ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE NGANDAJIKA
ISP NGANDAJIKA
SECTION DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE PSYCHO-PEDAGOGIE ET PRATIQUE PROFEFFESSIONNELLES
PLETHORES DES CLASSES DU DEGRE ELEMENTAIRE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SON IMPACT SUR L’ENCADREMENT DES ELEVES DANS LES ECOLES PRIMAIRES CATHOLIQUES DE NGANDAJIKA 1 |
Travail de fin de Cycle Présenté et Défendu en Vue de L’obtention du grade de Gradué en Pédagogie Appliquée.
Par Patrice MUEPU KALALA
OPTION : GESTION ET ADMINISTRATION DES INSTITUTIONS
SCOLAIRES ET DE FORMATION
DECEMBRE 2022
- EPIGRAPHE
« L’éducation est essentiellement une question d’atmosphère. On éduque plus facilement par le climat qu’on fait régner dans la classe que par les conseils qu’on donne ou les sanctions qu’on porte… »
HOFFER
- DEDICACE
A mon cher père Augustin KALALA WA MPIANA et à ma tendre mère Régine Françoise KABEDI WA NDIADIA pour vos investissements humains en ma personne,
Patrice MUEPU KALALA
- REMERCIEMENTS
Au terme de ce modeste travail de fin du premier cycle en psycho – pédagogie et formation professionnelle, qu’il nous soit permis de rendre grâce à Dieu tout puissant, le principe de causalité et d’intelligibilité ; pour tous les bien faits dont nous sommes bénéficiaires ; et surtout pour nous avoir soutenu et protégé durant les monts et vallées de notre cursus académique.
En priorité, notre reconnaissance s’adresse solennellement à l’institut Supérieur pédagogique de NGANDAJIKA qui, par le biais de ses grands et meilleurs professeurs, chefs de travaux et Assistants, nous a donné une formation humaine et Universitaire solide afin de faire de nous, des cadres hautement qualifiés en matière de l’éducation scolaire.
Nous exprimons chaleureusement notre gratitude à Monsieur l’assistant DOMNIQUE KAPYAMBA KADIMA qui, malgré ses occupations multiples a accepté de diriger ce travail, qu’il trouve ici notre profonde et sincère affection filiale.
Notre reconnaissance va tout droit à ma chère épouse JOSEPHINE MARCELINE MBUAYA qui, par ses interminables mots d’encouragements ; m’a aidé à tenir fort et à aller plus loin avec les études Universitaires ; Et spécialement à ma chère fille bien-aimé Sévérine Emilienne Epiphanie ILUNGA MUEPU Fruit de notre union conjugale.
Sincèrement nous remercions nos frères et sœurs avec qui, nous avons partagé les meilleurs et les pires de la vie, Julienne KAPINGA, Etienne MPIANA, Antoinette MASANGU, Jean – Pierre NDIADIA, Geneviève CIABU, Thérèse KAYIBA, Augustin KALALA MUANA et particulièrement la révérende sœur Alphonsine KAPINGA pour ses sages conseils et son accompagnement spirituel, qu’ils acceptent ici, l’expression de notre fraternel amour.
Notre reconnaissance s’adresse en suite, au Coordinateur sous provincial des écoles conventionnées Catholiques de NGANDAJIKA, TAATU STANISLASS RAYMOND MULUMBA CIA NKANDI pour ses orientations et sages conseils dans notre parcours estudiantin.
Nous serons ingrats, si nous ne remercions pas nos collègues, et nos Camarades combattants de lutte : Jean Patient NUMBI, Landry MUDIANGOMBE, Emmanuel KAZADI, Naomi MBEYA, Godelieve NGOMBA, Didier KALOMBO, Emmanuel KAMBAYI, Elie MUKUNA, André KALONJI, avec qui nous avons enduré et partagé les mêmes souffrances académiques ;
Pour clore enfin, nous sommes très reconnaissant envers nos bienfaiteurs, nos amis et tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités par exigences des normes académiques, que puisse Dieu vous parvenir en aide chacun selon ses aspirations.
- INTRODUCTION GENERALE
- PROBLEMATIQUE
Il se remarque actuellement que les élèves qui finissent le degré élémentaire de l’enseignement primaire, présentent des difficultés de la lecture, de l’écriture et de calcul, résultant du manque d’individualisation de l’enseignement, causé par la gratuité de l’enseignement de base.
Pour cela, depuis l’accession de notre pays la R.D.C. à l’indépendance, l’on assiste à un accroissement considérable des effectifs des élèves, celui – ci résulte d’une explosion démographique fulgurante, tant dans les milieux urbains que ruraux, ainsi que la démocratisation de l’enseignement[1]
Eu égard, à la rentrée scolaire 2019 – 2020, le gouvernement de la R.D.C. avait décrété la mise en œuvre effective de la gratuité de l’éducation de base. Depuis, plusieurs enfants en dehors de l’école à cause des frais scolaires, ont réintégré les classes. On note, un afflux des effectifs des élèves alors que l’école fait face à une insuffisance des infrastructures et capacités d’accueil des établissements.
En dehors de l’avantage d’avoir le maximum d’enfants à l’école, des opinions s’élèvent et expriment la non – préparation de faire face à cette situation et les méfaits du phénomène [2]
De prime à bord, une salle de classe qui ne répond pas aux normes pédagogiques, se transforme en une salle de jeu, de cinéma ou une prison où les élèves sont des spectateurs et non les acteurs de leur propre éducation ; à cet effet, les objectifs définis pour les enseignements seront de nul effet.
Sur ce, il me revient le devoir de m’interroger sur les conséquences des classes à effectif large dans les écoles primaires catholiques de NGANDAJIKA 1, en vue d’en dégager les principales causes à l’origine de ces effectifs pléthoriques.
Et ces effectifs pléthoriques peuvent- ils favoriser les échecs ou l’inadaptation scolaire ?
Et de quelle manière les enseignements doivent – ils s’assurer dans des classes nombreuses ?
- CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix porté sur ce thème revêt un caractère prépondérant, après constat et observation, nous avons vu que les élèves issue d’une classe pléthorique n’arrivent pas à s’en sortir dans les situations complexes de la vie.
De ce fait, nous nous sommes proposé de prendre ce sujet, vu d’une part que les élèves qui finissent la première et la deuxième année primaire ne parviennent pas à atteindre le profil de sorti du degré élémentaire, qui constitue le socle des connaissances ultérieures, ainsi ces apprenants manifestent :
- L’incapacité de la lecture, d’écriture et de la compréhension des mots et textes courts en langues Congolaises ;
- L’incapacité d’incompréhension et d’utilisation des 100 premiers nombres dans les quatre opérations fondamentales d’arithmétiques ;
Et d’autre part, le manque d’individualisation des enseignements par les enseignants suite au surpeuplement des élèves et pourtant, les élèves qui ont reçu les connaissances lacunaires, ne sont pas à mesure de fournir des bons fruits attendus d’eux par la société.
Ainsi, ce thème intéressera tous les enseignants dans la mesure où ils seront aidés à avoir des bonnes méthodes et techniques d’enseignement en vue d’améliorer les enseignements dans des classes pléthoriques.
En outre, ce sujet servira la coordination sous Provinciale des écoles Conventionnées Catholiques à suivre le déroulement des enseignements et le processus d’évaluation dans des classes à effectif large afin d’en dégager des solutions.
Enfin, tous les parents seront informés par le biais de ce présent, à amplifier les relations parents – enseignants pour suivre à bon escient l’évolution intellectuelle de leurs enfants.
- HYPOTHESES DE RECHERCHE
Dans le cadre de notre étude, nous avons formulé notre hypothèse de la manière ci – après :
- La pléthore des classes du degré élémentaire serait à la base de la baisse du niveau intellectuel des élèves.
- Et celle – ci favoriserait les échecs et l’inadaptation scolaire qui ont élu domicile dans nos écoles contemporaines.
- En outre, la bonne manière d’assurer les enseignements dans des classes pléthoriques serait l’emploi de la technique de travail en équipe et l’individualisation de l’enseignement.
- OBJECTIFS DE L’ETUDE
Pour n’est pas allé ailleurs, dans nos recherches, nous nous sommes fixé les objectifs que nous présentons dans l’ordre ci – après :
- Identifier les conséquences de la pléthore des classes sur la formation des élèves ;
- Découvrir les causes des effectifs pléthoriques et proposer des pistes des solutions.
- ETAT DE LA QUESTION
L’état de la question est un tour d’horizon des connaissances acquises et des recherches au moment de la rédaction du travail… et il apparait comme un inventaire de tout ce qui est déjà écrit dans les domaines de la recherche qu’on entreprend ; il précise également les différentes orientations abordées en relevant les mérites et les faiblesses des auteurs lus[3]
Pour cela, la roue étant déjà inventée, tout ce que les gens écrivent a été écrit ou soulevé par d’autres auteurs même en d’autres termes, et c’est dans cette optique, que nous ne prétendons pas être premier à aborder cette question portant sur la pléthore des classes, car nombreux travaux tant locaux, nationaux qu’internationaux, l’ont fait objet de traitement sous différents aspects.
En outre, Monsieur Rodrigue BUKASA NGOYI (2019 – 2020), de la même Institution, même Section et Filière que nous, a abordé cette pléthore des classes au Secondaire, sous l’angle de l’action didactique des élèves, et il est arrivé à une conclusion selon laquelle, la pléthore des classes a un effet négatif vis-à-vis de l’apprentissage des élèves.
De sa part, Madame Gisèle NGO KOPLA ANTANGA (2012) de l’école normale d’instituteurs privée ‘’la gaieté’’ YAOUNDE au Cameroun, a aussi abordé cette thématique sous la dénomination : « Impact des effectifs pléthoriques sur l’encadrement pédagogique des élèves au Cameroun », elle est également parvenue à cette conclusion : « les effectifs pléthoriques influencent l’encadrement pédagogique des élèves ».
Ainsi donc, tous deux, à l’unanime, se sont baigné dans un même bain scientifique pour ne parler que des conséquences de cette pléthore sur l’enseignement – apprentissage des élèves, et ils n’ont pas pu ressortir les principales causes à la racine de ces effectifs pléthoriques, et leurs retombés dans la vie pratique des apprenants, d’où notre laborieux objectif de notre travail.
- METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour bien mener nos investigations sur la pléthore des classes du degré élémentaire et son impact sur l’encadrement des apprenants dans les écoles primaires catholiques, nous avons utilisé les méthodes et techniques qui s’énumèrent comme suites : la méthode dialectique et la méthode descriptive ou analytique et la collecte des données se fera progressivement par les questionnaires, la technique documentaire, l’entretien et l’échantillonnage.
- DELIMITATION DU SUJET
Quelques soient ses objectifs et la méthode qu’on utilise, le chercheur doit nécessairement inscrire le sujet dans le temps et dans l’espace.
Et quel que soit l’objet de son étude, il faut utiliser la géographie et tenir compte de la chronologie ; ces deux facteurs ne peuvent jamais être négligés ou ignorés lorsqu’on rédige un travail scientifique[4]
C’est pourquoi, le nôtre n’est pas épargné, nous l’avons circonscrit dans le temps et dans l’espace.
- DANS LE TEMPS
Du point de vue temporel, nos recherches vont d’une période allant de 2019 jusqu’en 2022, la période ayant trait à nos études du premier cycle à l’Institut Supérieur Pédagogique de NGANDAJIKA.
- DANS L’ESPACE
Malgré l’immensité de notre étude, notre cadre d’investigation se borne généralement à toutes les écoles primaires conventionnées catholiques de la Sous – Division Provinciale de l’EPST NGANDAJIKA 1, et particulièrement celles qui ont les classes pléthoriques.
- SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion générales, notre travail comporte trois chapitres dont :
- Le premier chapitre porte sur les généralités : dans ce chapitre, nous définissons les concepts fondamentaux et nous présentons la théorie relative à l’enseignement primaire.
- Le deuxième chapitre traite sur le cadre méthodologique : dans celui – ci nous décrivons notre champ d’investigation, notre population cible, présentons l’échantillon d’étude, les méthodes et les techniques utilisées et enfin nous allons évoquer les difficultés rencontrées.
- Le troisième chapitre quant à lui, portera sur la présentation, l’analyse et l’interprétation des résultats.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
- INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons définir les concepts de base se trouvant dans le thème et présenter la théorie relative à l’enseignement primaire.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Tout concept est polysémique, c’est – à – dire chaque mot a plusieurs significations ; il revient au chercheur d’en justifier son vrai sens selon le domaine abordé.
Pour éviter des controverses dans les Chefs de nos lecteurs et pour être plus claire, le concept de base retenu dans notre sujet pour en élucider la compréhension sont notamment :
- Pléthore des classes
- Degré élémentaire
- Enseignement primaire
- Encadrement (formation)
- Ecole conventionnée catholique
- PLETHORES DE CLASSE
1.2.1. PLETHORE : C’est un mot féminin dérivant du grec « plêthôré » signifiant surabondance d’humeurs ou abondance excessive[5]
Dans le contexte qui est le nôtre, ce mot signifie abondance excessive des élèves dans une salle de classe. Pour nous, pléthore c’est une déviation du nombre réel des élèves dans une salle de classe.
- CLASSE : Selon le Larousse illustré, une classe est une division au sein d’un même degré, constitué par certain nombre d’élèves. [6]
Ou encore, une classe est un groupe dynamique où une interdépendance solide caractérise l’ensemble de personnes[7]
De notre part, une classe est un abri scientifique qui regorge les apprenants en vue d’une formation intégrale fondée sur les normes sociales.
I.3. DEGRE ELEMENTAIRE
Par degré élémentaire à l’école primaire, nous voyons les deux premières années. C’est aussi celui qui sert de base à un ensemble, ou c’est le premier degré de l’enseignement qui succède à l’enseignement préélémentaire ; qui comprend les cours préparatoires élémentaires de première et de deuxième année[8]
I.3.1. OBJECTIFS DU DEGRE ELEMENTAIRE
D’après le nouveau programme de l’enseignement primaire[9]
les objectifs définis au sortir du degré élémentaire pour l’apprenant formé dans les bonnes conditions s’énumèrent dans l’ordre ci – après :
- Domaine des langues :
- Communiquer oralement en langue Congolaise ou en Français dans les situations de la vie courante ;
- Lire, écrire et comprendre des mots, des phrases et des textes courts en langues Congolaises ;
- Domaine des Mathématiques, Sciences et Technologie :
- Comprendre et utiliser les 100 premiers nombres dans les quatre opérations Arithmétiques simples pour traiter les situations de la vie courante ;
- Utiliser les unités de mesure naturelles et conventionnelles pour apprécier les grandeurs ;
- Observer les objets naturels et technologiques et communiquer les résultats.
- Domaine de l’Univers Social et de l’Environnement:
- Pratiquer et manifester des bonnes habitudes civiques et morales ;
- Respecter et protéger les biens de l’environnement immédiat ;
- Se prévenir des maladies et accidents fréquents du milieu.
- Domaine des Arts :
- S’exprimer et communiquer par des moyens artistiques (chant, dessin, danse, saynète).
- Domaine du Développement Personnel :
- Exécuter des travaux productifs d’intérêt individuel ou communautaire ;
- Manifester des qualités physiques et sportives ;
- Développer les qualités civiques et morales.
- THEORIE RELATIVE A L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
L’enseignement primaire est un enseignement de masse, démocratique, obligatoire et gratuit[10] ou encore, c’est un enseignement qui assure une formation de base et générale[11]
Sur ce, depuis la réforme scolaire de 1961, faite avec l’assistance de l’UNESCO, la durée de l’école primaire en R.D.C. a été fixée à six ans divisées en trois degrés ayant chacun deux ans d’étude avec un programme propre, à savoir :
- Le degré élémentaire : comprenant les classes de première et deuxième primaire ;
- Le degré moyen : comprenant les classes de troisième et quatrième primaire ;
- Le degré terminal : comprenant les classes de cinquième et sixième primaire[12]
- BUTS ET FINALITES DE L’ENSIGNEMENT PRIMAIRE
Le but et les finalités de l’enseignement primaire consistent à :
- Préparer l’enfant à s’intégrer utilement dans la société.
- Donner un premier niveau de formation générale, physique, civique, morale, sociale et esthétique ;
- Préparer l’enfant à poursuivre les études ultérieures,
- Enraciner davantage l’enfant dans sa culture nationale.
Pour cela, l’élève qui a terminé ses études primaires possède dans chaque discipline apprise, les connaissances élémentaires qu’un homme d’intelligence normale ne peut ignorer, s’il veut participer à la vie d’une société moderne, s’il veut être un citoyen éclairé, un bon artisan un bon commerçant, un bon employé[13]
- ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’ECOLE PRIMAIRE
La bonne gestion repose sur un nombre de préalables, et d’exigences. Le chef d’établissement doit posséder des connaissances suffisantes en matière de l’éducation.
De ce fait, une bonne administration se concrétise par un accomplissement régulier des tâches administratives. Ainsi, l’organisation du travail du chef d’établissement s’échelonne à deux niveaux :
- Le premier est celui de l’identification, de la répartition et de la planification correcte de toutes les tâches suivant les périodes du début et de la fin l’année scolaire
- Le deuxième est réservé à l’exécution des dites tâches conformément aux institutions officielles en vigueur. L’exécution doit
- Être suivie d’un contrôle pour se rendre compte de l’effectivité de l’accomplissement des tâches.
Il va sans dire que si le travail du chef d’établissement n’est pas bien organisé, celui de ses collaborateurs va en pâtir si non en sera également perturbé[14]
- ORGANISATION PEDAGOGIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Pour prospérer, toute institution exige l’action continue d’agents spéciaux et compétents chargés de la suivre dans son ensemble et dans ses détails et de vivifier et d’interpréter le passé qui a précédé à sa création pour en faire connaître au pouvoir central le résultat et au besoin les lacunes et les imperfections[15]
A cet effet, l’organisation pédagogique d’une école regroupe toutes les activités liées à l’exercice de l’enseignement proprement – dit, ce qui demande la compétence, la performance, et la technicité du chef d’établissement car il est l’élément stable et de référence d’une école.
Organiser administrativement la pédagogie, c’est prévoir ou ordonner les activités de telle sorte qu’elles produisent un résultat efficient ou escompté. Ainsi le chef d’établissement organisera les activités de manière à ce qu’au bout d’une année scolaire tous les points ayant trait à la pédagogie, à l’évaluation scolaire soient passés en revue[16]
1.5 ENCADREMENT
Selon le dictionnaire, l’encadrement vient du verbe encadrer qui se traduit par : « l’action d’assurer auprès des personnes un rôle de direction, de formation, contrôler et diriger.[17]
Autrement, c’est une action d’encadrer, ou le fait de suivre un individu ou un groupe d’individus avec un but déterminé[18]
Mais dans le cadre de notre étude, l’encadrement nous renvoie à la formation des élèves.
A ce juste titre, la formation selon le petit Larousse illustré, c’est une action de former quelqu’un, c’est une éducation intellectuelle, morale, une instruction, ou encore c’est l’ensemble des connaissances théoriques et pratiques dans une technique, un métier, ou c’est le fait de recevoir une instruction, de posséder une somme de connaissance[19]
1.5.1 SORTES DES FORMATIONS
Il y a deux principales sortes de formation (la formation initiale ou de base et la formation continue ou récurrente) et trois autres secondaires (la formation – recyclage, la formation guidance et la formation – animation.
1.5.1.1. FORMATION INITIALE OU DE BASE
La formation initiale est celle reçue durant le curriculum scolaire ou universitaire normale.
En effet, la science est tellement exigeante qu’on ne peut la pratiquer que si on a été formé.
1.5.1.2. FORMATION CONTINUE OU RECURRENTE
La formation initiale pose le jalon et si les connaissances ne sont entretenues, elles finissent par disparaître ou de ne plus être adaptées aux circonstances de la vie qui est elle – même en évolution de manière continue.
Elle désigne toutes les formes et tous les types d’éducation s’adressant à des personnes qui ont terminé leur enseignement scolaire ou universitaire ordinaire et qui sont entrés dans la vie active et/ou exercent des responsabilités d’adultes. Cette formation est également appelée formation permanente, formation en cours d’emploi ou formation sur le tas
Du point de vue stratégie à utiliser nous distinguons :
- FORMATION – RECYCLAGE
La formation – recyclage vise l’initiative à une nouvelle méthodologie ou une nouvelle orientation disciplinaire
- FORMATION GUIDANCE
La formation guidance vise à encadrer l’enseignant ou l’inspecteur stagiaire sur terrain c’est le cas des ISP avec leurs étudiants.
- FORMATION – ANIMATION
La formation – animation vise à informer et à assister le personnel enseignant qualifié mais présentant des défaillances superficielles dues à un manque d’information et une absence d’encadrement[20]
Cette formation – animation peut se faire par le biais de la cellule de base et des unités pédagogiques. Ce sera une occasion pour discuter des problèmes méthodologiques et pédagogiques. Les enseignants les plus compétents et expérimentés exposeront à l’intention des autres des points de vue méthodologiques[21]
1.5.1.3. CELLULE DE BASE
La cellule de base est une école organisée et structurée pédagogiquement pour répondre aux besoins de formation et d’encadrement des enseignants.
A la tête de la cellule de base se trouve le chef d’établissement, en cas d’empêchement, il peut désigner soit son adjoint, soit un enseignant compètent pour jouer ce rôle[22]
1.5.1.4.1 UNITES PEDAGIGIQUE
Une unité pédagogique est un regroupement dans une école des enseignants des classes parallèles ou de classes d’un même degré ou de disciplines apparentées en vue de résoudre les problèmes de la sous – qualification dans leur école.[23]
- ECOLE CONVENTIONNEE CATHOLIQUE
Les écoles conventionnées Catholiques sont des écoles de l’Etat confiées, à l’Eglise catholique qui les gère sur base d’une convention scolaire définissant :
- Les responsabilités de l’Episcopat qui garantit l’exécution de la convention ;
- Les responsabilités des associations enseignantes qui assurent la gestion courante des écoles ;
- Les qualités du milieu éducatif par rapport au personnel et aux élèves ainsi que les principes d’organisation interne ;
- Les éléments de coordination, encadrement et intégration à l’enseignement nationale ;
- Les stipulations de la convention déterminant le cadre éthique et administratif essentiel, elles doivent être connues et observés par tout le personnel dans la mesure où elle le concerne [24]
En tant que catholiques, elles sont des milieux éducatifs chrétiens qui incluent dans leur projet éducatif :
- Une formation inspirée par les attitudes de la personne même de jésus – christ ;
- Un enseignement marqué par une vision du monde se référant à l’évangile ;
- Des séances de catéchèses ;
- Une initiation à la célébration des sacrements ;
- Une éducation au service gratuit et au souci des plus pauvres ;
- Une intégration dans la vie ecclésiastique des communautés de base, paroisses et Diocèses. [25]
1.6.1. STRUCTURE DES ECOLES CONVENTIONNES CATHOLIQUES
Les écoles conventionnées catholiques sont hiérarchisées et organisées de la manière ci – après :
- Au niveau national : nous avons la coordination nationale des écoles conventionnées catholiques ;
- Au niveau provincial : nous avons la coordination provinciale des écoles conventionnées catholiques ;
- Au niveau territorial : nous avons des coordinations sous – provinciales des écoles conventionnées catholiques.
- Et à tous les niveaux : nous avons des coordinations communautaires des différentes congrégations gestionnaires qui constituent des ASBL
1.6.2. CONVENTION ENTRE L’EGLISE CATHOLIQUE ET L’ETAT CONGOLAIS
Après de longues tractations entre la présidence de la République représentée par le ministère de l’éducation nationale et l’épiscopat de la R.D.C au cours desquelles, l’Etat Congolais a regretté ses erreurs commises dans sa sale politique de la nationalisation des écoles congrégationistes, « une convention pour la gestion des écoles congrégationistes » par leurs Eglises fondatrices fut enfin, signée le 26/02/1977.
En plus de l’église catholique (représentée par MGR Albert YUNGU, président de la conférence nationale épiscopale du Congo), deux autres églises chrétiennes, il s’agit de l’Eglise protestante (représentée par le pasteur BOKELEALE, président de l’église du christ au Congo) et de l’église Kimbanguiste (représentée par le guide spirituel DIANGIENDA, chef de l’église du christ sur la terre par le prophète Simon KIMBANGU) Signèrent elles aussi ladite « Convention ».
Dès lors, les écoles catholiques sont appelées jusqu’à ces jours : écoles conventionnées catholiques (E.C. CATH) en y ajoutant à la fin, le nom de la congrégation gestionnaire. A titre d’exemple : écoles conventionnées catholiques ASBL franciscaines, ASBL Salésiennes, ASBL Scheutistes, etc….
Il en est de même pour deux autres églises, protestantes et kimbanguistes. [26]
1.6.3. LES CLOSES DE LA CONVENTION
Au terme de la convention de gestion des écoles nationales entre l’Etat Congolais, représenté par le ministre de l’éducation nationale et l’église catholique du Congo, représentée par le président de la conférence épiscopale nationale du Congo,
Il était convenu ce qui suit :
Article :1
La république confie la gestion des écoles nationales, à l’église qui l’accepte aux conditions ci – dessous.
Article : 2
L’église gère les écoles conventionnées par ses associations sans but Lucratif (A.S.B.L). L’Evêque du lieu d’implantation des écoles, ou le chef de communauté ou de délégué régionale, ainsi que les autorités sous régionales (provinciales) de l’éducation nationale, sont au plan local, les responsables de l’exécution de la convention.
Article : 3
Au terme de la présente convention, la gestion dont il est question dans l’article 1er porte sur :
- L’organisation interne des écoles : en vue d’assurer le respect des normes fixées par le conseil Exécutif d’une part, et celles prévues par le règlement d’ordre intérieur d’autre part, garantissant ainsi l’épanouissement d’un milieu éducatif tel que définit aux articles 4,5 et 6.
- Le fonctionnement des écoles selon les règlements généraux de l’éducation nationale,
- La gestion du personnel œuvrant au sein des écoles, selon les exigences du milieu éducatif telle que précisé à l’article 8.
- La gestion financière et la comptabilité, selon les stipulations de l’article 9.
- L’organisation de la vie sociale des élèves, en référence aux normes du milieu éducatif et des indications données aux articles 11 et 12.
Article 4 :
Le milieu éducatif des écoles conventionnées est conditionné en premier lieu par qualité du personnel pédagogique et administratif :
- Moralité publique éprouvée : attestée par l’extrait de casier judiciaire, le respect des principes des institutions ecclésiales sur la vie matrimoniale, l’honnêteté dans la gestion financière.
- Respect des personnes : autorités, subordonnés, collaborateurs, ouvriers, parents, élèves, manifesté en paroles, écrits, comportement d’autorité.
- Respect des biens : leur conservation, entretien, propreté, finalité.
- Respect des règlements : en matière civique et en matière scolaire jours et heures de classe tenue des documents, réunions pédagogiques et recyclages.
- Dignité de l’homme : équité envers toutes les vérités des rapports, service du bien commun, créativité pour la promotion des personnes et la rentabilité des biens, conscience professionnelle, esprit de collaboration.
- Conscience religieuse formée : capacité de coopérer positivement à l’éducation du sens religieux par sa vision du monde, ses conseils éducatifs, son exemple de vie.
Ces normes servent de référence à l’engagement du personnel et alors de l’appréciation annuelle. Toute faute importante contre ces normes suffit à provoquer l’ouverture d’une action disciplinaire[27].
CAHPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE
Dans le chapitre précédant, nous avons défini les concepts clés ou de base de notre sujet de recherche, et avons présenté la théorie relative y afférente.
Dans le présent chapitre, il est question de présenter notre champ d’investigation, la population cible et l’échantillon que nous avons extrait, de cette population. Nous allons nous évertuer à décrire les méthodes et les techniques mises en œuvre : techniques de récolte des données, puis les difficultés rencontrées au cours de la recherche.
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
Notre étude porte sur les pléthores des classes du degré élémentaire de toutes les écoles primaires conventionnées catholiques de la sous-division NGANDAJIKA 1 en générale, et plus particulièrement celles qui ont des classes pléthoriques qui constituent notre champ d’investigation.
Ce choix des écoles primaires catholiques de NGANDAJIKA1 est motivé par le fait que ce sont des écoles qui nous sont familières et dont nous avons une accessibilité facile.
2.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Les écoles primaires catholiques sont situées dans la coordination sous-provinciale des écoles conventionnées catholiques de NGANDAJIKA. Cette coordination sous-provinciale étend sa juridiction à toutes les écoles catholiques de NGANDAJIKA se trouvant dans les 3 sous-divisions provinciale de l’enseignement primaire secondaire et technique notamment :
- Sous-division NGANDAJIKA 1 : qui a son siège au centre de NGANDAJIKA.
- Sous-division NGANDAJIKA 2 : ayant comme siège à BAKUA MULUMBA TSHILEWU.
- Sous-division de KALAMBAYI : Dont son siège est nouvellement érigé à KALAMBAYI KABALA.
2.1.2. BREF APERCU HISTORIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE CATHOLIQUE A NGANDAJIKA
Sur le Territoire de l’actuel diocèse de MBUJIMAYI, il n’y avait comme encadrement scolaire en 1960 qu’une soixantaine d’écoles primaires et une demi – douzaine d’écoles secondaires… Il faut reconnaitre que non seulement elles étaient insuffisantes et surtout qu’elles étaient situées très loin de la plupart des villages de l’actuel diocèse de Mbujimayi. Les jeunes écoliers de l’époque étaient obligés de parcourir des dizaines (voire des certaines) des Kilomètres pour éteindre l’école désirée. [28]
Cependant, rétrospectivement parlant, Après l’implantation de la Paroisse Saint Amand KABANDA de NGANDAJIKA le 02/02/1950 par les missionnaires de scheut venus de la mission TSHILOMBA (actuel diocèse), dans le souci d’étendre l’évangélisation du Christ dans tous les coins ; ces missionnaires ont pensé également amorcer l’œuvre éducative en construisant la toute première école primaire de la contrée de NGANDAJIKA, portant le nom de l’EP. KABANDA juste un mois après l’existence de la paroisse donc, le 1èr Mars 1950.
Pour répondre au besoin des élèves qui effectuaient des longues distances pour étudier, cette école a été construite d’abord en pailles, avant d’être construite en matériaux durables.
Pour cela, vu que le nombre des élèves de NGANDAJIKA qui fréquentaient les écoles de la mission pour apprendre était assez considérable et qui, désormais devraient étudier à l’E.P. KABANDA, et les autres élèves qu’on recrutait se multipliait, l’école était scindée en trois sections A.B et C ayant chacune son directeur d’école muni de sa structure didactique autonome ; et la section C, était exclusivement. Réservée aux filles et a pris et la dénomination de l’E.P. MWA BANA à partir de 1955.[29]
Dans ce contexte, vers les années 1962, d’une part, les missionnaires scheut avaient créés deux autres écoles primaires, il s’agit de l’EP. NKOLONGO, l’actuel E.P. MUTEKEMENYI, et l’E.P. KANYAKA – INERA, ayant respectivement chacune une structure de 14 portes.
D’autre part, les diocésains ont construit encore vers cette même année 1962, une grande école primaire portant le nom de l’E.P. NOTRE DAME, mais vu que le nombre d’élèves était élevé par rapport à la capacité d’accueil, cette école était scindée en 3 sections, notamment : la section A la section B et la section C, était uniquement réservée aux filles. ; et toutes ces écoles fonctionnent actuellement chacune sous son autonomie didactique propre. Et toutes ces dernières se trouvent dans la juridiction de la paroisse NOTRE DAME INABANZA.
Disons qu’après 1962, il y a eu naissance des nombreuses autres écoles primaires catholiques progressivement dans la région de NGANDAJIKA[30]
2.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION D’ETUDE
Selon le dictionnaire le grand Larousse illustré, la population est l’ensemble d’éléments, d’individus, valeurs, etc… soumis à une étude statistique.[31]
D’après MBOMBO TSHIZANGA, la population est théoriquement un ensemble global indéterminé d’individus par la recherche[32]
De sa part, MUCHEL, R. définit la population d’étude comme étant « l’univers d’enquête » un ensemble de groupes humains concernés par les objectifs de l’enquête, et qui constitue une collectivité .[33]
Notre population est constituée des enseignants du degré élémentaire des écoles primaires catholiques de la sous – division de l’EPST NGANDAJIKA 1
Selon nos investigations menées dans le cadre de notre étude, nous avons trouvé que la sous- division de NGANDAJIKA1 compte 35 écoles primaires conventionnées catholiques romaines pour l’année scolaire 2021 – 2022 dont 16 écoles implantées à NGANDAJIKA centre, 3 dans le groupement de MANDA, 4 dans le groupement de KASEKI et dont 11 se trouvent dans le secteur de NGANDAJIKA précisément dans les groupements de : (MPOYI, MPATA, KAJIKAYI, MULAMBA1, MUSAKATSHI,KANYAKA, MPASU, MPUNGA, MPEMBA NZEO) et une école dans le secteur de TSHIYAMBA (à KANYAKA) toutes ces écoles comptent au total :
- 360 Elèves dont 12. 596 filles et 11 764 Garçons
- 364 personnels Enseignant dont 95 femmes et 269 Hommes
- 44 personnels Administratifs dont 8 femmes et 36 Hommes.
VOICI L’EXTRAIT DU TABLEAU SYNOPTIQUE
2.3. DESCRIPTION DE L’ECHANTILLON
Pour DELANDSHEERE, « dans une recherche scientifique il est difficile, voire impossible de s’étendre sur tous les choix d’un nombre limité d’individus, d’objets ou des événements dont l’observation permet de tirer des conclusions applicables à l’intérieur de laquelle le choix a été fait »
Il définit en outre l’échantillon comme le choix limité des individus, des objets ou des événements dont l’observation permet de tirer des conclusions imputables à la population de référence [34]
Dans le cadre de notre recherche, nous avons jugé bon d’utiliser la technique de l’échantillonnage aléatoire qui nous a permis de constituer notre échantillon dont la taille est de 20 sujets, qui sont tous les enseignants du degré élémentaire de l’école primaire, pris respectivement dans les 10 écoles à grand effectif.
Ainsi d’une manière aléatoire, nous sommes tombés sur les écoles suivantes :
TABLEAU N°2
N° | DENOMINATION | STRUCTURE | EFFECTIF ELEVE | TOTAL | LIEU D’IMPLANTATION | ||
1ère | 2ème | 1ère | 2ème | ||||
O2 | E.P BULENGELE | 5 | 5 | 416 | 323 | 739 | NGANDAJIKA CENTRE |
O4 | E.P BUTUMBI | 1 | 1 | 95 | 70 | 165 | GROUPEMENT DE MANDA |
06 | E.P KABANDA | 5 | 5 | 524 | 410 | 934 | NGANDAJIKA CENTRE |
08 | E.P KANYAKA INERA | 3 | 3 | 158 | 124 | 282 | NGANDAJIKA CENTRE |
10 | E.P KASEKI | 2 | 2 | 101 | 92 | 193 | GROUPEMENT KASEKI |
12 | E.P KASONJI | 3 | 3 | 185 | 160 | 345 | NGANDAJIKA CENTRE |
14 | E.P KAZUWA NKENZA | 3 | 3 | 125 | 207 | 332 | LOC.DE MANDE CENTRAL |
16 | E.P MAJIMBA | 1 | 1 | 120 | 110 | 230 | GROUPEMENT KASEKI |
18 | E.P MGR NGOYI | 3 | 2 | 261 | 142 | 403 | NGANDAJIA CENTRE |
19 | E. MGR TSHISHIMBI | 3 | 3 | 207 | 202 | 409 | NGANDAJIKA CENTRE |
21 | E.P MPATA | 2 | 1 | 73 | 42 | 115 | GROUPEMENT MPATA |
23 | E.P MPONGO | 2 | 2 | 111 | 94 | 205 | NGANDAJIKA CENTRE |
25 | E.P MPUNGA | 1 | 1 | 67 | 68 | 135 | GROUPEMENT MPUNGA |
27 | E.P MULAMBA | 1 | 1 | 176 | 128 | 304 | GROUPEMENT MULAMBA |
29 | E.P MUSAKATSHI | 2 | 1 | 96 | 76 | 172 | GROUPEMENT MUSAKATSHI |
31 | E.P MUTEKEMENYI | 3 | 3 | 150 | 134 | 284 | NGANDAJIKA CENTRE |
33 | E.P LUBONDOYI | 1 | 1 | 27 | 24 | 51 | GROUPEMENT MPOYI |
35 | E.P KAYEMBA | 3 | 3 | 189 | 147 | 336 | NGANDAJIKA CENTRE |
TOTAL | 44 | 41 | 2940 | 2452 | 5533 |
SOURCE : extrait du tableau synoptique des écoles primaires de la sous division ngandajika1 exercice 2021 -2022
De ce fait, sur les 18 écoles qui sont retenues pour constituer notre échantillon d’étude ,8 écoles sont éliminées car elles ne remplissent pas de critère des effectifs pléthoriques, ainsi donc nous restons avec 10 écoles qui répondent au critère en l’occurrence :
TABLEAU N°3
N° | DENOMINATION | STRUICTURE | EFFECTIF ELEVES | TOTAL | LIEEU D’IMPLANTATION | ||
1ére | 2éme | 1éré | 2éme | ||||
01 | E.P BULENGELE | 5 | 5 | 416 | 323 | 739 | NGANDAJIKA CENTRE |
02 | E.P BUTUMBI | 1 | 1 | 95 | 70 | 165 | GROUPEMENT MANDA |
03 | E.P KABANDA | 5 | 5 | 524 | 410 | 934 | NGANDAJIKA CENTRE |
04 | E.P KASONJI | 3 | 3 | 185 | 160 | 345 | NGANDAJIKA CENTRE |
05 | E.P KAZUWA NKENZA | 3 | 3 | 125 | 207 | 332 | LOC MANDA CENTRE |
06 | E.P MAJIMBA | 1 | 1 | 120 | 110 | 230 | GROUPEMENT KASEKI |
07 | E.P MGR NGOYI | 3 | 2 | 261 | 142 | 403 | NGANDAJIKA CENTRE |
08 | E.P TSHISHIMBI | 3 | 3 | 207 | 202 | 409 | NGANDAJIKA CENTRE |
09 | E.P MPUNGA | 1 | 1 | 67 | 68 | 135 | GROUPEMENT MPUNGA |
1O | E.P MULAMBA | 1 | 1 | 176 | 128 | 304 | GROUPEMENT DE MULAMBA |
TOTAL | 27 | 25 | 2176 | 1.820 | 3.996 |
2.4 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
2.4.1 METHODES
Pour BOKONGO LIBAKEA, une méthode scientifique est une voie à suivre pour construire l’ordre des phénomènes ; une démarche de l’esprit ou le chercheur invente et initie les idées pour atteindre les objectifs définis [35]
Pour mène cette étude nous avons opté pour les méthodes suivantes
- METHODE DIALECTIQUE ou analytique : c’est une méthode de recherche ou d’investigation de la vérité, qui a permis d’atteindre la justesse en décelant les contradictions dans le raisonnement de nos interlocuteurs
- METHODE DESCRIPTIVE: qui consiste à décrire et à dépeindre un objet, une idée un sujet, dans le but d’en avoir des informations, complètes et exactes
Cette méthode nous a servi de découvrir et d’analyser les effectifs pléthoriques et leurs causes sur la formation des élèves
Dans le même ordre d’idées une méthode est nulle et sans effet si elle n’est pas accompagnée d’une ou plusieurs techniques.
2.4.2 TECHNIQUES selon NDIATA KALALA ALPHONSE les techniques sont des outils pratiques et milité que le chercheur utilise pour la collecte des données leur traitement et leur utilisation.
Pour rendre les 2 méthodes citées ci-haut fructueuses et récolter le données nécessaires nous avons utilisé les techniques ci-après :
- LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE elle nous a servi à consulter des ouvrages les mémoires, les travaux de fin de cycle, les différents rapports, cours et syllabus ayant trait à notre travail.
- B) TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE Celle-ci nous a permis d’extraire dans notre population un certain nombre d’école primaires se trouvant dans le critère des effectifs pléthoriques que nous avons traités
Afin que les conclusions qui en découlent soient généralisées sur l’ensemble des écoles primaires catholiques de la sous division Ngandajika 1
- LE QUESTIONNAIRE c’est la technique qui nous a aidé à administrer ou à poser des questions par écrits aux enseignants concernés et à recueillir certaines informations et opinions sur les mécanismes des classes nombreuses
- L’ENTRETIEN qui nous a permis d’entrer en contact des anciens administratifs des premières écoles primaires qui nous ont aidée à constituer notre bref aperçu historique sur les écoles primaires catholiques de NGANDAJIKA 1.
2.5 DIFFICUTES RENCONTREES.
Une maxime populaire déclare « la vie est loin d’être un droit chemin et que le bonheur se trouve au pied du calvaire »
A ce propos, pour parvenir à la réalisation de cette monographie, nous étions butés à un certain nombre d’obstacles, d’embuches et des tourments qui nous ont fait comprendre que les batailles de la vie ne sont remportées ni par les plus rapides, ni par les plus forts mais plutôt par ceux qui n’abandonnent jamais.
Parmi ces difficultés nous citons :
- Le manque de bibliothèque appropriée dans notre milieu pour pallier à ceci, nous avons fait recours à la bibliothèque MGR TSHIBANGU TSHISHIKU où nous avons trouvé certains ouvrages ayant trait à notre domaine ; et aux bibliothèques d’autres cieux
- La suspicion manifestée par certains enseignants nous considérant comme les agents spéciaux de service d’enseignement venu pour une mission inspectorale et pour réconcilier à ceci, nous les avons fait comprendre et ils ont fini par répondre à notre questionnaire ;
- L’insuffisance des moyens financiers pour parvenir à faire une étude ayant un échantillon de haute taille, mais nous nous sommes contentés de ce que nous abordons pour lancer la perspective dans l’avenir.
Quant à ce, nous ne saurons pas tout énuméré, car nous sommes dans les hauts et les bas de la vie.
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans le chapitre précédent, nous avons décrit et présenté les éléments ci – après : le champ d’investigation, les méthodes et techniques mises en œuvre pour la collecte des données, puis nous avons évoqué les difficultés rencontrées au cours de la recherche.
Dans le présent chapitre, nous nous donnons la tâche de présenter, d’analyser et d’interpréter les résultats obtenus lors de notre démarche.
Concrètement, il est question d’exposer dans les tableaux, les principales informations provenant des protocoles à l’issue de leur transformation en fréquence et en pourcentage.
Pour plus des détails, le dépouillement va s’effectuer question par question, tout en déterminant pour chacune d’elle, les fréquences des réponses, cela pour l’ensemble des protocoles.
Ainsi pour ce faire, nous avons recouru à la technique statistique de pourcentage, grâce à la formule suivante :
% = X100
Dont % = Pourcentage
F= Fréquence
N = Effectif total de la distribution statistique
100 =Constance du pourcentage
3.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
TABLEAU N°4
La manière dont les enseignants se sentent dans une salle pléthorique :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Bien à l’aise | 5 | 25 |
Mal à l’aise | 11 | 55 |
Ni à l’aise ni mal à l’aise | 4 | 20 |
TOTAL | 20 | 100 |
A la question de savoir comment les enseignants se sentent dans une classe à effectif pléthorique, 11 sujets soit 55% se sentent mal à l’aise ; 5 sujets soit 25% se sentent bien à l’aise et 4 sujets, soit 20%, se trouvant dans le juste milieu.
TABLEAU N° 05
Le maintien d’une bonne atmosphère dans une classe à large effectif :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Poser régulièrement des questions aux élèves | 9 | 45 |
Tenir le fouet | 4 | 20 |
Exclure temporairement les dérangeurs | 7 | 35 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cet item, notre préoccupation était de savoir ce que les enseignants font dans des salles pléthoriques pour maintenir une bonne atmosphère.
Il ressort que 9 sujets soit 45%, posent régulièrement des questions aux élèves, 7 sujets soit 35%, excluent temporairement les dérangeurs, et 4 sujets soit 20% tiennent le fouet pour maintenir un bon climat dans la salle.
TABLEAU N° 6
Le nombre de fois que l’instituteur pose les devoirs par jour à ses élèves dans une classe nombreuse :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Une fois | 6 | 30 |
Deux fois | 5 | 25 |
Pas du tout | 9 | 45 |
TOTAL | 20 | 100 |
A la question de savoir le nombre de fois que l’instituteur pose le devoir par jour à ses élèves dans une classe nombreuse, 6 sujets soit 30%, ont répondu une fois par jour, 5 sujets soit 25% ont répondu deux fois par jour, et 9 sujets, soit 45% ont dit, qu’ils ne posent pas du tout les devoirs vu le nombre des élèves.
TABLEAU N°7
Le temps consacré à la correction complète des devoirs des élèves :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Une heure | 5 | 25 |
Trois heures | 6 | 30 |
Pas du tout | 9 | 45 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cet item ; nous avons voulu savoir la durée que prend l’enseignant pour corriger complètement les devoirs de ses élèves : sur 20 sujets soumis à notre questionnaire, 9 sujets soit, 45% ne corrigent pas les devoirs des élèves, 6 sujets soit, 30% font 3 heures du temps, et 5 sujets soit, 25% font une heure du temps pour corriger les devoirs.
TABLEAU N°8
Les méthodes et les techniques d’enseignements utilisées dans une classe à large effectif :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Méthode inductive | 7 | 35 |
Méthode Analytique | 8 | 40 |
Technique de travail en équipe | 5 | 25 |
TOTAL | 20 | 100 |
Pour ce qui est de ce tableau, notre souci majeur était de nous rassurer des méthodes et techniques d’enseignements que les enseignants emploient pour réussir une classe nombreuse : A ce propos, 8 sujets soit 40% utilisent la méthode analytique, 7sujets soit, 35% emploient la méthode inductive, et 5 sujets soit, 25% utilisent la technique de travail en équipe.
TABLEAU N°09
Ce que l’enseignant doit faire pour attirer l’attention de ses élèves à l’enseignement :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Rendre les leçons attirantes (intéressantes) | 2 | 10 |
Faire passer régulièrement les élèves au tableau | 10 | 40 |
Susciter L’emulation | 8 | 40 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cette question, nous avons l’intention de savoir ce que les enseignants font pour attirer l’attention des élèves : sur 20 sujets ayant répondu à notre protocole, 2 sujets soit, 10% rendent les leçons attrayantes, 10 sujets, soit 50% faits passer régulièrement les élèves au tableau, et 8 sujets soit 40% suscitent l’émulation chez les élèves.
TABLEAU N°10
Le respect de nombre de minutes prévues pour chaque leçon :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Oui | 0 | 0 |
Non | 20 | 100 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cette question, notre objectif était de nous impregner si les enseignants respectent le nombre de minutes prévues pour chaque leçon oui ou non, 20 sujets soit 100% des personnes interrogées ont dit non, car disent – ils vu le nombre d’élèves, et les difficultés que ces derniers présentent, il est difficile de respecter les 45 munites prévues pour chaque leçon.
TABLEAU N°11
La salle contient – elle suffisamment des places assises :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Oui | 0 | 0 |
Non | 20 | 100 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cet item, notre souci était de nous rendre compte si absolument la salle pléthorique contient assez des places assises des élèves, à ceci, notre constat est que, sur 20 enquêtés, soit 100% révèlent que la salle n’a pas des places assez suffisamment pour s’assoir.
TABLEAU N°12
Pour récupérer les élèves qui n’arrivent pas à lire et écrire certaines lettres :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Repérage des élèves en difficultés d’apprentissage | 4 | 20 |
Individualisation de l’enseignement | 7 | 35 |
Tâche difficile à accomplir vu leur nombre | 9 | 45 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cet item, nous avons voulu connaître ce que les enseignants font pour récupérer les élèves qui présentent les difficultés de la lecture et de l’écriture ;
Sur ce, 4 sujets soit 20% repèrent les élèves qui sont en difficultés d’apprentissage, 7 sujets soit 35% individualisent l’enseignement selon les difficultés de chaque élève, et 9 sujets soit 45% restent indifférent suite à cette situation vu le nombre exorbitant des élèves.
TABLEAU N°13
L’impact des effectifs pléthoriques sur la formation des élèves :
REPONSES | FREQUENCE | % |
Echecs ou inadaptation scolaire | 8 | 40 |
Déperdition scolaire | 6 | 30 |
Baisse du niveau des élèves | 6 | 30 |
TOTAL | 20 | 100 |
A cette question, notre souci était de découvrir l’influence des effectifs pléthoriques sur la formation des élèves.
Au total 20 enseignants qui ont répondu à notre questionnaire, 8 enseignants soit 40% affirment que ce sont les échecs ou l’inadaptation scolaire qui sont à la base de des effectifs, 6 sujets soit 30%, ont répondu que c’est la déperdition scolaire et 6 autres sujets soit 30% déclarent que c’est la baisse du niveau intellectuel des élèves qui est l’impact des pléthores des classes.
3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
A ce point de l’interprétation des résultats de notre investigation, qui a porté sur les pléthores des classes du degré élémentaire de l’enseignement primaire et son impact sur l’encadrement des élèves dans les écoles primaires catholiques, nous avons interrogé exclusivement les enseignants car ils connaissent et vivent la réalité dans leurs salles de classes.
- En rapport avec la manière dont les enseignants se sentent dans une salle pléthorique.
11 enseignants soit 55% nous ont dit qu’ils se sentent mal à l’aise ; 5 enseignants soit 25% se sentent bien à l’aise et 4 enseignants soit 20% sont indifférents face à cette situation.
A ce sujet, si l’enseignant se sent mal à l’aise dans sa propre classe, il lui sera difficile de donner le meilleur de lui – même car l’élève étant l’avenir de demain, il suffit qu’il soit formé dans des bonnes conditions sur tous les plans.
- En rapport avec le maintien d’une bonne atmosphère dans une classe à large effectif, nous nous sommes rendu compte que la majorité d’enseignants pose régulièrement des questions aux élèves (45%), 35% des enseignants exclussent temporairement les dérangeurs et 20% tiennent le fouet.
A ce propos, HOFFER déclare ; « l’éducation est essentiellement une question d’atmosphère. On éduque plus facilement par le climat qu’on fait régner dans la classe que par les conseils qu’on donne ou les sanctions qu’on porte » [36]
Pour éduquer l’enfant, il n’est pas question de tenir le fouet et l’exclure des cours en cas des dérangements, mais il est important de l’occuper et de provoquer ses intérêts personnels pour qu’il soit attentif à la matière.
- En rapport avec le nombre de fois que l’instituteur pose les devoirs par jour à ses élèves dans une classe nombreuse :
A ce point, 9 enseignants soit 45% confirment n’avoir pas l’habitude de poser les devoirs scolaires, 6 enseignants soit 30% posent une fois le devoir par jour et 5 enseignants soit 25%, posent 2 fois par jour.
A ce sujet, les devoirs scolaires sont des exercices d’application que l’élève s’efforce de résoudre seul, c’est – à – dire qu’il doit exécuter sans l’aide de l’enseignant.
Dans ce cadre, les buts du devoir scolaire sont multiples :
- Amener l’élève à faire l’application des notions acquises au cours de la leçon,
- Prolonger l’action de la leçon par une œuvre personnelle de réflexion, et préparer une nouvelle leçon par une œuvre personnelle d’exploration du milieu. [37]
- C’est pourquoi, les enseignants sont obligés de poser les devoirs scolaires nonobstant les effectifs pléthoriques des élèves car ces derniers leurs permettent de voir si les élèves ont compris ou retenu les notions pour expliquer les connaissances.
- En rapport avec le temps consacré à la correction des devoirs scolaires,
Il se révèle que : 9 enseignants soit 45%, posent les devoirs et ne les corrigent pas, 6 enseignants soit 30% font 3 heures du temps par la correction et 5 enseignants soit 25% font une heure à cette correction.
A ce problème, nous conseillons aux enseignants de soigner la correction quand l’élève s’est donné la peine de faire le devoir, et de le sanctionner » car n’est pas corrigé ces devoirs conduit à un découragement de la part des élèves.
- En rapport avec les méthodes et les techniques d’enseignements Utilisées dans une classe à large effectif
A cette occupation, la majorité d’enseignants 8 sur 20, soit 40%, selon notre constat, utilisent la méthode analytique dans une classe nombreuse.
Ce problème étant vaste et varié, il est conseillé pour un meilleur apprentissage dans les classes nombreuses, d’utiliser la technique de travail en groupe.[38]
En psychologie sociale[39], le groupe est important dans la vie de chaque membre, car il apprend à réfléchir ensemble, à travailler et à vivre ensemble.
Et pour mieux constituer ce groupe, le nombre de membres, dépend de la tâche, de l’âge des élèves. La durée du groupe est fonction de la tâche, aussi, est-il indispensable que le chef soit librement choisi par ses collègues en fonction de ses capacités et de ses qualités.[40]
- En rapport avec ce que l’enseignant doit faire pour attirer l’attention de ses élèves à l’enseignement.
Parlant de ce problème d’attention, 10 enseignants soit 50% fait passer régulièrement les élève au tableau, et 8 enseignants, soit 40% suscitent l’émulation et 2 enseignants seulement soit 10% rendent les leçons attrayantes ou intéressantes.
De ce fait, pour que l’attention soit attirée à la matière, l’enseignant doit exploiter les intérêts de l’enfants à savoir : Les intérêts intellectuels et moraux, et aussi surtout rendre les leçons attrayantes ou intéressantes et pour en arriver l’enseignant est obligé d’adapter son enseignement aux réalités du milieu dans lequel l’enfants vit.
- En rapport avec le respect de nombre de minutes prévues pour chaque leçon.
20 enseignants sur 20 interrogés, soit 100% ont affirmé ne pas respecter les 45 minutes accordées à chaque leçon. Car rétorquent-ils vu le nombre des difficultés que les enfants présentent, il est difficile voire même impossible de terminer la leçon après les minutes prescrites. Or, pour atteindre les objectifs définis au sortir du degré élémentaire, le respect de timing doit-être de stricte application pour parvenir à former tout l’homme.
- En rapport avec la salle qui doit contenir suffisamment des places assises ou non.
A ceci, 20 enseignants sur 20 interrogés soit 100% ont montrés que leurs salles de classes ne contiennent pas suffisamment des places assises.
Actuellement, dans les écoles primaires publiques conventionnées ou non conventionnées l’enseignant se retrouve avec plus d’une centaine d’élèves dans la classe. Les établissements scolaires privilégiés ont autour de 85 élèves par classe…
Il est certain que le nombre freine fortement l’activité pédagogique parce que dans une classe pléthorique, la discipline est l’un des problèmes fondamentaux car plus les élèves sont nombreux, plus la gestion de la classe devient difficile [41]
- En rapport avec le repérage des élèves qui présentent les difficultés de lire et d ‘écrire certaines lettres.
La majorité d’enseignants 9 sujets soit 45% se trouvant dans ces difficultés ne font rien car disent-ils vu leur nombre la tâche devient difficile.
Et pourtant, dans le processus d’apprentissages des élèves, les différences individuelles se remarquent, et trois grands facteurs sont à l’origine de ceci, à savoir : L’hérédité, le milieu et la maturation[42]
Pour résoudre cette difficulté, l’enseignant doit recourir à l’individualisation de l’enseignement parce que l’éducation dans son ensemble, doit être pédocentrique et se réaliser en fonction de l’enfant, car : ce dernier diffère aussi des autres enfants.
D’où l’enseignant doit adapter l’ensemble de ses pratiques pédagogiques aux besoins, aux intérêts, et aux aptitudes de chaque élève. Ceci nous renvoi à parler sur
L’individualisation de l’enseignement et ses tenants :
- Parlant de l’individualisation du traitement pédagogique ; c’est l’adaptation de l’ensemble des pratiques pédagogiques aux besoins, aux intérêts, et aux aptitudes de chaque élève réel, par une transformation profonde des méthodes [43].
Pour éviter toute équivoque, il est nécessaire de distinguer le travail individuel du travail individualisé :
- Le travail individuel: dans celui-ci, la même tâche est imposée à tous les élèves d’une classe et chacun d’eux, travaille personnellement.
- B. Le travail individualisé : dans ce dernier, la tâche est proportionnée à chacun, elle est adaptée à chaque individu, compte tenu de son rythme de travail et de son niveau d’intelligence. [44]
Ainsi, voici les grands psychopédagogues qui ont chacun soutenu cette matière d’individualisation :
- Robert DOTTRENS [45]:
Il est intervenu dans cette notion d’individualisation en insérant la notion des fiches scolaires pour compléter les leçons : pour cela, il distingue trois (3) fiches scolaires pour aider les élèves qui présentent les difficultés scolaires :
- Les fiches d’applications : ce sont des exercices gradués et utilisés surtout pour l’enseignement de français et de l’arithmétique.
- Pour le français : fiches de grammaire et d’orthographe, de lecture silencieuse, de vocabulaire et de composition.
- Pour l’arithmétique : les élèves doivent compter, écrire, dessiner, calculer, résoudre des problèmes.
- Les fiches de récupération : elles ont pour but de remédier rapidement et d’une manière efficace aux erreurs particulières des élèves.
C.Les fiches de développement : Elles sont destinées aux meilleurs élèves qui ont assimilé l’essentiel du programme. Et ces fiches proposent des questions plus poussées dans telle ou telle partie d’un enseignement, question d’intelligence, d’information générale, présentées sous une forme attrayante, dont la résolution exige un effort de pensée et apporte à l’élève un complément de culture.
2.Edouard CLAPAREDE
Ce psychopédagogue belge, propose dans la pédagogie nouvelle l’application de l’école sur mesure c’est-à-dire, une école adaptée à la mentalité d’un chacun, une école qui soit aussi bien accommodée aux formes des esprits qu’un vêtement ou une chaussure sur mesure à celle du corps ou du pied [46].
- En rapport avec l’impact des effectifs pléthoriques sur la formation des élèves
Quant à cette question,8 enseignants soit 40% affirment que les effectifs pléthoriques sont à la base des échecs ou de l’inadaptation scolaire ; 6 enseignants soit 30% considèrent que c’est la déperdition scolaire et 6 autres soit 30% se penchent surtout sur la baisse du niveau intellectuel des élèves.
Selon KANKU KA MAYOYO, Ces pléthores de classes conduisent à des notes qui ne reflètent pas le niveau véritable des élèves.
Cette même difficulté semble être la base de l’échec scolaire ; car un enseignant qui doit préparer sa leçon, dispenser cours, évaluer ses élèves et effectuer des corrections, ne peut s’en sortir avec 80 élèves ou plus dans une salle de classe, malgré qu’il est appelé à assurer une formation en fonction de l’élèves.[47]
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de la rédaction de notre travail de fin de cycle qui sanctionne la fin du premier cycle à l’institut supérieur pédagogique de NGANDAJIKA, dans la section des lettres et sciences humaines, département de la gestion et Administration des institutions scolaires et de formations ;
Rappelons que notre recherche avait pour thème : « Pléthores des classes du degré élémentaire et son impact sur l’encadrement des élèves dans les écoles primaires catholiques de NGANDAJIKA.
En concevant ce sujet, nous nous sommes assigné les deux objectifs suivants :
- Identifier les conséquences des pléthores des classes sur la formation des élèves ;
- Découvrir les causes de ces effectifs pléthoriques et proposer des pistes des solutions.
A la base de notre investigation se trouvait trois grandes hypothèses que nous avons émises déjà au début de notre travail de la manière ci – après :
- Les pléthores des classes du degré élémentaire seraient à la base de la baisse du niveau intellectuel des élèves
- Et celle – ci favoriseraient les échecs scolaires qui ont élu domicile dans nos écoles contemporaines.
- En outre la bonne manière d’assurer les enseignements dans des classes pléthoriques serait l’emploi de la technique de travail en équipe.
- La science étant vérifiable, nous ne sommes pas limités seulement à notre appréciation personnelle, mais aussi la vérification de notre réflexion par des données recueillies sur terrain nous a été d’une importance indéniable.
- Pour ce qui est de la vérification de nos hypothèses et atteindre nos objectifs nous avons recouru à la méthode dialectique et à la méthode descriptive ou analytique, soutenues par le questionnaire, la technique documentaire, et la technique d’entretien, qui nous ont servi à consulter certains ouvrages ayant trait à notre travail, et nous entretenir avec nos enquêtés.
- La technique d’échantillonnage nous été utile, pour extraire dans notre population, un certain nombre d’écoles sur les lesquelles les enquêtes devraient porter.
Après l’analyse et l’interprétation des résultats, nous avons constaté que nos hypothèses sont confirmées.
La base primordiale de la baisse du niveau intellectuel des élèves au degré élémentaire sont les pléthores des classes ;
Et cette baisse du niveau intellectuel demeure la cause principale des échecs scolaires des apprenants.
En outre, pour assurer un bon apprentissage dans des classes pléthoriques, l’usage de la technique de travail en équipe et l’individualisation de l’enseignement sont les moyens à mettre en œuvre.
En effet, ceci a pour conséquences : l’inadaptation et la déperdition scolaire et la formation des élèves est en baisse sur tous les plans.
SUEGGESTIONS : Nous avons reformulé certaines recommandations d’abord au gouvernement ensuite aux enseignants et aux parents et enfin à la coordination sous provinciale des écoles conventionnées catholiques, pour une résolution des problèmes éducatifs si est seulement si elles sont mises en œuvre :
AU GOUVERNEMENT : Nous recommandons d’élargir le projet de construction des nouvelles écoles à l’instar du projet de construction de 145 territoires et d’y allouer une somme assez suffisante exclusivement aux infrastructures scolaires pour réduire sensiblement les effectifs pléthoriques afin de permettre l’élève d’être mieux suivi et encadré par son enseignant. Cette réduction conduira ainsi à la diminution du taux d’échecs, de déperdition scolaire et de l’insuffisance de la formation.
AUX ENSEIGNANTS : Nous demandons la conscience professionnelle et l’amour du travail bien fait mais aussi et surtout l’individualisation de l’enseignement pour parvenir à l’effectivité des tâches qui leurs sont dévolues car ils ont un travail noble d’accueillir les enfants tels qu’ils sont, pour les rendre ce qu’ils veulent, ainsi, la réussite de leurs missions, est la source de bénédiction des plusieurs générations.
AUX PARENTS : Nous recommandons des franches collaborations régulières avec les enseignants pour s’enquérir de l’évolution intellectuelle de leurs enfants, en cas de faille, au besoin, solliciter des préceptorats avec des enseignants pour un encadrement parcimonieux des élèves pour la résolution de cet épineux problème de la baisse du niveau des élèves.
A LA COORDINATION DES ECOLES CATHOLIQUES
Nous suggérons d’organiser des séances de la catéchèse scolaire, pour faire revenir l’enseignant catholique à la raison, car selon la convention scolaire, dans son article 6, il est écrit : « Les professeurs transmettent les savoirs en tenant compte de la vision chrétienne du monde et de l’homme. Ils doivent veiller à former chez les jeunes le raisonnement, le jugement, le sens des responsabilités, l’esprit civique, le souci de bien commun, la conscience professionnelle……… et la saine appréciation aux valeurs morales ».
De ce fait, ce travail étant une œuvre humaine, il est tenté d’imperfections, de tout ordre qu’elles soient, elles restent inévitables. Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous les aspects relatifs à cette étude, néanmoins ; nous invitons les futurs chercheurs de continuer les recherches à l’instar de celle – ci, pour la continuité de la science.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE ADRESSE AUX ENSEIGNANTS DU DEGRE ELEMENTAIRE DES ECOLES CONVENTIONNEES CATHOLIQUES DE NGANDAJIKA 1
Monsieur, Madame,
Le questionnaire que nous vous présentons et auquel nous vous demandons de répondre avec toute sincérité, s’inscrit dans le cadre d’un travail scientifique de fin de cycle en Gestion et Administration des Institutions Scolaires et de formation de l’Institut Supérieur Pédagogique de NGANDAJIKA.
Nous vous garantissons l’anonymat de vos réponses.
CONSIGNE : Voici comment vous allez vous y prendre :
Þ Aux questions qui demandent un mot ou une phrase, veuillez écrire votre réponse sur les espaces pointillés ;
Þ A celles qui demandent d’opérer un choix, veuillez encercler la lettre qui correspond à votre opinion.
D’avance, Merci pour votre disponibilité.
- QUESTION D’IDENTIFICATION
- Votre sexe :……………………………………………………
- Votre ancienneté dans l’enseignement :…………………….
- Votre qualification :………………………………………………
- QUESTIONS PROPREMENT DITES
- Comment vous sentez – vous dans une classe pléthorique ? :
- Bien à l’aise Mal à l’aise C. ni à l’aise ni mal à l’aise
- Que faites – vous souvent pour maintenir une bonne atmosphère dans votre classe à large effectif ? :
- Poser régulièrement des questions aux élèves
- Tenir le fouet
- Exclusion temporaire des dérangeurs.
- Combien de fois posez – vous des devoirs par jour à vos élèves ? :
- Une fois
- Deux fois
- Pas du tout.
- Combien de temps prenez – vous pour la correction complète des devoirs de vos élèves ? :
- Une heure
- Trois heures
- Pas du tout
- Quelles méthodes et techniques d’enseignement utilisez – vous fréquemment ? :
- Méthode inductive
- Méthode analytique
- Une technique de travail en équipe.
- Que faites – vous pour attirer l’attention de vos élèves à l’enseignement ?
- Rendre les leçons attrayantes (intéressantes)
- Faire passer les enfants régulièrement au tableau
- Susciter l’émulation.
- Vous arrive – t – il souvent de respecter le nombre de minute prévue pour chaque leçon ? :
- Oui
- Non
- Pas du tout
- Votre salle de classe contient – elle suffisamment des places assises ? :
- Oui
- Non
- Que faites – vous pour récupérer les élèves qui n’arrivent pas à lire et écrire certaines lettres ? :
- Repérage des élèves en difficultés d’apprentissage
- Individualisation de l’enseignement par rapport à la difficulté de chacun.
- Tâche difficile à accomplir vu leur nombre.
- Quel impact les effectifs pléthoriques ont-ils sur la formation des élèves
- Echecs ou l’inadaptation scolaire
- Déperdition scolaire
- Baisse du niveau intellectuel des élèves.
BIBLIOGRAPHIE
- OUVRAGES
- MACAIRE F et RAYMOND P., Notre beau métier Manuel de pédagogie appliquée, les classiques Africains, Education saint paul,1964.
- KANKU KA MAYOKO N. Gestion d’un établissement scolaire, édition TALENTA Lubumbashi, 2006.
- DOTTRENS R. Problème de l’éducation et éducation scolaire, édition de la chaux, Genèse, 1955
- CYANDA MUKINAYI J.L et ILUNGA KALALA M. A la suite de MBUYA CHARLES le clergé diocésain de MBUJIMAYI au fil du temps (1934 – 2016); éditions PANUBULA Mont Alde gonde, Belgique, 2016.
5.MUCHEL R. Le questionnaire de l’enquête psychologique, éd. Es Paris ; 1976.
6.THEUNISSEN L’éducation intellectuelle, manuel de méthodologie générale, Editions C.R.P. KINSHASA, sans date P.56.
7.DOTTRENS R. L’enseignement individualisé,2eme édition, Neuchâtel et Paris Delachaux et Niestlé,1947, PP.50-161.
- DICTIONNAIRES
- Le grand Larousse illustré, éd. SpécialeD.C 2010
- Le petit Larousse illustré, éd. Bicentenaire, 2018.
- MEMOIRES ET TFC
- KABUYA TSHIUNZA J.B. La gestion du personnel enseignant dans les écoles privées de NGANDAJIKA 1, et son impact sur la formation des élèves, TFC, ISP/NGKA 2019 – 2020.
- BUKASA NGOYI R. Pléthore des classes du secondaire et ses effets sur l’action didactique des enseignants du réseau catholique de NGANDAJIKA 1 F.C ISP/NGKA 2019 – 2020
- . NGO KOPLA ANTANGA, Impact des effectifs sur l’encadrement pédagogique des élèves au Cameroun, mémoire, des écoles normale d’instituteurs privée « La gaieté » YAOUNDE, 2012.
- KALONJI A NGANDU A. Estime de soi chez les adolescents en difficultés scolaires, mémoire inédit, UNILO, FSE, 2017 –
- MUTOMBO LEKI, C. Naissance et évolution des écoles en R.D.C (1880 – 1960) cas de trois écoles primaires des pères franciscains de KABANDA à NGANDAJIKA au KASAÏ – ORIENTAL; Rome, mémoire Université pontificale Salésienne, FSE, 1999 – 2000.
- GERARD I. Les différences individuelles et leurs applications en pédagogie, mémoire inédit, U.C.L.1948.
- COURS
- APOLAM MUTOMBO, Cours d’administration et inspection scolaire, inédit, I.U.C/NGKA, G3, FSE 2016 – 2017.Inédit.
- LUBAMBA KIBAMBE LANGAYI A, Cours d’administration et inspection scolaire, ISP/NGKA, G2. G.I.SC.F. 2020 – 2021. Inédit
- NDIATA KALALA. Cours de méthodologie des recherches en sciences sociales et pédagogie, inédit, ISP/NGKA, G2. G. I.SC. F. 2020 – 2021
- BOKOMBO LIBAKEA J.M. Cours d’initiation à la recherche scientifique, Editions feu torrent, UPN/KINSHASA G1 (tous) 2012.
- MBOMBO TSHIZANGA J. Cours de statistique inférencielle, G2, G.I.SC. F, ISP/NGKA. 2020 – 2021. Inédit.
- KAPYAMBA KADIMA D. Cours de sciences de l’enseignement, G2 I. S, 2020 – 2021. Inédit
- MBOMBO TSHIZANGA J. Cours de psychologie différentielle G2, ISP/NGANDAJIKA 2020 – 2021 Inédit.
8.KAPYAMBA KADIMA D. Cours de psychologie sociale, G3 G.A.I.SC.F.ISP/NGKA, Inédit.
- REVUES ET AUTRES DOCUMENTS
- Module de formation sur la gestion d’une classe nombreuse, S. L. Janvier 2020.
- Guide de l’enseignant sur la cellule de base de la formation et de l’encadrement,L. Janvier 2010
- Programme national de l’enseignement primaire, édition revue DIPRODEPS, Kinshasa Avril 2011.
- Loi cadre N°14/004/du 11 février 2014 de l’enseignement national.
- Module de formation des enseignants/enseignantes sur forum d’échanges pédagogiques, inspection générale, Kinshasa, juin 2019
- Règlement d’ordre intérieur des écoles conventionnées catholiques, Kinshasa, Mars 1978.
- Module de formation des formateurs, enseigner dans une classe nombreuseL Janvier 2020
- PERSONNES CONSULTEES
- Monsieur le directeur ROBERT MBENGA de l’E.P KABANDA le 15 Mai 2022 à 16h 30’
- Monsieur le directeur adjoint Léonard KALOMBO TSHIMBALA (EP. MUSONGE) le 22 Juillet 2022.à 7h 50’
- Monsieur le coordinateur sous – provincial des écoles conventionnées catholiques de NGANDAJIKA Monsieur Stanislas MULUMBA CIA NKADI. Le 13 Mars 2022 à 16h 50.
- Monsieur le conseillé des écoles conventionnées catholiques de NGANDAJIKA Jean de Dieu MBALA KALAMBAYI Le 16 Avril 2022 à 15h 36’.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE………………………………………………………………………………….I
DEDICACE…………………………………………………………………………………….II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………..III
- INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………….1
0.1 PROBLEMATIQUE………………………………………………….…………………….1
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET…………………………………………………..……2
0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE………………………………………………..…….2
0.4. OBJETS DE L’ETUDE…………………………………………………………………….3
0.5. ETAT DE LA QUESTION…………………………………………………..…….………3
0.6. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE…………………………….……..4
0.7. DELIMITATION DU SUJET…………………………………….……….………………..4
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL………………………………………………………..……4
CHAPITRE PREMIERE : GENERALITES………………………………………..…………6
- INTRODUCTION…………………………………………….………………………….6
- DEFINITION DES CONCEPT……………………………………………..………6
- PLETHORES DES CLASSES……………………………………………………..6
1.2.1. PLETHORES………………………………………………..………………………..6
1.3.2. CLASSE………………………………………………………..……………………..6
1.3. DEGRE ELEMENTAIRE………………………………………………..…………..6
1.3.1. OBJECTIFS DU DEGRE ELEMENTAIRE……………………………………..…7
1.3.1.1 Domaines des langues………………………………………………..……………7
1.3.1.2. Domaines des mathématiques science et technique……………………………7
1.3.1.3. Domaines de l’univers sociale et environnement……………………………….7
1.3.1.4. Domaines des arts………………………………………………………………….7
1.3.1.5. Domaines du développement personnels……………………………………….7
1.4. THEORIE RELATIVE A L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE……….………………….7
1.4.1. BUTS ET FINALITES DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE………………………8
1.4.2. ORGANISATION ADMI. DE L’ECOLE PRIMAIRE…………………………….…8
1.4.3. ORGANISATION PEDAGOGIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE….…..9
1.5. ENCADREMENT………………………………………………………..………………9
1.5.1. SORTES DES FORMATIONS……………………………………………………..10
1.5.1.1. FORMATION INITIALE OU DE BASE………………………………………….10
1.5.1.2. FORMATION CONTINUE OU RECUR…………………………………………10
1.5. FORMATION RECYCLAGE……………………………………………………..10
1.5. FORMATION GUIDANCE………………………………………………………..10
1.5. FORMATION ANIMATION……………………………………………………….10
1.5.1.3. CELULE DE BASE……………………………………………………..…………11
1.5.1.4.1. UNITES PEDAGOGIQUES………………………………………..…………..11
1.5. ECOLE CONVENTIONNEE CATHOLIQUE………………………………..….11
1.6.1. STRUCTURE DES ECOLES CONVENTIONNEES CATHOLIQUES……..….12
1.6.2. CONVENTION ENTRE L’EGLISE CATHOLIQUE ET L’ETAT CONGOLAIS..12
1.6.3 LES CLOSES DE LA CONVENTION…………………………..…………………13
CHAPITRE DEUXIEME CADRE METHODOLOGIQUE…………………………………..15
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE……………………………………………….15
2.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE……………………………………………………….15
2.1.2. BREF APERCU HISTORIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE CATHOLIQUE
NGANDAJIKA……………………………………………………………. …………………… 15
2.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION D’ETUDE…………………………………..…17
EXTRAIT DU TABLEAU SYNOPTIQUE……………………………………………………18
2.3. DESCRIPTION DE L’ECHANTION…………………………………………………….19
2.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISES………………………………………….20
2.4.1 METHODE……………….………………………………………………………………20
- a) METHODE D’ALECTIQUE………………………………………………………………20
- b) DESCRIPTION……………………………………………………………………………20
2.4.2. TECHNIQUE………………………………………………………………………….21
- a) TECHNIQUE DOCUMENTAIRE………………………………………………………..21
- b) TECHNIQUE ECHANTILLONNAGE……………………………………………………21
- c) QUESTIONNAIRE………………………………………………………………………..21
- d) ENTRETIEN……………………………………………………………………………….21
2.5. DIFFICULTES RENCONTREES………………………………………………………21
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INERPRETATION DES
RESULTATS…………………………………………………………………………………..21
3.1. PRESENTATION ET ANANLYSE DES RESULTATS……………………………….213.
- INTERPRETATION DES RESULTATS………………………………………………………27
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………….32
SUGGESTIONS……………………………………………………………………………….33
ANNEXES……………………………………………………………………………….……..35
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………37
- PERSONNES CONSULTEES…………………………………………………..……….39
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………40
[1] LUBAMBA KIBAMBE LANGAYI. A. cours d’administration et inspection scolaire, ISP/NGANDAJIKA, G2. G.I.SC.F. 2019 – 2020 Inédit
[2] Module de formation des formateurs sur la gestion d’une classe nombreuse, S.L Janvier 2020.
[3] NDIATA KALALA A. Cours de méthodologie des recherches en sciences Sociales et Pédagogie, ISP/NGANDAJIKA, G2. G.I.SC.F. 2020 – 2021 inédit .
[4] BOKONGO LIBAKEYA J.M, Cours d’initiation à la recherche scientifique, Edition feu torrent, UPN KINSHASA, G1(tous) 2012 P. 33
[5] Le grand Larousse illustré, Edition spéciale RDC. 2010. P.789. 2è Col
[6] Idem.P.208.2ème Col.
[7] Guide de l’enseignant sur la Cellule de base de la formation et de l’encadrement, S.L Janvier 2010 P.9
[8] Le grand Larousse illustré, OP. Cit. P.
[9] Programme national de l’enseignement primaire, Edition revue, DIPRODEPS, Kinshasa Avril 2011. P. 14
[10] IDEM OP CIT. P.11
[11] Loi – Cadre N° 14/044/ du 11 Février 2014 de l’enseignement National P. 25
[12] MUTOMBO LEKI, C. Naissance et évolution des écoles en RDC. (1880 – 1960) cas de Trois écoles primaires de pères franciscains de KABANDA à NGANDAJIKA au KASAÎ ORIENTAL, Rome mémoire INédit, Université pontificale salésienne, FSE, 1999 – 2000.
[13] MACAIRE F. et RAYMOND P. Notre beau métier. Manuel de Pédagogie Appliquée les Classiques africains, Edition Saint – Paul 1964, P. 202.
[14] KANKU KA MAYOYO N. Gestion d’un Etablissement scolaire, Edition TALENTA, LUBUMBASHI, 2006. P. 127
[15] DOTTRENS R. Problème de l’éduction et éducation scolaire, édition DELACHAUX, Genèse, 1955, P.79
[16] KANKU KA MAYOYO N. 0P CIT.P.182.
[17] Legrand Larousse illustré, Op.Cit. P.364,2eme COL
[18] Guide de l’enseignant sur la cellule de base de la formation et de l’encadrement S.L. Janvier 2010 P.9.
[19] Le petit Larousse illustré édition bicentenaire, 2018, P.512, 3ème Col.
[20] LUBAMBA KIMBAMBE LANGAYI A. OP CIT.
[21] KANKU KA MAYOYO N. OP CIT P. 215
[22] Module de formation des enseignants/ enseignantes sur forum d’échanges Pédagogiques, inspection générale, Kinshasa, Juin 2019, PP. 11 – 12.
[23] Module de formation des enseignants/ enseignantes sur forum d’échanges Pédagogiques, OP CIT.P.11.
[24] Règlement d’ordre intérieur des écoles conventionnées catholiques, article 1er, Mars 1978, P.15.
[25]Règlement d’ordre intérieur des écoles conventionnées catholiques, article 4eme. OP CIT.P.16.
[26] MUTOMBO LEKI C.OP CIT.
[27] Règlement d’ordre intérieur des écoles conventionnées catholiques, OP CIT. Article 4eme.
[28] CYANDA MUKINAYI J.L. et ILUNGA KALALA M. A la suite de MBUYA CHARLES le clergé diocésain de MBUJIMAYI au fil du temps (1934-2016), éditions PANUBULA Mont –Sainte Alde gonde, Belgique,2016, P.588.
[29] MUTOMBO LEKI C. OP CIT.
[30] Nos enquêtes et entretiens menés auprès des directeurs des 1eres écoles
[31] Le grand Larousse Illustré op. Cit. P.802, 3eme col.
[32]MBOMBO TSHIZANGA.J. Cours de statistique inférencielle ;2éme Graduat G.A.I.SC.F.ISP/NGKA.2020-2021.Inédit.
[33] MUCHEL R. Le questionnaire de l’enquête psychologique, éditions ES Paris,1976, P.12.
[34] DELANDESHERE G., Introduction à la recherche pédagogique, Editions PUF.paris,1976 P.35. Cité par KALONJI A NGANDU A. Estime de soi chez les adolescents en difficultés scolaires ; mémoire inédit, UNILO, FSE,2017-2018.
[35] BOKONGO LIBBEA J.M.OP.CIT. P.67.
[36] F. MACAIRE et P. RAYMOND.op.cit. ; P.108
[37] KAPYAMBA KADIMA D. Cours de sciences méthodes et techniques de l’enseignement ; G2 ISP/NGKA ,2020-2021, inédit.
[38] Enseigner dans une classe nombreuse, module de formation des formateurs, S.L. Janvier 2020.
[39] KAPYAMBA KADIMA D. op.cit.
[40] IBIDEM. Cours de psychologie sociale, ISP/NGKA, G3 G.I.SC.2021-2022, inédit.
[41] Enseigner dans une classe nombreuse, OP.CIT.P.2.
[42] MBOMBO TSHIZANGA J. Cours de psychologie différentielle, G3 G.I.SC.F.ISP/NGKA,2021-2022.
43 GERARD.I. Les différences individuelles et leurs applications en psychologie, mémoire inédit U.C.L.,1948, Cité par THEUNISSEN L’éducation intellectuelle, manuel de méthodologie générale, Editions C.R.P. Kinshasa, S.D.P.56.
[44] THEUNISSEN J.OP. CIT.P.56.
[45] DOTTRENS R. L’enseignement individualisé ,2ème édition, Neuchâtel et paris, Delachaux et Niestlé,1947, PP.50-161.
[46] CLAPARAREDE E. L’école sur mesure, cité par R. BUYSE, L’individualisation du traitement pédagogique, Revue de pédagogie, décembre 1925, P.157, Repris par THEUNISSEN J. op.cit. P.53.
[47] KANKU KA MAYOYO N.OP.CIT. P.68.
Félicitations à moi même pour le travail abattu