Les agréables perspectives économiques des pays d’Afrique subsaharienne dans une économie mondiale en difficulté
Caleb Bonyi MUKADI MUKANDILA[1]
[1]Economiste (Université de Kinshasa) et apprenant en Statistique Appliquée (Université Toulouse 1 capitole)
D’après les deniers réajustements des perspectives économiques du FMI et de la banque mondiale, la situation de l’économie mondiale est fortement inquiétante. D’une part, la contraction de la croissance mondiale ; elle se situerait à 3,2% en 2022 alors qu’elle était à 6,1% en 2021 et d’autre part, l’inflation mondiale très élevée, y compris dans les pays développés (+/- 6,6 % dans les pays avancés et +/- 9,5 % dans les pays émergents et en développement en 2022).
Pendant cette période et d’après les mêmes prévisions réajustées, la croissance des pays d’Afrique subsaharienne, devrait rester élevée. Que cache cette résilience de l’Afrique subsaharienne (y compris la RDC) qui globalement est pauvre et fragile ?
Le ralentissement de la croissance mondiale et la hausse de l’inflation sont dûs principalement au resserrement de la politique monétaire des banques centrales des puissances économiques mondiales (Fed, BCE,..), aux perturbations induites par le conflit Russo-Ukrainien ainsi qu’aux reconfinements et à la crise de l’immobilier qui s’est exacerbée en chine en 2022. Ces faits indiquent que la probabilité qu’une grande récession frappe le monde est très élevée pourtant, certaines économies font exceptions. Il s’agit, des pays en développement dont plusieurs pays d’Afrique subsaharienne dont la croissance devrait rester élevée entre 2022 et 2023 nonobstant la situation mondiale inquiétante.
Tableau N°1, Prévisions de croissance dans certains pays africains (en %)
PAYS/ANNEES | 2021 | 2022 | 2023 |
ANGOLA | 0,7 | 3,1 | 3,3 |
CAMEROUN | 3,5 | 4 | 4,3 |
RDC | 5,8 | 6 | 6,4 |
RWANDA | 10,9 | 6,8 | 7,2 |
GABON | 1,5 | 3,3 | 2,6 |
Moyenne | 4,48 | 4,64 | 4,76 |
Source : L’auteur sur base des données de la Banque Mondiale
Les prévisions de croissance de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne affichent une tendance haussière nonobstant leurs taux de pauvreté et des niveaux de fragilité élevés.
En effet, 12 pays d’Afrique subsaharienne enregistreront une croissance supérieure ou égale à 5% avec en tête le Rwanda (6,8 %) et de la RDC (6%), suivis du Bénin et de l’île Maurice (5,9%), de la Côte d’Ivoire (5,7%), et la Gambie (5,6%).
Tableau N°2 : Prévisions de croissance dans certains pays africains en 2022
Source : L’auteur sur base des données de la Banque Mondiale
Douze (12) pays d’Afrique subsaharienne enregistreront une croissance supérieure ou égale à 5% avec en tête le Rwanda (6,8 %) et de la RDC (6%), suivis du Bénin et de l’île Maurice (5,9%), de la Côte d’Ivoire (5,7%), et la Gambie (5,6%).
Si pour plusieurs pays la forte croissance économique est soutenue par l’exploitation des ressources naturelles, cas du Niger[2], de la RD Congo[3], dans d’autres pays à faible intensité de ressources comme le Bénin (5,9% en 2022), les performances économiques seront soutenues par des reformes qui induisent l’augmentation de la production industrielle et agricole, l’investissement public dans les projets d’infrastructures, le commerce interrégional et la croissance du tourisme.
La RDC fait partie de ces économies exceptionnelles dont la croissance réalisera un bond remarquable en 2022, celle-ci devrait passer d’environ 5,7 % en 2021 à 6 % en 2022 et 6,4 % en 2023. Malgré des prévisions hautement élevées (Taux de croissance >/= 6%), la RDC fait partie des pays les plus pauvres du monde (+/-70% de sa population vit dans l’extrême pauvreté), elle a un niveau d’IDH faible et fait l’objet de violence fréquente, en particulier dans l’est du pays, faisant d’elle un des pays les plus fragiles du monde.
La croissance de la RDC est impulsée par la dynamique actuelle du secteur et des services et du minier qui constitue un pilier de sa croissance. En effet, la production du cuivre et du cobalt connaissent respectivement une augmentation de 33,94% % et 38,34%[4]).
Cette embellie de ces économies d’Afrique subsaharienne, s’accompagne des inquiétudes suivantes:
- Les niveaux des revenus par habitant d’Afrique subsaharienne
Ils affichent une tendance baissière amplifiée depuis 2020 alors qu’avant la pandémie à Covid-19 (2019) elle était plutôt croissante et ces niveaux de Rev/hab resteront, d’après les prévisions pertinente, inférieurs à ceux de 2019 aussi bien en 2022 qu’en 2023. Déjà en octobre 2021, bien avant l’éclatement de la guerre en Ukraine, le FMI prévoyait que « Le Rev/hab réel en Afrique subsaharienne resterait près de 5½ % en deçà des niveaux des années antérieures… [5]».
La crise Russo-Ukrainienne (2022) pourrait faire persister et exacerber les conséquences de la pandémie à Covid-19 qui a fait basculer près de 30 millions de personnes d’Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté et aggravé davantage les inégalités.
Tableau N°3 : Evolution de la croissance mondiale de 2019 à 2023
Source : ’auteur sur base des données de la Banque Mondiale
La République démocratique du Congo (RDC) fait partie de ces économies exceptionnelles dont la croissance réalise un bond remarquable en 2022. En effet, d’après les prévisions ajustées en 2022, la croissance de la RDC devrait passer d’environ 5,7 % en 2021 (un niveau supérieur à la moyenne l’Afrique subsaharienne qui est de 4,5 % la même année) à 6 % en 2022 et 6,4 % en 2023 malgré la situation inquiétante au niveau international, alors qu’elle était descendue à un niveau très bas (1,7%) en 2020. Concernant la dynamique des prix, en 2021 le taux d’inflation en RDC était de 9,45 % et devrait, d’après les récentes prévisions, s’établir à 6,4 % et 6,6 % respectivement en 2022 et 2023.
Tableau N°4 : Indice de Développement Humain en RDC et dans le monde
Source : l’auteur sur base des données de l’Université de Sherbrooke
Bien que la RDC qui fait partie des économies affichant des prévisions hautement élevées (Taux de croissance >/= 6%), il est important de relever qu’elle fait partie des pays les plus pauvres du monde, avec près de 70% de sa population qui vit dans l’extrême pauvreté (Banque mondiale, 2020). La RDC, petite économie ouverte, est comptée parmi les moins bien classés selon l’indice de développement humain, et est l’objet de violence fréquente, en particulier dans l’est du pays, faisant d’elle un des pays les plus fragiles du monde.
Conformément aux prévisions revues de la Banque Mondiale et du FMI, la croissance prévue pour la RDC est de 6 % en 2022 et 6,4 % en 2023, une croissance relativement plus forte que la croissance mondiale (2,6 en 2022 et +/- 3,0 % en 2023). La croissance de la RDC est impulsée par la dynamique actuelle des secteurs minier et des services, et ce malgré la tendance négative de la croissance mondiale. Le secteur minier constitue un des piliers de la croissance de la RDC dont la production de cuivre et de cobalt ayant respectivement augmenté de 33,94% % et 38,34%[6].
L’embellie des économies en développement d’Afrique subsaharienne notamment, en termes de croissance élevée est encourageante. Toutefois, même suivant les réajustements récents des prévisions qui affichent vert, il subsiste quelques inquiétudes que nous tentons de présenter de manière simple comme suit :
- Les niveaux des revenus par habitant d’Afrique subsaharienne
Ils affichent une tendance baissière amplifiée depuis 2020 alors qu’en 2019 (avant la pandémie à Covid-19) elle était plutôt croissante. Pour plusieurs pays de la région, les revenus par Habitant resteront, d’après les prévisions pertinente, inférieurs à ceux de 2019 aussi bien en 2022 qu’en 2023 d’après les prévisions pertinentes. Déjà en octobre 2021, bien avant l’éclatement de la guerre en Ukraine, le FMI prévoyait que « Le revenu réel par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester près de 5½ % en deçà des niveaux antérieurs à la crise… [7]».
Avec la crise Russo-Ukrainienne qui a éclaté en 2022, cette tendance pourrait persister, s’empirer et exacerber les conséquences de la pandémie à Covid-19 qui pèsent déjà sur ces populations. En effet, suite à la pandémie à Covid-19 près de 30 millions de personnes d’Afrique subsaharienne ont basculé dans l’extrême pauvreté, les inégalités se sont davantage aggravées, etc. Le conflit Russo-Ukrainien pourrait prolonger ou aggraver la situation déjà préoccupante de ces populations.
Tableau N°5 : PIB/H de la RDC et moyenne de l’Afrique subsaharienne
Source : L’auteur sur base des données WDI de la Banque Mondiale
Les PIB par habitant des pays d’Afrique subsaharienne ont baissé par rapport à leur niveau de 2019 (avant la pandémie à Covid-19) et pourraient demeurer inférieurs à ces niveaux pendant les prochaines années. Il est également important de souligner que pour la plupart des cas, la croissance des pays pauvres en ressources naturelles est beaucoup plus rapide que celle des pays riches en ressources naturelles. Les chocs récents et les récentes prévisions de croissance démontrent une certaine résilience des pays pauvres en ressources naturelles à cause de leurs structures économiques plus diversifiée qui ne dépend pas fortement des fluctuations des cours mais les mets dans une situation qui leur permet de s’adapter, résister et se relever rapidement après divers chocs.
- Les prix des importations des denrées alimentaires et de carburant
Les prévisions du FMI prévoient que ’inflation dans la région devrait se situer à 12,2 % et 9,6 % respectivement en 2022 et 2023, à respectivement 12,2 % et 9,6 %. Il s’agit des niveaux d’inflation les plus élevés pour la région depuis 2008. Ces niveaux élevés d’inflation sont des conséquences de la forte dépendance de la plupart d’économies de cette région (République démocratique du Congo, Éthiopie, Madagascar, Tanzanie) à l’importations de produits alimentaires ou des intrants ;
Tableau N°6 : Part du blé provenant de la Russie et de l’Ukraine dans les pays Africains
Source : L’auteur sur base des données de l’UNCTAD
La plupart de pays africains importent plus de 65 % de blé de la Russie et de l’Ukraine. Le tableau ci-dessus montre que certains pays Africains dépendent totalement du blé Russe ou Ukrainien (Bénin et la Somalie). En ce qui concerne la RD Congo, 68 % du blé qu’elle importe vient de ces deux pays[8]. Le FAO a établi un classement de pays en fonction de leur dépendance au blé Russe et Ukrainien, il en ressort que 26 pays au monde sont les plus dépendants, (plus de 55% du blé que consomme leurs populations provient de la Russie et de l’Ukraine). Parmi ces 26 pays, 16 dont la RDC (85 % du blé consommé par ses populations provient de la Russie et de l’Ukraine) sont Africains. Ces 16 pays africains qui dépendent fortement du blé Russo-Ukrainien regroupent 374 millions d’habitants, soit environ 40% de la population africaine. En conséquence, plusieurs pays africains confrontés à des problèmes alimentaires verront avec la crise Russo-Ukrainienne leur situation alimentaire s’aggraver. Déjà pour la RDC, « près de 27 millions de personnes, soit un quart de la population de la RDC, sont confrontées à des conditions de crise ou d’insécurité alimentaire aiguë d’urgence,…[9]».
Concernant le carburant, s’il est vrai que le prix moyen du pétrole brut devrait se maintenir en moyenne à 100[10] dollars ou plus le baril en 2022[11], la facture des importations de carburant du continent devrait augmenter de plus de 15 milliards de dollars la même année selon le FMI. La guerre en Ukraine pourrait maintenir les cours mondiaux du pétrole à des niveaux relativement élevés, soit des conditions hautement favorables pour les 8 (huit) pays exportateurs nets de pétrole[12] de la région d’Afrique subsaharienne ; les hausse des prix de l’énergie entraineront des gains importants pour ces économies. Par contre, en ce qui concerne les 37 autres pays de la même région et qui ne sont pas exportateurs nets de pétrole, la flambée des prix de l’énergie (pétrole et gaz) entrainera une hausse des coûts de transport avec pour corollaire l’augmentation du coût de la vie qui exercera des pressions sur les soldes budgétaires des pays qui appliquent des subventions aux carburants.
Pour les pays importateurs de pétrole, la crise devrait alourdir les factures de leurs importations de presque 19 milliards de dollars. Compte tenu de ce poids, les pays fragiles qui importent le pétrole devraient subir une dégradation de 0,8 % de leurs soldes budgétaires (par rapport aux prévision d’octobre 2021), soit deux fois la moyenne de tous les pays importateurs de pétrole.
Plusieurs Etats fragiles de la région font parties des pays les plus vulnérables à la hausse des prix du pétrole, ils sont très dépendants des importations, (Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Libye, Mali, Nigéria, Ouganda et Soudan). Certains pays font face à des lourdes charges budgétaires dues aux subventions au point que des économistes nigérians et kenyan[13] ont même suggéré à leur Gouvernement la suppression de ces subventions qui, d’après eux, « coûtent trop cher à l’État »[14]. Même en RDC, les subventions des carburants constituent des charges budgétaires considérables et suscitent des inquiétudes sur leur maintien à moyen et long-terme[15].
- La volatilité des cours des matières premières sur les marchés internationaux.
Ce sont les matières premières qui soutiennent la croissance de plusieurs pays en développement (Africains), pourtant leurs cours se caractérisent par de fluctuations irrégulières et parfois en dents de scie sur les marchés internationaux. Ce comportement pourrait perturber considérablement les prévisions des pays qui en dépendent essentiellement. La crise qui se profilent dans les économies avancées devraient interpeler les économies en développement et leur rappeler l’importance de multiplier les efforts de valorisation de leur capital naturel pour permettre une diversification de leurs économies et réduire leur exposition aux éventuels chocs et à l’instabilité des cours des matières premières. De même, la baisse de la croissance des économies avancées pourrait entrainer une baisse considérable de la demande des matières premières et perturber les prévisions de recettes ainsi que les dépenses qui en dépendent.
Tableau N°7 : Evolution mensuelle du cours du Cobalt de 2012 à 2022
Source : L’auteur sur base des données des bourses des matières premières
Tableau N°8 : Evolution mensuelle du cours du Cobalt en 2022
Source : L’auteur sur base des données des bourses des matières premières
Les cours plusieurs matières premières tel qu’on peut l’observer à travers les tableaux N°7 et 8 ci-dessus connaissent des mouvements irréguliers aussi bien à court-terme qu’à moyen et long-terme. En considérant le cours du cobalt, les courbes présentées dans ces tableaux renseignent qu’ils ont une tendance haussière sur 10 ans avec des variations irrégulières (Tableau N°7) et un fléchissement au cours de l’année 2022 (Tableau N°8) nonobstant les sommets considérables atteints autour de mars 2022.
De même que les cours du Cobalt présentés ci-haut ont baissés, d’autres matières premières telle que le nickel et le cuivre ont également fortement chuté en 2022 dans un contexte de faible activité économique et de craintes croissantes de récession. Le cours du cuivre a perdu près de 20 % de sa valeur en 2022. Il s’est établi à 8 397,00 $ la tonne le 23 juin 2022 alors qu’en avril de la même année il se situait à près de 10 451,75 $ la tonne. Le cours du nickel quant à lui a connu une chute de près de 30 % en s’établissant à 23 993,50 $/t le 23 juin 2022 alors qu’il se situait à 33 875,00 $/t le 21 avril de la même année.
Conclusion
Les taux de croissance élevés de certains pays africains pour 2022 et 2023 constituent un signal intéressant pour ces économies. Ils sont pour la plupart des économies, tributaires de l’embellie des cours des matières premières sur les marchés internationaux. Bien que pour certaines économies concernées, les cours des produits qu’elles exportent ont atteint des pics historiques en 2022, les craintes de la contraction de l’économie mondiale font craindre un retournement de la tendance des cours sur les marchés internationaux qui, après les pics atteints en début 2022 ont connu un retour de tendance à la fin du 1er semestre 2022. Ce fléchissement a pour cause le ralentissement de la croissance mondiale du entre autres à la crise Russo-Ukrainienne, aux récentes mesures prises par les banques centrales des grandes puissances économiques, aux ré-confinements et à la crise immobilière qu’a connu la Chine en 2022. Ces facteurs font craindre la baisse de la demande des matières premières qui constituent la part la plus importante des exportations des pays en développement d’Afrique subsaharienne sur les marchés internationaux et qui sont en même temps un moteur important de la croissance de ces économies.
Aussi, bien que plusieurs économies d’Afrique subsaharienne affichent des perspectives intéressantes en terme de croissance de l’activité en 2022-2023, elles affichent des grandes insuffisances à mettre en place des structures modernes aptes à transformer considérablement et utilement l’énorme potentiel qu’elles regorgent. Ces structures agiraient comme des moteurs internes de croissance et de la réduction de la pauvreté.
Enfin, bien que le paysage économique de l’Afrique est caractérisé par la dominance du secteur primaire et des activités informelles qui comprennent des microentreprises, ces secteurs combinés à des problèmes institutionnels (au sens économique du terme), peinent à fournir le dynamisme nécessaire à ces pays pour diffuser les effets des taux de croissances élevés à tous les secteurs et améliorer les conditions de vie des populations de ces pays. Les taux de croissances élevés devraient nécessairement s’accompagner de profondes transformations structurelles, ce qui atteste un besoin urgent de la mise en place et/ou du suivi d’une planification adéquate visant à augmenter le taux de transformation structurelle et l’inclusion sociale dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Bibliographie
- Ouvrages et Articles
- CHEN Shaohua et RAVALLION Martin, 2001, <“How did the world’s poorest fare in the 1990s ? “, Review of Income and Wealth, vol. 47, no 3, p. 283-300.
- Chen, Shaohua, and Martin Ravallion, 2012, “More Relatively-Poor People in a Less Absolutely-Poor World,” World Bank Policy Research Working Paper 6114 (Washington).
- Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD), Rapport 2018-2020.
- Kabuya Kalala & Tshiunza Mbiye. 2001. « L’économie congolaise en 2000-2001 :
contraction, fractionnement et enlisement ». In L’Afrique des Grands Lacs. Annuaire
- 2000-2001. Paris : L’Harmattan, pp. 175-194.
- Kabuya Kalala & Tshiunza Mbiye. 2006. « La politique économique revisitée en RDC :
Pesanteurs d’hier et perspectives ». In L’Afrique des Grands Lacs. Annuaire 2005-
- Paris : L’Harmattan, pp. 307-326
- Kodila, O. 2010. « Pauvreté en République démocratique du Congo : Un rapide état des
lieux ». Revue congolaise d’économie (Université de Kinshasa). WP01/10.
- Kodila, O et Nyembo, M, 2021, Financement du développement durable en RDC : diagnostic, opportunités et perspectives, éd MEDIASPAUL. 2021.
- Ravallion, Martin, 2012, “Poverty Lines across the World,” in The Oxford Handbook of the Economics of Poverty, ed. by Philip N. Jeff erson (New York: Oxford University Press USA).
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- Pages webs
- Cours des matières premières importées – Pétrole brut Brent (Londres) – Prix en dollars US par baril | Insee
- https://www.imf.org
- https://www.banquemondiale.org
- https://www.undp.org
- The impact on trade and development of the war in Ukraine (unctad.org)
- PB_23-22_Vedie.pdf (policycenter.ma)
- La crise de la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo pourrait s’aggraver dans les prochains mois | World Food Programme (wfp.org)
- Les prix des métaux de base chutent dans un contexte de récession croissante, les craintes de la demande | S&P Global Market Intelligence (spglobal.com)
- note-breve-b233-conflit-russie-ukraine-quelles-consequences-sur-les.pdf (ferdi.fr)
- Le défi de la transformation structurelle de l’Afrique by Dani Rodrik – Project Syndicate (project-syndicate.org)
- Kenya : l’essence au plus haut après l’abandon de la subvention de l’Etat — La Libre Afrique
- Nigeria : Les experts en économie recommandent vivement la suppression des subventions au carburant – Afrik Intelligentsia
- RDC: se dirige–t-on vers une nouvelle hausse des prix à la pompe? (rfi.fr)
- Les prix du pétrole continuent leur chute et passent sous les 100 dollars – Capital.fr
The impact on trade and development of the war in Ukraine (unctad.org)
[1] Economiste (Université de Kinshasa) et apprenant en Statistique Appliquée (Université Toulouse 1 capitole)
Les opinions exprimées engagent uniquement la responsabilité personnelle de l’auteur.
[2] Le Bénin bénéficiera de la flambée des cours du baril de pétrole qui coïncide avec la hausse de sa production de pétrole grâce à l’oléoduc de 1 980 km qui reliera ses champs pétroliers au terminal pétrolier du port de Sèmè-Kraké du Bénin, permettant le passage de sa production de 20 000 barils par jour à plus de 120 000 à l’horizon 2024. (https://www.adiac-congo.com/)
[3] La RDC bénéficie de la dynamique du secteur des services, des niveaux des cours des matières premières favorables et d’un secteur minier en forte expansion avec entre autres, la mine de cuivre de Kamoa-Kakula qui entrera dans sa deuxième phase de production à fin 2022 (https://www.banquemondiale.org/)
[4] Statistiques minières au premier semestre 2022, Filière Cupro-Cobaltifère | Ministère des Mines (mines-rdc.cd)
[5] Afrique subsaharienne : une planète, deux mondes, trois réalités (imf.org)
[6] Statistiques minières au premier semestre 2022, Filière Cupro-Cobaltifère | Ministère des Mines (mines-rdc.cd)
[7] Afrique subsaharienne : une planète, deux mondes, trois réalités (imf.org)
[8] Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD), Rapport 2018-2020,
[9] Selon le Rapport d’analyse du Cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié en Novembre 2021
[10] Cours des matières premières importées – Pétrole brut Brent (Londres) – Prix en dollars US par baril | Insee
[11] Les prix du pétrole continuent leur chute et passent sous les 100 dollars – Capital.fr
[12] Les 8 pays exportateurs nets de pétrole en Afrique : Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Nigéria, Soudan du Sud, Tchad.
[13] Kenya : l’essence au plus haut après l’abandon de la subvention de l’Etat — La Libre Afrique
[14] Nigeria : Les experts en économie recommandent vivement la suppression des subventions au carburant – Afrik Intelligentsia
[15] RDC: se dirige–t-on vers une nouvelle hausse des prix à la pompe? (rfi.fr)