu contre 10 soit 41,7% qui parlent que les constructions anarchiques sur les sites impropres comme justification.

CONCLUSION PARTIELLE

Nous voici à la fin de notre dernier chapitre relatif à l’enquête. Il s’agit d’une enquête au cours de laquelle nous avions vérifié positivement nos 2 hypothèses de départ. Les réponses à la question numéro 1 ont confirment notre première hypothèse :

54 sur 120 enquêtés, soit 45% des effectifs citent l’exode rural.

26 sur 120 enquêtés, soit 21,7% des effectifs parlent du manque d’une place dans d’autres milieux.

24 sur 120 enquêtés, soit 20% des effectifs font allusion à la faiblesse des moyens financiers.

12 sur 120 enquêtés, soit 10% des effectifs font étant de la corruption.

4 sut 120 enquêtés, soit 3,3% des effectifs parlent de l’héritage familiale.

v Pour ce qui est de la 2ème et dernière hypothèse, celle-ci a été également confirme par la réponse de la question numéro 16 sur 24 enquêtés soit 66,7% des effectifs soutiennent que le respect des normes urbanistiques est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu contre 8 enquêtés sur 24 soit 33,3% qui disent aussi que le reboisement est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu. Comme on peut facilement le remarque.

 

 

Il faut sensibiliser les autorités et la population de la ville de Bukavu sur le reboisement pour lutter contre les érosions et les constructions anarchiques, la sensibilisation fera l’objet de notre 3ème  et dernière chapitre qui est un projet et que vous lirez dans le page qui suive.

CHAPITRE QUATRIÈME : PROJET DE DÉMOLITION DES BATIMENTS À REZ-DE-CHAUSSE EN COURS ET ANCIENS BATIMENTS EN VUE DE LUTTER CONTRE LES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES

SECTION I : TITRE DU PROJET

« Projet de démolition des bâtiments à rez-de-chaussée et anciens bâtiments dans la ville de Bukavu contre la construction anarchique et ses méfaits ».

1. DEFINITION

Un projet est un ensemble de moyens de toutes sortes dont la mise en œuvre de façon coordonnée et estimée nécessaire pour obtenir un résultat de développement  socioéconomique concernant à la réalisation des objectifs du plan (KALABA, 2005-2006)[14]

2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

La ville de BUKAVU devient de plus en plus habitable depuis les années de la colonisation cependant, les principales études sur les crises environnementales observées ce dernier temps. La ville montre que la construction anarchique serait la cause principale.

Etant donné que la situation du logement pose certainement un problème sérieux à cause de l’insécurité qui a dominé les milieux ruraux dans les années 1998-2002.

Dans certaines extensions entre les espaces délimitant les parcelles, les endroits laissés libres pour le passage sont aujourd’hui occupés illicitement par les arrivées, ce qui met en dérive l’urbanisation rationnelle de la ville de Bukavu mais il y a en outre la course au pouvoir, la soif de l’argent des autorités et la sous information des méfaits de la construction anarchique avec pour corollaire boum démographique.

C’est ainsi, afin de maximiser l’impact du projet et favoriser au maximum la loi urbanistique de démolition des bâtiments (rez-de-chaussée et anciens bâtiments) par les autorités locales en particulier et toutes les populations de la ville de Bukavu en général afin de lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

3. OBJECTIFS DU PROJET

a. Objectif général

Notre projet a comme objectif général d’amener la population de la ville de Bukavu et les autorités à lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

b. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de notre projet sont les suivants :

  • Contribuer à l’auto-assainissement du milieu ;  Lutter contre la propagation de la maladie ;
  • Lutter contre le déboisement de l’environnement ;  Lutter contre les érosions.
  • Réduire petit à petit aux conflits fonciers et sociaux ;
  • Renforcer la loi urbanistique dans la communauté ;

But du projet : Ce projet a pour but ultime démolir tous les constructions de rez-dechaussée en cours d’exécution et les anciens bâtiments mal construit dans la lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

4. LOCALISATION DU PROJET

Ce projet sera important à la ville de Bukavu et son rayon d’action s’étend sur ses trois communes qui la constitue.

5. DURÉE DU PROJET

Ce projet est à durée de 12 mois, en prenant une période allant de 15 janvier 2021 au 31 Janvier 2022.

6. BENEFICIAIRES DU PROJET

Les bénéficiaires directs du projet sont les autorités locales du milieu et les leaders des églises et des associations de développement car eux qui ont la grosse part de responsabilité dans la distribution anarchique des parcelles.

La population de la ville de Bukavu sera considérée comme bénéficiaire indirecte dudit projet car elle bénéficiera des actions d’après le projet lorsque la loi urbanistique sera vulgarisée à toute la population par les autorités locales.

7. NATURE DU PROJET

Ce projet est à caractère social et économique car il touche un aspect très important de tout homme et de tout l’homme dans tous les secteurs tant économique, social que culturel.

  1. CADRE JURIDIQUE DU PROJET

Ce projet est de type concerté dans le cadre où il va intégrer les interventions de différents secteurs et services étatiques, paraétatiques et privés, tels que le cadastre, le titre foncier, le service de transport et communication, les autorités administratives, les ONG locales etc.

9. STRATEGIE DU PROJET

Notre projet aux stratégies et aux sous stratégies suivantes :

Stratégies sous stratégies
1. Information et sensibilisation des fournisseurs. Organisation des réunions de sensibilisation, des séminaires de réflexion sur les problématiques des constructions anarchiques.
2. Renfoncement des capacités socioéconomiques des bénéficiaires. Disponibilisation des réunions de sensibilisation, des séminaires de réflexion sur le respect des normes cadastrale ou urbanistique.

Tableau 16: Stratégies du projet

10. OPERATIONNALISATION DU PROJET

10.1. Phases du projet

Notre projet comprend les phases ci-après :

  • 1ère phase : la sensibilisation, l’animation et la conscientisation des membres ;
  • 2ème phase : la recherche du financement ;
  • 3ème phase : location et équipement des bâtiments ;
  • 4ème phase : recrutement personnel ;
  • 5ème phase de suivi ;  6ème phase d’exécution ;  7ème phase d’éducation.
10.2. Planification des extrants

Les extrants sont les activités plus ou moins permanents et continues nécessitant la présence d’un suivi.

Extra N° 1 : la sensibilisation, l’animation et conscientisation des membres, la démolition Cible : la population est invitée à participés à la réalisation du projet.

Durée : 17 mois

Echéance : 1ère Janvier 2021 au 31/01/2022

Réalisation : les animateurs

Responsable : le comité de gestion Activités et sous activités :

  • Descente sur terrain ;
  • Tenue des réunions ;
  • Informer les populations ;  Exécution des tâches.

Supposition :

  • Que les animateurs recrutés soient compétents ;
  • Que les populations participent aux différentes réunions ; Moyen de vérification :
  • Rapport des animateurs sur leurs activités de sensibilisation Extrant 2 : recherche de financement :

Durée : 3 mois

Echéance : 01 /01/2021

Responsable : comité de gestion

Réalisation : comité de gestion

Extrant N° 3 : location et équipement du bâtiment

Objectif : doter le projet d’un bâtiment adapté à l’exercice de ses activités

Durée : 12 mois

Echéance : du 01/01/2021 au 31/12/2022.

Responsable : le comité de gestion

Réalisation : le comité de gestion

Activités et sous activités

Louer un bâtiment pendant 2 ans

Acheter l’équipement de la maison

Supposition

  • Que le bâtiment soit adapté aux travaux à y exécute
  • Que l’argent soit disponible au moment opportun

Moyen de vérification

  • Facture de contrat de bail
  • Rapport de comité de gestion et la coordination

Extrant n° 4 : Recrutement du personnel

Durée : 1 mois

Echéance : du 01/01/2021 au 01/04/2022

Responsable : commuté de gestion sur test pour les agents et cadres.

Extrant n° 5 et 6 le suivi et l’évaluation

Suivre : 12 mois

Evaluation : après 4 mois

Le déroulement des activités et sous activités et vérifie les résultats obtenus après l’exécution de chaque phase du projet.

Responsable : le comité de gestion, le coordinateur, animateur et appui, conseil Réalisation Idem.

Activités et sous activités

Préparation des tous les documents qui vont permettre le suivi et l’évaluation

Organiser les réunions

Evaluation proprement dite. Tous les services qui y sont impliquées doivent évaluer chacun en ce qui le concerne. Suppositions

 Que tous les services concernés soient responsables de leurs actes  Que le travail d’évaluation se fasse sans complaisance.

Moyen de vérification

Tous les documents nécessaires doivent être réunis en vue de faciliter la tâche aux évaluateurs, rapport, pièce comptables, compte rendus des réunions pour voir si toutes les résolutions ont été mise en pratique.

III.5.3. Programme des activités du projet diagramme de Gant

  ANNEE 2021     2022        
période d’activité J F M A M J J A S O N D
1 Sensibilisation des membres                        
2 Recherche du financement                        
3 Location et équipement du bâtiment                        
4 Recrutement du personnel                        
5 Suivi                        
6 Execution                        
7 Evaluation                        

11.  ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET

11.1. Organigramme
11.2. Fonctionnement des organes

vL’assemblée générale

C’est un organe suprême du projet. Elle est constituée de toute la population de Bukavu. Elle se réunit une fois par an. Elle arrête la politique générale du projet. Elle vote les 5 membres du comité de gestion. v Le comité de gestion

Il se réunit une fois par trimestre. Il vote son président qui est d’office le président de l’assemblée générale et du projet. Il est payé sur Jeton de présence. Il engage tout le personnel contractuel du projet du projet. Il supervise toutes les activités du projet. Il précise la politique arrêtée par l’assemblée générale. v La coordination

Elle matérialise au niveau exécuté la politique par le comité de gestion. Elle supervise quotidiennement les activités du projet en contribuant des taches précises à tous mes membres du personnel du projet. Son titulaire doit avoir une licence en économie ou en développement rural.

vLe secrétariat exécutif

Il s’occupe de la relation et de l’exécution du courrier. Il assiste à toutes les réunions du projet et en rédigeant des comptes rendus. Tous les documents administratifs relevant de sa compétence. Il doit avoir un diplôme de graduat en sciences commerciales et administratives.

  • Animation :

Ce service s’occupe de l’animation de la sensibilisation et de la conscientisation de la population contre les problématiques de construction anarchiques dans la ville de Bukavu. v Formation

Ce cervidé d’ouvra s’occuper de la formation de la population de la ville de Bukavu en matière de respect des normes Urbanistique. Il sera constitué des experts.

  • La comptabilité et la caisse.

La comptabilité tiendra les pièces comptables du projet. Elle ne débloquera les fonds qu’avec du comité de gestion et du coordinateur. La caisse s’occupe de la garde des fonds du projet.

vLa population

Celle-ci bénéficiera des conseils leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie d’existence après avoir bien suivre une formation en matière de gestion des normes urbanistique. Ou environnementale.

11.3. Budgétisation des activités du projet

Le travail qui nous préoccupe ici est de l’évaluation financière des intrants nécessaires pour la réalisation du projet. L’unité monétaire est les dollars américains.

Désignation Nombre Salaire Mensuel Salaire Annuel Salaire 2 Ans
Comité De Gestion 5 2000$ 4000$
Coordinateur 2 200 2400$ 4800$
Sec. Administratif 2 1800$ 3600$
Animateurs 4 300 3600$ 7200$
Appui Conseil 2 300 3600$ 7200$
Comptable 2 150 1800$ 3600$
Caisse 1 100 900$ 1800$
Ouvrir Et Sentinelles 5 150 1800$ 3600$
Total 21 150 21500$ 43.000$

Tableau 17: Budgétisation des activités du projet

vLocalisation et équipement immeuble

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total
Location Immeuble 1 200$ 480$
Chaises 15 7$ 105$
Tables Des Bureaux 5 10$ 50$
Bancs 10 7$ 70$
Rames De Papiers 30 5$ 150$
Boites De Stylos 6 5$ 30$
Calculatrice 5 5$ 25$
Étagères 3 18$ 54$
Fardes Chemises 20 0,3$ 6$
Classeurs 6 5$ 30$
Registres 5 5$ 25$
Perforateur 3 5$ 15$
Craie Blanches 1 carton 3$ 3$
Tabouret 30 3$ 90$
Table Simple 10 7$ 70$
Agrafeuses 4 3$ 12$
Boite D’agrafeuses 10 2$ 20$
Boite Enveloppes 10 1$ 10$
Papier Collant 10 1$ 10$
Tempos 5 2$ 10$
Correcteur Blanche 10 boites 3$ 30$
Ordinateur Et Imprimantes 6 ordinateurs 500$ 30.000$
Total 800$ 8.615$

Tableau 18: Localisation et équipement immeuble

Source ; nos investigations sur le terrain 1$ = 2000Fc.

vMatériel Roulant

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix global
1 Moto 2 1.000 2000
2 Camionnette 1 5000 5000
3 Voiture 1 3.000 300
  Total 4 9000 10.000

Tableau 19: Matériel Roulant

vCout total du Projet au tableau récapulatif

Désignation Montant en Dollar
1 Salaire du personnel 43.000$
2 location et équipement ou bâtiment 8615$
3 Matériel Roulant 10.000$
4 sous total 61.615$
5 Imprévu :10% 6.161,5$
  Total 67.776,5$

Tableau 20: Cout total du Projet au tableau récapulatif

Source : Budgétisation

Ce montant est fixé en dollars américain pour élever la dévaluation

v Rentabilité a une rentabilité sociale et économique

Rentabilité a une rentabilité sociale et économique, pour ce qui est de l’aspect économique, il augmentera le revenu individuel au familial des populations, il leur permettra ainsi de satisfaire leurs différents besoins éventaires.

Quant à l’aspect social, il contribuera à l’amélioration des conditions sociales des bénéficiaires. Ce projet sera évalué par le changement de comportement de la population. Car les normes urbanistiques seront respectées et les constructions anarchiques disparaitront petit à petit notons aussi que le reboisement fera l’objet qui va témoigner la rentabilité de ce projet.

Désignation Montant en $ %
1 La population 6777, 65$  
2 ACTED 20332,95$  
3 CARITAS 203332,95$  
4 PNUD 20332,95$  
  Total 67.776,5$  

Tableau 21: Rentabilité a une rentabilité sociale et économique

SECTION II : SYNTHESE DU PROJET PAR LA METHODE DE CADRE LOGIQUE

Titre du projet : « Projet de démolition des bâtiments à rez-de-chaussée et anciens bâtiments dans la ville de Bukavu contre la construction anarchique et ses méfaits ».

Durée : 12 mois

LH

LV

Résumé narratif Indicateurs objectivement vérifiables Moyens de

vérification

Les conditio ns

critiques

OBJECTI

F

Améliorer les conditions de vie de la population de la ville de Bukavu. ¾ de la population de la ville de Bukavu

améliorent leurs

conditions de vie socio-

économiques

par l’appui du

projet en cours de 2022

–  Rapport de coordonnateur

–  Déclaration de la ville de Bukavu

–  Descente   sur terrain

BUT La démolition de rez-de-chaussée encours et

anciens

bâtiments mal

construits de la

ville de Bukavu contre la

construction anarchique.

Ce projet de La démolition de rez-

de-chaussée encours et anciens bâtiments

mal construits de la ville de Bukavu contre la

construction

anarchique  est mis

en marche  dès  le

01/01/2021 au 31/03/2022 à

BUKAVU.

–  Rapport    du coordonnateu

r

–  Enquête    de vérification

–  Descente sur terrain

–  Que l’ordre et la sécurité soient garantis dans le milieu

–  Que les autorités locales acceptent de s’impliquer à 100% dans le projet

Que

l’ordre et la

sécurité soient

garantis dans le

milieu ;

Que les autorités locales

accepten t de

s’impliq uer à

100%

dans le projet

EXTRAN

TS

–  Le financement obtenu

–  Les leaders de la ville de

Bukavu

Budget en marche

 46.075$ de financement est

obtenu pour la réalisation du

–  Rapport      de coordinateur

–  Descente     sur terrain

 Que le personnel, le matériel, le bâtiment, etc.

soient disponibles

Que le personne l, le

matériel, le

bâtiment

 

  (locaux) constatés bureau installés

–  Le   personnel recruté

–  Le   matériel acheté

–  Les animateurs locaux formés

–  Les séances de sensibilisati

on   dans milieu.

–  Le   suivi évaluation assurés

le

 

 

le et

projet à partir du 01/01/2021

–  45 autorités locales sont contactées à 2 tours à Bukavu du 01/10/2021 au

31/10/2021.

–  378 agents recrutés dans la ville de Bukavu en date du 28/11/2021

–  Achat des matériels est effectué à Bukavu en date du 1er au 30/12/2021

–  28 animateurs locaux sont formés à Bukavu du 1er au 30/12/2021

–  Deux séances de sensibilisation sont organisées dans chaque commune de la ville dans tous les quartiers pendant 12 mois

–  Suivi et évaluation assurés ;

–  Exécution de démolition.

 Déclaration de la population de Bukavu. –    Que le financement soit dosponible à

temps opportun

–    Que les

bénéficiaires gèrent

convenablement

le projet

, etc.

soient

disponib les

Que le finance ment soit

disponib le à

temps

opportun

Que les bénéficia ires

gèrent

convena blement le projet

INTRAN

TS

–  Chercher    le financement

–  Contacter les leaders locaux

–  Installer     le bureau

–  Recruter     le personnel

–  Acheter      le matériel

–  Coût global du projet : 146075$

–  Salaire du personnel : 87960$

–  Achat des fournitures de bureau et mobilier : 1515$

–  Rapport    du coordonnateu

r

–  Dossiers comptables

–  Facture     des achats

–  Facture préforma du

Que le financement ne soit pas détourné

Que la participation locale soit effective

Que les autorités politico-

administratives ne s’opposent pas

Que le finance

ment ne soit pas

détourné

Que la participa tion

locale soit effective

  –  Former        les animateurs locaux

–  Organiser les séances de

sensibilisation par village

–  Assurer le suivi du projet

–  Autoévaluer le projet

–  Matériel roulant, carburant et

appareils : 33300$

–  Frais de formation des animateurs : 24700$

–  Frais de location maison : 600$

–  Imprévus    5% :

14607.5$

matériel d’équipement

 Signatures

Que les populations  remplis sent à la formation. Que les autorités politicoadminist

ratives  n e

s’oppose nt pas

Que les populati

ons  rem

plissent à la

formatio

n.

Tableau 22: Synthèse du projet par la méthode de cadre Logique

             

CONCLUSION ET RECOMMANDATION

Nous voici au terme de ce travail qui a porté sur « Rôle et responsabilité de l’État Congolais dans lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ». Ce sujet nous a beaucoup intéressés dans la mesure contre cette pratique des constructions anarchiques détruit sauvagement l’environnement. Cette situation nous a poussé à nous poser un certain de question dont les principales sont :

  • Quelles sont les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou du non-respect des réglementations en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques ?
  • Par quelles stratégies et comment remettre dans leurs états antérieurs les espaces menacés ou détruits par les phénomènes naturels de suite de la mauvaise occupation par l’homme, cas des érosions occasionnées par des constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ?
  • Quelles sont les mesures à prendre pour arrêter les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu ?

Deux hypothèses ont découlé de ce questionnement :

  • La mauvaise gestion des autorités locales et administrative, la corruption, l’exode rural, la pauvreté seraient les principales causes de la distribution des parcelles sur la ville de Bukavu ;
  • La démolition et/ou le reboisement de l’espace et des flancs de la ville de BUKAVU serait l’une des stratégies pour lutter contre les érosions hydriques, les constructions anarchiques.

Telles sont les 2 hypothèses que nous vérifierons en les confirmant on en les infirmant au terme de nos investigations sur le terrain.

Pour réaliser ce travail et vérifier nos hypothèses, nous avons recouru à un certain nombre de méthodes et techniques. Il s’agit de la méthode historique, descriptive, analytique, statistique quant aux techniques. Il s’agit de la méthode historique, descriptive, analytique, statistique quant aux techniques, il y a lieu de citer l’observation participative, l’analyse documentaire, l’interview, le questionnaire. Ces méthodes et techniques nous ont permis d’élaborer un travail subdivisé en quatre principaux chapitres précédés d’une introduction générale et clôturés d’une conclusion également générale.

  • Le premier chapitre a porté sur la Revue de la littérature, nous avons présenté les définitions de concepts, la revue théorique et empirique.
  • Le deuxième chapitre a porté sur le matériel et méthode, nous avons décrit la ville de Bukavu sous ses aspects géographique, historiques, socioculturels et économiques. Dans un second temps, nous avons présenté les matériels et méthodes que nous avons utilisés dans ce modeste travail.
  • Le troisième chapitre a porté sur la présentation des résultats et interprétation des données de l’enquête l’analyse et interprété effectivement les données de l’enquête récoltées sur le terrain à partir d’un échantillon de 288 individus.
  • Le quatrième chapitre a consisté en l’élaboration d’un projet de démolition sur la ville de Bukavu pour lutter contre les érosions et les constructions anarchiques

Eu égard à tout ce qui précède, nous croyons fermement avoir vérifié nos 2 hypothèses du départ mais hélas, il n’y a pas de rose sans épines, dit-on.

54 sur 120 enquêtés, soit 45% des effectifs citent l’exode rural.

26 sur 120 enquêtés, soit 21,7% des effectifs parlent du manque d’une place dans d’autres milieux.

24 sur 120 enquêtés, soit 20% des effectifs font allusion à la faiblesse des moyens financiers.

12 sur 120 enquêtés, soit 10% des effectifs font étant de la corruption.

4 sut 120 enquêtés, soit 3,3% des effectifs parlent de l’héritage familiale.

  • Pour ce qui est de la 2ème et dernière hypothèse, celle-ci a été également confirme par la réponse de la question numéro 16 sur 24 enquêtés soit 66,7% des effectifs soutiennent que le respect des normes urbanistiques est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu contre 8 enquêtés sur 24 soit 33,3% qui disent aussi que le reboisement est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu. Comme on peut facilement le remarque.

Nous avons retenu que la ville à l’Est de la R D Congo a connu beaucoup de mutation au cours des deux dernières décennies jusqu’à voir aujourd’hui l’image d’un bidonville. Cette situation est essentiellement due à une croissance démographique sans précédent dans la ville de Bukavu inhérente à l’exode rural et à l’accroissement naturel de la population. Ceci a eu comme conséquence les constructions anarchiques dont l’environnement en est la première et la principale victime (une forte destruction de l’environnement) : érosion, inondations, disparition des écosystèmes, maladies.

Pour résoudre ce problème, nous sommes arrivés à proposer quelques voies de sortie comme :

  • La sécurisation des villages environnants de la ville de Bukavu pour limiter l’exode rural
  • Le respect des normes cadastrales et d’urbanisme en vigueur dans le pays
  • L’abandon des sites impropres à la construction
  • La lutte contre la corruption
  • La décongestion de la ville de Bukavu par l’aménagement d’autres sites d’habitation
  • La vulgarisation de la politique de planning familial au Sud-Kivu en général et à Bukavu en particulier.

Nous nous sommes heurte tout au long de ce travail contre un certain nombre d’obstacles dont les principaux sont :

  • Manque des moyens matériels et financiers pour couvrir notre recherche ;
  • Manque de temps matériel pour creuser profondément notre sujet de recherche. Nous avons surmonté les obstacles grâce à notre courage et notre persévérance, la réalisation de ce travail en fait foi.

Pour terminer, nous disons que nous n’avons pas la prétention d’avoir réalisé un travail parfait, raison pour laquelle nous restons ouverts à toutes critiques tant positives que négatives pour les recherches ultérieures.

 

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

 

  • 36 Dictionnaires et Recueils. (s.d.).
  • (s.d.). Archive du bureau d’habitat de la commune de KADUTU.
  • (2009). Encyclopédie Encarta.
  • (2020, Mai 5). Récupéré sur www.populationdata.net
  • (2021,             Juillet 7).       Récupéré        sur             wikipadia: www.wikipedia.org/wiki/anarchie  Encarta, E. (2009). Environnement.
  • Jean, M. (2021).
  • KALABA, K. (2005-2006). Cours de conception, élaboration, gestion et évaluation des projets de développement, G1 ISDR/BKV, inédit.
  • KYANA, J. (2010). Les constructions anarchiques dans les quartiers Kimbangu I et Yolo-Nord III le long de la rivière Kalamu:étude d’impact environnemental et social, Institut du bà¢timent et des travaux publics.
  • Laâbidi, M. E. (2021, Mai 2). Anonces. Récupéré sur Webmanagercenter: http://www.webmanagercenter.com
  • MUCHELL, R. (1971 ). Questionnaire d’enquête psycho-sociale; P.916.
  • (s.d.). Environnement. *
  • Robin, A. (1912-1961). L’anarchie.*
  • SHUKU, P. A. (2016). problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNEXES

 

I

 

 

 

II

 

 

 

[1] PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 18/05/2021 » 2 Idem

[2] PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 18/05/2021 » 4 Selon le PDG de l’Agence foncière d’habitation (AFH), Mohamed El Khames Laâbidi.

[3] Archive du bureau d’habitat de la commune de KADUTU.

[4] MULUMEODERHWA Jean, 2021

[5] Jean KYANA « Les constructions anarchiques dans les quartiers Kimbangu I et Yolo-Nord III le long de la rivière Kalamu:étude d’impact environnemental et social » Institut du bà¢timent et des travaux publics, 2010.

[6] Encyclopédie Encarta 2009

[7] Encyclopédie Encarta (2009)

[8] www.wikipedia.org/wiki/anarchie  

[9] Encyclopédie Encarta (2009)

[10] Encyclopédie Encarta (2009)

[11] Encyclopédie Encarta (2009)

[12] www.populationdata.net consulté 05 mai 2020

[13] R. MUCHELL dans Le questionnaire d’enquête psycho-sociale, 1971 ; P.916

[14] Poumaillou cité par KASUKU KALABA, Cours de conception, élaboration, gestion et évaluation des projets de développement, G1 ISDR/BKV, 2005-2006, inédit