RESPONSABILITES PARTAGEES FACE AUX CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES DANS LA COMMUNE D’IBANDA. CAS DU QUARTIER NYALUKEMBA

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL

ISDR-BUKAVU

B.P 2849 Bukavu

 

 

RESPONSABILITES PARTAGEES FACE AUX CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES DANS LA COMMUNE D’IBANDA. CAS DU QUARTIER NYALUKEMBA

 

Direction : Par              :    AKSANTI                                                             MULUMEODERHWA

CT.            CIMANUKA       TCHAKA Rolande

HAMA Déogratias

Travail de Fin de Cycle présenté en vue de

Licencié en Développement Rural 

l’obtention du diplôme de graduat en Master en Politique Socio-

Economique de l’Environnement Développement Rural.

Ass.               Eliane        AKONKWA Option : Organisation Sociale

NDAGANO

Niveau de technicité : A1 Licenciée en Développement Rural

 

 

 

ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022

 

 

Epigraphe

 

 

 

« Il naît parfois dans les plus simples familles des humbles communautés un enfant qui, en grandissant, élève son nom, le nom de son père, de toute sa

famille, de sa communauté et fait naître l’espoir d’un avenir meilleur »

 

 

Dédicace

 

C’est avec profonde gratitude et sincères mots, que nous dédions ce modeste travail de fin de cycle à nos Chers Parents ; qui ont sacrifié leur vie pour notre réussite et nous ont éclairé le chemin par leurs conseils judicieux.

Nous espérons qu’un jour, nous pourrons leurs rendre un peu de ce qu’ils ont fait pour nous, que Dieu leur prête bonheur et longue vie.

Nous dédions aussi ce travail à nos aimables, enfants, frères, nos sœurs, nos amis, nos collègues et à tous nos professeurs et enseignants qui nous ont enseigné et à tous ceux qui nous sont chers.

 

Remerciement

La réalisation du présent travail est l’œuvre, non d’une  seule personne, mais d’efforts conjugués de plusieurs personnes à qui nous devons nos sincères remerciements.

Nous rendons grâce  à  Dieu  Tout  Puissant  qui  nous  accorde  vie  et  intelligence pour  la réalisation de ce travail.

Nos remerciements les plus distingués s’adressent :

‒ À tous les Corps académique et scientifique de l’ISDR-Bukavu pour la bonne formation qui fait de moi aujourd’hui une femme utile dans la société.

‒ Aux CT. CIMANUKA TCHAKA HAMA Déogratias et Ass. Eliane AKONKWA NDAGANO pour avoir accepté de diriger ce travail, grâce à leurs conseils et encouragement nous avons pu mener à bon port la rédaction de ce travail.

‒ À  mes  très  chers  parents : MULUMEODERWA DESIRE  et NABINTU

CIZUNGU, je suis dépossédée des mots pour exprimer mon affection et ma gratitude envers vous.

‒ À tous mes frères et sœurs, plus particulièrement JANVIER MULUMEORWAn, … pour  vos  encouragement,  conseil  et  effort  fourni  pour  la  réalisation  ce travail

‒ À mon cher fiancé ERIC NJANDI, pour votre conseil et soutien moral ;

‒ À tous les amis, mes collègues, et connaissances qui me sont très chers, merci  pour vos sages conseils que vous ne cessiez de me prodiguer pour rendre heureux mon avenir.

‒ A tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités sur cette page ; ne vous sentez pas être oubliés car nous vous portons infiniment dans notre cœur.

AKSANTI MULUMEODERHWA Rolande 

Liste des tableaux et figures

Tableau 1: Catégories d’enquêtés………………………………………………………. 17

Tableau 2: Caractéristique de sexe  des enquêtés interroges…………………….. 17

Tableau 3: Caractéristique de l’âge des enquêtés…………………………………… 18

Tableau 4: Caractéristique d’Etat civil des enquêtés………………………………. 18

Tableau 5: Caractéristique de la profession des enquêtés………………………… 18

Tableau 6: Ancienneté dans le quartier Nyalukemba………………………………. 20

Tableau 7: Affirmation de la sollicitation de parcelle……………………………… 20

Tableau 8: Manière et raisons d’acquisition de parcelle………………………….. 20

Tableau 9: Autorités contractées……………………………………………………….. 21

Tableau 10: Octroie des documents parcellaires……………………………………. 21

Tableau 11: Satisfait ou non Insatisfait de la parcelle occupée………………….. 22

Tableau 12: Parcelle exposées ou non aux érosions et/ou effondrements…….. 22

Tableau 13: Raison de la distribution des parcelles par les autorités dans le quartier Nyalukemba………………………………………………………………………. 22

Tableau 14: Ce que l’on gagne en distribuant des parcelles dans le quartier Nyalukemba…………………………………………………………………………………. 22

Tableau 15: Les conséquences engendrées par le non-respect…………………… 24

Tableau 16: Les conséquences des constructions anarchiques………………….. 25

Tableau 17: Problème engendrés par les constructions anarchiques…………… 25

Tableau 18: Méfaits des constructions anarchiques………………………………… 26

Tableau 19: Les mesures possibles à prendre pour la solution face à ce problème………………………………………………………………………………………………….. 27

Tableau 20: Moyens de combattre les constructions anarchiques………………. 27

Tableau 21: Solution à apporter aux phénomènes des constructions anarchiques………………………………………………………………………………….. 28

Tableau 22: Les perspectives d’avenir………………………………………………… 29

Tableau 23: Justification de l’abondance les cas d’effondrements des parcelles des terres dans le quartier Nyalukemba……………………………………………….. 29

Tableau 24: Stratégies du projet………………………………………………………… 33

Tableau 25: Programme des activités du projet diagramme de Gant…………… 36

Tableau 26: Budgétisation des activités du projet………………………………….. 38

Tableau 27: Localisation et équipement immeuble………………………………… 39

Tableau 28: Matériel Roulant……………………………………………………………. 39

Tableau 29: Cout total du Projet au tableau récapulatif…………………………… 39

Tableau 30: Rentabilité a une rentabilité sociale et économique……………….. 40

Tableau 31: Synthèse du projet par la méthode de cadre Logique……………… 43

 

 

Figure 1: Organigramme du projet ………………………………………………………………………………………. 36

 

 

Liste des acronymes et abréviations

ACTED : Association de solidarité internationale
CARITAS : Catholic Relief Development
ETD : Entité Territoriale Décentralisée
ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural
PNUD : Programme des Nations Unis pour le Développement
RDC : République démocratique du Congo
TFC : Travail de fin de cycle
   

 

  1. INTRODUCTION

La vie humaine est très complexe. C’est un système dans lequel chaque élément a un rôle à jouer, de telle sorte que si un seul élément est menacé, c’est tout le système qui sera menacé et on peut ainsi assister à un déséquilibre fonctionnel. Dans cette complexité de la vie humaine, l’habitat constitue un domaine d’importance capitale surtout en milieu urbain, cette importance capitale de l’habitat est à l’origine des constructions anarchiques. Car, soucieux d’un chez soi, certains Bukaviens construisent des maisons n’importe où et n’importe comment sans aucun plan d’urbanisme en matière de lotissement. On assiste à une urbanisation accélérée aux lits de ruisseaux au-delà des berges.

L’extension de la mégapole congolaise a violé et envahi les zones interdites, généralement destinées au reboisement et non habilitées à abriter des constructions du genre maisons résidentielles.

Kutunga Nijikap (2011) souligne que certaines constructions sont faites sur des espaces verts, voire sur des égouts et des caniveaux réduisant ainsi la capacité d’évacuation des eaux pendant les grands épisodes pluvieux, et dans la basse vallée des rivières où la nappe phréatique est près du sol détruisant ainsi la couche d’infiltration. Il s’agit là des constructions anarchiques qui constituent l’objet de la présente étude.[1]

Il est évident que ces types de constructions présentent des conséquences non seulement nombreuses mais aussi fâcheuses sur la population Bukaviene.

0.1. Problématique

Pour soulever les problèmes de développement d’un pays dans le non application des lois et des principes en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, ceci peut s’expliquer de plusieurs façons. Presque partout au monde entier il existe les problèmes des constructions anarchiques à l’exception de l’Europe. Mais l’Afrique reste le continent le plus frappé par des constructions anarchiques, cela s’explique par le fait du revenu faible de majorité de sa population, le terrorisme, les guerres dans les milieux ruraux qui entraine l’exode rural et le non aménagement du continent.

La République Démocratique du Congo (RDC) en générale et ses provinces en particulier connaissent aussi ses problèmes suite à la population urbaine qui croit beaucoup plus vite que la population mondiale par l’évolution dite naturelle entre autre l’exode rural, les migrations diverses et cela dans les pays tous les pays du tiers monde.[2]

La migration des populations actives du milieu rural vers le milieu urbain est un fait fort remarquable dans la province du Sud-Kivu, à Bukavu comme KADUTU, BAGIRA, IBANDA et elle entraine une forte concentration de la population dans des quartiers populaires ou bidonvilles et/ou on assiste à des problèmes de constructions anarchiques comme KASHA, NDENDERE, CIPUNDA, MOSALA et NKAFU, NYALUKEMBA etc.

ou prolifèrent les constructions anarchiques qui rendent difficile le déplacement de la population, l’évolution des eaux usées ainsi que les déchets domestiques.

En plus ville de Bukavu, l’une de ses grandes villes et chef-lieu de la province du Sud-Kivu, n’a pas fait une exception. En effet, jadis appelée « Bukavu la verte », cette ville n’a plus la même image qu’alors. Ses espaces verts censés protéger son aspect verdoyant et montagneux ont été envahi par des constructions anarchiques et les espaces et d’autres écosystèmes sont devenus quasi inexistants ; d’où un défi environnemental à relever dans les quartiers périphériques de la ville de Bukavu et qui a particulièrement attiré notre attention jusqu’à en faire une étude scientifique.

Les constructions anarchiques demeurent une réalité dans la ville de Bukavu. Les maisons sont érigées sans respecter les normes de construction. Ces maisons sont souvent érigées sans servitude rendant impraticable la circulation dans les cellules.

Cette situation est plus observée dans certains quartiers populaires de la ville de Bukavu, c’est les cas de Nyamugo, Cimpunda, Nkafu, Nyakaliba et Buholo.

Cette même situation sévit dans la commune d’Ibanda plus précisément dans l’avenue Irambo au quartier Nyalukemba, Ndendere, Panzi, Essence  et Cahi où les maisons se retrouvent bâties sur les canaux d’évacuation des eaux causant des inondations pendant la saison des pluies qui approche.

Pendant ce temps, l’arrêté ministériel portant règlementation et octroi du permis de bâtir en

RDC à son article 4 stipule que le permis doit être délivré au nom de l’Etat par le ministre ayant en charge l’urbanisme et l’habitat. Et le même arrêté à l’article 5 prévoit une analyse du dossier avant l’octroi du permis de construire. Cette analyse doit tenir compte du respect des normes environnementales, de l’hygiène, de voirie et drainage.[3]

Certains observateurs  estiment également  que tout devrait partir d’un chemin d’urbanisation où chaque entité devrait avoir un plan d’urbanisme qui doit indiquer le plan d’orientation de la ville. Plus d’un observateur, s’interroge sur l’ampleur d’une pareille situation alors que tous les services étatiques ont des responsables censés mettre de l’ordre dans leurs secteurs respectifs.

Cependant comme le souligne PAUL AUGE 1936, « l’effectif humain se remarque visuellement à la surface de la terre beaucoup moins par le facilement des hommes que par l’effet d’habitat » ceci est vraie car tout homme cherche à utiliser une proportion de terre à sa disposition dans le profond souci d’avoir un « chez soi ».[4]

Face à la pression démographique sur l’espace aux conditions de vie devenue difficile dans le milieu rural et au souci de trouver un emploi en ville à l’incapacité des quartiers urbains peuplés d’absorber tous les candidats migrateurs et aux multiples conditions à remplir pour accéder à une parcelle en plein ville de BUKAVU les quartiers suburbains à caractère rural servent. Cette transaction foncière est trop souvent marquée par une confusion et une indétermination dans la propriété (légalité) l’attribution (légitimité) et l’affectation dans l’espaces.5

La construction anarchique et celle qui ne réponds pas au mieux respect des normes cadastrales selon lesquelles une parcelle doit avoir 25m de longueur sur 50m de largeur dans la ville.

Ses normes cadastrales était scrupuleusement respectées à l’époque du Congo belge et cela dans toutes les villes comme Léopoldville, Elisabethville, Stanleyville, Lualuabourgville et

Constermansville après indépendance 1960 les normes cadastrales n’étaient plus respecté à  cause des multiples facteurs comme : l’ignorance, négligence, et beaucoup plus la corruption de service de l’Etat chargé de la distribution des parcelles et n’accorde cette dernière qu’a des habitants qui débloquent une forte somme d’argent.

Étant donné que la ville de Bukavu est aussi concernée en grande partie par cette me gestion de terre, des parcelles sur des sites impropres à la construction des parcelles à dimension réduite de 8m carré, de 8m de longueur sur 15m etc.

Le non application des principes en vulgaire pour les constructions anarchiques ont fortement dégradé l’environnement physique de la ville de Bukavu et des quartiers bidonville en particulier.

Néanmoins, voici quelques principes en vigueur dans le cadre de lutte contre les constructions anarchiques :

  • L’Etat doit fournir des terrains destinés à la construction pour faire face au phénomène des constructions anarchiques qui représente actuellement 40% des constructions bâtis, contre 20%[5] ;
  • Une parcelle doit avoir ±25m de largeur et 50m de longueur en ville ;
  • La canalisation des eaux des pluies, construction des murs de soutènement, sensibilisation de la population pour lutter contre la dégradation du sol par les érosions hydriques ;
  • Le reboisement, la construction de haie-érosive, distribution équitable de parcelle pour la conservation de l’environnement physique en général.7

Afin de faciliter un développement local et une bonne intégration de la population dans l’application des principes en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, tous ces problèmes nous amènent à nous poser des questions suivantes :

Afin de faciliter un développement local et une bonne intégration de la population dans l’application des principes en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, tous ces problèmes nous amènent à nous poser des questions suivantes :

  1. Quels sont les facteurs à la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba ?
  2. Que peuvent être les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques au quartier Nyalukemba ?
  3. Quelle mesure prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème ?

Telles sont les trois préoccupations majeures auxquelles on tentera de répondre tout au long de ce travail.

0.2.     Hypothèses

Omar Aktouf (1987), définit l’hypothèse comme une base avancée de ce que l’on cherche à prouver. C’est la formulation pro forma de conclusions que l’on compte tirer et que l’on va s’efforcer de justifier et de démontrer méthodiquement et systématiquement.

Pour répondre aux questions ci-haut posées, nous nous sommes proposé d’examiner tout au long de ce travail les hypothèses suivantes :

  1. L’insécurité en milieu rural causant l’exode rural poussant la population à chercher les espaces à occuper, la mauvaise gestion des autorités administratives locales, la corruption, la pauvreté, la passivité et l’abandon de l’État qui est presque absent et ne voit que de l’Argent, seraient les principaux facteurs des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba.
  2. L’étroitesse ou l’absence des voies d’accès, érosion, l’évacuation des eaux usées difficiles, surpeuplement de la population, les éboulements, etc. serait les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques au quartier Nyalukemba.
  3. L’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, la nécessité de procéder à la canalisation des eaux des pluies, la construction des murs de soutènement, des digues, le reboisement des pentes. serait un moyen de lutter contre cette dernière, s’il y a sensibilisation de la population. La conscientisation des agents de l’État ayant en charge la gestion des terres dans leurs attributions, au respect des lois sur l’urbanisme et dont le respect de mesurage exigés pour acquérir une parcelle de terre en ville en tenant compte de la situation géographique celle-ci.

En outre, les espaces à risque devront être reboisés et/ou démolissons après une décision des autorités politiques ordonnant de force le déguerpissement et la destruction des maisons y ériger aux frais des concernés.

0.3. Objectif

  • Objectif global

Contribuer à la lutte contre les constructions anarchiques.

  • Objectifs spécifiques
  • Identifier les causes à la base des constructions anarchiques
  • Inventorier les conséquences crées par les constructions anarchiques ;  Proposer des mesures de lutte contre ces constructions anarchiques.

0.4. Choix et intérêt du sujet

  • Choix du sujet

Le choix de notre étude se justifie par le fait qu’actuellement nous assistons dans la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda/Quartier Nyalukemba en particulier à un phénomène qui prend de l’ampleur à savoir les constructions anarchiques demeurent une réalité.

En optant pour ce sujet, nous cherchons à comprendre ce qui est à la base de ces les conséquences de constructions anarchiques sur le bien-être de la population et sur l’environnement dans la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda/Quartier Nyalukemba en particulier et analyser le comportement de l’administration publique devant ce phénomène.

  • Intérêt du sujet

L’intérêt du sujet a été guide par les éléments suivants :

Sur le plan scientifique, les différentes théories développées et stratégiques peuvent utiliser les scientifiques et leaders locaux pour l’application des principes en vigueurs pourront aider d’autres cadres qui s’intéressent à ce domaine et le développement local de la ville de

Bukavu étant que ETD. Mais aussi notre travail permettra à nos lecteurs de s’informer davantage sur l’application de principe en vigueur pour les constructions anarchiques en RDC en générale et la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda/Quartier Nyalukemba en particulier dans le processus de développement durable. C’est-à-dire ce travail décrit et apporte de l’information en faisant voir aux individus que la nature de leurs pratiques dégradantes sur l’environnement est à la base de plusieurs dégâts environnementaux.

  • Sur le plan pratique, ce travail de recherche nous permettra de proposer, tout aux responsables qu’à toute personne intéresse de piste pour éradiquer les constructions anarchiques dans la ville de BUKAVU dans le processus de développement dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population.

Pour ceux qui liront ce travail, pourront être édifiées et comprendront les avantages de bonnes constructions.

0.5. Cadre conceptuel

  • Habitat : « L’Habitat » est le cadre et condition de vie d’une population en générale ; en particulier, c’est le mode de groupement des établissements humains, par ailleurs l’habitat n’est pas un logement, ni une habitation encore moins une maison, c’est un ensemble plus complexe, c’est donc le mode d’organisation et de peuplement par l’homme du milieu où il vie.[6]
  • Logement : Un logement est un lieu d’habitation. C’est un local, un appartement ou une maison et plus généralement tout endroit où une ou plusieurs personnes peuvent s’abriter, en particulier pour se détendre, dormir, manger et vivre en privé.[7]
  • Construction : Dans un projet de bâtiment ou de travaux publics, selon l’Encyclopédie Encarta (2009), la construction est le fait d’assembler différents éléments de l’édifice en utilisant les matériaux et les techniques appropriés.10
  • Environnement : L’environnement est défini comme « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivant et les activités humaines ».

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot environnement, a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et des dernières décennies. On peut aujourd’hui définir l’environnement comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions s’y déroulant ; c’est à dire, comme tout ce qui entoure l’Homme et ses activités. Au XXIe siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable et a été choisi comme étant l’un des huit objectifs du millénaire pour le développement.[8]

  • Anarchie : L’anarchie (du grec -anarkhia-, du an-, préfixe privatif : absence de, et arkhê, commandement, ou « ce qui est premier ») désigne la situation d’une société où il n’existe ni autorité, ni pouvoir, ni domination, ayant un caractère coercitif.

L’anarchie peut étymologiquement également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité.[9]

Le mot « Anarchie », selon l’Encyclopédie Encarta (2009), est aussi souvent employé comme un repoussoir par des personnes considérant essentiel le principe fondamental d’autorité pour indiquer une situation de désordre, de désorganisation, de chaos, sur la base de l’hypothèse implicite que l’ordre nécessiterait une hiérarchie. La définition de l’anarchie comme « absence de gouvernement, et par suite désordre et confusion ». Par extension ce sont toutes les formes de trouble et de désordre qui sont appelées anarchie ; c’est cette façon d’employer le mot qui prévaut dans l’usage courant, comme dans la plupart des dictionnaires. Le poète Armand Robin (1912-1961) définit « l’anarchiste » comme celui qui est « purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d’une façon quelconque impliquer la domination sur d’autres consciences »

  • Conséquence : Couramment, une conséquence est le résultat logique d’une cause ou d’une action.[10]
  • Quartier : Portion de terre, c’est aussi la division administrative d’une ville.
  • Rivière : C’est toute espèce de cours d’eau abondant et particulièrement qui se jette dans un fleuve.
  • Cours d’eau : Mouvement des eaux d’une rivière ou d’un cours d’eau. C’est aussi le trajet parcouru par un cours d’eau.
  • Inondation : C’est le débordement des eaux recouvrant une étendue ou une surface terrestre.
  • Erosion : Processus physique et chimique naturel par lequel le sol et les roches de la croute terrestre sont continuellement soumis à une abrasion et à une corrosion. La majeure partie de l’érosion provient des actions combinées de différents facteurs, comme la chaleur, le froid, le gaz, la gravité et la vie végétale.
  • L’Exode rural : est le déplacement de population des zones rurales vers les zones urbaines. Ce phénomène est caractéristique de l’époque de la Révolution industrielle, dès le XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et à partir du XIXe siècle dans de nombreux pays en voie d’industrialisation et d’urbanisation comme l’Allemagne puis la France.

L’exode rural s’est généralisé aux pays en développement dans la seconde moitié du XXe siècle.

  • L’Urbanisme : est un champ disciplinaire et professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation et l’organisation de la ville et de ses territoires. Il a pour vocation d’organiser le cadre de vie dans un souci de respect de l’environnement des villes et du milieu rural qu’il cherche à aménager et à organiser pour obtenir un meilleur fonctionnement et améliorer les rapports sociaux.
  • L’Architecture : est à la fois le métier et l’art de concevoir et réaliser des édifices, des villes, des villages mais aussi d’aménager l’espace avec les architectes paysagistes ou des navires avec les architectes navals.
  • Salubrité : La salubrité englobe la protection contre l’humidité, les infiltrations, les radiations, les substances et les organismes polluants ou dangereux ainsi que la présence et le bon fonctionnement des équipements sanitaires : eau fournie et évacuée de façon sûre et sanitaire, disposition sanitaire des déchets.
  • Stabilité : La stabilité de l’habitat découle du bon état de ses éléments structuraux tels que les matériaux de murs, de la toiture et du pavement.
  • Sécurité : La sécurité de l’habitat implique la prévention des accidents dans les usages courants et la protection contre les intrusions et les sinistres.
  • Confort : Le confort est fondé sur la tranquillité (insonorisation intérieure et extérieure), la luminosité (ensoleillement et éclairage), l’ambiance « climatique » adéquate, la présence et le bon fonctionnement des équipements mécaniques et électriques et l’existence d’un espace extérieur privatif.
  • Durabilité et flexibilité : Ils permettent le maintien de la valeur d’usage dans le temps, l’économie de l’énergie et l’adaptation du logement aux changements de vie.

0.6. Méthodologies

La collecte des données est le processus qui permet d’obtenir l’information nécessaire pour chaque unité sélectionnée de l’enquête.[11] Elle constitue une démarche que toute recherche désireuse et soucieuse d`atteindre ses buts. Celle-ci réussit en adoptant une certaine méthodologie appuyée par une série des méthodes et des techniques.

Donc, il s’agit ici d’identifier les méthodes et les techniques de recherche nous permettant de mieux recueillir, présenter, analyser et interpréter les données afin d’aboutir à une vérité scientifique.

Par méthodologie il faut entendre l’ensemble des méthodes et techniques utilisées pour récolter les données en vue de l’élaboration d’un travail.

On ne peut réaliser une recherche sans méthodologie, car la valeur des résultats d’une recherche dépend de celle des méthodes mises en œuvre. Selon Madeleine  GRAWITZ, la méthode est une conception  intellectuelle ordonnant un ensemble d’opérations, en général plusieurs techniques et pour Jean Louis LAUBET Del Bayle, la méthode est l’ensemble d’opérations intellectuelles permettant d’analyser, de comprendre et d’expliquer la réalité étudiée. [12]

Pour la présente recherche, nous avons recouru à une méthodologie simple, basée essentiellement sur l’observation directe, les entretiens libres, l’enquête par questionnaire, la technique documentaire, la méthode comparative et la méthode analytique.

Au cours de l’enquête sur terrain, il a été possible par l’observation directe de nous rendre compte des certains faits apparents tels que les constructions anarchiques dans les différents cellules du quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda/Ville de Bukavu.

Cette enquête nous a permis de relever et de noter à partir de nos observations, les éléments et traits de la dégradation environnementale observés ainsi que les conséquences qui en découlent.

Dans cette optique, les analyses et descriptions faites de la situation environnementale constituent les résultats de notre étude. Ces résultats sont enrichis par les analyses faites par plusieurs autres auteurs intéressés par la question de l’environnement.

En ce qui concerne les entretiens libres, nous avons rencontré les autorités administratives et habitants du quartier Nyalukemba pour mieux saisir les réalités sur les constructions anarchiques, en vue de recueillir les opinions sur les contraintes auxquelles elles font face.

Quant à l’enquête par questionnaire, il a été question   de passer dans les différents avanues du quartier Nyalukemba dans commune d’Ibanda pour récolter les données recherchées auprès des autorités politico-administratives et les habitants.

Nous avons ensuite fait recours à la technique documentaire, pour compléter et structurer les données de terrain sur notre sujet. De ce fait, les données récoltées sur terrain ont été regroupées avec celles recueillis dans les documents et archives disponibles en vue de dégager les disparités entre ces données et l’originalité de la présente étude.

Toute fois nous avons ensuite recouru à la méthode comparative en vue de confronter les données statistiques sur les responsabilités partagées faces aux constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda/quatier Nyalukemba, notamment : les données relatives aux conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou du non-respect des réglementations en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu plus particulièrement dans la commune d’Ibanda/Nyalukemba, etc.

Par la suite cette méthode comparative a servi au rapprochement des hypothèses aux résultats d’enquête. En outre nous avons passés à la présentation et interprétation des données par la méthode analytique pour initier les autorités politico-administratives et la population de la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda/Quartier Nyalukemba en particulier dans l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques et ses conséquences.

On a utilisé les matérielles suivantes pour récolter les données :

  • Des stylos, un bloc-notes ou carnet de notes pour écrire les différentes informations recueillies au cours de nos recherches ;
  • Un téléphone pour assurer le contact avec les personnes ressources et d’autres personnes auprès desquels on pourrait récolter quelques données ;
  • Un questionnaire d’enquête adressé aux autorités politico-administratives et la population en vue de s’enquérir de la réalité sur le terrain a été utilisé pour ce travail

;

  • Un ordinateur portable pour la saisie, l’analyse et l’interprétation des différents résultats était toujours utilisé jusqu’à la fin de ce travail,

L’échantillon est un mode représentatif de la population à étudier qui présente les mêmes caractéristiques que celles de la population parente. Il est aussi un ensemble d’éléments constituants la partie de l’univers qui était effectivement étudiée et qui nous a permis par extrapolation de connaître la totalité de l’univers.

Le recours aux procédés de l’échantillonnage permet de n’étudier qu’une fraction de la population considérée et tirer cependant de telle étude des conclusions valables pour la totalité de la population de l’ensemble d’éléments ayant en commun une caractéristique donnée et sur lesquels porte l’étude, ces éléments peuvent être des événements, des ménages, des villages, les personnes etc.

Dans le but de recueillir les données auprès des autorités politico-administratives et la population, nous nous sommes appuyés sur la formule de de COCHRANGG cité par ALAIN BOUCHARD. Nous avions pris un échantillon de 90 individus avec une marge d’erreurs de 20%.[13]

Cette méthode qui nous a permis de trouver la taille de l’échantillon corrigé pour une population de 220 898 habitants qui se trouve dans le quartier Nyalukemba. La formule de l’échantillon corrigé est le suivant.

  • N Taille de l’univers infini
  • n Taille de l’échantillon correspondant à l’univers
  • Nc échantillon corrigé correspondant à l’univers infini de 96 individus ;

Ainsi, notre échantillon est de 90 personnes à enquêter, constituer de 60 habitants du quartier Nyalukemba et 30 cadres de base. Tous échantillons seront divisibles par cellule.

Nos cibles d’étude sont les responsables de Ménages, les responsables des structures politico-administratives.

Le type de l’échantillon à utiliser ici est l’échantillonnage aléatoire simple sur base d’une liste disponible.

Les résultats de cet échantillonnage sont repris dans le ci-dessous :

Tableau 1: Catégories d’enquêtés

                            Catégorie d’enquêté Nb
1 Population/Ménages 60
2 Autorités Politico-Administratives 30
  Total 90

Source : Nos enquêtes sur terrain.

Tableau 2: Caractéristique de sexe  des enquêtés interroges

  Effectifs Pourcentage
Féminin 39 43,3

56,7

 

Masculin

51
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, nous constatons que 56,7 % de nos enquêtés sont du sexe masculin et 43,3% du sexe féminin. Cette répartition a été voulu ainsi, pour nous permettre d’obtenir une vue d’ensemble des relations hommes-femmes de manière à ne pas biaiser les résultats qui seraient liés au déséquilibre des nombres d’enquêtés par sexe.

Tableau 3: Caractéristique de l’âge des enquêtés

  Effectifs Pourcentage
20-30ans 21 23,3
31-40ans 35 38,9
41-50ans 16 17,8
 

51-60ans

61ans et plus

10 11,1
8 8,9
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

En fonction des données présentées dans ce tableau, 23,3% d’enquêtés ont l’âge varie entre 20 à 30 ans, 38,9% ont l’âge varies entre 31 à 40 ans ; 17,8% d’enquêtés ont l’âge varie entre 41 à 50 ans ; 11,1% sont entre 51ans à 60ans. Outre, 8,9% d’enquêtés ont l’âge varie entre 61ans et plus.

Tableau 4: Caractéristique d’Etat civil des enquêtés

  Effectifs Pourcentage
Célibataire 26 28,9
Divorcé 16 17,8
                 Marié (e) 37 41,1
Veuf (ve) 11 12,2
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Au regard de ce tableau, nous voyons que 28,9% d’enquêtés sont des célibataires, 17,8% ont déjà divorcé, 41,1% d’enquêtés sont de mariées et 12,2% sont des veuf (ve)s.

Tableau 5: Caractéristique de la profession des enquêtés

  Effectifs Pourcentage
Activité informelle

Commerçant (e)

19 21,1
17 18,9
 

Enseignant (e)

12 13,3
Sans emploi 30 33,3
Travailleurs 12 13,3
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, 21,1% d’enquêté font de l’activité informelle, 18,9% sont des commerçant(e)s, 13,3% sont des enseignant(e)s, 33,3% soit la majorité sont sans emploi et 13,3% sont des travailleurs.

0.7.    Délimitation spatio-temporelle

0.7.1. Délimitation spatiale

Sur le plan spatial, Cette étude se déroule essentiellement dans la province du Sud-Kivu, ville de Bukavu précisément dans la commune d’Ibanda/quartier Nyalukemba, où se trouve la grande partie des constructions anarchiques.

0.7.2. Délimitation temporelle

Sur le plan temporaire, nos investigations portent sur la période allant de l’année 2019 à l’année 2022, soit  3ans. Cette période est caractérisée non seulement par les constructions anarchiques, mais les impacts négatifs des constructions anarchiques sur le bien-être social et économique de la population

0.8. Subdivision du travail

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, le présent travail comporte quatre chapitres :

  • Le premier chapitre porte sur les facteurs à la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans le quartier Nyalukemba ;
  • Le deuxième chapitre présenter les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans quartier Nyalukemba ;
  • Le troisième chapitre propose des mesures à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans le quartier Nyalukemba ;
  • Selon les problématiques relevées par notre étude, le quatrième chapitre la révérence de notre étude en proposant un projet de développement pour résorber le problème.

 

Chapitre I :

LES FACTEURS A LA BASE DES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES  DANS LE QUARTIER NYALUKEMBA

I.1. REPRÉSENTATION QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Les facteurs à la base des constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba se présente dans le tableau ci-dessous et de la manière suivante :

Tableau 6: Ancienneté dans le quartier Nyalukemba

  Effectifs Pourcentage
10ans 14 15,6
15ans 14 15,6
1an 13 14,4
20ans 7 7,8
 

3ans

15 16,7
5ans 17 18,9
8ans 10 11,1
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort de ce tableau, la majorité d’enquêtés ont déjà une ancienneté de 5 ans dans le quartier Nyalukemba soit 18,9%, suivi par 16,7% qui ont 3 ans d’ancienneté, 15,6% ont 10 ans et 15 ans. Outre, 14,4% ont 1 an, 11,1% ont 8 ans et 7,8% ont 20 ans.

Ceci aura alors une incidence négative sur les écosystèmes en place et des espaces verts qui  sont  condamnés  à  disparaitre    laissant  des  places    aux  constructions  anarchiques  ne  respectant  aucune  norme urbanistique.

Tableau 7: Affirmation de la sollicitation de parcelle

  Effectifs Pourcentage
Non

Oui

Total

13 14,4
77 85,6
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Au vu de données de ce tableau, il sied de dire que 85,6% d’enquêtés affirment positivement qu’ils ont sollicité leurs parcelles occupées. Par contre 14,4% affirment négativement.

Tableau 8: Manière et raisons d’acquisition de parcelle

  Effectifs Pourcentage
Corruption 12 13,3
Exode rural 20 22,2
Héritage familiale 19 21,1
L’insécurité en milieu rural 16 17,8
 

La mauvaise gestion des autorités locales e et administrative

Manque de place dans d’autres milieux

Total

13 14,4
10 11,1
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau présente les résultats ci-après : 13,3% d’enquêtés citent corruption, 22,2% parlent de l’exode rural, 21,1% parlent de l’héritage familiale, 17,8% affirment l’insécurité en milieu rural, 11,1% signalent la mauvaise gestion des autorités locales et administrative et 17,8% soulèvent manque de place dans d’autres milieux.

Ainsi, pouvons-nous dire qu’au-delà des causes de constructions anarchiques précitées à Nyalukemba, il y a bien de facteurs clés  qui  déterminent  cette  situation  dans  cette  contrée  entre  autres  la  défaillance  du  pouvoir  public,  l’accroissement démographique,  l’exode  rural,  l’absence  de  politique  et  d’encadrement  du  secteur  foncier  et  de  l’habitat  dans  la  ville  de Bukavu en général, particulièrement dans ses quartiers périphériques pauvres, Nyalukemba, entre autre.

Tableau 9: Autorités contractées

  Effectifs Pourcentage
Autorités communales 32 35,6
Autorités locales 29 32,2
 

Autorités urbanismes

29 32,2
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau indique que 35,6% d’enquêtés citez les autorités communales comme auteurs de leur document, pour sollicité la parcelle. 32,2%  d’enquêtés qui  parlent les  autorités  locales. 32,2% autres qui  soulèvent  les  autorités  urbanismes.

Tableau 10: Octroie des documents parcellaires

  Effectifs Pourcentage
                 Oui 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau indique que 100% d’enquêtés faisant parti de notre échantillon, ont affirment positivement qu’ils possèdent des documents parcellaires terre.

Tableau 11: Satisfait ou non Insatisfait de la parcelle occupée

  Effectifs Pourcentage
Non 72 80,0
                 Oui 18 20,0
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, nous voyons que la majorité d’enquêtés affirment négativement qu’ils sont insatisfaits de leur parcelle occupée soit 80% contre 20% d’enquêtés sont satisfaits.

Tableau 12: Parcelle exposées ou non aux érosions et/ou effondrements

  Effectifs Pourcentage
Non

Oui

Total

30 33,3

66,7

100,0

60
90

Source : Nos enquêtes sur terrain

Au vu de données de ce tableau, il sied de dire que 66,7% d’enquêtés ont affirment par

« oui » que leur parcelle occupée est l’objet des érosions ou effondrement. Par contre 33,3% ont affirment par « non ».

Tableau 13: Raison de la distribution des parcelles par les autorités dans le quartier Nyalukemba

  Effectifs Pourcentage
Corruption des autorités communales 30 33,3
Ils veulent l’argent 16 17,8
                 Les parcelles sur sites

impropres n’ont pas un numéro cadastral

44 48,9
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort de ce tableau, 48,9% d’enquêtés ont estiment que c’est parce que les parcelles sur sites impropres n’ont pas un numéro cadastral, 33,3% pensent que c’est  juste la corruption des autorités communales et enfin 17,8% estiment que c’est parce que les autorités veulent l’argent. Tous éléments sont à la base de la distribution des parcelles sur les sites impropres par les autorités dans le quartier Nyalukemba.

Tableau 14: Ce que l’on gagne en distribuant des parcelles dans le quartier Nyalukemba

  Effectifs Pourcentage
La reconnaissance 28 31,1
S’enrichir et satisfaire la

 

population

Total

62 68,9
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau montre que, 68,9% d’enquêtés estiment que ce que les autorités gagne en distribuant des parcelles dans le quartier Nyalukemba est l’enrichir et satisfaire la population et 31,1% disent la reconnaissance.

Conclusion partielle

Pour clore ce présent chapitre qui est centré sur les facteurs a la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans le quartier Nyalukemba, dans ce chapitre notre souci majeur été de chercher les causes  des constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba, il ressort que notre premier hypothèse est affirmée par nos enquêtes qui 13,3% d’enquêtés ont cité la corruption, 22,2% ont parlé de l’exode rural, 21,1% ont parlé de l’héritage familiale, 17,8% ont affirmé l’insécurité en milieu rural, 11,1% ont signalé la mauvaise gestion des autorités locales et administrative et 17,8% ont soulevé manque de place dans d’autres milieux.

Le deuxième chapitre sera basé sur les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans le quartier Nyalukemba.

 

Chapitre II :

LES CONSEQUENCES ENGENDREES PAR LE NON-RESPECT DES

NORMES URBANISTIQUES LE QUARTIER NYALUKEMBA

II.1. REPRÉSENTATION QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans le quartier Nyalukemba se présente dans le tableau ci-dessous et de la manière suivante :

Le quartier de Nyalukemba ne fait pas exception de cette règle car, en effet, les constructions anarchiques qu’a connu ce quartier  à  travers  le  temps  lui  donne  aujourd’hui  l’image  d’un  favelas  ou  bidonville  avec  toutes  ses  caractéristiques  entre autre : l’insularité manifeste avec des problèmes de  gestion des déchets, les maladies conséquentes, la détérioration du tissu urbain, les glissements de terrain, les inondations, l’absence des  espaces  verts et des lieux de loisir ;  Bref l’environnement détérioré dans tous ses aspects.

Il est à noter que nos enquêtes sur terrain mettent en exergue certaines conséquences comme nous pouvons le visualiser dans le tableau ci-après :

Tableau 15: Les conséquences engendrées par le non-respect

  Effectifs Pourcentage
Evacuation des  eaux usées difficiles 6 6,7
Erosion 25 27,8
Etroitesse ou absence des voies d’accès 21 23,3
 

Les éboulements

13 14,4
Surpeuplement de la population

Total

25 27,8
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau montre que, les majorités d’enquêtés soit 27,8% trouvent les conséquences engendrées par le non-respect est l’érosion et d’autres pensent surpeuplement de la population, 23,3% parlent de l’étroitesse ou absence des voies d’accès, 14,4% estiment les éboulements et 6,7% pensent des eaux usées difficiles.

Il est vrai que la concentration de l’habitat dans les quartiers périphériques des centres urbains sans normes uraniques dans le tiers monde a une incidence négative directe sur l’environnement local et partant sur les vies humaines.[14]

Tableau 16: Les conséquences des constructions anarchiques

  Effectifs Pourcentage
Conflits (fonciers et d’intérêts) / disputes entre les individus. 43 47,8
Implémentation des maisons de toute forme sans tenir

compte des règles de l’urbanisation

 

Maladies (fièvre typhoïde, malaria, etc.)

Mort d’hommes, chômage, pauvreté

Total

9 10,0
10 11,1
28 31,1
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Au vu des éléments de ce tableau, il sied de dire que les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou  du  non-respect  des  réglementations  en  vigueur  sur  la  lutte  contre  les  constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba côté des individus sont :

  • Conflits (fonciers et d’intérêts) / disputes entre les individus (47,8%).
  • Implémentation des maisons de toute forme sans tenir compte des règles de l’urbanisation (10%).
  • Maladies (fièvre typhoïde, malaria, etc.) (11,1%).
  • Mort d’hommes, chômage, pauvreté (31,1%).

Tableau 17: Problème engendrés par les constructions anarchiques

  Effectifs Pourcentage
Déplacements massifs de la population 14 15,6
Présence incontrôlée de personnes originaires et non originaires dans les milieux Inondations 22 24,4
 

Prolifération des ordures et autres déchets ménagers

30 33,3
Surpeuplement (expansion démographique) 24 26,7
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, il sied de dire que les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou  du  non-respect  des  réglementations  en  vigueur  sur  la  lutte  contre  les  constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba côté de la communauté sont :

  • Déplacements massifs de la population (15,6%).
  • Présence incontrôlée de personnes originaires et non originaires dans les milieux Inondations (24,4%).
  • Prolifération des ordures et autres déchets ménagers (33,3%).
  • Surpeuplement (expansion démographique) (26,7%).

Tableau 18: Méfaits des constructions anarchiques

  Effectifs Pourcentage
Construction des maisons dans les sites inappropriés 6 6,7
Dégradation de l’environnement due par la promiscuité des personnes

Éboulement de terre, destruction des maisons

Incendies

Manque d’assainissement ; multiplicités des immondices et ordures au vu des hommes et sur des espaces publics

Mauvaise gouvernance (mauvaise gestion de l’écosystème)

Total

18 20,0
21 23,3
16 17,8
13 14,4
16 17,8
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, il sied de dire que les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou  du  non-respect  des  réglementations  en  vigueur  sur  la  lutte  contre  les  constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba côté de l’environnement sont :

  • Construction des maisons dans les sites inappropriés (6,7%).
  • Dégradation de l’environnement due par la promiscuité des personnes (20%)
  • Éboulement de terre, destruction des maisons (23,3%)  Incendies (17,8%).
  • Manque d’assainissement ; multiplicités des immondices et ordures au vu des hommes et sur des espaces publics (14,4%).
  • Mauvaise gouvernance (mauvaise gestion de l’écosystème) (17,8%).

Conclusion partielle

Pour clore ce présent chapitre qui est basé sur les conséquences engendrées par le nonrespect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans quartier Nyalukemba, notre souci majeur été de chercher conséquences engendrées par le nonrespect des normes urbanistiques, il ressort que notre deuxième hypothèse est affirmée par nos enquêtes, les majorités d’enquêtés soit 27,8% ont trouvé que les conséquences engendrées par le non-respect est l’érosion et d’autres pensent surpeuplement de la population, 23,3% ont parlé de l’étroitesse ou absence des voies d’accès, 14,4% ont estimé les éboulements et 6,7% ont pensé des eaux usées difficiles.

Effet, nous laissons la place au troisième chapitre qui va traiter sur  mesure à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans le quartier Nyalukemba.

Chapitre III :

MESURE A PRENDRE POUR AIDER LES DIFFERENTS ACTEURS FACE AUX CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES DANS LE QUARTIER NYALUKEMBA

III.1.   REPRÉSENTATION      QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

Les mesures à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans le quartier Nyalukemba se présente dans le tableau ci-dessous et de la manière suivante :

Tableau 19: Les mesures possibles à prendre pour la solution face à ce problème

  Effectifs Pourcentage
Des digues 8 8,9
L’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques 28 31,1
La construction des murs de soutènement 18 20,0
 

La nécessité de procéder de la canalisation des eaux des pluies

19 21,1
Le reboisement des pentes 17 18,9
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort de ce tableau, 31,1% d’enquêtés ont suggéré que l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, 21,1% ont estiment de la nécessité de procéder de la canalisation des eaux des pluies, 20% ont parlent aussi la construction des murs de soutènement, 18,9% ont trouvent le reboisement des pentes et 8,9% ont soulèvent des digues.

Tableau 20: Moyens de combattre les constructions anarchiques

  Effectifs Pourcentag

e

La population soit vigilante lors des morcellements des parcelles et informe régulièrement les autorités compétentes. 12 13,3
Le reboisement 11 12,2
                Les autorités en charge de l’urbanisme doivent s’impliquer pour identifier le nombre des commissionnaires et faciliter leurs contrôles dans la cession des parcelles et Punir certaines autorités locales qui facilitent le morcellement abusif des parcelles. 10 11,1
Les commissionnaires doivent passer par les autorités communales et/ou urbaines avant de morceler les parcelles pour lutter contre ce phénomène.

Les propriétaires des parcelles doivent consulter les autorités étatiques compétentes avant de céder les parcelles.

21 23,3
3 3,3
Multiplier le contrôle lors de cession des parcelles via les autorités locales (chefs de quartier, chef d’avenue,…) pour limiter ainsi les risques des morcellements inappropriés. 11 12,2
Respect des normes urbanisation. 22 24,4
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Au vu de données de ce tableau, nous disons que les moyens pour lutter contre les constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba sont :

  • Qui la population soit vigilante lors des morcellements des parcelles et informe régulièrement les autorités compétentes.
  • Le reboisement (13,3%).
  • Les autorités en charge de l’urbanisme doivent s’impliquer pour identifier le nombre des commissionnaires et faciliter leurs contrôles dans la cession des parcelles et Punir certaines autorités locales qui facilitent le morcellement abusif des parcelles (11,1%).
  • Les commissionnaires doivent passer par les autorités communales et/ou urbaines avant de morceler les parcelles pour lutter contre ce phénomène (23,3%).
  • Les propriétaires des parcelles doivent consulter les autorités étatiques compétentes avant de céder les parcelles (3,3%).
  • Multiplier le contrôle lors de cession des parcelles via les autorités locales (chefs de quartier, chef d’avenue,…) pour limiter ainsi les risques des morcellements inappropriés (12,2%).
  • Respect des normes urbanisation (24,4%).

Tableau 21: Solution à apporter aux phénomènes des constructions anarchiques

  Effectifs Pourcentage
Le quartier Nyalukemba soit urbanisé 19 21,1
Ne pas distribuer des parcelles sur les pentes raides 12 13,3
Non à la distanciation des ménages sur la pente

raide

22 24,4
Que l’État Congolais prenne sa responsabilité 15 16,7
Respect des normes cadastrales 22 24,4
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Dans ce tableau, 21,1% d’enquêtés disent le quartier Nyalukemba soit urbanisé, 13,3% parlent ne pas distribuer des parcelles sur les pentes raides, 24,4% pensent non à la distanciation des ménages sur la pente raide, 16,7% disent qu’État Congolais prenne sa responsabilité et 24,4% parlent respect des normes cadastrales.

Tableau 22: Les perspectives d’avenir

  Effectifs Pourcentage
Avoir des moyens financiers 16 17,8
Bonnes canalisations d’eau

Construire  avec les matériaux durables

 

De reboisement

Un bon lotissement

Total

12 13,3
16 17,8
28 31,1
18 20,0
90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau affiche les résultats ci-après : 31,1% d’enquêtés disent reboisement, 20% parlent d’un bon lotissement, 17,8% estiment avoir des moyens financiers et d’autres construire avec les matériaux durables et enfin 13,3% disent bonnes canalisations d’eau.

Tableau 23: Justification de l’abondance les cas d’effondrements des parcelles des terres dans le quartier Nyalukemba

  Effectifs Pourcentage
constructions anarchiques sur sites impropres 56 62,2
                Incompétences des ingénieurs 34 37,8
Total 90 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau  montre  que 62,2% d’enquêtés disent  que  les constructions anarchiques sur les sites impropres contre  37,8%  qui  parlent  que  les incompétences des ingénieurs comme justification de l’abondance en d’effondrement des parcelles  des  terres  dans  le quartier Nyalukemba comme justification.

Conclusion partielle

Pour clore ce présent chapitre qui est basé sur les mesures à prendre pour aider les différents acteurs face aux constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba, notre souci majeur été de chercher les mesures à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème, de ce fait notre troisième hypothèse est affirmée par nos enquêtes,

31,1% d’enquêtés ont suggéré que l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, 21,1% ont parlé de la nécessité de procéder de la canalisation des eaux des pluies, 20% ont parlé aussi la construction des murs de soutènement, 18,9% ont trouvé le reboisement des pentes et 8,9% ont soulevé  des digues.

Effet, pour contribuer au phénomène des responsabilités partagées face aux constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba, nous avons préparé un projet de développement.

 

CHAPITRE IV :

PROJET DE CRÉATION D’UN CENTRE DE CAPACITATION ET DE

FORMATION POUR LUTTER CONTRE LES CONSTRUCTIONS

ANARCHIQUES AU QUARTIER NYALUKEMBA

SECTION I : TITRE DU PROJET

« Projet de création d’un centre de capacitation et de formation pour lutter contre les constructions anarchiques au quartier Nyalukemba ».

  1. DEFINITION

Un projet est un ensemble de moyens de toutes sortes dont la mise en œuvre de façon coordonnée et estimée nécessaire pour obtenir un résultat de développement  socioéconomique concernant à la réalisation des objectifs du plan[15]

  1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET

La ville de BUKAVU devient de plus en plus habitable depuis les années de la colonisation cependant, les principales études sur les crises environnementales observées ce dernier temps. La ville montre que la construction anarchique serait la cause principale.

Etant donné que la situation du logement pose certainement un problème sérieux à cause de l’insécurité qui a dominé les milieux ruraux dans les années 1998-2002.

Dans certaines extensions entre les espaces délimitant les parcelles, les endroits laissés libres pour le passage sont aujourd’hui occupés illicitement par les arrivées, ce qui met en dérive l’urbanisation rationnelle du quartier Nyalukamba mais il y a en outre la course au pouvoir, la soif de l’argent des autorités et la sous information des méfaits de la construction anarchique avec pour corollaire boum démographique.

C’est ainsi, afin de maximiser l’impact du projet et favoriser au maximum la loi urbanistique de création d’un centre de capacitation et de formation par les autorités locales en particulier et toutes les populations de la ville de Bukavu en général afin de lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

  1. OBJECTIFS DU PROJET
  2. Objectif général

Notre projet a comme objectif général d’amener la population de la ville de Bukavu/quartier Nyalukemba et les autorités à lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

  1. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de notre projet sont les suivants :

  • Contribuer à l’auto-assainissement du milieu ;
  • Lutter contre la propagation de la maladie ;
  • Lutter contre le déboisement de l’environnement ;  Lutter contre les érosions.
  • Réduire petit à petit aux conflits fonciers et sociaux ;
  • Renforcer la loi urbanistique dans la communauté ;

But du projet : Ce projet a pour but ultime démolir tous les constructions de rez-dechaussée en cours d’exécution et les anciens bâtiments mal construit dans la lutter contre la construction anarchique et ses méfaits.

  1. LOCALISATION DU PROJET

Ce projet sera important à la ville de Bukavu et son rayon d’action s’étend sur la commune d’Ibanda dans le quartier Nyalukemba.

  1. DURÉE DU PROJET

Ce projet est à durée de 12 mois, en prenant une période allant de 15 janvier 2023 au 31 Janvier 2024.

  1. BENEFICIAIRES DU PROJET

Les bénéficiaires directs du projet sont les autorités locales du milieu et les leaders des églises et des associations de développement car eux qui ont la grosse part de responsabilité dans la distribution anarchique des parcelles.

La population de la ville de Bukavu/Quartier Nyalukemba sera considérée comme bénéficiaire indirecte dudit projet car elle bénéficiera des actions d’après le projet lorsque la loi urbanistique sera vulgarisée à toute la population par les autorités locales.

  1. NATURE DU PROJET

Ce projet est à caractère social et économique car il touche un aspect très important de tout homme et de tout l’homme dans tous les secteurs tant économique, social que culturel.

  1. CADRE JURIDIQUE DU PROJET

Ce projet est de type concerté dans le cadre où il va intégrer les interventions de différents secteurs et services étatiques, paraétatiques et privés, tels que le cadastre, le titre foncier, le service de transport et communication, les autorités administratives, les ONG locales etc.

  1. STRATEGIE DU PROJET

Notre projet aux stratégies et aux sous stratégies suivantes :

Stratégies sous stratégies
1. Information et sensibilisation des fournisseurs. Organisation des réunions de sensibilisation, des séminaires de réflexion sur les problématiques des constructions anarchiques.
2. Renfoncement des capacités socioéconomiques des bénéficiaires. Disponibilisation des réunions de sensibilisation, des séminaires de réflexion sur le respect des normes cadastrale ou urbanistique.

Tableau 24: Stratégies du projet

  1. OPERATIONNALISATION DU PROJET

10.1. Phases du projet

Notre projet comprend les phases ci-après :

  • 1ère phase : la sensibilisation, l’animation et la conscientisation des membres ;
  • 2ème phase : la recherche du financement ;
  • 3ème phase : location et équipement des bâtiments ;
  • 4ème phase : recrutement personnel ;
  • 5ème phase de suivi ;  6ème phase d’exécution ;  7ème phase d’éducation.

10.2. Planification des extrants

Les extrants sont les activités plus ou moins permanents et continues nécessitant la présence d’un suivi.

Extra N° 1 : la sensibilisation, l’animation et conscientisation des membres, la démolition Cible : la population est invitée à participés à la réalisation du projet.

Durée : 17 mois

Echéance : 1ère Janvier 2023 au 31/01/2024

Réalisation : les animateurs

Responsable : le comité de gestion

Activités et sous activités :

  • Descente sur terrain ;
  • Tenue des réunions ;
  • Informer les populations ;  Exécution des tâches.

Supposition :

  • Que les animateurs recrutés soient compétents ;
  • Que les populations participent aux différentes réunions ; Moyen de vérification :
  • Rapport des animateurs sur leurs activités de sensibilisation

Extrant 2 : recherche de financement :

Durée : 3 mois

Echéance : 01 /01/2023

Responsable : comité de gestion

Réalisation : comité de gestion

Extrant N° 3 : location et équipement du bâtiment

Objectif : doter le projet d’un bâtiment adapté à l’exercice de ses activités

Durée : 12 mois

Echéance : du 01/01/2023 au 31/12/2024.

Responsable : le comité de gestion

Réalisation : le comité de gestion

Activités et sous activités

‒ Louer un bâtiment pendant 2 ans

‒ Acheter l’équipement de la maison

Supposition

  • Que le bâtiment soit adapté aux travaux à y exécute
  • Que l’argent soit disponible au moment opportun

Moyen de vérification

  • Facture de contrat de bail
  • Rapport de comité de gestion et la coordination

Extrant n° 4 : Recrutement du personnel

Durée : 1 mois

Echéance : du 01/01/2023 au 01/04/2024

Responsable : commuté de gestion sur test pour les agents et cadres.

Extrant n° 5 et 6 le suivi et l’évaluation

Suivre : 12 mois

Evaluation : après 4 mois

Le déroulement des activités et sous activités et vérifie les résultats obtenus après l’exécution de chaque phase du projet.

Responsable : le comité de gestion, le coordinateur, animateur et appui, conseil

Réalisation Idem.

Activités et sous activités

‒ Préparation des tous les documents qui vont permettre le suivi et l’évaluation

‒ Organiser les réunions

‒ Evaluation proprement dite. Tous les services qui y sont impliquées doivent évaluer chacun en ce qui le concerne.

Suppositions

  • Que tous les services concernés soient responsables de leurs actes
  • Que le travail d’évaluation se fasse sans complaisance.

Moyen de vérification

Tous les documents nécessaires doivent être réunis en vue de faciliter la tâche aux évaluateurs, rapport, pièce comptables, compte rendus des réunions pour voir si toutes les résolutions ont été mises en pratique.

III.5.3. Programme des activités du projet diagramme de Gant

 

  ANNEE         2023             2024
période d’activité J

 

F

 

M

 

A

 

M

 

J

 

J

 

A

 

S

 

O

 

N

 

D

 

J
1 Sensibilisation des membres                          
2 Recherche du financement                          
3 Location et équipement du bâtiment                          
4 Recrutement du personnel                          
5 Suivi                          
6 Exécution  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
7 Evaluation                          

Tableau 25: Programme des activités du projet diagramme de Gant

  1. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET
    • Organigramme

 

Figure 1: Organigramme du projet

  • Fonctionnement des organes
    • L’assemblée générale

C’est un organe suprême du projet. Elle est constituée de toute la population de Bukavu/Quartier Nyalukemba. Elle se réunit une fois par an. Elle arrête la politique générale du projet. Elle vote les 5 membres du comité de gestion.

  • Le comité de gestion

Il se réunit une fois par trimestre. Il vote son président qui est d’office le président de l’assemblée générale et du projet. Il est payé sur Jeton de présence. Il engage tout le personnel contractuel du projet du projet. Il supervise toutes les activités du projet. Il précise la politique arrêtée par l’assemblée générale.

  • La coordination

Elle matérialise au niveau exécuté la politique par le comité de gestion. Elle supervise quotidiennement les activités du projet en contribuant des taches précises à tous mes membres du personnel du projet. Son titulaire doit avoir une licence en économie ou en développement rural.

  • Le secrétariat exécutif

Il s’occupe de la relation et de l’exécution du courrier. Il assiste à toutes les réunions du projet et en rédigeant des comptes rendus. Tous les documents administratifs relevant de sa compétence. Il doit avoir un diplôme de graduat en sciences commerciales et administratives.

  • Animation :

Ce service s’occupe de l’animation de la sensibilisation et de la conscientisation de la population contre les problématiques de construction anarchiques dans la ville de Bukavu/

Quartier Nyalukemba.

  • Formation

Ce cervidé d’ouvra s’occuper de la formation de la population de la ville de Bukavu/ Quartier Nyalukemba en matière de respect des normes Urbanistique. Il sera constitué des experts.

  • La comptabilité et la caisse.

La comptabilité tiendra les pièces comptables du projet. Elle ne débloquera les fonds qu’avec du comité de gestion et du coordinateur. La caisse s’occupe de la garde des fonds du projet.

  • La population

Celle-ci bénéficiera des conseils leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie d’existence après avoir bien suivre une formation en matière de gestion des normes urbanistique. Ou environnementale.

  • Budgétisation des activités du projet

Le travail qui nous préoccupe ici est de l’évaluation financière des intrants nécessaires pour la réalisation du projet. L’unité monétaire est les dollars américains.

Désignation Nombre Salaire Mensuel Salaire Annuel Salaire 2 Ans
Comité De Gestion 5 2000$ 4000$
Coordinateur 2 200 2400$ 4800$
Sec. Administratif 2 1800$ 3600$
Animateurs 4 300 3600$ 7200$
Appui Conseil 2 300 3600$ 7200$
Comptable 2 150 1800$ 3600$
Caisse 1 100 900$ 1800$
Ouvrir Et Sentinelles 5 150 1800$ 3600$
Total 21 150 21500$ 43.000$

Tableau 26: Budgétisation des activités du projet

v Localisation et équipement immeuble

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix total
Location Immeuble 1 200$ 480$
Chaises 15 7$ 105$
Tables Des Bureaux 5 10$ 50$
Bancs 10 7$ 70$
Rames De Papiers 30 5$ 150$
Boites De Stylos 6 5$ 30$
Calculatrice 5 5$ 25$
Étagères 3 18$ 54$
Fardes Chemises 20 0,3$ 6$
Classeurs 6 5$ 30$
Registres 5 5$ 25$
Perforateur 3 5$ 15$
Craie Blanches 1 carton 3$ 3$
Tabouret 30 3$ 90$
Table Simple 10 7$ 70$
Agrafeuses 4 3$ 12$
Boite D’agrafeuses 10 2$ 20$
Boite Enveloppes 10 1$ 10$
Papier Collant 10 1$ 10$
Tempos 5 2$ 10$
Correcteur Blanche 10 boites 3$ 30$
Ordinateur Et Imprimantes 6 ordinateurs 500$ 30.000$
Total 800$ 8.615$

Tableau 27: Localisation et équipement immeuble

Source ; nos investigations sur le terrain 1$ = 2000Fc.

v Matériel Roulant

Désignation Quantité Prix Unitaire Prix global
1 Moto 2 1.000 2000
2 Camionnette 1 5000 5000
3 Voiture 1 3.000 300
  Total 4 9000 10.000

Tableau 28: Matériel Roulant

v Cout total du Projet au tableau récapulatif

Désignation Montant en Dollar
1 Salaire du personnel 43.000$
2 location et équipement ou bâtiment 8615$
3 Matériel Roulant 10.000$
4 sous total 61.615$
5 Imprévu : 10% 6.161,5$
  Total 67.776,5$

Tableau 29: Cout total du Projet au tableau récapulatif

Source : Budgétisation

Ce montant est fixé en dollars américain pour élever la dévaluation

v Rentabilité a une rentabilité sociale et économique

Rentabilité à une rentabilité sociale et économique, pour ce qui est de l’aspect économique, il augmentera le revenu individuel à la familial des populations, il leur permettra ainsi de satisfaire leurs différents besoins éventaires.

Quant à l’aspect social, il contribuera à l’amélioration des conditions sociales des bénéficiaires. Ce projet sera évalué par le changement de comportement de la population. Car les normes urbanistiques seront respectées et les constructions anarchiques disparaitront petit à petit notons aussi que le reboisement fera l’objet qui va témoigner la rentabilité de ce projet.

Désignation Montant en $ %

 

1 La population 6777, 65$  
2 ACTED 20332,95$  
3 CARITAS 203332,95$  
4 PNUD 20332,95$  
  Total 67.776,5$  

Tableau 30: Rentabilité a une rentabilité sociale et économique

SECTION II : SYNTHESE DU PROJET PAR LA METHODE DE CADRE LOGIQUE

Titre du projet : « Projet de démolition des bâtiments à rez-de-chaussée et anciens bâtiments dans le quartier Nyalukemba contre la construction anarchique et ses méfaits ».

Durée : 12 mois

 

  construits du quartier

Nyalukemba contre la construction anarchique.

Ce projet de la démolition de rez-dechaussée en cours et

anciens bâtiments mal construits du quartier

Nyalukemba contre la construction

anarchique  est mis en marche  dès  le

01/01/2023 au

01/01/2024 à

BUKAVU/Q.

Nyalukemba.

–  Enquête de vérification

–  Descente sur terrain

 Que les autorités locales acceptent de s’impliquer à 100% dans le projet soient garantis

dans le milieu ;

Que les autorités

locales

acceptent de

s’impliquer à

100% dans le projet

EXTRANTS –  Le financement obtenu

–  Les leaders de la ville de Bukavu (locaux) constatés le bureau installés

–  Le personnel recruté

–  Le matériel acheté

–  Les animateurs locaux formés

–  Les séances de sensibilisation dans le milieu.

–  Le suivi et évaluation assurés

Budget en marche  46.075$ de financement est

obtenu pour la

réalisation du projet à partir du 01/01/2023

–  45 autorités locales sont contactées à 2

tours à Nyalukemba

du 01/10/2021 au

01/10/2024

–  378 agents recrutés dans la ville de

–  Rapport de coordinateur

–  Descente sur terrain

–  Déclaration de la population de Nyalukemba.

–     Que le personnel, le matériel, le bâtiment, etc. soient disponibles

–     Que le financement

soit disponible à temps opportun

–     Que les

bénéficiaires gèrent convenablement le projet

Que le personnel, le matériel, le

bâtiment, etc. soient

disponibles

Que le financement

soit disponible à temps

opportun

Que les bénéficiaires gèrent

convenableme nt le projet

 

  Bukavu en date du

28/11/2023

–  Achat des matériels est effectué à Bukavu en date du 1er au

30/12/2023

–  28 animateurs locaux sont formés à Bukavu

du 1er au 30/12/2023

–  Deux séances de sensibilisation sont organisées dans

chaque commune de la ville dans tous les

quartiers pendant 12 mois

–  Suivi et évaluation assurés ;

–  Exécution de démolition.

     
INTRANTS –  Chercher le financement

–  Contacter les leaders locaux

–  Installer le bureau

–  Recruter le personnel

–  Acheter le matériel

–  Former les animateurs locaux

–  Organiser les séances de sensibilisation par village

–  Assurer le suivi du projet

–  Autoévaluer le projet

–  Coût global du projet : 146075$

–  Salaire du personnel : 87960$

–  Achat des fournitures de bureau et mobilier : 1515$

–  Matériel roulant, carburant et

appareils : 33300$

–  Rapport du coordonnateur

–  Dossiers comptables

–  Facture des achats

–  Facture préforma du matériel d’équipement

–  Signatures

Que le financement ne soit pas détourné

Que la participation locale soit effective

Que les autorités politico-

administratives ne

s’opposent pas

Que les

populations  remplissen t à la formation.

Que le financement ne soit pas

détourné

Que la participation

locale soit effective

Que les autorités

politico-

administratives   ne s’opposent pas

Que les populations  re mplissent à la formation.

Tableau 31: Synthèse du projet par la méthode de cadre Logique

 

CONCLUSION ET RECOMMANDATION

Nous voici au terme de ce travail qui a porté sur « Responsabilités partagées faces aux constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, conséquence. Cas du quartier Nyalukemba ». Ce sujet nous a beaucoup intéressés dans la mesure contre cette pratique des constructions anarchiques détruit sauvagement l’environnement. Cette situation nous a poussé à nous poser un certain de question dont les principales sont :

  • Quels sont les facteurs à la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba ?
  • Que peuvent être les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques au quartier Nyalukemba ?
  • Quelle mesure prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème ?

Deux hypothèses ont découlé de ce questionnement :

  • L’insécurité en milieu rural causant l’exode rural poussant la population à chercher les espaces à occuper, la mauvaise gestion des autorités administratives locales, la corruption, la pauvreté, la passivité et l’abandon de l’État qui est presque absent et ne voit que de l’Argent, seraient les principaux facteurs des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba.
  • L’étroitesse ou l’absence des voies d’accès, érosion, l’évacuation des eaux usées difficiles, surpeuplement de la population, les éboulements, etc. serait les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques au quartier Nyalukemba.
  • L’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, la nécessité de procéder à la canalisation des eaux des pluies, la construction des murs de soutènement, des digues, le reboisement des pentes. serait un moyen de lutter contre cette dernière, s’il y a sensibilisation de la population. La conscientisation des agents de l’État ayant en charge la gestion des terres dans leurs attributions, au respect des lois sur l’urbanisme et dont le respect de mesurage exigés pour acquérir une parcelle de terre en ville en tenant compte de la situation géographique celle-ci.

En outre, les espaces à risque devront être reboisés et/ou démolissons après une décision des autorités politiques ordonnant de force le déguerpissement et la destruction des maisons y ériger aux frais des concernés.

Telles sont les 3 hypothèses que nous vérifierons en les confirmant on en les infirmant au terme de nos investigations sur le terrain.

Pour réaliser ce travail et vérifier nos hypothèses, nous avons recouru à un certain nombre de méthodes et techniques. Il s’agit de la méthode descriptive, analytique, statistique quant aux techniques, il y a lieu de citer l’observation participative, l’analyse documentaire, l’interview, le questionnaire. Ces méthodes et techniques nous ont permis d’élaborer un travail subdivisé en quatre principaux chapitres précédés d’une introduction générale et clôturés d’une conclusion également générale.

  • Le premier chapitre a porté sur les facteurs à la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans le quartier Nyalukemba ;
  • Le deuxième chapitre quant à lui, a porté sur les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans quartier Nyalukemba ;
  • Le troisième chapitre a porté sur mesure à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda en générale et en particulière quartier Nyalukemba ;
  • Selon les problématiques relevées par notre étude, le quatrième chapitre la révérence de notre étude en proposant un projet de développement pour résorber le problème.

Eu égard à tout ce qui précède, nous croyons fermement avoir vérifié nos 3 hypothèses du départ mais hélas, il n’y a pas de rose sans épines, dit-on.

Pour ce qui concerne les facteurs a la base des constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans le quartier Nyalukemba, dans ce chapitre notre souci majeur été de chercher les causes  des constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba, il ressort que notre premier hypothèse est affirmée par nos enquêtes qui 13,3% d’enquêtés ont cité la corruption, 22,2% ont parlé de l’exode rural, 21,1% ont parlé de l’héritage familiale, 17,8% ont affirmé l’insécurité en milieu rural, 11,1% ont signalé la mauvaise gestion des autorités locales et administrative et 17,8% ont soulevé manque de place dans d’autres milieux.

Pour ce qui est des conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans quartier Nyalukemba, notre souci majeur été de chercher conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques, il ressort que notre deuxième hypothèse est affirmée par nos enquêtes, les majorités d’enquêtés soit 27,8% ont trouvé que les conséquences engendrées par le non-respect est l’érosion et d’autres pensent surpeuplement de la population, 23,3% ont parlé de l’étroitesse ou absence des voies d’accès, 14,4% ont estimé les éboulements et 6,7% ont pensé des eaux usées difficiles.

Enfin pour termine sur les mesures à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans la ville de Bukavu/commune d’Ibanda en générale et en particulière quartier Nyalukemba, notre souci majeur été de chercher les mesures à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème, de ce fait notre troisième hypothèse est affirmée par nos enquêtes, 31,1% d’enquêtés ont suggéré que l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques, 21,1% ont parlé de la nécessité de procéder de la canalisation des eaux des pluies, 20% ont parlent aussi la construction des murs de soutènement, 18,9% ont trouvé le reboisement des pentes et 8,9% ont soulevé  des digues.

Pour terminer, nous disons que nous n’avons pas la prétention d’avoir réalisé un travail parfait, raison pour laquelle nous restons ouverts à toutes critiques tant positives que négatives pour les recherches ultérieures.

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

  1. Kutunga Nijikap, F. (2011). Analyse des idiocosmognosies sur l’environnement physique chez les jeunes scolarisés de Kinshasa. Mémoire de D.E.S. en Psychologie non publié. Université de Kinshasa. Kinshasa.
  2. PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur gein.gov, consulté le 09 septembre 2022 à 11h45’ »
  3. https://mamaradio.info/bukavuconstructionanarchiquedesmaisonsunesituationquipersistedanslaville/ consulté le 09 septembre 2022 à 12h00’
  4. PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur gein.gov, consulté le 09/09/2022 à 12h5’ »
  5. PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 09/09/2022 »
  6. Selon le PDG de l’Agence foncière d’habitation (AFH), Mohamed El Khames Laâbidi.
  7. Archive du bureau d’habitat de la commune d’Ibanda.
  8. MULUMEODERHWA Jean, 2021
  9. Jean KYANA « Les constructions anarchiques dans les quartiers Kimbangu I et Yolo-Nord III le long de la rivière Kalamu: étude d’impact environnemental et social » Institut du bà¢timent et des travaux publics, 2010.
  10. Encyclopédie Encarta 2009
  11. Encyclopédie Encarta 2009
  12. wikipedia.org/wiki/anarchie consulté le 09 septembre 2022 à 12h10’
  13. Encyclopédie Encarta (2009)
  14. Enquêté au Canada, 2003
  15. Jean L. (2000). Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Harmattan, p20. . Paris.
  16. MUCHELL dans Le questionnaire d’enquête psycho-sociale, 1971 ; P.916
  17. M., 1976, Géographie humaine, Armand Colin, Paris.
  18. Poumaillou cité par KASUKU KALABA, Cours de conception, élaboration, gestion et évaluation des projets de développement, G1 ISDR/BKV, 2005-2006, inédit

 

TABLE DES MATIERES

Epigraphe ………………………………………………………………………………………………………………………… I

Dédicace …………………………………………………………………………………………………………………………..II

Remerciement ………………………………………………………………………………………………………………….III

Liste des tableaux et figures……………………………………………………………………………………………… IV Liste des acronymes et abréviations …………………………………………………………………………………… V

  1. INTRODUCTION ………………………………………………………………………………………………………6
    • Problématique……………………………………………………………………………………………………..6
    • Hypothèses ……………………………………………………………………………………………………….. 10
    • Objectif ……………………………………………………………………………………………………………. 10
      • Objectif global ……………………………………………………………………………………………. 10
      • Objectifs spécifiques …………………………………………………………………………………… 11
    • Choix et intérêt du sujet …………………………………………………………………………………….. 11
      • Choix du sujet ……………………………………………………………………………………………. 11
      • Intérêt du sujet …………………………………………………………………………………………… 11
    • Cadre conceptuel ………………………………………………………………………………………………. 12
    • Méthodologies …………………………………………………………………………………………………… 14
    • Délimitation spatio-temporelle ……………………………………………………………………………. 19
      • Délimitation spatiale …………………………………………………………………………………… 19
      • Délimitation temporelle ………………………………………………………………………………. 19
    • Subdivision du travail ………………………………………………………………………………………… 19

Chapitre I : …………………………………………………………………………………………………………………….. 20

LES FACTEURS A LA BASE DES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES  DANS LE

QUARTIER NYALUKEMBA …………………………………………………………………………………………. 20

I.1. REPRÉSENTATION QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE ……………………………………………………………………………………. 20

Conclusion partielle …………………………………………………………………………………………………….. 23

Chapitre II : …………………………………………………………………………………………………………………… 24

LES CONSEQUENCES ENGENDREES PAR LE NON-RESPECT DES NORMES

URBANISTIQUES LE QUARTIER NYALUKEMBA ……………………………………………………….. 24

II.1. REPRÉSENTATION QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE ……………………………………………………………………………………. 24

Conclusion partielle …………………………………………………………………………………………………….. 26

Chapitre III : ………………………………………………………………………………………………………………….. 27

MESURE A PRENDRE POUR AIDER LES DIFFERENTS ACTEURS FACE AUX

CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES DANS LE QUARTIER NYALUKEMBA …………………. 27

III.1. REPRÉSENTATION QUALITATIVE, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES

RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE ……………………………………………………………………………………. 27

Conclusion partielle …………………………………………………………………………………………………….. 29 CHAPITRE IV : …………………………………………………………………………………………………………….. 31 PROJET DE CRÉATION D’UN CENTRE DE CAPACITATION ET DE FORMATION POUR LUTTER CONTRE LES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES AU QUARTIER

NYALUKEMBA …………………………………………………………………………………………………………….. 31 SECTION I : TITRE DU PROJET ……………………………………………………………………………….. 31

  1. DEFINITION ………………………………………………………………………………………………………. 31
  2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET ……………………………………………………. 31
  3. OBJECTIFS DU PROJET …………………………………………………………………………………….. 31 Objectif général ………………………………………………………………………………………………… 31
  4. Objectifs spécifiques ………………………………………………………………………………………….. 32
  5. LOCALISATION DU PROJET …………………………………………………………………………….. 32
  6. DURÉE DU PROJET ……………………………………………………………………………………………. 32
  7. BENEFICIAIRES DU PROJET …………………………………………………………………………….. 32
  8. NATURE DU PROJET …………………………………………………………………………………………. 33
  9. CADRE JURIDIQUE DU PROJET ……………………………………………………………………….. 33
  10. STRATEGIE DU PROJET ……………………………………………………………………………………. 33
  11. OPERATIONNALISATION DU PROJET ………………………………………………………….. 33
    • Phases du projet……………………………………………………………………………………………….. 33
    • Planification des extrants ………………………………………………………………………………….. 33
  12. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET………………………………….. 36
    • Organigramme ………………………………………………………………………………………………… 36
    • Fonctionnement des organes ……………………………………………………………………………… 36
    • Budgétisation des activités du projet…………………………………………………………………… 38

SECTION II : SYNTHESE DU PROJET PAR LA METHODE DE CADRE LOGIQUE …… 40

CONCLUSION ET RECOMMANDATION ……………………………………………………………………… 44

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE …………………………………………………………………………….. 47

TABLE DES MATIERES ……………………………………………………………………………………………….. 48

Annexe …………………………………………………………………………………………………………………………… 50

 

 

Annexe

QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

Dans le cadre d’élaboration d’un travail de  fin de cycle (TFC) à l’Institut Supérieur de Développement Dural (ISDR-BUKAVU), intitulé «  Responsabilités partagées faces aux constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda, conséquence. Cas du quartier Nyalukemba », nous organisons  une enquête sociale quant à ce. C’est ainsi que nous vous  prions chers  enquêtés de bien vouloir lire ce questionnaire et nous destiner votre feedback

Tout en  vous rassurant notre  parfaite confidentialité,  nous vous prions d’agréer chers enquêté en l’expression de nos sentiments distingués.

  1. IDENTITE DE L’ENQUETE :
  1. Sexe :
  2. a) Masculin b) Féminin
  3. Age :
a)     20-30ans

b)     31-40ans 3. Etat civil :

c)     41-50ans

d)    51-60ans

e) 61 et plus
a)    Marié(e)

b)    Célibataire

c)     Divorcé(e)

d)    Veuf (ve)

 
  1. Profession :………………………………………………………………………………….

 

  1. QUESTIONS PROPREMENT DITES

Les facteurs à la base des constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba

 

  1. Depuis quand habitez ce quartier ? ……………………………………………………………
  2. Avez-vous sollicité cette parcelle ?
  3. a) Oui b) Non
  4. Si oui, pourquoi avez-vous sollicité une parcelle d’habitation sur de terre dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba ?
a)    Exode rural

b)    L’insécurité en milieu rural

c)     Manque     de        place   dans d’autres milieux

d)    Insalubrité

e)     Faibles moyens financiers

f)     Corruption

g)    Héritage familiale

h)    La mauvaise gestion des autorités locales e et

administrative

i)      Autres à préciser………….

  1. Avez-vous sollicité cette parcelle auprès de quelle autorité ?
    1. Autorités communales c) Autorités urbanisme
    2. Autorités locales d) Autres
  2. Cette autorité donne-t-elle des documents parcellaire terre ?
  3. a) Oui b) Non
  4. Etes-vous satisfait de la parcelle que vous occupez ?
  5. a) Oui b) Non
  6. La parcelle que vous occupez n’est-elle pas objet des érosions ou effondrement ?
  7. a) Oui b) Non
  8. Pourquoi les autorités attribuent des parcelles sur des sites impropres ?
    1. Corruption des autorités communales
    2. Les parcelles sur sites impropres n’ont pas un numéro cadastral
    3. Ils veulent l’argent
  9. Quels avantages les autorités tirent-elles en distribuant des parcelles dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba ?
  10. a) S’enrichir et satisfaire la b) La reconnaissance population

Les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la commune d’Ibanda, précisément dans quartier Nyalukemba

  1. Que peuvent être les conséquences engendrées par le non-respect des normes urbanistiques dans la Commune d’Ibanda en générale et en particulière quartier Nyalukemba ?
    1. Etroitesse ou absence des voies d) Surpeuplement de la population d’accès e) Les éboulements
    2. Erosion f)
    3. Des eaux usées difficiles
  2. Quelles sont les conséquences qui peuvent résulter de suite des constructions anarchiques ou du non-respect des réglementations en vigueur sur la lutte contre les constructions anarchiques dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba : v Côté des individus ?
a)    Mort          d’hommes,      chômage, pauvreté

b)    Conflits (fonciers et d’intérêts) / disputes entre les individus.

v Côté de la Communauté ?

c)     Maladies   (fièvre typhoïde,

malaria, etc.)

d)    Implémentation des maisons de toute forme sans tenir compte des règles de l’urbanisation

a)    Déplacements massifs de la population

b)    Surpeuplement     (expansion démographique)

c)     Prolifération des ordures et autres déchets ménagers

v Côté Environnement ?

d) Présence incontrôlée de personnes originaires et non originaires dans les milieux

Inondations

a)    Manque     d’assainissement        ; multiplicités des immondices et ordures au vu des hommes et sur des espaces publics

b)    Dégradation          de l’environnement due par la promiscuité des personnes

c)     Éboulement          de        terre, destruction des maisons

d)    Mauvaise gouvernance (mauvaise gestion de l’écosystème)

e)     Incendies

f)     Construction des maisons dans les sites inappropriés

Mesure à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème dans la ville de Bukavu/Commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba

  1. Quelle mesure à prendre pour aider les différents acteurs à trouver la solution face à ce problème ?
a) L’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques b)    La nécessité de procéder de la canalisation des eaux des pluies

c)     La construction des murs de soutènement

  1. d) Des digues e) Le reboisement des pentes
  2. Comment peut-on lutter contre les constructions anarchiques?
a)    Les propriétaires des parcelles doivent consulter les autorités étatiques compétentes avant de céder les parcelles.

b)    Les autorités en charge de l’urbanisme          doivent s’impliquer pour identifier le nombre des commissionnaires et faciliter leurs contrôles dans la cession des parcelles et Punir certaines autorités locales qui facilitent   le       morcellement abusif des parcelles.

c)     Multiplier le contrôle lors de cession des parcelles via les autorités locales (chefs de

quartier,          chef     d’avenue,…) pour limiter ainsi les risques des morcellements inappropriés.

d)    Les commissionnaires doivent passer par les autorités communales et/ou urbaines avant de morceler les parcelles pour lutter contre ce phénomène.

e)     La population soit vigilante lors des morcellements des parcelles et informe régulièrement les autorités compétentes.

f)     Respect     des      normes urbanisation.

g)    Le reboisement

  1. D’après vous, quelles solutions durables peut-on apporter au phénomène de constructions anarchiques dans le quartier Nyalukemba ?
    1. Respect des normes cadastrales d) Ne pas distribuer des parcelles
    2. Qu’État Congolais prenne sa sur les pentes raides

responsabilité                       e) Non à la distanciation des

  1. Le quartier Nyalukemba soit ménages sur la pente raide urbanisé
  1. Quelles sont vos perspectives d’avenir ?
    1. De reboisement d) Un bon lotissement
    2. Bonnes canalisations d’eau e) Avoir des moyens financiers
    3. Construire avec les matériaux durables
  2. Comment justifiez-vous l’abondance les cas d’effondrements des parcelles des terres dans la ville de Bukavu ?
    1. Incompétences des ingénieurs
    2. constructions anarchiques sur sites impropres

[1] Kutunga Nijikap, F. (2011). Analyse des idiocosmognosies sur l’environnement physique chez les jeunes scolarisés de Kinshasa. Mémoire de D.E.S. en Psychologie non publié. Université de Kinshasa. Kinshasa.

[2] PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 09/09/2022 »

[3] https://mamaradio.info/bukavuconstructionanarchiquedesmaisonsunesituationquipersistedanslaville/ consulté le 09/09/2022

[4] PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 09/09/2022 » 5 Idem

[5] Selon le PDG de l’Agence foncière d’habitation (AFH), Mohamed El Khames Laâbidi. 7 Archive du bureau d’habitat de la commune d’Ibanda.

[6] MULUMEODERHWA Jean, 2021

[7] Jean KYANA « Les constructions anarchiques dans les quartiers Kimbangu I et Yolo-Nord III le long de la rivière Kalamu: étude d’impact environnemental et social » Institut du bà¢timent et des travaux publics, 2010. 10 Encyclopédie Encarta 2009

[8] Encyclopédie Encarta 2009

[9] www.wikipedia.org/wiki/anarchie 

[10] Encyclopédie Encarta (2009)

[11] Enquêté au Canada, 2003

[12] Jean L. (2000). Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, Harmattan, p20. . Paris.

[13] R. MUCHELL dans Le questionnaire d’enquête psycho-sociale, 1971 ; P.916

[14] DERIAUX. M., 1976, Géographie humaine, Armand Colin, Paris.

[15] Poumaillou cité par KASUKU KALABA, Cours de conception, élaboration, gestion et évaluation des projets de développement, G1 ISDR/BKV, 2005-2006, inédit