La comptabilité comme outil majeur de la croissance des Petites et Moyennes Entreprises dans la ville de Bandundu

EPIGRAPHE
Les recherches académiques qui commencent et finissent
par des mots n’ont jamais eu de valeur et ne vaudront jamais rien.
Bahá’u’lláh
  ii
DEDICACE
A mes très chers parents Mozart MUZAMA NGAMATELE
et Micheline NDOMBE NGULANKWEYI qui ont toujours pensé à mes études et  qui nous ont constamment soutenus et conseillé ;
A mes frères et sœurs qui m’ont aidé à la réalisation de ce
travail, ainsi qu’à mes cousins.
Je dédie ce travail de fin de cycle.
                                                                        Fabien MUZAMA EMERAUDE
AVANT-PROPOS
Au seuil de ce travail qui sanctionne la fin de notre premier
cycle à l’université de Bandundu, nous nous acquittons d’un devoir noble de remercier tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué à notre formation et à la finalisation de ce travail.
Nos réels remerciements s’adressent tout d’abord au Seigneur tout  puissant pour le souffle de vie gratuitement, à Monsieur le Professeur Jean KUYIBUKA YAAV, qui nous honoré de sa confiance en acceptant de diriger ce travail, nonobstant ses occupations administratives et professorales, ensuite à l’endroit du C.T. Triphon MABANDA qui a bien voulu codiriger notre travail avec tant d’amour : ses conseils, ses orientations et ses remarques nous ont permis de poursuivre notre travail dans un esprit scientifique rigoureux
Nous tenons à remercier toutes les autorités académiques
de l’Université de Bandundu en général.
Nos remerciement s’adressent également à amis et
connaissances, à tous nos combattants de lutte avec qui, nous avons vécus cette belle aventure académique ensemble.
Enfin, que tous ceux dont les noms n’ont pas été cités
trouvent à travers ces mots nos sentiments de gratitude.
                                                                        Fabien MUZAMA EMERAUDE
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACCRONYMES
 CA : Comptabilité par activité ;
 CG : Comptabilité générale ;
 EPMEA : Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises et
artisanat ;
 FEC : Fédération des entreprises du Congo ;
 FPSED : Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation ;
 ICP : Inventaire comptable permanent
 PME : Petite et moyenne entreprise ;
 UNIBAND : Université de Bandundu ;
 NTIC : Nouvelle technologie de l’information et de la communication ;
 RDC : République Démocratique du Congo ;  UNIKIN : Université de Kinshasa ;
LISTE DES TABLEAUX
 Tableau n°1 : Subdivision de la ville de Bandundu
 Tableau n°2 : Succession des autorités Politico-Administratives de la ville de Bandundu.
 Tableau n°3 Typologie des PME de la ville de Bandundu par secteur
 Tableau n°4 : Evolution chronologique de la population des PME dans la ville de Bandundu
 Tableau n°5 : Variable sexe
 Tableau n°6 : variable niveau d’étude
 Tableau n°7 : Commande des marchandises
 Tableau n°8 : Besoin en formation
 Tableau n°9 : Difficultés rencontrées par les PME
  vi
LISTE DES GRAPHIQUES
 Graphique 1 : variable âge de l’entreprise  Graphique 2 : Activité principale
 Graphique 3 : Evolution du chiffre d’affaire  Graphique 4 : Effectif du personnel salarié
 Graphique 5 : Utilisation des outils de gestion
 Graphique 6 : Tenu de la comptabilité
 Graphique 7 : Quantité de marchandise gardée en stock  Graphique 8 : Appréciation de l’environnement économique
 Graphique 9 : Appréciation du niveau des taxes
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Lancer une entreprise, c’est une chose ; la faire évoluer, en est
une autre ! Des milliers d’entreprises sont créées tous les ans en République Démocratique du Congo dans le but de contribuer au développement économique et social du pays. Malheureusement, plus de 80% des petites et moyennes entreprises congolaises ont une mauvaise santé économique. Cela se justifie par leur fermeture en cascade après une courte période de leur existence.
Selon l’étude menée par la Fédération des Entreprises du Congo, seulement 13% des PME congolaises ont une bonne situation financière.
Pour remplir ses rôles – économique, social et financier,
l’entreprise se doit d’être performante, c’est-à-dire générer du profit et investir. Une entreprise qui ne remplit pas ces conditions est une entreprise en faillite, vouée à disparaitre. Pourtant, la survie et la croissance des entreprises sont inhérentes à sa gestion. Pour ce faire, l’entreprise doit adapter son fonctionnement et anticiper les changements.
Toutefois, la gestion de manière empirique a montré ses limites
il y a plus d’un siècle. Avec la révolution industrielle, la gestion des affaires de l’entreprise était devenue plus complexe et plusieurs outils ont permis de gérer cette complexité, notamment la comptabilité. Le manque d’utilisation de cet outil de gestion est un obstacle majeur dans le développement des entreprises. La comptabilité est d’une grande importance car elle facilite la prise des décisions rationnelles en ce qui concerne la finance, la production, l’investissement, la vente et tant d’autres. Elle permet également de connaitre en temps réel, l’état de la santé financière de l’entreprise.
La comptabilité comme outil de gestion permet de vérifier et
contrôler le fonctionnement de l’entreprise or, généralement, il se constate que la majorité des petites et moyennes entreprises ne respectent pas les principes de la comptabilité du fait que le service de la comptabilité est assumé par les propriétaires eux-mêmes. Ils se substituent en comptable sans parfois la moindre notion majeure. Les conséquences de ce comportement sont désastreuses car l’entreprise peut se plonger en déséquilibre et la croissance devient quasi impossible.
La ville de Bandundu est une métropole avec un accroissement
rapide du point de vue démographique. Toutefois, elle regorge beaucoup des petites et moyennes entreprises en régression progressive. C’est ce qui nous renvoi à l’importance de l’utilisation de la comptabilité pour faire face à ce fléau de mauvaise gestion au sein des entreprises privées. C’est dans ce contexte qu’intervient notre étude sur : La comptabilité comme outil majeur de la croissance des Petites et Moyennes Entreprises dans la ville de Bandundu.
Pour se faire, notre préoccupation reposera essentiellement sur
les interrogations suivantes :
  Les entrepreneurs ont-ils suffisamment connaissance des principes et méthodes de la comptabilité ?
  Qu’est-ce qui motive la prise des décisions financières au sein des PME à Bandundu-ville ? Est-ce la liquidité disponible à la caisse ?
  Comment l’entrepreneur arrive-t-il à évaluer l’évolution de ses activités commerciales ?
  Sur base de quelles informations détermine-t-on l’assiette fiscale ?
0.2. HYPOTHESES
Pour nous, l’hypothèse de travail représente les tentatives des
réponses aux questions soulevées par la problématique. Beaucoup d’autres auteurs l’ont aussi défini.
D’après le dictionnaire Larousse : « l’hypothèse est une supposition
que l’on fait d’une chose possible ou non et dont on tire une conséquence ».
Pour Roland VELE, une hypothèse est en quelque sorte une base
avancée de ce que l’on cherche à prouver. C’est la formulation pro forma de conclusions que l’on va s’efforcer de justifier et de démontrer méthodiquement et systématiquement. De manière générale, on peut dire qu’une hypothèse est une réponse provisoire ou une supposition que l’on fait d’une chose possible ou non et dont on tire une conséquence.
Pour répondre aux questions précédentes, nous avançons les
hypothèses ci-après :
  La majorité des entrepreneurs n’auraient pas connaissance des principes et méthodes de la comptabilité et ceux qui en connaissent sous-estimeraient leur importance ;
  Les décisions financières seraient prises en fonction de la liquidité disponible à la caisse sans tenir compte des affectations des recettes ;
  Les gestionnaires évalueraient la croissance de leurs activités de leurs PME à travers le niveau de stock, le chiffre d’affaires, l’effectif du personnel employé, etc.;
  L’assiette fiscale serait forfaitaire et serait souvent exorbitante.
0.3. OBJECTIFS
De manière générale, notre travail a pour objectif de démontrer
que toute entreprise doit se servir des outils de gestion qu’est la comptabilité pour espérer progresser et réduire ainsi le taux des PME en difficultés dans la ville de Bandundu.
De manière spécifique, nous cherchons à :
 Explorer les potentialités de la comptabilité comme outil de gestion, son application, ses implications et son importance ;
 Evaluer les atouts que disposent les PME pour utiliser efficacement la comptabilité ;
 Promouvoir la culture de l’utilisation journalière, hebdomadaire, mensuelle et annuelle de la comptabilité sous toute ses formes ;
 Inciter les entrepreneurs à la planification et évaluation régulière de leurs activités
0.4. METHODOLOGIE
La méthodologie est une démarche intellectuelle qui permet au
chercheur d’indiquer la façon dont il a procédé pour aboutir au résultat de son étude. Elle est composée des méthodes qui permettent d’atteindre l’objectif et des techniques qui sont les instruments utilisés pour atteindre notre objectif.
Pour la réalisation de cette étude, nous avons fait appel aux
méthodes et techniques qui seront abordé au deuxième chapitre du présent travail.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
a) Du point de vue scientifique
De ce point de vue, notre étude contribue à l’accroissement de la
conscience que la gestion de manière empirique ne contribue pas efficacement à la croissance de l’entreprise et l’usage harmonieux des méthodes et outils de gestion en général et la comptabilité en particulier contribue grandement à la croissance de l’entreprise. En plus, notre intérêt ne se résume pas à l’obtention de diplôme mais aussi pour que le présent travail sert d’outil pour les autres chercheurs.
b) Du point de vue pratique et social
L’intérêt social de notre étude se situe au niveau du rôle que doit
remplir une entreprise viable : réduire le chômage, lutter contre la pauvreté en améliorant les conditions de vie des ménages.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail scientifique doit être délimité dans le temps et dans
l’espace pour une bonne localisation et compréhension. C’est ainsi que :
  Du point de vue spatial, nous nous intéressons aux PME évoluant dans la ville de Bandundu pour plus de précision et de réalisme de ce travail.   Du point de vue temporel, cette étude couvre la période allant de 2020 à 2022, nous espérons obtenir les données de cette période.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Dans l’ensemble, la recherche s’est bien déroulée et nous n’avions
pas rencontré d’obstacles majeurs susceptibles d’avoir un effet négatif sur le présent travail. Néanmoins, nous tenons à relever les difficultés d’ordre financier, mais aussi et surtout celles Relatives à la récolte des données auprès des gestionnaires d’entreprises qui, nombreux d’entre eux ne nous facilitaient pas vraiment l’accès.
0.8. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l’introduction et la conclusion, pour une bonne rédaction et
pour le respect des normes scientifiques, nous allons exploiter trois chapitres :
 Le premier chapitre parlera du cadre conceptuel ;
 Le second abordera le cadre d’étude et l’approche méthodologique ;
 Et enfin le troisième chapitre va présenter, analyser et interpréter les résultats issus de l’enquête.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL
Dans ce premier chapitre de notre travail, nous essayerons
de développer et exploiter les différents concepts qui entourent le sujet sousétude. Il comporte ainsi deux sections relatives, respectivement, aux notions des petites et moyennes entreprises (PME) et de la comptabilité comme outil de gestion.
I.1. GENERALITES SUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISE
Pour bien cerner les rouages des petites et moyennes entreprises
et leurs fonctionnements, nous avons commencé nos réflexions sur les notions d’entreprise pour aboutir enfin à la notion des PME proprement dite.
I.1.1. NOTION D’ENTREPRISE
I.1.1.1. DEFINITION
Plusieurs définitions sont données au concept « entreprise ». D’une manière générale, l’entreprise est un organisme financièrement indépendant qui produit des biens et des services pour le marché en vue de réaliser des profits.
L’indépendance financière de l’entreprise vient du fait que celle-
ci produit et vend de sa propre autorité, sous sa responsabilité et à ses risques.
I.1.1.2. ROLE DE L’ENTREPRISE
L’entreprise joue à la fois un rôle économique, social, financier et politique.
a) Rôle économique
L’entreprise est inséparable du système économique et social
dans lequel elle s’insère. La production de l’entreprise est destinée pour le marché en vue de satisfaire les besoins des agents économiques. Aussi, l’entreprise est considérée comme un système ouvert qui entretien des échanges permanents avec son environnement extérieur et d’autres centres de décision.  b) Rôle social
L’entreprise n’est pas seulement une unité de production mais
également un groupe d’hommes au travail et par-là, elle constitue un lieu de conflits et de solidarités où se contestent et se négocient les conditions de travail et de salaires. De nos jours, l’un des objectifs de toutes entreprises est de responsabiliser les Hommes en stimulant et en valorisant les performances individuelles et collectives. C’est ainsi que l’entreprise met en place une véritable gestion des ressources humaines. L’entreprise contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations.
c) Rôle financier
Toute entreprise est à la fois client et fournisseur ; elle doit être
capable de faire face à ses échéances. C’est-à-dire qu’elle doit être solvable. L’entreprise est également pourvoyeuse des finances publiques par le paiement des impôts et taxes à l’Etat qui met à sa disposition des infrastructures et services publics.
d) Rôle politique
L’entreprise est l’un des cadres de mise en œuvre des politiques
énoncées dans les campagnes électorales (politique de l’emploi, égalité des droits entre les sexes, mise en valeur des ressources nationales, etc.).
I.1.1.3. CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
La grande diversité d’entreprises peut être observée par référence
à de nombreux critères qui donnent lieu à l’établissement des classifications et des typologies utiles pour la connaissance de la pratique des affaires et des performances.
Pour notre étude, nous n’allons pas présenter l’intégralité de ces
classifications. La manière sans doute de présenter cette diversité consiste pour nous à recourir à des classifications en fonction des différentes des critères ciaprès :
a) Selon la taille
D’après leur dimension, on distingue les grandes entreprises,
moyennes et les petites entreprises et très petites entreprises ou micro-entreprise.
La taille d’une entreprise est déterminée à partir de l’effectif de
son personnel, de son chiffre d’affaires, du capital, la part du marché et parfois même de sa valeur ajoutée. La taille des entreprises est catégorisée de la manière suivante :
 Très petite entreprise : de 0 à 9 salariés
 Petite et moyenne : de 10 à 500 salariés
 Grande entreprise : Plus de 500 salariés
b) Selon l’activité économique ou structure de production
La structure de production classifie les entreprises en secteurs d’activités à savoir :
• Les entreprises du secteur primaire : Ce secteur englobe les activités du sol et du sous-sol.
• Les entreprises du secteur secondaire : On retrouve dans ce secteur, les entreprises transformant les matières premières en produit finis.
• Les entreprises du secteur tertiaire : Ce secteur regorge les entreprises qui commercialisent les produits fabriqués par les entreprises du secteur secondaire et également les entreprises de service.
• Les entreprises du secteur quaternaire : C’est un nouveau secteur de service renfermant la mutation économique que vit la société depuis
plusieurs dizaines d’année (la transformation numérique, les évolutions technologiques (NTIC), le développement des systèmes experts
(intelligence artificielle).
c) Selon l’appartenance
On distingue les entreprises privées, les entreprises publiques et
les entreprises mixtes ou semi-publiques.
d) Selon la forme juridique ou la personnalité de l’entreprise
On distingue : Les entreprises individuelles et les entreprises sociétaires
e) Du point de vue géographique
Nous pouvons évoquer à ce point les entreprises locales, les entreprises nationales, les entreprises internationales et les entreprises multinationales.
I.1.1.4. LES FONCTIONS INTERNES DE L’ENTREPRISE
On appelle fonctions internes de l’entreprise, un ensemble
d’activité visant la réalisation d’un objectif limite pour éteindre cet objectif (production, vente), les activités de l’entreprise sont reparties par fonction dans les services.
Les principales fonctions qui concourent à l’activité de l’entreprise sont :
• La fonction technique ou de production : elle a pour rôle de produire ;
• La fonction commerciale : elle a pour rôle d’acheter et de revendre les marchandises en l’état (sans transformation aucune) ;
• La fonction financière : elle assure la recherche et l’utilisation des capitaux ;
• La fonction de sécurité et social : elle assure la protection des biens et des personnes, le service social et la gestion du personnel ;
• La fonction comptable : elle a pour rôle de tenir la comptabilité de l’entreprise, faire l’inventaire et dresser les états financiers annuels (bilans, compte de résultat, tafire) ;
• La fonction administrative : elle a pour rôle de prévoir, organiser, commander coordonner et contrôler.
I.1.1.5. LES MOYENS DE L’ENTREPRISE
L’activité de l’entreprise nécessite la combinaison de plusieurs
facteurs de production, constitués par les moyens suivants :
 Les moyens financiers : ce sont les fonds disponibles en caisse, banque ou dans les centres des chèques postaux de l’entreprise ;
 Les moyens matériels : il s’agit des éléments corporels : matériels de transport, stocks.
 Les moyens immatériels ou immobilisation incorporelles : le nom commercial, le brevet d’invention, la clientèle (qui représente l’ensemble des clients qui ont l’habitude d’acheter les marchandises ou d’obtenir des services dans l’entreprise) l’achalandage (qui est la force d’attirer les clients (passant) par l’emplacement, la réputation).
 Les moyens humains : c’est l’ensemble des personnes qui travaillent dans une entreprise et perçoivent une rémunération en contrepartie.
I.1.1.6. LA CROISSANCE DE L’ENTREPRISE
a) Notions
Définir la croissance de l’entreprise est difficile, car de nombreux
professionnels sont en désaccord sur une description officielle. Une définition couramment utilisée de la croissance de l’entreprise est que la rentabilité et la présence de parts de marche augmentent l’expérience d’une entreprise.
Une autre définition de la croissance commerciale est l’expansion
d’une entreprise qui se déroule d’une ou de plusieurs façons. De la stratégie marketing aux mises à jour du modèle commercial, il existe des opportunités pratiquement infinies pour une entreprise de croissance.
b) L’importance de la croissance dans une l’entreprise
Chaque entreprise doit comprendre l’importance de la croissance
pour la réussite et la rentabilité de l’entreprise. Il existe de nombreuses autres raisons pour lesquelles la croissance est importante pour les entreprises que chaque entrepreneur devrait être conscient. La raison la plus largement reconnue de l’importance de la croissance est l’augmentation de la rentabilité que les entreprises connaissent en conséquence.
La croissance peut permettre à une entreprise de profiter de
nouvelles opportunités qui n’auraient pu être exploitées autrement. Par exemple, une petite entreprise peut entrer dans un nouveau marché avec le capital et les ressources humaines supplémentaires qu’elle a obtenus au cours de sa croissance.
Lorsqu’ une entreprise a obtenu un avantage concurrentiel, il est
beaucoup plus facile d’obtenir des parts de marche plus importantes. Avec un pourcentage de part de marche accru, une expansion continue de la clientèle est probable, sinon garantie.
c) Types de croissance de l’entreprise
En plus de classer une société comme une entreprise axée sur la
croissance ou une entreprise en croissance, les entreprises connaissent une croissance de quatre façons différentes. Les quatre principaux types de croissance qu’une entreprise peut connaitre comprennent la croissance stratégique, interne, organique, et dernière – partenariat, acquisition ou fusion.
En savoir plus sur chacun de ces quatre types de croissance peut
aider les efforts de stratégie d’entreprise à être plus fructueux et organisés.
1. La croissance organique
La croissance organique est généralement considérée comme la
méthode la plus facile pour la croissance des entreprises. Heureusement, il est également largement reconnu comme la méthode la plus efficace.
La croissance organique consiste en une croissance visible et
tangible de l’entreprise allant de nouveaux produits fabriques à une nouvelle vitrine d’affaires. A mesure que plus de produits ou de services sont offerts et que les ventes augmentent, la croissance organique nécessite souvent plus d’espace physique pour servir les clients.
Pour une nouvelle entreprise ou une petite entreprise qui pénètre
dans un nouveau marché sans stocks suffisants, la croissance organique est un excellent choix de stratégie. Toutefois, il convient de noter qu’une stratégie de croissance organique n’est pas durable à long terme.
2. La croissance stratégique
Contrairement à la croissance organique, la croissance
stratégique est axée sur le long terme. Une méthode de croissance stratégique est une excellente option à la fin de la phase de croissance organique.
L’une des raisons pour lesquelles il est crucial de terminer la
phase de croissance organique avant d’entrer dans la phase de croissance stratégique est due aux ressources nécessaires. Idéalement, la phase de croissance organique aura produit un capital suffisant pour permettre à une entreprise d’investir dans des objectifs de croissance à long terme.
Les initiatives de planification des activités doivent toujours tenir
compte de la croissance stratégique. Les exemples de stratégie de croissance stratégique vont de la mise à jour de nouveaux produits pour une gamme de produits aux mises à jour de stratégie marketing ciblant un nouveau public spécifique.
3. La croissance interne
Le principal objectif de la croissance interne est d’utiliser et
d’optimiser les ressources disponibles. Pour cette raison, la croissance interne varie considérablement de la croissance stratégique et organique, car elle ne tourne pas vers l’extérieur à la production.
La croissance interne est souvent utilisée entre une stratégie
organique et stratégique en raison de sa capacité à optimiser l’utilisation des ressources sans nécessiter un investissement financier important. Au lieu d’investir dans l’expansion de la production et du développement des affaires, la croissance interne vise à utiliser les ressources de manière plus ciblée.
Des exemples de croissance interne peuvent inclure une stratégie
d’entreprise plus faible ou des changements de modèle d’entreprise pour l’optimisation des ressources. Bien que la croissance interne puisse au départ sembler intimidante pour les membres de l’équipe, il vaut la peine de s’efforcer d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
4. Partenariat, acquisition ou fusion
De nombreuses sociétés peuvent opter pour une fusion, une
acquisition ou un partenariat comme stratégie de croissance. Le partenariat, la fusion ou l’acquisition sont généralement considérés comme le type de stratégie de croissance le plus risque, mais aussi la stratégie ayant le plus grand potentiel de récompense.
Cette stratégie peut faciliter l’entrée sur un nouveau marché tout
en élargissant une base de clients existante. En outre, des capacités de production élargies peuvent rendre la création et l’introduction de nouveaux produits se déroulent beaucoup plus facilement.
Un autre avantage notable de la réalisation d’une acquisition, d’un
partenariat ou d’une fusion est le potentiel d’aider l’innovation commerciale et d’accroitre les chances de succès de l’entreprise grâce à des efforts de collaboration.
I.1.2. NOTIONS DES PME PROPREMENT DITE
I.1.2.1. DEFINITION
Il convient de signaler d’avance qu’il n’existe pas une définition
uniforme des PME, du fait que chaque pays ou chaque auteur utilise des critères qui lui sont propres. C’est ainsi qu’une PME dans un pays donné, peut être considérée comme une entreprise de grande taille, et dans un autre pays où ce critère pour une PME qui peut être jugé contrairement.
Pierre Jacquiert affirme que « chaque auteur a usé de l’expression
en lui donnant une acceptation personnelle, le plus souvent tendant à la rendre acceptable avec sa spécialisation et/ou son orientation idéologique » .
 Selon Léon Gingembre, les PME sont des organisations qui sont
exploitées par des patrons qui risquent dans leurs affaires leurs propres capitaux, qui exercent sur les affaires une direction administrative et technique effective, et qui ont des contrats directs et permanents avec leur personnel .
La PME a aussi été définie dans la Journée Internationale de
réflexion sur les PME par le ministère des PME et artisanat de la RDC comme étant toute entité économique dont les actions se situant dans le formel ou dans l’informel utilise les matières locales, crée des emplois (2 à 100 personnes et est ouverte à la décentralisation).
Pour sa part, la  Banque mondiale considère une PME comme «
les Entreprises engagées dans les activités comportant dans les difficultés d’accès sous forme d’infrastructures et des ressources humaines et qui n’ont pas finalement accès aux crédits des institutions financières et à des incitations sans aides spécialisées ».
D’une manière générale, une PME est un établissement dans
lequel toutes les décisions importantes portant sur l’administration, la gestion, la production et les techniques à mettre en place sont prises par une seule personne qui est le chef d’entreprise.
I.1.4.2. CRITERES DES PME
Ainsi, vu la complexité qui existe autour de la définition des PME, certains critères sont employés dans la littérature pour les catégoriser. Les plus connus sont :
– Le secteur d’activité.
– La taille et la dimension.  – Le mode de propriété.
a) Critères selon le secteur d’activité
 Secteur primaire : il regroupe les entreprises exploitant les richesses du sol et du sous-sol ;
 Secteur secondaire : il comprend les Entreprises de transformation, de construction, de production d’énergie, les Entreprises qui gèrent l’électricité, eau et gaz et autres industries manufacturières ;
 Secteur tertiaire : il regroupe les entreprises qui vendent des services.  b) Critères selon la taille et la dimension
 Le montant du chiffre d’affaires annuel   Le nombre d’employés et type des technologies   L’importance des effectifs technologiques.  c) Critères selon le mode de propriété
 Les Entreprises publiques
 Les Entreprises privées
 Les Entreprises mixtes
 I.II.3. IMPORTANCE DES PME
Les PME jouent un rôle déterminant et occupent une position
stratégique dans tout le processus de développement d’un pays.
1. Les PME ont un rôle déterminant dans le processus de développement économique et social d’un pays. Elles traitent les points suivants :
 L’exploitation des ressources fiscales, la création des emplois ;
 La solution aux problèmes d’exode rural et le changement de mode de vie des populations.
 La création des circuits d’échanges intenses et susceptibles de réduire   d’extraversion de l’économie.
2. Elles occupent une position stratégique dans le processus de croissance et modernisation d’un pays par la création d’emplois. Elles sont obligées de mobiliser une part de l’épargne nationale en vue d’assurer la production des emplois.
3. La Création des institutions et organismes de promotion et d’encadrement justifie aussi d’importance des PME.
I.4. Protection des PME
Dans les pays industriels, même les PME sont aussi protégées. Les pays industriels à économie du marché, tels que les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, les Pays-Bas disposent à ce sujet, les législations fermes et explicites.
• Aux Etats-Unis, la loi de 1953 sur les PME précise le système économique américain repose sur le principe de l’entreprise et la libre concurrence. La politique déclarée du congrès est du devoir du gouvernement : « pour préserver l’entreprise libre et compétitive, d’aider, de conseiller, de défendre, de protéger les intérêts des petites entreprises».
• En 1980, lors d’une conférence tenue à la maison blanche au sujet de la parité, une des onze de résolutions préconise l’établissement de la « charte des PME in dépendantes ».
• Au Japon, il existe également un droit de la petite entreprise qui est la loi de
1963 sur les PME. Cette loi est considérée comme une constitution portant des mêmes orientations vers les PME et un cadre d’où pourront découler d’autres textes législatifs. La loi insiste en particulier sur la nécessité de faire tomber les obstacles inhérents à la petite taille.
• En Allemagne, le pays a rendu publique une politique d’ensemble concernant les PME. Le gouvernement allemand est déterminé à promouvoir les PME dans l’intérêt de la concurrence, l’innovation, de l’efficacité productive et de la préservation de l’équilibre social. La politique allemande se concentre sur l’abolition des obstacles à l’établissement et au développement des petites entreprises.
• Aux Pays-Bas, la politique en matière des PME a fait l’objet de la publication des livres blancs en 1954 et en 1959. Il existe dans le pays une gamme institutions semi-publiques qui apportent leur assistance aux PME.
• En France, par exemple, le décret-loi du 17 juin 1978, précise que les étrangers ne peuvent pas exercer le commerce en France, sauf certains cas limitativement énumérés et conditions à remplir.
En République Démocratique du Congo, le législateur prévoit un
certain nombre de textes qui protègent les entreprises à l’aide des capitaux nationaux. Mais la plupart de nos textes qui protègent l’entrepreneur national en matière commerciale, ne sont pas respectés. Pourtant, la protection de l’entrepreneur national n’est pas une particularité propre du pays en question.
I.2. LA COMPTABILITE COMME OUTIL DE GESTION
I.2.1. NOTION DES OUTILS DE GESTION
I.2.1.1 DEFINITION
Un outil de gestion est un ensemble de raisonnements et
connaissances reliant de manière formelle un certain nombre de variables – coûts, niveaux de qualité, quantités ou tout autre paramètre – issues de l’organisation destiné à instruire les divers actes classiques de la gestion que l’on peut regrouper dans les termes de la trilogie classique : prévoir, décider, contrôler. L’outil de gestion ainsi défini peut prendre la forme d’un tableau de bord, d’indicateurs, de plannings…
Pour (David 1998), tout dispositif formalisé permettant l’action
organisée » est un outil de gestion.
On voit ici que dans la première définition l’instrument de
gestion a pour fonction de réduire la complexité et de simplifier le réel, tandis que dans la deuxième ce sont des propriétés intrinsèques à l’instrument qui permettent de le définir.
C’est pourquoi, une fois ces remarques effectuées, nous
retiendrons dans ce travail le terme d’outil de gestion car il nous semble le plus adapté pour désigner nos objets d’étude et nous choisirons la définition qu’à fournit David qui nous semble la plus générique.
I.2.1.2 INTERACTION ENTRE OUTIL DE GESTION ET
ORGANISATION
Un certain nombre de facteurs influence le fonctionnement
interne de l’organisation et sa performance. Les méthodes d’incitation, d’évaluation, de coordination ou de spécification des tâches ont un effet sur l’évolution de l’organisation et sur sa performance. Les outils de gestion sont des éléments décisifs de la structuration du réel, engendrant des choix et des comportements échappant aux prises des hommes, parfois à leur conscience.
I.2.1.3. CARACTERISTIQUES DES OUTILS DE GESTION
Les nombreuses recherches qui ont déjà été menées sur les outils
de gestion ont permis de révéler un certain nombre de caractéristiques de ces derniers. On distinguera successivement leurs rôles et les modèles.
Tout d’abord, les outils de gestion remplissent quatre grands
rôles organisationnels. Ainsi, Moisdon, (1997) a mis en évidence que les outils pouvaient avoir :
  Soit un rôle de conformation, c’est-à-dire qu’ils servent à rendre les comportements conformes à un « optimum » postulé par l’outil ;
  Soit un rôle d’investigation du fonctionnement organisationnel : les outils, lors de leur « rencontre » avec l’organisation, conduisent à l’explicitation des lois de cette dernière. Ils sont ainsi révélateurs des déterminants de l’organisation et permettent l’élaboration de scénarios d’évolution ; ainsi l’étude des outils de gestion permet de plus en plus de comprendre le fonctionnement de l’organisation et d’expliciter les raisons de l’apparition de résistances au changement, par exemple par le décryptage qu’ils permettent de l’organisation ;
  Soit un rôle d’accompagnement de la mutation où le point de départ est de concevoir des outils qui accompagnent un changement décidé par ailleurs. Ils permettent alors la construction progressive de représentations et de procédures partagées ;
  Soit un rôle d’exploration du nouveau. L’outil joue alors un rôle, non seulement dans la transformation des règles organisationnelles mais aussi dans celle des savoirs « techniques ».
Il a ensuite été mis en évidence que les outils de gestion
renvoient à trois modèles (Hatchuel et Weil 1992; David 1998) :    Tout d’abord, ils renvoient à un modèle formel : le substrat technique. C’est l’abstraction sur laquelle s’appuie l’outil pour fonctionner. Cela peut être un ordinateur et des algorithmes pour la recherche opérationnelle, une base de règles, une base de connaissances et un moteur d’inférence pour un système expert, … (exemples d’Hatchuel et Weil, 1992)
  Ensuite, tout outil de gestion procède d’un modèle d’efficacité, aussi appelé philosophie gestionnaire. Cette philosophie gestionnaire est « l’intention derrière l’outil ». Ainsi, la recherche opérationnelle cherche à atteindre l’optimisation des décisions tandis que les systèmes experts cherchent à automatiser des raisonnements.
  Enfin, ils véhiculent un modèle d’organisation, c’est-à-dire une vision simplifiée de l’organisation idéale pour que l’outil y fonctionne pleinement. La recherche opérationnelle introduit ainsi le personnage du décideur (qui peut être multiple suivant les approches).
Ces catégories ont été élaborées pour des outils de gestion au
sens restreint, mais il nous semble pertinent de les étendre à des outils de gestion aux sens large car elles permettent de mettre en évidence des éléments sur les outils de gestion qui nous intéressent ; la vision simplifiée de l’organisation idéale devenant une vision simplifiée du système d’action idéal.
I.2.2. GENERALITES SUR LA COMPTABILITE
On distingue plusieurs types des comptabilités à savoir : la
comptabilité privée ou d’entreprises et la comptabilité de la nation.
a) Comptabilité de la nation
L’on distingue aussi la comptabilité publique et la comptabilité
nationale. La comptabilité publique détermine les recettes et dépenses de l’Etat et des autres collectivités publiques. La comptabilité nationale donne l’image de la situation économique d’un pays à travers les agrégats.
b) Comptabilité privée
Elle est celle que tiennent tous les autres acteurs économiques. Ils
utilisent l’une deux méthodes comptables (simple et en partie double) que nous verrons plus loin, au choix pour certains organismes (associations, petites entreprises) ou imposées par certains critères fiscaux, économiques et sociaux.
La comptabilité privée peut prendre deux formes :
  La comptabilité générale ou financière : qui s’appuie essentiellement sur la technique de la comptabilité en partie double. Elle est là pour recenser les biens que possèdent l’entreprise (qu’on appelle ses actifs) et les dettes qu’elle a (passif). Outil d’information obligatoire pour les entreprises au-delà d’une certaine taille ou d’un certain volume d’affaires, elle peut être fortement réglementée et contrôlée  selon les législations nationales. Son objectif essentiel est d’informer les dirigeants et les tiers sur la situation économique de l’entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs ou indirects. C’est la comptabilité la plus rependue.
  La comptabilité analytique ou comptabilité de gestion : une comptabilité qui cherche à déterminer le coût de revient des produits et des services que vend une entreprise.
Pour le cadre de ce travail, nous aborderons plus en profondeur les notions liées à la comptabilité financière et la comptabilité de gestion.
I.2.2.1. NOTIONS DE LA COMPTABILITE FINANCIERE
La comptabilité est une technique de mesure qui constate,
enregistre et mémorise l’activité économique d’un agent économique privé ou public, ou de la nation.
Elle est  destinée à servir d’instrument d’information à l’agent
économique lui-même ou au public en vue soit de répondre à l’obligation légale et fiscale, soit de l’analyse de la gestion et de la prévision.
La comptabilité est l’ensemble des écritures relatives aux
mouvements d’argents ou de marchandises d’une association, d’une entreprise, d’une administration, d’une collectivité ou d’un ménage.
Pour un auteur français Grandguillot : la comptabilité est définit
comme un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.
Pour Alain Fayel et Daniel Pernot, la comptabilité n’est pas
seulement une technique ou un langage, mais avant tout un outil dont il est indispensable de savoir se servir et qui doit être parfaitement adapté aux tâches qu’il doit  remplir.
Ces deux auteurs attribuent à la comptabilité un rôle multiple à savoir :
– Un moyen de preuve entre les commerçants ;
– Un moyen d’information des associés, salariés et tiers en général ;
– Un moyen de calcul de l’assiette de différents impôts ;
– Un moyen d’obtention des informations homogènes sur le plan national, d’où la nécessité d’être réglementée par l’élaboration d’un plan comptable général.
Pour Laurence Le Gallo, la comptabilité générale est une
technique permettant de codifier et de conserver les traces des opérations réalisées par une entreprise dans le cadre de son activité. Elle permet aussi de produire des informations adaptées aux différents utilisateurs :
– Pour les investisseurs et les banquiers : elle permet d’élaborer le bilan et le compte de résultat ;
– Pour l’administration fiscale : déclaration fiscale ;
– Pour les chefs de services : état de suivi des budgets ;
– Pour le service juridique : liste de factures impayées ;
– Mais aussi des informations pour les clients, les fournisseurs, le comité d’entreprise, etc…
De ces différentes définitions, nous pouvons retenir que la
comptabilité est une technique qui consiste à constater et enregistrer les activités d’une entité économique dans le but de présenter à une date déterminée, l’état du patrimoine et du résultat de cette entité.
a) But de la comptabilité
La comptabilité s’assigne un double but :
 L’inventaire de patrimoine de l’entreprise ;
 Déterminer et exprimer les résultats réalisés par l’entreprise à la fin de l’exercice comptable.
b)  Rôles et importance de la comptabilité
La comptabilité joue trois  rôles nécessaires pour l’entreprise  à savoir : rôle financier, fiscal et juridique.
  Rôle financier : la comptabilité joue un rôle financier primordial dans la vie de l’entreprise dans la mesure où elle permet au gestionnaire d’être renseigné sur les conditions passées et actuelles ; de mieux appréhender le futur en vue d’améliorer son résultat.
  Rôle fiscal : la comptabilité joue un rôle important dans la détermination de l’assiette fiscale. Elle aide le gestionnaire et l’Etat d’avoir connaissance de montant réel qui revient à l’Etat à titre de contribution.
  Rôle juridique : elle est un moyen de communication et de preuve, et un moyen de justification pour le gestionnaire en cas de conflit lui opposant à un tiers et lui permet de justifier sa gestion auprès de législation.
c) Méthode de la comptabilité financière
Il existe deux méthodes de comptabilisation : la comptabilité
simple et la comptabilité en partie double. Précisons que dans toutes les deux méthodes, on passe des écritures datées, chiffrées (montant), alloués à un compte, explicitées par un libellé et correspondant à un document répertorié qui doit toujours en retour pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un relevé de compte bancaire, une feuille d’impôt à payer, etc).
  Comptabilité simple : elle basée sur la distinction des recettes et des dépenses et la détermination d’un solde entre le total des dépenses et le total des recettes telles qu’elle apparaisse dans le journal de caisse. Chaque événement économique est reporté sur un cahier à deux colonnes : la première colonne pour décrire l’événement et la deuxième pour mettre son montant en plus ou en moins selon qu’il s’agit d’un encaissement ou d’un décaissement pour celui qui tient la comptabilité.
  La comptabilité en partie double : la partie double est une technique qui fonctionne sur la correspondance entre ressources et leur emplois ; entre origine et une destination. Elle est basée sur un postulat bien connu des scientifiques : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. En terme économique, cela se traduit par deux règles :
– Toute la valeur qui circule dans une entreprise ne fait que se déplacer ;
– L’enrichissement d’une entreprise résulte de sa capacité à prélever cette richesse sur des tiers.
C’est donc une technique basée sur enregistrement réciproque et simultané de deux événements : un débit et crédit. Conventionnellement, le débit représente un enrichissement financier ou un accroissement du patrimoine, le crédit représentant l’inverse.
d) Les principes comptables universels fondamentalement admis
La construction du bilan et du compte de résultats répond à un
certain nombre des principes comptables fondamentaux universellement admis.
L’objectif poursuivi est de traduire fidèlement l’image du patrimoine et de la gestion de la firme. Les principaux principes comptables sont :
  Principe de l’unité de mesure monétaire
Selon ce principe, la comptabilité doit être tenue en une unité
monétaire de référence pour permettre la quantification des éléments différents sur base commune. Généralement, on retient l’unité monétaire du pays où est établit le siège social de la firme. Cependant, il convient de signaler que l’utilisation de la monnaie comme unité de mesure ne constitue pas une panacée en soi à cause notamment des problèmes liés à l’instabilité monétaire ou aux difficultés de valorisation de certains biens.
  Principe d’entité comptable
Ce principe veut que l’on identifie la firme en tant que
personnalité morale juridiquement constituée de manière indépendante afin d’éviter la confusion entre son patrimoine et celui d’autres entités, personnes morales ou physiques avec lesquelles elle peut être intimement liée. C’est dans cet ordre que la comptabilité doit enregistrer tous les mouvements de valeur qui se produisent au sein du patrimoine de l’entreprise, sans exception aucune.
  Principe de continuité de l’entreprise
La firme en tant qu’entité comptable est présumée avoir une
durée de vie indéfinie dans le temps. En d’autres termes, on ne peut pas créer une firme pour la faire disparaître délibérément dans un avenir prévisible. C’est en vertu de ce principe que le bilan, patrimoine de l’entreprise, doit être continuel.
  Principe de prudence
La prudence est définie comme l’appréciation raisonnable des
faits afin d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitude présente susceptible de charger le patrimoine et le résultat de l’entreprise.
De nombreuses opérations comportent des incertitudes. Il importe de ne comptabiliser un gain que lorsqu’il est devenu certain. Au contraire, une charge doit être prise en compte dès lors que son existence est probable. Le principe de  prudence doit éviter de donner une vue trop optimiste de la situation de l’entreprise.
  Principe de régularité ou la transparence
Le principe de la régularité est défini comme la conformité aux
règles et procédures en vigueur, et l’application, de bonne foi, de règle de prudence, de régularité et des procédures.
  Principe de sincérité
La sincérité est l’application de bonne foi des règles de prudence,
de régularité et des procédures en fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de l’importance des opérations, événements et situations.
  Principe de permanence des méthodes
Elle est également appelée principe de fixité. Ce principe veut,
sauf exception que les mêmes techniques d’évaluation, règles et procédures comptables soient utilisées années de manière à décrire fidèlement la situation patrimoniale de l’entreprise.
  Principe du  coût historique
Ce principe consiste en ce que qu’un bien quelconque est repris
en comptabilité à son coût historique, c’est-à-dire à son coût d’acquisition, exprimé en unité monétaire de l’époque à laquelle il était entré dans le patrimoine de l’entreprise.
L’évaluation au coût historique : la comptabilité considère que la
valeur de l’unité monétaire est constante, sans tenir compte des variations de son pouvoir d’achat. L’application du principe suppose donc que l’unité monétaire est une unité stable et qu’il est possible et légitime d’additionner les unités monétaires des différentes époques.
  Principe de correspondance des charges et des produits
Ce principe veut qu’à chaque produit réalisé, on doit lui faire
supporter les charges correspondantes. C’est de ce principe que découle le principe de spécialisation des exercices ou de l’indépendance des exercices en vertu duquel chaque exercice comptable ne doit prendre en compte que les charges et les produits qui lui incombent.
  Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture
Ce principe consacre la correspondance du bilan de clôture de
l’exercice précédent avec le bilan d’ouverture de l’exercice en cours.
Il interdit l’imputation, directement sur les capitaux propres d’ouverture, de incidences des changements des méthodes et des omissions de produits et des charges des exercices antérieurs, la régularisation de telles opérations devant nécessairement se faire par l’intermédiaire du compte de résultat de l’exercice en cours.
  Principe d’importance relative
Selon ce principe, les documents financiers doivent révéler toutes
les opérations dont l’importance peut modifier le jugement qui sera porté en s’appuyant sur les états comptables (voir importance significative et information pertinente).
  Principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence
Ce principe résulte d’un arbitrage entre un choix juridique (l’apparence juridique) et un choix économique (la réalité économique). Cela se traduit par la possibilité d’inscrire au bilan des biens détenus dans le cadre de contrats de crédit-bail, de concession et de clause de réserve de propriété, et d’inscrire dans les charges de personnel les prestations payées au titre de services fournis par le personnel extérieur, non lié à l’entreprise par un contrat de travail.
I.2.2.2. NOTIONS DE LA COMPTABILITE DE GESTION
a) L’importance de la comptabilité analytique dans l’entreprise.
La comptabilité analytique est définit comme un outil de gestion
conçu pour mettre en relief les éléments constitutifs des coûts et des résultats de nature à éclairer les prises de décisions.  La  comptabilité  analytique  constitue  l’outil  de  gestion  de l’entreprise et ses informations permettent d’effectuer des choix judicieux quant à la prise de décision. Elle est donc un outil de gestion, de contrôle, de pilotage, et d’aide à la prise de bonnes décisions, pour le développement économique durable de l’entreprise, et donc à sa pérennité.
b) Les principaux objectifs de la comptabilité analytique.
Bien que la comptabilité générale et la comptabilité analytique
utilisent les mêmes matériaux, elles visent des objectifs différents. La comptabilité générale considère l’entreprise dans son ensemble, et décrit ses relations avec son environnement externe sans prendre en considération les  flux  internes.  La  comptabilité  générale  satisfait  à  des  objectifs  d’ordre,  économiques, financiers, juridiques, et fiscal soumises à des contraintes administratives de la fiscalité.
Alors  que  la  comptabilité  analytique,  entant  qu’outil  de
gestion  permet  :
– De  saisir  les  coûts  à  tous  les  stades  de  l’activité  de  l’entreprise  et  permet  donc  de calculer le coût par produit, par fonction et par responsabilité.
La comptabilité analytique permet aussi :
– De calculer des coûts de revient de chaque marchandise et produit que l’entreprise a acheté, fabriqué et vendu, ce qui lui permet de fixer le niveau de la rentabilité des produits.
– De connaître les coûts et les résultats des différents produits, activités, et    fonctions de l’entreprise ;
– D’analyser les résultats après calcul des coûts des biens et services et leur comparaison au prix de vente.
– De contrôler les opérations techniques d’achats, de fabrication, et de vente.
– De réaliser la comparaison des analyses respectives pour plusieurs produits, ce qui aide à orienter l’activité, donc chercher l’investissement le plus rentable.  La comptabilité analytique fournit les informations de base de nature à éclairer les prises de décisions.
Dans le cadre de la gestion budgétaire, la comptabilité analytique
permet d’une part, de disposer des bases de prévisions des charges et des produits indispensables à la réalisation du contrôle ultérieur de l’activité de l’entreprise et d’autre part, de constater les réalisations, les comparer aux prévisions, dégager et expliquer les écarts significatifs qui en résultent, ce qui permet un contrôle des coûts et des budgets. Elle peut servir à d’autres domaines de la gestion de l’entreprise :
la gestion financière ; le choix d’investissement le plus rentable et la gestion prévisionnelle de la trésorerie.
La  comptabilité  analytique  répond  surtout  aux  attentes  et
exigences  du  dirigeant.   Pour  lui faciliter la prise de décision, elle doit lui fournir les informations nécessaires rapidement même si  elles  sont  approximatives.  La  comptabilité  analytique  est  évolutive  et  s’adapte  à  chaque structure,  processus, modes  de  production…  Les  règles  et  méthodes  de  la  comptabilité analytique ne sont pas énoncées dans le plan comptable général.
La mise en place de la CA suppose également que l’entreprise
soit structurée et bien organisée pour pouvoir construire un système d’information adapté exactement à sa structure organique et  aux  particularités  de  ses  activités.
c) L’impact de la comptabilité analytique sur la performance et le développement économique durable de l’entreprise
La  comptabilité  analytique,  entant  que  système
d’informations  internes  vient  compléter  la comptabilité générale et palier ces lacunes, notamment au niveau de la prise de décision. Parce qu’elle  s’adresse  aux  gestionnaires,  acteurs  internes  de  l’entreprise,  elle  peut  être  qualifiée d’une  comptabilité  interne.  En  effet,  la  comptabilité  analytique  est  destinée  à  tous  les responsables de l’entreprise, l’objectif est de mettre à leur disposition et à tous les niveaux de décisions,  les  informations  internes  dont  ils  ont  besoin  pour  prendre  les  décisions  qui  leur incombent.
Bien que la comptabilité analytique n’est pas obligatoire, c’est-à-
dire qu’elle est  facultative, elle  est    toujours  sollicitée  pour  répondre  aux  attentes  des  décideurs,  tout  en  répondant  à certaines questions importantes:
– Quelle  est  la  situation  actuelle  de  l’entreprise ?
– Et  comment  peut-on  la  développée  et l’améliorer dans le futur ?
Le mode de production de l’information ne concerne pas
seulement la comptabilité générale, mais nécessite l’utilisation d’autres techniques de gestion, comme la comptabilité analytique. L’entreprise a besoin d’informations internes, qui lui permettront de prendre des décisions en matière de gestion.
La comptabilité analytique, entant qu’outil de gestion est orientée
d’abord vers l’intérieur et l’avenir de l’entreprise permet de répondre efficacement aux questions ci-dessus. En effet, la comptabilité  analytique  est  un  outil  de  gestion  conçu  pour  mettre  en  relief  les  éléments constitutifs des coûts et des résultats de nature à éclairer les prises de décisions. La comptabilité générale ne permet de calculer qu’un résultat global, enfin de l’année. Le problème se pose lorsque l’entreprise a plusieurs produits, dont certains peuvent être non rentables. Dans ce cas se  pose  la  question  suivante :  Comment  peut-  on  identifier  les  produits  ou  activité  non rentables ?
La  comptabilité  analytique  entant  qu’outil  de  gestion,  permet
de  réaliser  une  analyse  plus détaillée en calculant les coûts et les résultats par produits ou par activité et par fonction ce qui permet d’identifier les produits ou activités rentables et non rentables pour prendre les bonnes décisions.
A  préciser  aussi,  que  la  CG  constitue  une  base
d’informations  au  système  de  comptabilité analytique. La comptabilité générale constitue donc le premier maillon au système d’information de la comptabilité analytique de gestion. Ce qui confirme qu’il y’a toujours une complémentarité  entre  ces  deux  systèmes  d’informations  externe  et  interne  pour  le développement économique durable de l’entreprise et donc à sa pérennité et durabilité.
La  comptabilité  analytique  est  également  un  outil  de  gestion
prévisionnel,  facilitant  à l’entreprise  de  prendre  les  bonnes  décisions.  Dans  ce  cadre  la  comptabilité  analytique  doit fournir les informations nécessaires dans le domaine des coûts préétablis  (prévisionnels), de manière à mettre à la disposition des différents départements de l’entreprise un système de coûts préétablis  qui  permet  l’établissement  de  budgets,  de  bilans  et  de  comptes  de  résultat prévisionnels.
Après les calculs, l’entreprise constate les coûts et les résultats
réels et les comparent avec les coûts et résultats prévisionnels, et identifie les écarts qui en résulte. Par la suite, les responsables analysent ces écarts, et cherchent les causes de ces problèmes de manière que ces erreurs ne se produisent pas dans les prochaines activités. La comptabilité analytique est donc un outil de gestion et de management de la qualité et d’aide à la prise de bonnes décisions.
De même l’analyse des coûts est un mode de traitement de
l’information, dont les objectifs essentiels sont les suivants :
– De connaître les coûts des différentes fonctions de l’entreprise,
– Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise (stocks).
– D’analyser les résultats après calcul des coûts des biens et services et leur comparaison au prix de vente.
Afin de remplir le rôle qui lui est assigné, la comptabilité analytique procède à l’analyse des coûts par différentes méthodes
Le  calcul  du  coût  complet  des  produits  achetés,  ou  vendus
est  un  élément  d’information important  pour  piloter  l’entreprise  et  contrôler  sa  gestion.  Ce  calcul  pose  le  problème  des charges à incorporer dans le calcul du   coût complet. Les charges prises dans le calcul des coûts ne sont pas seulement des charges de la comptabilité générale, mais augmentées des charges supplétives, et diminuées des   charges non incorporables et plus/ou moins les charges calculées. La  comptabilité  générale  constitue  une  base  d’informations  (charges,  produits,  pièces justificatives  etc)  au  système  de  la  comptabilité  analytique.  Cependant,  la  comptabilité analytique  revoit  les  données  de  la  comptabilité  générale,  dans  une  optique  purement économique. Dans ce sens les charges de la comptabilité générale subissent des retraitements avant d’être intégrées dans les coûts. Ces retraitements consistent :
– A éliminer certaines charges (les charges non incorporables) ;
– A modifier le montant de certaines charges (les charges abonnées, les charges étalées, les charges d’usage) ;
– A créer d’autres charges (les charges supplétives).
La méthode des coûts complets, permet le calcul des coûts
d’achats, de production, de revient en s’appuyant particulièrement sur la distinction entre charges directes et charges indirectes. Pour la détermination des coûts en question, la méthode des coûts complets n’exclut aucun type de  charges.  Plusieurs  critiques  ont  été  adressées  à  la  méthode  des  coûts  complets.  La  plus importante c’est que Les variations du niveau d’activité d’une période d’analyse à l’autre ne sont pas prises en considération. Cette anomalie (la non prise de ces éléments dans le calcul des coûts) du fait que ces variations constituent l’un des paramètres fondamentaux de la réalité des entreprises. De même la méthode des coûts complets ne facilite pas les travaux prévisionnels, en particulier les simulations en matière d’activité ou de production.
Quant à la méthode de la comptabilité par activité, appelée la
méthode ABC  (Activity Based Coasting)  reste un instrument d’analyse des coûts par activité qui cherche à modéliser les relations entre les ressources, leurs modes de consommation et les objectifs de l’entreprise. Cette méthode concerne les secteurs dans lesquels les coûts indirects sont importants. Il étudie le pilotage des coûts par activité. L’objectif de la méthode ABC est d’identifier les facteurs de  coûts  réels  et  les  économies  potentielles,  identifier  aussi  les  activités  rentables  et  non rentables et enfin d’améliorer la rentabilité des activités non rentables.
Cette méthode analyse des processus de l’entreprise en mettant
en place des indicateurs révélant le niveau des coûts et les marges, tout en distinguant deux types inducteurs :
• L’inducteur d’activité permet de mesurer les ressources consommées par l’activité et d’identifier le rapport de consécution coûts/produits.
• L’inducteur de coût détermine le niveau des coûts à travers l’organisation de l’activité.
Les coûts des activités sont, à un premier niveau, analysés au
travers de « facteurs de causalité » dont le tableau suivant donne des exemples.
Grâce à ces inducteurs, la méthode ABC décortique les différents
types d’activités en affectant plus efficacement les coûts aux produits. Cette connaissance fournira des informations aux managers pour comprendre d’où vient la rentabilité d’une entreprise facilitant ainsi la prise de décisions stratégiques et la réorganisation éventuelle des processus métiers. La  méthode  ABC  est  généralement  complétée  par  une  méthode  management  dite  ABM (Activity  Based  Magement).  Cependant,  pour  sa  mise  en  œuvre,  cette  méthode  nécessite l’intervention de conseils extérieurs et la mise en place de solutions informatiques coûteuses.
A signaler aussi, que Le calcul des coûts complet ou partiel pose
le problème de la tenue des stocks. En  effet,  la  comptabilité  analytique  de  gestion  intervient  également,  dans  la détermination de certaines activités comptables telles l’évaluation des stocks.
D’un point de vue fiscal, la comptabilité générale est tenue du
fournir un inventaire une fois par an. Or la comptabilité analytique doit effectuer un inventaire comptable permanent. (ICP) qui permet de connaître au jour le jour les quantités en stocks et leurs valeurs. L’ICP permet de connaître les quantités et les valeurs des stocks à tout moment ce qui aide l’entreprise à calculer des coûts selon une périodicité rapprochée (1 mois, 2 mois).
Après cette exploration, nous comprenons que la comptabilité
analytique de gestion s’intéresse aussi à l’analyse des performances pour le développement de l’entreprise et c’est delà qu’apparaît son rôle d’outil d’informations internes et  d’aide  à  la  prise  de  bonnes  décisions,  utilisées  par  les  gestionnaires pour  déterminer  les responsabilités par centre de profit et d’évaluer les rendements par activité, voire même par produit.
Il  n’est  pas  à  démontrer  l’importance  de  l’information
comptable,  entant  que  composante principale  dans  le  système  d’information  global  de  l’entreprise.  Elle  devient  un  support  de communication de l’entreprise avec ses partenaires et son environnement interne et externe. La pertinence des informations données par la comptabilité analytique de gestion constitue une condition nécessaire pour réaliser ses objectifs. La comptabilité analytique, permet de connaître le coût de revient des différents produits et prestations de l’entreprise et de dégager ainsi la rentabilité  de  chaque  objet  étudié.  Entant  qu’outil  essentiel  de  gestion,  la  comptabilité analytique permet à l’entreprise de connaître ses coûts et ses résultats, de fixer et de modifier ses prix de vente et de prendre la décision d’investir.
Entant que système d’informations internes destinée à quantifier,
d’analyser les flux internes et à  les  diffuser  à  tous  les  responsables  de  l’entreprise  pour  prendre  les  décisions  qui  leur incombent,  la  comptabilité  analytique  devient  donc,  un  outil  d’aide  à  la  prise  de  bonnes décisions sur le plan interne et externe pour l’amélioration de l’image de marque de l’entreprise, de sa compétitivité, de son développement continu et donc de sa survie.
CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans ce deuxième chapitre de notre étude, nous allons
présenter d’une part la ville de Bandundu qui est notre milieu d’étude et d’autre part, nous aborderons le cadre méthodologique de notre étude.
II.1.  PRESENTATION DE LA VILLE DE BANDUNDU
II.1.1. Cadre historique
Divers hypothèses sont formulées quant à la connaissance
des premiers habitants de la ville de Bandundu.
En effet, bien d’autres confirment que le Boma est le
premier habitant et y a retracé l’histoire.
a) Origine de mot « Bandundu »
Le mot Bandundu puise son origine de la déformation du
nom du grand chef coutumier albinos de la tribu Boma qui s’appelait KUBE
NGAMADWA surnommé NGAMANDUM. En Boma le préfixe NGA signifie « propriétaire » et MANDUM « poisson électrique ». Le sobriquet traduisant sa renommée ainsi que sa puissance.
A l’arrivé des blancs en 1887, ils rencontrèrent NGAMANDUN dans son village BODJIKA. A la question lui posée pour connaitre le nom de son village, le chef crut plutôt qu’on lui demandait son nom.
C’est ainsi qu’il donnant son nom en lieu et place de celui de son village. Par difficulté linguistique, l’homme écrivit « Bandundu » dans son agenda au lieu de
NGAMANDUN.
Quant au nom de Banning-ville attribué à cette ville depuis
le 04/05/1932, il tire son origine d’Emile Théodore BANNING. Ce dernier fut collaborateur du Roi Léopold 2 et ancien dirigeant du centre extra coutumier de Bandundu. En guise de souvenir de cet illustre dirigeant, on donna à la ville de
Bandundu son nom. Mais après une trentaine d’année, soit en 1966 Banningville redevient Bandundu.
b) Statut juridique et évolution
La ville de Bandundu revêt ce statut par l’ordonnance-loi
n°69/275 du 21 Novembre 1969 prise par le président MOBUTU. En tant que telle, elle s’est vue attribuée le rang d’Entité Administrative Décentralisée ayant une personnalité juridique et jouissant d’une autonomie de gestion, officiellement instituée par l’ordonnance-loi n°082/006 du 26 Février 1982 portant organisation territoriale, politique et administrative à la République Démocratique du Congo.
La ville qui compte aujourd’hui des milliers de maisons, a
commencé à être ériger autour du port public où l’administration coloniale avait construit la cité européenne. Peu après, une cité indigène est érigée au sud du noyau initial. Mais la ville était abandonnée par l’administration, à la suite d’une épidémie de maladie du sommeil due à la mouche tsé-tsé.
Il est a signalé qu’au lendemain de l’indépendance,
Bandundu n’était qu’un village de pêcheurs dont la population ne dépasserait guère 15.000 Habitants et une superficie de 264 ha (2,64km²).
Depuis lors, la ville de Bandundu a évolué successivement comme suit :
 Avant, l’agglomération autochtone de Bandundu fut un poste de transit faisant partie de district du Kwango ;
 Le 04 Mai 1932, Bandundu devient Banning-ville par ordonnance-loi n°68/32 du 04 Mai 1932 ;
 Le 12 Mars 1935, Banning-ville fut  rattachée au district de lac Léopold 2, actuel
Maî-Ndombe jusqu’en 1954 ;
 Le 10 Avril 1936, tout en étant rattachée au district du lac Léopold 2, Bandundu est érigé en centre extra-coutumier (avec comme dirigeants Honoré DISASI,
Henri MBALANDA, KIWA…) ;
 Le 15 Octobre 1954, Banning-ville sera détachée du lac Léopold 2 au profit du district de Kwilu, nouvellement crée ;
 En 1963, Banning-ville devient le chef-lieu de la préfecture du même nom et fut à la même année érigée en commune (dirigé par KIWA) ;
 Le 23 Octobre 1966, la commune de Banning-ville reprend son ancienne appellation Bandundu ;
 Le 27 Avril 1967, après le regroupement des anciennes provinces de Kwilu,
Kwango et Mai-ndombe qui, depuis, devaient constituer la province de Bandundu, la ville de Bandundu devient chef-lieu de la province portant le même le nom, avec le maintien du siège des institutions administratives
publiques à Kikwit, jusqu’en 1971 année de leur transfert à Bandundu ;
 Le 21 Novembre 1969, l’ordonnance-loi n°69/275 du 21 Novembre 1969, l’agglomération de Bandundu est constituée en ville appelée « Bandundu » avec trois communes dont Basoko, Disasi et Mayoyo.
 En 2015, elle devient chef-lieu de la province du Kwilu par loi organique n°15/006 du 25 Mars portant fixation des provinces et celle de la ville du Kinshasa.
c) Division administrative
En tant qu’Entité Territoriale Décentralisée, cette ville
dispose d’un certain nombre d’organes et services lui permettant de matérialiser les options fondamentales en matière de développement, il s’agit bien des organes urbains ainsi que l’administration urbaine pilotée par le Maire de la ville. En outre, en tant que chef-lieu de la province, la ville de Bandundu abrite, hormis les services de l’administration urbaine, ceux de l’administration provinciale et de la sécurité provinciale.
La ville est composée de trois communes qui sont
subdivisées en vingt quartiers qui sont :
Tableau n°1 : Subdivision de la ville de Bandundu
Commune Densité (habitant/km²) Population (2019) Superfici e (km²) Quartiers
Basoko – 375.140 70.25 Air-congo, Buza,
Ifuri, Lumbu, Salongo
Disasi – 371.537 29.20 Ibole, Kimvuka, Kwango, Lwani, Salaminta, Nsele, Mobutu, Molende
Mampuya
Mayoyo – 322.584 122.55 Bosembo, Ito, Maza, Malebo,
Musaba, Ngamilele
Total – 1.069.261 222 20
Source : Mairie de Bandundu(Secrétariat)
d) Succession des autorités Politico-Administratives
Depuis sa création en 1969, la ville de Bandundu est dirigée
tour à tour par les commissaires sous régionaux et maires de la ville ci-après :
Tableau n°2 : Succession des autorités Politico-Administratives de la ville de Bandundu.
N° NOMS ET POST-NOMS PERIODE
1 KILANGA KUFIA 1969 – 1971
2 EBALA BOMBUMBU 1971 – 1973
3 MABADIKA  NTOTILA MASAMBA 1973 – 1975
4 MBALANGA HEHE MOMBONGOLIA 1976 (2 MOIS)
5 DJOHO – TA – YETA  1976 – 1979
6 LITA EBETI ETIKE ELONDO 1979 – 1980
7 BOKELE WA N’DOLI 1980 – 1981
8 MULUMBA  KALAMBAY 1981 – 1982
9 NZANA KAHENGESHE  RUNESHA 1982 – 1984
10 MATALANI SHAKO 1984 (4 MOIS)
11 BOKAKANDANI MASONI NGAMBO 1984 (6 MOIS)
12 NYOLOKA ZIZI MATA EBONGO 1985
13 MENIKO – TO – HULU 1986
14 NYOLOKA ZIZI MATA EBONGO 1987 – 1988
15 TSHIAM A MUTUND 1988 (6 MOIS)
16 TSHASA DI NTUMBA 1988 – 1989
17 BONGELE YEIKELO YA ATO 1989 – 1990
18 GAMBEMBO MIKHAMBA 1990 – 1996
19 SHEMISI BETUTWA MUNSHE 1996 – 1997
20 SENDA KASIAMA EMERY 1997 – 2002
21 MAFUTA PIERRE CLAVER 2002 – 2003
22 BOKENGE MARTINE 2005 – 2008
23 LUSAMBA BOMPONGO CATHY 2008 – 2012
24 OMIOTSHI MONSETE 2012 – 2013
25 LOLA MASIKINI ZOZO 2013 – 2018
26 KINDA ABUY EPHREM 2018 – 2023
27 MONSHENGO NZEME  2023 – à nos jours
Source : Mairie de Bandundu(Secrétariat)
II.1.2.CADRE GEOGRAPHIQUE
Bandundu est une ville portuaire, chef-lieu de la province du Kwilu en République Démocratique du Congo. Bâtie sur la rive du Kwilu, dans une zone de savane boisée et à deux pas de la forêt équatoriale. Cette ville est géographiquement enclavée entre les trois rivières, Kwilu, Kwango et Kasaï. Elle est bornée :
 A l’Est et sud par le territoire de Bagata avec comme limites le village Bonkulu, la rivière Munubana et la rivière Kwilu ;
 Au Nord par le territoire de Kutu avec la rivière Kasaï comme frontière commune ;
 Au sud par le territoire de Kwamouth avec comme limite commune naturelle la rivière Kwilu ;
 A l’Ouest et sud par le territoire de Kwamouth avec la rivière Kwango comme limite.
La ville de Bandundu est située entre les parallèles 17°21’43’’ de longitude Est, 3°13’05’’ de Latitude Sud et son Altitude est de 324m. Elle est située à 432km de la ville de Kikwit, 200km de la ville de Kenge(chef-lieu de la province du Kwango), et 400km de la capitale Kinshasa.
a) Climat
La ville de Bandundu a un type du climat tropical humide,
les pluies sont fréquentes. Elle jouit de deux variations saisonnières : sèche et pluvieuse.
La saison sèche commence le 15 Mai pour se terminer le 15 Septembre et la saison de pluvieuse débute le 15 Septembre pour se terminer le
15 Mai après avoir été coupée par une petite période de sècheresse d’environ un mois, entre le mois de Janvier et le mois de Février.
La température moyenne annuelle est de 26,9°C, le
pluviométrique est de 800 à 1500mm, l’humidité moyenne est de 77% et la durée d’insolation annuelle est de 4,35heures.
b) Hydrographie
Bandundu est une ville portuaire située à la confluence des
rivières Kwilu et Kwango. Elle est bâtie sur la rive droite du Kwilu, à environ 10km en amont du confluent de celle-ci avec la rivière Kasaï. La ville de Bandundu est donc sur une plaine arrosée de part et d’autre par les rivières Kasaï, Kwango et Kwilu.
c) Végétation
La ville de Bandundu est bâtie sur une vaste savane
arbustive, elle possède quelques forêts et de savanes étendues de savanes boisées qui permettent à ses habitants d’y pratiquer l’agriculture.
d) Sol
Le sol de Bandundu est de type argilo-sablonneux et hydro
morphe favorable à toutes les variétés de cultures.
II.1.3. CADRE CULTUREL ET LANGUES PARLEES
Parmi les tributs dominants de la ville de Bandundu, on peut
compter les Boma qui sont originaires de la ville, les Sakata originaire du territoire de Kutu, ainsi que les Nkana, les Yansi et Mbala venus de l’ex district de kwilu. Si les Yansi, les Sakata, les Nkana et les Mbala sont majorités dans la ville de Bandundu, c’est à cause de la proximité géographique de leurs territoires d’origine par rapport à la ville.
Les langues parlées dans la ville de Bandundu sont :
Kikongo, Lingala et le français. La population de cette ville utilise la langue Kikongo, c’est celle de leurs ancêtres, et pour cela ils n’ont aucun complexe ni gène, jeunes et vieux, tout âge confondu. Tout le monde parle cette langue pour la communication (échange), les affaires (dans le commerce), les palabres, etc.
Mais comme dans beaucoup de contrées de la république, la
langue Lingala est présente. Elle vient en seconde position après le Kikongo et est employé beaucoup plus par les jeunes et ne cesse de progresser année après.
Aussi la langue française qui commence à prendre de l’ampleur devenant ainsi la troisième langue la plus parlée.
II.1.4. CADRE SOCIO-ECONOMIQUE
Le secteur économique à Bandundu est en plein évolution
grâce à la révolution technologique. Surtout avec l’avènement des formules beaucoup plus innovantes de transferts d’argent à travers les opérateurs de télécommunication présent dans la ville. Ceci facilite la circulation d’argent et booster par la même occasion les activités économiques dans la ville.
Plusieurs commerçants tant congolais qu’étrangers
choisissent la ville de Bandundu comme destination finale pour leurs affaires. On enregistre dans les centres commerciaux de la ville (port sable, ex marché centrale, avenue Wamba, avenue Fatundu, marché central de Melebo,…) un millier d’opérateurs économiques avec des numéros de registre du commerce, des patentes et beaucoup d’autres œuvrant dans l’informel.
La ville de Bandundu est à vocation agricole regorgeant
d’énormes potentialités propices au développement de son économie avec la production des agro-industriels, agro-pastorales, ainsi que ceux des cultures pérennes. Son économie est fortement dominée par le secteur primaire. Par contre, les deux autres secteurs  secondaires et tertiaires sont en train de prendre de l’ampleur petit à petit.
Du point de vue activités, la production de Bandundu ville
vit de l’agriculture de subsistance, des travaux champêtres, de la pêche, de l’élevage, de la cueillette et un pourcentage important pratique le petit commerce.
Les grandes entreprises tant étatiques que privées dans la
ville sont : la Régideso, la Snel, la SCTP, la Banque centrale du Congo(BCC) succursale de Bandundu, les Banques commerciales(TMB, Rawbank, Afriland fist banque, Equity BCDC),les agences de transfert d’argent(Soficom, Solidaire, Expresse Union), les grands dépôts de la Bralima et celui de la Bracongo, l’Office des routes, l’Office des voiries et Drainages, la Sep Congo, les station d’essence(GLD ET Engen), la liste n’est pas exhaustive. Il sied tout de même de signaler la présence des vestiges d’une société brassicole locale, la SOBRABAND qui malheureusement fermée depuis 1993.
Nous tenons à signaler ici qu’il y a aussi la création de
certaines entreprises qui avaient bénéficiées du crédit auprès du Fonds de
Promotion de l’Industrie(FPI). Il s’agit d’une brasserie, d’une boulangerie, d’une usine des craies, d’une usine de traitement d’eau potable et d’autres. Côté hôtellerie, les étrangers et autres visiteurs ont tout ce qui leur faut pour se sentir chez Soi. Avec une trentaine d’hôtels et auberges avec un confort garanti, il y a de quoi prolonger son séjour. Ainsi, les principales activités de ces opérateurs économiques sont :
 Le service : télécommunication, hôtellerie, transfert d’argent, transport, coiffure, bureautique, scierie, etc.
 Le commerce général : vente des matériaux de construction, des motos,   des produits pharmaceutiques, des produits cosmétiques, de carburant, des produits alimentaires, etc.
 L’Agriculture : fermes agricoles et élevage ;  La pêche etc.
II.1.5. SITUATION DES PME DANS LA VILLE DE BANDUNDU
II.1.5.1. Les différents types des PME dans la ville de Bandundu
La ville de Bandundu regorge plusieurs catégories des PME et
nous essayerons de présenter leurs classifications selon le secteur de la manière suivante :
Tableau n°3 Typologie des PME de la ville de Bandundu par secteur
  Types ou catégories des entreprises
Production Transformation  Commerce  Service
Nombre  95 113 209 92
Total 509
Source : Secrétariat de la division provinciale de l’EPMEA/Bandundu
II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La méthodologie peut se définir  comme étant l’ensemble
des méthodes, techniques, approches utilisé lors d’une recherche scientifique. Ainsi, les méthodes et les techniques retenues dans une recherche donnée doivent répondre aux objectifs du chercheur. Ce dernier est appelé à apporter des justifications : pourquoi choisir telle méthode, telles techniques ou telle approche.
II.2.2. METHODES
Selon M. GRAWITZ, la méthode est l’ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie. La méthode indique dans ce sens, les façons concrètes d’envisager ou d’organiser une recherche.
Pour notre étude, nous avons fait appel aux méthodes suivantes :
1. Méthode analytique La méthode analytique consiste à décomposer l’objet d’étude en
allant du plus complexe au plus simple. La décomposition de toutes les parties élémentaires en vue d’une reconstitution du schéma d’ensemble relève de la méthode analytique.
La méthode analytique est une analyse systématique de toutes les
informations ainsi que les données récoltées.
Cette méthode nous a permis d’analyser les données provenant
de notre enquête dont nous avons récoltées grâce au questionnaire d’enquête.
2. La méthode statistique  Plus qu’un outil de la recherche scientifique, la statistique est une
méthode qui permet de donner un sens aux données numériques recueillies par le chercheur. La méthode statistique tente de concilier les démarches qualitatives et quantitatives. Grace à elle, le chercheur tente de quantifier le qualitatif et de le rendre ainsi accessible à des traitements mathématiques.
La méthode statistique nous a permis de donner un sens
quantitatif aux informations que nous avons recueillies durant notre enquête.
3. La méthode déductive
La démarche déductive consiste à partir du général pour arriver au
particulier. Le raisonnement déductif permet donc d’aboutir à des conclusions capables d’être suivies si l’observation de départ et le chemin suivi pour aboutir à la dite conclusion est vrai.
L’analyse et l’interprétation des données statistiques est faite à partir
de la méthode déductive. En effet, la statistique déductive ou descriptive a pour but de résumer et de présenter les données observées sous la forme la plus accessible (simplification et réduction des données, à la fois visuelle et conceptuelle).
II.2.3. TECHNIQUES
La méthode est accompagnée des procédés concrets pour
atteindre les objectifs que le chercheur s’est assigné : c’est la technique. Les techniques apparaissent comme des moyens précises pour atteindre un résultat partiel, à un et à un moment précis de la recherche. Cette atteinte de résultat est directe et relève du concret, du fait observé, de l’étape pratique et illimitée. »
1. Technique d’interview La technique d’interview, est une technique de recherche qui
consiste à faire recours à des entretiens au cours de quel le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des informations relatives au sujet de sa recherche. Elle nous a permis de recueillir des informations importantes, auprès des responsables.
2. Technique documentaire  La technique documentaire offre plus de garantie, d’objectivité et
de fiabilité. Cette technique nous a permis de nous ressourcer à travers les documentations existantes en rapport avec notre sujet sous-étude.
3. Technique d’enquête
Cette technique nous a permis de récolter les données auprès des
responsables des PME sur base des questionnaires que nous avions établies.
II.2.1. PRESENTATION DE L’ENQUETE
Notre travail étant essentiellement basé sur les résultats de
l’enquête, nous avons préféré consacrer cette seconde section à l’explication de la marche suivie pour la constitution de l’échantillon et à la façon dont s’est déroulée cette enquête.
II.2.1.1. Population
La population d’étude désigne un ensemble dont les
éléments sont choisis parce qu’ils possèdent tous, une même propriété et qu’ils sont de même nature. C’est un ensemble à partir duquel on extrait un échantillon, un ensmble soumis à une étude.
Selon MUCHIELLI, la population d’étude est définie
comme un groupe humain concerné par les objectifs de l’étude.
La population, dans le cadre du présent travail, est
constituée des petites et moyennes entreprises de la ville de Bandundu. Pour des raisons de temps, d’ordre matériel et financier, il nous est difficile, voire même impossible de couvrir cet univers d’étude. D’où le recours à l’examen d’une partie de celle-ci s’est avéré nécessaire.
II.2.1.2. Echantillon
Mener une étude sur l’ensemble de la population est presque
impossible parce que pour la majorité de cas, la population est très grande et cela entraine des coûts trop élevés, l’enquête prendra beaucoup de temps et l’ensemble de la population ne sera pas facilement accessible. C’est pour cette raison qu’un groupe restreint, l’échantillon,  doit être extrait de la population pour faciliter l’étude et enfin extrapoler les résultats sur l’ensemble de la population.
Quant à G. DELLANDSHEERE, échantillonner, c’est
choisir un nombre limité d’individus, d’objets ou d’évènements dont l’observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière (univers) à l’intérieur de laquelle le choix a été fait.
L’échantillon représente donc un groupe réduit de la
population.
Pour ce faire, nous avons estimé constituer un échantillon
représentatif de plus ou moins cinquante (50) PME. Ainsi, nous allons devoir montrer dans les lignes subséquentes, la manière dont nous avons procédé pour y parvenir.
II.2.1.3. Echantillonnage
La théorie de l’échantillonnage peut se définir comme une ”
série d’opérations indispensables et précises pour aboutir à la constitution d’un échantillon final ou à la liste des personnes qui seront interrogées. L’échantillonnage détermine l’univers de l’enquête .
L’unité d’enquête pour la présente étude est la PME tel que
définit au premier chapitre. Par ailleurs, ne disposant pas d’une liste exhaustive de tous les PME, notre échantillonnage a visé le tirage d’un certain nombre des MPE de manière occasionnelle. Toutes les trois (3) communes ont été prises en considération dans l’univers. Les PME retenues dans notre échantillon sont reparties d’après les caractéristiques suivantes :
  Profil de l’entrepreneur : en ce qui concerne l’entrepreneur lui-même, nous avons pris en compte les variables suivantes : sexe et niveau d’étude ;
  Caractéristique de l’entreprise : les variables concernant l’entreprise sont les suivantes : la durée d’existence de l’activité et le secteur d’activité
Tableau n°4 : Variable sexe
Sexe Fréquence Pourcentage
Féminin  14 27%
Masculin  38 73%
Total 52 100%
Source : Notre propre enquête sur terrain, octobre-novembre 2023
Commentaire : Suite à ce tableau, nous constatons que 38 sujets soit 73% sont de sexe masculin et 14 sujets enquêtés, soit 27% sont de sexe féminin.  Il s’observe clairement que la majorité des entrepreneurs dans la ville de Bandundu sont de sexe masculin.
Tableau n°5 : variable niveau d’étude
Niveau d’étude  Fréquence Pourcentage
Licencié 11 21,2%
Gradué 25 48%
Diplômé d’Etat 8 15,4%
Aucun 8 15,4%
Total 52
Source : Notre propre enquête sur terrain, octobre-novembre 2023
Commentaire : Parmi les enquêtés, 11 sont des licenciés soit 21,2%, 25 sujets soit 48% sont des gradués, 8 sujets soit 15,4% ont un diplôme d’Etat et enfin, 8 sujets soit 15,4% n’ont aucun diplôme.
Ces données montrent que la majorité des entrepreneurs ont atteint le niveau d’étude universitaire.
Graphique 1 : variable âge de l’entreprise
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Sur 52 PME enquêtées, 55,7% ont une durée d’existence de plus de 5 ans, 36,5% ont une durée comprise entre 1 et 5 ans et enfin 7,8% ont moins d’un an.
La majorité des PME enquêtées ont plus de 5 ans d’existence. Ceci se justifie par le fait que les anciennes ont peu des difficultés à répondre aux enquêtes contrairement aux nouveaux.
II.2.1.4. Questionnaire
Vu le niveau intellectuel très varié de notre champ
d’investigation,  nous avons opté pour le questionnaire ayant à la fois les réponses fermées, c’est-à-dire, le sujet doit opérer un choix parmi les réponses proposées par l’enquêteur et quelques questions à réponses ouvertes ont été incluses.
Ce questionnaire que vous trouverez en annexe, est reparti
en six rubriques :
 La première rubrique concerne l’identification de l’enquêtée   La deuxième rubrique est liée à l’activité principale exercée.
 La troisième rubrique traite les questions relatives au développement de l’entreprise ;
 La quatrième rubrique concerne la gestion de l’entreprise ;
 La cinquième rubrique fait intervenir la relation de l’entreprise avec les tiers (personnel, Etat…) et l’appréciation de l’environnement économique ;
  La sixième rubrique parle des difficultés rencontrées par les PME.
II.2.2. Déroulement de l’enquête
II.2.2.1. Organisation et durée de l’enquête
Dans le souci de minimiser le cout et les erreurs de précision,
nous avons jugé bon d’assumer nous même le rôle d’enquêteur.L’enquête sur terrain avait débuté le 2 octobre 2023 et avait pris fin le 30 novembre 2023 soit 8 semaines.
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Le chapitre précédant avait pour but de représenter notre milieu
d’étude et décrire l’approche méthodologique adoptée pour aboutir à la résolution de notre étude. Le présent chapitre est consacré à présenter, analyser et interpréter les résultats issus de notre enquête. Les informations qui en découleront vont nous permettre de répondre à la question principale de cette étude, et donc de réaliser de manière globale les objectifs que nous nous sommes assignés  d’atteindre.
III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Dans cette partie, nous allons procéder à la présentation et à
l’analyse des résultats selon les questions posées lors de l’enquête.
1. Quelle est l’activité principale de votre entreprise ?
Graphique 2 : Activité principale
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : 27% des PME sont dans le commerce général. La bureautique regorge 23% des enquêtées, la scierie industrielle et le salon de coiffure ont chacun 13% des PME enquêtées. Le bar et restaurant représentent chacun 6%, les shop M-pesa est représentatif avec 15% et 8% des PME enquêtées sont dans la pharmacie.
Nous avons constaté que les PME congolaises ne font pas la spécialisation. Peu des PME se démarquent des autres par rapport à leurs activités. Et très peu sont dans la transformation des matières premières.
2. Comment a évolué le chiffre d’affaire de votre entreprise depuis sa création jusqu’aujourd’hui ?
Graphique 3 : Evolution du chiffre d’affaire
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Sur 52 PME enquêtés, seuls 27% déclarent avoir réalisé un chiffre d’affaires en hausse en 2023 par rapport à 2021. Toutefois, 55,7% ont réussi à maintenir le niveau de leur chiffre d’affaire pendant cette période et 17,3% ont un chiffre d’affaire en baisse.
Globalement, les PME de Bandundu ont du mal à réaliser un chiffre d’affaires pouvant leur permettre de booster leur croissance.
3. Comment a évolué le nombre des personnels employés dans votre entreprise ?
Graphique 4 : Effectif du personnel salarié
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Parmi les PME enquêtées, 34  soit 65,3% ont commencé avec un effectif compris entre 1 et 5 personnels salariés et seulement 15 PME soit 28,8% ont augmentées leur effectif et ont atteint la barre de plus de 5 personnels. Très peu des PME recrutent les nouveaux employés.
4. Quels principes de gestion utilisez-vous dans la gestion de votre PME ?
Graphique 5 : Utilisation des outils de gestion
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : En ce qui concerne la gestion des PME, 63% utilisent les outils de gestion contre 37% qui gère de manière empirique.
5. Tenez-vous la comptabilité dans votre entreprise ?
Graphique 6 : Tenu de la comptabilité
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Dans ce tableau, nous constatons que la comptabilité est tenue dans 57,9% des PME parmi lesquelles seulement 25% ont un personnel spécialisé dans la comptabilité. Nous observons également que 42,1% des PME enquêtées n’utilisent aucune forme de la comptabilité comme outil de gestion. Ceci confirme notre hypothèse stipulant que les entrepreneurs n’ont pas suffisamment des connaissances sur la comptabilité comme outil de gestion.
6. Quelle quantité de marchandise gardez-vous en stock ? Graphique 7 : Quantité de marchandise gardée en stock
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Nous constatons que 48% des PME gardent une grande quantité des marchandises en stock et 13,4% ne garde qu’une petite quantité, une situation qui a une incidence dangereuse sur le fond de roulement de l’entreprise. Cette situation démontre clairement l’absence d’un outil efficace pouvant fournir les informations nécessaires pour la prise des décisions.
7. A quel moment passez-vous la commande ?
Tableau n°6 : Commande des marchandises
Indices statistique Fréquence Pourcentage
Réponses
Après évaluation des recettes  6 11,5%
Un niveau d’alerte est déterminé  15 29%
Lorsqu’il reste une petite quantité  20 38,5%
Lorsque le stock s’épuise  4 7,6%
Occasionnelle  7 13,4%
Total 52 100%
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Suite à cette situation, nous avons constaté que 15 PME soit
29% ont réglementé la passation de la commande en fixant un niveau d’alerte. Toutefois, ce pourcentage est faible. Seulement 6 PME soit 11,5% passe la commande après évaluation. Ensuite, 20 PME soit 38,5% passe la commande lorsqu’il reste une petite quantité en stock, 4 soit 7,6% passe la commande lorsque le stock s’épuise et enfin, 7 PME soit 13,4% passe la commande de manière occasionnelle.
Ces trois dernières situations démontrent que la majorité des PME de Bandundu ville n’ont pas un outil efficace pour la prise des décisions et la plupart des décisions sont subjectives.
Ceci confirme notre hypothèse supposant que les décisions financières prises par les gestionnaires des PME à Bandundu n’ont pas un bon fondement.
8. Comment trouvez-vous l’environnement économique de vos activités ?
Graphique 8 : Appréciation de l’environnement économique
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Malgré les affirmations précédentes, 34,6% des entrepreneurs estiment que l’environnement économique de Bandundu ville est très favorable, 40,4% estiment l’environnement est favorable.
Ces affirment impliquent qu’il y a possible de booster la croissance si les PME s’organisent correctement en appliquant soigneusement les outils de gestion.
9. Comment appréciez-vous le niveau des taxes dans votre secteur d’activité ?
Graphique 9 : Appréciation du niveau des taxes
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : Suite à ce tableau nous constatons que 33 PME, soit 63,5% déclarent que les taxes qui leurs sont imposés sont élevé contre 19 PME soit 36,5% qui trouvent ces taxes normales et aucune PME n’a trouvé que le niveau de taxe est bas.
10. Avez-vous besoin d’une formation pour faire avancer vos activités ?
Tableau n°7 : Besoin en formation
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : les formations les plus sollicitées sont celles de la comptabilité à 36,5% et du marketing à 21%.
Ces besoins en formation démontrent la faible capacité des PME dans les techniques commerciales et des outils de gestion. La plupart des entrepreneurs doivent être formé pour parvenir à assainir le climat des affaires dans la ville et faciliter le développement social et économique.
11. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de vos activités ?
12. Tableau n°8 : Difficultés rencontrées par les PME
Indices statistique Fréquence Pourcentage
Réponses
Instabilité des prix auprès des fournisseurs  15 29%
Mauvaises état de la route pour l’approvisionnement 11 21%
Pas d’organismes de protection des PME 7 14,4%
Tracasseries des autorités  10 19,2%
Autres  9 16,4%
Total 52 100%
Source : Elaboré par nous-même suite à notre enquête sur terrain
Commentaire : L’instabilité des prix des fournisseurs des marchandises représente 29% des difficultés que rencontres les PME. 11 PME soit 21% déclarent que le mauvais état de la route pose problème lors de l’approvisionnement.
CONCLUSION
Nous voici au terme de ce travail qui a porté sur « la comptabilité
comme outil majeur de la croissance des Petites et Moyennes Entreprises dans la ville de Bandundu ».
En choisissant ce thème d’étude, l’objectif poursuivi était de
démontrer que toute entreprise doit se servir des outils de gestion qu’est la comptabilité pour espérer progresser et réduire ainsi le taux des PME en difficultés dans la ville de Bandundu.
C’est dans ce même ordre d’idée que nous nous sommes posé les
questions suivantes qui constituent notre problématique du départ :
  Les entrepreneurs ont-ils suffisamment connaissance des principes et méthodes de la comptabilité ?
  Qu’est-ce qui motive la prise des décisions financières au sein des PME à Bandundu-ville ? Est-ce la liquidité disponible à la caisse ?
  Comment l’entrepreneur arrive-t-il à évaluer l’évolution de ses activités commerciales ?
  Sur base de quelles informations détermine-t-on l’assiette fiscale ?
Comme réponses aux questions reprises dans la problématique
des hypothèses suivantes  ont été formulées :
  La majorité des entrepreneurs n’auraient connaissent pas des principes et méthodes de la comptabilité et ceux qui connaissent sous-estime leurs importance.
  Les décisions financières seraient prises en fonction de la liquidité disponible à la caisse sans tenir compte des affectations des recettes ;
  Les gestionnaires évalueraient la croissance de leurs activités de leurs
PME à travers le niveau de stock, le chiffre d’affaires, l’effectif du personnel employé, etc.;
  L’assiette fiscale serait forfaitaire et serait souvent exorbitante.
Pour bien mener notre recherche et atteindre l’objectif de l’étude,
nous avions fait appel aux méthodes et techniques suivantes : Méthode analytique, méthode déductive, méthode statistique, technique documentaire, technique d’enquête et technique d’interview.
Après notre investigation sur le terrain, l’enquête a révélé ce qui
suit :
  42,1% des PME ne tiennent pas la comptabilité, seulement 19,3% ont un comptable au sein de leur effectif et 38,6% d’entrepreneurs tiennent euxmêmes la comptabilité de leurs activités ;
  Nous avons également constaté que 36,5% des PME estiment qu’ils ont besoins d’une formation en matière de comptabilité.
  L’enquête révèle également que 29% d’entreprises ont réglementée la passation de la commande et 11,5% décident après une évaluation.
  27% des PME ont réalisés un chiffre d’affaire en hausse et seulement 40,4% pensent que l’environnement économique est très favorable.
  63,5% déclarent que le niveau des taxes est élevé par rapport à ce qu’ils ont la capacité de payé.
Toutes ces situations confirment nos hypothèses de départ.
Ainsi, nous suggérons ce qui suit à toutes les personnes qui se
lance dans l’entrepreneuriat et la gestion des petites et moyennes entreprises :
  S’informer en amont des obligations légales que doivent remplir une entreprise ;
  Se former en amont dans les domaines clés d’une entreprise : La comptabilité, le management, le marketing, les techniques commerciales, etc.
Et à l’Etat, nous suggérons ce qui suit :
  Alléger les taxes pour assainir le climat des affaires et assurer le fonctionnement des institutions qui doivent accompagner et protéger les PME.
BIBLIOGRAPHIE
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 Professeur Roland VELE, Initiation à la recherche scientifique, FPSED, UNIBAND, 2019-2020, P44
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4. TFC ET MEMOIRES
 PEMBE M., (2016), mécanismes de financement des PME en RDC, FASEG, UNIKIN
5. SITES INTERNET
 https://fr.m.wikipedia.og/wiki/bandundu-ville consulté le 15/11/2023
Table des matières
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
AVANT-PROPOS iii
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACCRONYMES iv
LISTE DES TABLEAUX v
LISTE DES GRAPHIQUES vi
0. INTRODUCTION 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESES 2
0.3. OBJECTIFS 3
0.4. METHODOLOGIE 3
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
a) Du point de vue scientifique 3
b)  Du point de vue pratique et social 4
0.6. DELIMITATION DU SUJET 4
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES 4
0.8. CANEVAS DU TRAVAIL 4
CHAPITRE I : CADRE CONECEPTUEL 5
I.1. GENERALITES SUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISE 5
I.1.1. NOTION D’ENTREPRISE 5
I.1.2. NOTIONS DES PME PROPREMENT DITE 11
I.1.2.1. DEFINITION 11
I.1.4.2. CRITERES DES PME 12
I.II.3. IMPORTANCE DES PME 13
I.2. LA COMPTABILITE COMME OUTIL DE GESTION 14
I.2.1. NOTION DES OUTILS DE GESTION 14
I.2.2. GENERALITES SUR LA COMPTABILITE 16
I.2.2.1. NOTIONS DE LA COMPTABILITE FINANCIERE 17
a) But de la comptabilité 18
b)  Rôles et importance de la comptabilité 18
c) Méthode de la comptabilité financière 19
d) Les principes comptables universels fondamentalement admis 19
I.2.2.2. NOTIONS DE LA COMPTABILITE DE GESTION 22
a) L’importance de la comptabilité analytique dans l’entreprise 22
b)  Les principaux objectifs de la comptabilité analytique 22
c) L’impact de la comptabilité analytique sur la performance et le développement économique durable de l’entreprise 23
CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE 28
II.1.  PRESENTATION DE LA VILLE DE BANDUNDU 28
II.1.1. Cadre historique 28
II.1.2.CADRE GEOGRAPHIQUE 31
II.1.3. CADRE CULTUREL ET LANGUES PARLEES 32
II.1.4. CADRE SOCIO-ECONOMIQUE 33
II.1.5. SITUATION DES PME DANS LA VILLE DE BANDUNDU 34
II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE 35
II.2.2. METHODES 35
II.2.3. TECHNIQUES 36
II.2.1. PRESENTATION DE L’ENQUETE 36
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 40
III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 40
CONCLUSION 47
1. NOTES DE COURS 49
2. OUVRAGES 49
3. ARTICLES 49
4. TFC ET MEMOIRES 49
5. SITES INTERNET 49